Catégorie : LA UNE

  • AFRIQUE-EUROPE-DIPLOMATIE / Macky Sall et ses homologues du groupe de médiation africaine à bord d’un train pour rallier Kiev (officiel)

    AFRIQUE-EUROPE-DIPLOMATIE / Macky Sall et ses homologues du groupe de médiation africaine à bord d’un train pour rallier Kiev (officiel)

    Dakar, 15 juin (APS) – Le président Macky Sall, arrivé ce jeudi en Pologne, a pris la direction de Kiev à bord d’un train spécial en compagnie de ses homologues du groupe de médiation africaine dans le conflit russo-ukrainien, a-t-on appris de la Présidence sénégalaise.

    Sur le chemin menant à la capitale ukrainienne, Macky Sall et ses homologues du groupe de médiation se sont réunis à huis clos pour harmoniser les positions avant de rencontrer les différents protagonistes du conflit, a fait savoir la même source.

    Le chef de l’Etat sénégalais est en compagnie de cinq de ses homologues africains, que sont les présidents de l’Ouganda, de l’Égypte, de l’Afrique du Sud, du Congo-Brazzaville et de la Zambie, détaille un communiqué de la Présidence de la République.

    Le président Macky Sall avait rencontré son homologue russe Vladimir Poutine, l’année dernière. Le chef de l’Etat sénégalais, qui était à l’époque président en exercice de l’Union africaine, avait plaidé pour la mise en place de corridors de transfert de céréales et d’engrais vers l’Afrique.

    AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Recensement général de la population : une étudiante raconte son quotidien d’agent enquêteur

    SENEGAL-SOCIETE / Recensement général de la population : une étudiante raconte son quotidien d’agent enquêteur

    Dakar, 15 juin (APS) – La vingtaine révolue, l’étudiante Awa Diaw, membre d’une des équipes de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) s’activant dans le recensement général de la population sénégalaise, décrit le quotidien des agents recenseurs dont le travail se poursuit en dépit des tumultes et autres contraintes liées à la tension politique et ses conséquences.

    Le recensement général de la population lancée le 14 mai dernier devait s’achever ce jeudi 15 juin, mais la durée de l’opération a été rallongée de cinq jours en raison des troubles politiques et manifestations violentes survenus après l’annonce de la condamnation à 2 ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Ces évènements ont sans doute perturbé le travail des quelque 27 000 enquêteurs et superviseurs qui avaient déjà commencé à sillonner le Sénégal dans le cadre du cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5).

    Divisés en groupe déployés dans des districts de recensement (DR), les enquêteurs, reconnaissables à leur polo et casquette siglés RGPH, tablettes à la main, partent chaque jour à la rencontrent des Sénégalais, dans leurs domiciles.

    Responsable d’un DR, avec le titre de contrôleur, Awa Diaw manage une équipe composée de cinq enquêteurs. Sa journée débute le matin, à 9 heures. Elle a en charge la zone comprise entre le siège de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et le quartier Abdoulaye Nar Samb, à Grand-Dakar. ‘’Après le briefing du matin, je pars avec un agent enquêteur de mon équipe’’, explique-t-elle.

    En moyenne, chaque agent mène une enquête dans dix maisons par jour. Le travail est plus rapide s’il s’agit des maisons basses, où d’habitude, il n’y a qu’un seul ménage. Contrairement aux immeubles R+4, par exemple, qui comptent plusieurs appartements, donc plusieurs familles. Un seul de ce type d’habitat peut prendre toute la journée de travail à l’agent, fait savoir le responsable de district de recensement.

    Pour autant, elle signale que cela ne répugne pas l’enquêteur qui  »peut y trouver un moment de répit, après de longues marches sous le chaud soleil de Dakar’’.

    Absorbé par le travail, les enquêteurs font aussi parfois face à des refus de la part de certains ménages de les accueillir ou de répondre à leurs questions.

    ‘’La plupart du temps c’est la même réponse de refus que nous recevons, liée à une croyance sociale qui voudrait que le comptage du nombre de membres d’une famille porte malheur‘’, renseigne Awa en soulignant que dans des cas pareils, les enquêteurs font preuve de tact et se lancent dans de longues séances d‘explication et de sensibilisation.

    ‘’Dans d’autres, ils ont affaire à des partisans de théories du complot, pour qui ce recensement cache des relents politiques profitables aux tenants actuels du pouvoir’’, ironise Awa Diaw.

    Ainsi va le quotidien des milliers d’enquêteurs déployés par l’ANSD pour les besoins du cinquième Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5), lequel s’inscrit dans le respect des engagements internationaux de l’État du Sénégal.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-VIOLENCES / Une évaluation des pertes causées par les pillages en cours pour une assistance des victimes, selon Amadou Ba

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE-VIOLENCES / Une évaluation des pertes causées par les pillages en cours pour une assistance des victimes, selon Amadou Ba

    Dakar, 15 juin (APS) – Les pouvoirs publics ont entamé une évaluation des pertes matérielles causées par les violences survenues au Sénégal du 1er au 3 juin, pour connaître ‘’les mesures à prendre au profit des entreprises’’ et apporter leur ‘’soutien’’ à ‘’l’ensemble des victimes’’, a déclaré le Premier ministre, jeudi, à Dakar.

    ‘’Une évaluation est en cours pour estimer l’ampleur des pertes matérielles, afin de déterminer les mesures à prendre au profit des entreprises et les mécanismes de soutien appropriés pour l’ensemble des victimes de ces événements’’, a assuré Amadou Ba lors d’une conférence de presse du gouvernement.

    Les auteurs des pillages survenus à Dakar et dans d’autres villes du pays seront traduits en justice, selon le Premier ministre. ‘’Le gouvernement est déterminé à faire la lumière sur les événements récents et à traduire en justice tous ceux qui ont commis des actes répréhensibles. Nous nous engageons résolument à ce que toutes les personnes impliquées dans ces violences répondent de leurs actes’’, a-t-il promis.

    ‘’Des enquêtes sont ouvertes pour déterminer les causes des décès et situer les responsabilités’’, a insisté Amadou Ba.

    Il estime que ‘’les violences notées, les destructions de biens publics et privés ont des répercussions négatives et un coût considérable, qui mettent en péril les emplois, les entreprises locales, tout comme les partenaires de pays amis et l’activité économique en général’’.

    ‘’Le préjudice économique, financier, émotionnel et réputationnel subi par la nation est inestimable’’, a fait remarquer M. Ba.

    Selon le ministère de l’Intérieur, 16 personnes ont trouvé la mort dans les manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Amnesty International, dont le bureau pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre est basé à Dakar, a annoncé la mort de 23 personnes dans les violences.

    La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés.

    ‘’Des centaines de milliards de francs CFA perdus’’

    ‘’Nous condamnons sans réserve, toute forme de violence, de vandalisme et de destruction. Ces actes ne peuvent en aucun cas être justifiés. Ils ne font qu’aggraver les tensions et peuvent engendrer des divisions au sein de notre société’’, a souligné Amadou Ba.

    Il soutient que ‘’les manifestations violentes observées traduisent une entreprise de déstabilisation qui a commencé avec une cyberattaque et s’est poursuivie par des tentatives malveillantes de destruction et de sabotage d’infrastructures vitales et essentielles pour notre pays’’.

    ‘’Aussi voudrais-je rappeler que le gouvernement reste encore […] engagé pour la recherche de la paix et de la concorde nationale’’, a déclaré M. Ba.

    Le parquet de Dakar a annoncé mardi l’interpellation de 410 personnes soupçonnées d’avoir pris part à des ‘’faits à caractère criminel’’, faisant allusion aux violences survenues entre le 1er et le 3 juin.

    Selon de nombreux médias, plus de 300 personnes ont été arrêtées dans les départements de Keur Massar et de Pikine (ouest) pour leur participation présumée aux violentes manifestations.

    Le Conseil national du patronat, l’une des principales organisations d’employeurs au Sénégal, estime que ‘’des centaines de milliards de francs CFA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires’’ à cause des violences.

    SMD/ESF/AKS

  • SENEGAL-EUROPE-DIPLOMATIE / Aïssata Tall Sall va s’adresser à la commission des Affaires étrangères du Parlement européen

    SENEGAL-EUROPE-DIPLOMATIE / Aïssata Tall Sall va s’adresser à la commission des Affaires étrangères du Parlement européen

    Dakar, 15 juin (APS) – La ministre sénégalaise des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, accompagne le président Macky Sall et d’autres chefs d’Etat africains aux visites de médiation à Kiev et en Russie, a-t-on appris de source diplomatique.

    Après cette mission, la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur poursuivra son voyage aux côtés du président Macky Sall pour une visite d’Etat au Portugal, indique une note d’information parvenue à l’APS.

    Elle précise que la visite au Portugal vise à renforcer les relations entre le Sénégal et ce pays européen dans plusieurs domaines de coopération.

    Aïssata Tall Sall se rendra ensuite à Bruxelles, où elle fera une ‘’importante déclaration’’ devant la commission des Affaire étrangères du Parlement européen sur la situation au Sénégal, indique la même source.

    Le président Macky Sall, qui a quitté Dakar, jeudi, va faire une escale en Pologne avant de se rendre dans la capitale ukrainienne et Saint-Pétersbourg, en Russie.

    Le chef de l’Etat sénégalais est en compagnie de cinq de ses homologues africains, que sont les présidents de l’Ouganda, de l’Égypte, de l’Afrique du Sud, du Congo-Brazzaville et de la Zambie, détaille un communiqué de la Présidence de la République.

    Macky Sall avait rencontré son homologue russe Vladimir Poutine, l’année dernière. Le chef de l’Etat sénégalais, à l’époque président en exercice de l’Union Africaine, avait plaidé pour la mise en place de corridors de transfert de céréales et d’engrais vers l’Afrique.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Tokyo a injecté environ 1.216 milliards FCFA au Sénégal « de 1960 à nos jours », selon Oulimata Sarr

    SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Tokyo a injecté environ 1.216 milliards FCFA au Sénégal « de 1960 à nos jours », selon Oulimata Sarr

    Dakar, 15 juin (APS) – Le Japon a injecté environ 1.216 milliards 220 millions de francs CFA au Sénégal « de 1960 à nos jours », un total qui concerne aussi bien la coopération financière non remboursable et celle technique ainsi que les prêts, a déclaré, jeudi, à Dakar, la ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr.

    Elle présidait l’ouverture des travaux de la revue annuelle conjointe 2023 du programme de coopération liant le Sénégal au Japon.

    Selon Mme Sarr, cette session de la revue de la coopération entre les deux pays « constitue une occasion d’avoir une large concertation entre les parties prenantes sur l’état de mise en œuvre de nos projets/programmes et de faire le point sur la situation d’exécution technique et financière des opérations en cours ».

    Mme Oulimata Sarr juge  »très satisfaisante » l’exécution du portefeuille des projets japonais au Sénégal, « dans la mesure où elle se fait toujours sur la base d’une démarche qui allie l’efficience et l’efficacité ».

    « Il me plaît de relever, et d’en féliciter le Japon, le fait qu’il reste le champion en matière de respect de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires », a-t-elle précisé.

    La ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération a rappelé que le portefeuille actif des initiatives de la coopération japonaise comprend « près d’une trentaine de projets » dans les secteurs englobant l’éducation, la formation professionnelle, la santé, l’agriculture, la pêche, l’hydraulique, l’assainissement, les infrastructures et l’environnement.

    Ce portefeuille « est essentiellement composé de projets d’assistance technique et comporte des projets en cours de grande envergure », a-t-elle souligné, en citant la construction de l’usine de dessalement de l’eau de mer à Dakar, l’appui budgétaire à la Couverture maladie universelle (CMU), la réhabilitation du môle 3 du Port autonome de Dakar.

    Il s’y ajoute, selon la ministre, « la réhabilitation d’urgence et le renforcement du réseau de distribution énergétique dans la région de Dakar, l’appui budgétaire au programme de soutien au secteur de l’éducation. »

    Oulimata Sarr fait remarquer que le projet de construction d’un laboratoire national d’analyse des produits de la pêche et de l’aquaculture en fait également partie. Ce laboratoire devrait être installé dans le pôle urbain de Diamniadio, à une trentaine de kilomètres du centre-ville dakarois.

    Selon son ambassadeur au Sénégal, Izawa Osamu, « le Japon attache une grande importance » à la coopération basée sur les échanges humains.

    C’est dans ce sens, soutient-il, que son pays apporte son expérience en matière de développement aux pays bénéficiaires, « en affectant des experts dans plusieurs cabinets des ministères sectoriels » et en envoyant  »de nombreux spécialistes » au Sénégal.

    Cette option vise à « permettre un bon déroulement et [une gestion optimale des projets en partageant leurs connaissances et expériences à l’échelle communautaire et nationale », a soutenu le diplomate nippon.

    En plus des 1.216 milliard, 220 millions de FCFA investis dans le pays, « près de 1.300 experts et 1.200 volontaires japonais ont été envoyés au Sénégal pour mettre en œuvre la coopération sur le terrain », a-t-il ajouté.

    Des « résultats concrets ont été constatés [sur le terrain en lien avec l’action de ces experts et volontaires japonais], comme l’augmentation du taux d’autosuffisance en riz », a indiqué Izawa Osamu.

    CS/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE / Conflit russo-ukrainien : Macky Sall attendu à Kiev et Saint Pétersbourg

    SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE / Conflit russo-ukrainien : Macky Sall attendu à Kiev et Saint Pétersbourg

    Dakar, 15 juin (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall est attendu à Kiev (Ukraine) et Saint-Pétersbourg (Russie) avec cinq autres de ses homologues africains dans le cadre d’une mission de médiation visant à mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine, a appris l’APS de la Présidence sénégalaise.

    Le président Sall, qui a quitté Dakar ce jeudi, va faire une escale en Pologne avant de se rendre dans la capitale ukrainienne et Saint-Pétersbourg en Russie, selon la même source.

    Le chef de l’Etat sénégalais est en compagnie de cinq de ses homologues africains, que sont les présidents de l’Ouganda, de l’Égypte, de l’Afrique du Sud, du Congo-Brazzaville et de la Zambie, détaille un communiqué de la Présidence de la République.

    Le président Macky Sall avait rencontré son homologue russe Vladimir Poutine, l’année dernière. Le chef de l’Etat sénégalais, qui était à l’époque président en exercice de l’Union Africaine, avait plaidé pour la mise en place de corridors de transfert de céréales et d’engrais vers l’Afrique.

    MTN/ASG/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La saisine d’instances extérieures et des remous intérieurs se disputent les titres

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La saisine d’instances extérieures et des remous intérieurs se disputent les titres

    Dakar, 15 juin (APS) – La décision de la principale coalition de l’opposition sénégalaise d’en appeler à la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur les manifestations violentes enregistrées début juin au Sénégal est traitée en priorité dans les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise, lesquels abordent aussi quelques sujets liés à des remous au sein de la classe politique.

    « La coalition Yewwi Askan Wi a saisi l’Organisation des Nations unies (ONU) pour l’envoi en urgence d’une commission d’enquête internationale en vue de faire la lumière sur les manifestations violentes entre le 1ᵉʳ et le 3 juin à Dakar et dans certaines localités », rapporte Vox Populi.

    « Yewwi vilipende Macky Sall devant les Nations unies », écrit L’As, en signalant que la principale coalition de l’opposition a adressé une lettre au Haut-commissariat des Nations unies pour dénoncer « les violations graves et flagrantes des droits et libertés au Sénégal ».

    « Dans une missive signée par Habib Sy, le président de la conférence des leaders, la principale coalition de l’opposition invite Genève à dépêcher en urgence une commission d’enquête internationale à Dakar », mentionne le journal L’As

    Mais l’État n’est pas resté les bras croisés. Selon plusieurs journaux, les autorités sénégalaises ont à leur tour saisi le Haut-Commissariat des Nations unies pour donner leur version des manifestations violentes enregistrées début juin à Dakar et dans d’autres localités du pays.

    Ces évènements font suite à la condamnation à deux ans de prison de l’opposant Ousmane Sonko pour  »corruption de la jeunesse ».

    La presse quotidienne a aussi évoqué dans sa livraison du jour la médiatisation de ces évènements par les médias étrangers.

    « Macky Sall dans le tourbillon » à cause de la médiatisation des violentes manifestations par la presse étrangère, note Walfquotidien.

    « Le président de la République est sur le point de perdre son aura à international. Au-delà de la pression nationale sur sa troisième candidature et des violentes manifestations, les médias étrangers et les instances internationales lui mettent aussi la pression », écrit ce journal.

    L’État, de son côté, n’est pas resté les mains croisées et a lancé « une contre-offensive » à propos du traitement par les médias étrangers des manifestations meurtrières au Sénégal, indique Sud Quotidien.

    « L’État a lancé une contre-offensive en pleine polémique sur les supposés hommes armés aux côtés des forces de défense et de sécurité lors des dernières émeutes ayant fait 17 morts […]. Le gouvernement est monté au créneau pour parler d’une +controverse+. Selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, il appartient à la justice de dire la vérité », a expliqué Sud Quotidien.

    Interrogé par Walfquotidien et Source A, le journaliste Ibrahima Bakhoum analyse que les médias étrangers sont en train de « préparer l’opinion à une nouvelle figure ».

    « Les journaux étrangers appartiennent à des privés […]. Le but principal est de pouvoir gagner des marchés à l’avenir. Ces médias étrangers pensent qu’ils doivent être parmi les pionniers pour que demain, s’il doit y avoir un changement, qu’ils fassent partie de ceux qui ont contribué à ce changement », a analysé le journaliste Bakhoum dont les propos sont rapportés dans Source A.

    Les journaux évoquent aussi l’actualité politique à la faveur de la mise en branle du dialogue national et des fortes divergences notées au sein de la classe politique.

    « La classe politique prend les devants », souligne Sud quotidien au sujet de la réforme du parrainage citoyen, l’un des principaux sujets discutés au sein de la commission politique dans le cadre du dialogue national en cours.

    « Les acteurs engagés dans le dialogue politique ont acté la revue de la loi controversée sur le système de parrainage. La retouche va concerner la fourchette de 0,8% à 1% des parrains exigés au Sénégal. Le parrainage des élus est aussi une autre nouveauté », a écrit le journal du groupe Sud Communication.

    Revenant sur les enquêtes ouvertes par l’autorité judiciaire pour faire la lumière sur les manifestations meurtrières dernièrement enregistrées au Sénégal, le quotidien Enquête soutient que le parquet est en train de « pister Ousmane Sonko », leader du parti Pastef, présenté comme le principal opposant au président Macky Sall.

    « Le parquet veut faire porter au leader de l’opposition Ousmane Sonko le chapeau des dégâts lors des manifestations de début juin. Les forces de défense et de sécurité ont fini de réunir les éléments de preuve pouvant asseoir de nouvelles charges contre Ousmane Sonko », croit savoir Enquête.

    MTN/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le foirail de Missirah Wadène s’anime à l’approche de la Tabaski

    SENEGAL-ECONOMIE / Le foirail de Missirah Wadène s’anime à l’approche de la Tabaski

    +++Par Cheikh Tidiane Sarr+++

    Kaffrine, 14 juin (APS) – Vendeurs de moutons et acheteurs venus du Sénégal ou des pays voisins commencent à affluer au foiral de Missirah Wadène (Kaffrine, centre-ouest) à mesure qu’approche la Tabaski, la plus grande fête musulmane prévue cette année le 29 juin prochain, a constaté un reporter de l’APS.

    Cette commune du département de Koungheul est connue pour être un important point de vente de plusieurs animaux destinés à la consommation et venant notamment de certains pays frontaliers du Sénégal, comme le Mali et la Mauritanie. Situé au centre-ville, le marché à bétail de Missirah Wadène, inauguré en 2020, a coûté 93 millions de francs CFA, grâce à un partenariat entre l’État du Sénégal et la Banque mondiale.

    Ce lundi est jour de marché hebdomadaire. Des groupes de personnes sont assises devant leurs étals, pendant que d’autres sont débout à côté de leurs voitures. ‘’C’est le plus grand marché hebdomadaire du Sénégal avec le plus grand foirail de la sous-région’’, vante Samba Sow, le président du foirail de Missirah Wadène.

    ‘’Actuellement, le foirail est bien organisé. Il y a un nombre important de moutons à l’intérieur comme à l’extérieur du foirail’’, déclare-t-il. Samba Sow souligne que le marché sera bien approvisionné en moutons. La sécurité est, selon lui, bien assurée par des volontaires de la municipalité et la gendarmerie nationale.

    Missirah Wadène, dit-il, est un marché à bétail international, qui accueille beaucoup d’éleveurs  venant de la Gambie, du Mali, de la Mauritanie, du Burkina Faso et même du Tchad. ‘’Le choix du foirail de Missirah se justifie par sa sécurité, l’organisation de son marché et l’hospitalité sénégalaise’’, explique-t-il. Il déplore toutefois la cherté de l’aliment de bétail.

    Trouvé en train de prendre du thé juste à l’entrée principale du foirail, Mamadou Diarra est venu du Mali avec 109 têtes de moutons, qu’il dit avoir déjà vendus au prix unitaire de 65 000 francs CFA.

    ‘’Le Sénégal  est un pays de la Téranga [mot wolof voulant dire hospitalité]. J’ai déjà vendu tous mes moutons et je m’apprête à rentrer au Mali pour revenir avant la fête de Tabaski, car actuellement il y a la stabilité [au Sénégal]. J’avais peur, mais alhamdoulilah’’, soupire-t-il, en faisant allusion aux violentes manifestations survenues au Sénégal le 1er et le 2 juin derniers après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Pour Abdou Diallo, l’attraction qu’il suscite est la preuve de la dimension internationale du foirail de Missirah. Il accueille en effet des moutons de race, des bœufs, des chevaux, etc.,  confie-t-il. Venu de la Gambie, Abdou a déjà acheté 38 moutons à 75 000 francs CFA chacun. Il compte les revendre dans son pays au prix unitaire de 150 000 francs CFA.

    A l’en croire, toutes les régions du Sénégal viennent acheter ici leurs moutons.  Selon lui, le marché à bétail de Missirah alimente tous les autres foirails du Sénégal : Birkelane, Kahone, le Djoloff, Diaobé, Ndiaffate, Dakar, Mbour, etc.

    Les ‘’coxeurs » en trouble-fêtes

    Cependant, certains éleveurs déplorent l’attitude des intermédiaires, communément appelés ‘’coxeurs’’. Venu de Koki, dans la région de Louga, Djiby Sèye estime qu’ils sont souvent accusés à tort ou à raison de contribuer à la cherté du prix du mouton.

    Au foirail de Missirah Wadène, le marchandage est le meilleur moyen pour trouver un bélier, renseignent des jeunes venus de Dakar. Trouvés en pleines négociations, ils espèrent acheter des moutons à un prix abordable pour faire ainsi une bonne opération à l’occasion de la fête de Tabaski.

    Mais ils se heurtent à la ténacité du propriétaire des moutons qui déclinent catégoriquement leur proposition de  céder chaque bête  à 80.000 francs CFA. Un autre éleveur, tenant un bâton entre les mains, la tête couverte d’un voile, signale que les prix des moutons varient entre 80.000 et 120.000 francs CFA.

    Mais Ngaye Diaw, le président de la Maison des éleveurs de Missirah, n’est pas de cet avis. Selon lui, il y en a pour toutes les bourses. L’essentiel, c’est d’acheter tôt son mouton, conseille-t-il. Il sollicite de l’Etat un accès rapide des éleveurs aux financements dans le cadre des opérations dites de Tabaski dédiées à la commercialisation des moutons.

    Le foirail de Missirah Wadène abrite d’autres activités, comme la vente de cordes, des aliments de bétail, de l’eau, la restauration, etc.

    Le jeune Mamadou Bitèye, originaire de Koungheul, trouve son compte dans la vente des cordes, qu’il propose à 100 francs l’unité. Il dit faire des gains tournant entre 5000 et 7500 francs CFA.

    Les femmes s’activant dans la vente de sachets ou bidons d’eau ne sont pas en reste. Elles essaient de tirer leur épingle du… marché en proposant des sachets ou des bouteilles d’eau au prix de 100 francs CFA.

    Le transport des moutons entre les régions est aussi une activité très lucrative dans le foirail de Missirah. Alimou Diallo, le délégué syndical de l’Union des routiers du Sénégal, indique que pour convoyer des moutons, il faut débourser entre 50.000 et 500.000 francs CFA pour leur un camion selon que l’on se rend à Kahone, Kaolack, Dakar ou Ziguinchor.

    La surveillance médicale est bien assurée par un vétérinaire posté à l’entrée du marché au bétail, pour délivrer des laissez-passer sanitaires aux transporteurs. Les autorités départementales assurent quant à elles que toutes les dispositions sont prises pour un bon approvisionnement en moutons des autres foirails du pays.

    CTS/ASB/ASG/OID/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda: La foudre tue deux personnes dans la commune de Koulor

    SENEGAL-SOCIETE / Tambacounda: La foudre tue deux personnes dans la commune de Koulor

    Goudiry (Tambacounda), 14 juin (APS) – La foudre a tué deux personnes et fait un blessé grave dans la commune de Koulor lors des pluies diluviennes tombées dans la région de Tambacounda dans la nuit du 13 au 14 juin, a appris l’APS ce mercredi du maire, Ndiouga Diop.

    La région de Tambacounda a enregistré de fortes précipitations dans la nuit de mardi à mercredi.

    ‘’La pluie a démarré entre  22 heures et 23 heures, une très forte précipitation. (…) deux frères de même père et de même mère (âgés respectivement de 20 ans et 18 ans) ont été atteints par la foudre et ont finalement rendu l’âme », a expliqué le maire de la commune de Koulor.

    Il a ajouté qu’une troisième personne touchée par la foudre a été prise en charge par les services compétents et  »se porte mieux ».

    La foudre n’a causé aucun dégât matériel, selon lui.

    BT/OID/AKS

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 14 juin 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 14 juin 2023

    Dakar, 14 juin (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 14 juin 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations au Ministre chargé de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, au Ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, Fatou Diané Guéye, aux partenaires de l’Etat, aux organisations et acteurs communautaires de santé et aux femmes pour la mobilisation exceptionnelle et le succès de la rencontre nationale du Chef de l’Etat avec les « Bajenu Gox ».

    A cet égard, le Chef de l’Etat a salué le travail de proximité remarquable réalisé sur l’ensemble du territoire national par les 9138 « Bajenu Gox » recensées, actrices incontournables de la santé maternelle et infantile et soutiens efficaces à notre système de santé.

    Abordant la reconnaissance par la communauté internationale des efforts du Sénégal en matière de bonne gouvernance des ressources naturelles, le Président de la République a magnifié la tenue, à Dakar, la première fois en Afrique, du Conseil d’Administration de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE).

    Cette conférence, marque la confiance des acteurs internationaux des industries extractives placée en notre pays, qui demeure une référence en matière de bonne gouvernance des ressources naturelles.

    Poursuivant sa communication sur la politique de conservation et de la modernisation des archives, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de la célébration de la semaine internationale des archives du 5 au 9 juin, pour évoquer les récents évènements durant lesquels les archives de nombre de structures publiques et parapubliques essentielles ont été détériorées et perdues avec des conséquences administratives et financières.

    Le Président de la République a tenu à rappeler l’importance des archives publiques, qui constituent un patrimoine national inestimable, au service de l’Administration et des citoyens.

    A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager toutes les diligences nécessaires en vue de la mise en exécution, dès ce mois de juin 2023, d’un Plan d’urgence de préservation et de modernisation des archives dans le secteur public en particulier.

    Revenant sur l’évaluation de l’exécution des décisions des Conseils présidentiels territorialisés tenus à Matam, Tambacounda, Thiès et Sédhiou, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de poursuivre le suivi régulier des décisions issues de ces rencontres et de finaliser les dossiers relatifs aux programmes d’investissements prioritaires concernant les autres régions. S’agissant du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

    • le consensus pour l’augmentation généralisée des salaires dans le secteur privé : en félicitant le Patronat et les Centrales syndicales et en demandant au Premier Ministre d’accélérer, en relation avec le Ministre chargé du Travail et le Haut Conseil du Dialogue social, la préparation inclusive du nouveau pacte de stabilité sociale et d’émergence économique en cohérence avec les résultats consolidant attendus du dialogue national, suite à l’accord sur l’amélioration des rémunérations dans le secteur privé qui portera le SMIG à 64.223 F CFA, soit pratiquement un doublement en 10 ans ;
    • les préparatifs de la Tabaski et la sécurisation des transports : en invitant le Premier Ministre et les Ministres chargés de l’Elevage, du Commerce et des Transports terrestres à prendre toutes les mesures urgentes et appropriées en vue d’assurer sur l’étendue du territorial national 2 Conseil des Ministres du 14 juin 2023 l’approvisionnement correct des marchés en moutons accessibles et en denrées et produits essentiels durant cette période sociale particulière.

    Le Chef de l’Etat a également requis le respect des mesures de prévention et de sécurité routières au regard de la multiplication des déplacements urbains et interurbains sur le territoire national.

    Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accorder une attention soutenue au fonctionnement adéquat des liaisons maritimes Dakar-Gorée et Dakar-Ziguinchor.

    Revenant sur la redevabilité et la transparence budgétaire et financière, le Chef de l’Etat s’est félicité de l’adoption en Conseil des ministres ce jour du projet de loi de règlement pour l’année 2022 qui permet de clôturer ainsi, toutes les gestions budgétaires depuis 2012. Concluant sur son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil de sa participation à la mission africaine de médiation entre l’Ukraine et la Russie prévue à Kiev et à Saint Pétersbourg les 16 et 17 juin 2023.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant : · la visite du chantier du BRT ; · la remise du drapeau aux lions en vue des jeux «Special Olympics» de Berlin 2023 ; la Conférence sur la Finance islamique ;  la 9e conférence mondiale ITIE ;  la réunion sur la phase 2 du TER ; la réunion sur la prévention et la gestion des inondations ; la réunion sur Air Sénégal.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Etranger a fait une communication sur la situation internationale ;
    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne commercialisation de l’arachide 2022/2023 et exportations de produits horticoles ;
    • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la reprise des enseignements dans les Universités.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de loi de règlement pour l’année 2022.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES · Monsieur Malick SOW, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise d’Etudes spatiales.

    Fait à Dakar le 14 juin 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA

    OID