Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Vers l’adoption de la doctrine nationale de police de proximité

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Vers l’adoption de la doctrine nationale de police de proximité

    Dakar, 16 déc (APS) – Un atelier stratégique de validation de la doctrine nationale de police de proximité s’est ouvert lundi, à Dakar, à l’initiative du ministère de l’Intérieur et avec l’appui technique du projet « Enabiling Community Oriented Policing in Senegal » (COPS), a constaté l’APS.

     »Cet atelier, financé par le Bureau des affaires internationales et de stupéfiants et de l’application de la loi ANL du département des États-Unis d’Amérique et mis en oeuvre par Strategies Capacity Group, marque une étape clé dans l’évolution de nos stratégies en matière de sécurité publique », explique le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Abdourahmane Ndiaye, qui a présidée la rencontre.

     »La Doctrine nationale de police de proximité qui sera bientôt mise en œuvre, repose sur une sécurité participative, préventive et inclusive en alignement avec les priorités stratégiques de notre pays », a-t-il fait savoir.

    Il a ajouté qu »’elle s’inscrit pleinement, dans l’agenda Sénégal 2050, traçant les grandes lignes d’un Sénégal résilient, inclusif et sûr où la sécurité est un plier fondamental du développement durable ».

    Selon lui, l’adoption de cette doctrine constituera  »une avancée majeure pour rapprocher les forces de sécurité des communautés et renforcer la confiance mutuelle,0 gage de la réussite de notre politique sécuritaire ».

    A terme, a-t-dit,  »les forces de défense et de sécurité doivent d’abord être visibles et accessibles, rassurant les populations par leur présence ».  »Elles devront également écouter et collaborer en répondant aux préoccupations locales avec pertinence et efficacité », et aussi,  »respecter les droits humains en incarnant l’équité, la transparence et le professionnalisme’’, a ainsi laissé entendre Abdourahmane Ndiaye.

    MK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / CEDEAO : le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso approuvé

    SENEGAL-AFRIQUE-INTEGRATION / CEDEAO : le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso approuvé

    Dakar, 16 déc (APS) – Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis en sommet ordinaire dimanche, à Abuja (Nigeria), ont ouvert la voie à une sortie officielle du Mali, du Niger et du Burkina Faso, de l’organisation communautaire à partir du 29 janvier prochain.

    La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO a notamment, lors de sa réunion, pris acte de la décision de ces trois pays de quitter l’organisation et décidé qu’ils n’en seront plus membres à partir du 29 janvier 2025.

    ‘’La Conférence des chefs d’État et de Gouvernement prend acte que conformément aux dispositions de l’article 91 du Traité révisé de la Cédéao, les trois pays cesseront officiellement d’être membres de la Cédéao à compter du 29 janvier 2025’’, a déclaré à la presse Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao.

    M. Touray a en même temps fait savoir que la commission qu’il dirige a été également instruite de lancer les formalités de retrait après la date limite du 29 janvier prochain.

    Cela implique qu’une période transitoire de six mois va s’ouvrir à partir du retrait officiel de ces trois pays pour gérer la situation des salariés contractuels de la Cédéao originaire de ces trois pays, préparer le déménagement des différentes agences communautaires dont les sièges sont situés dans ces trois Etats membres fondateurs de la communauté ouest-africaine.

    Il s’agit en même temps de laisser la porte ouverte à un éventuel retour du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans la CEDEAO d’ici au 30 juillet 2025 ou à défaut de définir les modalités du retrait et d’explorer de nouveaux cadres de coopération.

    La veille, samedi, les trois pays concernés par ce retrait, et désormais regroupés au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont rendu public un communiqué dans lequel ils garantissent la libre circulation des ressortissants de pays membres de la CEDEAO.

    ‘’Les ressortissants de la Cedeao pourront entrer, résider et exercer des activités au sein de l’espace AES sans nécessiter de visa’’, ont-ils assuré dans un communiqué.

    AKS/ABB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux commentent les conclusions du sommet de la Cedeao et la sortie d’Ousmane Diagne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux commentent les conclusions du sommet de la Cedeao et la sortie d’Ousmane Diagne

    Dakar, 16 déc (APS) – Les décisions issues de la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’Abuja et la réaffirmation par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, de l’engagement des autorités à faire la lumière sur les disparitions des militaires Fulbert Sambou et Didier Badji, figure parmi les sujets les plus commentés par les quotidiens reçus à l’APS.

    ‘’La CEDEAO acte le départ du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’’, met en exergue Sud Quotidien.  ‘’La 66e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements de la CEDEAO qui s’est tenue, hier dimanche, à Abuja au Nigéria, a acté le départ de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger de la CEDEAO, dès le 29 janvier prochain’’, écrit le journal.  

    Le journal précise qu’une ‘’période de grâce de six mois serait retenue pour donner une chance à la médiation menée par le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye’’.

    ‘’CEDEAO et pays de l’AES : le 29 janvier, date du divorce’’, annonce à sa Une Le Soleil.  Le journal indique que ‘’la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fixé la date du 29 janvier 2025, pour acter officiellement son divorce d’avec l’Alliance des Etats membres du Sahel (AES), composée du Mali, du Burkina Faso, et du Niger’’.

    Le quotidien précise toutefois ‘’qu’il aura une période de transition à compter de cette date jusqu’au 29 juillet 2025’’.

    ‘’Départ de l’AES, médiation de Bassirou Diomaye Faye prévue sur une durée de six mois, et la création d’un tribunal spécial pour juger l’ancien président gambien Yaya Jammeh et les tenants de son régime’’, les grandes décisions du sommet ordinaire de la CEDEAO, énumère le journal L’Info.

    Pendant ce temps, l’AS évoque la promesse faite samedi aux députés par le ministre de la Justice Ousmane Diagne de faire la lumière aussi bien sur les disparitions du gendarme, l’adjudant-chef Didier Badji que du soldat sergent Fulbet Sambou et des autres victimes des événements de 2021 à 2024’.

    ‘’Ousmane Diagne qui était à l’Assemblée nationale annonce d’ailleurs que les enquêtes ont démarré’’, ajoute le journal qui titre en Une : ‘’la justice traque les auteurs et commanditaires’’.  

    Comme en échos à ce quotidien, Libération renchérit : ‘’La justice aux trousses des responsables et des commanditaires’’.

    Le journal Le Quotidien estime de son côté qu’Ousmane Diagne a déterré le passé en revenant samedi face aux députés, lors d’une séance plénière, sur les morts recensés entre 2021 et 2023’’.  

    ‘’C’est pour annoncer qu’une enquête est en cours pour situer les responsabilités. Il a aussi évoqué que la lumière sera faite sur le cas des deux gendarmes morts durant cette période’’, mentionne le journal.  

    A propos des dossiers judiciaires chauds des quatre dernières années ‘’Ousmane Diagne sans langue de bois’’, signale le journal Les Echos. ‘’Les menottes vont parler’’, prédit de son côté Source A.

    Pour Walf Quotidien ‘’la traque (est) lancée’’. Le journal souligne que ‘’la loi portant amnistie des événements qui se sont déroulés entre 2021 et avril 2024 n’y fera rien’’.

    ‘’Les autorités ont décidé de traquer leurs auteurs et leurs commanditaires. Le ministre de la Justice qui était à l’Assemblée nationale en a donné ce week-end un avant-gout’’, écrit Walf.

    AB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Le Ferroviario Maputo remporte la Ligue africaine féminine de basketball

    SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Le Ferroviario Maputo remporte la Ligue africaine féminine de basketball

    Dakar, 15 déc (APS) – Le Ferroviario Maputo du Mozambique a remporté la Ligue africaine féminine de basketball 2024 en battant en finale Al Ahly d’Égypte, 81 points à 72, dimanche, au stadium Marius-Ndiaye de Dakar.

    Le club mozambicain succède au Sporting Club d’Alexandrie, un club égyptien, double champion de cette compétition.

    Le Ferroviario Maputo obtient le trophée de la Ligue africaine féminine de basketball pour la troisième fois, après ses victoires finales aux éditions 2018 et 2019.

    Les Mozambicaines ont gagné tous leurs matchs, dans ce tournoi qui se jouait depuis vendredi 6 décembre.

    L’ASC Ville de Dakar, hôte de l’édition 2024, a terminé au pied du podium. Elle a été battue par l’Armée patriotique rwandaise, 96 points à 94, lors du match de classement.

    L’ASC Ville de Dakar, la Jeanne d’Arc de Dakar et 10 autres clubs du continent, des champions dans leur pays pour la plupart, ont pris part à cette 28e édition de la Ligue africaine féminine de basketball. La JA a été éliminée lors des quarts de finale.

    La Ligue africaine féminine de basketball, ou FIBA Africa Women Basketball League, a remplacé la Coupe d’Afrique des clubs champions féminins de basketball après l’édition de 2022. C’est une compétition organisée par la FIBA Afrique, l’instance chargée du basketball africain.

    La première édition de la Ligue africaine féminine de basketball a eu lieu au Sénégal et a été remportée par l’AS Bopp Basket Club, un club dakarois, en 1985.

    Le Sénégal a également abrité trois autres éditions (1993, 1997 et 1999), qui ont été remportées par le Dakar Université Club. Il est le troisième pays le plus titré de la compétition, avec quatre trophées.

    Vingt-cinq ans après la dernière édition à Dakar, le Sénégal accueillait cette année cette compétition, pour la cinquième fois.

    L’Angola et le Mozambique sont les pays les plus titrés, avec huit trophées pour les clubs de chacun de ces deux pays.

    SK/ESF

     

     

  • ARABIESAOUDITE-INTERNET-PERSPECTIVES / Il faut, contre la désinformation, un environnement numérique solide, transparent et digne de confiance (diplomate)

    ARABIESAOUDITE-INTERNET-PERSPECTIVES / Il faut, contre la désinformation, un environnement numérique solide, transparent et digne de confiance (diplomate)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Bator Sall

    Riyad, 15 déc (APS) – La secrétaire générale de l’Organisation de la coopération numérique (DCO), Deemah AlYahya, a exhorté cette organisation multilatérale, dimanche, à Riyad, à créer un environnement numérique solide, transparent et digne de confiance pour combattre la désinformation.

    ‘’La désinformation n’est plus un problème marginal. C’est une pandémie terrifiante, qui demande une action unie et urgente’’, a-t-elle dit aux dirigeants des pays membres de la DCO à l’ouverture de la 19e réunion annuelle du Forum sur la gouvernance de l’Internet.

    ‘’Construire notre avenir numérique multipartite’’ est le thème principal de cette rencontre de cinq jours, qui se tient dans la capitale saoudienne.

    Deemah AlYahya, diplomate et experte saoudienne en économie numérique, estime que ‘’nous pouvons construire un espace numérique plus sûr, plus inclusif et plus fiable, garantir en même temps que l’économie numérique mondiale reste une force positive dans la vie de tous’’.

    Des ‘’conséquences graves’’

    ‘’Nous devons créer un environnement numérique solide, transparent et digne de confiance, qui appelle à une collaboration renforcée avec le secteur privé, en particulier les médias sociaux, pour façonner de manière proactive le discours public et protéger les utilisateurs, en particulier pour les plus jeunes’’, a-t-elle dit aux dirigeants des pays membres de l’Organisation de la coopération numérique.

    ‘’Nous sommes engagés pour cette cause, en tant qu’organisation multilatérale fondée pour promouvoir une croissance et une prospérité numériques, inclusives et durables’’, a assuré Mme AlYahya.

    Dans une enquête menée dans 46 pays, 59 % des personnes interrogées ont exprimé leur inquiétude quant à la distinction entre les contenus authentiques et les faux contenus sur Internet, a-t-elle signalé.

    Soixante-quinze pour cent des internautes ont été confrontés à de fausses nouvelles au cours des six derniers mois, et la désinformation se propage 10 fois plus vite que les faits, sur les médias sociaux, selon la secrétaire générale de l’Organisation de la coopération numérique.

    Elle note que ‘’ces chiffres soulignent un paradoxe troublant, car les plateformes qui ont révolutionné la connectivité et le progrès sont devenues en même temps des vecteurs de division en érodant la confiance’’.

    En fin de compte, ‘’les conséquences sont graves’’, a affirmé Deemah AlYahya, ajoutant : ‘’Des études prédisent que la désinformation pourrait perturber les élections dans plusieurs pays au cours des deux prochaines années et menacer ainsi la stabilité mondiale.’’

    Mme AlYahya signale que ‘’les adolescents passent plus de sept heures par jour en ligne’’.

    Pendant la pandémie de Covid-19, ‘’la désinformation sur les questions de santé a entraîné une baisse de 30 % des taux de vaccination dans certaines régions, ce qui a mis en danger des millions de personnes’’, a-t-elle dit.

    Ces nombreux constats lui font dire que la désinformation ‘’n’est plus une question marginale’’. ‘’Il s’agit d’une pandémie numérique terrifiante, qui nécessite une action urgente et unie’’, a dit la secrétaire générale de la DCO aux représentants des pays membres de cette organisation à la rencontre de Riyad.

    ‘’Nous pouvons développer des solutions efficaces’’

    L’Organisation de la coopération numérique réunit 16 États membres, dont la population globale s’élève à près de 800 millions d’individus, dont les 70 % ont moins de 35 ans.

    ‘’Notre mission est claire, car il s’agit de garantir la révolution numérique, de servir le bien-être de l’humanité dans la confiance, la responsabilité et la vérité’’, a assuré la dirigeante de la DCO.

    Cette année, en guise de riposte à la menace de la désinformation, les pays membres de cette organisation ont fait une déclaration commune contre ce fléau. ‘’Cette déclaration est un appel collectif à l’action. Elle met l’accent sur la responsabilité partagée, la collaboration multipartite et la nécessité de donner la priorité aux normes éthiques dans la lutte contre la désinformation’’, a expliqué Deemah AlYahya.

    ‘’En travaillant ensemble, nous pouvons développer et mettre en œuvre des solutions efficaces pour lutter contre la désinformation, notamment en améliorant la modération du contenu et l’éducation des utilisateurs, en promouvant les innovations technologiques qui favorisent la responsabilité et l’exactitude’’, a-t-elle dit.

    ‘’Nous n’attendons pas que les autres montrent la voie’’

    Mme AlYahya pense que ‘’cette approche globale met en évidence la nécessité d’une action alignée dans tous les secteurs, pour protéger la liberté d’expression, tout en la protégeant contre les contenus préjudiciables et manipulateurs’’.

    ‘’Ensemble, nous travaillons sans relâche avec nos partenaires et nos membres pour créer un écosystème numérique plus sain, plus fiable et inclusif, tout en luttant contre la désinformation et en libérant tout le potentiel de la transformation numérique’’, a-t-elle poursuivi.

    ‘’À l’Organisation de la coopération numérique, a soutenu Deemah AlYahya, nous n’attendons pas que les autres montrent la voie. Nous traçons notre avenir en prenant des mesures audacieuses pour tracer une nouvelle voie. Nous sommes déterminés à affronter […] la désinformation, à façonner nous-mêmes les solutions et à inciter les autres à nous rejoindre dans cette mission.’’

    Mme AlYahya exhorte les pays membres de la DCO à rester ‘’fermes contre la désinformation, non pas en adversaires mais en partenaires déterminés à résoudre un problème commun’’. ‘’Le monde nous regarde. Les jeunes qui héritent de ces espaces numériques méritent mieux. Montrons-leur que nous pouvons relever le défi.’’

    SBS/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Industrie : un expert appelle à ‘’dupliquer’’ l’expérience de Sandiara dans d’autres villes

    SENEGAL-ECONOMIE / Industrie : un expert appelle à ‘’dupliquer’’ l’expérience de Sandiara dans d’autres villes

    Dakar, 15 déc (APS) – L’ingénieur en développement industriel Youssoupha Samuel Mbaye, conseiller technique du Premier ministre, suggère de ‘’dupliquer’’ dans d’autres villes sénégalaises l’expérience de la commune de Sandiara (ouest) en matière d’industrie, tout en évitant l’‘’atomisation’’ des installations industrielles du pays.

    ‘’Je pense que ce ministère (celui de l’Industrie et du Commerce) est sur la bonne voie. Ce qui se fait à Sandiara en matière d’industrie est une première au Sénégal, après ce qu’il y a à Diamniadio. En matière d’industrie, je considère Sandiara comme un laboratoire pour toutes les communes du Sénégal’’, a dit M. Mbaye à l’APS.

    ‘’Si nous arrivons à faire dans plusieurs villes ce qui a été fait à Sandiara, nous aurons de bons résultats. C’est un modèle qu’il faut dupliquer dans d’autres villes du pays’’, a recommandé le spécialiste de la stratégie industrielle.

    À son avis, le programme public de construction de zones industrielles devrait tenir compte de l’expérience de cette commune située dans la région de Thiès, où d’importantes usines ont été implantées en quelques années, sous l’égide de son ex-maire, Serigne Guèye Diop, l’actuel ministre de l’Industrie et du Commerce.

    M. Mbaye affirme que les pouvoirs publics doivent éviter l’‘’atomisation’’ de l’industrie sénégalaise.

    ‘’Il y a un risque majeur dans la duplication de ce qu’il y a à Sandiara : l’atomisation du secteur industriel. Pour l’éviter, il faut créer des chaînes de valeur à l’aide de la sous-traitance industrielle, qui permet de résoudre beaucoup de problèmes en termes de réactivité des entreprises, de transport, de maîtrise des délais et des intrants, d’efficience des systèmes de production’’, a-t-il dit.

    Le conseiller technique du Premier ministre, chargé du développement industriel, explique que ‘’l’atomisation de l’industrie est le fait d’avoir des usines dispersées, implantées d’une manière pas stratégique’’. ‘’C’est aussi le fait de fabriquer à Dakar un produit dont la matière première se trouve à Tambacounda, très loin du lieu de fabrication. Dans cet exemple, il est plus logique d’installer l’unité industrielle à Tambacounda.’’

    ‘’L’atomisation, c’est également le fait de recourir à un sous-traitant qui se trouve à Ziguinchor pour des services à livrer à Dakar, par exemple. Par une succursale, on peut faire en sorte que le sous-traitant soit présent à Dakar ou pas loin de Dakar’’, a poursuivi M. Mbaye.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Vers la construction de neuf nouvelles prisons

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Vers la construction de neuf nouvelles prisons

    Dakar, 14 déc (APS) – Le garde des sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé, samedi, à Dakar, un projet de construction de neuf prisons, dans le but de ‘’désengorger’’ les établissements pénitentiaires.

    ‘’Il y a un projet de construction de neuf prisons’’, a-t-il dit aux députés.

    Ousmane Diagne a annoncé cette décision du gouvernement lorsqu’il défendait, à l’Assemblée nationale, des projets de loi portant révision de la Constitution et suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental.

    ‘’S’il faut envoyer certains [citoyens] en prison pour des raisons justifiées, il est de notre responsabilité de leur offrir des conditions de détention dignes’’ de leur citoyenneté, a expliqué Ousmane Diagne.

    L’une des neuf prisons sera construite à Diamniadio (ouest) et pourra contenir 2.500 détenus, une autre, de 500 places, sera implantée à Fatick (centre), selon le garde des Sceaux.

    Ousmane Diagne a annoncé aussi une hausse de l’indemnité journalière versée aux prisonniers. ‘’Le montant de cette indemnité sera de 1.300 francs CFA par jour’’, a-t-il précisé.

    CS/ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés ont adopté des projets de loi portant suppression du CESE et du HCCT

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Les députés ont adopté des projets de loi portant suppression du CESE et du HCCT

    Dakar, 14 déc (APS) – L’Assemblée nationale a adopté à une large majorité plusieurs projets de loi portant révision de la Constitution et suppression de deux institutions, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), samedi, à Dakar.

    Cent trente-quatre députés ont voté en faveur de la suppression du CESE et du HCCT, huit ont voté contre, deux autres se sont abstenus.

    ‘’La rupture systémique dans les méthodes et moyens de gouvernance institutionnelle exige la suppression du CESE et du HCCT’’, a argué le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, en présentant les projets de loi à l’Assemblée nationale.

    La ‘’réduction notable du train de vie de l’État’’, autrement dit, une baisse des dépenses publiques, est l’une des raisons de la modification constitutionnelle proposée par le gouvernement aux députés, a-t-il argué.

    Les fonds publics destinés à l’entretien du CESE et du HCCT seront alloués à des secteurs vitaux, a promis M. Diagne.

    Le Conseil économique, social et environnemental et le Haut Conseil des collectivités territoriales avaient respectivement un budget annuel de 7,8 milliards et 7,3 milliards de francs CFA.

    CS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE / Le chef de l’Etat à Abuja pour une session ordinaire de la CEDEAO

    SENEGAL-AFRIQUE / Le chef de l’Etat à Abuja pour une session ordinaire de la CEDEAO

    Dakar, 14 déc (APS) -Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar samedi dans la matinée pour se rendre à Abuja au Nigéria où il prend part à la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, apprend-on de la Présidence sénégalaise.

    MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-PARLEMENT / Assemblée nationale : les députés Pape Djibril Fall et Mame Omar Ndoye officiellement installés

    SENEGAL-POLITIQUE-PARLEMENT / Assemblée nationale : les députés Pape Djibril Fall et Mame Omar Ndoye officiellement installés

    Dakar, 14 déc (APS)–Pape Djibril Fall de la coalition Samu Sa kaddu (opposition) et Mame Omar Ndoye de Pastef (majorité) ont été officiellement installés samedi comme membres de la 15e législature de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.

    Pape Djibril Fall remplace Déthié Fall démissionnaire de son poste de député.

    Déthié Fall, investi à la 5e place sur la liste de la coalition Samm sa kaddu avait démissionné au cours de la campagne électorale pour rejoindre la coalition Pastef-Les patriotes. En cas d’élection il avait promis de démissionner.

    Mame Omar Ndoye, premier dans l’ordre de la suppléance sur la liste départementale de Dakar, prend la place de Thierno Aly Sy. Ce dernier était le suppléant direct d’Abas Fall démissionnaire à la suite de sa nomination au gouvernement comme ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    M. Sy a été rattrapé par l’article 29 du Code électoral qui stipule que : « Ceux qui sont condamnés à une peine sans sursis ou avec sursis d’une durée supérieure à un mois pour des délits comme l’abus de confiance, ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales ».

    Avant le début de la séance plénière ouverte samedi, le président de l’Assemblée nationale Malick Ndiaye, a procédé à la lecture des lettres de démission des députés Déthié Fall et de Thierno Aly Sy.

    CS/SBS/MTN