Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall propose Moustapha Niasse pour la conduite du dialogue national

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall propose Moustapha Niasse pour la conduite du dialogue national

    Dakar, 31 mai (APS) – Le président de la République a déclaré mercredi avoir chargé l’ex-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, de le représenter au dialogue national ouvert le même jour à Dakar et de le diriger si les participants le désirent.

    ‘’J’ai désigné mon haut représentant, monsieur Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale, pour me représenter au dialogue et en assurer la conduite si vous en convenez’’, a-t-il dit aux participants.

    M. Niasse, allié politique du chef de l’Etat depuis 2012, a pris part à l’ouverture de cette concertation en présence de leaders politique de la majorité présidentielle et de l’opposition, de chefs religieux et coutumiers, d’organisations syndicales, etc.

    Macky Sall dit souhaiter que le dialogue soit ‘’inclusif’’. Il a appelé les participants au dialogue national à faire en sorte qu’il aboutisse à la ‘’consolidation de nos acquis démocratiques’’ et à discuter de toutes les questions, y compris celle de sa troisième candidature.

    Le chef de l’Etat est d’avis que l’élection présidentielle du 25 février 2024 ‘’s’impose d’elle-même comme sujet de dialogue’’.

    Macky Sall dit être convaincu que ce scrutin ‘’va se passer comme le pays sait si bien’’ en organiser.

    ‘’La vie de notre pays ne pourrait être rythmé par les seuls antagonismes politiques, au détriment d’autres questions d’intérêt commun’’, a ajouté le président de la République.

    Le dialogue national survient dans un contexte dominé par ‘’la menace terroriste’’ dans les pays du Sahel et l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières, a-t-il souligné.

    Macky Sall propose que le parrainage des candidats à l’élection présidentielle et les droits civiques des acteurs politiques fassent partie des sujets de discussion. Il a promis d’être ‘’attentif’’ aux conclusions du dialogue.

    SMD/CS/FD/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATIONS / Macky Sall : « Le dialogue fait partie de notre identité »

    SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATIONS / Macky Sall : « Le dialogue fait partie de notre identité »

    Dakar, 31 mai (APS) – Le dialogue national ouvert mercredi fait partie de l’‘’identité socioculturelle sénégalaise’’, a dit le président de la République, Macky Sall, qui dit avoir érigé la concertation en principe de gouvernance.

    ‘’Cette concertation n’est pas une première parce que le ‘diisoo’ (la concertation, en wolof) fait partie de notre identité socioculturelle. C’est pourquoi j’ai érigé le dialogue en principe de gouvernance’’, a déclaré Macky Sall à l’ouverture du dialogue national, au palais de la République, en présence de leaders de partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, d’organisations syndicales et d’autorités religieuses et coutumières, d’acteurs culturels, etc.

    Le chef de l’Etat a annoncé sa volonté de tenir ce dialogue le 3 avril, lors de son traditionnel discours à la nation, à la veille de la fête de l’Indépendance.

    Macky Sall estime que ‘’la vie nationale ne peut être monopolisée par les seuls antagonismes politiques au détriment d’autres priorités’’.

    Il a invité les participants à s’appuyer sur l’expérience des précédentes concertations, dont celle dirigée par Famara Ibrahima Sagna, ancien ministre et président de l’ancien Conseil économique et social.

    ‘’S’agissant du format du dialogue, tirant partie de l’expérience passée, nous pourrons reconduire’’ les mêmes commissions, a-t-il dit.

    Il s’agira de créer des commissions chargées des questions politiques, économiques, sociales, environnementales, de la paix et de la sécurité, des ressources naturelles, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, de la décentralisation et de la territorialisation des politiques publiques, etc.

    Macky Sall souhaite que la concertation soit menée ‘’de façon à consolider nos acquis démocratiques par de nouveaux consensus sur le Code électoral, le processus électoral et les droits civiques et politiques’’.

    SMD/CS/FD/OID/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le dialogue national s’est ouvert au palais de la République

    SENEGAL-POLITIQUE / Le dialogue national s’est ouvert au palais de la République

    Dakar, 31 mai (APS) – Le dialogue national s’est ouvert mercredi peu après 16 heures au palais de la République, à Dakar, en présence d’importantes personnalités politiques, religieuses et coutumières, ont constaté des journalistes de l’APS.

    La rencontre a démarré par les prières des guides catholiques et musulmans, après la présentation du chronogramme par le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Yoro Dia.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    En même temps qu’il a invité l’opposition au dialogue, le chef de l’Etat a nié l’existence de ‘’détenus politiques’’ au Sénégal.

    Plusieurs leaders politiques, dont le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, ont rejeté son appel au dialogue du chef de l’Etat.

    D’autres concertations similaires tenues entre 2016 et 2021 n’ont pas abouti à des acquis démocratiques pour le pays, selon M. Sonko.

    L’ex-parti au pouvoir, le PDS d’Abdoulaye Wade, et la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, ont accepté de participer à la concertation.

    Macky Sall a évoqué la possibilité d’une amnistie des faits pour lesquels certains leaders politiques ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits, ceux de voter et de se faire élire notamment.

    C’est à ce titre que le PDS et Taxawu Senegaal ont accepté de prendre part au dialogue national, Karim Wade et Khalifa Sall, leurs leaders, ayant été condamnés en 2015 et 2018 à des peines de prison les privant de leurs droits politiques.

    SMD/CS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : Amnesty souhaite ‘’des actes forts d’apaisement »

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : Amnesty souhaite ‘’des actes forts d’apaisement »

    Dakar, 31 mai (APS) – Amnesty International souhaite que le dialogue national qui s’ouvre ce mercredi au Sénégal soit ‘’sincère’’ et s’accompagne de ‘’mesures très importantes’’, a déclaré sa directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Samira Daoud.

    Elle a exprimé ce souhait lors du lancement de la campagne et du plaidoyer sur ‘’la surexploitation des ressources halieutiques à Saniang’’, en Gambie.

    Le président Macky Sall lance ce mercredi le coup d’envoi du ‘’dialogue national’’. L’opposition sénégalaise se trouve partagée sur la question du dialogue national, certains de ses leaders étant farouchement opposés à l’idée d’aller répondre à l’invitation du chef de l’Etat, quand d’autres sont plus disposés et favorables à cette idée mais posent des conditions à leur participation éventuelle.

    Ce dialogue national s’ouvre dans un climat de tensions politiques. Le verdict du procès de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols par la masseuse Adji Sarr, doit être rendue ce jeudi.

    Samira Daoud dit attendre de ce dialogue un message et des actes ‘’forts’ de la part des autorités sénégalaises de manière selon elle à   permettre d’’’apaiser la situation’’. Cela aidera, dit-elle, à ‘’contenir’’ la colère des populations.

    Elle a également appelé les autorités sénégalaises à ‘’revenir à la raison et à respecter’’ les principes fondamentaux du droit sénégalais mais aussi du droit international auxquels l’Etat du Sénégal a souscrit’’. Elle estime qu’il faut ‘’vraiment aller dans le sens d’un plus grand respect des libertés et du droit’’.

    CS/ASG

  • SENEGAL-METEO / Un vent pouvant dépasser 40km/h attendu sur la Grande Côte en fin d’après-midi

    SENEGAL-METEO / Un vent pouvant dépasser 40km/h attendu sur la Grande Côte en fin d’après-midi

    Dakar, 31 mai (APS) – Un vent assez fort de secteur nord pouvant atteindre ou dépasser 40km/h soufflera sur la Grande Côte ce mercredi, à partir de 18h, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, dans un bulletin météorologique spécial (BMS).

    Le retour à la normale sur cette section du littoral sénégalais allant de Dakar à l’embouchure du fleuve Sénégal, est prévu jeudi, à 06 heures.

     ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à l’heure des concertations nationales

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à l’heure des concertations nationales

    Dakar, 31 mai (APS) – La livraison de mercredi de la presse quotidienne s’intéresse au dialogue national qui démarre le même jour à l’initiative du chef de l’Etat, Macky Sall, dont l’appel à discuter des affaires du pays est rejeté par de nombreux partis de l’opposition qui ont décidé de tenir des assises concurrentes appelées « Pencuum Senegaal ».

    « À chacun son dialogue », affiche à ce sujet Walfquotidien.  « Au moment où le pouvoir tiendra son dialogue politique au palais de la République, écrit-il, le F24, qui regroupe les partis de l’opposition et de la société civile opposés au 3e mandat, démarrera ses concertations aux jardins de la mairie des Parcelles assainies, à la même heure », à Dakar.

    « Macky dialogue au palais [de la République] … le F 24 aux Parcelles assainies », affiche Le Témoin quotidien. « En parallèle [au dialogue national], et comme un marquage à la culotte, un autre rassemblement dénommé +dialogue avec le peuple+ et initié par la plateforme F24, initialement programmé ce 30 mai, a, lui aussi, été repoussé au 31 mai 2023, pour se tenir le même jour que celui initié par le président Macky Sall ». L’Observateur titre opportunément : « Dialogues de sourds ».

    Le Mandat, sur le même sujet, titre : « Le jeu du chat et des souris ». « Simulacre de dialogue ou instance de décision politique pour faire baisser la tension à travers le pays ? », s’interroge le journal, avant de donner un début de réponse à ses propres interrogations : « Rien n’est moins sûr devant un dialogue où les acteurs, sans fard, ne se font plus confiance ».

    Un contexte de tension peu propice au dialogue

    Sud Quotidien note qu’à travers ces concertations qui vont s’étaler « sur presque deux semaines », le chef de l’Etat est « mis au défi de la paix civile et de la stabilité politique du Sénégal ». Même « non inclusives » ou « fragmentaires », « ces concertations sont parties pour être un véritable défi pour le président sortant Macky Sall […] obligé de lâcher du lest sur les principaux points de désaccord avec l’opposition […] », analyse Sud Quotidien.

    Ce dialogue national est présenté par Kritik’ comme « un vrai disque rayé », « un jeu de dupes des hommes politiques », qui, « voguant au gré de leurs intérêts […], n’ont de cesse de rouler le peuple dans la farine ». « Ennemis d’hier, acolytes aujourd’hui, ils sont prompts à monter leurs troupes contre leurs adversaires, mais quand il ne reste que le combat de terrain, ajoute le journal, les plus téméraires sur les plateaux de télévision se transforment en poules mouillées face à la puanteur éprouvante des grenades lacrymogènes ».

    Le contexte « s’y prête mal », estime le quotidien Enquête, qui fait observer que le président de la République procède au lancement du dialogue national « au moment où la tension politique est à son paroxysme, avec le leader de l’opposition assigné à résidence depuis dimanche dernier ». Le Soleil, lui, table sur le fait que « des consensus durables » sortiraient de ces discussions.

    Selon le quotidien L’As, étant donné que Taxawu Sénégal et le Parti démocratique sénégalais (PDS) sont partants pour le dialogue national, « il faut s’attendre à ce que la participation de Khalifa Sall et de Karim Wade à la prochaine élection présidentielle soit au cœur des débats ». Le maire de Dakar, Barthélémy Dias, « décline finalement l’invitation de Macky [Sall] », relève Rewmi quotidien, lequel constate que le PDS « reste aphone », alors que Khalifa Sall, ex-édile de la capitale sénégalaise et leader de Taxawu Sénégal se trouve « dans un état de nécessité ».

    Les arrestations au sein de Pastef se multiplient pendant ce temps

    Le journal fait allusion à sa condamnation, pour « escroquerie portant sur les deniers publics », qui normalement le rend inéligible, à moins qu’il bénéficie d’une amnistie, perspective que pourrait faciliter sa participation au dialogue national, comme le laisse entendre le journal à demi-mots.

    Pendant ce temps, les arrestations se multiplient au sein du parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko, maintenu coupé du monde et de son entourage dans son domicile dakarois, après avoir été interpellé dimanche dans le centre du pays à la tête d’une caravane de son parti qui devait le conduire de Ziguinchor à Dakar.

    Les autorités, invoquant des troubles et menaces à l’ordre public, font valoir que cette activité n’a pas été déclarée par l’opposant, qui a maille à partir avec la justice via plusieurs affaires, dont celle concernant les accusations de viol le visant. Cette affaire a été jugée en son absence et le verdict devrait être connu demain, premier juin.

    « Les arrestations s’intensifient » (L’As), suite à l’interpellation du leader de Pastef, au point que la Sûreté urbaine « fait le plein », selon Source A. « Le Sénégal [est] au bord du chaos », constate le quotidien Yoor-Yoor, pendant que l’activiste Alioune Tine, expert des droits de l’homme et fondateur du think tank Afrikajom Center, lance un appel poignant à la une de l’Info : « Sortir de cette guerre civile larvée ».

    Sur un autre volet de toutes ces affaires, le journal Le Quotidien rapporte que les enquêteurs qui ont décodé le téléphone du leader de Pastef « ont mis à jour ses relations avec des très proches du pouvoir, ainsi qu’avec des figures respectables dans les médias. Et ce n’est pas encore fini… « .

    BK/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / L’Agropole sud va créer 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects (coordonnateur)

    SENEGAL-AGRICULTURE / L’Agropole sud va créer 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects (coordonnateur)

    Kolda 30 mai (APS) – Le projet Agropole sud mis en place par l’Etat du Sénégal  prévoit la création de 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects dans la région naturelle de Casamance formée des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (Sud), a annoncé mardi, son coordonnateur, Ousseynou Konaté.

    ‘’Avec ce projet,  il est prévu la création de 14500 emplois directs et 35000 emplois indirects dans la région naturelle de la Casamance’’, a dit M. Konaté, en marge de la rencontre de partage et de concertation avec les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet, tenue dans la capitale du Fouladou.

    Il a fait savoir que ce projet mis en place par l’Etat du Sénégal compte valoriser les produits agricoles,  notamment l’anacarde, le maïs et la mangue. L’objectif est de mettre en place des unités de transformation pour plus de valeur ajoutée et permettre aux producteurs de bénéficier de tous les avantages de la production, a expliqué le coordonnateur du projet Agropole sud.

    « Il a évoqué des difficultés rencontrées par les producteurs de la zone sud dans la valorisation de l’anacarde, le maïs  et la mangue. ‘’Ces produits souvent ne profitent pas directement aux producteurs’’, a-t-il déploré. Il a cité à ce propos l’anacarde dont le  kilogramme coûte 200 francs CFA contre plus de 500 FCFA l’année dernière.

    Cette situation est également valable pour la mangue les producteurs enregistrent beaucoup de pertes du fait de la non valorisation de leurs productions.

    Le projet vient donc pour accompagner les producteurs afin de leur permettre d’avoir de la valeur ajoutée dans la production, a ouligné M. Konaté.

    Dans le cadre de la valorisation des produits agricoles dans la partie méridionale du Sénégal, le projet compte mettre en place des unités de transformation. Il prévoit aussi d’accompagner ces dernières dans la production, l’exploitation et la commercialisation des filières ciblées (maïs, anacarde et mangue).

    MG/ASB/ASG

  • MONDE-CLIMAT / 60% des pays souffrent du réchauffement climatique, première cause du renchérissement des prix

    MONDE-CLIMAT / 60% des pays souffrent du réchauffement climatique, première cause du renchérissement des prix

    De l’envoyé spécial de l’APS, Baboucar Thiam

    Marrakech (Maroc), 30 mai (APS) – Soixante pour cent des pays souffrent aujourd’hui du réchauffement climatique, dont l’impact se traduit par des prix des produits de plus en plus élevés, a alerté mardi à Marrakech le député socialiste marocain, Abdelkader Ettaher.

     

    Le parlementaire s’exprimait lors d’un panel tenu le même jour à Marrakech dans le cadre du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates.

    Organisé en partenariat avec le réseau MENA-Latina, ce forum intervient dans un contexte marqué par de nombreux bouleversements à l’échelle mondiale, lesquels ont des répercussions dans les domaines géopolitiques, économiques, sociaux et environnementaux.

    ‘’Inégalités, pauvreté et gestion des ressources : vers une protection sociale plus équitable’’ est le thème de ce panel animé notamment par des députés socialistes du Maroc, du Chili, du Mexique.

    ‘’Les problèmes environnementaux ont poussé l’émergence des projets verts, la naissance  d’une industrie verte’’, a signalé Abdelkader Ettaher, suggérant de ‘’trouver d’autres ressources pour lutter contre le réchauffement climatique’’.

    Dans un contexte où les équilibres naturels sont en train d’être rompus, des espèces animales et végétales disparaissent à une vitesse sans précédent, le député a préconisé ‘’ une meilleure inclusion pour garantir une bonne gestion des ressources et créer un équilibre dans l’environnement’’.

    ‘’Au Maroc, explique-t-il, une nouvelle loi est adoptée pour réduire l’impact des gaz à effet de serre, encourager l’émergence de projets qui garantissent l’économie verte tout en respectant l’équilibre environnemental.’’

    Il a rappelé que ‘’le Maroc dépend beaucoup sur ce qui peut détruire, notamment le gaz, le pétrole, l’industrie fossile qui émettent beaucoup de CO2’’. Il a signalé que le pays travaille aujourd’hui à réduire sa dépendance aux produits importés  et à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. ‘’

    « Le Maroc produit 40 pour cent de ses besoins énergétiques en énergies renouvelables et envisage d’atteindre les 50 pour cent (…)’’, a renseigné le député socialiste Marocain.

    ‘’Aujourd’hui, les parlementaires doivent trouver des solutions aux problèmes de l’environnement, pour lutter efficacement contre la pauvreté’’, a pour sa part affirmé la parlementaire  mexicaine, Carla Ayala.

    Elle estime qu’‘’il faut travailler à éveiller les consciences’’, soulignant qu’on peut  »trouver des solutions durables à ces problématiques’’. Selon elle, ‘’on attend que les gouvernements puissent relever les défis’’.

    BT/ASG/ADL/MTN

  • AFRIQUE-FRANCE-FOOTBALL / Chancel Mbemba : « Je veux que tous les bons joueurs sénégalais viennent à l’OM »

    AFRIQUE-FRANCE-FOOTBALL / Chancel Mbemba : « Je veux que tous les bons joueurs sénégalais viennent à l’OM »

    Dakar, 30 mai (APS) – Le vainqueur de l’édition 2023 du prix Marc-Vivien Foé, le défenseur congolais Chancel Mbemba, qui revendique sa proximité avec plusieurs joueurs sénégalais évoluant dans les championnats européens, a émis le souhait de voir ‘’tous les bons joueurs sénégalais’’ signer à l’Olympique de Marseille (OM), club de Ligue 1 française dont il est sociétaire.

    « Moi, je veux que tous les bons joueurs sénégalais viennent à l’OM. Je ne vais pas citer de noms, sinon mon téléphone ne va pas arrêter de sonner [rire]. En tout cas, je dis aux joueurs sénégalais : s’ils ont l’opportunité de venir jouer pour Marseille et sentir la chaleur, c’est un top club’’, a déclaré le lauréat du prix récompensant le meilleur joueur africain en Ligue 1, décerné par RFI et France 24.

    À la question de savoir quel joueur il rêverait de voir à l’OM prochainement, il a répondu dans un entretien publié mardi sur le site Internet de RFI :  « Ah ! J’ai déjà parlé de mon gars [Iliman Ndiaye, attaquant qui joue à Sheffield United, NDLR] dans une interview récente et cela a fait beaucoup de bruit. Je ne vais rien dire cette fois [rire]’’.

    « Mais je pense que pour la majorité des Sénégalais qui jouent au foot, leur premier rêve, c’est de jouer à l’OM’’, ajoute Mbemba, qui ne cache pas sa ‘’relation particulière’’ avec les Sénégalais : Cheikhou Kouyaté à Anderlecht, Mamadou Ndiaye Loum à Porto, Bamba Dieng et Pape Guèye à l’OM.

    Surnommé ‘’demi-dieu’’ par les supporteurs de son pays, la République démocratique du Congo, Mbemba dit d’ailleurs que pour le titre de meilleur joueur africain de Ligue 1, il aurait voté pour Bamba Dieng, qui l’a côtoyé à l’OM avant de rejoindre le FC Lorient en janvier dernier.

    « Ma belle-mère est Sénégalaise, j’ai des cousins au Sénégal qui me disent que l’OM est unique là-bas, c’est comme le Real Madrid’’, a relevé Chancel Mbemba.

    L’OM est l’un des clubs français comptant le plus d’audience au Sénégal, sinon le plus populaire et dans lequel plusieurs Sénégalais ont évolué.

    La popularité du club phocéen au Sénégal tient aussi au seul président noir à ce jour d’un club professionnel français, à savoir Pape Diouf, décédé le 31 mars 2020 au Sénégal, à l’âge de 68 ans.

    Le défunt Pape Diouf, reporter sportif à ses débuts, devient agent de joueurs dans les années 1990, avant d’intégrer l’OM en 2004 en tant que manager général puis président du directoire. Il en devient le président en 2005, devenant le premier, et depuis le seul président noir d’un club professionnel français.

    Il est resté à la tête de l’OM jusqu’en 2009, année de son départ à la suite de désaccords internes.

    Pape Diouf n’a pas remporté de trophée en tant que président de l’OM, mais il permet au club phocéen de jouer les premiers rôles et de retrouver une stabilité malgré une période financièrement difficile.

    BK/ASG/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens troublés par le contexte de tension et de violence

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens troublés par le contexte de tension et de violence

    Dakar, 30 mai (APS) – Les quotidiens parvenus mardi à l’APS partagent les inquiétudes relatives à l’éruption de violences notées la veille, en lien avec la situation de l’opposant Ousmane Sonko, conduit de force à son domicile par les forces de l’ordre qui l’y maintiennent coupé de son entourage et du monde, certains journaux parlant même de blocus.

    Le Leader du parti Pastef – Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité – avait lancé une caravane à partir de Ziguinchor (sud), vendredi, avec l’ambition de sillonner plusieurs villes pour rallier Dakar, la capitale. Son initiative a été annihilée par les forces de l’ordre qui l’ont arrêté et  »encadré » jusqu’à son domicile où il est surveillé et coupé du monde, de son entourage et de ses partisans.

    « Sonko ramené à Dakar et isolé dans son domicile », relève Libération, quotidien selon lequel le véhicule du leader de Pastef a été intercepté dimanche, vers 13 heures, à hauteur de Tiaco, dans le département de Koungheul (centre), par une équipe mixte du GIGN et de la BIP, des gendarmes et policiers d’élite.

     »Ousmane Sonko a été acheminé dans son domicile complètement barricadé, ses visiteurs éconduits [et ceux qui étaient avec lui au moment de son interpellation], placés en garde-à-vue à la BR de Kaolack », écrit Libération.  »Sonko enfermé chez lui à la cité Keur Gorgui », renchérit le quotidien Le Peuple.

     »Couvre-feu pour Sonko », souligne le journal Le Quotidien. Il renseigne que les leaders du F24, la nouvelle plateforme mise en place pour contester une éventuelle candidature du président Sall pour un troisième mandat, ainsi que les avocats de Ousmane Sonko ont été  »empêchés d’accéder à son domicile ».

    Plusieurs journaux signalent qu’en raison de cette situation, des affrontements ont éclaté à la Cité Keur Gorgui avant de se propager dans d’autres quartiers de Dakar.  »Blocus chez Sonko, feu à Dakar », titre Rewmi quotidien.  »Entre échauffourées et escarmouches opposant Forces de l’ordre et partisans de l’opposition, Dakar a vécu au rythme de la tension, particulièrement à la Cité Keur Gorgui et alentours », rapporte Sud Quotidien.

    Le Témoin quotidien, de son côté, fait observer :  »Dakar renoue avec la violence ». Le journal détaille ensuite les dégâts enregistrés : les maisons des ministres Serigne Mbaye Thiam, Latif Coulibaly et Matar Ba incendiées, deux bus de Dakar Dem Dikk « brûlés à Liberté 6 », des installations du BRT « vandalisés », les quartiers Liberté VI, Sacré-Cœur 3 et VDN  »subissent la furie des manifestants ».

     »Les partisans de Sonko brûlent partout » (L’As).  »Dakar en folie », renchérit Bès Bi Le Jour, avant de lister d’autres domiciles et de proches du pouvoir incendiés. Il signale aussi plusieurs arrestations dont celle de Aliou Sané du F 24, la plate-forme dite « de lutte des forces vives de la nation », regroupant des partis politiques d’opposition, organisations de la société civile, syndicats ou personnalités indépendantes opposés à une éventuelle candidature du président Macky Sall pour un 3e mandat.

     »Venus apporter leur soutien et leur solidarité à Sonko, des leaders de Yewwi, du F 24 et des députés ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes et contraints de rebrousser chemin », rapporte l’info. Kritik’ de se demander :  »Va-t-on vers le chaos ? ». Le journal laisse ainsi entendre que le Sénégal est à 48 heures d’un  »chaos imprévisible », en allusion au 1er juin, jour au cours duquel devrait être connu le verdict du procès de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols répétés et menaces de mort par une masseuse.

     »Si la tension et la violence sont à l’ordre du jour depuis la tenue du procès, c’est dans 48 heures que les Sénégalais seront édifiés sur le sort du principal leader de l’opposition », ajoute la même publication, pendant que le quotidien Enquête avertit contre une montée des périls. D’où cet appel du quotidien 24 Heures :  »Il faut siffler l’accalmie ! »

    Le Soleil, loin de cette atmosphère troublée, ouvre son édition sur la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine, qui a pris fin lundi dans cette cité religieuse de la région de Thiès (ouest).  »Popenguine étrenne son sanctuaire neuf », affiche le journal, au sujet de ce  »bijou d’un coût de 2,926 milliards de FCFA réalisé dans le cadre du +Programme spécial pour les sites et cités religieuses initié par le président de la République+ ».

    BK/MTN/ASG