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  • AFRIQUE-ECONOMIE / CEDEAO : vers l’opérationnalisation d’un système interconnecté de gestion des marchandises en transit

    AFRIQUE-ECONOMIE / CEDEAO : vers l’opérationnalisation d’un système interconnecté de gestion des marchandises en transit

    Dakar, 17 juin (APS) – Les responsables des administrations douanières de neuf Etats membres de la CEDEAO se sont engagés, par le biais d’un protocole d’accord signé à Lomé (Togo), à opérationnaliser un Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT), a-t-on appris des services de communication de l’organisation régionale.

    Les directeurs généraux des douanes du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, réunis dans la capitale togolaise les 8 et 9 juin, se sont notamment ‘’engagés résolument’’ à la pleine opérationnalisation du SIGMAT, rapporte la source.

    Elle signale que cette opérationnalisation va mettre un terme à la gestion manuelle surannée des opérations de transit des marchandises le long des corridors commerciaux de l’espace CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

    Ce programme d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers est une initiative de la Commission de la CEDEAO dont l’objectif est de fluidifier la circulation des marchandises sur les différents corridors routiers de l’espace régional par la suppression des multiples points de contrôle et les ruptures de charge aux frontières des Etats, fait-on savoir.

    L’opérationnalisation du SIGMAT va dans le même temps permettre aux administrations des douanes de travailler de concert, de sorte que les informations sur les cargaisons de marchandises en transit, une fois déclarées à un bureau de départ et l’itinéraire précisé, seront partagées simultanément par voie électronique aux bureaux des douanes de passage et à celui de destination finales des marchandises, expliquent les initiateurs.

    Les directeurs généraux des douanes des Etats concernés ont par ailleurs formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit de la Commission de la CEDEAO, appelée entre autres à mettre en place un mécanisme d’identification unique régionale des opérateurs économiques.

    Ils ont également préconisé la finalisation d’un manuel de procédures du SGMAT, l’accélération de la mise en œuvre du Règlement sur le mécanisme de garantie de transit communautaire.

    La commission de la CEDEAO est invitée à proposer à la prochaine réunion du comité de pilotage un mécanisme de prise en charge et de soutenabilité des activités entrant dans la mise en œuvre du SIGMAT dans les Etats membres.

    La rencontre des directeurs généraux a été précédée de la réunion des experts des administrations des douanes du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, tenue du 05 au 07 juin 2023 à Lomé.

    Tout autre Etat membre de la CEDEAO peut se constituer partie de ce Protocole d’Accord par simple notification à la Commission de la CEDEAO, ont convenu les participants à la rencontre de Lomé.

    C’est ainsi qu’en marge de la réunion des experts, la Commission de la CEDEAO a organisé une rencontre consacrée à l’élaboration d’une feuille de route pour le déploiement de SIGMAT dans les autres Etats membres de la CEDEAO. Une réunion à laquelle ont pris part les représentants de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Libéria, du Nigéria et de la Sierra Leone, a-t-on appris de même source.

    AKS/ASG

  • SÉNÉGAL -DIVERS / Accident sur la route Fatick-Foundiougne, 4 morts

    SÉNÉGAL -DIVERS / Accident sur la route Fatick-Foundiougne, 4 morts

    Fatick, 17 juin (APS) – Un véhicule de transport en commun de type sept places et un véhicule particulier sont entrés en collision ce samedi sur l’axe Fatick- Foundiougne, tuant quatre personnes sur le coup, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Huit blessés, dont quatre graves, ont été dénombrés à la suite de cet accident, qui s’est produit sur cet axe routier en cours de réfection. Toutes les victimes ont été acheminées à l’hôpital régional de Fatick.

    SDI/ASG

  • SENEGAL -TURQUIE-FOOTBALL / Auteur d’une belle saison en Turquie, Mbaye Diagne a envie d’ailleurs

    SENEGAL -TURQUIE-FOOTBALL / Auteur d’une belle saison en Turquie, Mbaye Diagne a envie d’ailleurs

    Dakar, 17 juin (APS) – Le footballeur sénégalais de Fatih Karagümrük SK (championnat Turquie) Mbaye Diagne, dont le contrat se termine le 30 juin, a exprimé son souhait d’aller tenter de ‘’nouveaux challenges’’ dans un autre championnat.

    ‘’Mon contrat avec Fatih Karagümrük SK prend fin ce 30 juin. Je veux aller vers d’autres challenges, vers de nouveaux horizons. Je ne me vois pas rester là-bas. J’ai atteint mon objectif dans ce championnat. Je suis très satisfait de ma saison en Turquie. C’est le championnat qui a fait le plus parler de moi, mais je veux réitérer cet exploit dans un autre pays », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Auteur d’une belle saison avec 25 buts et cinq passes décisives, le joueur de 31 ans est le deuxième meilleur buteur du championnat turc, derrière l’Équatorien Enner Valencia, 29 réalisations, et devant l’Argentin Mauro Icardi, 23 buts.

    L’ancien joueur de Tianjin Tigers (Chine, 2016-2017) dit avoir « beaucoup travaillé » pour atteindre son niveau actuel. « Je revenais de sept mois de blessure. C’était dur, mais mentalement je m’étais préparé à bien rebondir. Je me devais de revenir à mon niveau, parce que j’avais beaucoup de gens à convaincre. Lorsqu’on désire une chose, il faut se donner les moyens de l’avoir », a-t-il expliqué.

     

    Meilleur buteur sénégalais en Turquie depuis 2017

     

     

    ‘’Ce n’est pas ma plus prolifique saison. En 2019, j’avais inscrit 30 buts. Je suis le meilleur buteur sénégalais depuis 2017. J’ai fait un an à Bruges KV (Championnat Belgique), six mois à West Bromwich (Angleterre). J’ai fait plusieurs années en Turquie. J’ai évolué un an à Kasımpaşa SK, un an et demi avec Fatih Karagümrük SK . J’ai inscrit 76 buts et fait 13 passes décisives’’, a-t-il rappelé.

    Il a signalé que Fatih est le club où il a réalisé ‘’le plus de passes décisives’’. ‘’C’est une saison qui va beaucoup marquer ma carrière », a-t-il confié.

     

    Joueur de Galatasaray (Turquie) de 2019 à 2022, l’avant-centre sénégalais a promis de » redoubler d’efforts » et de se « concentrer » sur son futur et sa prochaine destination.

     

     

    Avenir en équipe nationale

     

    « Souvent, on me demande si je serais en équipe nationale. Parfois, cela me met mal à l’aise. Être sélectionné ou pas, ne dépend pas de moi. On ne peut pas tout avoir dans la vie. Les joueurs vont et viennent », a-t-il déclaré.

    Diagne compte 11 sélections avec l’équipe nationale. Il est convaincu que « le Sénégal aura toujours de bons joueurs’’. « L’entourage compte énormément pour booster les joueurs. L’équipe nationale peut dépasser ce niveau. Nous avons une belle équipe », a-t-il indiqué.

     

    Interpellé sur les raisons de sa non sélection malgré sa belle saison, Mbaye Diagne dit ne pas avoir d’appréciation à faire sur les choix du coach de l’équipe nationale, Aliou Cissé. « L’essentiel pour moi est de continuer à évoluer à mon plus haut niveau. J’aime mon pays et ne pas être sélectionné en équipe nationale ne changera en rien mon patriotisme. Je continue le travail », a-t-il dit.

    En conférence de presse, récemment, Aliou Cissé a invoqué des ‘’raisons sportives’’ pour justifier la non sélection de Mbaye Diagne.

     

    ‘’Le Sénégal n’a pas un déficit en attaque avec Boulaye Dia, Sadio Mané, Habib Diallo, Bamba Dieng, Nicolas Jackson et Iliman Ndiaye. Il faut que je garde l’équilibre de l’équipe. Nous avons assez d’attaquants et je suis satisfait d’eux », a-t-il fait valoir.

    SK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets de l’actualité à la une de la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets de l’actualité à la une de la presse quotidienne

    Dakar, 17 juin (APS) – Les quotidiens de ce samedi ont réservé leurs colonnes à divers sujets de l’actualité dont le dialogue politique, la grève du Syndicat autonome des impôts et domaines (SAID)  et les manifestations de l’opposition.

    L’Observateur dresse un premier bilan du dialogue politique engagé depuis quelques jours avec les forces vives de la Nation par le chef de l’Etat, Macky Sall. ‘’Les premiers accords’’, affiche le journal en manchette, indiquant que ‘’les travaux de la commission politique du dialogue national avancent’’.

    ‘’Les parties prenantes ont déjà trouvé des points de consensus sur le parrainage, les critères de vérification et la caution à verser pour la présidentielle’’.

    ‘’Voilà le parrainage new-look !’’, s’exclame Sud Quotidien, comme pour saluer le premier résultat de ce qu’il considère comme ‘’l’acte IV’’ du dialogue politique. Le journal informe que ‘’le parrainage citoyen [est] ramené entre 0, 6 et 0, 8 %’’, faisant aussi état de la validation du ‘’parrainage des élus (Maires et présidents de Conseil départemental)’’.

    Le journal Les Echos constate que ‘’la question du parrainage est très importante pour la commission politique »’, relevant qu’elle a consacré « deux réunions de suite » à ce sujet. Selon ce quotidien, bien qu’elle ne soit ‘’toujours pas vidée’’, ‘’les acteurs ont bien avancé sur la question’’.

    Le Soleil constate un ‘’double flop de la grève aux Impôts et Domaines’’. Le quotidien national relève que pour les deux premiers jours de ce mouvement d’humeur, le taux de suivi s’élève respectivement à 11 et 10%, tandis que plus de 100 milliards de francs CFA ‘’ont été collectés’’ entre le 15 et le 16 juin. Le journal observe que cette performance a été réalisée alors que le Syndicat autonome des impôts et domaines (SAID) a appelé à la grève en soutien à un de ses membres Bassirou Diomaye Faye, ‘’arrêté pour outrage à magistrat et diffusion de fausses nouvelles’’.

    Le quotidien Enquête évoque également cette collecte record de 100 milliards en deux jours réalisée par la Direction générale des impôts et domaines. ‘’Alors qu’on prédisait une hausse du nombre de grévistes, en raison de la participation +opportuniste+ d’agents tentés d’anticiper le week-end, c’est bien le contraire qui s’est produit, au deuxième jour du mouvement d’humeur’’ du SAID, explique le journal. Mais le son de cloche est bien différent chez les syndicalistes, qui assurent que ‘’le mot d’ordre de grève est bien suivi’’.

    Quinze jours après les violentes manifestations qui avaient éclaté après le prononcé du verdict du procès Sonko-Adji Sarr, le quotidien est retourné sur les points chauds de ces manifestations qui s’étaient soldées par 16 morts et d’importants dégâts matériels. ‘’Dakar, Mbour et Ziguinchor pansent leurs plaies’’, relève le journal, indiquant qu’à Pikine et Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise, l’heure est à la ‘’traque sans répit des receleurs’’ des biens pillés lors de ces émeutes.

    Les quotidiens dakarois annoncent par ailleurs que la Coordination des associations de presse (CAP), a décidé de faire de ce vendredi ‘’une journée sans presse’’. L’information fait notamment la une de WalfQuotidien et du Quotidien.

    Ce dernier journal indique par ailleurs que la coalition Yewwi Askan Wi ‘’s’inscrit en faux contre les allégations du gouvernement’’. ‘’Lors d’une conférence de presse hier, ses leaders se sont employés à démontrer comment les droits de Ousmane Sonko, chef du parti Pastef, sont violés, à contester la présence +occultes+ dans les récentes émeutes et ont réaffirmé leur détermination à traîner les autorités devant la CPI’’.

    Vox Populi écrit à ce sujet que ‘’Yewwi sort un mémorandum en réponse au livre blanc du gouvernement’’.

    Libération signale que cette coalition envisage de ‘’marcher dimanche 25 juin à la Cité Keur Gorgui pour +libérer+ le leader de Pastef’’.

    Mais selon Vox Populi, le préfet de Dakar a décidé d’interdire les manifestations des opposants et des activistes prévues dans les prochains jours.

    Le Soleil indique que ‘’la mission de médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien était, hier, à Kiev où elle a rencontré le Président ukrainien’’. Le journal signale que le président Volodomyr Zelensky a saisi l’occasion pour ‘’exposer son plan de paix’’ à cette mission composée du président Macky Sall et de ses homologues Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Hakainde Hichilema (Zambie) et d’Azali Assoumani (Comores).

    Le quotidien Les Echos indique cependant que la délégation africaine s’est heurtée au refus de Zelensky. Cela ne semble pas décourager pour autant le président Macky Sall, qui déclare : ‘’Nous ne ménagérons aucun effort, nous croyons au dialogue.’’

    ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / Journée de l’enfant africain : A Kédougou des élèves évoquent leurs rêves et aspirations dans des lettres

    SENEGAL-EDUCATION-ENFANCE / Journée de l’enfant africain : A Kédougou des élèves évoquent leurs rêves et aspirations dans des lettres

    Kédougou, 16 Juin (APS) – Une vingtaine d’élèves des écoles élémentaires de l’inspection d’académie de Kédougou, choisis suivant des critères d’excellence, ont réalisé chacun une lettre dans le cadre d’un atelier d’écriture intitulé ‘’Lettre à mon futur moi’’, organisé les 2 et 3 juin, a appris l’A¨S

    Ces lettres ont été publiées dans le cadre de la célébration vendredi de la Journée de l’enfant africain à Kédougou.

    ‘’Lettre à mon futur moi’’ est une initiative de l’Inspection d’académie de Kédougou en collaboration avec l’Unicef. Elle vise qui vise à ce que leurs voix soient non seulement entendues mais également prises en compte dans les décisions qui affectent leur avenir.

    ‘’Il s’agit de regrouper nos meilleurs élèves de Cm1 et Cm2, pour les conscientiser sur leur avenir et de leur demander de réfléchir sur les défis qui se posent à eux dans une lettre manuscrite’’, a expliqué Mamadou Niang, inspecteur d’académie de Kédougou.

    Il s’exprimait à la cérémonie marquant la célébration de la Journée de l’enfant africain. Le Centre culturel régional de Kédougou a abrité la manifestation à laquelle ont pris part la chargée de programme au bureau de l’Unicef, Maty Gueye, des inspecteurs et encadreurs des élèves.

    L’académie avait organisé une sensibilisation accrue sur la situation des enfants et leurs attentes vis-à-vis des décideurs et des autres parties prenantes.

    ‘’Nous voulons, à travers un recueil de lettres que les enfants ont écrit à eux-mêmes, montrer comment ils se projettent dans le futur, en insistant notamment sur la promotion et la protection de leurs droits’’, a précisé M. Niang.

    L’Inspection d’académie a encouragé la création d’un espace où les enfants expriment leurs opinions, leurs rêves, leurs peurs, leurs défis et échanger des idées et des recommandations pour un avenir meilleur.

    ‘’C’est un dialogue constructif et inspirant autour des droits de l’enfant permettant de s’assurer que l’ensemble des parties prenantes soit à l’écoute de leurs attentes’’, a-t-il expliqué.

    Il a demandé à tous les inspecteurs de l’éducation et de la formation et aux encadreurs, une fois retournés dans les classes, de prendre chaque lettre, de revisiter le contenu et de voir dans quelle mesure nous pouvons accompagner ces élèves.

    Fatoumata Diakhaby, élève en classe de Cm2 à l’école Diakhaba, ambitionne par exemple de devenir une enseignante exemplaire de son pays.

    ‘’J’aimerai servir dans l’enseignement, un métier honorable, pour m’occuper du bien-être, du développement et de l’apprentissage des jeunes qui prendront le relais dans le futur’’, a-t-elle écrit dans sa lettre.

    Pour Thierno Amadou Sylla, 12 ans, élève à l’école Alpha Mamadou Sadio Ba, dans la ville de Kédougou, souhaite devenir un chirurgien de renommée internationale.

    ‘’J’aimerai plus tard parfaire ma profession de rêve dans les centres hospitaliers les plus performants du monde pour sauver les enfants et les adultes qui souffrent de maladies comme les tumeurs et la malformation dans ma localité’’, a-t-il dit.

    La chargée du programme éducation au bureau de l’Unicef de Kolda, Maty Gueye a salué le déroulement de l’atelier d’écriture.

    Elle envisage de vulgariser cette initiative avec l’Inspection d’académie au niveau des écoles de Kédougou très prochainement.

    PID/ABB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Coumba Gawlo récompense les meilleurs élèves de l’école élémentaire du camp Abdou Diassé

    SENEGAL-SOCIETE / Coumba Gawlo récompense les meilleurs élèves de l’école élémentaire du camp Abdou Diassé

    Dakar, 16 juin (APS) – La chanteuse Coumba Gawlo a distribué vendredi du matériel didactique, en guise de récompense, aux meilleurs élèves du camp Abdou Diassé, à l’occasion de la Journée de l’enfant africain.

    L’artiste a exprimé sa  »fierté » et son  »émotion de revenir » au camp Abdou Diassé où il a fait ses premiers pas à l’école.

    ‘’J’ai ressenti beaucoup d’émotion après avoir visité ma classe et j’ai vu mon enfance défiler car ’est un lieu de savoir et de connaissances  qui me rappelle mon enfance’’, a déclaré Coumba Gawlo.

    Elle a fait une partie de ses études dans cette école élémentaire. Et à travers son association Lumière de l’enfance, elle a profité de la célébration de la journée de l’enfant africain pour y revenir et récompenser les meilleurs élèves.

    ‘’Au sein de notre association Lumière pour l’enfance Coumba Gawlo, nous avons l’habitude chaque année de célébrer la journée de l’enfant africain, marquant la mort de plusieurs enfants à Soweto. C’est l’une des raisons pour rappeler des souvenirs douloureux mais aussi encourager les enfants et leur rappeler leurs droits’’, a expliqué l’artiste.

    Dès son arrivée, elle a tenu à retourner dans son ancienne classe, laquelle, selon les autorités académiques, va désormais porter son nom.

    ‘’J’avais aussi envie de célébrer ça dans un endroit symbolique et ce cadre l’est à plus d’un titre et après discussion avec mon staff, nous avons décidé de venir ici car il reflète mon parcours, mon histoire’’, a indiqué Coumba Gawlo.

     »abnégation et la volonté »

    Elle a également rappelé aux enfants présents son enfance difficile qui ne lui a pas empêché d’étudier et de réussir.

    ‘’J’avais aussi envie de parler à ces enfants de mon cursus car il m’arrivait de ne pas manger ou de marcher de longues distances pour venir étudier’’, a-t-elle expliqué. Elle a ajouté que ‘’malgré les difficultés’’, elle s’arrangeait pour faire partie des 10 meilleurs élèves de la classe.

    ‘’Donc quel que soit ce qui se passe il faut avoir l’abnégation et la volonté de réussir’’, a-t-elle souligné.

    La journée mondiale de l’enfant africain est célébré chaque année le 16 juin pour commémorer le massacre des enfants de Soweto de 1976 par le régime de l’apartheid. Le thème choisi cette année porte sur  »l’environnement numérique et les droits de l’enfant ».

    ‘’L’internet devient de jour en jour très dangereux et il est très important de sensibiliser les enfants et les parents sur les risques et les dangers et de comprendre que l’internet c’est plus pour étudier, pour apprendre, pour partager des souvenirs et non inciter à la violence, à l’agressivité ou à l’agression et à la perversion surtout en ces temps’’, a déclaré Coumba Gawlo.

    Selon elle, le thème choisi cette année ‘’vient à son heure’’. ‘’Il est très important de sensibiliser les populations sur l’utilisation à bon escient de l’internet car aujourd’hui chez nous on l’utilise pour insulter, dire du mal, pour l’arrogance, pour la violence’’, a déploré Coumba Gawlo.

    Basile Niane, expert en communication digitale, s’est également adressé aux enfants sur les dangers de l’utilisation négative du téléphone.

    Le directeur de l’école du camp Abdou Diassé s’est dit très fier d’accueillir la chanteuse.

    ‘’Nous avons reçu des lots de cadeaux très important de l’association lumière pour l’enfance et cela nous va droit au cœur car ces présents permettent de stimuler les enfants et de les pousser à travailler davantage pour viser l’excellence’’, a déclaré Birame Sylla.

    Il a tenu à sensibiliser l’assistance sur les déclarations à la naissance.

    ‘’La première violence envers un enfant c’est de ne pas le déclarer à la naissance et c’est une chose qu’il faut définitivement éradiquer dans ce pays car ce n’est pas normal’’, a indiqué M. Sylla.

    La cérémonie a été ponctuée par un sketch joué par les enfants sur la scolarisation des filles

    Pour clore la cérémonie, des prix composés de matériels didactiques ont été distribués aux meilleurs élèves de l’année scolaire 2022/2023.

    MFD/OID/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Football : l’arbitre Jean-Jacques Ndala Ngambo officiera son troisième match avec les Lions, samedi

    SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Football : l’arbitre Jean-Jacques Ndala Ngambo officiera son troisième match avec les Lions, samedi

    Dakar, 16 juin (APS) – L’arbitre congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo va diriger pour la troisième fois un match de l’équipe nationale senior du Sénégal, samedi à Cotonou.

    Le match entre les Lions du Sénégal et les Guépards du Bénin se jouera au stade de l’Amitié général Mathieu-Kérékou, à 19 h GMT.

    M. Ngambo, âgé de 36 ans, a dirigé le match gagné par le Sénégal (1-0) aux dépens du Rwanda, lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2023 (qui se tiendra en 2024), à Kigali.

    Il était aussi l’arbitre central du match aller perdu par le Sénégal devant l’Egypte (0-1), pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

    Jean-Jacques Ndala Ngambo a assisté à deux autres rencontre du Sénégal en tant que quatrième arbitre. Il s’agit des matchs de la première journée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 au Cameroun et de la finale de la même compétition.

    Ce samedi, le Congolais va diriger son septième match de l’année, dont la finale de la Coupe de la Confédération africaine, remportée par l’USM Alger (2-1) aux dépens des Young Africans d’Afrique du Sud.

    Il sera accompagné, lors de ce huitième match entre Sénégalais et Béninois, des assistants Olivier Kabene Safari, Guylain Bongele Ngila et Yannick Malala Kabanga.

    M. Ngambo a officié lors des quarts de finale de la Ligue des champions CAF et de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2023 en mars dernier, entre le Ghana et l’Angola.

    Les Black Stars du Ghana s’étaient imposés par 1 but à 0.

    Jean-Jacques Ndala Ngambo, meilleur arbitre de la Ligue nationale de football du Congo en 2020, a pris part à l’arbitrage d’une soixantaine de matchs, selon le site d’information spécialisé Fastscore.

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, et cinq autres nations se sont déjà qualifiés à la phase finale de la CAN 2023, même s’il reste encore deux journées à jouer en juin et septembre.

    Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, du Burkina Faso, du Maroc et de la Tunisie.

    Vingt-quatre équipes participeront à la 34e édition de la CAN 2023. Le tirage au sort des phases de poules aura lieu le 12 octobre prochain.

    Le Bénin, troisième avec le même nombre de points (4) que le Mozambique, doit prendre les trois points contre les coéquipiers de Sadio Mané, pour espérer prendre l’unique place restante de la poule L.

    SK/ESF/ASG

  • SENEGAL-CONSOMMATION   / Les prix des denrées alimentaires grimpent à la suite des pillages  

    SENEGAL-CONSOMMATION   / Les prix des denrées alimentaires grimpent à la suite des pillages  

    Dakar, 16 juin (APS) – Les scènes de pillage survenues début juin à Dakar et dans d’autres villes du pays ont engendré une hausse des prix des denrées de consommation courante, dont une partie fait l’objet d’une pénurie, a appris l’APS dans des marchés de la capitale.

    ‘’Il n’y a pas grand-chose dans les marchés. Les prix de certaines denrées ont augmenté. Selon les commerçants, il n’est pas possible de livrer certaines marchandises à cause des dernières violences’’, affirme Mariama Diaby, rencontrée à Tilène, l’un des principaux marchés de produits alimentaires à Dakar.

    Souleymane Seck, délégué des épiciers du même marché, confirme le constat fait par Mme Diaby. ‘’Les manifestations survenues récemment ont fortement paralysé le fonctionnement du marché. Certains commerçants profitent de la rareté de certains produits pour en augmenter les prix’’, dit M. Seck.

    Selon lui, la plupart des légumes en vente à Tilène proviennent de Mboro (région de Thiès), à plusieurs dizaines de kilomètres du marché. ‘’Les camions assurant le transport des marchandises n’ont pas repris service’’, signale le délégué des épiciers (mercredi 7 juin).

    ‘’Il fait chaud. Certaines denrées doivent être écoulées rapidement, sinon elles risquent de pourrir, ce qui engendre des pertes. Nous sommes obligés d’augmenter les prix pour nous en sortir’’, affirme Mamadou, un épicier.

    ‘’Ils ont peur de tout perdre à cause des pillages’’

    Les pillages survenus à Dakar et dans d’autres villes du pays ont engendré la rareté de certains fruits, dont la mangue casamançaise. ‘’La ‘mangue de la Casamance’ est très prisée à Dakar mais elle est introuvable. Les manifestations ont engendré une rupture des stocks de marchandises’’, explique Mouhamed, un vendeur de fruits.

    Au marché Castor, l’un des plus importants centres d’approvisionnement de denrées de consommation courante à Dakar, Aladji Malick Nguer s’inquiète de la rupture des stocks de certains produits alimentaires. ‘’Les manifestations ont engendré beaucoup de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement parce que certains commerçants ne veulent pas prendre le risque de se ravitailler. Ils ont peur de tout perdre à cause des pillages’’, dit M. Nguer, l’un des délégués du marché Castor.

    Ibrahima Guèye, un délégué de l’UNACOIS-Jappo, l’une des principales associations d’importateurs au Sénégal, invite l’Etat à autoriser les importations d’oignon et de pomme de terre pour satisfaire les besoins des ménages, cette denrée étant fortement consommée à la Tabaski, la principale fête musulmane prévue à la fin de juin.

    ‘’Les prix des sacs d’oignon et de pomme de terre ont sensiblement augmenté. Il y a une hausse de 2.500 francs CFA au moins sur le prix du sac d’oignon’’, témoigne M. Guèye.

    A Castor, les commerçants souhaitent par ailleurs que les pouvoirs publics veillent à la sécurité de leur marché, où viennent s’approvisionner de nombreux ménages dakarois. ‘’L’Etat doit déployer des forces de l’ordre autour des marchés, des grandes surfaces et des stations-service’’, affirme Aladji Malick Nguer. D’autres commerçants soutiennent la revendication exprimée par leur délégué.

    Mbeurgou Bèye, l’agent de la mairie de Dieuppeul-Derklé, assure que le conseil municipal a déployé 12 agents de sécurité et trois surveillants autour du marché Castor.

    M. Bèye dit souhaiter l’implication de l’Etat dans la surveillance des endroits publics, qui peuvent être pris pour cible lors des pillages.

    Une ‘’inflation artificielle’’

    Les scènes de pillage survenues du 1er au 3 juin n’entraînent pas pour le moment des ‘’difficultés majeures’’ dans l’approvisionnement des marchés en marchandises et les prix en vigueur, a assuré jeudi le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana.

    ‘’Cette fois-ci, on note que les multinationales ne sont pas les plus affectées mais des commerces tenus par des Sénégalais […] On peut bien avoir peur qu’il y ait une inflation. Mais pour le moment, nous n’avons pas noté de difficultés majeures dans l’approvisionnement du marché et les prix’’, a déclaré M. Fofana lors d’une conférence de presse du gouvernement.

    ‘’J’en profite pour lancer un appel à nos concitoyens de Ngomène (région de Thiès), qui ont un gros stock d’oignon. Mais on note que de jour en jour le prix augmente […] Si ça continue, nous ouvrirons le marché à l’importation pour le réguler et mettre fin à cette inflation artificielle’’, a prévenu M. Fofana.

    Selon le ministère de l’Intérieur, 16 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Amnesty International, dont le bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est basé à Dakar, a publié un bilan faisant état de 23 morts.

    La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des manifestations consécutives à la condamnation de M. Sonko par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar.

    AFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La sortie médiatique du gouvernement à la une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La sortie médiatique du gouvernement à la une des quotidiens

    Dakar, 16 juin (APS) – Les journaux relayent largement les explications données lors d’une conférence de presse par le gouvernement à la suite des violences survenues entre le 1er et le 3 juin.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, et quelques membres du gouvernement se sont prononcés sur la ‘’non-arrestation’’ d’Ousmane Sonko, les enquêtes judiciaires ouvertes à la suite des violences et d’autres sujets.

    Il y avait, aux côtés du chef du gouvernement, les ministres de la Justice et de l’Intérieur, Ismaïla Madior Fall et Antoine Diome, et leurs collègues chargés des Forces armées et du Commerce, Sidiki Kaba et Abdou Karim Fofana.

    ‘’Le gouvernement ne compte pas rester passif devant les derniers violents événements’’, commente Le Quotidien en relayant sur sa une la promesse faite par le Premier ministre de faire en sorte que ‘’toutes les personnes impliquées dans les violences [répondent] de leurs actes’’.

    ‘’Il fallait des mots pour panser les maux que ressentent les populations dans ce contexte lourd de tensions’’, commente L’Observateur.

    Il parle de l’initiative gouvernementale de s’expliquer devant les journalistes à la suite de violences à l’origine de la mort de 16 personnes, selon le ministère de l’Intérieur, Amnesty International faisant état de 23 morts.

    ‘’Sur la forme, c’est important que le Premier ministre ait pris l’initiative’’, reconnaît un analyste interrogé par ce journal, lequel ajoute, s’agissant du fond, qu’‘’il n’y a pas un élément nouveau’’ en termes d’informations.

    ‘’Le Premier ministre, qui a introduit la conférence de presse du gouvernement, n’a pas fait dans la dentelle pour alerter sur cette menace qui pèse sur le Sénégal. Selon lui, les manifestations violentes observées traduisent une entreprise de déstabilisation, qui a commencé par une cyberattaque et s’est poursuivie par des tentatives malveillantes de destruction et de sabotage d’infrastructures vitales et essentielles pour notre pays’’, rapporte WalfQuotidien.

    Une ‘’part de vérité’’

    EnQuête note qu’‘’ils étaient quatre ministres en costume-cravate pour faire face à la presse nationale et internationale, hier, à la Primature, et faire le point sur les récents événements tragiques qui ont secoué le Sénégal’’.

    ‘’L’Etat tire les choses au clair’’, résume Le Soleil, Sud Quotidien écrivant, lui, que ‘’le gouvernement livre sa part de vérité’’.

    ‘’Quoi de neuf lors de la conférence de presse du gouvernement, quinze jours après les violentes manifestations ?’’ s’interroge L’info. ‘’Rien, répond-il, si ce n’est la poursuite d’une logique bien intégrée par le pouvoir : le déni.’’

    Le Quotidien souligne que ‘’le propos liminaire [du Premier ministre] a été décliné et est rythmé par la fermeté, une façon pour Amadou Ba de dire à l’attention de l’opinion qu’il est déterminé à faire toute la lumière sur les dernières émeutes’’.

    ‘’Le gouvernement est [sorti] pour rétablir la vérité ou préciser sa démarche devant les dossiers qui interpellent les Sénégalais […] Amadou Ba et ses hommes ont communiqué avec la vocation affichée de luire l’image de la République’’, écrit Kritik’.

    L’As affirme, concernant les enquêtes ouvertes après la mort de 14 personnes en mars 2021, qu’‘’Ismaïla Madior Fall a été évasif’’. ‘’Le garde des Sceaux s’est limité à déclarer que des informations judiciaires ont été ouvertes.’’

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ROUTES / Tivaouane-Pambal-Darou Alpha et Mboro-Diogo : les travaux routiers démarrent en octobre

    SENEGAL-ROUTES / Tivaouane-Pambal-Darou Alpha et Mboro-Diogo : les travaux routiers démarrent en octobre

    Tivaouane, 16 juin (APS) – Les travaux routiers prévus notamment sur les tronçons Tivaouane-Pambal-Darou Alpha et Mboro-Diogo, sur une distance totale de 43 kilomètres, pour un coût de 18 milliards de FCFA, démarreront au mois d’octobre, a annoncé jeudi, Mohamed Laye, coordonnateur du Projet d’amélioration de la connectivité des zones de production agricole du Nord et du centre du Sénégal, à l’AGEROUTE.

    Le début des travaux de préparation est prévu à partir du mois de juillet, a informé M. Laye, précisant que tout le processus de recrutement des entreprises a été bouclé. L’AGEROUTE a attribué le marché des travaux et l’ordre de service de démarrage sera donné à partir du 1er juillet, a-t-il précisé.

    ‘’II y a une phase d’étude d’exécution qui va durer environ deux à trois mois, avant que les travaux ne puissent démarrer sur le terrain au mois d’octobre, après la saison des pluies’’, a dit M. Laye, lors d’une rencontre d’information marquant le lancement des travaux dans le département de Tivaouane.

    Les maires des communes traversées par les infrastructures routières, notamment ceux de Pambal, de Notto Gouye Diama, de Mboro, ainsi que les chefs de services déconcentrés de l’Etat,  ont pris part à cette rencontre qui s’est tenue à la préfecture.

    ‘’Le projet, dans sa globalité, couvre six régions du Sénégal. Pour le département de Tivaouane, il y a deux tronçons qui sont concernés, à savoir Tivaouane-Pambal-Darou Alpha, sur 20 km, mais également la réhabilitation de la route Mboro-Diogo, sur 23 km’’, a dit le responsable. S’y ajoute la piste Douniane-Keur Baba Alima. Les travaux devront durer 20 mois pour un coût total de 18 milliards de FCFA.

    Pour le préfet de Tivaouane, Mamadou Guéye, ce projet est d’autant plus important qu’il constitue ‘’l’un des piliers du Plan  Sénégal émergent dans le cadre du Programme d’action prioritaire (PAP) 2019-2023’’.

    Il vise à doter le Sénégal d’infrastructures de qualité, a-t-il relevé. ‘’Qui parle de zones agricoles au Sénégal, pense forcément à la zone des Niayes, dans laquelle Tivaouane occupe une part importante’’, a-t-il commenté.

    En plus d’améliorer la production et l’écoulement des produits, ces axes constituent  des ‘’voies alternatives’’  pour faciliter la  mobilité dans le département de Tivaouane, particulièrement lors des ‘’Gamou’’ (célébration de la naissance du Prophète (PSL).

    ‘’C’est un projet attendu depuis longtemps, particulièrement la route Tivaouane-Pambal-Darou Alpha’’, a-t-il dit, notant qu’il a mobilisé les autorités administratives, notamment la commission départementale de recensement et d’évaluation des impenses, pendant deux ans, jusqu’à la séance de conciliation organisée récemment à Tivaouane.

    Il précise qu’ »il ne reste que le paiement et la remise des chèques aux impactés’’.

    ‘’Tivaouane  occupe le cœur de la zone des Niayes, (qui) peut nourrir le Sénégal’’, à condition qu’elle soit dotée de pistes praticables, permettant un écoulement rapide des productions vers les grandes surfaces, a encore noté Mamadou Guéye, pour qui  ces routes seront un ‘’adjuvant important’’ pour aider les  agriculteurs à transporter leurs récoltes.

    MKB/AD/ASG