Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Le Sénégal a désigné son autorité d’exécution des décisions de la Cour de justice de la CEDEAO (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-JUSTICE / Le Sénégal a désigné son autorité d’exécution des décisions de la Cour de justice de la CEDEAO (officiel)

    Dakar, 13 juin (APS) – Le Sénégal a rejoint la liste des Etats ayant désigné leur autorité nationale d’exécution des décisions de la Cour de justice de la CEDEAO en faisant officiellement de son ministère de la Justice l’entité chargée d’une telle tâche, a appris l’APS mardi.

    ‘’Dans une lettre transmettant la décision du pays à la Cour, la République du Sénégal a déclaré que son ministère de la Justice servira d’autorité nationale compétente pour l’exécution, comme le prévoit l’article 24 du Protocole’’, ont indiqué les services de communication de la juridiction communautaire dans un communiqué.

    Le Sénégal a rejoint la liste croissante des États membres de la CEDEAO qui ont désigné leur autorité nationale pour l’exécution des décisions de la Cour de la CEDEAO, peut-on y lire.

    Lors d’une conférence internationale tenue à Banjul, la capitale gambienne, du 22 au 25 mai, le président de la Cour de justice de la CEDEAO, Edward Amoako Asante, avait cité le Sénégal parmi les Etats n’ayant pas encore procédé à la nomination de cette autorité.

    ‘’Je voudrais lancer solennellement un appel au Bénin, au Cap Vert, à la Guinée Bissau, au Sénégal à la Sierra Leone et au Liberia de procéder à la nomination d’une autorité chargée de veiller à l’exécution des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO’’, avait notamment déclaré le juge ghanéen à la clôture de cette conférence qui était consacrée aux changements de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels.

    Le Sénégal devient ainsi le 10e Etat membre de l’espace communautaire à désigner une autorité compétente chargée d’exécuter les décisions de la Cour à la grande satisfaction de son président.

    ‘’Cela constitue une étape importante dans la résolution du problème controversé de la mauvaise application des décisions de la Cour qui s’élève à 106 selon les dossiers disponibles à la Cour’’, a souligné le président de la Cour dans des propos rapportés par le communiqué.

    Le président de la juridiction communautaire a signalé 11 autres décisions prononcées contre la Commission de la CEDEAO et les institutions de l’espace communautaire étaient encore en suspens en n’ayant pas encore été exécutées.

    « La désignation de l’autorité nationale est une première étape importante dans le processus d’exécution et nous devons rester engagés avec les États membres pour résoudre les problèmes épineux qui ont également contribué au faible taux d’exécution », a-t-il ajouté.

    Il a dans le même temps fait part de son optimisme quant à la désignation d’autorités chargées d’exécuter les décisions de la Cour par les cinq Etats membres restants.

    AKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Amadou Ba rappelle aux entreprises du secteur extractif leur devoir de payer les impôts

    SENEGAL-ECONOMIE / Amadou Ba rappelle aux entreprises du secteur extractif leur devoir de payer les impôts

    Dakar, 13 juin (APS) – Le Premier ministre sénégalais a invité l’industrie extractive mondiale, mardi à Diamniadio (ouest), à payer ses impôts, notamment dans les pays où elle fait des bénéfices.

    Amadou Ba a fait ce plaidoyer à l’ouverture de la neuvième conférence mondiale de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

    Cette rencontre se tient à Diamniadio, près de Dakar, et prendra fin mercredi.

    Les travaux de la conférence mondiale ont démarré en présence de la présidente du conseil d’administration (PCA) de l’ITIE, Hélène Clark, du fondateur de Transparency international et premier PCA de l’ITIE, Peter Eigen, ainsi que d’autres personnalités, dont le Premier ministre mauritanien, Mouhamed Ould Bilal.

    ‘’La transparence dans la transition’’ est le thème de la rencontre.

    ‘’Nul n’a besoin d’insister outre mesure sur l’importance stratégique des industries extractives comme levier de développement économique et social’’, tellement l’idée est évidente, a souligné M. Ba.

    Lorsqu’elles sont exploitées de manière responsable et conforme aux exigences de l’ITIE, ‘’les industries extractives contribuent à la croissance des pays et à la prospérité des peuples en améliorant leurs conditions de vie’’, a-t-il dit.

    En revanche, ‘’ces industries peuvent engendrer des dérives et constituer des facteurs d’instabilité pour les pays et d’appauvrissement des populations’’, a ajouté Amadou Ba.

    Il est nécessaire pour les entreprises du secteur extractif de ‘’payer leur juste part d’impôts dans les localités où elles font des bénéfices’’, a-t-il rappelé.

    Le secteur extractif génère une ‘’manne financière’’ dont les pays en développement, ceux d’Afrique notamment, ont besoin pour financer leur économie, selon le Premier ministre sénégalais.

    ‘’La faible rémunération des ressources minérales des pays en développement, les pays africains en particulier, ajoutée aux congés fiscaux abusifs, à l’évasion et à l’optimisation fiscales, prive nos pays d’importantes ressources qui auraient pu largement contribuer au financement de leur développement’’, a-t-il fait remarquer.

    Amadou Ba a invité les entreprises du secteur extractif à donner de l’importance à l’‘’esprit de justice et de transparence que prône l’ITIE’’.

    M. Ba est d’avis qu’il ne peut pas y avoir d’‘’avantages mutuellement bénéfiques’’ lorsque ce sont les mêmes qui gagnent toujours.

    Le Premier ministre a salué les principes qui fondent l’ITIE, dont la divulgation d’une information crédible pour favoriser le dialogue et la confiance entre les Etats, les entreprises et toute autre partie concernée.

    Le chef du gouvernement a réaffirmé ‘’l’attachement’’ du Sénégal à la mise en œuvre effective des normes de l’ITIE.

    Le Sénégal continuera de ‘’s’inspirer des meilleures pratiques qui se font ailleurs dans l’industrie extractive’’, a assuré M. Ba.

    Il s’agit, par exemple, des mesures incitatives prises par le gouvernement, a-t-il dit, faisant notamment allusion à la révision des Codes pétrolier et minier, à la loi sur le contenu local, qui protège le secteur privé national désireux d’intervenir dans les hydrocarbures au Sénégal.

    Le Premier ministre a annoncé aux participants de la conférence que le Sénégal voulait modifier son Code général des impôts.

    Il a invité l’ITIE à réfléchir davantage au paradoxe qui de l’Afrique un ‘’réservoir’’ de matières premières qu’elle cède par moments à bas prix, des matières premières qui reviennent en Afrique transformées et revendues à des prix exorbitants.

    Amadou Ba s’est réjoui de la présence de son homologue mauritanien à la conférence mondiale de l’ITIE, ce qui ‘’illustre parfaitement notre volonté partagée de renforcer nos liens bilatéraux et de favoriser une coopération étroite’’.

    ‘’En travaillant main dans la main, nous ouvrons la voie à une exploitation responsable et équitable des ressources naturelles de notre région’’, a ajouté le chef du gouvernement sénégalais.

    Son homologue de la Mauritanie s’est réjoui de la décision des gouvernements sénégalais et mauritanien de s’engager ensemble dans l’exploitation de leur pétrole et de leur gaz.

    ‘’Cette clairvoyance de nos deux présidents offre un exemple d’intégration africaine et participera à une exploitation respectueuse’’ des hydrocarbures, a dit le chef du gouvernement mauritanien.

    CS/OID/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Après vingt ans d’existence, l’ITIE évalue son impact sur la gouvernance du secteur extractif

    SENEGAL-ECONOMIE / Après vingt ans d’existence, l’ITIE évalue son impact sur la gouvernance du secteur extractif

    Dakar, 13 juin (APS) – La neuvième conférence mondiale de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), ouverte mardi à Diamniadio, près de Dakar, devrait constituer le cadre idéal pour mesurer l’impact de cette organisation internationale, depuis sa création en 2003, sur l’exploitation minière, selon ses dirigeants.

    Le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre de deux jours, en présence de la présidente du conseil d’administration de l’ITIE, Hélène Clark, du fondateur de Transparency International et premier président du conseil d’administration de l’ITIE, Peter Eigen, ainsi que d’autres personnalités, dont le Premier ministre mauritanien, Mouhamed Ould Bilal.

    ‘’La transparence dans la transition’’ est le thème de la conférence, qui coïncide avec le 20e anniversaire de l’ITIE.

    Quelque 1.500 participants venus de 93 pays prennent part à cette rencontre, a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture.

    La première journée de la conférence a été consacrée à des témoignages et à des commentaires des parties impliquées dans la mise en place de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives.

    Ils réfléchissent à l’impact et à la pertinence de l’inauguration de la norme ITIE 2023, qui va servir de base d’évaluation à partir de 2025, a annoncé Hélène Clark.

    ‘’Ici à Dakar, nous pouvons réfléchir au parcours et aux progrès remarquables accomplis depuis l’adoption des principes fondateurs de l’ITIE en 2003 et depuis l’introduction de la norme ITIE en 2013’’, a-t-elle dit.

    ‘’En établissant un cadre d’action concrète, je suis fermement convaincu que l’ITIE pourra aider […] à assurer que les bénéfices tirés des secteurs minier et énergétique soient utilisés pour le développement’’, a souligné Tony Blair, ancien Premier ministre du Royaume-Uni, intervenu par visioconférence à la conférence.

    ‘’Cette rencontre marque également le 20e anniversaire de l’ITIE et le 10e anniversaire de l’ITIE Sénégal. Nous sommes là, unis, pour le triomphe de la transparence et de la redevabilité dans le secteur des ressources extractives’’, s’est réjouie Awa Marie Coll Seck, la président du comité national de l’ITIE Sénégal.

    Elle s’est réjouie de la tenue à Dakar de cette rencontre.

    Une conférence mondiale de l’ITIE se tient pour la première fois en Afrique, a souligné Mme Seck en parlant d’‘’une fierté pour l’Afrique et un honneur pour le Sénégal’’ de voir se tenir cette rencontre sur leur sol.

    Elle a insisté sur l’importance du ‘’débat public’’ et de la ‘’publication régulière’’ d’informations relatives au secteur extractif.

    Ce débat doit refléter les priorités nationales et les enjeux de la transition énergétique et de la lutte contre la corruption, selon Awa Marie Coll Seck.

    ‘’C’est cela le charme de l’ITIE, un outil d’aide à la prise de décision, un outil qui sert à instaurer un débat permanent avec, quelquefois, des positions fortes, exprimées par des acteurs du secteur’’, a souligné Mme Seck.

    SMD/AKS/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE / Quatre cent dix personnes interpellées à Dakar pour des ‘’faits à caractère criminel’’

    SENEGAL-JUSTICE / Quatre cent dix personnes interpellées à Dakar pour des ‘’faits à caractère criminel’’

    Dakar, 13 juin (APS) – Le parquet de Dakar a annoncé mardi l’interpellation de 410 personnes soupçonnées d’avoir pris part à des ‘’faits à caractère criminel’’, début juin.

    ‘’L’intervention des forces de défense et de sécurité a […] permis l’interpellation de 410 personnes qui ont participé aux manifestations et sont également impliquées dans ces faits à caractère criminel’’, déclare le procureur de la République Abdou Karim Diop, dans un communiqué.

    Il affirme que de ‘’violentes manifestations ont été constatées’’ à Dakar à la suite du procès entre l’opposant Ousmane Sonko et Adji Sarr.

    ‘’Ces échauffourées sont à l’origine de pertes en vies humaines, de dégâts matériels portant notamment sur des édifices publics, des biens mobiliers et immobiliers’’, écrit M. Diop.

    Il ajoute que ‘’le ministère public a opté pour un règlement graduel, en considération de la nature des faits reprochés à chaque individu déféré’.

    C’est dans cette mesure que ‘’les mineurs sont généralement mis en liberté provisoire’’. Ceux d’entre eux âgés de moins de 13 ans n’ont pas fait l’objet de poursuites, mais si leur maintien en détention s’impose, ils seront poursuivis devant le tribunal pour enfants, précise le procureur de la République.

    ‘’Les manifestants dont l’implication est moindre ont été poursuivis devant la juridiction des flagrants délits pour des faits de manifestations non autorisées’’, ajoute-t-il.

    ‘’Pour les autres, le ministère public a estimé utile, eu égard à la gravité des faits qui leur sont reprochés et à l’étendue des dégâts matériels causés’’, d’‘’opter pour la pleine rigueur de la loi dans les poursuites’’, poursuit le procureur de la République.

    Une information judiciaire ouverte contre X

    Abdou Karim Diop déclare qu’‘’une information judiciaire a été requise contre ces individus pour des faits d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, participation à un mouvement insurrectionnel, actions diverses causant des dommages aux personnes ou à leurs biens, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique’’.

    ‘’Ces procédures visent également à situer la responsabilité de toutes les personnes instigatrices de ces violents attroupements. Par conséquent, une information judiciaire a été ouverte contre X’’, lit-on dans le communiqué.

    Des services de l’Administration publique, des banques, des infrastructures routières et universitaires, des mairies, des voitures et d’autres biens publics ou privés ont été saccagés ou incendiés lors des manifestations survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Les violences ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    La peine requise contre M. Sonko, qui était jugé pour viol et menaces de mort, est susceptible d’empêcher le maire de Ziguinchor (sud) de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La ‘’menace d’expulsion’’ de Khalifa Sall de YAW à la une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La ‘’menace d’expulsion’’ de Khalifa Sall de YAW à la une des quotidiens

    Dakar, 13 juin (APS) – L’actualité politique domine la livraison des quotidiens de ce mardi, selon lesquels Khalifa Sall et les autres leaders de la coalition Yewwi Askan Wi seraient sur le point de mettre fin à leur alliance.

    M. Sall participe au dialogue national auquel le président de la République a convié les leaders politiques, tandis que les autres leaders de YAW ont refusé d’y prendre part.

    « L’allusion à Khalifa Sall, président de Taxawu Senegaal, dans un communiqué rendu public hier, est claire […] Yewwi Askan Wi continue ses tergiversations, avec une énième mise en garde contre l’ancien maire de Dakar », note Le Quotidien.

    YAW a décidé de « s’abstenir de tout compromis avec Macky Sall », rappelle Kritik’, se demandant si Khalifa Sall, qui a « transgressé » cette règle de conduite, fera l’objet d’une « expulsion » ou pas.

    Sa « menace d’expulsion » fait croire à WalfQuotidien que « le dialogue national […] risque d’imploser la coalition Yewwi Askan Wi ».

    L’Observateur qualifie de « menaçant » le communiqué publié par YAW, concernant le leader de Taxawu Senegaal, tout en mettant l’accent sur « la position inconfortable » de Macky Sall. Ce dernier est « partagé » entre « ceux qui appellent à l’apaisement » de la situation politique du pays et « ceux qui militent pour le respect de l’État de droit », les deux n’allant pas de pair, selon L’Observateur.

    Le Témoin Quotidien annonce que « les participants à la commission politique du dialogue national sont parvenus à un consensus sur les sujets dont ils doivent débattre ». « Dès demain, ils commenceront leurs travaux […] pour déposer leurs conclusions au plus tard le 25 de ce mois », poursuit le journal.

    Il reste des réglages à faire dans la mesure où, selon L’info et Sud Quotidien, la commission politique du dialogue national est encore à la recherche d’un « homme consensuel » chargé de diriger ses travaux, le professeur Babacar Kanté, déjà annoncé à la tête de ladite instance, étant « indisponible ».

    Un « abus de pouvoir »

    Les quotidiens commentent aussi la décision annoncée par le chef de l’État d’augmenter de 25.000 francs CFA l’allocation mensuelle des « badjénou gokh », ces femmes auxiliaires de santé, chargées d’assister les professionnels du secteur.

    WalfQuotidien parle d’une « générosité suspecte », des opposants interrogés par le journal estimant que des motivations d’ordre électoral seraient à l’origine de cette mesure.

    Selon Le Soleil, 9.136 « badjénou gokh » doivent bénéficier de cette décision présidentielle.

    « Macky Sall charme des couches vulnérables », titre L’As, ajoutant que « les ‘badjénou gokh’ percevront 50.000 francs CFA à partir du mois prochain ».

    C’est la preuve de la « reconnaissance de l’engagement citoyen de ces braves dames », écrit Le Témoin Quotidien, selon lequel le président de la République a pris la décision « dans le but d’intensifier la lutte contre les décès maternels », les « badjénou gokh » intervenant notamment dans la santé maternelle et infantile.

    Sud Quotidien affirme que « l’inquiétude grandit chez les professionnels des médias au Sénégal » à cause des « emprisonnements de journalistes ».

    Il évoque la suspension du signal de la chaîne privée Walf TV pour une durée de trente jours, une décision des autorités sénégalaises que Reporters sans frontières considère comme un « abus de pouvoir ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : 1015 talibés ciblés par un projet d’amélioration des conditions d’apprentissage

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffrine : 1015 talibés ciblés par un projet d’amélioration des conditions d’apprentissage

    Kaffrine, 13 juin (APS) – Le projet Children for Change (C4C), qui vise l’amélioration des conditions d’apprentissage, cible 1015 enfants talibés issus de 24  »daaras » (écoles coraniques) des communes de Diokoul Mbelbouck et Kaffrine, région du centre du Sénégal, a-t-on appris de son coordonnateur national.

    « Ce projet est piloté par SOS Villages d’enfants au Sénégal et s’inscrit dans une logique de prise en charge des enfants talibés, afin qu’ils puissent jouir de leurs droits de base et être protégés contre les violences, abus, exploitations et négligences », a expliqué Codé Diop.

    M. Diop s’exprimait lundi au terme d’une cérémonie organisée par les responsables du projet Children for Change pour remettre aux écoles coraniques concernées des kits composés de nattes, matelas, moustiquaires, barils pour stockage d’eau et de lave-mains, en présence du maire de Diokoul, Sett Diop.

    Il y avait aussi le chef du service départemental de l’action sociale, Modou Tine, et le président de l’association départementale des maitres coraniques de Kaffrine, Ibrahima Loum.

     

     

    Des lampes solaires ont été installées par le projet au profit des écoles coraniques concernés qui ont également bénéficié de latrines, a indiqué le maire de Diokoul, maire de Diokoul, Sett Diop.

    Des hangars et table-bancs pour les écoles communautaires de base ont également été installés dans les 24 « daaras » bénéficiaires, a-t-il signalé.

    « Dans le cadre de la prise en charge sanitaire, l’ensemble des enfants talibés [553 à Diokoul et 381 à Kaffrine] ont été enrôlés dans les mutuelles de santé », de même les 24 « daaras » en question « ont bénéficié chacun d’une boite à pharmacie pour les soins d’urgence », a ajouté l’édile.

    Children for Change est un projet quinquennal financé par Sos Villages d’enfants avec le soutien de la coopération belge au développement, pour un financement de 459 millions de francs CFA.

    Il a contribué au financement des activités génératrices de revenus au profit des 24 maitres coraniques concernés, des parents biologiques de leurs apprenants et de leurs marraines communément appelées « ndéyou daaras ».

     

    CTS/BK

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / La finance islamique, un levier pour le financement des énergies renouvelables, selon Amadou Ba

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / La finance islamique, un levier pour le financement des énergies renouvelables, selon Amadou Ba

    Dakar, 12 juin (APS) – La finance islamique offre des opportunités de financement pour les énergies renouvelables et les infrastructures énergétiques, a rappelé, lundi, à Dakar, le Premier ministre, Amadou Ba.

    ‘’La finance islamique offre des opportunités de financement pour les projets d’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique, l’exploration et la production d’énergie, les infrastructures énergétiques. Elle permet aussi de mobiliser des ressources conformes à la charia islamique pour soutenir le développement durable du secteur de l’énergie dans la sous-région’’, a souligné M. Ba.

    Il présidait la cérémonie officielle de la huitième édition du Forum international sur la finance islamique en Afrique de l’Ouest.

    L’Arabie Saoudite et le Qatar sont représentés à cette rencontre de deux jours.

    ‘’La finance islamique peut être utilisée pour développer des projets d’énergie renouvelable, dont l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie hydroélectrique’’, a souligné le chef du gouvernement.

    La finance islamique est aussi une opportunité pour les ‘’initiatives d’efficacité énergétique’’, selon M. Ba.

    ‘’Les pays d’Afrique de l’Ouest riches en ressources naturelles, tels que le pétrole et le gaz, peuvent bénéficier du financement islamique pour l’exploration et la production d’énergie’’, a ajouté le Premier ministre.

    Les ‘’mudaraba’’ et le ‘’musharaka’’, des produits de finance islamique, peuvent être utilisés pour partager les risques et les bénéfices entre les investisseurs et les compagnies pétrolières, selon le chef du gouvernement.

    Amadou Ba est d’avis que ‘’les financements islamiques constituent une opportunité pour promouvoir un développement économique et social durable, réduire la pauvreté, renforcer la résilience des communautés et garantir la souveraineté alimentaire’’.

    ‘’La finance islamique peut être utilisée pour développer des projets agricoles durables’’, a-t-il souligné, ajoutant qu’il peut s’agir d’irrigation, d’amélioration des infrastructures agricoles, d’élevage et de production de cultures vivrières.

    Le Forum international sur la finance islamique en Afrique de l’Ouest fait partie du calendrier des conférences officielles du gouvernement du Sénégal.

    Il est organisé par l’Institut africain de la finance islamique et la Banque islamique de développement, sur le thème, cette année, des ‘’opportunités de financement islamique pour le secteur de l’énergie et la souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest’’.

    Selon Mouhamadou Lamine Mbacké, le président-directeur général de l’Institut africain de la finance islamique, le Sénégal ne doit pas ‘’rater’’ le train de la finance islamique.

    ‘’Le Sénégal doit surtout se positionner pour capter les investissements’’ de la finance islamique, qui, selon lui, a l’avantage d’être ‘’socialement responsable et basée sur l’économie réelle’’.

    ABD/AB/OID/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall annonce une augmentation de 25000 francs Cfa sur l’allocation des bajenu gox

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall annonce une augmentation de 25000 francs Cfa sur l’allocation des bajenu gox

    Dakar, 10 juin (APS) – Le président de la République a annoncé, lundi, une augmentation de 25 000 francs Cfa sur l’allocation mensuelle des « bajenu gox » (marraines de quartier).

    ‘’J’éprouve une réelle satisfaction en vous annonçant l’octroi par mon gouvernement d’une motivation mensuelle à chaque +Bajenu Gox+ pour un montant de vingt-cinq mille (25 000) francs CFA’’, a-t-il déclaré.

    Macky Sall s’exprimait lors d’une rencontre avec les « bajenu gox » au grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Il a ajouté qu’une subvention d’un million (1 000 000) francs CFA sera allouée à chacune des 79 associations de « bajenu gox des districts sanitaires en 2023.

    Macky Sall a invité les partenaires techniques et financiers à continuer d’accompagner ce programme ‘’très important pour le bénéfice exclusif ‘’des populations sénégalaises.

    Les programmes communautaires ont toujours contribué à l’amélioration de la santé des populations, mais votre programme a fait la différence par votre leadership, votre charisme et votre influence’’, a dit le chef de l’Etat en s’adressant aux « bajenu gox ».

    Ces femmes qui orientent et prodiguent des conseils dans les structures de santé, a-t-il estimé, ont été ‘’à l’origine d’importants changements’’.

    ‘’Vous participez activement au développement du capital humain, axe 2 du Plan Sénégal émergent qui est notre document de référence’’, leur a-t-il lancé.

    ‘’Votre engagement et les résultats notés m’ont encouragé à élargir depuis 2017 votre paquet d’activités à la notification des décès des mères et nouveau-nés dans le cadre de la Surveillance des Décès Maternels et Ripostes, à l’identification des femmes porteuses de Fistules et à la déclaration des naissances’’, a souligné Macky Sall.

    Il s’est dit aussi ‘’heureux’’ de constater que les programmes de développement font appel aux services de ces femmes, ‘’comme en atteste [leur] déterminante contribution au Cinquième recensement général de la population et de l’habitat, en cours de réalisation’’.

    Macky Sall dit pouvoir compter sur leur engagement pour ‘’intensifier et accélérer les changements de comportements favorables à une bonne santé de nos communautés’’.

    NSS/OID/ASG

  • VIDEO / 𝗠. 𝗖𝗵𝗲𝗶𝗸𝗵 𝗕𝗮𝗸𝗵𝗼𝘂𝗺, DG de SENUM constate le pillage de l’espace Sénégal Services de Ziguinchor

    VIDEO / 𝗠. 𝗖𝗵𝗲𝗶𝗸𝗵 𝗕𝗮𝗸𝗵𝗼𝘂𝗺, DG de SENUM constate le pillage de l’espace Sénégal Services de Ziguinchor

    𝗟𝗲 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹 𝗡𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗦𝗔, 𝗠. 𝗖𝗵𝗲𝗶𝗸𝗵 𝗕𝗮𝗸𝗵𝗼𝘂𝗺, 𝗮 𝗲𝗳𝗳𝗲𝗰𝘁𝘂𝗲́ 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗭𝗶𝗴𝘂𝗶𝗻𝗰𝗵𝗼𝗿, 𝘀𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝘃𝗮𝗴𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗳𝗲𝘀𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀, 𝗱𝗲 𝘀𝗮𝗰𝗰𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗽𝗶𝗹𝗹𝗮𝗴𝗲𝘀, 𝗾𝘂𝗶 𝗻’𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗲́𝗽𝗮𝗿𝗴𝗻𝗲́ 𝗹’𝗘𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹 𝗦𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗱𝗲́𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗭𝗶𝗴𝘂𝗶𝗻𝗰𝗵𝗼𝗿.

     

  • Macky Sall se réjouit de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile

    Macky Sall se réjouit de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile

    Dakar 12 juin (APS) – Le président de la République, Macky Sall, s’est réjoui, lundi, à Dakar, de la baisse de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, soulignant que ces résultats ont été acquis grâce à la mise en œuvre de plusieurs initiatives.

    ‘’Les dernières Enquêtes démographiques et de santé au Sénégal ont révélé une tendance baissière des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, plaçant notre pays au deuxième rang derrière la République du Cap Vert’’, s’est-il félicité.

    Macky Sall s’exprimait lors d’une rencontre avec les « bajenu gox » (marraines de quartiers) au grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Selon le chef de l’Etat, ‘’la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile et de l’adolescent fait partie des objectifs majeurs du Plan Sénégal émergent, qui cadre parfaitement avec la Lettre de politique sectorielle de la santé’’.

    La LPS de la santé est mise en œuvre à travers le Plan national de développement sanitaire & social et les différents plans stratégiques quinquennaux notamment de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, et de l’adolescent, a-t-il rappelé.

    ‘’Elle s’inscrit également en droite ligne des engagements internationaux auxquels’’ le gouvernement du Sénégal a souscrit, a ajouté Macky Sall.

    La mortalité maternelle a connu une forte baisse entre 2012 et 2017, passant de 396 décès à 236 décès pour cent mille naissances vivantes, a rappelé le président de la République.

    Selon le chef de l’Etat, la mortalité infanto-juvénile a aussi été ramenée entre 2012 et 2019, de 65 à 37 décès pour mille naissances vivantes et la mortalité néonatale de 26 à 21 décès pour mille naissances vivantes. ‘’Dans la même période, le taux de prévalence contraceptive a augmenté de 12% à 25,5%’’, a-t-il salué.

    Macky Sall a expliqué que ces résultats ont été acquis grâce à la mise en œuvre de plusieurs initiatives. Il a cité la densification de la carte sanitaire avec l’amélioration de la disponibilité des ressources humaines de qualité et la construction d’infrastructures sanitaires, l’amélioration de la demande à travers la gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de 5 ans, la gratuité de la césarienne, l’enrôlement gratuit dans les mutuelles de santé des personnes bénéficiaires du programme de bourses de sécurité familiale.

    A cela s’ajoutent la carte d’égalité des chances qui donne droit à des soins de santé gratuits aux personnes vivant avec un handicap et le programme communautaire bajenu gox.

    NSS/OID/ASG