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  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-BUDGET / Recettes budgétaires : 1 763,6 milliards FCFA enregistrés à la date du 22 juin (ministre)

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-BUDGET / Recettes budgétaires : 1 763,6 milliards FCFA enregistrés à la date du 22 juin (ministre)

    Dakar, 26 juin (APS) – Le budget 2023 se présente sous de bons auspices, avec, au 22 juin, des recettes de 1 763,6 milliards FCFA contre 1 544 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit une hausse en glissement annuel de 219,6 milliards FCFA (14,2% en valeur relative), a indiqué, lundi, le ministre des finances et du budget.

    S’exprimant devant les députés lors du débat d’orientation budgétaire, Mamadou Moustapha Ba a ajouté que les dépenses du budget général s’établissaient à 1 260,2 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 49% par rapport aux crédits ouverts, en ligne avec les prévisions.

    Il a signalé que les dépenses de personnel exécutées au 22 juin 2023 s’élevaient à 636,7 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 50% des crédits ouverts.

    Le ministre a rappelé que ‘’l’ensemble des engagements de l’Etat au titre des accords avec les partenaires sociaux, ainsi que les différentes mesures de revalorisation des salaires dans la Fonction publique, sont parfaitement pris en charge, notamment pour les échéances qui devaient être intégrées en 2023.

    Selon M. Ba, ‘’le montant total des paiements effectués par le Trésor public au 22 juin 2023 se chiffre à 3 630,63 milliards FCFA contre 2 568,04 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit une hausse de 630,63 milliards FCFA (24,6% en glissement annuel)’’.

    Il a précisé que ces paiements se déclinaient en pensions et salaires (587,74 milliards FCFA contre 433,47 milliards FCFA au 22 juin 2022), soit 153 milliards FCFA de dépenses en plus ; autres dépenses (2610,93 milliards FCFA contre 2 134,57 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit 476 milliards FCFA de plus que pour l’année passée, à la même date).

    Le ministre a annoncé que les projections budgétaires pour le reste de l’année tablaient sur ‘’le respect des indicateurs ci-après : cible de déficit budgétaire : 4,9% du PIB ; plancher des recettes fiscales hors recettes hydrocarbures : 3 514 milliards FCFA ; plafond des restes à payer (liquidations non payées) : 40 milliards FCFA ; niveau des dépenses sociales : 40% ; plafond de la valeur actuelle des nouveaux emprunts extérieurs du secteur public : 2 326,2 milliards FCFA’’.

    NSS/AB/OID

  • SENEGAL-FINANCES / Le budget 2024 projeté à 7000 milliards de francs Cfa (ministre)

    SENEGAL-FINANCES / Le budget 2024 projeté à 7000 milliards de francs Cfa (ministre)

    Dakar, 26 juin (APS) – Le budget 2024 devrait atteindre un chiffre record de plus de 7000 milliards FCFA, a annoncé, lundi, le ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba.

     »A la faveur de la conjonction’’ de plusieurs ‘’facteurs favorables’’, le ministre a indiqué que le budget 2024 ‘’devrait atteindre un chiffre record de plus de 7000 milliards FCFA’’.

    Mamadou Moustapha Ba s’exprimait lors du débat du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale.

    Il a annoncé une prévision de croissance économique projetée à 12,4% ; une bonne progression des recettes fiscales, en hausse de 23% ; une augmentation de 113 milliards de FCFA des dépenses de personnel; un déficit budgétaire contenu à 3,9% du PIB.

    Comparé à la Loi de finance initiale (Lfi) 2023, ‘’le projet de Lfi 2024 devrait connaître une hausse de plus de 586 milliards FCFA en valeur absolue et 9,1% en valeur relative’’, a dit le ministre.

    Il a relevé ‘’un quasi triplement’’ en 12 ans du budget initial 2012, qui était d’un montant de 2 344,8 milliards FCFA.

    M. Ba a expliqué que cette performance a été rendue possible notamment par ‘’la mobilisation satisfaisante des recettes internes qui sera amplifiée par la mise en œuvre de la Stratégie de Recettes à Moyen Terme (SRMT) fondée sur la modernisation des administrations fiscales, grâce à une digitalisation accrue, à l’amélioration du recouvrement, à une meilleure maitrise du portefeuille de contribuables et à une formalisation progressive des activités, entre autres’’.

    A cela s’ajoutent ‘’la rationalisation régulière des dépenses courantes, à travers la réduction du train de vie de l’État (gel et résiliation de toutes les conventions de location de bâtiments à usage de logement, diminution drastique de la facture de téléphone de l’État, suspension de toute commande ou acquisition de véhicules, etc.) ; et l’amplification des dépenses d’investissements’’.

    Selon lui, ‘’de manière très concrète, le prochain triennat ambitionne, conformément aux orientations du président de la République, de renforcer la prise en charge des questions axées sur le désenclavement, l’équité territoriale, l’amélioration du cadre de vie, le renforcement du dispositif de sécurité sociale universelle, la promotion de la condition féminine’’.

    Le ministre a également cité ‘’l’accès universel à l’eau, à l’énergie, à l’assainissement, aux soins et services de santé de base et à l’éducation et la formation, la construction et la mise aux normes d’hôpitaux, l’amélioration de l’insertion professionnelle des jeunes, la lutte contre les inondations, – la promotion des filières porteuses de l’agriculture et la sécurité intérieure’’.

    NSS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-HYDROCARBURES / Le Sénégal dispose de suffisamment de stock de butane (SAR)

    SENEGAL-ECONOMIE-HYDROCARBURES / Le Sénégal dispose de suffisamment de stock de butane (SAR)

    Dakar, 26 juin (APS) – La Société africaine de raffinage (SAR) a assuré, lundi, que le Sénégal disposait de suffisamment de stock de butane pour approvisionner le marché.

     »Le Sénégal dispose de suffisamment de stock de butane pour approvisionner le marché », soutient la SAR dans un communiqué,

    Dans son édition de ce lundi, le quotidien Bës Bi rapporte que ‘’le Sénégal a échappé de très peu à une pénurie de gaz butane. Pour le moment’’.

    ‘’Car, selon les informations obtenues par Bës bi, la situation reste encore très tendue au niveau de la Société africaine de raffinage (Sar). A l’origine du problème, des fuites constatées dans le pipeline par lequel passent les déchargements des butaniers. Un pipeline très vétuste, qui subit plusieurs agressions depuis son installation au début des années 80’’, lit-on dans le journal.

    La SAR assure qu’il n’y a aucun risque de pénurie de gaz butane sur le territoire national.

    Elle explique que des ‘’fuites ont été décelées’’ sur ses conduites au niveau du corridor de l’usine et qu’elle avait ‘’demandé la suspension du pompage d’un butanier en cours’’.

    Elle ajoute avoir ‘’pris les dispositions idoines pour la sécurisation des lieux et apporter les réponses adéquates en de pareilles circonstances avec notamment une réparation par endroits et le remplacement partiel du pipeline, par ailleurs’’.

    Le communiqué signale qu’à l’issue des travaux, ‘’la ligne a été mise en eau et éprouvée aux conditions de pression et de température conformes aux règles en vigueur pour le déchargement des butaniers’’.

    Selon le document, ‘’le butanier a pu reprendre son déchargement total et qu’un autre butanier a démarré son déchargement ce lundi 26 juin 2023’’.

    ABB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENTS / La SONACOS cherche 20 milliards de francs CFA pour rénover ses équipements

    SENEGAL-AGRICULTURE-EQUIPEMENTS / La SONACOS cherche 20 milliards de francs CFA pour rénover ses équipements

    Dakar, 26 juin (APS) – L’Etat du Sénégal cherche un prêt de 20 milliards de francs CFA auprès d’Afreximbank, dans le but de rénover les équipements de la SONACOS et d’augmenter sa capacité de collecte de graines d’arachide, a annoncé le directeur général de ladite société nationale, Modou Diagne Fada.

    ‘’Nous sommes venus pour pousser un projet de prêt de 30 millions d’euros, soit 20 milliards de francs CFA’’, a dit M. Diagne dans une interview publiée lundi par le journal Le Soleil.

    Selon le journal, il a participé à une récente assemblée générale d’Afreximbank, dans la capitale ghanéenne.

    ‘’Nous avons profité de notre présence à Accra pour rencontrer les plus grands responsables d’Afreximbank et leur dire l’importance que le Sénégal accorde à ce prêt. Et nous avons reçu un accueil favorable de nos interlocuteurs’’, a assuré Modou Diagne Fada.

    Selon le directeur général de la SONACOS, le comité de crédit de cette banque spécialisée dans le financement du commerce se réunira dans les prochains jours pour ‘’approuver’’ le prêt de la SONACOS, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal, a-t-il dit.

    Selon Modou Diagne Fada, le président de la République, Macky Sall, ‘’connaissant l’importance’’ de cette société nationale pour l’économie sénégalaise, souhaite que son outil de production soit rénové.

    L’entreprise qu’il dirige a pris les mesures nécessaires en vue de l’achat des équipements attendus dès que les fonds attendus d’Afreximbank seront mis à sa disposition, a-t-il assuré.

    ‘’Nous avions déjà anticipé en prenant contact avec les constructeurs des équipements dont nous avons besoin. Le type de matériel [dont l’entreprise a besoin] a été identifié’’, a ajouté M. Diagne.

    Il assure que ‘’la SONACOS a de belles perspectives pour rendre l’huile d’arachide et les tourteaux disponibles’’ sur le marché national.

    La rénovation des équipements avec un prêt d’Afreximbank est la première étape d’un ‘’grand plan de redressement’’ de la SONACOS annoncé au début de l’année par son directeur général, pour un coût de 100 milliards de francs CFA.

    MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-COMMERCE-FETE-REPORTAGE / Au marché d’intérêt national de Diamniadio, commerçants et clients y trouvent leur compte

    SENEGAL-COMMERCE-FETE-REPORTAGE / Au marché d’intérêt national de Diamniadio, commerçants et clients y trouvent leur compte

    Par Amadou Baba Ba

    Dakar, 25 juin (APS) – Au Sénégal où les maraîchers perdent jusqu’à 25 % de la production de fruits et légumes, faute d’équipements de stockage et de conservation, le marché d’intérêt national (MIN) Mamadou-Lamine-Niang de Diamniadio (ouest) est une belle trouvaille.

    Officiellement ouverte le 1er septembre 2022, cette infrastructure moderne de négoce fait le bonheur des consommateurs pour ses produits agricoles et horticoles de qualité et bon marché. Le directeur général de la SEMIG SA, la société chargée de son exploitation, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, multiplie les initiatives innovantes, dont l’organisation d’une foire Tabaski. Un bon rempart contre la spéculation, à l’approche de la fête musulmane.

    L’expérience a été tentée à l’approche de la dernière fête de Korité. Parce qu’elle a connu le succès et que commerçants et consommateurs en redemandent, la SEMIG SA a réédité le coup en organisant une foire dénommée Tabaski du MIN, du 19 au 27 juin, dans l’enceinte du marché d’intérêt national Mamadou-Lamine-Niang.

    ‘’Pour un coup d’essai, la foire Korité du MIN a été un coup de maître. Elle a remporté un grand succès auprès des commerçants et des consommateurs’’, se réjouit Mouhamadou Abdoulaye Mbaye en espérant tant de la Tabaski du MIN.

    L’objectif de cette belle trouvaille d’organiser des foires à la veille de grandes fêtes participe de la vulgarisation du marché d’intérêt national, qui ‘’n’est pas encore très bien connu des populations, est de mieux accompagner les producteurs locaux de fruits et légumes, de protéger aussi les consommateurs de la spéculation des marchés classiques’’, assure M. Mbaye, jamais à court d’idées et d’innovations pour développer le MIN.

    Pour la Tabaski, la direction générale de la SEMIG a apporté une innovation de taille. Une nouveauté qui semble aller de soi, car qui dit Tabaski pense assurément au mouton, que tout musulman majeur et qui en a les moyens doit immoler pour perpétuer la tradition abrahamique. En même temps, l’évocation du marché d’intérêt national Mamadou-Lamine-Niang renvoie forcément au commerce en gros de produits agricoles et horticoles locaux.

    Pour être à l’air du temps et ‘’donner corps à l’inspiration du chef de l’Etat, qui en fait un point d’honneur, une bergerie abritant un troupeau de moutons a été aménagée avec l’onction du ministère de l’Elevage’’, explique Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    C’est ainsi que dans un enclos situé près du spacieux hangar du MIN traversé par un long couloir, ‘’388 moutons sont pour le moment parqués pour les besoins de la Tabaski, en attendant l’arrivée d’autres’’, confie Salif Bâ, le gardien de ce troupeau appartenant au président de l’Union nationale des organisations d’éleveurs du Sénégal, Harona Gallo Bâ. ‘’Après trois jours de présence sur les lieux, 40 moutons ont déjà été vendus à des prix allant de 100.000 à 200.000 francs CFA.’’

    Une infrastructure moderne et sécurisée

    Espace de commerce en gros érigé sur 24 hectares en 2019 par l’Etat du Sénégal au pôle urbain de Diamniadio (environ 30 km à l’est de Dakar), le MIN est une infrastructure moderne, qui regroupe des entrepôts de stockage, des magasins de 75 à 350 mètres carrés, qui sont équipés d’une mezzanine, d’une chambre froide commune de 725 mètres carrés, etc.

    Une équipe de jeunes techniciens supérieurs de commerce et de logistique, diplômés de l’Institut universitaire de technologie de Thiès (ouest), et des informaticiens formés à l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEG) de Diamniadio veillent à la bonne exploitation commerciale des activités.

    Une tâche dont Malick Fall, Borso Sarr, Binetou Niass, Amoul Yakar Lô et d’autres employés reconnaissables à leur polo vert s’acquittent à merveille. En attestent la salubrité, la sécurité et la bonne disposition des marchandises, ce qui fait du marché d’intérêt national l’exact contraire, par exemple, du grouillant marché de légumes Gueule-Tapée, situé entre le carrefour Case-Bi et le croisement Cambérène.

    Là-bas, l’occupation anarchique et la promiscuité obligent les commerçants et la clientèle à se faufiler entre des automobilistes pressés et des scootéristes imprudents, une voie à circulation dense coupant le marché en deux.

    Pour disposer d’un des 147 magasins et entrepôts locatifs au MIN, commerçants et maraîchers doivent débourser entre 75.000 et 200.000 francs CFA.

    En plus des tarifs ‘’abordables’’, le ‘’MIN offre une réelle visibilité aux marchands’’, reconnaît Ousmane Ndiaye, un collaborateur de la SEMIG SA et membre de la Société de coopératives d’appui à la production, la transformation et la commercialisation, un groupement de producteurs agricoles et de maraîchers de quatre communes de la région de Thiès. Des sacs d’oignon sont empilés dans leur magasin de stockage.

    Pour les besoins de la Tabaski du MIN, ce regroupement de maraîchers a lancé une ‘’campagne oignon’’, comme lors de la Korité du MIN, durant laquelle elle a écoulé 3.600 tonnes de cet ingrédient des plus prisés de la cuisine sénégalaise.

    ‘’Pour la présente foire, ce sera 5.000 tonnes’’, prévoit Ousmane Ndiaye. ‘’Il existe une forte demande d’oignon, comme souvent, de presque partout du Sénégal. Avant-hier, nous avons convoyé un camion à Nioro (centre). Nous nous apprêtons à faire de même pour satisfaire la clientèle établie à Koungheul.’’

    Au marché d’intérêt national, il n’y a pas de la place que pour les coopératives et regroupements de producteurs et de commerçants. Les marchands individuels y sont également les bienvenus. Sauf que, pour cette première Tabaski du MIN, ‘’la direction a tiré des leçons des impairs relevés durant la Korité du MIN, lors de laquelle nous avions constaté des velléités de spéculation de la part d’exposants individuels’’, reconnaît M. Mbaye.

    ‘’Pour pallier cela, nous avons décidé, cette fois-ci, de donner la primeur aux coopératives.’’ D’autant plus que dans le cadre du Projet d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest, lancé en 2020 par l’Union européenne, plus de 25 coopératives de producteurs agricoles et horticoles ont été formalisées et ont bénéficié d’un accompagnement apte à leur faire passer à un palier supérieur, afin de pénétrer le marché sous-régional et international.

    Il s’agit notamment de professionnels des filières mangue et oignon de la Casamance (sud), de la vallée du fleuve Sénégal (nord), de la zone des Niayes (ouest), etc.

    Dans ce sens, le directeur général de la SEMIG SA travaille d’arrache-pied pour qu’ils puissent profiter des avantages que procure cette infrastructure commerciale en termes d’animation des circuits de distribution, d’exposition et de croissance.

    ‘’Nous avons signé des conventions avec eux, en relation avec l’ARM (Autorité de régulation des marchés) et la direction du commerce intérieur, pour stabiliser les prix’’, dit-il.

    Des clients satisfaits

    La clientèle apprécie. Daouda Doumbouya en fait partie. Accompagné de son épouse, il discute avec le vendeur de légumes et de fruits. De gros concombres et aubergines, des poivrons rouges, verts ou jaunes, des carottes, etc.

    Au marché d’intérêt national, le chef le plus étoilé trouverait de quoi mijoter des mets succulents. Et ces pommes et melons qui vous mettent l’eau à la bouche… Et d’autres produits fruits et légumes frais, produits au Sénégal.

    M. Doumbouya ne cache pas sa satisfaction d’en trouver en grande quantité et de bonne qualité. Et à des prix abordables.

    ‘’Ce que j’aime également dans ce marché, c’est la sécurité et la tranquillité avec lesquelles le client achète ses produits, de magasin en magasin, sans qu’il soit hélé ou harcelé’’, dit cet enseignant venu de Rufisque (ouest). Il se réjouit d’avoir fait des économies de 200 francs CFA sur chaque kilo de carotte.

    Mieux, ‘’tous les produits vendus ici sont bio’’, précise Dior Diouf Mme Ndoye. Assise sur le pas de sa boutique, cette jeune femme était là durant la Korité du MIN.

    ‘’Il y avait plus de visiteurs mais je pense qu’ils viendront plus nombreux le week-end et dans les tout derniers jours avant la Tabaski’’, enchaîne-t-elle, épluchant et tâtant délicatement de fines tiges d’oignon vert. Elle qui habite Sébikhotane (ouest) déplore l’état de la route qui mène au marché d’intérêt national.

    M. Doumbouya, lui, prévoit bien de revenir juste avant la Tabaski pour acheter des pommes de terre. Ici, le sac de 25 kilos est vendu à 11.500 francs CFA, contre 13.500 au moins dans les autres marchés.

    Il pourrait passer par le magasin de Ndèye Penda Ndiaye. ‘’Je viens aider un ami dans la vente de son stock d’oignon. Etant donné que j’ai du temps libre ces jours-ci, je suis venue découvrir une nouvelle expérience, un autre univers professionnel’’, dit cette diplômée d’hôtellerie et de tourisme, employée d’un grand hôtel dakarois. Vêtue d’un jean large à la mode, une casquette sur la tête, à la manière des ados, l’apprentie commerçante ne tarde pas à recevoir un acheteur.

    Un ‘’hub de l’agrobusiness en Afrique de l’Ouest’’

    Juste le temps de demander le prix d’un sac de 25 kilos, Adama Ndiaye sort un porte-monnaie de la poche de son blazer sport assorti à son pantalon kaki, pour payer en liquide. Pas de marchandage. Le joli sourire de la vendeuse a-t-il pesé dans la balance ? ‘’A ce prix-là, 12.000 francs CFA ? On ne peut pas trouver mieux. La même quantité est vendue à 15.000 francs CFA au moins dans les marchés classiques’’, dit-il, tout heureux d’avoir fait une bonne affaire. Un ami qui l’accompagne en fait de même. En un tournemain, Ndèye Penda vient d’écouler deux sacs d’oignon de 25 kilos. L’acheteur paie à l’aide de son porte-monnaie électronique.

    Les trois autres compagnons d’Adama Ndiaye, des collègues, sont apparemment très intéressés. Ce sont tous des agents du ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises. Ils profitent de leur temps de pause pour rapidement faire leurs emplettes – le ministère se trouve à quelques centaines de mètres.

    Cet après-midi-là, la plupart des clients et visiteurs travaillent à la sphère ministérielle, située près du marché d’intérêt national. C’est le cas de Khadim Kassé, un agent du ministère de l’Elevage. ‘’J’ai vu un spot publicitaire à la télé sur la Tabaski du MIN. Puis j’ai décidé de venir visiter voir’’, confie-t-il.

    Une visite qui s’est transformée en shopping, ‘’parce que je ne peux pas manquer de profiter des prix intéressants des produits agroalimentaires exposés ici’’, dit M. Kassé. Après ses courses improvisées, il repart avec ses sachets remplis de fruits et légumes, arborant la mine des jours heureux.

    En ces temps de hausse généralisée des prix, le MIN ‘’soulage les ménages de la vie chère’’, selon le directeur général de la SEMIG SA, qui désire faire du marché d’intérêt national un ‘’hub de l’agrobusiness en Afrique de l’Ouest’’.

    ABB/ESF/MTN

  • SENEGAL-TABASKI / Diourbel : près de 42.000 moutons déjà enregistrés

    SENEGAL-TABASKI / Diourbel : près de 42.000 moutons déjà enregistrés

    Diourbel, 26 juin (APS) – Quelque 42.000 moutons sont exposés sur les marchés de la région de Diourbel (centre) sur une prévision de 95 000 têtes attendues sur le territorial régional, a indiqué la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Diourbel, Mame Diarra Ndiaye.

    ‘’Concernant le niveau d’approvisionnement, on est actuellement autour de 42 000 têtes de moutons qui sont présents sur le marché avec un objectif initial de 95 000 têtes qui était fixé’’, a-t-elle déclaré, lors d’un entretien avec l’APS.

    A la même période de l’année dernière, 36 000 têtes avaient été recensées par le service régional de l’élevage. ‘’Donc on peut dire que l’évolution est quand même favorable pour que, dans les jours à venir, on puisse atteindre les objectifs’’, a-t-elle ajouté.

    Selon elle, dans la région de Diourbel, ‘’les éleveurs ont l’habitude de venir cinq jours avant l’évènement’’. ‘’Il s’y ajoute également que, chaque année, le nombre de personnes qui élèvent leurs propres moutons pour la Tabaski devient de plus en plus important’’, a-t-elle relevé.

    Elle a toutefois indiqué que ‘’pour parer à toute éventualité, le ministère de l’Elevage et des Productions animales a fait appel aux vendeurs maliens et mauritaniens dont certains sont présents sur le territoire national, notamment à Diourbel’’.

    Elle a par ailleurs signalé que 17 points de vente ont été officiellement mis en place sur le territoire de la région, dont 10 à Mbacké, 4 à Bambey et 3 à Diourbel.

    MK/ASG/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’interrogent sur ce que dira Macky Sall de sa supposée candidature

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’interrogent sur ce que dira Macky Sall de sa supposée candidature

    Dakar, 26 juin (APS) – Les conclusions du dialogue national sont le sujet favori des quotidiens de ce lundi, dont une partie attend avec impatience ce que dira Macky Sall quant à sa supposée candidature à l’élection présidentielle de 2024.

    En recevant les conclusions du dialogue national, samedi, au palais de la République, Macky Sall a promis de dire, après la fête de Tabaski prévue jeudi prochain, s’il sera candidat ou pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    EnQuête signale qu’‘’aucune avancée majeure n’a été notée’’ sur ‘’les questions pour lesquelles le pouvoir est souvent pointé du doigt’’.

    Par exemple, ‘’si les trois quarts des participants affirment la nécessité d’un organe indépendant chargé de l’organisation des élections, avec une personnalité consensuelle à sa tête, la majorité retient que le système actuel a suffisamment produit des résultats appréciables, gage de [sa] crédibilité’’, souligne EnQuête.

    Dès lors, ajoute le même journal, ‘’c’est bien le ministère de l’Intérieur qui va organiser la présidentielle de 2024’’.

    ‘’Bien qu’ayant fait quelques concessions à l’opposition, le dialogue national de 2023 n’a réglé aucun point [relatif à] la tension politique […] liée à une troisième candidature de Macky Sall et aux menaces qui pèsent sur la candidature du leader de Pastef, Ousmane Sonko’’, observe EnQuête.

    Le président de la République ‘’va bientôt lever le suspense sur sa participation ou pas à l’élection présidentielle du 24 février 2024’’, rapporte Le Soleil, précisant que le chef de l’Etat ‘’va édifier les Sénégalais sur cette question après la Tabaski’’, le sacrifice d’Ibrahim.

    Un ‘’suspense qui a duré quatre longues années’’

    ‘’Macky Sall fait durer le suspense’’, titre WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Il avait promis, lors de son séjour en France, de faire une importante déclaration lorsqu’il aura reçu les conclusions du dialogue national […] Il a dribblé son monde en donnant rendez-vous aux Sénégalais après la Tabaski.’’

    L’Observateur semble faire preuve de patience en affirmant que ‘’c’est bientôt la fin du suspense qui a duré quatre longues années’’.

    ‘’A huit mois de l’élection présidentielle, Macky Sall continue d’alimenter le doute sur sa candidature à un troisième mandat. Quel est l’intérêt de maintenir, depuis quatre années, un débat qui aurait pu être clos depuis belle lurette ?’’ s’empresse-t-il d’ajouter.

    ‘’On va manger tranquillement le mouton, puis on tendra l’oreille pour écouter la délivrance présidentielle’’, commente Le Quotidien, tout en estimant que ‘’sa candidature est quasi actée’’.

    L’As est d’avis que Macly Sall, ‘’par cette décision’’, le fait de donner rendez-vous aux Sénégalais après la Tabaski, ‘’entend préserver l’esprit de fête’’.

    L’opposant Abdourahmane Diouf considère les 270 recommandations faites par les participants du dialogue national comme ‘’un arrangement entre amis’’. Selon Sud Quotidien, les opposants Khalifa Sall et Karim Wade, en prenant part à la concertation ou en se faisant représenter, ‘’sont allés chercher entre les mains du président [de la République] la mise en œuvre des prérogatives qu’octroient la Constitution et la loi’’.

    M. Diouf, l’un des opposants qui ont refusé de participer au dialogue national, fait surtout allusion au droit de MM. Sall et Wade de participer à l’élection présidentielle.

    ESF/MTN

  • MONDE-SPORT-ASSURANCES / JOJ 2026 : le Sénégal « très avancé dans l’organisation »  (coordonnateur)

    MONDE-SPORT-ASSURANCES / JOJ 2026 : le Sénégal « très avancé dans l’organisation »  (coordonnateur)

    Thiès, 25 juin (APS) – Les autorités sénégalaises en charge de l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) que le Sénégal va abriter du 31 octobre au 13 novembre 2026, sont « très avancées » dans la préparation de cette compétition, assure le coordonnateur général de ces olympiades.

    « Deux-mille vingt-six s’annonce très bien, je peux le dire, au plan de l’organisation et de la préparation », a déclaré Ibrahima Wade, en marge de la journée olympique célébrée samedi à Thiès.

    « Les dates des Jeux ont été finalement fixées du 31 octobre au 13 novembre 2026, ce qui fait 14 jours de sport, d’art et de culture », a-t-il dit.

    Wade est revenu sur différents aspects de l’organisation, relativement aux infrastructures, au programme sportif, au calendrier, au site d’hébergement des athlètes, le village olympique en l’occurrence. Il a aussi évoqué la restauration, la sécurité et le transport, avant d’ajouter : « Sur ces questions-là, nous sommes très en avance, pour ne pas dire nous sommes à jour sur le calendrier que nous avons fixé avec le Comité international olympique ».

    Selon Ibrahima Wade, l’organisation des JOJ 2026 a élaboré « une feuille de route claire », conduite « comme il faut, en anticipant » autant que possible sur certaines dimensions. Le village olympique par exemple est prêt, selon lui

    « Nous sommes même en train de travailler sur une phase d’extension, comme le plan de transport et de mobilité à travers le TER (Train express régional) et le BRT (Bus Rapid Transit), qui sont prêts, mais que nous allons prolonger jusqu’à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass », a-t-il dit.

    À en croire le coordonnateur général des JOJ 2026, l’organisation est « en discussion régulière » avec les fédérations internationales concernant le programme sportif, avec le Comité international olympique (CIO) pour s’assurer du respect des exigences de chacune des 35 disciplines prévues.

    « Il reste ce qui doit être fait avec les fédérations nationales et internationales, les coaches, les techniciens, pour être à jour », a résumé Ibrahima Wade, notant qu’il a été retenu de faire régulièrement le tour du Sénégal pour aller à la rencontre de la jeunesse, des écoles de formation professionnelle et de tous les acteurs du sport.

    ADI/BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Conclusions du dialogue national : Macky Sall salue un  »travail de qualité » et des « propositions pertinentes »

    SENEGAL-POLITIQUE / Conclusions du dialogue national : Macky Sall salue un  »travail de qualité » et des « propositions pertinentes »

    Dakar, 24 juin (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a salué, samedi, à Dakar, les conclusions du dialogue national qu’il avait lancé le 31 mai dernier, parlant à ce sujet d’un « travail de qualité avec des propositions pertinentes et réalistes » qu’il dit avoir acceptées  »globalement ».

    « Je vous félicite pour ce travail de qualité avec des propositions pertinentes et réalistes que j’ai acceptées globalement. Je dis bien globalement », a dit chef de l’Etat, en recevant le rapport issu des travaux du dialogue national des mains du président du comité de pilotage, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.

    Macky Sall s’est félicité également des douze points accords du rapport sur les 16 points à discuter. Ce qui représente, selon lui,  »des consensus forts » devant permettre d’aller vers  »des élections apaisées et des compétitions saines ».

    Le président de la République a invité le gouvernement à  »examiner le rapport avec attention », dans une perspective de  »transformer les propositions en mesures concrètes ».

    Pour donner aux conclusions du dialogue national un  »contenu plus efficace et de résilience », le chef de l’Etat a donné au gouvernement un délai d’une semaine, pour proposer à l’Assemblée nationale l’adoption de textes législatifs en procédure d’urgence.

    Macky Sall s’est également réjoui de la participation, à ce dialogue national, de nombreux acteurs politiques et de la société civile ainsi que des partis dits non alignés,  »guidés par les intérêts supérieurs de la nation ».

     »Quand on a la majorité politique, on peut bien gouverner, mais il y a des moments, il faut agir par consensus », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il faut « du courage et de la maturité politique pour accepter de participer à un dialogue ».

    Il se dit également  »convaincu » que le dialogue constitue  »un mérite de tout le peuple sénégalais ».  »Aucune institution internationale n’est venue nous imposer un dialogue. C’est quelque chose que nous avons tirée de nos propres ressorts culturels pour nous parler nous-mêmes », a-t-il fait valoir

    SMD/BK

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / BIRMAX, un nouveau concept pour régler le problème de la gestion des déchets dans les quartiers

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / BIRMAX, un nouveau concept pour régler le problème de la gestion des déchets dans les quartiers

    Dakar, 24 juin (APS) – La Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), a procédé samedi au lancement d’une nouvelle unité de nettoiement dénommée brigade d’intervention rapide max (BIRMAX), dont l’objectif est de régler le problème de gestion de déchets dans les quartiers, a constaté l’APS.

    La nouvelle unité compte une dizaine de tricycles équipés en matériel de nettoiement et disposant d’un personnel dédié, pour un total de 50 personnes qui vont travailler suivant un système de peigne pour ne rien laisser au hasard.

    La SONAGED prévoit d’optimiser cette unité « dans une recherche d’efficacité opérationnelle ou de performance dans nos opérations », a déclaré son directeur général, Mass Thiam, à l’occasion de cette cérémonie de lancement officiel.

    Selon lui, la nouvelle unité sera déployée « dans  tous  les quartiers où chaque équipe et son équipement devra intervenir dans une rue pendant une journée, en vue de finir en fin de celle-ci, l’ensemble des problèmes liés au nettoiement ».

    « Cela viendra faciliter le travail quotidien de nos balayeurs, car ils auront ainsi une orientation exclusivement dédiée vers l’enlèvement des encombrants, des gravats, des pierres, les déchets verts dans les quartiers pour améliorer un tout petit peu le cadre de vie au niveau de Dakar », a-t-il expliqué.

    À partir du Point E, quartier dakarois ayant abrité la cérémonie de lancement, la nouvelle unité va étendre ses actions de nettoiement « dès la semaine prochaine à la Médina et à Mermoz, pour à terme, couvrir l’ensemble des quartiers de la ville de Dakar ». Il ne s’agira pas d’investir chaque commune, mais plutôt chaque quartier, a précisé le DG de la Société nationale de gestion intégrée des déchets.

    « La deuxième chose importante qu’il faut souligner, est que nous allons aussi mettre à contribution l’ensemble des associations et des mouvements communautaires existant dans ces quartiers, pour les inviter à nous accompagner dans ce processus, afin de prendre un nouvel engagement qui, j’espère, pourra s’étendre à toutes les régions du Sénégal », a ajouté Mass Thiam.

    Cette initiative se veut « un apport supplémentaire à la gestion des déchets attendus pendant la fête de la Tabaski », le sacrifice d’Abraham que la communauté musulmane célèbre les 28 ou 29 juin prochains, « dans la mesure où l’ensemble de dispositifs et services de la SONAGED seront mobilisés avec les équipes de BIRMAX », a indiqué M. Thiam

    AMN/BK