Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-METEO / Avis de vent assez fort sur la Grande côte à partir de jeudi (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Avis de vent assez fort sur la Grande côte à partir de jeudi (ANACIM)

    Dakar, 7 juin (APS) – Un vent assez fort de secteur Nord va toucher la grande côte sénégalaise à partir du jeudi à 18h, a annoncé l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo.

    Dans un Bulletin météo spécial, l’ANACIM fait état d’un vent assez fort pouvant atteindre ou dépasser 40km/h partir du jeudi à 18h au vendredi à 06h.

    OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’impact des manifestations sur l’économie et les appels à la paix à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’impact des manifestations sur l’économie et les appels à la paix à la Une

    Dakar, 7 juin (APS) – L’impact des manifestations sur l’économie et les appels à la paix sont au menu des quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Sénégal, une économie en berne’’ avec des ‘’milliards de francs Cfa partis en fumée’’, déplore Sud Quotidien

    ‘’En dehors du lourd bilan humain, l’affaire dite  »Sweet beauté », aura été très dévastatrice pour l’économie du Sénégal.  Les saccages et les pillages de plusieurs infrastructures socioéconomiques, édifices publics et autres biens constituent des milliards de francs CFA de pertes pour l’économie’’, écrit le journal.

    Sud Quotidien s’appuie sur l’avis d’un économiste qui estime que ‘’l’Etat devrait casquer plus de 200 milliards de francs CFA pour réparer les dégâts collatéraux’’.

    Dans Le Quotidien, le président du Conseil national du patronat (CNP) affirme que les entreprises ‘’ont perdu des milliards en une journée’’. A Mbour et Ziguinchor, ‘’les affaires reprennent au ralenti’’, signale le journal.

    Selon Libération, ‘’l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar affiche ses blessures’’ après les violentes manifestations qui ont secoué la capitale sénégalaise, jeudi et vendredi.

    L’UCAD a subi de nombreux dégâts  (archives détruites, bâtiments et véhicules brûles) lors des récentes manifestations consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

    Avec l’accalmie notée ces derniers jours, ‘’les initiatives de paix se multiplient’’, salue le quotidien Enquête, qui affiche à la Une : ‘’La paix à tout prix’’. Le journal souligne que ‘’la visite du chef de l’Etat à Touba suscite l’espoir’’.

    ‘’Il est temps d’arrêter l’autodestruction et cette descente vers le chaos’’, plaide Alioune Tine dans Vox populi.

    Le quotidien Le Témoin signale que le blocus du domicile de Ousmane Sonko à la Cité Keur Gorgui a été levé.

    ‘’A qui profite le dégel entre Macky Sall et Ousmane Sonko ? », s’interroge WalfQuotidien, faisant allusion à la nécessité d’amorcer un dialogue entre le chef de l’Etat et son principal opposant.

    ‘’Les officines de médiation carburent à plein régime. Le déplacement nocturne à Touba du président de la République en est une illustration. Si Macky Sall, qui jouit d’une plus grande liberté, a fait le pas, il reste qu’Ousmane Sonko, a aussi des intérêts dans la baisse de tension politique’’, relève le journal.

    La Tribune estime qu’il en va de la responsabilité de chacun de préserver la stabilité politique du pays.

    Le quotidien Bës Bi livre ‘’les confidences des intermédiaires’’ entre Macky Sall et Ousmane Sonko et s’exclame à la Une :’’ Pourtant ils se parlent !’’.

    ‘’Dans l’absolu, Macky Sall et Sonko ne se parlent pas. Et c’est bien la raison pour laquelle SOS/Paix, qui regroupe une vingtaine d’organisations de la société civile, a prôné, lundi, un +dialogue direct+ entre Macky Sall et Ousmane Sonko. Pourtant, depuis quelques semaines, les messages sont reçus 5 sur 5 ! Ils se parlent. Ils communiquent’’, écrit le journal.

    ‘’Par des intermédiaires. Les noms de certains d’entre eux circulent. Mais d’autres, que personne ne peut soupçonner, ont aussi pris le bâton de pèlerin. Il reste que l’un et l’autre ne veulent pas céder une seule parcelle de leur égo’’, ajoute la publication.

    AB/OID/AKS/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS / Une radio et une télé inaugurées à Madina Gounas

    SENEGAL-MEDIAS / Une radio et une télé inaugurées à Madina Gounas

    Médina Gounas, 6 mai (APS) – Galé Daaka Média (GDM), une station de radio et de télé communautaire fondée par l’homme d’affaires sénégalais Abdoulaye Wollé Ndiaye, a été inaugurée à Madina Gounass, cité religieuse du département de Vélingara, a constaté l’APS.

    Cette station flambant neuve, implantée sur un bâtiment de deux étages et équipée de matériel de dernière génération, a nécessité un investissement de plus de 300 millions de francs.

    La station Galé Daaka Média (GDM) a été construite et entièrement financée par Abdoulaye Wollé Ndiaye, un fils de Madina Gounass. Cet émigré qui a vécu en Zambie, s’est beaucoup distingué par ses actions sociales, notamment la construction d’infrastructures à caractère social.

    ‘’Les acteurs des radios communautaires de sept régions du pays’’ ont assisté à cette cérémonie d’inauguration, a déclaré le président directeur général de GDM, El hadji Abdoul Ndiaye, lors de la cérémonie, qui a eu lieu lundi.

    ‘’Nous avons fait une formation en journalisme pendant trois jours, et aujourd’hui, nous procédons à l’inauguration de ce joyau, constitué de trois studios pour la radio, dont un dédié à la technique et les deux autres  à la production. Pour la télé aussi, c’est le même nombre de studios avec un studio technique et deux studios de production’’, a t-il indiqué.

    Selon lui, la formation a porté essentiellement sur la manière de préparer un journal aussi bien à la télé qu’à la radio, ainsi que sur l’écriture radio et l’écriture télé. Elle a concerné des journalistes de radios communautaires privées des régions de Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

    Il a magnifié les actions de bienfaisance d’Abdoulaye Wollé Ndiaye qui, selon lui, a ‘’construit des mosquées, des forages, des écoles, des postes de santé’’.

    Il a précisé que 53 personnes travaillent dans la structure qu’il dirige, dont des journalistes, des techniciens, des préposés à la sécurité et à la propreté.

    Le rédacteur en chef de Daaka TV, Aliou Kandé, souligne que le programme mis en place tient compte du caractère religieux de la cité.

    ‘’Compte tenu du caractère religieux de Médina Gounas, 80% du programme tournent autour de la religion. Il y a aussi des émissions thématiques liées à l’éducation, au développement, à l’environnement, à l’agriculture’’, a-t-il déclaré. La radio diffuse par ailleurs un journal local et fait des synchronisations avec d’autre radios qui émettent à l’échelle du pays.

    Il a en outre précisé que ‘’la télé n’est disponible que sur Youtube sous le nom de Daaka TV’’, car ‘’ne disposant pas pour le moment de fréquence pour émettre’’.

    BT/ASG/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Ziguinchor : restriction temporaire de la circulation sur certains axes routiers

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Ziguinchor : restriction temporaire de la circulation sur certains axes routiers

    Ziguinchor, 6 juin (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor, Guedj Diouf, a rendu public, mardi, un arrêté portant restriction temporaire de la circulation sur certains axes routiers  »pour des raisons de sécurité ».

    « Pour des raisons de sécurité, les horaires de circulation sur les routes nationales n°4 et n°5 et sur la route départementale n°205 sont fixés, jusqu’à nouvel ordre », a indique l’arrêté dont l’APS a eu connaissance.

    Sur la route nationale n°4 (Ziguinchor-Oulampane), la circulation est interdite de de 07 heures à 18heures. Sur la route nationale n°5 (de Bignona à Séléty), la restriction court de 08 heures à 16 heures.

    Sur la route départementale n°205 (de Diouloulou à Kafountine), il est interdit de circuler entre 08 heures et 16 heures.

    Les Préfets des départements de Bignona et de Ziguinchor, le Commandant de la Zone militaire n°5 et le Commandant de la Légion de Gendarmerie Sud, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de cet arrêté.

    MNF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUES-VIOLENCES / Les délégués de quartier de Dakar appellent à un ‘’retour à la sérénité’’

    SENEGAL-POLITIQUES-VIOLENCES / Les délégués de quartier de Dakar appellent à un ‘’retour à la sérénité’’

    Dakar, 6 juin (APS) – Les délégués de quartier du département de Dakar ont invité les différentes parties prenantes et les acteurs de tous bords à œuvrer pour un ‘’retour au calme, à la sérénité et à la paix’’ à la suite des violentes manifestations survenues ces derniers jours à Dakar et dans d’autres régions du Sénégal.

    ‘’La politique ne saurait nous diviser (…) nous lançons un appel à tous les Sénégalais, de naissance comme de cœur, à un appel au calme, à la sérénité et à la paix’’, ont déclaré ces chefs de quartier dans un communiqué transmis à l’APS.

    ‘’Nous ne devons pas perdre ce que nous avons de plus précieux (…) notre pays est une référence dans la sous-région et dans le monde’’, ont-ils lancé.

    Ils ont déploré les ‘’affrontements, des scènes d’une rare violence qui se sont multipliés dans la capitale et un peu partout sur le territoire national’’, après le verdict du procès opposant Ousmane Sonko à la masseuse Adji Sarr.

    Evoquant les pertes en vies humaines et les nombreux dégâts causés par les manifestations, les chefs de quartier ont regretté des ‘’jeunes arrachés à la fleur de l’âge, des familles endeuillées, des commerces pillés, des automobiles brûlées, des maisons réduites en cendres et des citoyens traumatisés’’.

    ‘’Nous n’avons que le Sénégal. Sachons le préserver et le protéger’’, insiste le texte signé de Chimère Diaw, le président par intérim des délégués de quartier du département de Dakar.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / La connexion Internet par données mobiles rétablie, selon le ministère de tutelle

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / La connexion Internet par données mobiles rétablie, selon le ministère de tutelle

    Dakar, 6 juin (APS) – La connexion Internet par données mobiles est rétablie sans distinction de plages horaires, a déclaré mardi le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Dans un communiqué, le ministère précise que ‘’les opérateurs de téléphonie ont été requis aux fins de mettre en œuvre la mesure’’.

    L’Etat avait entrepris une suspension de la connexion Internet par données mobiles, pendant plusieurs heures de la journée depuis dimanche, en raison de la diffusion de ‘’messages haineux et subversifs’’ par certains usagers.

    Il avait pris cette mesure deux jours après l’éclatement des émeutes à l’origine de la mort de 16 personnes, de plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels.

    Dans un communiqué, le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a annoncé dimanche une suspension temporaire de la connexion Internet ‘’dans certaines localités du pays et sur certaines plages horaires’’.

    De violentes manifestations ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor (sud), à la suite de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Il était jugé pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Le tribunal a disqualifié en corruption de la jeunesse les faits de viol et de menaces de mort pour lesquels il était poursuivi.

    La peine de prison est susceptible d’empêcher M. Sonko de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats, se basant sur le Code électoral du pays.

    AN/MTN/ESF/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL / Football : la FSF suspend les compétitions jusqu’à nouvel ordre

    SENEGAL-FOOTBALL / Football : la FSF suspend les compétitions jusqu’à nouvel ordre

    Dakar, 6 juin (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a pris mardi la décision de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toutes les compétitions de football, sur toute l’étendue du territoire national, a appris le même jour l’APS de l’instance fédérale.

    Dans une lettre circulaire, la FSF dit avoir pris cette décision en raison de la « tension socio-politique et de la situation sécuritaire qui règnent à Dakar depuis quelques jours ».

    Le leader de Pastef, maire de Ziguinchor (Sud) et candidat déclaré à l’élection présidentielle de février 2024, a été condamné, jeudi, à deux ans de prison par la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar pour « corruption de la jeunesse ».

    Il était jugé pour des accusations de viols répétitifs et de menaces de mort. Des accusations portées à son encontre par Adji Sarr, une ex-masseuse d’un salon de beauté de Dakar. L’opposant était absent du procès.

    L’annonce du verdict a entrainé des violences à Dakar, Ziguinchor (sud) et dans d’autres localités du pays. Seize morts et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés, selon le ministère de l’Intérieur.

    La Fédération invite les présidents de la ligue de football amateur (LFA), de la ligue de football professionnelle et des présidents de clubs et de ligues régionales de football au « respect strict de cette mesure de suspension ».

    SK/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-MANIFESTATIONS / Moussa Baldé : ‘’Nos universités resteront résilientes malgré les actes de vandalisme’’

    SENEGAL-EDUCATION-MANIFESTATIONS / Moussa Baldé : ‘’Nos universités resteront résilientes malgré les actes de vandalisme’’

    Dakar, 6 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, a assuré, mardi, à Dakar, que les universités sénégalaises resteront résilientes en dépit des nombreux dégâts qu’elles ont subis lors des récentes manifestations consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

    ‘’L’université sera résiliente, l’université va continuer parce qu’on ne peut pas imaginer le Sénégal sans ses universités. J’ai instruit tous les recteurs de s’employer à faire de telle sorte que les cours puissent reprendre le plus rapidement possible’’, a déclaré Moussa Baldé.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation s’exprimait à l’issue d’une visite effectuée à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), en compagnie de son recteur Ahmadou Aly Mbaye et du directeur du Centre des œuvres université de Dakar (COUD), Maguette Sène.

    Au cours de cette visite, le ministre s’est rendu dans les facultés des Sciences juridiques et politiques, de Médecine, des Sciences économiques et de Gestion, ainsi qu’au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Ce déplacement l’a aussi conduit au COUD, dont le parc automobile, des chapiteaux, des bureaux, des archives et des amphithéâtres ont été réduits en cendres lors des manifestations suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire  »Sweet Beauté » qui l’oppose à l’ex-masseuse Adji Sarr.

    ‘’Nous avons constaté avec désolation l’image de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (…) Il y a aussi des destructions à l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ, sud) mais Dieu merci, les autres universités du Sénégal telles que  l’université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) ont été relativement préservées en termes de destruction’’, a-t-il relevé.

    Moussa Baldé estime que les dégâts notés sont ‘’l’œuvre d’une entreprise qui était venue avec comme objectif de mettre l’université sénégalaise à genoux, notamment de bloquer l’UCAD, qui est un symbole pour le Sénégal et pour l’Afrique’’.

    Il a annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs des nombreux dégâts enregistrés à l’université, après les violences notées à Dakar à la suite de la condamnation du leader du Pastef Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour  »corruption de la jeunesse ».

    ‘’Quand un étudiant saccage la direction du COUD, les bus qui transportaient le personnel, le bureau des professeurs et les amphithéâtres, cela veut dire que celui-là a décidé que ses études sont terminées. Ça aussi, il faut que ça soit clair et pour cela, des enquêtes seront faites et on verra quelle suite donner à cette situation’’, a-t-il-averti.

    ABD/ASG/ADL/MTN

  • SENEGLA-EDUCATION-MANIFESTATIONS / UCAD : Maguette Sène meurtri par les dégâts enregistrés dans le campus social

    SENEGLA-EDUCATION-MANIFESTATIONS / UCAD : Maguette Sène meurtri par les dégâts enregistrés dans le campus social

    Dakar, 6 juin (APS) – Le directeur du Centre des œuvres université de Dakar (COUD), Maguette Sène, s’est dit très meurtri par les actes de pillages et saccages perpétrés à la direction du COUD et dans le campus social de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

     »C’est avec le cœur meurtri qu’on a constaté tous ces dégâts au campus social, où la direction a été incendiée, pillée et volée. Des bureaux ont été également saccagés ainsi que la ‘’salle Omar Pène’’, inaugurée récemment, qui a été complément saccagée et rendue hors d’usage », a-t-il-déploré.

    Il s’exprimait lors d’une visite du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et l’Innovation, Moussa Baldé, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en compagnie du recteur de ladite université, Ahmadou Aly Mbaye.

     »’Les huit bus qui nous permettaient de transporter le personnel de la banlieue et qui étaient une logistique importante pour le Coud ont été tous incendiés »’ a-t-il-relevé.

    Maguette Sène s’est désolé également de la  »destruction de l’environnement avec des arbres qui ont été sabrés ». Ce qui montre, selon lui,  »la violence des dégâts qui ont été constatés dans le campus social mais aussi l’intention des manifestants de mettre à genou l’université ».

     

    Le directeur du Centre des œuvres université de Dakar souligne qu’il va falloir beaucoup de temps pour rattraper tout ce qui a été saccagé, assurant que l’université restera debout pour assurer sa mission de transmission du savoir.

    ‘’Il va falloir beaucoup de temps pour rattraper tout ce qui a été saccagé et pour réfléchir profondément sur le système sécuritaire de tout ce qui se passe à l’université et au campus social’’.

    Il a plaidé également pour des réformes profondes et des sanctions contre les auteurs des saccages et pillages notés à l’université de Dakar.

     »Je crois qu’il faut que des mesures soient prises pour que les responsables de ces saccages et pillages soient punis conformément à la loi et que des réformes soient prises également, pour que de pareilles choses ne se reproduisent plus jamais dans nos universités », a-t-il-dit.

    ABD/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : le professeur Babacar Kanté va diriger la commission politique

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : le professeur Babacar Kanté va diriger la commission politique

    Dakar, 6 juin (APS) – Le professeur Babacar Kanté, agrégé de droit public et de science politique, a été nommé président de la commission politique du dialogue national, annonce un communiqué de Moustapha Niasse, haut représentant du président de la République.

    M. Kanté est doyen honoraire de l’unité de formation et de recherche en droit de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord).

    Il était membre de l’ex-Observatoire national des élections et vice-président du Conseil constitutionnel du Sénégal.

    Plusieurs commissions spécialisées doivent être constituées pour conduire le dialogue national.

    Macky Sall a pris l’initiative de cette concertation entre leaders politiques, syndicats de travailleurs, guides religieux et dirigeants du secteur privé, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Une partie de l’opposition prend part à cette concertation. C’est le cas de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, et de la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar.

    Mais la coalition de partis d’opposition Yewwi Askan Wi n’y participe pas.

    Macky Sall a évoqué la possibilité d’une amnistie des faits pour lesquels certains leaders politiques ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits, ceux de voter et de se faire élire notamment.

    C’est à ce titre que le PDS et Taxawu Senegaal ont accepté de prendre part au dialogue national, Karim Wade et Khalifa Sall, leurs leaders, ayant été condamnés en 2015 et 2018 à des peines de prison les privant de leurs droits politiques.

    ESF/OID