Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE  / Macky Sall va participer au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial pour proposer des solutions aux ‘’défis communs du 21e siècle’’

    SENEGAL-FRANCE-ECONOMIE / Macky Sall va participer au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial pour proposer des solutions aux ‘’défis communs du 21e siècle’’

    Dakar, 20 juin (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, prendra part au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui se tiendra vendredi et samedi, à Paris.

    A cette occasion, il co-animera, le premier jour, un panel intitulé ‘Créer un environnement propice au secteur privé (infrastructures durables et financement des PME).’

    Organisé à l’initiative du président français, Emmanuel Macron, le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial poursuit deux objectifs, ont affirmé des officiels de l’Élysée, ce mardi, lors d’un échange  par visioconférence depuis la capitale française.

    ‘’Le Sommet pour un Nouveau pacte financier mondial poursuit deux objectifs : créer un espace de discussions sur les questions telles que la lutte contre les inégalités, le changement climatique et la protection de la biodiversité, mais [aussi] définir une feuille de route avec des propositions de solutions émanant de toutes les parties prenantes, les États, les institutions de financement, la société civile, etc.’’, a précisé une fonctionnaire de l’Élysée.

    Une vingtaine de leaders, de chefs d’État dont le président Macky Sall et ses homologues nigérian, Bola Tinubu, comorien, Azali Assoumani, président en exercice de l’Union africaine, ainsi que de représentants d’institutions financières mondiales, prendront part à l’évènement, a-t-elle ajouté.

    Les discussions porteront sur les réponses à apporter aux ‘’défis communs du 21e siècle’’, à savoir la crise de la dette, la crise climatique et la lutte contre les inégalités, la question énergétique ou encore la protection de la biodiversité, poursuit la même source. Le but visé par le sommet est de ‘’jeter les bases d’un nouveau système financier apte à les relever.’’

    Les pays africains sont les plus touchés par ces problématiques.

    Les innovations et solutions proposées par le continent africains seront supportées par le nouveau pacte financier, a indiqué la même source.

    ABB/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-ARMEES-SOLIDARITE / ‘’Mud race challenge’’ : militaires sénégalais et français récoltent des dons pour leurs blessés de guerre

    SENEGAL-FRANCE-ARMEES-SOLIDARITE / ‘’Mud race challenge’’ : militaires sénégalais et français récoltent des dons pour leurs blessés de guerre

    Dakar, 20 juin (APS) – La ‘’Mud race challenge’’, un évènement sportif organisé récemment par les autorités militaires sénégalaises et françaises à Dakar, a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA qui ont été remis aux blessés sénégalais et français, a-t-on appris de source militaire.

    Près de 650 coureurs ont participé à la ‘’Mud race challenge’’ organisée samedi au Quartier Geille des Eléments français au Sénégal de Ouakam. Ce challenge de 6,5 kms avec 25 obstacles avait pour but de récolter des dons pour les blessés de guerre des deux armées.

    Selon un communiqué reçu des Eléments français au Sénégal, il y avait ‘’plusieurs compétitions dans une même compétition’’ avec un parcours pour les jeunes de 12 à 16 ans, un parcours pour les plus de 16 ans et un parcours adapté aux personnes en situation de handicap.

    Trois militaires sénégalais du Bataillon de sport ont remporté les trois premières places.

    Cette journée a permis de récolter pas moins de 3,5 millions de FCFA pour les blessés sénégalais et français, indique la même source, soulignant que les EFS ont remis un chèque ‘’de la moitié de cette somme au représentant militaire sénégalais’’.

    ‘’La générosité, la solidarité, l’entraide et le partage’’ étaient au cœur de cette ‘’Mud race challenge’’, organisé pour la première fois à Dakar. ‘’Une médaille, un t-shirt et une photo finish, tous les participants’’ sont repartis ‘’fièrement’’, se réjouissent les EFS.

    Créés le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les Eléments français au Sénégal (EFS) constituent un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, rappelle le communiqué.

    Le texte signale que les principales missions des 350 militaires consistent à ‘’assurer la défense et la sécurité des intérêts et des ressortissants français, appuyer les déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération opérationnelle en Afrique de l’Ouest’’.

    Il ajoute que les EFS qui s’inscrivent ‘’ainsi dans une posture de prévention’’, demeurent ‘’un point d’appui matérialisé par l’existence d’un noyau clé de poste de commandement interarmées’’.

    OID/ASB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques à la Une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques à la Une des quotidiens

    Dakar, 20 juin (APS) – Les sujets politiques se rapportant au dialogue national initié par le président de la République et au  »dialogue du peuple » lancé par la plateforme les forces vives de la nation (F24) sont au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les acteurs du dialogue politique cherchent la clé’’ autour des candidatures de Karim Wade, de Khalifa Sall et de Macky Sall, selon Sud Quotidien.

    ‘’En lieu et place des articles L29, et L 30 du code électoral, note le journal, les acteurs engagés dans le dialogue politique visent la modification de l’article L28 à la réintégration des personnes radiées des listes électorales à la suite de condamnation’’. Outre la réhabilitation et la mesure d’amnistie visées par cette disposition, il a été proposé d’ajouter à cette liste la grâce présidentielle. Une Commission technique sera chargée de trancher cette posture, a poursuivi la publication.

    Pour Source A, malgré que les acteurs soient tombés d’accord sur l’introduction de la grâce dans les dispositions du code pour permettre à des personnes frappées d’inéligibilité de pouvoir se présenter en 2024, il n’en demeure pas moins qu’il y a ‘’une position polémique’’ incarnée par la société civile et l’opposition prenant part au dialogue. ’’La frange de l’opposition qui pend part à ce dialogue n’a pas voulu entendre parler de troisième candidature de Macky Sall’’,a souligné le quotidien.

    La publication note que de son côté, la société civile a préféré prendre son contrepied en estimant que cette question doit être tranché par le Conseil constitutionnel. Une position qu’elle partage avec la majorité présidentielle.

    ’’Cassures sur les candidatures’’, titre L’Observateur.  »La question de la candidature et celle des droits civiques et politiques n’ont pas été réglées hier, par la Commission politique du dialogue national. N’ayant pas trouvé de consensus sur ces questions, les acteurs ont décidé de poursuivre les travaux aujourd’hui », rapporte L’Obs.

    Pendant ce temps, selon l’Info, la plateforme F-24 passe à l’offensive à travers le lancement de son  »dialogue avec le Peuple » à la Cité Keur Gorgui.

    Le F-24 opposé à une candidature de Macky Sall en 2024 appelle les Sénégalais à  »célébrer ensemble le 23 juin dans la communion (…) et à donner un cacher populaire inédit à la grande mobilisation populaire du 14 juillet prochain’’, indique le Journal.

    Après une première rencontre dispersée, le F24 relance ‘’son dialogue du peuple’’, selon le quotidien Bës Bi.

    ‘’Après une première tentative étouffée, les forces vives de la nation (F24) sont revenues à la charge par la relance du +dialogue du peuple+. En conférence de presse hier, leaders de l’opposition et acteurs de la société civile ont jeté les nouvelles bases de ces rencontres contre le pouvoir en place’’, écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Droits de l’homme : Dakar salue la « reconnaissance renouvelée » de son rôle

    SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Droits de l’homme : Dakar salue la « reconnaissance renouvelée » de son rôle

    Dakar, 19 juin (APS) – Le ministère sénégalais des Affaires étrangères a salué lundi la « reconnaissance renouvelée » du rôle et de la place du Sénégal par le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

    ‘’Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur se félicite de la reconnaissance, encore renouvelée, ce lundi 19 juin 2023, à Genève, par le Haut-commissaire des Nations unies, du rôle et de la place du Sénégal en matière de droits de l’homme’’, rapporte un communiqué parvenu à l’APS.

    Le document cite notamment le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme qui intervenait à l’ouverture solennelle de la 53e session du Conseil des droits de l’homme.

    « Contrairement à de nombreux Etats plus riches, le Sénégal a ratifié tous les principaux traités relatifs aux droits de l’homme et est également parfaitement à jour de toutes les obligations », a souligné Volker Türk dans des propos rapportés par le communiqué.

    « Même si j’ai récemment noté des inquiétudes, il est important de reconnaître qu’il s’agit d’un pays qui a une longue tradition de coopération positive », a-t-il ajouté.

    Pour le ministère sénégalais des Affaires étrangères, cette position de l’organe suprême des Nations unies chargé des droits de l’homme confirme l’attachement du gouvernement du Sénégal à cette question dans un esprit de transparence et de collaboration.

    Elle confirme « la volonté du Sénégal de consolider sa tradition de pays respectueux des droits humains dans le cadre de la légalité internationale et des lois et règlements nationaux », commente la diplomatie sénégalaise.

    Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a dernièrement réclamé l’ouverture d’une enquête indépendante sur la mort d’au moins 16 personnes dans des violences récemment survenues au Sénégal.

    « Les services du Haut-Commissaire ont pris note de la décision des autorités sénégalaises d’ouvrir des enquêtes, mais nous leur demandons de veiller à ce que celles-ci soient rapides, indépendantes et approfondies », avait notamment déclaré Seif Magango, un porte-parole du Haut-commissaire lors d’une conférence presse organisée à Genève.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Drépanocytose : environ 2.000 enfants naissent chaque année avec la maladie (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Drépanocytose : environ 2.000 enfants naissent chaque année avec la maladie (officiel)

    Dakar, 19 juin (APS)-  Quelque 2.000 enfants naissent chaque année avec la drépanocytose, selon le directeur de la maladie, le docteur Mamadou Moustapha Diop, qui a appelé à « renforcer la communication  sur cette maladie très peu connue par la population ».

    « Nous avons une cohorte de 7.000 drépanocytaires et chaque année 2.000 enfants naissent avec la maladie », a t-il souligné lundi à Dakar, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, commémorée le 19 juin de chaque année.

    Organisée avec l’Association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose (ASD), la journée porte sur le thème : ‘’Dépistage précoce de la drépanocytose pour une meilleure prise en charge’’.

    M. Diop estime que ‘’la communication est le premier défi, parce que c’est une maladie connue par les agents de santé mais très peu connue par la population’’.

    « Il y a également le défi lié au diagnostic précoce et à la prise en charge adéquate à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. La drépanocytose est l’une des maladies génétiques les plus répandues, en plus de faire partie des maladies à soins coûteux’’, a-t-il ajouté.

    Le directeur de la maladie affirme que « beaucoup d’efforts ont été faits, avec les maladies non transmissibles, notamment la drépanocytose », pour laquelle un centre de traitement spécialisé a été ouvert à l’hôpital d’enfants Albert Royer, à Dakar.

    L’inscription de la drépanocytose dans le plan d’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles, la confection d’un guide de prise en charge et la mise à disposition d’un certain nombre de médicaments essentiels de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, sont entre autres initiatives de lutte mises en place par les autorités sanitaires.

    SKS/ADL/MTN

  • SENEGAL-TRAVAIL-HUMEUR / Pétrole et gaz : un syndicat exige la levée de la suspension de la grille salariale

    SENEGAL-TRAVAIL-HUMEUR / Pétrole et gaz : un syndicat exige la levée de la suspension de la grille salariale

    Dakar, 19 juin (APS)-Le Syndicat national des gens de mer de l’offshore pétrole et gaz du Sénégal (SNGMS) a exigé, lundi à Dakar, la levée de la suspension par la direction générale de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM) de la grille salariale dans le secteur de l’offshore, du pétrole et du gaz, a constaté l’APS.

    « L’ANAM a émis une grille salariale provisoire le 9 décembre dernier avec une promesse d’achever incessamment la convention offshore (pétrole et gaz) du Sénégal. Cette grille salariale aura installé une accalmie avec la nette amélioration des salaires. Mais à peine entrée en vigueur, la grille provisoire a été suspendue par le directeur général de l’ANAM par une note circulaire, datant du 30 mai 2022’’, a regretté é Cheikh Tidiane Ndiaye, secrétaire général du SNGMS.

    « Jusque-là, le vide juridique persiste. Les salaires des travailleurs marins évoluant  dans l’offshore sont toujours arbitrairement déterminés par les sociétés intérimaires », lit-on dans le manifeste  du syndicat remis aux médias lors d’une conférence de presse tenue lundi à Dakar.

    La structure syndicale « exige une non-ingérence du ministère du travail dans les affaires maritimes ». Les syndicalistes ont expliqué que le 21 octobre dernier le Ministère du Travail à travers une note circulaire de la Direction du travail et de la sécurité sociale « s’était positionné comme ministère de tutelle d’une partie des marins travaillant en offshore ».

    « Cette volonté de s’accaparer une frange des gens de mer en se basant sur une interprétation de l’article 302 du code de la marine marchande cache certainement des ambitions inavouées qui méritent toute l’attention du monde maritime », a souligné Cheikh Tidiane Ndiaye.

    Evoquant le secteur de la marine marchande,  »le syndicat souligne qu’une réalisation matérielle et logistique du secteur s’avère plus que nécessaire pour voir le secteur de la marine marchande s’aligner aux normes et aux exigences actuelles à l’ère de l’exploitation offshore du pétrole et du gaz au Sénégal ».

    Le syndicat estime aussi  »qu’il est urgent de concrétiser sa modernisation ce qui passera nécessairement par le remplacement du navire Alioune Sitoé Diatta devenu vétuste, par l’accompagnement de COSAMA afin d’acquérir des cargos, des navires de ravitaillement et la finalisation du projet de formation pour l’amélioration de la qualification des marins sénégalais ».

    Concernant le secteur de la pêche industrielle,  »le syndicat a dénoncé les conditions exécrables des marins sénégalais soulignant que leurs droits fondamentaux sont bafoués entraînant une frustration devant l’inertie des autorités compétentes ».

    Le syndicalistes ont également « fustigé la convention de pêche datant  de 1976 et qui est toujours en vigueur, alors que c’est obsolète, caduque et non conforme aux exigences actuelles du travail maritime ».

    Ladite convention n’inclut pas bon nombre de conventions et de recommandations ratifiées par le Sénégal à travers l’organisation maritime internationale (OMI) et l’organisation internationale du travail, ont encore dénoncé les syndicalistes.

    « En guise d’exemple, nous pouvons évoquer le temps de travail qui est de 20h par jour pour un salaire de base mensuelle de 74 000 FCA. C’est une situation déplorable qui frise le travail forcé voire l’esclavage moderne’’, a déploré le Syndicat national des gens de mer de l’offshore pétrole et gaz du Sénégal.

    ABD/MTN

     

  • SENEGAL-BENIN-SPORTS-JUSTICE / Bénin : un tribunal ouvre une enquête sur la mort de deux supporters en marge du match contre le Sénégal

    SENEGAL-BENIN-SPORTS-JUSTICE / Bénin : un tribunal ouvre une enquête sur la mort de deux supporters en marge du match contre le Sénégal

    Dakar, 19 juin (APS) – Le procureur auprès du tribunal de première instance de première classe de Cotonou (Bénin), Jules Ahoga a ouvert, une enquête pour élucider la mort de deux supporters samedi en marge du match entre le Bénin et le Sénégal, a-t-on appris lundi de la Radio française RFI.

    Deux supporters ont perdu la vie et une dizaine d’autres blessés samedi dans une bousculade au stade de l’Amitié Général Mathieu-Kérékou de Cotonou où les Guêpards du Bénin affrontaient les Lions du Sénégal dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de football. Les deux équipes ont fait match nul (1-1).

    Selon RFI, le procureur béninois a fait l’annonce de l’ouverture de l’enquête à la télévision publique ‘’en partie pour corriger le manque d’informations déploré par les Béninois’’.

    Lors de cette rencontre, ‘’une quinzaine de blessés ont été secourus’’, a ajouté le maitre des poursuites à la juridiction de Cotonou.

    Dans un communiqué rendu public lundi, le procureur a assuré que cette enquête va situer ‘’les responsabilités’’. Il a rappelé qu’un  »supporter est décédé au stade et un second lors de son évacuation à l’hôpital’’.

    La source judicaire rapporte que dans la bousculade, ‘’certains supporters qui accédaient aux gradins’’ auraient perdu connaissance suite à ‘’un malaise’’ tandis que d’autres seraient passés ‘’par-dessus les gradins sans attendre l’aide des secouristes’’.

    Pour mener à bien cette enquête, une commission a été mise en place pour faire toute la lumière sur cette affaire, ont promis les autorités judiciaires locales.

    FD/SK/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Plus de 297.000 candidats au CFEE et au concours d’entrée en 6ème (DEXCO)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Plus de 297.000 candidats au CFEE et au concours d’entrée en 6ème (DEXCO)

    Dakar, 19 juin (APS) – Plus de 297 000 candidats sont inscrits à l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et au concours d’entrée en 6e, un chiffre qui pourrait évoluer avec le traitement de certains dossiers liés à l’état-civil, a indiqué, lundi, le Directeur des examens et concours (DEXCO), Papa Baba Diasse.

    « A la date de ce lundi, le nombre total d’inscrits est de 297.621 dont 169.021 filles soit 56% du nombre total de candidats, contre 296.395 en 2022, soit un écart positif de 1.226. L’ensemble des candidats sont répartis dans 1.938 centres’’, a t-il déclaré lors d’une conférence de presse, précisant que ces données statistiques stabilisées et envoyées à la DEXCO par les académies pourraient connaitre une évolution du fait du traitement de certains dossiers liés à l’état-civil de certains candidats.

    Il a annoncé que les épreuves du CFEE et de l’entrée en sixième seront administrées le 21 et 22 juin, sur toute l’étendue du territoire national, en Gambie et en Guinée Bissau.

    Le Directeur des examens et concours a indiqué que pour les 47 candidats non-voyants ou malvoyants,  »des dispositions particulières ont été prises pour leur adapter les épreuves ».

    Concernant la prise en charge correcte de ce grand nombre des candidats, il a annoncé qu’il y aura en moyenne l’utilisation de 11.904 salles de classe et la mobilisation de 1.938 chefs de centre, 1938 adjoints, 23.808 surveillants au moins à raison de 2 par salle et 9.690 secrétaires dont 5 par centre.

    Papa Baba Diasse a assuré que la DEXCO a mis en place un dispositif sécurisé pour la levée et l’acheminement des épreuves vers le niveau déconcentré.

    AMN/OID

  • SENEGAL-DIVEFRS / Kédougou : Le corps sans vie d’un homme repêché d’un marigot

    SENEGAL-DIVEFRS / Kédougou : Le corps sans vie d’un homme repêché d’un marigot

    Kédougou 19 juin (APS) – Le corps sans vie d’un homme de 72 ans a été repêché, ce lundi , vers 8h, à Kédougou, dans un marigot près de Gada Dinguessou, a appris l’APS du commissaire de police centrale, Balla Fall.

     »Ce sont les riverains du pont de Gada Dinguéssou qui ont fait la découverte macabre avant de nous contacter. La victime était perdue de vue depuis trois jours et sa famille était à sa recherche », a expliqué M. Fall, soulignant que le corps est dans un de décomposition très avancée.

    La victime, âgée de 72 ans, était un enseignant à la retraite. Le procureur près le tribunal de grande instance de Kédougou a ordonné inhumation du corps.

     

    PID/OID/AKS

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dénonciation des atteintes à la liberté de la presse et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La dénonciation des atteintes à la liberté de la presse et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 19 juin (APS) – La dénonciation par les journalistes des atteintes à la liberté de la presse, la médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’APS.

    Les journaux se font écho d’un éditorial de la Coordination des associations de presse (CAP) intitulé ‘’Face au Monstre, vivre ou périr !?’’ pour dénoncer ‘’une batterie de mesures qui sapent la liberté de presse et même d’expression’’.

    ‘’Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limite qui tienne. L’heure du choix a sonné pour tous les journalistes sénégalais qui tiennent encore à leur dignité et qui pensent, avec raison, que leur indépendance éditoriale est incompatible avec la compromission. Quoi qu’il doive leur en coûter’’, lit-on dans cet édito.

    ‘’Ce choix doit être celui de tous ceux qui estiment que la situation actuelle de la presse n’est plus supportable. Ceux qui ont l’intime conviction de vivre dans un environnement anormal. Ceux qui reconnaissent avec humilité que les sacro-saintes libertés constitutionnelles qui sont la boussole de notre métier sont désormais administrées par le bon vieux Monstre de nos malheurs. Cela est une réalité’’, ajoute la CAP.

    Le Soleil met en exergue la médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien et affiche à la Une : ‘’Poutine ouvert au dialogue’’. Le président russe se félicite ‘’de l’approche équilibrée’’ des pays africains, indique le journal.

    Selon L’As, ‘’Poutine +apprécie+ la démarche de Macky Sall et cie’’.

    Le même journal signale que face à l’interdiction faite aux avocats de Ousmane Sonko d’accéder au domicile de leur client, ‘’le bâtonnat recadre l’Etat’’.

    ‘’L’ordre des avocats tape du poing sur la table’’, dit Les Echos.

    Selon Vox Populi, l’Ordre des avocats rappelle que ‘’les restrictions des droits et libertés doivent se faire dans le respect des règles’’ et appelle à ‘’la levée immédiates de tout obstacle de nature à entraver le libre exercice du ministère de l’avocat et/ou le libre exercice de tout citoyen qui en éprouve le besoin de recourir à un avocat’’.

    Dans le cadre du dialogue politique, Le Quotidien signale qu’un ‘’premier consensus’’ a été noté sur la modification du parrainage.

    ‘’C’est un pas de gagné. Le parrainage, tel que connu au Sénégal, ne sera plus une réalité au sortir du dialogue avec les forces vives de la Nation. Un consensus a été trouvé. Désormais, chaque candidat aura besoin de 0,8 % du fichier, au lieu d’1% précédemment exigé’’, rapporte la publication.

    WalfQuotdien souligne qu’après les émeutes de mars 2021 et ‘’surtout des 1er et 2 juin qui ont fait au total plus d’une quarantaine de morts, le débat tourne sur la capacité de la Cour pénale internationale (Cpi) à s’inviter dans le dossier’’.

    ‘’Les faits sont-ils suffisamment graves pour que la Cour pénale internationale (Cpi) se saisisse du dossier ? Sidiki Kaba, le ministre des Forces Armées, a qualifié de +fanfaronnade+ les menaces des avocats de Ousmane Sonko de traduire les responsables des violences policières, lors des manifestations de mars 2021, qui avaient fait officiellement 14 morts et celles des 1er et 2 juin 2023 qui ont fait 26 morts selon Pastef, le parti de Ousmane Sonko’’, écrit Walf.

    Le quotidien Bës Bi s’intéresse au ‘’supplice’’ des parents des drépanocytaires.

    ‘’Lorsqu’on dit de la drépanocytose qu’elle est la maladie de la douleur continue, on fait référence à la souffrance du patient. Ce que l’on oublie parfois, c’est la souffrance des parents et proches. A l’occasion de la Journée mondiale de la drépanocytose célébrée ce 19 juin, le journal a recueilli le témoignage d’une mère dont l’enfant est née avec la forme SS de la maladie. Une épreuve due à une erreur médicale et qu’elle endure avec courage et dignité’.

    OID/AKS