Catégorie : LA UNE

  • AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Mali : l’ONU acte la fin du mandat de la MINUSMA

    AFRIQUE-MONDE-SECURITE / Mali : l’ONU acte la fin du mandat de la MINUSMA

    Dakar, 1er juil (APS) – Le Conseil de sécurité des Nations unies a mis fin vendredi au mandat de la MINUSMA, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations pour la stabilisation au Mali, a-t-on appris de source onusienne.

    La fin du mandat de la MINUSMA dans ce pays d’Afrique après 10 ans d’intervention a été actée par l’adoption à l’unanimité d’une résolution présentée par la France, a rapporté le site d’information des Nations unies.

    Ce développement est survenu après que le gouvernement malien a réclamé dernièrement le retrait sans délai de la mission onusienne du sol malien.

    Dans les faits, la MINUSMA est ainsi appelée à partir du 1er juillet prochain d’entamer la cessation de ses opérations et le transfert de ses tâches ainsi que la réduction et le retrait de son personnel de façon organisée et en toute sécurité.

    Le processus doit être achevé le 31 décembre 2023, en étroite consultation avec le gouvernement de transition malien et en coordination avec les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, indique le texte adopté à l’unanimité des 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

    D’ici au 31 décembre prochain, la veille de sa liquidation, la MINUSMA continue d’avoir en charge la sécurité du personnel, des locaux, des convois, des installations et du matériel des Nations Unies, ainsi qu’à celle du personnel associé

    Elle va continuer à surveiller les conditions régnant aux abords de ses sites, escorter le personnel civil et en tenue des Nations Unies dans ses fonctions d’appui

    La MINUSMA pourra également procéder à des opérations d’extraction de membres du personnel des Nations Unies et d’agents de l’action humanitaire en danger et de fourniture d’appui médical, y compris l’évacuation sanitaire des membres du personnel onusien.

    AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le Sénégal bénéficie de nouveaux financements de la Banque mondiale pour la prévention des inondations et l’enseignement supérieur

    SENEGAL-ECONOMIE / Le Sénégal bénéficie de nouveaux financements de la Banque mondiale pour la prévention des inondations et l’enseignement supérieur

    Dakar, 30 juin (APS) – La Banque mondiale déclare avoir approuvé deux financements d’un montant global de 285 millions de dollars US, environ 171,2 milliards de francs CFA, destinés à la prévention des inondations au Sénégal et à l’adaptation de l’enseignement supérieur du pays aux besoins des employeurs.

    Selon un communiqué reçu de son bureau à Dakar, un premier financement de 135 millions de dollars US – environ 81,1 milliards de francs CFA, selon le cours actuel du dollar US – a été approuvé jeudi 29 juin pour ‘’réduire les risques d’inondation dans les zones périurbaines de Dakar’’.

    Les fonds mis à la disposition du Sénégal serviront à ‘’anticiper [les risques d’inondation], grâce au renforcement des capacités de planification et de gestion urbaine’’.

    Le financement de 81,1 milliards de francs CFA est le deuxième qu’accorde la Banque mondiale au Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique 2 (PROGEP 2).

    ‘’Le financement initial du PROGEP 2 a déjà permis la construction de plus de 14 kilomètres de canaux primaires et secondaires, qui protègent 55.000 personnes et 345 hectares des inondations’’, explique le communiqué de l’institution financière.

    ‘’Dans le sillage de ces résultats positifs, nous sommes confiants que ce financement additionnel pourra apporter des solutions structurelles pour atténuer l’impact des fortes pluies dans les zones urbaines prioritaires identifiées par le gouvernement’’, déclare dans le communiqué la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Keiko Miwa.

    Prévue initialement en 2026, la clôture du projet sera reportée en juillet 2029, selon la même source.

    La Banque mondiale déclare dans un autre communiqué avoir approuvé un financement de 150 millions de dollars US – environ 90,1 milliards de francs CFA – pour le Sénégal, dans le but d’‘’améliorer la capacité des établissements d’enseignement supérieur’’.

    Ce financement permettra au Sénégal d’‘’adapter les compétences enseignées aux besoins du marché de l’emploi’’.

    Ce financement approuvé jeudi 29 juin ‘’s’accompagne d’une subvention de 1,9 million de dollars US (1,5 milliard de francs CFA) provenant du fonds fiduciaire multi-donateurs du Partenariat pour l’éducation de la petite enfance’’.

    ‘’Ce soutien a pour cadre le Projet de l’enseignement supérieur professionnel orienté insertion et réussite des jeunes.

    Il (ce projet) est conçu pour améliorer les performances économiques des diplômés de l’enseignement supérieur, conformément aux objectifs de promotion de la croissance inclusive, de la prospérité partagée et de l’égalité des sexes au Sénégal’’, explique la Banque mondiale.

    ‘’Nous sommes confiants quant à l’atteinte des objectifs de ce projet s’inspirant des résultats déjà satisfaisants de l’institut supérieur d’études professionnels (ISEP) de Thiès (ouest), financé par la Banque mondiale’’, ajoute la même source.

    Elle précise que le financement destiné à l’enseignement supérieur sénégalais va lui permettre de construire huit autres ISEP.

    Les compétences professionnelles adéquates et pertinentes qu’offrent les ISEP vont favoriser une intégration rapide des bénéficiaires au marché du travail, assure l’institution financière.

    ‘’Ce projet devrait avoir un impact positif avec, à court terme, l’inscription de plus de 16.000 étudiants en tant que premières cohortes dans les ISEP nouvellement créés’’, a dit dans le communiqué la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.

    Les huit futurs ISEP ‘’seront construits dans des régions aux profils différents, selon les besoins socioéconomiques’’.

    ESF

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Une réalisatrice restaure la ‘’mémoire’’ de l’actrice Mbissine Thérèse Diop

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA / Une réalisatrice restaure la ‘’mémoire’’ de l’actrice Mbissine Thérèse Diop

    Dakar, 30 juin (APS) – La réalisatrice française Johanna Makabi évoque d’importants souvenirs du cinéma africain dans le court métrage documentaire ‘’Notre mémoire’’, qu’elle consacre à l’actrice sénégalaise Mbissine Thérèse Diop.

    Le film a été projeté au Festival africain du film et de la recherche féministe, qui s’est déroulé récemment (16-18 juin) à Gorée.

    Diop incarne le rôle de Diouana, l’héroïne de ‘’La Noire de…’’ (1966), un long métrage du cinéaste Sembène Ousmane, dont le centenaire de la naissance est célébré cette année.

    Le synopsis du film ‘’La Noire de…’’ met en scène Diouana, une jeune Sénégalaise qui s’occupe des enfants d’un couple français vivant à Dakar. Elle part avec le couple en France, se retrouve prisonnière dans son appartement et devient bonne à tout faire. Racisme, sentiment d’isolement et perte d’identité la poussent au suicide.

    Johanna Makabi, d’origine sénégalaise et congolaise, imite dès le début de son film les premiers plans de ‘’La Noire de…’’ en montrant une Mbissine Thérèse Diop vivant seule dans un appartement parisien, nettoyant sa salle de bains et cuisinant. ‘’C’est une manière, dit Makabi dans un entretien avec l’APS, de plonger dans cette histoire de cinquante-six ans.’’

    Son film est un huis clos dans l’appartement parisien de l’actrice. Mbissine Thérèse Diop, qui vit en exil à Paris depuis 1976, à la suite de l’‘’ostracisme’’ dont elle a été victime après l’interprétation de ce rôle à cause duquel elle a été traitée de ‘’pute’’ par certains Sénégalais.

    ‘’Les gens disaient que j’étais une pute parce que, à cette époque-là, faire du cinéma en Afrique était considéré comme une manière de provoquer tout le monde. Je me suis battue pour l’Afrique et pour toutes les femmes, pour montrer qu’elles sont capables de faire de très bons films’’, dit Diop dans le film, estimant n’avoir pas été récompensée selon son mérite.

    Mbissine Thérèse Diop plonge dans ses souvenirs du Sénégal, avec ses vieilles cassettes dans lesquelles on entend Youssou Ndour interpréter ‘’Mbadane’’, un morceau culte. Sous la caméra de Makabi, les bandes magnétiques de Diop diffusent aussi de la musique sérère et des entretiens radiophoniques. Elle évoque son expérience d’actrice noire dans les années 1960.

    La réalisatrice française montre aussi les photos du tournage de ‘’La noire de…’’ et de sa maison inachevée à Dakar. Des images qui peuvent renvoyer à son rôle d’actrice ‘’inachevé’’.

    ‘’Notre mémoire’’ montre une Mbissine Thérèse Diop dansant, pleine de vie, plongée dans ses souvenirs, une affiche géante du film ‘’La Noire de…’’ à ses côtés. Vêtue d’un boubou brodé et très élégante, malgré la vieillesse et la souffrance vécue, dont elle se souvient encore.

    Une ‘’grand-mère de substitution’’

    Johanna Makabi dit avoir passé deux semaines avec ‘’cette grand-mère de substitution’’, dont elle est ‘’très admirative’’. ‘’Quand j’ai rencontré Mbissine, j’avais en tête l’idée que deux générations se rencontraient. C’est pourquoi le film s’appelle ‘Notre mémoire’. Ce n’est pas un banal film d’entretien. Je réfléchis à ma position de jeune femme qui rentre dans le monde du cinéma’’, explique la réalisatrice. Elle séjourne à Dakar, où elle prend part à une résidence d’exposition.

    Pour Makabi, il est important de connaître surtout l’étape sénégalaise du parcours de Mbissine Thérèse Diop. ‘’Elle parle beaucoup de la jeunesse et de la transmission, qui est importante pour lui. Elle parle beaucoup de l’importance d’écouter les personnes âgées. C’est très dur pour elle de vieillir en France parce qu’il n’y existe pas cette importance donnée aux personnes âgées’’, dit la réalisatrice et productrice née d’une mère sénégalaise et d’un père congolais.

    ‘’Jeune cinéaste ayant étudié le cinéma à la Sorbonne, j’ai beaucoup ressenti la nostalgie de mes parents […] Dans l’apprentissage du cinéma, j’ai voulu me rapprocher de ma culture, grâce au cinéma. Les films d’Ousmane Sembène étaient pour moi un moyen de connaître ma culture sénégalaise, de voir le Sénégal de l’époque et de mieux le connaître.’’

    Johanna Makabi a rencontré Mbissine Thérèse Diop en 2017, lorsqu’elle était chargée, en tant que stagiaire, de faire le casting du film ‘’Mignonnes’’ (2020), de la réalisatrice franco-sénégalaise Maïmouna Doukouré. Un film dans lequel Diop joue le rôle de grand-mère.

    A Dakar, Makabi va exposer sur Mbissine Thérèse Diop, à qui elle ambitionne de consacrer un long métrage fiction. La restitution de sa résidence d’exposition mettant en exergue la mémoire de Diop aura lieu mercredi 6 juillet à la galerie ‘’Sélébé Yonn’’, située au Plateau.

    L’histoire de l’actrice sera mise en exergue à l’aide de trois écrans, selon la réalisatrice. ‘’L’un des écrans montrera les photos d’archives de Mbissine sur l’île de Gorée. Elles ont été prises par Abdou Fary Faye (1936-2022). Il y aura aussi un [texte] d’Ousmane Sembène intitulé ‘Nostalgie’, qui a été tiré de son recueil de nouvelles ‘Voltaïque’, publié en 1962 chez Présence africaine et dédié au personnage de Diouana, un fait divers réel dont est inspiré le film ‘La Noire de…’’’

    Des extraits de l’entretien de Makabi avec Mbissine Thérèse Diop seront diffusés sur l’un des écrans. La résidence d’exposition sera une occasion pour évoquer le traitement fait des archives retrouvées sur Diop par la direction de la cinématographie du Sénégal. L’affiche originale du film ‘’La Noire de…’’ sera présentée au public lors de la résidence d’exposition qui va durer un mois, selon Makabi.

    Johanna Makabi est aussi la réalisatrice de ‘’Médise, cheveux afro et autres mythes’’ (2018). Elle a étudié le cinéma à la Sorbonne et est titulaire d’un master 2 d’anthropologie et documentaire de l’université Paris-Nanterre (2018).

    FKS/ESF/CS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-HYGIENE-INITIATIVE / Après la Tabaski, la SONAGED mobilise près de 7.300 personnes pour nettoyer les villes

    SENEGAL-COLLECTIVITES-HYGIENE-INITIATIVE / Après la Tabaski, la SONAGED mobilise près de 7.300 personnes pour nettoyer les villes

    Dakar, 30 juin (APS) – La Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) a enregistré 7.295 inscriptions de personnes désireuses de participer au nettoiement des villes après la Tabaski, a-t-on appris jeudi soir de son directeur général, Mass Thiam.

    La SONAGED a ouvert une plateforme électronique permettant à ceux qui le désirent de s’inscrire pour prendre part à l’‘’opération Tabaski’’, qui va consister à nettoyer les rues souvent jonchées d’impressionnantes quantités d’ordures après cette fête musulmane.

    ‘’Nous avons constaté qu’à la clôture des inscriptions, 7.295 personnes, à savoir 3.321 agents de la SONAGED et 3.974 non-agents, s’étaient inscrites sur cette plateforme pour participer […] à l’effort de nettoiement des quartiers et des marchés, dans toutes les communes du Sénégal’’, a dit M. Thiam aux journalistes lors du lancement de l’opération de nettoiement.

    Les personnes inscrites devaient être réparties entre les communes du pays, dès jeudi soir, pour entamer l’opération dès vendredi, selon le directeur général de la SONAGED.

    Une dizaine d’‘’engins lourds’’ seront ‘’mobilisés’’, de même que le dispositif habituel, qui est constitué de camions à ordures.

    Les brigades de propreté de proximité des quartiers et d’autres structures chargées de la propreté des villes prendront part à l’opération.

    ‘’Nous souhaitons que les rues et les quartiers redeviennent propres, que les gens puissent vaquer à leurs occupations, dans les marchés notamment, grâce à ce dispositif de nettoiement’’, a assuré Mass Thiam, rappelant que l’abattage de centaines de milliers de moutons lors de la Tabaski engendre d’importantes quantités d’ordures.

    Il se réjouit de l’‘’engagement’’ des populations à soutenir les efforts visant à rendre leur cadre de vie propre.

    ‘’La moitié des personnes inscrites vient de la région de Dakar […] Dans la région de Dakar, a-t-il précisé, le travail va se faire dans l’ensemble des 19 communes d’arrondissement du département de Dakar et dans les communes des départements de Keur Massar, Rufisque, Pikine et Guédiawaye.’’

    AB/ESF/CS

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / Médina Baye: le khalife appelle à préserver la paix et la stabilité du pays

    SENEGAL-TABASKI-SERMON / Médina Baye: le khalife appelle à préserver la paix et la stabilité du pays

    Kaolack, 29 juin (APS) – Le Khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass,  a appelé à préserver la paix et la stabilité au Sénégal, condition sine qua non selon lui de son développement économique.

    Intervenant au terme de la prière de la Tabaski, il a recommandé d’éviter certaines voies qui retardent le développement du pays.  Il faut plutôt privilégier celle de la paix et de la stabilité’’, a-t-il conseillé.

    Les Sénégalais doivent s’aimer et se respecter mutuellement, tout en cultivant la solidarité et l’entraide, a poursuivi le guide religieux, dans une déclaration transmise à l’APS. Il a prié pour la paix, la concorde, l’unité, la stabilité et le développement du Sénégal.

    Le khalife de Médina Baye estime que les gouvernants et les gouvernés doivent s’entraider dans l’unité et la paix, tout en ayant le sens de la responsabilité pour développer le pays et favoriser l’épanouissement de sa population.

    ‘’Un pays est à l’image de sa population. Si cette population s’évertue à accompagner ces dirigeants et que le gouvernement accepte de tendre la main à sa population pour l’aider, l’éduquer, l’encourager et que le citoyen se retrouve dans tout ce qui se fait pour lui, il (le citoyen) va être obligé de changer son comportement dans le bon sens’’, a indiqué Cheikh Mahi Niasse.

    Il a  conseillé aux jeunes à se préparer à devenir ‘’responsables’’ afin que ‘’demain’’, ils puissent ‘’être capables d’assumer leurs futures responsabilités’’.

    ‘’Acceptez d’étudier, adoptez les bons comportements, parce qu’aucun citoyen ne doit sous-estimer ses capacités à pouvoir contribuer à la construction de son pays. Un bon citoyen a les mêmes droits que le président de son pays’’, a lancé le guide religieux.

    Il a rappelé que le Sénégal est ‘un et indivisible’’, avec une population offrant l’image d’une seule famille, d’un seul peuple. Il a exhorté à tenir des discours constructifs, avec un niveau élevé des débats et de bonnes paroles empreintes de messages de paix pour la stabilité du pays.

    ‘’En ce qui nous concerne, nous ne cherchons pas à faire du tort à qui que ce soit, et nous pardonnons à toute personne qui nous aurait fait du tort. Nous n’avons rien contre personne. Nous nous occupons de l’éducation et de l’enseignement, tout en cherchant à faire de bonnes choses’’, a précisé le patriarche de Médina Baye. Il a prié pour l’unité entre les hommes politiques.

    A Médina Baye, la prière a été dirigée par Cheikh Mouhamadou Mahi Cissé, également porte-parole de cette cité religieuse.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-TABASKI-POLITIQUE / Le Premier ministre sollicite des prières pour  »l’apaisement de l’espace politique »

    SENEGAL-TABASKI-POLITIQUE / Le Premier ministre sollicite des prières pour  »l’apaisement de l’espace politique »

    Dakar, 29 juin (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a invité, jeudi, les guides religieux à prier pour l’apaisement de l’espace politique, soulignant que c’est dans une paix véritable que l’on peut  »bâtir une Nation prospère, travailler et améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes ».

    Amadou Ba s’exprimait à la fin de la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski à la grande mosquée de Dakar où il représentait le chef de l’Etat parti à La Mecque pour les besoins du pèlerinage. Le PM  était accompagné des ministres de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, et de l’Environnement et du Développement durable et de la transition écologique, Alioune Ndoye.

    ‘’Le plaidoyer de tous les guides religieux et leurs prières sont plus que nécessaires pour sauvegarder cet élan d’unité et ce consensus autour de l’apaisement de l’espace politique’’, a-t-il lancé.

    ‘’C’est dans une paix véritable que l’on peut bâtir une Nation prospère, travailler dans la joie, améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos compatriotes’’, a-t-il dit.

    Selon lui, l’Aïd el Kébir est  »une occasion » de  »rendre grâce à Dieu et de prier pour la paix, l’unité et la concorde dans notre pays en mettant l’intérêt du Sénégal au-dessus de toute autre considération ».

    Le Premier ministre a assuré que le président de la République et son gouvernement ‘’sont conscients des enjeux et défis de l’heure au regard des menaces sécuritaires’’.

    Les pouvoirs publics  »sont aussi conscients des dangers de l’extrémisme radical qui cherche à anéantir les fondements de l’Etat et à s’attaquer au modèle religieux pacifique du Sénégal dans le but de nous imposer des idéologies et des pratiques qui n’ont produit ailleurs que violence et chaos », a t-il ajouté.

    Il a souligné  que la Tabaski qui  »perpétue la tradition du prophète » est la fête  »de l’unité et de la cohésion autour d’un idéal supérieur, l’Unicité de Dieu comme l’illustre si bien la famille d’Abraham ».

    L’Aïd el Kébir est également, selon lui,  »la fête de la miséricorde que Dieu manifeste à l’endroit des croyants lorsqu’ils se soumettent à sa Volonté ».

    Poursuivant son propos, M. Ba a indiqué que c’est ‘’la fête de transcendance qui symbolise le triomphe de la personne sur l’ego et la promotion des valeurs fondamentales telle que la paix, le respect et la solidarité’’.

    La Tabaski  »nous offre l’agréable opportunité de raffermir les liens familiaux et d’exprimer notre compassion à l’endroit de celles de ceux parmi nous qui sont dans le besoin », a t-il encore relevé.

    L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.

    Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célébre, ce jeudi, l’Aïd el Kébir.

    L’autre partie des musulmans a choisi de commémorer le sacrifice d’Abraham, mercredi, à l’instar des musulmans d’autres pays, dont l’Arabie Saoudite où le pèlerinage à La Mecque a pris fin le même jour.

    CS/OID

  • MONDE-ISLAM-REACTION / Un exemplaire du Coran brûlé en Suède : Macky Sall condamne ‘’un geste répugnant et provocateur’’

    MONDE-ISLAM-REACTION / Un exemplaire du Coran brûlé en Suède : Macky Sall condamne ‘’un geste répugnant et provocateur’’

    Dakar, 29 juin (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a condamné fermement ‘’un geste répugnant et provocateur’’ après qu’un exemplaire du Coran a été brûlé à Stockholm, en Suède, mercredi, devant une mosquée.

    ‘’Je condamne fermement l’autodafé du Saint Coran ce 28 juin devant une mosquée à Stockholm. Ce geste répugnant et provocateur, au moment de la fête bénie de l’Aïd al-Adha, est une grave atteinte au sentiment religieux des musulmans, comme celui de janvier dernier. Cela doit cesser !’’, a réagi Macky Sall sur twitter, ce jeudi.

    Un homme a brûlé mercredi quelques pages d’un exemplaire du Coran devant la plus grande mosquée de Stockholm lors d’un ‘’rassemblement’’ autorisé par la police suédoise.

    L’auteur de cet autodafé est un Irakien de 37 ans ayant fui son pays, selon les médias internationaux.

    OID

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / L’imam de la mosquée omarienne prie pour la paix au Sénégal

    SENEGAL-TABASKI-SERMON / L’imam de la mosquée omarienne prie pour la paix au Sénégal

    Dakar, 29 juin (APS) – L’imam de la mosquée omarienne a prié, jeudi, pour la paix au Sénégal et encouragé les autorités à cultiver en permanence la concertation dans tous les secteurs de la vie nationale.

    Dans son sermon de la prière de l’Aïd el Kébir, Thierno Saidou Nourou Tall a salué le dialogue national initié récemment par le chef de l’Etat.

    Il estime que ce dialogue doit avoir lieu chaque année et porter sur tous les sujets concernant la vie de la Nation.

    L’imam a déploré les dernières manifestations, consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, marquées par plusieurs morts et de pillages.

    Il a rappelé la sacralité de la vie humaine et soutenu que l’Islam interdit de tuer un être humain. L’imam a cité le verset coranique, selon lequel, ‘’Qui tue un être humain a tué toute l’humanité’’.

    Thierno Saidou Nourou Tall a également déploré les vols et la destruction des biens publics ou appartenant à des particuliers.

    ‘’L’Islam interdit les pillages et les vols (…)’’, a dit l’imam, dénonçant cette propension à la violence qui gagne la société alors qu’’’on disait que le Sénégalais ne pouvait même pas tuer une fourmis’’.

    Thierno Saïdou Nourou Tall a appelé les jeunes à la responsabilité, soulignant qu’ils étaient l’avenir du pays. ‘’N’écoutez pas ceux qui vous appellent à brûler ou à saccager des maisons ou des infrastructures. Ils sont parfois à l’extérieur assis confortablement dans leurs salons (…) alors que c’est vous qui allez emprunter demain les bus ou les trains’’, ’’, a-t-il lancé.

    OID

  • SENEGAL-ISLAM / Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célèbre la tabaski ce jeudi

    SENEGAL-ISLAM / Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célèbre la tabaski ce jeudi

    Dakar, 29 juin (APS) – Une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise célébre, ce jeudi, l’Aïd el Kébir communément appelée Tabaski.

    L’autre partie des musulmans a choisi de commémorer le sacrifice d’Abraham, mercredi, à l’instar des musulmans d’autres pays, dont l’Arabie Saoudite où le pèlerinage à La Mecque a pris fin le même jour.

    Ce jeudi, le Premier ministre Amadou Ba représentera le chef de l’Etat à la prière de l’Eïd El Kébir à la grande mosquée de Dakar, selon un communiqué reçu de ses services.

    Il fera une déclaration à la fin de la prière.

    En déplacement en Arabie-Saoudite pour les besoins du pèlerinage, le président de la République a adressé ses ‘’meilleurs vœux de paix et de prospérité à toute la communauté musulmane’’.

    ‘’En ce jour de célébration de la Tabaski, j’adresse mes meilleurs vœux de paix et de prospérité à toute la communauté musulmane’’, a twitté Macky Sall.

    La prière de la Tabaski (Aïd el-Kébir) à la grande mosquée Massalikul Jinaan, à Dakar, se tiendra ce jeudi 9 h 30, a appris l’APS de la cellule de communication de l’édifice religieux.

    Elle ‘’sera dirigée par l’imam Serigne Moustapha Mbacké ibn Serigne Abdou Khadre Mbacké, précise la même source dans une note d’information transmise à l’APS.

    Chaque année, des milliers de Dakarois se rassemblent dans cette mosquée pour la prière de l’Aïd el-Kébir.

    L’Aïd el Kébir communément appelée Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.

    OID

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / Thiès : les conseils de l’imam Babacar Ngom pour préserver la paix sociale

    SENEGAL-TABASKI-SERMON / Thiès : les conseils de l’imam Babacar Ngom pour préserver la paix sociale

    Thiès, 28 juin (APS) – L’imam Babacar Ngom a prodigué aux musulmans, mercredi dans son sermon de la prière de la Tabaski, des conseils tirés du Coran et de la sounna, pour éviter la violence et préserver la paix sociale.

    Insistant sur les méfaits de la violence, qui sème la mort, l’angoisse, la destruction des biens, l’imam qui dirigeait la prière de l’aïd-el-adha au terrain Tound-wi de Thiès, a cité ce verset coranique ‘’Méfiez-vous d’un malheur qui ne touchera pas les seuls injustes parmi vous’’.

    Dans un prêche prononcé plusieurs semaines après les violentes manifestations enregistrées dans le pays, suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le religieux a invité les musulmans de tous bords, à la lumière des textes islamiques, à éviter le chaos.

    Il a prodigué des conseils à l’endroit de la population, des gouvernants, des autorités judiciaires, mais aussi des hommes politiques.

    « La paix et la sécurité sont garanties par beaucoup de facteurs, parmi lesquels les suivants : croire en Dieu et savoir que nous avons été créés pour l’adorer exclusivement, nous conformer à la sounna du Prophète », a dit l’imam.

    Il a indiqué que la crise que vit la société est le résultat des péchés. D’où la nécessité pour tout le monde de se repentir d’une manière sincère.

    Exhortant les musulmans au travail et à l’adoration de Dieu, mais aussi à la patience, il a rapporté ce hadith du Prophète : « Vous vivrez une période où vos gouvernants s’accapareront vos biens, mais faites preuve de patience ».

    Selon lui, un des facteurs de paix est l’impartialité dans la distribution de la justice. Elle doit être rendue sans tenir compte de l’appartenance politique ou religieuse, a-t-il insisté. Selon lui, quand le Prophète Mohamed (PSL) recevait une intercession au profit d’un membre des Koraïchites  à qui il devait appliquer la charia,  il disait : « voici ce qui avait perdu les communautés anciennes : si un membre d’une famille riche, ou influente avait fauté, on fermait les yeux, quand il était un pauvre, on lui appliquait la sanction ».

    « La justice voudrait que le fils du président et celui d’un pauvre habitant dans les chaumières soient égaux devant la loi », a-t-il dit, ajoutant que « la justice est incontournable pour arriver à la paix ».

    Préconisant que la liberté d’expression soit garantie, il a précisé que les populations doivent cependant exprimer leurs opinions « de manière paisible, sans destruction, ni violence ».

    « Que les gens mesurent leurs paroles dans le respect de la charia, car un musulman ne peut se permettre de tout dire », a-t-il poursuivi, citant un verset du Coran demandant aux croyants de proférer de bonnes paroles. « Le diable, dit-il, exploite les mauvaises paroles pour semer la discorde et la zizanie entre les gens ».

    L’imam a invité les musulmans à  un usage des réseaux sociaux profitable au pays et non à des fins de  promotion de la violence et de la dissension entre les communautés, qu’elles soient politiques ou religieuses. Il a adressé la même invite aux médias classiques.

    Enfin, il estime que les leaders et les savants musulmans doivent se prononcer quand il le faut en toute impartialité sur la marche du pays, et se contenter, le cas échéant, de dire la vérité et de viser l’intérêt du pays. « Ils doivent parler aux populations- qui en ont grandement besoin -, mais aussi aux gouvernants et aux autorités judiciaires », a-t-il suggéré.

    ADI/ASB/OID