Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Les épreuves du baccalauréat technique se déroulent ‘’normalement’’ (ministre)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / Les épreuves du baccalauréat technique se déroulent ‘’normalement’’ (ministre)

    Guédiawaye, 12 juin (APS) – Les épreuves de l’examen du baccalauréat technique se déroulent sans anicroche depuis ce matin sur l’ensemble du territoire sénégalais, a assuré la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mariama Sarr.

    ‘’Ce qu’on a constaté, c’est que tout se passe bien. Les examens sont en train de se dérouler normalement. Nous avons rencontré des présidents de jury enthousiastes,  avec des équipes dynamiques et nous avons bon espoir que le baccalauréat va se dérouler comme nous le souhaitons’’, a-t-elle indiqué, lors d’une visite à Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise.

    Mariama Sarr faisait le point, au Lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye, sur le déroulement du baccalauréat technique. Elle avait fini de visiter trois centres d’examen des départements de Dakar et Guédiawaye. Elle a effectué sa visite en compagnie de plusieurs autorités administratives, territoriales et académiques.

    La ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion précise que cette année le Sénégal compte  3389 candidats inscrits au baccalauréat technique avec une forte présence des filles.

    ‘’Nous avons vu que les filles sont en train de prendre leur place dans les séries scientifiques et techniques’’, a-t-elle relevé.

    ‘’Notre objectif est d’orienter 30 % du cycle fondamental vers le cycle formation professionnelle’’, a ajouté Mariama Sarr, avant de saluer les efforts des acteurs qui travaillent pour l’orientation des apprenants vers la formation professionnelle.

    SG/MTN/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’interdiction des activités politiques à Touba  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’interdiction des activités politiques à Touba  

    Dakar, 12 juin (APS) – La décision du khalife général des mourides interdisant le déroulement d’activités politiques à Touba (centre) domine la livraison des quotidiens de ce lundi.

    ‘’Outré par les activités politiques qui sont en train de désacraliser la ville de Touba’’, le guide religieux ‘’a pris ce week-end une forte mesure’’, rapporte L’As.

    ‘’Serigne Mountakha Mbacké s’est indigné des conséquences qu’entraînent souvent les activités politiques pourtant interdites à Touba depuis très longtemps’’, écrit L’As.

    Le Quotidien affirme que ‘’l’orthodoxie va être respectée à Touba’’, car ‘’le khalife général des mourides n’est pas dans une logique de négociation’’.

    ‘’Aux gros problèmes, les grandes solutions’’, ajoute Le Quotidien, estimant que ‘’cette délocalisation des bureaux de vote de Touba peut être interprétée comme un souhait de garder son équidistance des acteurs politiques’’.

    Avec cette décision, ‘’le khalife raye la cité [religieuse] de la carte politique du Sénégal’’, commente L’Observateur.

    ‘’Serigne Mountakha Mbacké a décidé que les manifestations politiques, qui lui causent le plus de chagrin, ne se tiendront plus à Touba’’, qui, pourtant, concentre un grand nombre d’électeurs, cette ville étant la plus peuplée du pays après Dakar.

    Rien que la commune de Touba Mosquée comptait 275.880 électeurs répartis dans 45 lieux de vote et 602 bureaux de vote aux dernières élections municipales et départementales, souligne L’Observateur.

    Un analyste interrogé par le même journal dit s’attendre à ‘’d’énormes difficultés’’, concernant la délocalisation des nombreux bureaux de vote de la ville. De toute façon, poursuit L’Observateur, ‘’Serigne Mountakha Mbacké a toujours le dernier mot’’.

    ‘’Une décision lourde mais compréhensible’’

    Le Soleil redoute les conséquences de cette ‘’décision radicale’’. ‘’C’est une décision lourde mais compréhensible’’, commente un analyste politique interrogé par le même journal.

    Même s’il est ‘’influent’’, le guide religieux a mené récemment des ‘’médiations’’ entre les leaders politiques, ‘’mais il n’en voit pas les résultats’’, affirme l’interlocuteur du journal Le Soleil.

    Il ajoute que le khalife général des mourides ‘’est donc inquiet pour ce qui pourrait se passer’’ en termes de conséquences des activités politiques dans le périmètre de la ville sainte.

    WalfQuotidien parle de Serigne Mountakha Mbacké, mais pour un autre sujet. A la suite de la suspension du signal de la chaîne Walf TV par l’Etat, pour une durée de trente jours, le guide religieux a offert 5 millions de francs CFA au groupe de presse privé Wal Fadjri, selon le journal.

    Des émissaires de Serigne Mountakha Mbacké ont assuré Wal Fadjri du soutien du chef spirituel de Touba, qui a promis d’user de ‘’toutes ses prérogatives pour que Walf TV retrouve son signal’’.

    Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, reproche à Walf TV d’avoir diffusé ‘’des images de violence exposant les adolescents’’, des images ‘’accompagnées de propos […] incitant à la violence et portant manifestement atteinte à la sécurité de l’Etat’’.

    Le journal Record évoque la possibilité, pour le sélectionneur national du Sénégal, de ‘’laisser souffler ses cadres’’ lors du match prévu samedi 17 juin contre le Bénin, pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

    ‘’Pour les deux rencontres prévues contre le Bénin et le Brésil, Aliou Cissé veut composer avec trois latéraux gauches et deux droitiers’’, lit-on dans Stades, qui passe à la loupe la liste des joueurs convoqués pour la rencontre avec l’équipe nationale béninoise et le match amical à jouer contre les Brésiliens.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kolda : des dispositions prises pour assurer une bonne campagne agricole (DRDR)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kolda : des dispositions prises pour assurer une bonne campagne agricole (DRDR)

    Kolda, 11 juin (APS) – Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kolda, Amadou Baldé, a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour garantir un bon déroulement de la campagne agricole à venir.

    ‘’Nous avons pris toutes les dispositions pour un bon déroulement de la campagne agricole. Nous avons reçu les notifications et circulaires pour la mise en place des semences avec la création des commissions par les autorités administratives pour la région nous’’, a-t-il déclaré à l’APS.

    Il a par exemple fait savoir que le quota de semences d’arachide est de 6 441 tonnes pour la région de Kolda, réparties entre les départements de Médina Yero Foulo (3 079 tonnes), de Kolda (2300 tonnes) et de Vélingara (3427 tonnes).

    S’agissant des autres spéculations comme le maïs, le sorgho, le niébé, et sésame la mise en place est en places des intrants est en cours alors que pour le riz, 4942 tonnes de semences ont été prévues pour satisfaire les besoins des riziculteurs de la vallée de l’Anambé, a précisé M. Ba.

    Le DRDR de Kolda a dans le même temps signalé que des propositions de répartition du matériel agricole constitué de 210 unités avaient été déjà au niveau régional.

    Sur le terrain, les producteurs s’activent dans les travaux d’entretien et de préparation en attendant l’installation de l’hivernage.

    MG/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES-RECHERCHE-EDITION  / Une quarantaine d’universitaires publient ‘’Comprendre le Sénégal et l’Afrique d’aujourd’hui’’, en hommage au sociologue Momar-Coumba Diop

    SENEGAL-UNIVERSITES-RECHERCHE-EDITION / Une quarantaine d’universitaires publient ‘’Comprendre le Sénégal et l’Afrique d’aujourd’hui’’, en hommage au sociologue Momar-Coumba Diop

    Dakar, 11 juin (APS) – Une quarantaine d’universitaires de plusieurs pays viennent de publier le livre ‘’Comprendre le Sénégal et l’Afrique d’aujourd’hui. Mélanges offerts à Momar-Coumba Diop’’ (719 pages), aux éditions Karthala (Paris) et Crepos (Dakar), a appris l’APS de l’un des auteurs.

    ‘’Les contributions réunies dans ce livre rendent hommage à Momar-Coumba Diop, un universitaire sénégalais qui, depuis la fin des années 1980, a dirigé et organisé des recherches ayant permis, par la pertinence de leurs interrogations, la qualité et l’originalité de leurs résultats, l’établissement d’un état des lieux du Sénégal contemporain’’, lit-on dans une copie de la quatrième de couverture de l’ouvrage.

    Le livre est publié sous la direction d’Ibou Diallo, d’Ibrahima Thioub, d’Alfred Inis Ndiaye et de Ndiouga Benga.

    Momar-Coumba Diop est un sociologue, dont les travaux portent notamment sur les confréries religieuses et la sociologie urbaine.

    Il a constitué, ‘’sous son autorité’’ et ‘’pendant plus d’un quart de siècle’’, une ‘’famille’’ de chercheurs de générations et de nationalités différentes.

    ‘’Jean Copans, qui a le plus étudié ses publications, avait déjà mis l’accent sur l’existence d’une tradition sénégalaise en sciences sociales et historiques unique en Afrique, dont Momar-Coumba Diop est un représentant éminent’’, est-il écrit sur la quatrième de couverture du livre.

    Les témoignages figurant dans l’ouvrage ‘’offrent des éclairages novateurs sur les publications de cet universitaire qui a conçu, mis sur pied et géré le Centre de recherche sur les politiques sociales (Crepos)’’.

    La même source ajoute que les ‘’mélanges’’ offerts à M. Diop sont ‘’des repères permettant de reconstituer sa longue marche vers plus de connaissances et d’objectivité sur le Sénégal et le continent africain’’.

    ‘’Ce livre propose aussi des contributions qui recoupent ou complètent les travaux de Momar-Coumba Diop. On peut en juger au travers des articles sur l’État, sur des figures du politique ou du religieux en Afrique, sur l’ethnicité dans les transitions démocratiques, ou sur l’importante question de la Casamance’’, affirme le document reçu de l’un des auteurs.

    Il souligne que ‘’les contributeurs offrent aussi des études originales, relatives aux systèmes électoraux, aux confréries religieuses, aux différents aspects des politiques publiques, à l’environnement, à la formation notamment supérieure, aux syndicats d’étudiants ou de travailleurs, à la santé ou à des questions théoriques concernant l’histoire du continent africain’’.

    ‘’Enjeux’’

    ‘’Malgré les contraintes politiques, économiques et sociales qui structurent l’environnement dans lequel travaillent les chercheurs africains, précise le texte, cet ouvrage montre qu’il est possible d’échapper à une certaine forme de dépendance intellectuelle nationale.’’

    Le livre ‘’rédigé dans un style serein’’ est ‘’un outil indispensable à une meilleure connaissance contemporaine du Sénégal et de l’Afrique’’.

    Le professeur Boubacar Barry a signé la préface de l’ouvrage comprenant les témoignages d’amis et de collègues de Momar-Coumba Diop, décrit comme ‘’un intellectuel passionné et discret’’ – c’est le titre d’un chapitre – par Gaye Daffé, l’un des auteurs.

    M. Diop est également une ‘’vigie scientifique de la société sénégalaise’’ – le titre d’un autre chapitre -, selon Mahamet Timéra, l’un des contributeurs.

    ‘’Comprendre le Sénégal et l’Afrique d’aujourd’hui. Mélanges offerts à Momar-Coumba Diop’’ réunit aussi des textes consacrés à plusieurs thèmes : l’État en Afrique, les crises en Afrique centrale, les ‘’enjeux’’ de la souveraineté numérique pour l’Afrique, ‘’la Casamance dans le processus de décolonisation au Sénégal’’, ‘’la Casamance et la topographie morale de l’État sénégalais’’, ainsi qu’un texte consacré à Atou Diagne, ‘’une figure marquante du mouridisme urbain’’, aujourd’hui décédée.

    Parmi les nombreuses contributions scientifiques figurent un texte du professeur Babacar Diop, dit Buuba, sur les ‘’théories et pratiques sociales dans le champ universitaire’’, et une étude intitulée ‘’Le CESTI de Dakar (1965-1990). Histoire institutionnelle de la première école de formation au journalisme en Afrique francophone’’, menée par Ibrahima Sarr, un ancien directeur dudit institut de journalisme et de communication.

    ‘’La retraite au Sénégal : quelques portraits’’ et ‘’Essai sur l’emprise et la responsabilité éthique de la presse privée dans les moments exceptionnels d’affaiblissement du pouvoir politique (1980-1990)’’ sont également publiés dans l’ouvrage, sous les plumes respectives de Fatou Binetou Dial et de Ndiaga Loum.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES- / Les sages de BBY réclament une élection présidentielle ‘’libre, inclusive et transparente’’

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES- / Les sages de BBY réclament une élection présidentielle ‘’libre, inclusive et transparente’’

    Dakar, 10 juin (APS) – Le conseil national des sages de Benno Bokk Yaakaar (BBY) a lancé un appel à l’apaisement et a souligné la nécessité d’‘’une large concertation’’ au Sénégal, pour que soient réunies les conditions d’‘’une participation inclusive à une élection [présidentielle] libre et transparente’’ en 2024.

    ‘’Le conseil des sages appelle toutes les forces vives […] à œuvrer pour le retour au calme. Il les exhorte à privilégier le dialogue sans exclusive en prévision notamment de la prochaine élection présidentielle’’, déclare cette instance de la coalition de la majorité présidentielle.

    Dans un communiqué parvenu samedi à l’APS, le conseil des sages de BBY ‘’insiste sur la nécessité d’avoir une concertation large, afin de réunir les conditions […] d’une participation inclusive à une élection libre et transparente’’, l’année prochaine.

    Le scrutin présidentiel de 2024 doit ‘’conforter la tradition démocratique […] sénégalaise reconnue à travers le monde’’, ajoutent les sages de la coalition de partis au pouvoir.

    Le secrétariat national du conseil des sages de Benno Bokk Yaakaar ‘’déplore’’ par ailleurs ‘’les violentes manifestations qui ont eu pour cadre la capitale, Dakar, et d’autres villes du pays’’.

    Cette instance de BBY ‘’note avec émoi le bilan des morts, essentiellement des jeunes’’, lors des violences survenues au Sénégal entre jeudi 1er et samedi 3 juin.

    Il présente ses ‘’condoléances attristées’’ aux familles des victimes et à la nation sénégalaise.

    Le conseil national des sages de la majorité présidentielle ‘’regrette toutes les violences […] exercées sur des personnes, les destructions et incendies de biens publics et privés’’.

    ‘’Il s’est particulièrement ému des actes de dégradation du patrimoine de la prestigieuse université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, une institution d’enseignement supérieur si chère au Sénégal et à l’Afrique’’, poursuit le communiqué.

    La structure membre de BBY et dirigée par l’ancien minitre Yéro Deh ‘’félicite et encourage les forces de défense et de sécurité pour leur abnégation et leur dévouement dans la protection des institutions de la République, des personnes et des biens’’.

    Selon le ministère de l’Intérieur, 16 personnes ont trouvé la mort dans les violences consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, jeudi 1er juin.

    Plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels ont été signalés.

    Selon ses avocats, la peine requise est susceptible d’empêcher M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le démarrage du dialogue politique et l’interdiction des rassemblements au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le démarrage du dialogue politique et l’interdiction des rassemblements au menu

    Dakar, 10 juin (APS) – La situation politique du pays continue de préoccuper les journaux qui s’intéressent principalement dans leur livraison du week-end au démarrage effectif du dialogue national et à l’interdiction jusqu’au 16 juin de toutes manifestations à Dakar.

    Les discussions autour des termes de référence du dialogue politique boycotté par une partie de la classe politique ont été officiellement entamées vendredi à Dakar à la salle de conférence de la Direction générale des élections, en présence de représentants de l’opposition, de la société et de la mouvance présidentielle.

    Parmi les points devant faire l’objet de discussions dans ces pourparlers, figurent la réforme du parrainage aux élections nationales, les candidatures à l’élection présidentielle, le cumul de la fonction de chef de l’Etat avec celle de chef de parti, la rationalisation des partis politiques et leur financement, etc

    Vox Populi dénombre 16 points qui feront l’objet de pourparlers dans le cadre de la commission politique du dialogue national. Le journal cite entre autres ‘’le 3e mandat, les candidatures (à l’élection présidentielle), la réforme du Code électoral, le parrainage’’.

    Sud Quotidien évoque de son côté ‘’les défis qui plombent les travaux de la commission politique’’.

    ‘’Au centre de toutes les attentions au regard de sa lourde mission consistant à proposer des pistes de solutions à la crise politique actuelle, la commission politique devra surmonter plusieurs défis liés au temps relativement court, au boycott de plusieurs partis membres de la plateforme F24 et de la coalition Yewwi Akan wi, mais aussi au choix des membres de son comité d’experts indépendants’’, analyse la publication.

    La mesure préfectorale interdisant les manifestations politique dans le département de Dakar pour la période du 9 au 16 juin est également commentée par les quotidiens à l’image du Soleil qui parle de ‘’Marches et manifestations interdites’’.

    ‘’Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, a rejeté toutes les demandes de manifestations reçues dans le département pour la période allant du 9 au 16 juin 2023’’, rapporte le journal.

    Il signale que l’autorité préfectorale a justifié cette mesure par le souci de préserver l’ordre public et la paix sociale.

    La publication rappelle plusieurs déclarations de manifestations avaient été déposées sur la table du préfet, citant entre autres les déclarations du mouvement Y’en a marre, du groupe Walfadjri, de la structure dénommée FRAPP, de la plateforme F24 et du mouvement And Defar Sunu Reew Falaat Macky Sall.

    S’intéressant à ce sujet et à d’autres liés au contexte politique, Le Quotidien entrevoit une ‘’décrispation’’, en signalant que la plateforme F24 opposée à une éventuelle candidature de Macky Sall à la prochaine présidentielle, s’est pliée à la décision du préfet.

    ‘’Le F24, qui avait voulu piétiner l’interdiction de rassemblement de l’autorité, est revenu à de meilleurs sentiments en suspendant son rassemblement. Par la même occasion, Dakar va renouer avec le calme’’, souligne le journal du groupe Avenir communication.

    AKS

  • SENEGAL-MEDIAS-DECISION / Le gouvernement suspend les programmes de la télévision du groupe privé Wal Fadjri pour trente jours  

    SENEGAL-MEDIAS-DECISION / Le gouvernement suspend les programmes de la télévision du groupe privé Wal Fadjri pour trente jours  

    Dakar, 10 juin (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a déclaré vendredi 9 juin avoir suspendu les programmes de la chaîne de télévision du groupe privé Wal Fadjri pour une durée de trente jours.

    Dans une décision publiée le même jour, M. Thiam fait état de ‘’la suspension de la diffusion des programmes du groupe Wal Fadjri pour trente jours, durant la période du jeudi 1er juin 2023 à 15 heures au samedi 1er juillet 2023 à 15 heures’’.

    ‘’En cas de récidive, après la reprise de la diffusion des programmes du groupe Wal Fadjri, conformément à la règlementation, l’autorisation [d’exploitation audiovisuelle] pourrait faire l’objet d’un retrait définitif’’, a-t-il averti.

    Moussa Bocar Thiam reproche au groupe privé d’avoir diffusé ‘’des images de violence exposant les adolescents’’.

    Il soutient que ‘’dans le cadre de la diffusion [des] tensions au Sénégal, le 1er juin 2023, le groupe Wal Fadjri n’a cessé de diffuser en boucle des images de violence exposant les adolescents’’.

    ‘’Ces images sont accompagnées de propos […] incitant à la violence et portant manifestement atteinte à la sécurité de l’Etat’’, a argué M. Thiam.

    La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), l’une des principales organisations de journalistes au Sénégal, ‘’condamne fermement la suspension du signal de Walf TV’’.

    La CJRS dénonce ‘’une mesure excessive et inadmissible’’, en même temps qu’elle ‘’apporte un soutien sans réserve au groupe Wal Fadjri et marque sa solidarité aux employés’’ de ladite entreprise de presse.

    ‘’La Convention des jeunes reporters du Sénégal appelle le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique à revoir sa position, afin de préserver l’outil de travail de nombreux pères, mères et soutiens de famille’’ exerçant leur métier à Wal Fadjri.

    Le bureau exécutif national de la CJRS invite l’Etat à ‘’privilégier le dialogue et la concertation pour préserver la démocratie, la liberté d’expression, la liberté d’opinion et la liberté d’informer’’.

    Il appelle les associations de presse à ‘’s’unir derrière le groupe Wal Fadjri et à lui apporter [leur] soutien sans condition’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-CINEMA / Sembène Ousmane, trajectoire d’un communiste  »convaincu »

    SENEGAL-CINEMA / Sembène Ousmane, trajectoire d’un communiste  »convaincu »

    Par Fatou Kiné Sène

    Dakar, 9 juin (APS) – L’écrivain et cinéaste Sembene Ousmane mort le 9 juin 2007 à l’âge de 84 ans a très tôt été façonné aux idéaux du Parti communiste français où il a milité dès son arrivée à Marseille dans la ville française, un engagement qui lui a permis de développer ses convictions marxistes, une facette de l’homme très peu mise en exergue, a déclaré l’écrivain et journaliste Boubacar Boris Diop.

     »C’est à Marseille (France) en 1946 qu’il a commencé à militer dans le Parti communiste français et dans le syndicat CGT (Confédération générale du travail). Après la guerre de 1939-1945, le Parti communiste français était très fort. Il a rencontré les cadres de ce parti qui l’ont pris en charge, encadré, orienté ses lectures vers Emile Zola, par exemple, vers des auteurs noirs américains, etc. », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    Issu des classes populaires, pêcheur, maçon, plombier, ouvrier et docker à Marseille, Sembene Ousmane a été aussi assez proche du Parti africain de l’indépendance (PAI), où il a milité.

    Ecrivain devenu cinéaste, il est considéré comme le père du cinéma africain et a été forgé grâce à la fréquentation des bibliothèques de la CGT, mais surtout aux cours dispensés par le Parti communiste.

     »Il avait une grande soif de connaissance », souligne l’auteur de  »Murambi, l’histoire des ossements », qui précise que jusqu’à la fin de sa vie, à Yoff,  »Sembène a gardé sa carte de membre du  Parti communiste français ».  « C’était affiché au-dessus de son lit », confie-t-il.

     »Jusqu’à la fin de sa vie, Sembène est resté un communiste convaincu », a martelé le président de l’association Sembène Ousmane, le professeur Maguèye Kassé, qui donne comme preuve la proximité du cinéaste avec le PAI (…) ».  Il a été un  »membre très actif » du PIT (Parti de l’indépendance et du travail), considéré comme l’héritier du PAI.

     »Pendant la clandestinité, Sembene exécutait des tâches du parti en transportant ses directives à Moscou entre les camarades », se souvient Maguèye Kassé.

    Cet engagement s’explique, selon lui, par cette formation qu’il a reçue au Parti communiste français et notamment lors des luttes ouvrières menées par la CGT jusqu’à Georges Séguy qui a été secrétaire général et figure emblématique de cette confédération avant de passer le témoin à Henri Krasucki.

     »On a toujours reproché au CGT d’être le courant de transmission du Parti communiste français dans le monde ouvrier. Nous avons été ensemble Sembène et moi au moins à une reprise à la fête de l’humanité, une manifestation organisée par le Parti communiste français chaque année à la Courneuve, à Paris », raconte Professeur Kassé.

    Il a d’ailleurs rappelé la présence à cette fête de l’Américaine Angela Davis, une icône de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis et du Français Jean Daniel, acteur dans le film  »Camp de Thiaroye » (1988) de Sembène Ousmane.

    Blessé après dix ans de travail comme docker, Sembène Ousmane commence à écrire. A l’âge de 40 ans, il part à Moscou pour apprendre les techniques cinématographiques.

    Selon le professeur Maguèye Kassé, il a aussi accordé son soutien à tous les mouvements de libération, en République de Guinée avec Sékou Touré, chez Modibo Keita au Mali ou encore en Afrique du Sud et en Angola.

    L’écrivain et cinéaste Sembène Ousmane a publié de nombreux ouvrages adaptés par lui-même au cinéma, sauf le roman « Niwan » dont l’histoire à l’écran a été portée par son assistant de toujours, Clarence Delgado.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-TECHNLOGIES / La restriction de l’accès à Internet met au pas commerçants, livreurs et agents de voyages

    SENEGAL-ECONOMIE-TECHNLOGIES / La restriction de l’accès à Internet met au pas commerçants, livreurs et agents de voyages

    Dakar, 9 juin (APS) – La mesure de restriction de l’accès à Internet via les données mobiles a ralenti l’activité des agences de voyages, vendeurs d’appareils informatiques, livreurs et professionnels du commerce électronique, a constaté un journaliste de l’APS, à Dakar.

    ‘’L’Etat du Sénégal, en toute souveraineté, a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales par lesquelles se font les appels à la violence et à la haine’’, a déclaré le ministère de l’Intérieur, vendredi 2 juin.

    Cette décision des autorités sénégalaises a entravé l’utilisation faite d’Internet et des médias sociaux par des millions d’usagers au Sénégal pendant cinq jours (2-7 juin).

    Ceux qui utilisent Internet via les données mobiles ont été les principales victimes de cette décision.

    De nombreux usagers ont essayé d’accéder à Internet et aux médias sociaux en utilisant les VPN et d’autres moyens pour la contourner.

    Mansour Cissé, gérant d’une agence de voyages située sur l’avenue Lamine-Gueye, à Dakar, déplore une forte baisse de ses commandes. C’est une conséquence de la restriction de l’accès à Internet, dit-il.

    ‘’Je vendais en moyenne 70 billets d’avion sur une centaine de billets mis en vente par jour’’, affirme M. Cissé, déplorant n’en vendre que 30 par jour, faute d’une bonne connexion Internet.

    Une célèbre enseigne dakaroise de vente d’ordinateurs et d’accessoires informatiques déclare être victime, elle aussi, de la mesure de restriction d’Internet et des applications digitales. Ses commandes ont chuté de 90 % pendant la durée d’exécution de la décision gouvernementale, affirme Amadou Seck, son responsable marketing et communication.

    ‘’Nous ne pouvions presque rien faire parce que nos clients ne pouvaient plus accéder à notre site Internet’’, s’inquiète M. Seck, soulignant que les pertes sont d’autant plus importantes que 95 % des clients de l’entreprise se trouvent au Sénégal.

    Pour Sophie Dioma Ndiaye, qui vend des habits via Internet, les pertes causées par la restriction de l’accès à Internet et aux applications digitales sont ‘’incalculables’’.

    ‘’Presque chaque fois qu’il fallait confirmer les commandes, l’Internet était coupé. On n’arrivait pas à montrer nos modèles à la clientèle’’, se désole Mme Ndiaye.

    ‘’Je n’ai pas pu envoyer un acompte pour une commande que j’ai passée à l’étranger’’, déplore-t-elle.

    Assane Thiam gagne sa vie à Dakar en exerçant le métier de livreur. ‘’Mes revenus ont chuté de près de 80 %’’, regrette-t-il, ajoutant : ‘’Mes clients faisaient généralement des commandes via Internet et me demandaient ensuite d’assurer le service après-vente.’’

    ‘’Il faut prier pour que le Sénégal sorte très vite de cette situation’’, s’empresse-t-il de dire.

    Famara Ibrahima Cissé, le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF), est d’avis que ‘’les start-up et les très petites entreprises […] ont payé le plus lourd tribut à la restriction de l’accès à Internet’’.

    ‘’Avec la digitalisation, les usagers des banques utilisent Internet pour accéder à leur compte ou pour recevoir des produits’’, rappelle-t-il, laissant entendre que les usagers des banques n’ont pas échappé aux désagréments causés.

    Lorsque les conséquences du faible accès à Internet sont évoquées, le président de l’ASCIF dit penser surtout aux étudiants sénégalais suivant des enseignements à distance dans des universités étrangères.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-MONDE-ATHLETISME / Special olympics : les athlètes sénégalais invités à ‘’hisser encore plus haut le drapeau national’’

    SENEGAL-MONDE-ATHLETISME / Special olympics : les athlètes sénégalais invités à ‘’hisser encore plus haut le drapeau national’’

    Dakar, 9 juin (APS) – Le Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Ba, a remis vendredi le drapeau national à la délégation sénégalaise devant prendre part aux Jeux olympiques spéciaux mondiaux, prévus à Berlin du 11 au 26 juin, et a invité les athlètes ‘’à travailler encore plus et sans relâche pour renforcer leurs performances sportives et hisser encore plus haut le drapeau sénégalais’’.

     ‘’A quelques jours de votre départ pour les jeux mondiaux de Special Olympics de Berlin 2023, je m’acquitte du devoir républicain de vous recevoir avec beaucoup d’empressement et d’enthousiasme pour vous remettre ce drapeau national en guise d’encouragement et de soutien des populations et du président de la République’’, a-t-il dit lors de la cérémonie.

    Il a exhorté les athlètes sénégalais à ‘’puiser dans notre riche histoire sportive olympique des ressources nécessaires qui les rendront encore plus engagés et plus déterminés’’.

    ‘’Continuez encore à faire preuve de rigueur, de discipline, et restez attachés aux valeurs de +Jom+, de +fit+, de +warma+, de +ngor+ qui sont les premières caractéristiques et les vertus cardinales du peuple sénégalais’’, a-t-il lancé.

    Amadou Ba relève que les résultats et les performances que le Sénégal a réalisés pendant ses différentes participations  à ces jeux ‘’prouvent (…) que le sport, au-delà de ses vertus’’, reste ‘’un intrant de transformation et de promotion de tous les individus et de tous les groupes’’. ‘’Il produit et favorise, selon lui, l’inclusion sociale et combat toute exclusion et toute marginalisation sociale’’.

    Il a aussi remercié l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne ‘’pour l’intérêt tout particulier qu’il accorde à la promotion de cette catégorie particulière d’activités sportives’’.

    Vasenta Diop, vice-présidente du conseil d’administration de Special Olympics s’est réjouie de la cérémonie. ‘’Ce faisant, vous accompagnez notre combat et vous réitérez l’engagement de l’Etat pour une société plus inclusive’’, a-t-elle magnifié. Selon elle, la cérémonie fait honneur à la délégation ‘’de porter haut les couleurs du Sénégal à Berlin pour ces jeux’’. ‘’Nos athlètes iront au bout de leurs efforts pour lever le drapeau national et faire résonner notre hymne en Allemagne’’, a-t-elle promis.

     

    Elle a précisé que la délégation sénégalaise sera composée de ‘’54 personnes’’ à l’occasion de ces jeux dont les disciplines sont passées de ‘’quatre à six’’. Il s’agit ‘’du football, de l’équitation, de l’athlétisme, de la natation, du basket et du bocce’’.

    La vice-présidente du conseil d’administration de Spécial Olympics a révélé que le Sénégal sera également ‘’représenté au sommet mondial de la jeunesse par trois jeunes filles’’.

    Elle a particulièrement remercié le ministère des Sports ‘’qui a apporté un soutien exceptionnel, rendant possible la participation des athlètes à la 16e édition des Olympics Games à Berlin’’.

    CS/ASG