Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-SANTE-ENFANCE / 1500 enfants vivant avec le VIH/Sida pris en charge dans neuf régions (officiel)

    SENEGAL-SANTE-ENFANCE / 1500 enfants vivant avec le VIH/Sida pris en charge dans neuf régions (officiel)

    Dakar 14 juin, (APS) – Environ 1500 enfants vivant avec le VIH/Sida ont été mis sous traitement grâce à un projet de la lutte contre le VIH/Sida et les Infections sexuellement transmissibles (IST), a appris l’APS du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

     »A peu près 1500 enfants ont été pris en charge au cours de ce projet (…) ces enfants ont tous reçu le traitement anti rétroviral (ARV)’’, a expliqué Ndeye Binta Ndiaye du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST au Ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Elle prenait part à l’atelier de partage des résultats du projet intitulé ‘’Renforcement de la prise en charge décentralisée des enfants vivant avec le VIH (EnPrise) 3’’ en présence de divers acteurs.
    ‘’Le projet s’est déroulé dans neuf régions du Sénégal. Il nous a permis d’améliorer la prise en charge des enfants infectés qui vivent avec le VIH’’, a expliqué le médecin.

    ‘’Dans le cadre du projet, nous avons impliqué tous les acteurs dans la prise en charge des enfants. Nous avons pu accompagner dans la prise en charge psychosocial ces enfants des neuf régions du Sénégal’’, a poursuivi Ndeye Binta N diaye.

    La responsable du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST a aussi évoqué le problème du dépistage qu’elle juge ‘’essentiel chez l’enfant’’.

    ‘’Le dépistage est un problème qui se pose. Au Sénégal, on est à 43% d’enfants dépistés par rapport à la cible’’, a fait remarquer Ndeye Binta Ndiaye.

    ‘’Chaque année, l’ONUSIDA publie le nombre d’enfants vivant avec le VIH au Sénégal. C’est moins de la moitié de ces enfants-là, qui ont été dépistés. Il y a un retard dans le dépistage des enfants. Souvent des signes de la charge virale sont détectés chez cette couche juvénile lors des consultations de routine dans les structures de santé’’, a t-elle encore signalé.

    ‘’Si les enfants sont dépistés précocement, s’ils sont pris en charge très tôt, ils ne développeront aucun signe de la maladie’’, a-t-elle assuré.

    La responsable du Bureau de prise en charge de la division de la lutte contre le Sida et les IST s’est par ailleurs félicité de la ‘’réduction du taux de l’échec thérapeutique’’.

    ‘’On était à 64% de réduction d’échec thérapeutique. Maintenant nous sommes en deçà de ce taux parce que plus de 80% du taux sont un succès’’, a salué Mme Ndiaye.

    Selon elle,  »le défi actuel c’est d’aller chercher les enfants et de les mettre sous traitement (…) parce que lorsqu’ils sont mis sous traitement, ils sont en bonne santé ».

    NSS/MTN/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-FINANCEMENT / Une aide budgétaire de 182,4 milliards de francs CFA de la Banque mondiale pour le Sénégal  

    SENEGAL-ECONOMIE-FINANCEMENT / Une aide budgétaire de 182,4 milliards de francs CFA de la Banque mondiale pour le Sénégal  

    Dakar, 14 juin (APS) – La Banque mondiale a approuvé mardi ‘’un appui budgétaire’’ de 182,4 milliards de francs CFA pour aider le Sénégal à améliorer sa politique sanitaire, sociale et de promotion économique des femmes, a appris l’APS mercredi d’une source proche du ministère du Budget et des Finances.

    ‘’Le conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale a approuvé, le 13 juin 2023, un appui budgétaire […] d’un montant total équivalent à 300 millions de dollars des Etats-Unis, soit 182,4 milliards de francs CFA, au profit de la République du Sénégal’’, lit-on dans une note d’information.

    ‘’Cet appui budgétaire vient en soutien aux réformes politiques, dont l’objectif est de favoriser un meilleur accès à la santé, aux filets sociaux et à la promotion économique des femmes’’, précise le texte reçu de l’entourage du ministre du Budget et des Finances.

    Le document ajoute que cet argent ‘’devrait aussi permettre de renforcer la mobilisation de ressources domestiques, tout en encourageant le secteur privé, notamment sa participation accrue dans le digital’’.

    Le Sénégal va utiliser l’aide budgétaire reçue de la Banque mondiale pour financer aussi sa politique d’‘’amélioration de la résilience et de la productivité des ménages’’, ainsi que ses initiatives de ‘’renforcement de la transparence et de la soutenabilité dans la gestion des ressources naturelles’’.

    Cette aide va aussi servir à la ‘’gestion efficiente des comptes fiscaux’’, selon la même source.

    C’est ‘’un appui financier sous la forme d’un crédit de l’Association internationale pour le développement (IDA)’’, explique la Banque mondiale dans un communiqué, expliquant que l’IDA est sa branche chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde.

    ‘’L’objectif de ce financement, le deuxième d’une série de deux opérations de politique de développement, est de permettre une croissance équitable et durable en augmentant la résilience et la productivité des ménages’’, poursuit l’institution financière.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Mécanicien vélo, métier qui ne nourrit plus son homme au Fouladou, jadis royaume des bicyclettes

    SENEGAL-SOCIETE / Mécanicien vélo, métier qui ne nourrit plus son homme au Fouladou, jadis royaume des bicyclettes

    Kolda, 14 juin (APS) – Le métier de réparateur de vélo a longtemps nourri son homme dans la région de Kolda (sud) où les bicyclettes ont longtemps été le principal moyen de transport de personnes et de biens.

    Ce n’est plus le cas avec l’invasion des motocycles. La situation des mécaniciens de vélo s’en ressent, qui ont du mal désormais à joindre les deux bouts.

    Assane Kandé, la soixantaine, est un mécanicien vélo en vue dans la capitale du Fouladou où il s’occupe non seulement de réparer des bicyclettes, mais contribue aussi à la formation de nombreux jeunes, l’opportunité de transmettre un savoir-faire souvent unique. Il a désormais le blues.

    « Nous traversons des périodes très difficiles. On peut venir à l’atelier, y passer toute la journée sans avoir un seul client », dit le mécanicien, nostalgique des « années 70 à 80 », quand le vélo « était le principal moyen de déplacement » dans la région de Kolda.

    « On en trouvait dans tous les villages. Maintenant, ce sont les motos qui remplacent les vélos. Il y a encore des gens qui possèdent des vélos, mais ils « ne jouent plus le même rôle, c’est-à-dire transporter des personnes et des biens », relève Assane Kandé.

    « Notre problème, c’est qu’on manque de soutiens. Nous bénéficions certes de l’appui des membres de la Chambre des métiers, mais comme beaucoup d’artisans, nous manquons de financements pour notre activité qui nous permet de gagner notre vie », renchérit Amadou Ba, un autre maître mécanicien de vélos.

    Il ajoute : « Et pourtant, nous sommes des pères de familles qui travaillons dur pour subvenir aux besoins des nôtres. Actuellement, nous traversons des moments très difficiles et à l’approche de la Tabaski, on est vraiment inquiets de ne pas nous en sortir ».

    Malgré tout, les mécaniciens de vélos croisés un peu partout dans les différentes artères de la capitale du Fouladou font preuve de solidarité. Ce qui leur permet de faire face, tant bien que mal, aux difficultés de la vie. Ils ont par exemple l’habitude de se mettre ensemble pour réparer les rares vélos qu’ils reçoivent dans leurs ateliers.

    Il y a aussi que certains mécaniciens exercent en parallèle d’autres métiers, en servant comme vigiles dans des services publics ou entreprises. Ils parviennent ainsi à arrondir les fins de mois, comme mécanicien le jour et vigile la nuit.

    D’autres essaient de se reconvertir dans l’entretien de motocycles, lesquels justement sont à l’origine de leur misère et supplantent de plus en plus les vélos dans les villages et villes du Fouladou.

    Les uns et les autres disent compter sur les pouvoirs publics pour sortir de la précarité.

    MG/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les conséquences économiques et judiciaires des violentes manifestations

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent les conséquences économiques et judiciaires des violentes manifestations

    Dakar, 14 jan (APS) – Les pertes subies par les entreprises et les arrestations menées à la suite des violentes manifestations survenues du 1er au 3 juin sont les sujets mis en exergue dans les quotidiens de ce mercredi.

    ‘’Le Conseil national du patronat a exprimé hier toute sa colère à la suite des saccages, pillages et destructions de biens dont ont été victimes les entrepreneurs […] Ce sont des centaines de milliards de francs CFA qui sont partis en fumée lors des [violences] survenues entre le 1er et le 3 juin’’, rapporte L’info.

    ‘’L’entreprise sénégalaise dans le désarroi’’, titre WalfQuotidien à la suite de la conférence de presse donnée mardi par le Conseil national du patronat.

    Quatorze agences de banque saccagées lors des manifestations ont subi chacune une ‘’perte sèche’’ de quelque 150 millions de francs CFA, ajoute le même journal en citant Bocar Sy, le président de la Banque de l’habitat du Sénégal.

    L’enseigne française Auchan déclare que sept de ses magasins ont été pris pour cible par les pilleurs, ce qui risque d’engendrer le chômage technique de quelque 300 employés, lit-on dans EnQuête et d’autres journaux.

    Le Quotidien parle d’‘’une facture salée’’, avant de détailler les pertes subies : 100 stations d’essence vandalisées, 31 établissements bancaires pillés…

    ‘’Le chômage et le désinvestissement que ces actes ont entraînés ne peuvent pas être rattrapés dans une courte période’’, affirme Le Quotidien, ajoutant que ‘’l’économie [sénégalaise] a été durement éprouvée’’ par les saccages.

    Le Témoin Quotidien s’est surtout préoccupé des conséquences judiciaires des violences. Il annonce que 306 personnes, dont 63 mineurs, ont été arrêtées dans les départements de Keur Massar et de Pikine pour leur participation présumée aux pillages.

    A Dakar, ajoute Le Témoin Quotidien, le procureur de la République, Abdou Karim Diop, a signalé l’arrestation de 410 présumés auteurs des actes de pillage.

    ‘’Quatre violents casseurs’’

    ‘’Les procureurs de Dakar et de Pikine réservent aux pilleurs un été chaud’’, commente Source A.

    Parmi les personnes arrêtées figurent ‘’quatre violents casseurs’’, selon Le Soleil.

    Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Les violences ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    Le conseil d’administration de la Banque mondiale vient d’approuver un ‘’appui budgétaire’’ de 182,4 milliards de francs CFA pour le Sénégal, selon Le Soleil.

    Cette décision fait croire au journal que ‘’le groupe de la Banque mondiale adoube la politique économique et sociale définie par le président de la République’’.

    ‘’La Banque mondiale en phase avec Macky Sall’’, titre Kritik’, estimant que ‘’pour la conduite de ses politiques publiques, le Sénégal peut compter sur la Banque mondiale’’.

    ‘’Du lourd attend le Bénin, ce samedi, à Cotonou. Chez eux, les Guépards feront face à une attaque sénégalaise qui a marqué 80 buts lors de la saison 2022-2023’’, écrit Stades, concernant le match prévu ce week-end pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football.

    Le Soleil note que ‘’le mot d’ordre est la gagne, selon le capitaine de l’équipe, Kalidou Koulibaly’’. ‘’Le Sénégal veut s’imposer pour démontrer qu’il est la meilleure équipe du continent et l’une des meilleures du monde’’, lit-on dans le même journal.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-INDUSTRIE-SANTE / Tivaouane : des médicaments d’une valeur de 12 millions CFA des ICS aux structures sanitaires riveraines

    SENEGAL-INDUSTRIE-SANTE / Tivaouane : des médicaments d’une valeur de 12 millions CFA des ICS aux structures sanitaires riveraines

    Mboro, 14 juin (APS) – Les Industries chimiques du Sénégal (ICS) ont remis mardi à Mboro un lot de médicaments d’une valeur de 12 millions de FCFA aux structures sanitaires riveraines de ladite société, a constaté l’APS.

    Ce lot de médicaments a été remis symboliquement, lors d’une cérémonie tenue à la mairie de Mboro, à des infirmiers chefs de poste (ICP), en présence notamment de représentants des comités de développement sanitaire et du maire de Mboro, Abdallah Tall.

    Les postes et cases de santé bénéficiaires de ce lot, sont répartis entre la commune de Mbao (Dakar), où les ICS ont des installations et celles de Darou Khoudoss, Mboro, Méouane, Pire et Taïba Ndiaye, dans le département de Tivaouane. La commune de Mboro a abrité l’étape de clôture de cette campagne de distribution débutée depuis lundi dernier.

    Les Industries chimiques du Sénégal entendent, par ce geste, assurer la disponibilité de médicaments essentiels, surtout à l’approche de l’hivernage. Ce lot devrait aussi contribuer à améliorer les revenus des structures sanitaires locales, et ce faisant, à garantir une meilleure qualité de soins aux communautés bénéficiaires.

    Le maire de Mboro, Abdallah Tall, a salué cet « acte de haute portée ». Il a invité les ICS, après l’appui qu’elles ont apporté aux nécessiteux pendant le Ramadan et ce présent don, à penser maintenant aux jeunes diplômés chômeurs de sa commune dans leurs actions relevant de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE).

    Ibrahima Gaye, conseiller technique du directeur général des ICS, a fait état d’un « tournant dans les relations entre les Industries chimiques du Sénégal, la mairie et les populations ».

    Il a rassuré qu’un programme couvrant les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’appui aux jeunes, entre autres, est « dans le pipeline » des nouvelles autorités.

    « Ce que nous donnons en eau dans la localité, peut entretenir 150.000 personnes », a par ailleurs souligné le représentant des ICS, insistant sur la nécessité de « rationaliser » cette eau.

    Selon lui, il est prévu de renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs, pour leur faire profiter des opportunités offertes par la loi sur le contenu local, qui privilégie ceux qui entreprennent au niveau local.

    « Nous n’avons pas plus 2.000 postes permanents aux ICS », a relevé M. Gaye, qui considère qu’il s’agit d’une raison suffisante pour encourager les activités génératrices de revenus. L’entreprise compte proposer cette option aux jeunes demandeurs d’emploi, a-t-il annoncé.

    Les Industries chimiques du Sénégal envisagent en outre de réfectionner le bloc administratif du collège de Darou Khoudoss, totalement endommagé lors des manifestations violentes faisant suite au verdict du procès entre l’opposant Ousmane Sonko et l’ex-masseuse Adji Sarr.

    Elles prévoient également une dotation de 400 tables-bancs et la construction de 20 salles de classe dans les localités environnantes de ce fleuron industriel, productrice de phosphates et d’acide phosphorique.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / BRT: Antoine Félix Diome annonce la mise en place d’une police des mobilités

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / BRT: Antoine Félix Diome annonce la mise en place d’une police des mobilités

    Dakar, 13 juin (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a annoncé mardi la décision du chef de l’Etat de mettre en place une police des mobilités pour protéger les ouvrages du BRT (bus rapid transit).

    ‘’J’aimerai apporter certaines précisions relativement aux aspects sécuritaires. […]. D’ores et déjà je puis annoncer que le chef de l’Etat a décidé de la mise en place d’une police des mobilités’’, a-t-il dit.

    Le ministre de l’Intérieur accompagnait le Premier ministre qui effectuait une visite des chantiers du BRT après les dégradations occasionnés par les dernières manifestations.

    Le ministre des Infrastructures, Mansour Faye, les directeurs de l’Agéroutes, du CETUD er les autorités administratives ont également pris part à cette visite.

    Cette police sera  »dédiée spécifiquement aux BRT », a dit Antoine Félix Diome.  »Ce sera une compagnie spéciale comme nous l’avons vu pour le TER qui s’occupera exclusivement de protéger les passagers mais également les bus ainsi que les différentes infrastructures liées au BRT’ », a-t-il précisé.

    Antoine Félix Diome a annoncé que des mesures idoines seront prises au préalable dans l’urgence pour la protection des travaux en cours.

    Le ministre des Infrastructures, Mansour Faye, est revenu sur l’ampleur des dégâts enregistrés sur les stations.

     »Le constat a été général. Dix neuf stations sur vingt trois ont été vandalisées. Des systèmes de billettiques détruits, toutes la signalisation le long du corridor détruite. Au niveau des stations, il n’y a plus de vitrage. Aujourd’hui, les équipes de Agéroutes et Cetud sont en train de faire l’évaluation avec les huissiers commis à cet effet pour donner exactement le coût des dommages subis », a-t-il indiqué.

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Les travaux du BRT vont reprendre pour le respect des délais, selon le premier ministre

    SENEGAL-TRANSPORTS / Les travaux du BRT vont reprendre pour le respect des délais, selon le premier ministre

    Dakar, 13 juin (APS) – Le premier ministre Amadou Ba a assuré mardi que les travaux du BRT (Bus rapid transit) allait immédiatement reprendre afin de respecter les délais de livraison de l’ouvrage fixé au mois de décembre.

    ‘’Il y a eu des dégradations assez avancées donc j’attends un rapport pour que je puisse le partager avec le président dès la semaine prochaine pour que l’on ait une évaluation très précise des dommages et que l’on puisse engager des actions en réparation’’, a-t-il dit.

    Le Premier ministre s’exprimait au terme d’une visite des chantiers du BRT qui a démarré à Gadaye, en banlieue dakaroise, en présence des ministres de l’Intérieur et des Infrastructures.

    Le gouvernement travaille pour que les délais de livraison  soient respectés, a promis le PM.

     »Il y aura certainement quelques éléments de surcoût [..] mais nous devons au mois de décembre inaugurer ce projet, le mettre à disposition des Sénégalais pour améliorer leur mobilité’’, a t-il dit.

    Le gouvernement compte également prendre des dispositions pour renforcer la sécuriser des chantiers du BRT.

    Le ministère de l’Intérieur en relation avec le ministère des Infrastructures va initier un programme de sécurisation du BRT à l’instar de celui du TER (Train express régional), a t-il indiqué.

     »Nous devrions avoir des unités spéciales qui s’occuperont de la sécurité du BRT’’, a assuré le Premier ministre.

    Il a rappelé que ce projet moderne de 450 milliards vise à doter Dakar d’un système de transport de masse très performant qui respecte l’ensemble des règles environnementales. Ce projet devrait permettre à 300 mille personnes de se déplacer.

    Amadou Ba a rappelé que Dakar qui est une presqu’île avec 0,3% est confrontée à un problème de mobilité.

     »Lors des manifestations, il y a eu beaucoup de désagréments. Les ouvrages ont été dégradés. Il s’agit d’ouvrages collectifs qui appartiennent aux Sénégalais et malheureusement ce sont les Sénégalais les plus démunis qui sont les premiers utilisateurs de ces ouvrages », a déploré le Premier ministre.

    Le chef du gouvernement a déclaré qu’un certain nombre de mesures vont être prises pour la reprise des travaux dont le niveau d’exécution dépasse 70%.
    ‘’Il y a des instructions qui ont été données’’ aux responsables pour que ‘’les travaux puissent reprendre immédiatement et que l’on soit dans les délais » de livraison, a t-il dit.

    Parlant du BRT toujours, il a estimé que  »ce projet est l’un des plus modernes au monde cela démontre un peu l’ambition que le président de la République a pour les populations du Sénégal ».

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE / Manifestations : des centaines de milliards perdus, selon le CNP

    SENEGAL-ECONOMIE / Manifestations : des centaines de milliards perdus, selon le CNP

    Dakar, 13 juin (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP), par la voix de son président, a déploré la perte de centaine de milliards de francs Cfa dans de nombreux secteurs lors des manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

     »Des entreprises du secteur privés du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlés et pillés et vandalisés. Il s’en est suivi un arrêt des activités économiques quasi-généralisé pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards FCA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires », a révélé Baidy Angne.

    Il s’exprimait lors d’une conférence de presse destiné à faire le point sur les dégâts matériels enregistrés par le secteur privé lors des récentes évènements violents survenus après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour  »corruption de la jeunesse ».

    Pour le patronat, il est incompressible que l’entreprise d’un investisseur national ou étranger continue d’être ciblée, saccagée, pillée, brûlée et sacrifiée en raison des différends et divergences politiques.

    ‘’La vérité, nous la disons, nous risquons de subir une crise plus profonde que celle de la Covid-19 et de la hausse des cours mondiaux, des denrées de première nécessité sans oublier les chocs exogènes auxquels nous sommes actuellement confrontés’’, a prévenu Baidy Angne.

     »Brûler et piller une entreprise, quelle que soit sa taille, c’est bien plus que détruire des investissements privés. Oui, c’est priver des Sénégalais d’emplois et de revenus, c’est moins de recettes fiscales pour soutenir notre population, c’est inviter les investisseurs nationaux et étrangers à regarder ailleurs, d’autres pays plus sécurisants et protecteurs de leurs droits », a-t-il martelé.

    Le CNP a par ailleurs remercié tous ceux qui ont se sont investis pour la préservation de la paix sociale, notamment les guides religieux aux cotés des organisations du secteur privé, sans oublier divers acteurs de la société civile et des parties politiques.

    Lors de cette rencontre, des groupements sectoriels et des directeurs généraux de sociétés impactés ont fait également le point sur les préjudices qu’ils ont subis.

    La Sonatel a déclaré avoir perdu plus de 677 millions CFA à cause de la coupure d’internet l’ayant obligé à mettre 309 travailleurs en chômage technique.

    L’opérateur de transfert d’argent wave dit avoir noté une baisse de 40% de l’utilisation de ses services pour au total 7 millions de clients impactés par la coupure d’internet.

    Quatorze banques et sept magasins Auchan attaqués

    Bocar Sy, l’administrateur général de la Banque de l’habitat, a révélé que 14 banques ont été attaquées. Chaque banque a enregistré une perte estimée à 150 millions CFA. Il a fait état d’actes de saccages de plusieurs agences installées dans la banlieue dakaroise et d’un traumatisme  psychologique  chez  les travailleurs et les clients.

    Au total, sept magasins Auchan ont été attaqués et plus 300 travailleurs risquent d’être mis en chômage technique.

    ‘’Depuis mars 2021, Auchan Sénégal fait face aux attaques, saccages et pillages de ses magasins avec des conséquences d’énormes pertes. En 2021, 19 magasins ont été  attaqués, c’est plus 15 milliards de perte », ont rappelé les responsables de la société présents à la conférence de presse.

    Le groupe Auchan soutient qu’à ce jour plus 2300 sénégalais travaillent au sein de la société. Six cents Sénégalais y opèrent en tant que fournisseurs et plus d’un millier en tant que de prestataires.

    A titre d’impôts pour l’année 2022, Auchan déclare avoir versé des droits et taxes exigibles par l’Etat d’un montant de 23 milliards de francs CFA.

    ABD/OID/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le BRT mis en service en décembre (ministre)

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le BRT mis en service en décembre (ministre)

    Dakar, 13 juin (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres a assuré, mardi, devant les députés, que le Bus rapid transfert (Brt) sera mis en service en décembre.

    ‘’Le président [de la République] avait donné des objectifs très clairs pour la mise en exploitation  commerciale dans le dernier trimestre de cette année. Donc, on ne sortira pas du mois de décembre avant de mettre en opération commerciale le BRT’’, a déclaré Amadou Mansour Faye.

    Il était à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de loi sur le contrôle des laboratoires d’essais et d’études dans le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP).

    ‘’Des bus articulés du BRT sont arrivés. Nous avons réceptionné des bus que nous avons montrés lors du défilé du 4 avril. A la fin du mois de juin, il y aura une vingtaine de bus qui vont arriver’’, a informé le ministre des Infrastructures et des Transports.

    Il a ajouté que ‘’chaque mois, il y aura un lot de bus qui seront livrés pour la mise en opération correcte de la première phase prévue en décembre 2023’’.

    Il a assuré que la date de mise en service du BRT « n’a pas bougé’’, même s’il reconnaît qu’il y aura certaines stations qui n’auront pas tous les équipements.

    Selon lui, il faudra 4 à 5 mois pour remplacer les équipements détruits lors des dernières manifestations.

    ‘’Mais, nous allons voir même si c’est en mode dégradé comment faire fonctionner le BRT au plus tard au mois de décembre de cette année’’, a promis le ministre.

    NSS/OID/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-LEGISLATION / Les députés autorisent la création d’un laboratoire national de contrôle des études et essais du BTP

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-LEGISLATION / Les députés autorisent la création d’un laboratoire national de contrôle des études et essais du BTP

    Dakar, 13 juin (APS) – Les députés ont adopté un projet de loi relatif au contrôle des laboratoires d’essai et d’étude du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), une mesure législative qui autorise en même temps la création d’un laboratoire national chargé de ce domaine, a constaté l’APS, mardi à Dakar.

    Le nouvel instrument dont les députés autorisent la création remplace le Centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement.

    Le laboratoire national de contrôle des essais et des études du BTP va assurer ‘’un contrôle efficient et une régulation performante des activités’’ dans ce domaine, a expliqué le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.

    Il va ‘’contribuer à l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement du marché du BTP’’ et ‘’faciliter aux usagers l’accès aux infrastructures, ouvrages et logements de qualité, à des coûts compétitifs’’, a assuré M. Faye, venu défendre le projet de loi à l’Assemblée nationale.

    Le projet de loi adopté par les députés permettra à l’Etat de mieux contrôler et réguler les activités des laboratoires et des cabinets d’étude des sols.

    Le nouveau laboratoire national est doté d’une ‘’autorité administrative indépendante’’.

    NSS/OID/ASG/ESF