Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Bac 2023: Plus de 150 000 candidats

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Bac 2023: Plus de 150 000 candidats

    Dakar, 3 juil (APS) – Quelque cent cinquante-cinq mille cent neuf (155109) candidats sont inscrits à l’examen du baccalauréat 2023, soit une hausse de 4184 candidats par rapport à 2022, a appris l’APS de source officielle.

    L’examen du bac démarre mardi sur l’ensemble du territoire national. Le nombre de filles est 88467, soit 57,04% des effectifs.

    Le pourcentage de candidats issus du public est de 52.89% et celui des candidats individuels de 16,49%, indique l’Office du Baccalauréat sur son site Internet.

    FD/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la fin du suspense sur une troisième candidature de Macky Sall

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la fin du suspense sur une troisième candidature de Macky Sall

    Dakar, 3 juil (APS) – La déclaration de Macky Sall, prévue ce lundi, à partir de 20 heures, pour clarifier s’il est candidat ou non à la présidentielle de 2024 est au menu des quotidiens reçus à l’APS.

    ‘’Fin du suspens aujourd’hui !’’, s’exclame à la Une le quotidien Le Soleil, indiquant que le président Macky Sall a donné rendez-vous ce lundi à 20 heures aux Sénégalais et à la communauté internationale pour dire s’il est candidat ou non à la présidentielle du 25 février 2024.

    Recevant samedi au Palais de la République des dirigeants de collectivités territoriales de la majorité présidentielle, Macky Sall a annoncé sa décision de s’adresser aux Sénégalais lundi pour dire s’il sera candidat ou pas à la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

    Des maires et présidents de conseils départementaux de la coalition Benno Bokk Yakaar, signataires d’une pétition demandant au président sortant de se représenter étaient au Palais samedi.

    Le Sénégal est ‘’à l’écoute de Macky Sall’’, selon Sud Quotidien. ‘’Après avoir maintenu le suspense pendant plus de quatre années sur la question de sa troisième candidature ou non lors de l’élection présidentielle du 25 février 2024 prochain, le Chef de l’Etat, va enfin donner sa position par rapport à cette question’’, souligne le journal.

    ‘’Candidature pour un 2ème quinquennat ou un troisième mandat, Macky Sall face à l’histoire!’’, s’exclame Le Quotidien.

    ‘’Macky Sall avait soutenu qu’il n’allait pas se présenter en 2024 s’il est réélu en 2019. Quatre ans plus tard, le Président entretient le flou. Va-t-il renier sa parole en se déclarant candidat? Quel dauphin pour le camp présidentiel en cas de non-candidature du chef de l’Etat ? Ce dernier n’en a pas choisi. C’est tout l’enjeu de sa déclaration d’aujourd’hui. Macky Sall va déterminer la place qu’il souhaite occuper dans l’histoire’’, relève le journal.

    ‘’Le Président Macky Sall va mettre fin au suspense ce lundi, à 20h. Il dira aux Sénégalais s’il briguera ou non une 3e candidature. En attendant, les mots choisis vont dans le sens d’un oui’’, écrit le quotidien Bës Bi qui affiche à la Une : ‘’ L’Histoire…’’.

    L’Info estime que ‘’tous les signaux sont au +oui+’’.  ‘’Alors qu’il avait affirmé qu’il était à son +second et dernier mandat+, l’écrivant même dans son livre auto- biographique, Macky Sall a finalement changé de posture en refusant de dire si oui ou non, il allait briguer un 3e mandat. Mieux, ceux de son entourage qui étaient contre le 3e mandat sont tous tombés en disgrâce, alors que les théoriciens du 3e mandat ont pris des galons’’, écrit le journal.

    ‘’Après son discours de Paris face à ses partisans, le chef de l’Etat sortant a reçu des maires et présidents de département qui portent sa candidature et devrait recevoir des religieux défendant la même cause’’, ajoute la publication.

    Vox Populi affiche à la Une : ‘’Macky Sall, un choix face à l’histoire’’. ‘’+Qu’il faille me renier pour survivre, je dis non… La patrie importe plus que le parti , de cet engagement de 2008 au fameux ni oui ni non en passant par le combat contre le wax waxeet de Wade, le chef de l’Etat face à sa parole’’, écrit Vox Populi.

    AB/OID

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / Saré Alkaly : reprise du trafic à la suite de travaux de remblais et de raccordement (AGEROUTE)

    SENEGAL-TRANSPORTS-INFRASTRUCTURES / Saré Alkaly : reprise du trafic à la suite de travaux de remblais et de raccordement (AGEROUTE)

    Dakar, 2 juil (APS) – L’Agence autonome des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) a assuré que le trafic à Saré Alkaly, dans la région de Ziguinchor (sud), avait repris quelques heures après une intervention technique consécutive à une perturbation liée aux conséquences de fortes pluies tombées sur la zone dans la nuit de vendredi à samedi.

    La journée du vendredi 1er juillet 2023 a été marquée par la perturbation du trafic, précisément dans la localité de Saré Alkaly, dans le cadre des travaux de réhabilitation de la route Sénoba-Ziguinchor-Mpack qui sont en cours, indique l’AGEROUTE dans un communiqué parvenu à l’APS.

    L’Agence autonome des travaux et de gestion des routes explique que la forte pluie de la nuit du 30 juin au 1er juillet 2023 avait causé une coupure de la route au droit du dalot numéro 14 (PK16 de la section Sénoba-Wandifa) dont le tablier a été exécuté il y a deux semaines.

    ‘’Le système d’étaiement n’ayant pas été dégagé, l’évacuation des eaux pluviales a subi une baisse considérable de la vitesse, provoquant une accumulation des eaux pluviales en amont qui ont fini par couper la déviation et s’accumuler au droit de l’ouvrage dont les remblais techniques n’avaient pas encore été achevés’’, rapporte la source.

    Elle signale qu’aussitôt après prise de connaissance de la situation, une équipe de l’entreprise en charge des travaux de réhabilitation de cet axe routier a été mobilisée pour procéder aux travaux de remblais et de raccordement de la chaussée à l’ouvrage afin de permettre un rétablissement du trafic au bout de quelques heures.

    De plus, tout le dispositif de coffrage a été enlevé pour permettre un écoulement normal des eaux tandis que des travaux de protection (perrés maçonnés) seront exécutés très prochainement pour protéger la tête de l’ouvrage en amont, fait savoir l’AGEROUTE.

    Elle rappelle que les travaux de cette section de route attribuée à l’entreprise AREZKI ont été exécutés à plus de 70% avec une vingtaine de km de grave bitume réalisés et ouverts au trafic.

    La date d’achèvement des travaux étant prévue pour janvier 2024.

    Un dispositif de veille a été mis en place dans chaque lot de travaux sous la supervision de la mission de contrôle pour intervention rapide et assurer une continuité du trafic durant cette période hivernale, fait savoir l’AGEROUTE.

     

    AKS

  • SENEGAL-SPORT-PROFIL / Nguédi Diaw, une vie dédiée au cheval et à l’hippisme

    SENEGAL-SPORT-PROFIL / Nguédi Diaw, une vie dédiée au cheval et à l’hippisme

    Par Amadou Thiam

    Nabadji Civol (Matam), 2 juil (APS) -A 80 ans révolus, Nguédi Diaw, vice-président du Comité régional de gestion des courses hippiques de Matam (nord), continue à se battre pour le développement d’un sport pour lequel il a consacré plus de 50 ans de sa vie en entamant dès l’âge de 16 ans une carrière de jockey avant de devenir plus tard un propriétaire de chevaux.

    Pendant plus de 50 ans, Nguédi Diaw a été au service des courses hippiques. Très jeune, l’actuel vice-président du Comité régional de gestion des courses hippiques de Matam a participé aux compétitions, avant de devenir propriétaire de chevaux et d’intégrer cette instance. De Kaédi, en Mauritanie à Thilogne, en passant par Bokidiawé, Ourossogui, Matam, Taiba, son village Nabadji, Nabadji Civol, le jeune jockey de l’époque a remporté une cinquantaine de courses, pour n’en perdre que moins de sept.

    Pour retrouver la maison où habite Nguédi Diaw, il suffit juste de demander à la première personne rencontrée à Nabadji Civol, un village où il est visiblement bien connu.

    Juste en face de la route nationale, à moins de 50 mètres, le domicile de cet amoureux des chevaux et des courses hippiques se distingue des autres par la présence d’un cheval attaché dans la cour. De là, le visiteur aperçoit presque tout dans la concession entourée de piquets en bois. A l’intérieur, juste deux bâtiments : l’un en construction et l’autre en banco, dans un état de délabrement très avancé.

    Assis sous un arbre, Nguédi est entouré de son épouse, ses petits-enfants et un hôte venu s’y reposer, en attendant la fermeture du marché hebdomadaire du village qui se tient tous les mercredis.

    L’odeur qui se dégage et les traces de sabots de vaches, de moutons et de chèvres renseignent sur le type d’élevage pratiqué ici. Les animaux sont allés paître derrière le village.

    Habillé d’un boubou traditionnel noir, le chapeau traditionnel ou « tingadé » bien posé sur la tête, l’homme ne se sépare jamais de ses lunettes, ni de sa cigarette, qu’il n’hésite pas à allumer en plein entretien. Les chants des coqs, en grand nombre dans la maison, s’élèvent de temps à autre.  Deux femmes qui s’affairent autour d’un repas en cette veille de premier jour du mois de ramadan, sont en pleine discussion.

    ‘’Je suis dans ce sport depuis 55 ans. J’ai été jockey pendant 25 ans. Mes parents n’ont jamais pratiqué ce sport, mais ils possédaient des chevaux comme beaucoup de gens ici. C’est mon oncle qui pratiquait ce sport avec des chevaux qui couraient à Kaédi, en Mauritanie’’, se rappelle, volontier, Nguédi Diaw. Cet octogénaire a dédié plus d’un demi-siècle de sa vie aux chevaux et aux courses hippiques.

    Il se souvient qu’à l’âge de 15 ans, ses parents l’avaient envoyé dans cette ville frontalière de la région de Matam, pour y apprendre la bijouterie.

      Engagé pour sauver la saison de son oncle

    Propriétaire de chevaux, son oncle était à la recherche d’un jockey, après que ses cavaliers lui avaient tourné le dos. Adolescent, il décide de se lancer dans les courses pour sauver son tuteur qui s’était déjà engagé dans les compétitions.

    ‘’Il avait du mal à trouver un jockey et moi je me suis engagé à conduire ses chevaux, malgré mon jeune âgé. Tout le monde était contre ma décision, parce qu’ils ne savaient pas que je savais conduire un cheval. C’est ainsi qu’ils sont allés m’inscrire sur la liste’’, raconte le vieil homme.

    A cette époque, se souvient-il, un trio dictait sa loi dans les hippodromes de la région frontalière et du côté du Sénégal. A 16 ans à peine, il obtient sa licence et participe à plusieurs courses, malgré son âge, mais avec un poids qui, selon lui, permettait de prendre part à toutes les courses.

    ‘’J’ai remporté ma première course organisée à Kaédi, ainsi que beaucoup d’autres comme celles organisées à Bokidiawé, Ourossogui et Matam. J’ai ensuite gagné la grande course de Hamady Débo Seck à Thilogne dans les années 60’’, se remémore Nguédi Diaw.

    Ces villages étaient les seuls à organiser des courses de chevaux, avant que Kanel, ne soit inscrit sur la liste au début des années 70.

    Le jeune jockey profite d’une pause pour poursuivre ses entraînements et s’essayer aux acrobaties. Il fallait s’entraîner dans le sable au bord du fleuve Sénégal, à Kaédi.

    ‘’Je m’entraînais dur pour réussir des acrobaties que je n’avais jamais faites auparavant. Parfois je tombais et je me blessais, mais je n’ai jamais arrêté, ce qui m’a permis de maîtriser plusieurs gestes. Une manière aussi d’assurer le spectacle lors des courses’’, souligne-t-il.

    A la reprise, il remporte la course sur ses terres d’adoption, à Kaédi. Une victoire qu’il fête par des sauts périlleux.  A la fin de cette course, un médecin français du nom de Jean, établi à Kaédi, le récupère et le loge.

    ‘’Il faisait tout pour moi. Il m’offrait des habits, me nourrissait et avait mis tous les moyens à ma disposition afin que je puisse réussir’’, raconte Nguédi.

    Après une dispute avec la femme de son oncle, le jeune Diaw entre en front contre son tuteur et boycotte plusieurs courses, dont celle organisée à Kaédi.

    ‘’Mon oncle a perdu toutes les courses que j’ai boudées. Il a été défait même sur ses terres ainsi que de l’autre côté de la rive, au Sénégal, notamment à Matam, à Bokidiawé et à Ourossogui. J’étais devenu une star des hippodromes à cette époque. A mon absence, les courses n’avaient plus de saveur’’, se targue-t-il.

    Une star des hippodromes

    Il a fallu l’intervention de son ami Jean pour qu’il accepte à nouveau de se mettre en selle. L’argument de taille que ce dernier avait mis sur la table pour le convaincre a été une tenue de jockey toute neuve venue de France. Un privilège par rapport à ses concurrents.

    Le jeune jockey se rappelle aussi avoir été conduit jusqu’à Matam, le jour de la fête de l’Indépendance par son nouveau bienfaiteur. Ce qui lui avait permis de se reposer en cours de route, « afin de courir dans de bonnes conditions ».

    ‘’Mon entrée fut spectaculaire, car personne ne s’attendait à mon retour en compétition. Les gens me portèrent en triomphe sur des dizaines de mètres. Ce jour-là, j’ai gagné toutes les courses avec trois catégories de cheval différentes’’, se souvient encore Nguédi Diaw.

    A la fin, le Commandant de la brigade de gendarmerie de Matam de l’époque, Mody Sy lui remit 5.000 francs CFA, « une grosse somme à lépoque, sans compter l’argent que me remettaient les spectateurs qui étaient contents de me retrouver et me voir gagner’’.

    Ce moment d’euphorie fut suivie d’une série de blessures contractées lors de séances d’entraînements à Kaédi. Les mésaventures s’enchaînent jusqu’à son empoisonnement, qu’il impute à des adversaires, et qui, selon lui, a précipité la fin de sa carrière, après plus de 25 ans à cheval sur la Mauritanie et le Sénégal.

    Aujourd’hui à la retraite, le vice-président du Comité régional de gestion des courses hippiques de Matam bataille ferme aux côtés du président Aliou Thiam, pour faire vivre difficilement cette discipline dans la région nord.

    « Nous voulons un hippodrome dans la région, parce que nos courses se tiennent dans différentes localités sans sécurité sur des terrains vagues accessibles à tous. En plus de cela, les coureurs ne sont pas licenciés, ils sont tous amateurs », souligne-t-il.

    Pour ce qui est de l’hippodrome, Nguédi Diaw souhaite l’avoir dans son village, à Nabadji Civol. C’est « une localité qui vit les courses hippiques et (qui) n’est pas éloignée des villages où habitent beaucoup de coureurs de la zone, contrairement à Matam où l’hippisme n’est pas bien vécu », fait-il valoir.

    ‘’Les courses hippiques m’ont tout donné. Je suis allé jusqu’en Côte d’Ivoire, à Abidjan où je  dispensais des cours de jockey à des Français’’, se vante-t-il, non sans déplorer le manque de soutien des autorités locales qui n’accordent, à ses yeux, aucune importance à cette discipline.

    Le vieux Nguédi milite ainsi pour le développement de l’hippisme, non seulement en tant qu’un responsable de l’instance dirigeante, mais aussi en tant que propriétaire de chevaux qui participent aux compétitions dans la région. L’un d’entre eux est monté par son propre fils, comme pour prendre le relais de son père…à dos de cheval.

    AT/ADI/ASB/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : plus de 500 dirigeants de collectivités territoriales réclament la candidature de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : plus de 500 dirigeants de collectivités territoriales réclament la candidature de Macky Sall

    Dakar, 2 juil (APS) – Cinq cent douze dirigeants de collectivités territoriales ont déclaré samedi à Dakar avoir signé une pétition réclamant la candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Nous […] sommes prêts à vous renouveler notre confiance pour l’intérêt, le bonheur et la gloire du Sénégal. C’est pourquoi nous signons cette pétition pour vous demander de vous présenter en 2024’’, a dit Malick Ndiaye, le maire de Gagnick, dans la région de Kaolack (centre), en lisant le texte tenant lieu de pétition, en présence du chef de l’Etat, au palais de la République.

    Une ‘’plateforme de concertation, de réflexion et d’action’’ sera créée par les maires et les présidents de conseil départemental signataires de la pétition, selon M. Ndiaye.

    La candidature de Macky Sall est ‘’une obligation pour la paix et la stabilité’’ du pays, selon les pétitionnaires.

    ‘’Nous sommes convaincus qu’un nouveau mandat de Macky Sall est indispensable…’’ ajoutent-ils, affirmant que l’actuel chef de l’Etat, au pouvoir depuis 2012, ‘’a besoin de cinq ans seulement pour rendre irréversible l’émergence’’ du Sénégal.

    ‘’Ces personnalités viennent vous prier d’être leur candidat […] Vous êtes le leader dont nous avons besoin’’, a dit Mor Ngom, le président de la chambre des élus de l’APR, le parti politique de Macky Sall.

    Selon un communiqué de l’Association des maires du Sénégal et de son homologue des présidents de conseil départemental, tous ou presque des militants de partis politiques de la coalition Benno Bokk Yaakaar, que dirige Macky Sall, la pétition a été signée par 87 % des maires du pays et 84 % des dirigeants des conseils départementaux.

    Sans avancer une date, M. a annoncé la semaine dernière qu’il dirait, après la Tabaski, s’il serait candidat ou pas.

    En les recevant au palais de la République, il a annoncé vouloir dire aux Sénégalais, lundi prochain, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle de 2024.

    L’opposition le soupçonne de vouloir briguer un nouveau mandat, ce qui, selon ses adversaires, serait une violation de la Constitution.

    Il soutient, lui, que la loi fondamentale l’autorise à présenter sa candidature au scrutin présidentiel de 2024.

    Son premier mandat de sept ans ne doit pas être pris en compte, selon lui, en raison de la modification constitutionnelle par voie référendaire de 2016.

    Mais Macky Sall a déclaré dans un livre publié en janvier 2019 aux éditions Cherche Midi (France), ‘’Le Sénégal au cœur’’ (176 pages), qu’il devait exercer en vertu de la Constitution modifiée en 2016 son ‘’dernier mandat’’ s’il était réélu en 2019.

    FD/ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Macky Sall : ‘’Le Sénégal ne peut pas se permettre de regarder anéantir ses investissements’’

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Macky Sall : ‘’Le Sénégal ne peut pas se permettre de regarder anéantir ses investissements’’

    Dakar, 2 juil (APS) – Le président de la République a dénoncé, samedi, à Dakar, les violences à l’origine de la mort de 16 personnes au moins et d’importants dégâts matériels en estimant que ‘’le Sénégal ne peut pas se permettre’’ de regarder des ‘’casseurs’’ anéantir ses investissements.

    ‘’Le Sénégal ne peut pas se permettre, en raison de son niveau de développement, de regarder anéantir tous ses investissements par une bande de casseurs […] sur la base de je ne sais quelle considération’’, a soutenu Macky Sall.

    Pour la première fois, il s’exprimait publiquement sur les violences à l’origine de la mort de 16 personnes selon le gouvernement, de 23 selon Amnesty International et de 29 à 30 personnes selon le parti d’opposition Pastef-Les patriotes d’Ousmane Sonko.

    Le président de la République recevait, ce samedi, au palais de la République, 475 maires de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition qui l’a fait élire et réélire. Trente-sept présidents de conseil départemental ont pris part à la rencontre.

    ‘’Le Sénégal s’est endetté pour construire des [infrastructures] comme le train express régional, qui fait la fierté de tout un peuple. Le train, ce n’est pas pour moi. Je n’ai pas besoin de le prendre pour aller à l’AIBD (aéroport international Blaise-Diagne) ou à Diamniadio. C’est évident, c’est pour les populations’’, a soutenu Macky Sall en parlant des pillages survenus après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, le 1er juin.

    ‘’Pourquoi détruire un tel ouvrage ?’’ s’est demandé le chef de l’Etat en parlant du BRT, une infrastructure de transport de masse dont le chantier a été vandalisé.

    M. Sall a dénoncé l’‘’indiscipline’’ à l’origine, selon lui, de ces pillages. ‘’Nous mettrons un terme à cela’’, a-t-il promis.

    La peine requise contre l’opposant, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    Des services de l’administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des violentes manifestations survenues au Sénégal entre le 1er et le 3 juin.

    L’Association des maires du Sénégal et celle réunissant les dirigeants des conseils départementaux ont signé une pétition demandant à Macky Sall de faire acte de candidature en 2024 et ont promis de le soutenir.

    Selon un communiqué des deux associations de dirigeants de collectivités territoriales, tous ou presque des militants de partis politiques membres de la coalition BBY, la pétition a été signée par 87 % des maires du Sénégal et 84 % des présidents de conseil départemental.

    Macky Sall déclare qu’il dira aux Sénégalais, lundi, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Je ne peux pas vous répondre, quelle que soit la beauté de votre message. Mais ce sera fait. Lundi, Inch’Allah (s’il plaît à Dieu), je vais le faire’’, a répondu M. Sall aux maires et aux présidents de conseil départemental reçus au palais de la République.

    FD/ES/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Macky Sall dira, lundi, s’il sera candidat ou pas

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Macky Sall dira, lundi, s’il sera candidat ou pas

    Dakar, 1er juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a annoncé samedi à Dakar vouloir dire aux Sénégalais, lundi prochain, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Je ne peux pas vous répondre, quelle que soit la beauté de votre message. Mais ce sera fait. Lundi, Inch’Allah (s’il plaît à Dieu), je vais le faire’’, a répondu M. Sall aux maires et aux présidents des conseils départementaux qu’il recevait au palais de la République.

    L’Association des maires du Sénégal et son homologue réunissant les dirigeants des conseils départementaux ont signé une pétition lui demandant de faire acte de candidature en 2024 et ont promis de le soutenir.

    Selon un communiqué des deux associations de dirigeants de collectivités territoriales, tous ou presque des militants de partis politiques de la coalition qu’il dirige, la pétition a été signée par 87 % des maires du Sénégal et 84 % des présidents des conseils départementaux.

    Sans avancer une date, Macky Sall a annoncé la semaine dernière qu’il dirait, après la Tabaski, s’il serait candidat ou pas.

    ‘’Le pétrole et le gaz suscitent des convoitises’’

    L’opposition le soupçonne de vouloir briguer un nouveau mandat en 2024, ce qui, selon ses adversaires, serait une violation de la Constitution.

    Il soutient, lui, que la loi fondamentale l’autorise à présenter sa candidature au prochain scrutin présidentiel.

    Son premier mandat de sept ans ne doit pas être pris en compte, selon lui, en raison de la modification constitutionnelle par voie référendaire de 2016.

    Mais Macky Sall a déclaré dans un livre publié en janvier 2019 aux éditions Cherche Midi (France), ‘’Le Sénégal au cœur’’ (176 pages), qu’il devait exercer en vertu de la Constitution modifiée en 2016 son ‘’dernier mandat’’ s’il était réélu en 2019.

    Les revenus tirés du pétrole et du gaz seront répartis en vertu d’une loi déjà votée, a-t-il rappelé en présence des maires et des présidents de conseil départemental l’invitant à faire acte de candidature.

    ‘’Nous avons déjà [préparé] la gestion de ces ressources par une loi très claire, qui définit les modalités d’utilisation des revenus issus du pétrole et du gaz’’, a dit le chef de l’Etat.

    ‘’Le pétrole et le gaz suscitent des convoitises […] C’est pour cela que nous devons rester vigilants’’, a poursuivi Macky Sall.

    Le Sénégal a déjà voté une loi qui encadre la répartition des revenus attendus de l’exploitation prévue à la fin de cette année des gisements de pétrole et de gaz du pays, a-t-il insisté.

    FD/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Sénégal prend la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Le Sénégal prend la présidence du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

    Dakar, 1er juil (APS) – Le Sénégal va présider pour le mois de juillet le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, a appris l’APS de source officielle, samedi.

    ‘’Après la présidence de l’Union africaine (2022-2023), le Sénégal est encore honoré d’assurer, pour le mois de juillet, celle du Conseil de paix et de sécurité de l’organisation continentale’’, a annoncé le ministère sénégalais des Affaires étrangères.

    Dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise, la diplomatie sénégalaise fait savoir que ce mandat allait s’inscrire au service de la paix sur le continent africain.

    ‘’Les réponses communautaires aux défis sécuritaires en Afrique et la mission de terrain du Conseil de paix et de sécurité de l’UA au Sahel seront au centre de cette présidence’’, souligne le communiqué.

    Parmi les priorités de la présidence sénégalaise du CPS figurent la réunion consultative périodique avec le Conseil économique social et culturel (ECOSOCC) de l’UA et l’examen du rapport semestriel du président de la Commission de l’UA sur les élections sur le continent, indique la source.

    Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA est un organe décisionnel permanent en matière de prévention, de gestion et de règlement des conflits en Afrique.

    Il est composé de 15 Etats membres élus pour la plupart pour un mandat de deux ans et constitue un système de sécurité collective et d’alerte rapide, ‘’un pilier fondamental de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA)’’.

    AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Baccalauréat 2023  : 11.464 candidats en lice à Kaolack (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Baccalauréat 2023 : 11.464 candidats en lice à Kaolack (IA)

    Kaolack, 1er juil (APS) –Au total, 11. 464 candidats participeront dans la région de Kaolack (centre) à l’examen du baccalauréat général qui démarre mardi sur toute l’étendue du pays, a appris l’APS de l’inspecteur d’académie (IA), Siaka Goudiaby.

    Commentant ces données lors d’un entretien, l’inspecteur d’académie de Kaolack a fait état d’une légère hausse des candidats.  »Nous avons 1507 candidat dans la série S2, correspondant à un pourcentage de 13,14%. Pour la série S1, nous avons 27 candidats cette année, représentant 0,23%’’, a-t-il indiqué en faisant savoir que le reste des candidats, 9905 étaient issus des séries littéraires, 84, 4 % des effectifs de candidats à cet examen.

    ‘’Cela veut qu’il y a une prédominance nette de la série L sur celles scientifiques, S1 et S2’’, a relevé l’inspecteur d’académie de Kaolack qui fait remarquer aussi la prédominance des filles.  »Il y a plus de filles que de garçons parmi les candidats », a-t-il dit.

    M. Goudiaby a rappelé qu’il y avait  aussi des candidats en langue arabe qui vont concourir dans les séries L1A, LA et LAR. Pour la série LAR, il y a un total de 686 candidats contre 770 en 2022,

    A Kaolack,  les mêmes dispositions prises lors de l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du concours de l’entrée en sixième et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) seront reconduites, alors que des commissions ont été déjà mises en place en rapport avec les Inspections de l’éducation et de la formation (IEF) et l’Office du baccalauréat, a laissé entendre l’inspecteur d’académie.

    ‘’L’Office du baccalauréat nomme les présidents de jurys et les chefs de centres, constitués des chefs d’établissements des écoles abritant les centres d’examen, sont logés dans des écoles élémentaires,  collèges et lycées. C’est le chef d’établissement qui devient d’office le chef de centre’’, a précisé Goudiaby.

    D’après lui, la particularité de cet examen du baccalauréat session 2023, réside dans le renforcement de la surveillance et du contrôle à travers la désignation de trois surveillants par salle contre deux habituellement, le troisième que l’on surnomme surveillant responsable de salle.

    L’IA de Kaolack a ainsi rappelé aux candidats l’’’interdiction formelle’’ de l’utilisation du téléphone portable et aux surveillant de veiller à l’application de cette mesure dans la mesure où eux-mêmes ont l’obligation de ne faire usage de leurs téléphones pour ne pas déranger les candidats..

     

    ADE/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / D’anciens migrants de Malem-Hodar tirent profit du retour à la terre

    SENEGAL-ECONOMIE / D’anciens migrants de Malem-Hodar tirent profit du retour à la terre

    Malem-Hodar, 1er juil (APS) –  D’anciens candidats à l’émigration clandestine se sont reconvertis dans l’agriculture, l’horticulture et la volaille à Malem-Hodar, dans la région de Kaffrine (centre), avec l’aide de l’Institut  sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA), a constaté l’APS.

    Vingt-cinq jeunes travaillent dans cette ferme ‘’Naatangué’’ (le mot wolof pour développement) implantée dans le sud du département de Malem-Hodar. Ce type de domaine agricole est vulgarisé depuis 2018 dans le cadre d’un projet de lutte contre l’émigration clandestine.

    Le conseil municipal de Malem-Hodar a octroyé un terrain à ses promoteurs pour favoriser la ‘’réinsertion socioéconomique’’ des anciens migrants et les aider à gagner leur vie.

    Six hectares de la ferme sont exploités à l’aide de la technique d’irrigation ‘’goutte à goutte’’. Quatre autres hectares sont réservés à l’horticulture et à l’arboriculture.

    ‘’Nous avons planté beaucoup d’arbres, dont des acacias, des citronniers, des manguiers et des anacardiers’’, explique Ibrahima Ndao, le coordonnateur de la ferme. Au-delà des revenus économiques tirés des activités agricoles et horticoles, l’initiative comporte l’avantage de reverdir l’espace, dans cette zone connue pour son aridité en saison sèche.

    Les exploitants de la ferme veillent à la diversité des cultures. Le maïs, le sorgho et d’autres céréales sont cultivées en même temps que l’aubergine, l’oignon, la tomate, le chou, le piment, etc.

    L’arboriculture se développe. Le moringa oleifera et le citronnier sont présents aux côtés d’autres arbres.

    Mais en cette période de saison sèche, l’oignon est la denrée la plus cultivée. Il génère d’importants revenus, affirme Ibrahima Ndao, ajoutant que c’est la culture économique favorite des anciens migrants déterminés maintenant à vivre de l’agriculture.

    ‘’La ferme a complètement transformé nos vies’’

    Le sac d’oignon de 20 kilos est vendu à 7.000 francs CFA, soit 350 francs CFA le kilo, dit M. Ndao. Selon lui, chacun des exploitants peut gagner 800.000 francs CFA à la fin de chaque campagne agricole. ‘’Nous n’envions personne, car la ferme a complètement transformé nos vies’’, martèle-t-il.

    Certains parmi les anciens migrants ont construit des maisons et entretiennent leur famille avec les revenus tirés de la ferme ‘’Naatangué’’ de Malem-Hodar, ‘’sans rien attendre de l’Etat’’, selon M. Ndao.

    ‘’Il faut que les jeunes retournent à la terre en exploitant les ressources locales. C’est possible’’, soutient-il.

    L’ANIDA, l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole, a implanté dans la ferme ‘’Naatangué’’ de Malem-Hodar un poulailler de quelque 2.000 sujets et l’a doté de plusieurs équipements, selon Ibrahima Ndao.

    ‘’Cette ferme a créé beaucoup d’emplois, surtout pour les candidats à l’émigration clandestine, qui ont décidé de retourner au Sénégal et d’y travailler’’, assure-t-il, affirmant que les femmes de Malem-Hodar n’ont plus besoin de sortir de la commune pour s’approvisionner en légumes.

    ‘’C’est une ferme très rentable pour les populations de Malem-Hodar, qui parcouraient les marchés à la recherche de légumes. Maintenant, elles achètent les récoltes de la ferme et les revendent ailleurs’’, témoigne M. Ndao.

    Selon lui, la ferme ‘’Naatangué’’ a fait de Malem-Hodar l’un des principaux centres d’approvisionnement en produits agricoles et horticoles de la région de Kaffrine. Le poulet vendu par les exploitants attire de plus en plus de consommateurs et de commerçants, dit-il.

    ‘’Les femmes viennent faire beaucoup de commandes pour aller revendre à 3.500 francs CFA le poulet dans les marchés de la région’’, affirme Ibrahima Ndao. Selon lui, elles veulent maintenant acquérir une chambre froide, une voiture pour le transport des marchandises et un tracteur.

    CTS/ASB/ESF/AKS