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  • SENEGAL-TRANSPORTS-AVIATION / Air Sénégal déclare avoir inauguré un vol reliant Dakar à Sal, au Cap-Vert

    SENEGAL-TRANSPORTS-AVIATION / Air Sénégal déclare avoir inauguré un vol reliant Dakar à Sal, au Cap-Vert

    Dakar, 7 juil (APS) – Air Sénégal annonce dans un communiqué parvenu à l’APS avoir inauguré mercredi dernier un vol reliant Dakar à la ville capverdienne de Sal.

    ‘’Cette ligne, qui sera la deuxième ville desservie au Cap-Vert après Praia, aura une fréquence de deux vols par semaine, les mercredis et vendredis, au départ de Dakar avec des tarifs attractifs, à partir de 188.200 francs CFA TTC A/R (aller/retour)’’, précise la compagnie sénégalaise.

    ‘’Nous sommes heureux d’inaugurer cette ligne. Le Cap-Vert et le Sénégal entretiennent des liens séculaires que nous sommes ravis de renforcer, grâce à notre compagnie nationale’’, rapporte le communiqué en citant le directeur général d’Air Sénégal, Alioune Badara Fall.

    Il souligne que ‘’l’île de Sal offre également un cadre touristique paradisiaque [aux] passagers’’ de la compagnie.

    ‘’Air Sénégal proposera […] une alternative de voyage en créant un nouveau pont entre Dakar et le Cap-Vert pour le transport de passagers et de biens. Nous sommes actuellement dans un projet très avancé avec la compagnie Cabo Verde Airlines pour la mise en place d’une ligne entre Sal et Boston (Etats-Unis d’Amérique) et d’une ligne entre Dakar et Sao Vicente (Cap-Vert)’’, annonce son directeur général.

    La compagnie rappelle qu’elle propose déjà des vols directs entre Dakar et Praia, en aller/retour.

    La compagnie sénégalaise a été créée en 2016 et a démarré ses opérations en 2018, selon sa direction générale.

    Son ambition est de ‘’devenir le leader du transport aérien de l’Afrique de l’Ouest en s’appuyant sur son hub principal de l’aéroport international Blaise-Diagne […] pour relier l’Europe, les Etats-Unis et l’Afrique de l’Ouest’’.

    Air Sénégal souhaite en même temps desservir des lignes domestiques, régionales et internationales, selon le communiqué.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’AFP invite Macky Sall à rester ‘’intransigeant’’ sur le respect des lois et règlements

    SENEGAL-POLITIQUE / L’AFP invite Macky Sall à rester ‘’intransigeant’’ sur le respect des lois et règlements

    Dakar, 7 juil (APS) – L’Alliance des forces de progrès (AFP), le parti politique de Moustapha Niasse, ‘’encourage’’ Macky Sall à rester ‘’intransigeant sur la protection des personnes et des biens, le respect des lois et règlements de notre pays et la défense de la forme républicaine de l’Etat’’.

    ‘’L’AFP encourage le président de la République à exercer, jusqu’à la fin du processus qui nous conduit à la prochaine élection présidentielle de 2024, le mandat que le peuple sénégalais lui a démocratiquement confié, en restant intransigeant sur la protection des personnes et des biens, le respect des lois et règlements de notre pays et la défense de la forme républicaine de l’Etat’’, lit-on dans un communiqué de cette formation politique membre de la majorité présidentielle.

    L’Alliance des forces de progrès félicite Macky Sall d’avoir coordonné ‘’intelligemment et avec méthode, à la tête d’une équipe plurielle, soudée et solidaire, le dialogue national’’ lancé le 31 mai par le chef de l’Etat.

    Cette concertation bouclée fin juin a été dirigée par le secrétaire général de l’AFP, Moustapha Niasse, l’ex-président de l’Assemblée nationale.

    Le parti politique de M. Niasse ‘’s’incline devant la mémoire des victimes’’ des violences survenues entre le 1er et le 3 juin à Dakar et dans d’autres villes, à l’origine de la mort de 16 à 30 personnes, selon diverses sources.

    L’AFP juge ‘’historique’’ la déclaration faite par Macky Sall, lundi dernier, de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024.

    Après avoir évoqué largement le bilan de Macky Sall dans le communiqué, Moustapha Niasse et ses camarades affirment que même ses adversaires politiques ‘’ont reconnu la portée de son bilan fort élogieux, qui a eu un impact positif aux plans économique, social et culturel’’.

    ‘’Qu’il s’agisse des infrastructures, de l’énergie, de la modernisation de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, des filets sociaux, des programmes de création d’emplois, ou de la situation des Sénégalais [vivant à l’étranger], les progrès sont indiscutables et vérifiables’’, soutient l’AFP.

    Le Plan Sénégal émergent, mis en œuvre par Macky Sall et le gouvernement depuis 2014, est ‘’une vision complète, nette et éloquente de l’immensité des éléments de progrès, dans la paix et dans l’unité, dans le prolongement de la pensée du chef de l’Etat’’, ajoute l’Alliance des forces de progrès.

    ‘’Cette vision pour un Sénégal émergent a été mise en œuvre dans des contextes particulièrement défavorables, si l’on pense au Covid-19, à la guerre russo-ukrainienne et à l’évolution en cours des équilibres sur la scène internationale’’, lit-on dans le communiqué.

    SG/ESF/ASG

  • SENEGAL-DEFENSE / Les sous-officiers sont « la cheville ouvrière » des armées, rappelle le commandant de l’ENSOA

    SENEGAL-DEFENSE / Les sous-officiers sont « la cheville ouvrière » des armées, rappelle le commandant de l’ENSOA

    Koutal (Kaolack), 7 juil (APS) – Les sous-officiers, premiers cadres et « cheville ouvrière » des forces armées, sont « très bien formés pour faire face à tous les défis sécuritaires », a assuré, vendredi, le commandant de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), basée dans la région de Kaolack (centre).

    « Les sous-officiers sont les premiers cadres et la cheville ouvrière des armées, parce que c’est sur eux qu’on compte pour asseoir l’ensemble des missions qui sont dévolues aux armées », a signalé le lieutenant-colonel Abdoulaye Cissé.

    Il intervenait lors de la cérémonie officielle de sortie de la 41ᵉ promotion de l’ENSOA, une école basée à Kawil, une localité située à Koutal, un village de la commune de Ndiaffate, dans la région de Kaolack.

    Dans un contexte mondial et africain marqué par plusieurs fléaux dont le terrorisme, le lieutenant-colonel Cissé a indiqué que ces officiers, dont un nouveau contingent vient enrichir les rangs des armées sénégalaises et d’autres pays amis, ont été « très bien formés pour faire face à tous les défis sécuritaires ».

    « Les menaces sont certes multiformes, mais notre formation est également variée pour pouvoir faire face à tous ces défis. Et, je suis certain qu’ils (ces nouveaux sous-officiers) sauront relever les défis » auxquels les pays seront confrontés dans l’avenir, a-t-il déclaré.

    Selon son commandant, l’École nationale des officiers d’active a fini de s’illustrer dans la formation de soldats d’élite, aussi bien au Sénégal qu’en dehors du pays.

    Aussi, les officiers issus de cette école sont-ils considérés comme « des références partout où ils sont ». Ce qui, selon lui, est une source de motivation pour renforcer davantage la formation qui est dispensée dans cette école.

    ADE/BK/ASG

  • SENEGAL-INVESTISSEMENTS / PPP : Le DG du BOS-PSE souligne l’importance de la maturation et la structuration des projets

    SENEGAL-INVESTISSEMENTS / PPP : Le DG du BOS-PSE souligne l’importance de la maturation et la structuration des projets

    Dakar, 7 juil (APS) – La maturation et la structuration des projets sont des éléments importants dans le cadre du Partenariat public-privé, a laissé entendre, vendredi, le Directeur général du Bureau opération et suivi du Plan Sénégal émergent (BOS-PSE),  Ousseynou Kane.

    ‘’L’autre point qui est important, c’est la maturation des projets, on ne peut pas demander aux investisseurs de venir investir au Sénégal, si nous n’avons  pas une banque  de projets mâtures et structurés’’, a-t-il déclaré.

    Ousseynou Kane s’exprimait lors d’un panel sur ‘’les défis de la mobilisation de l’investissement privé dans les partenariats public-privé (PPP)’’ au deuxième jour du forum ‘’Invest-in Sénégal’’ organisé par l’Agence nationale de promotion des investissements et des grands travaux (APIX) au centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio

    M. Kane a indiqué que le Bureau opération et suivi du plan Sénégal émergent a, depuis quelques années, lancé une méthodologie assez révolutionnaire appelée les ‘’labbs’’ pour structurer ‘’un certain nombre de projets’’ comme la relance de l’usine pharmaceutique, le PSE-Vert, le hub minier et les Agropoles.

    ‘’Nous avons également suggéré, dans le cadre du PAP2A, qu’il y ait un fonds pour accélérer la maturation d’un certain nombre de projets et avoir une banque de projets assez mâtures pour dire aux investisseurs,  voilà  ce que nous avons  comme projets’’, a-t-il ajouté.

    Concernant le développement du partenariat public-privé, Ousseynou Kane a estimé que le Sénégal ne devait pas subir la loi des investisseurs.

    ‘’L’Etat ne doit pas faire des PPP pour en faire seulement. Il ne faudrait pas que le Sénégal subisse la loi des investisseurs, il ne faut pas faire des PPP sur des projets qui les intéressent seulement. Il faut plutôt se tourner sur des projets qui intéressent le Sénégal’’, a-t-il prévenu.

    Le ministère de l’Economie doit aider le secteur privé à investir sur la souveraineté alimentaire et pharmaceutique, la protection sociale, mais aussi l’accès universel, l’eau, l’électricité et l’assainissement.

    ‘’Je pense que ce sont des domaines dans lesquels les PPP doivent investir. Il ne s’agit pas seulement de se mettre à la disposition du secteur privé qui propose des projets  qui ne sont pas les priorités de l’Etat Sénégal’’, a-t-il dit.

    ABD/OID/ASB

     

  • SENEGAL-INVESTISSEMENTS-MECANISME / PPP : Oulimata Sarr évoque les obstacles à la mobilisation des ressources privées

    SENEGAL-INVESTISSEMENTS-MECANISME / PPP : Oulimata Sarr évoque les obstacles à la mobilisation des ressources privées

    Diamniadio, 7 juil (APS) – La mobilisation des ressources privées dans le cadre du partenariat public-privé (PPP) se heurte à de nombreux défis, a déploré, vendredi, Oulimata Sarr, la ministre sénégalaise de l’économie, du plan et de la coopération.

    ‘’Les PPP sont des instruments puissants permettant d’accélérer la réalisation de projets structurants et créateurs de valeur. Cependant, pour que ces partenariats atteignent pleinement leurs potentiels, une mobilisation efficace de l’investissement privé est nécessaire notamment dans un contexte d’optimisation des ressources budgétaires. Toutefois cette mobilisation de ressources privées se heurte à plusieurs défis’’, a-t-elle souligné.

    Elle présidait un panel sur ‘’les défis de la mobilisation de l’investissement privé dans les partenariats public-privé (PPP)’’ au deuxième jour  du forum ‘’Invest-in Sénégal’’ l’agence nationale de promotion des investissements et des grands travaux (APIX) au centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

    Oulimata Sarr a souligné que l’un des principaux défis réside dans la mise en place d’un environnement propice à l’investissement privé.

    En effet, explique-t-elle, ‘’les investisseurs recherchent une stabilité politique, sociale, juridique et réglementaire pour s’engager à long terme’’.

    Elle a ajouté que l’autre défi majeur était ‘’la disponibilité de financements attractifs pour soutenir partenariats’’.

    Oulimata Sarr a rappelé que le gouvernement sénégalais a renforcé sa collaboration avec les institutions financières nationales et internationales, ainsi qu’avec le secteur privé, pour développer des mécanismes de financement innovants.

    Selon elle, le troisième défi important est la capacité institutionnelle et technique pour développer et mettre en œuvre des projets PPP de qualité.

    La ministre a expliqué que les PPP exigent une coordination étroite entre les différentes parties prenantes, une expertise technique solide et des compétences avérées en matière de gestion de projet.

    Oulimata Sarr a estimé qu’il est nécessaire d’accroître la sensibilisation et la compréhension des PPP auprès des parties prenantes, y compris le secteur privé et les acteurs publics.

    Elle a rappelé que des campagnes de communication comme ‘’Tabax suῆu PPP, nguir tabax suῆu Rew’’ ont été menées pour vulgariser le concept, permettant ainsi une meilleure compréhension des enjeux.

    La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a insisté sur la transparence et la bonne gouvernance qui sont essentielles au succès des PPP.

    Pour Oulimata Sarr, il est important de garantir une concurrence équitable et transparente lors de l’attribution des contrats, d’établir des mécanismes de surveillance et de responsabilisation et de promouvoir une communication ouverte et régulière entre toutes les parties.

    A cet égard, elle a signalé que le nouveau cadre des PPP a désigné deux entités à savoir la DCMP (Direction centrale des marchés public) pour le contrôle de conformité des procédures de passation des marchés et l’ARCOP (Autorité de régulation de la commande publique) pour le contrôle a posteriori et du règlement des litiges, ce qui permet de contribuer ainsi de minimiser les risques de corruption.

    ABD/OID/AKS

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-INFRASTRUCTURES / La nouvelle station d’épuration des eaux usées de Cambéréne va impacter un million d’habitants à Dakar, selon l’ONAS

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-INFRASTRUCTURES / La nouvelle station d’épuration des eaux usées de Cambéréne va impacter un million d’habitants à Dakar, selon l’ONAS

    Dakar, 7 juil (APS) – La nouvelle station d’épuration des eaux usées de Cambéréne dont les travaux ont été exécutés  à 97% va impacter un million d’habitants à Dakar, a-t-on appris de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS).

    Construit sur les flancs des infrastructures de l’ancienne station d’épuration de Cambérène, la nouvelle station qui se veut  »futuriste » et dotée d’une capacité de traitement de 92. 000 mètres cubes par jour améliorera le cadre de vie d’au moins un million d’habitants de Dakar, indique l’ONAS dans un document dont l’APS a eu connaissance.

    L’ouvrage structurant dispose de plusieurs bassins de décantation primaire, d’épaississeurs, de digesteurs qui permettent de produire par fermentation des matières organiques du biogaz.

    La station dispose également d’ouvrages d’assainissement, de deux bâches de stockage de boues, ou encore d’une unité de déshydratation des boues.

    Démarrés en 2019, les travaux de la nouvelle station d’épuration sont en cours d’achèvement avec 97% de taux d’exécution, voir largement dépassé, selon l’ONAS.

    L’autre fonctionnalité innovante de la nouvelle station d’épuration, d’après le document, est qu’elle ‘’ne sera plus la source d’émanation de mauvaises odeurs’’ pour le voisinage.

    La même source assure que  »l’air vicié sera traité grâce aux nouvelles technologies du nouveau pôle de traitement des eaux usées du Sénégal ».

    L’ONAS a indiqué qu’il va procéder, entre jeudi et dimanche, à la ‘’déconnexion’’ de l’ancienne usine d’épuration des eaux usées de Cambérène (Dakar) du réseau, opération qui sera suivie d’un raccordement de la nouvelle station.

    AB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE    / Le forum ‘’Invest in Sénégal’’ et la ‘’retraite’’ de Macky Sall au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le forum ‘’Invest in Sénégal’’ et la ‘’retraite’’ de Macky Sall au menu des quotidiens

    Dakar, 7 juil (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent à l’appel lancé la veille par le chef de l’Etat aux investisseurs tout en épiloguant sur la retraite future de Macky Sall moins d’une semaine après avoir fait part de sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat en 2024.

    Au forum Sénégal invest, Macky Sall ‘’appelle à des partenariats qualitatifs et équitables’’, rapporte Le Soleil. ‘’Pour permettre aux pays africains d’accéder à plus de ressources afin de financer leur développement, le chef de l’Etat sénégalais invite les partenaires à avoir une juste perception du risque d’investissement sur le continent. Macky Sall appelle également les hommes d’affaires à se mettre en consortium’’, écrit le journal.

    Parlant de cette rencontre organisée par l’APIX, L’Info affiche à la Une : ‘’Le Sénégal drague les investisseurs’’.

    ‘’Tout investisseur peut venir faire tranquillement ses affaires au Sénégal, où il n’y a aucun risque. C’est l’assurance donnée hier par le chef de l’Etat à l’ouverture du Forum Invest in Sénégal, sur initiative de l’Apix. Pour Macky Sall, la paix et la sécurité sont les premiers facteurs à prendre en compte pour les investissements, c’est pourquoi son gouvernement s’évertue à les garantir et continuera de le faire. Aussi, le président de la République a dénoncé les comportements laxistes dans nos administrations et appelé à les bannir, car constituant des entraves à la bonne marche des affaires’’, indique le journal.

    EnQuête constate que ‘’c’est un Macky Sall libéré, décontracté, rassurant et très souriant qui a été, hier, à Diamniadio, pour l’ouverture du forum Invest in Senegal’’.

    ‘’Dans un style très open et cash, il a aussi tenu à rappeler à tous les investisseurs d’ici et d’ailleurs, les nouveaux paradigmes du partenariat avec l’Afrique’’, selon la publication.

    « Nos partenaires doivent aussi comprendre que maintenant c’est aussi la libre compétition en Afrique. Il faut se mettre à l’esprit qu’on va dans un terrain de chasse, où il y a d’autres chasseurs. Il n’y a plus de monopole. Nous, gouvernements, nous devons faire l’effort d’être attractifs et d’être en mesure d’attirer les investisseurs, mais ceux qui viennent aussi doivent comprendre que les terres conquises c’est fini’’, a  déclaré le chef de l’Etat.

    Bës Bi relève que pour ‘’favoriser un investissement convivial au Sénégal, Macky Sall opte pour les meilleures pratiques’’.

    ‘’Le Président Macky Sall a lancé, hier, l’ouverture de la première édition Invest in Sénégal. Ce rendez-vous d’hommes d’affaires est une occasion d’échanger sur les perspectives, les priorités d’investissement et la transformation structurelle du Sénégal. Le Président Sall a rassuré les investisseurs sur les différentes réformes engagées pour un environnement des affaires viable et attractif’’, rapporte la publication.

    Quelle vie pour Macky Sall après la présidence ? Le Quotidien signale qu’après son départ de la présidence de la République, ‘’Macky Sall n’entend pas faire comme ses prédécesseurs. Le chef de l’Etat promet de rester au Sénégal après les élections de février 2024 et d’être à la disposition de son successeur si ce dernier a besoin de ses conseils’’.

    WalfQuotidien évoque ‘’la retraite dorée’’ qui attend Macky Sall après 12 ans de présidence.

    ‘’Le président Macky Sall ne va pas s’ennuyer!  Même en quittant la présidence de la République, il vivra sous les lambris dorés du pouvoir. Un privilège tiré du décret numéro 2013- 125 qu’il avait lui-même signé. Selon un communiqué émanant de la présidence de la République, en dehors du traitement mensuel de 10 millions francs CFA, les ex présidents bénéficient d’une assurance maladie étendue à leurs  conjointes en plus de deux véhicules, d’un téléphone fixe, d’un logement et du mobilier d’ameublement’’, explique le journal.

     »Concernant le logement dans le cas où l’ex président y renonce, il perçoit en compensation une indemnité d’un montant mensuel net de 4 500 000 francs Cfa. Toujours au chapitre des privilèges pour les anciens présidents, l’Etat du Sénégal prend également en charge à hauteur de 40 000 000 francs Cfa par an, le coût de leurs billets d’avion ainsi que leurs conjointes’’, ajoute Walf.

    OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le F24 continue de réclamer la libération des ‘’détenus politiques’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Le F24 continue de réclamer la libération des ‘’détenus politiques’’

    Dakar, 7 juil (APS) – Le Mouvement des forces de la nation F24 a réclamé, jeudi, à Dakar, la libération des ‘’détenus politiques’’, la ‘’suppression des artifices […] entravant l’éligibilité de certains candidats’’ à l’élection présidentielle, la ‘’levée du blocus sur le domicile d’Ousmane Sonko’’ et la création d’une commission d’enquête indépendante sur les violences meurtrières de juin dernier.

    ‘’Les citoyens épris de paix et de justice attendent de lui (le président de la République, Macky Sall) un changement de démarche dans sa gouvernance, qui doit conduire à la libération des nombreux détenus politiques et à la suppression des artifices juridico-politiques entravant l’éligibilité de certains candidats’’, a dit son coordonnateur, Mamadou Mbodj, lors d’une conférence de presse.

    Le mouvement qu’il dirige réclame aussi ‘’la levée du blocus sur le domicile d’Ousmane Sonko et la mise en place d’une commission d’enquête indépendante chargée de situer les responsabilités’’ sur les violences meurtrières de début juin dernier – 16 à 30 morts ont été dénombrés, selon diverses sources.

    Selon l’opposant Ousmane Sonko, ‘’presque 700’’ personnes arrêtées lors de récentes manifestations de l’opposition sont actuellement en détention.

    Le procureur du tribunal de grande instance de Dakar a annoncé mi-juin l’arrestation de 410 personnes au cours de manifestations de l’opposition.

    En parlant de ‘’blocus sur le domicile d’Ousmane Sonko’’, le Mouvement des forces vives de la nation F24 fait allusion aux visites interdites par les forces de l’ordre aux proches, militants et avocats de l’opposant à son domicile à Dakar.

    Le F24, constitué de partis politiques, de syndicats de travailleurs et d’organisations de la société civile, fait de l’‘’organisation d’une élection présidentielle inclusive, transparente et apaisée en 2024’’ une revendication.

    La démocratie sénégalaise ‘’redore son blason’’ avec la décision de Macky Sall de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, selon le F24. Il juge cette décision ‘’salutaire’’.

    ‘’Macky Sall s’est finalement [abstenu] de suivre les ministres, maires et militants qui, pendant plusieurs mois, l’invitaient à renoncer au respect de la parole donnée’’ pour présenter sa candidature au prochain scrutin présidentiel, a dit M. Mdodj.

    Le mouvement qu’il dirige invite les Sénégalais à ‘’rester mobilisés et vigilants pour défendre les acquis démocratiques’’ du pays.

    Macky Sall a annoncé sa décision ne pas être candidat en 2024 dans un contexte de vives tensions préélectorales accentuées par la volonté qui lui était prêtée de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat en cours.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Mo Ibrahim salue ‘’l’intégrité et la stature d’homme d’Etat’’ du président Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Mo Ibrahim salue ‘’l’intégrité et la stature d’homme d’Etat’’ du président Macky Sall

    Dakar, 6 juil (APS) – Le milliardaire et philanthrope anglo-soudanais Mo Ibrahim salue ‘’l’intégrité et la stature d’homme d’Etat’’ de Macky Sall et dit espérer que l’Afrique et le monde ‘’pourront désormais bénéficier […] de sa sagesse’’ d’avoir refusé de se maintenir longtemps au pouvoir.

    ‘’Je souhaite saluer l’intégrité et la stature d’homme d’Etat du président Macky Sall. J’espère maintenant que notre continent et notre monde globalisé pourront désormais bénéficier […] de sa sagesse, de son expérience et de sa forte voix’’, écrit M. Ibrahim dans une déclaration parvenue à l’APS.

    Il réagit ainsi à la décision prise par Macky Sall de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024.

    ‘’Le président Macky Sall a bien servi son pays depuis plus de dix ans, comme son continent, lors de son mandat comme président de l’Union africaine’’, a ajouté Mo Ibrahim.

    ‘’L’une de ses premières décisions lorsqu’il prit les rênes de son pays fut de réduire la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans. Nombreuses ont été les spéculations sur [sa] potentielle candidature à un troisième mandat. Il est resté fidèle à sa parole’’, a déclaré le philanthrope.

    Il estime que le dirigeant sénégalais ‘’a délivré un discours sans ambages en mettant fin à toutes ces spéculations et, espérons-le, à toutes les confrontations inutiles’’.

    ‘’Il a déclaré que son pays dépassait sa seule personne et disposait d’une pléthore de femmes et d’hommes capables de le diriger’’, a ajouté M. Ibrahim.

    Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, a annoncé lundi qu’il ne présenterait pas sa candidature au scrutin présidentiel de 2024.

    L’annonce de cette décision survient dans un contexte de vives tensions préélectorales accentuées par la volonté qui lui était prêtée de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat en cours.

    Mo Ibrahim est le fondateur et président de la fondation portant son nom, laquelle, basée à Londres, décerne aussi le prix Mo Ibrahim pour la gouvernance en Afrique.

    Cette distinction récompense un chef d’Etat africain ayant amélioré les conditions de vie de ses compatriotes et aidé à renforcer la démocratie dans son pays.

    ‘’Face aux problèmes politiques et économiques les plus graves, notamment un extrémisme violent et une désertification croissante, le président Mahamadou Issoufou a su conduire ses concitoyens sur la voie du progrès. Aujourd’hui, le nombre de Nigériens vivant sous le seuil de pauvreté est tombé à 40 %, contre 48 % il y a dix ans’’, a argué la fondation Mo Ibrahim en 2021 pour décerner son prix à cet ex-président nigérien.

    M. Issoufou, élu en 2011 et réélu en 2016 pour un second mandat, a quitté ses fonctions à l’échéance prévue, dans le respect de la Constitution de son pays.

    Une récompense d’une valeur de 5 millions de dollars US (un peu plus de 3 milliards de francs CFA, selon le cours actuel du dollar) doit lui être versée sur dix ans par la fondation Mo Ibrahim.

    Ellen Johnson Sirleaf (Liberia, 2017), Hifikepunye Pohamba (Namibie, 2014), Pedro Pires (Cap-Vert, 2011), Festus Mogae (Botswana, 2008) et Joaquim Chissano (Mozambique, 2007) ont remporté le prix Mo Ibrahim pour la gouvernance en Afrique.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-RUSSIE-DECOUVERTE / De Dakar à Moscou, aléas et enseignements d’un voyage

    SENEGAL-RUSSIE-DECOUVERTE / De Dakar à Moscou, aléas et enseignements d’un voyage

    De l’envoyé spécial de l’APS : Serigne Mbaye Dramé

    Moscou, 6 juil (APS) – La rapidité avec laquelle les Russes marchent ne peut manquer d’interpeller le visiteur à Moscou. Une façon de marcher qui pourrait être le reflet de l’ambition d’un pays pressé et déterminé à se faire une place dans le concert des grandes nations, puissances politiques et économiques contemporaines.

    La bipolarisation actuelle des relations internationales rappelle à bien des égards celle du siècle dernier, entre le bloc de l’Est et celui de l’Ouest, ce qui suffirait à justifier toute la difficulté et les appréhensions de l’étranger qui foule pour la première fois le sol du pays des Tsars.

    Avec ses 17 millions de kilomètres carrés et ses onze fuseaux horaires, la Russie fait le lien entre l’Europe, à l’Ouest, et l’Asie, à l’Est. Une position géographique qui interpelle, chaque fois que l’on cherche à rattacher le pays à un des continents et à lui trouver une juste place sur le plan civilisationnel et identitaire.

    Sur place, cette dualité se sent aussi à travers une expression qui revient assez souvent avec les interlocuteurs : the West, pour désigner les pays occidentaux. Le vocabulaire aussi change. Si de l’extérieur l’on parle de guerre russo-ukrainienne, ici, le terme adéquat est opération militaire. La situation actuelle qui prévaut dans la région ne facilite en rien les choses. Ce qui transparaît clairement dans le billet d’avion envoyé par les organisateurs. Le voyageur est obligé de prendre l’itinéraire Dakar -Dubai -Istanbul-Moscou, en raison des restrictions de l’Union européenne.

    Les appréhensions démarrent à l’aéroport international de Diass avec des éclats de rire quand l’occasion est venue d’évoquer sa destination finale, la Russie. Après un moment de dramatisation, un des agents douaniers préposés à la supervision des sorties de devises ne manquera pas de demander au voyageur s’il avait pris ses gardes avec des vêtements plus lourds que ceux qu’il portait.

    Avec une longueur d’avance sur le plan linguistique en prononçant la phrase pour dire merci en russe (spasiba), cet interlocuteur circonstanciel évoque le souvenir d’un de ses professeurs formé en ex-Union soviétique, qui lui disait qu’en certaines périodes de l’année, les étudiants africains étaient priés de rester chez eux en raison du climat peu clément pour les Subsahariens.

    À la rencontre d’un individualisme formateur 

    Une autre participante venue d’un pays de l’Afrique centrale, en transit à l’aéroport du Caire, en Égypte, a également vécu les mêmes a priori. Sous une autre forme. Cette dernière, retenue en Égypte pendant plus de 24 heures, avait la malchance de ne pas porter par-devers elle la lettre officielle justifiant son déplacement en Russie en ces temps de crise.

    Dans une vaste salle de plus de 500 places située au premier étage du grand bâtiment de Russia Today, le groupe de médias qui abrite l’agence de presse Sputnik, les files indiennes se forment le long des tables bien servies en nourriture de toutes sortes. Après une demi-journée de travail, c’est le temps de la pause déjeuner pour mettre quelque chose sous la dent.

    L’installation des boxes occupés par des caissières et les terminaux à banque pour les paiements électroniques au milieu de la foule donnent une première idée que rien n’est gratuit sur les lieux. Le Subsaharien éduqué dans les pures traditions africaines, suivant lesquelles le partage est souvent érigé en règle non écrite, pourrait trouver gênant la question de son hôte du jour qui lui demande s’il n’a oublié d’apporter sa carte pour le paiement de son addition.

    Cette culture individualiste, difficile à comprendre au début, se transformera au fil des jours en une valeur très inspirante pour le visiteur. Surtout si l’on relie cette idée à la question du gaspillage alimentaire. Chacun a su prendre le nécessaire, ce dont il a vraiment besoin pour se rassasier. L’enseignement et la découverte continuent au moment de débarrasser. Ce qui se fait là aussi individuellement.

    Les particularités d’une civilisation constante

    Les vestiges du passé glorieux restent encore très visibles sur la devanture d’infrastructures telles que le Kremlin (forteresse, en russe), datant pour la plupart du 15ᵉ siècle. Le plus célèbre demeure le bâtiment abritant le palais présidentiel, majestueusement reconnaissable de par son architecture et sa splendeur.

    Si au plan politique, la Russie se démarque de ses voisins, cherchant par moments à s’insérer dans la mondialisation économique à travers des initiatives comme le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), le pays semble également bâtir son hégémonie sur une constante, laquelle se manifeste au premier abord à travers une singularité linguistique avec un alphabet particulier.

    À l’instar du savant sénégalais Cheikh Anta Diop, qui a su montrer dans ses travaux anthropologiques et linguistiques la capacité de chaque langue à consigner une science, la vie institutionnelle, médiatique, politique et économique se fait intégralement dans la langue du pays. Le francophone perd facilement ses repères. L’anglophone, plus chanceux, peut se contenter de quelques traductions dans les aéroports ou supermarchés. De même que le sinophone du reste.

    Cette singularité linguistique, si elle peut être analysée sous l’angle d’une autonomie politico-civilisationnelle, peut devenir un handicap pour le visiteur réduit à guetter l’arrivée d’un client comprenant au moins l’anglais pour se faire comprendre du vendeur. C’est le cas également d’un confrère du Botswana, voulant une version anglaise d’un formulaire assez complexe à remplir en langue russe dans une banque.

    La réponse de son interlocuteur a été :  »Welcome to Russia, colleague ». Une manière très polie de l’inviter à garder son mal en patience.

    SMD/BK/ASG