Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE-TELECOM / L’Etat suspend temporairement l’internet des données mobiles (offciel)

    Dakar, 4 juin (APS) -L’internet des données mobiles est suspendu temporairement sur certaines plages horaires en raison de la diffiusion de messages haineux et subvsersifs dans un contexte de troubles à l’ordre public, a appris l’APS du Ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Dans un communiqué rendu public dimanche à la mi-journée, le département de la Communication a informé que l’internet des données mobiles est suspendu de façon « temporaire dans certaines localités du pays et sur certaines plages horaires ».

    L’Etat justifie cette décision par la diffusion de message de haine et de subversion dans un contexte de troubles à l’ordre public.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor à la suite de l’annonce de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », dans son procès pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Un nouveau décès s’est ajouté samedi à la liste des pertes en vies humaines, portant le bilan à 16 morts depuis jeudi, début des manifestations, a appris l’APS du Ministère de l’Intérieur.

    A Dakar et à Ziguinchor des manifestants en furie ont saccagé ces trois derniers jours, plusieurs édifices publics et privés notamment des banques, des stations-service, des magasins, entres autres.

    Ils ont, par moments et par endroits, bloqué la circulation de plusieurs grandes artères et incendié des véhicules.

    MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Manifestations : le bilan porté à 16 morts, selon le Ministère de l’Intérieur

    SENEGAL-POLITIQUE / Manifestations : le bilan porté à 16 morts, selon le Ministère de l’Intérieur

    Dakar, 4 juin (APS) –Un nouveau décès s’est ajouté samedi à la liste des pertes en vies humaines, portant le bilan à 16 morts depuis jeudi, début des manifestations, a appris l’APS du Ministère de l’Intérieur.

    « Il y a eu un décès hier (samedi). Avec le neuf morts de jeudi et les six de vendtedi, le bilan est revu à 16 morts depuis le début des manifestations », a expliqué la même source à l’APS.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor à la suite de l’annonce de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », dans son procès pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    MTN

  • SÉNÉGAL-JUSTICE  / Mbacké : 50 personnes interpellées dans les manifestations

    SÉNÉGAL-JUSTICE / Mbacké : 50 personnes interpellées dans les manifestations

    Mbacké, 4 juin (APS) –Au moins cinquante personnes sont interpellées à Mbacké (Diourbel, centre) lors d’une série de manifestations survenues entre jeudi et vendredi dans ce chef-lieu départemental situé entre Diourbel et Touba, a appris l’APS de source sécuritaire.

    « Au total 50 personnes sont interpellées à Mbacké dans les manifestations dont quatre pour appel à l’insurrection et 46 pour participation à une manifestation non déclarée et troubles à l’ordre public », a précisé la même source.

    A Mbacké, des manifestations se sont survenues suite au verdict du procès opposant le chef de file du parti PASTEF Ousmane Sonko à Adji Sarr, une ex employée d’un salon de beauté à Dakar. L’opposant a été condamné par la chambre criminelle du tribunal de Dakar à deux ans d’emprisonnement ferme pour « corruption à la jeunesse ».

    15 pertes en vies humaines sont dénombrées entre jeudi et vendredi, notamment dans la capitale sénégalaise et à Ziguinchor la principale ville du sud du pays dont Ousmane Sonko est le maire. Des sites publics ont été saccagés, des commerces pillés, des maisons de responsables politiques incendiées et des véhicules brûlés.

    CGD/MTN

  • SENEGAL- SOCIETE / Kaffrine : des chefs religieux prient pour la paix et la stabilité du pays

    SENEGAL- SOCIETE / Kaffrine : des chefs religieux prient pour la paix et la stabilité du pays

    Kaffrine, 4 mai ( APS) –  Des chefs  religieux de la région de kaffrine (centre-ouest)  ont prié samedi, pour la stabilité  et la paix  au Sénégal , a  constaté un reporter de l’APS.

    La cérémonie de prières a lieu à Médina Baye Kaffrine, une cité religieuse dans la commune éponyme en présence de plusieurs fidèles musulmans.

    « Nous prions pour la stabilité et la paix au Sénégal. Un Sénégal  prospère  fondé sur des valeurs de travail, de savoir, de bon comportement et de respect des précepts de la religion », a expliqué Serigne Ousmane Cissé, frère de l’Imam de la grande mosquée de Médina Baye (Kaolack).

    Il représentait son frère à la traditionnelle visite de l’Imam de la grande mosquée de Médina Baye Kaolack à Medina Baye Kaffrine, une cité religieuse fondée par feu Cheikh Abdoulaye Wilane, un lieutenant de Cheikh Ibrahima Niass très réputé dans la zone du Ndoukoumane.

    « On ne saurait parler de développement sans la paix, seule gage pour un pays prospère », a insisté Serigne Ousmane Cissé après la séance de prières pour la paix et la stabilité au Sénégal.

    Le Khalife général de Medina Baye Kaffrine, Cheikh Baye Euweul Wilane a prêché pour le « retour à nos valeurs,  aux enseignements de l’Islam et de nos différents érudits  religieux ».

    « J’invite les jeunes à la retenue et au calme.  Le Sénégal  doit toujours rester ce modèle  de paix. Nous prions pour  que  la paix revienne au Sénégal », a t-il  lancé devant un parterre de fidèles.

    Le représentant du khalife général de Medina Baye à kaffrine, Cheikh Ibrahima Ba  a profité de l’occasion, pour prier pour un « hivernage pluvieux et abondant », ainsi qu’une « paix durable au Sénégal, dans ce contexte de crise ».

    La cérémonie officielle de cet évènement  religieux était présidée par le préfet du département de Kaffrine, Moustapha Diaw en présence de plusieurs autorités territoriales.

    De violentes manifestations sont notées depuis jeudi à Dakar et à Ziguinchor (sud) après l’annonce du verdict de deux ans ferme pour « corruption à la jeunesse » à l’encontre de l’opposant Ousmane Sonko à l’issue du procès qui l’opposait à Adji Sarr, une ex-masseuse dans un salon de beauté à Dakar.

    Ces manifestations ont occasionné au moins 15 pertes en vies humaines, selon un dernier bilan du ministre de l’Intérieur Antoine Diome. Des sites publics ont été saccagés, des commerces pillés, des maisons de responsables politiques incendiées et des véhicules brûlés.

    CTS/MTN

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Antoine Diome parle de 15 morts en 48h et accuse des « forces occultes »

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Antoine Diome parle de 15 morts en 48h et accuse des « forces occultes »

    Dakar, 3 juin (APS) – 15 personnes ont été tuées au cours de violentes manifestations entre jeudi et vendredi à Dakar et à Ziguinchor, a révélé samedi le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Dans une liaison téléphonique avec la TFM (Télévision futurs médias, privée), le ministre de l’Intérieur a fait le point sur les pertes en vies humaines suite aux violentes manifestations notées à Dakar et à Ziguinchor, en parlant de « 15 personnes tuées dans les dernières 48 heures ».

    Le ministre de l’Intérieur a aussi accusé une infiltration des manifestants à Dakar et dans les régions.

    « En mars 2021, j’avais parlé de l’existence de forces occultes. Beaucoup n’y croyait pas. Mais effectivement il y’ a une infiltration massive de forces occultes », a insisté Antoine Diome.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor à la suite de l’annonce de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », dans son procès pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    MTN

  • SENEGAL-MONDE-VIOLENCES / Manifestations violentes : Washington et Londres appellent à la « retenue »

    SENEGAL-MONDE-VIOLENCES / Manifestations violentes : Washington et Londres appellent à la « retenue »

    Dakar, 3 juin (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique et la Grande Bretagne font part samedi de leur préoccupation face aux manifestations violentes notées au Sénégal, avant d’appeler les parties prenantes à la « retenue », a appris l’APS auprès des deux chancelleries respectives.

    « Nous sommes préoccupés par les récentes violences survenues au Sénégal, qui vont à l’encontre de sa tradition de paix et de stabilité. En particulier, nous déplorons les pertes en vies humaines’’, lit-on dans un communiqué de l’ambassade de la Grande Bretagne à Dakar.

    Londres a appelé à la « retenue, au respect de l’Etat de droit et à la protection des personnes et des biens » en encourageant « le dialogue et la recherche d’une solution pacifique pour mettre fin à cette violence sans délai ».

    Pour sa part, le département d’Etat américain s’est également prononcé sur les troubles que vit le Sénégal depuis jeudi dernier après la condamnation à deux ans d’emprisonnement de l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr, une ex-masseuse dans un salon de beauté à Dakar.

    Washington se dit « troublée et attristée par la violence et les dégâts dont nous avons été témoins dans de nombreuses régions du pays ».

    Les Etats Unis d’Amérique invitent le Sénégal à préserver son « solide bilan en matière de démocratie et de respect de l’Etat de droit ».

    « Le solide bilan du Sénégal en matière de gouvernance démocratique, d’Etat de droit et de coexistence pacifique est quelque chose dont le peuple sénégalais peut être fier à juste titre », a insisté l’Administration américaine.

    « Nous exhortons toutes les parties à exprimer leurs points de vue de manière pacifique », a mentionné le communiqué du département d’Etat américain.

    FD/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-POLLITIQUE / UGB : les cours suspendus jusqu’à nouvel ordre

    SENEGAL-UNIVERSITE-POLLITIQUE / UGB : les cours suspendus jusqu’à nouvel ordre

    Saint-Louis, 3 juin (APS) – Le Conseil académique de l’Université Gaston berger (UGB) de Saint-Louis (nord) a pris la décision de suspendre toutes les activités pédagogiques jusqu’à nouvel ordre à compter de ce samedi, annonce un communiqué signé par le recteur Pr Magatte Ndiaye.

     »Toutes les activités pédagogiques sont suspendues à compter du samedi 3 juin jusqu’à nouvel ordre », lit-on dans le text.

    La décision a été prise à l’issue du Conseil académique tenu dans la nuit du vendredi au samedi pour délibérer sur la situation sécuritaire dans le campus pédagogique, renseigne la même source.

    « L’analyse de la situation est marquée par une escalade de la violence dans l’enceinte de l’université », a fait remarquer le document.

    AMD/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les violentes manifestations mises en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les violentes manifestations mises en exergue

    Dakar, 3 juin (APS) -La deuxième journée de manifestations violentes à Dakar et dans les régions de l’intérieur avec son lot de morts et de dégâts, est mise en exergue par les publications du week-end reçues à l’APS.

    « Second jour de manifestations : au moins 4 autres morts, l’Armée fait son apparition », affiche Les Echos à sa Une. Le journal revient sur « les pillages, les actes de vandalisme, les violents affrontements ».

    Faisant le bilan macabre de la deuxième journée de manifestations, la publication fait état « d’au moins 2 morts sont enregistrés vendredi dans la capitale sénégalaise, un mort à Ziguinchor et un autre à Cap-Skrring ».

    Le journal les Echos a fait remarquer que dans les autres régions « des édifices publics sont saccagés, les maisons des autorités attaquées et plusieurs arrestations notées ».

    L’Observateur qui porte en manchette « le décompte macabre et les arrestations ». Le journal du Groupe Futurs médias note « deux morts entre Guinaw-Rails (banlieue de Dakar) et Ziguinchor, 200 jeunes, âgés entre 16 et 25 ans, arrêtés, des agresseurs et des pilleurs dans la mêlée ».

    Vox Populi insiste sur le déploiement de l’Armée dans certains sites de Dakar avec un « quadrillage autour de plusieurs zones stratégiques pour venir en appui à la Police et à la Gendarmerie ».

    Evoquant la reprise des manifestations, le journal la Tribune fait état de « quatre nouveaux morts ». La Tribune signale des « voleurs et des agresseurs à Dakar, de grandes surfaces vandalisées et des véhicules pris en piège ».

    Pour le journal Yoor-Yoor, il s’agit d’un bilan lourd de « 13 morts en 48 heures ». D’où le titre de Libération « Le bilan macabre s’alourdit ».

    « Au moins sept morts enregistrés vendredi entre Dakar et Ziguinchor, plusieurs biens publics et privés attaqués, vandalisés ou pillés », rapporte Libération.

    Les journaux se font aussi l’écho de des appels au calme de quelques chefs religieux et de la communauté internationale.

    « Serigne Mountakha exige l’arrêt des manifestations à Touba » (Libération), « Médina Baye et l’Eglise appellent à arrêter la violence » (Les Echos), « Arrêtez de verser le sang des jeunes », s’écrie Cheikh Mahi Niass le Khalife général de Médina Baye dans des propos rapportés par l’Evidence.

    Pour le journal L’indépendant, la communauté internationale fait part de son inquiétude.

    « L’Organisation des Nations Unies condamne fermement l’utilisation de la violence, appelle au calme et exhorte tous les acteurs à exercer de la retenue, La France appelle à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, l’Union africaine condamne les violences, appelle à leur cessation immédiate », rapporte L’indépendant.

    MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES-REACTION / L’UA condamne les violences au Sénégal et appelle à leur cessation immédiate

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES-REACTION / L’UA condamne les violences au Sénégal et appelle à leur cessation immédiate

    Dakar, 2 juin (APS) – L’Union africaine (UA) condamne les émeutes à l’origine de la mort de plusieurs personnes au Sénégal et appelle à leur cessation immédiate.

    ‘’Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, suivant de très près les événements au Sénégal, les violences ayant provoqué des morts d’hommes en particulier, les condamne fermement et appelle à leur cessation immédiate’’, lit-on dans un communiqué de l’organisation continentale.

    L’Union africaine ‘’appelle tous les acteurs politiques à observer la plus grande retenue et à éviter de tels actes, qui ternissent le visage de la démocratie sénégalaise, dont l’Afrique a toujours été fière’’, ajoute le communiqué.

    Moussa Faki Mahamat appelle également les Sénégalais ‘’au respect du droit des citoyens à exercer leurs droits de liberté d’expression et de manifestation’’.

    M. Mahamat invite également ‘’les citoyens à respecter l’ordre et la force de la loi’’, en même temps qu’il exhorte tous ‘’les acteurs à privilégier les voies du dialogue pour surmonter toutes leurs divergences, quelles qu’elles soient’’.

    De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal après que l’opposant politique Ousmane Sonko a été condamné, jeudi matin, à une peine de deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Neuf personnes ont trouvé la mort dans ces manifestations, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat déclaré à l’élection présidentielle du 25 février 2024, était jugé pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Il ne s’est pas présenté devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui jugeait cette affaire tenant en haleine le Sénégal depuis février 2021.

    La décision judiciaire est susceptible de l’empêcher d’être candidat à l’élection présidentielle, affirment ses avocats en se basant sur le Code électoral du pays.

    FD/ESF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-LIBERTES  / Amnesty International condamne ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux’’ et ‘’la coupure du signal de Walf TV’’

    SENEGAL-SOCIETE-LIBERTES / Amnesty International condamne ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux’’ et ‘’la coupure du signal de Walf TV’’

    Dakar, 2 juin (APS) – Amnesty International déclare dans un communiqué condamner ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux et la coupure du signal de la chaîne de télévision privée Walf TV par les autorités sénégalaises’’.

    ‘’Nous condamnons les restrictions d’accès aux réseaux sociaux et la coupure du signal de la chaîne de télévision privée Walf TV par les autorités sénégalaises, dans le contexte des manifestations violentes qui ont eu lieu à Dakar, Ziguinchor et Kaolack, entre autres villes’’, déclare Samira Daoud, la directrice régionale du bureau Afrique de l’Ouest et du Centre de ladite organisation de défense des droits de l’homme.

    ‘’Ces restrictions au droit à la liberté d’expression et à l’information constituent des mesures arbitraires contraires au droit international et ne sauraient être justifiées par des impératifs de sécurité’’, argue Mme Daoud.

    Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, déclare que ‘’l’Etat du Sénégal, en toute souveraineté, a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales par lesquelles se font les appels à la violence et à la haine’’.

    Amnesty International appelle par ailleurs les autorités sénégalaises à ‘’libérer sans conditions Aliou Sané, le coordonnateur de ‘Y en a marre’ détenu depuis le 30 mai, ainsi que deux membres de FRAPP, Bentalebe Sow, détenu depuis le 31 mai, et Tapha Diop, arrêté alors qu’il allait s’enquérir des nouvelles de personnes placées en détention’’.

    ‘’Y en a marre’’ est un mouvement d’activistes sénégalais. FRAPP, que dirige le député Guy Marius Sagna, a fait de la défense de la souveraineté économique du Sénégal sa vocation.

    La section sénégalaise d’Amnesty International appelle aussi les pouvoirs publics du Sénégal à mener des enquêtes sur la mort de plusieurs personnes au cours des violentes manifestations survenues jeudi à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    ‘’Nous appelons également les autorités sénégalaises à diligenter des enquêtes crédibles et indépendantes sur les morts enregistrées dans le contexte des manifestations, à Dakar et à Ziguinchor’’, déclare Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal.

    ‘’Nous rappelons aux autorités sénégalaises que la force ne doit être utilisée que lorsqu’elle est nécessaire et de manière proportionnée. La vie et l’intégrité physique de toutes et tous doit être respectée et protégée par les forces de l’ordre’’, lit-on dans le communiqué.

    De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal après que l’opposant politique Ousmane Sonko a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Neuf personnes ont trouvé la mort dans ces manifestations, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, était jugé pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Il ne s’est pas présenté devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui jugeait cette affaire tenant en haleine le Sénégal depuis février 2021.

    Ses avocats, se basant sur le Code électoral du Sénégal, estiment que la décision judiciaire est susceptible de l’empêcher d’entrer en lice à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    ESF/OID