Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-SOCIETE / Des volontaires tentent de remédier à la pénurie d’eau à Sindia

    SENEGAL-SOCIETE / Des volontaires tentent de remédier à la pénurie d’eau à Sindia

    Thiès, 30 mai (APS) – Des habitants de Sindia se sont réunis dans cette commune de la région de Thiès (ouest) pour trouver des solutions à la pénurie d’eau à laquelle une bonne partie de leur collectivité territoriale est confrontée depuis trois mois, a appris l’APS des auteurs de l’initiative.

    ‘’Cela fait plus de trois mois [que] presque toute la commune, la ville de Sindia et le village de Kignabour notamment, est confrontée à un manque notoire d’eau. Il y a des quartiers qui ne sont plus approvisionnés en eau’’, a déclaré Abdoulaye Seck, l’un des organisateurs de la rencontre.

    C’est au moment où survient la pénurie que beaucoup d’usagers ont constaté une ‘’surfacturation’’ de leur consommation d’eau, s’est inquiété M. Seck à la fin de la réunion tenue récemment pour remédier à la pénurie d’eau.

    Il décrie la qualité de l’eau distribuée dans la commune.

    Selon lui, ceux qui ont pris part à la réunion ont décidé de ne plus payer les factures établies par Aquatech – une société privée impliquée dans la gestion de l’eau par les autorités de la région de Thiès – jusqu’à ce qu’il y ait un approvisionnement correct de la denrée.

    Une pétition sera lancée mercredi prochain, avant l’organisation d’une marche de protestation contre la pénurie d’eau, pour que les pouvoirs publics prennent la pleine mesure de la rareté de l’eau à Sindia, a annoncé Abdoulaye Seck.

    Dans la pétition comme lors de la manifestation, les usagers vont demander le ‘’départ’’ d’Aquatech, selon M. Seck.

    ‘’Auparavant, l’eau était disponible seulement durant la journée ou la nuit. Depuis plus d’un mois, il y a des quartiers où aucune goutte ne coule des robinets. Les habitants de ces quartiers sont obligés d’acheter de l’eau [auprès des commerçants détaillants], une eau qui leur revient à 2.000, voire 3.000 francs CFA par jour’’, s’indigne-t-il.

    Selon Abdoulaye Seck, ‘’un problème technique’’ serait à l’origine de la pénurie d’eau.

    Le réseau de distribution d’eau de Sindia a atteint ses limites en raison de la forte augmentation de la population dans le triangle Dakar-Mbour-Thiès, a signalé Abdoulaye Seck.

    La ‘’pléthore d’entreprises’’ venues s’implanter dans les communes de Diass et Sindia a engendré la hausse de la consommation d’eau, a-t-il ajouté, estimant que ‘’le réseau doit être redimensionné pour que tout le monde ait [suffisamment] d’eau’’.

    Selon Seydina Diouf, certains villages qui dépendent de Sindia pour leurs besoins en eau creusent maintenant des puits pour s’approvisionner.

    Un réseau de distribution ‘’inadéquat’’

    Aquatech affirme que l’extension du réseau de distribution, l’une des solutions envisagées, ne fait pas partie de ses compétences, rapporte M. Diouf, un habitant de la commune de Sindia.

    La distribution de l’eau à Sindia a été retirée aux ASUFOR, les associations d’usagers des forages, à la demande des populations, qui estimaient que la denrée était de mauvaise qualité.

    Elle est confiée depuis deux ans à Aquatech, un délégataire de services impliqué dans la gestion des forages ruraux.

    Le responsable de la communication d’Aquatech, Moustapha Ndiaye, estime que la commune de Sindia est confrontée à un déficit de production d’eau et à un réseau de distribution ‘’inadéquat’’.

    Les forages fonctionnent mais leur capacité de production est insuffisante, a argué M. Ndiaye, ajoutant que la commune doit être équipée de nouveaux forages.

    La construction de forages et l’extension du réseau de distribution ne font pas partie des compétences d’Aquatech, a-t-il déclaré.

    Même si la couleur de l’eau distribuée dans la zone est ‘’gênante’’ pour certains consommateurs, le liquide est ‘’potable’’, a soutenu Moustapha Ndiaye, estimant que la forte teneur en fluor ou en calcaire de la nappe peut altérer le goût ou la couleur de l’eau sans la dénuer de sa potabilité.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Popenguine : Antoine Félix Diome invite à « promouvoir le respect mutuel »

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Popenguine : Antoine Félix Diome invite à « promouvoir le respect mutuel »

    Popenguine, 29 mai (APS) – Le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome a invité, lundi à Popenguine, les citoyens sénégalais à promouvoir le respect mutuel dans un contexte de délitement des valeurs.

     »Nous devons promouvoir le respect mutuel, l’empathie et la compréhension envers nos concitoyens », a-t-il dit à la cérémonie officielle de la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine.

    A la tête d’une forte délégation composée de membres du gouvernement, le ministre de l’Intérieur a déploré  »une crise des valeurs qui affecte la société ».

     »Les valeurs morales de tolérance, de bienveillance, de courtoise, de politesse de tenue et de retenue dans les actes et les paroles qui faisaient autrefois la force de notre société ont tendance à se disloquer creusant ainsi un fossé entre nos concitoyens », a-t-il relevé en présence de l’Archevêque de Dakar Mgr Benjamin Ndiaye.

    Le ministre de l’Intérieur a rappelé le devoir de transmettre aux jeunes les valeurs de tolérance et de paix.

     »Nous sommes tous témoins des défis auxquels les jeunes sont confrontés (…) ils font face à des pressions et à des tentations qui peuvent les éloigner de la voie de la paix », a-t-il soutenu devant les autorités locales du département de Mbour.

    Il a en outre rappelé que les religions  »jouent  un rôle central dans l’éducation et l’orientation des populations vers l’amour la patience et la préservation des engagements de vie commune ».

    Dans son allocution, Mgr Benjamin Ndiaye a insisté sur la préservation de la paix.  »On n’a pas forcément raison parce qu’on parle plus fort que les autres ou parce qu’on parle avec plus d’habilité ou d’éloquence. Mais nous avons raison lorsque nos paroles bâtissent réellement la paix », a t-il dit.

    La 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine était axée sur le thème:  »Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? ».

    MF/OID

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le livre « Ceebu Jën-un patrimoine bien sénégalais », lauréat du 1er prix aux « Gourmand Awards 2023 »

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le livre « Ceebu Jën-un patrimoine bien sénégalais », lauréat du 1er prix aux « Gourmand Awards 2023 »

    Dakar, 29 mai (APS) – Le livre de Fatima Fall Niang et Alpha Amadou Sy intitulé « Ceebu Jën -un patrimoine bien sénégalais » a reçu le premier prix aux « Gourmand Awards 2023 « , dans la catégorie « patrimoine immatériel-livres et magazines », a appris l’APS, dimanche, de ses auteurs.

    La récompense a été remise à Fatima Fall Niang qui a assisté, samedi, à la cérémonie de consécration de l’ouvrage à Uméa, une ville touristique au nord de la Suède, où s’est déroulée la phase finale de ce concours du 25 au 28 mai.

    L’ouvrage  »Ceebu Jën-un patrimoine bien sénégalais » a remporté le premier prix aux « Gourmand Awards 2023″ devant cinq ouvrages ayant concouru et provenant de la France, de l’Ukraine, de la Belgique, de Oman et du Mexique.

    Les  »Gourmand Awards », fondés en 1995 par le Français Édouard Cointreau, récompensent chaque année les meilleurs livres sur la cuisine et le vin. Cette année, 71 pays à travers le monde ont participé au concours.

    Le plat Ceebu jen, fait savoir Fatima Fall Niang, a aussi été distingué en remportant le premier prix dans la catégorie « Riz »  de ce concours devant le Japon, Madagascar, et les Etats-Unis.

    L’ouvrage devient ainsi  »un best seller » et l’urgence, selon Fatima Fall Niang, est de le rééditer et le traduire en anglais, en Wolof et en espagnol.

    « C’est avec beaucoup de fierté malgré que mon co-auteur n’ait pas pu avoir son visas que j’ai reçu les deux distinctions. C’était une surprise pour le premier prix reçu concernant le riz. Je suis très fière », a réagi la lauréate joint par téléphone depuis de la Suède.

    Selon Fatima Fall Niang, « la qualité de l’ouvrage, le contenu, la recherche et surtout le sens du partage très profond ont été salués par les lecteurs du livre et chaque personne l’ayant lu se sent concerné ».

    Elle a dédié le premier prix  »patrimoine immatériel-livres et magazines » au défunt directeur du patrimoine culturel Abdoul Aziz Guissé décédé en 2022.

    Elle a remercié le ministère de la Culture, l’Université Gaston Berger et tous ceux qui ont soutenu leur participation aux  »Gourmand Awards ».

    Le Ceebu Jën (riz au poisson en wolof), plat national sénégalais, a été classé au patrimoine mondial immatériel de l’Unesco en décembre 2021.

    Dans leur livre publié en décembre 2021 par L’Harmattan-Sénégal, ce plat est considéré comme un  »symbole emblématique du Sénégal » et dont l’acte de naissance a été signé à Saint-Louis, la première capitale du Sénégal.

    Le co-auteur Alpha Amadou Sy qui a exprimé sa satisfaction après ce sacre estime que c’est le Sénégal qui est doublement honoré.

     »Cette consécration a l’avantage de renforcer le débat sur la problématique de la souveraineté alimentaire et sur la nécessité de valoriser ce que nous sommes et ce que nous avons », a réagi le professeur Sy.

    Selon lui, la question gastronomique n’est pas réductible à une problématique du goût et des saveurs.  »Elle s’intégré dans ce défi majeur qu’est l’alimentation », a-t-il souligné.

    FKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Popenguine: Interprétation scénique d’un chœur, toute une organisation à la base

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Popenguine: Interprétation scénique d’un chœur, toute une organisation à la base

    Popenguine (Mbour), 29 mai (APS) – Installés dans un quartier de Popenguine sérère, à moins de 2 kilomètres de la ville, des centaines de choristes préparent rigoureusement la célébration des messes du pèlerinage marial sous la houlette de la Coordination nationale des chorales liturgiques du Sénégal (CNCLS). 

    De nombreux fidèles maitrisent par cœur les chorales liturgiques dans les paroisses ou églises, mais il y a toute une organisation pour préparer des centaines de choristes à l’interprétation scénique d’un chœur lors des grands évènements religieux. 

    La ville de Popenguine accueille la 135e édition du pèlerinage marial dont la cérémonie officielle se tient ce lundi de Pentecôte dans le nouveau sanctuaire prêt à accueillir des dizaines de milliers de pèlerins. 

     »Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?’’ est le thème de cette édition, dont la messe solennelle sera présidée par l’évêque de Tambacounda, Mgr Paul Abel Mamba. 

     Sur les cinq fêtes cardinales de l’année liturgique catholique, Pentecôte est la troisième la plus importante après Pâques et Noël. Depuis vendredi, les chorales animent les messes et veillées durant l’évènement religieux célébrée dans la ville de Popenguine. 

    Cette année, 500 choristes se préparent depuis plusieurs mois à être en communion avec les fidèles sous la houlette de la Coordination nationale des chorales liturgiques du Sénégal (CNCLS), créée en 2017, dans un soucis de mieux formaliser et organiser les chorales dans le pays. 

     Isolés dans un quartier de Popenguine sérère, à moins de 2 kilomètres de la ville, les choristes suivent un rythme rigoureux depuis plusieurs jours pour préparer principalement la messe nocturne du dimanche et celle du lundi de Pentecôte. Plusieurs tentes sont érigées dans une école de la place pour accueillir deux coordinations, celle de Tambacounda et celle de Rufisque.  

     Ce retrait vise, selon Louis Tine, secrétaire général de la CNCLS, à permettre aux choristes de mieux se concentrer. ‘’Avant on les accueillait à Popenguine, mais à cause du bruit, ils n’arrivaient pas à se concentrer ni bien dormir pour être opérationnel le lendemain’’, explique t-il. 

     Pour éviter de les divertir, ‘’il était donc important de les isoler, car tout est réglementée ici. Il y a des heures pour manger et des heures pour dormir qu’il faut scrupuleusement respecter ». 

                                       Les choristes suivent une formation liturgique et spirituelle bien adaptée 

     Depuis plusieurs mois les chorales choisies pour animer les messes de Popenguine suivent une formation liturgique et spirituelle bien adaptée aux évènements religieux. 

     Le chargé de communication de la CNCLS rappelle que chaque coordination a ses propres paroisses. ‘’Nous nous réunissons en session de formation nationale et c’est l’organisation issue de cela qui chapeaute les chorales au niveau des grandes célébrations de ce pays’’, explique Henri Joël Ndouye qui gère aussi la communication de la chorale du doyenné de Rufisque. 

     »Chaque année un diocèse est choisi pour chanter la messe car c’est l’évêque de ce diocèse qui dit la messe. Tambacounda, l’année dernière, avait chanté la messe de la veillée (….), rappelle-t-il. 

     Cette année, ajoute t-il, l’évêque de Tambacounda a été choisi par la conférence épiscopale pour présider la messe du lundi de Pentecôte et il est prévu 250 choristes de la la coordination de Tambacounda pour accompagner la célébration. 

    La coordination de Rufisque a été choisie pour animer la messe nocturne du dimanche. Elle est présidée par l’Abbé Alfred Waly Sar, aumônier des chorales du doyenné de Rufisque. 

     »Le doyenné de Rufisque va de Mbao à Sébikhotane en passant par Rufisque, Bambilor, Kounoune Diamniadio, composée de 7 paroisses, 44 maitres de chœur, 19 chorales dont deux d’enfants entre de 7 à 15 ans »,  précise M. Ndouye. 

    Les enfants ont été cependant dispensés cars selon lui ‘’le pèlerinage est un événement qui demande beaucoup d’endurance et chanter dans des événements religieux peut-être très éprouvant surtout pour les enfants’’. 

    Le diocèse choisi pour animer la messe, rappelle Louis Tine, est informé 4 à 5 mois à l’avance et des réunions sont régulièrement organisées au sein même des diocèses avec les maitres de chœur.  

     Le but est de vérifier ‘’si les leçons sont bien apprises’’ concernant le chant, le jeu de scène et le programme aussi bien dans la coordination de Rufisque que dans celle de Tambacounda. 

     »Ce sont 300 choristes qui se retrouvent pour chanter une seule et même messe, qui ne sont pas d’une même paroisse ni d’une même chorale c’est normal qu’il y ait des répétitions des préparations », explique M. Ndouye. 

    Selon lui, le programme de la messe doit être parfaitement en phase avec le thème du pèlerinage. ‘’Pour la coordination de Rufisque, c’est la commission liturgique du doyenné qui propose un programme envoyé au niveau national qui est ensuite corrigé par la commission nationale et renvoyé au niveau de Rufisque pour que ces chants soit appris et exécutés », expliqué t-il. 

     »’Un choriste est d’abord un appelé qui a une mission de se consacrer à la louange divine. Il a doit avoir ces qualités: la disponibilité et l’amour du chant choral. Le travail technique est le rôle du maitre de chœur qui est le premier responsable de la chorale’’, rappelle Henri Ndouye. 

    MF/OID

  • SENEGAL-RELIGION / Popenguine: Les marcheurs ‘’heureux’’ de se retrouver au pied de la Vierge Marie

    SENEGAL-RELIGION / Popenguine: Les marcheurs ‘’heureux’’ de se retrouver au pied de la Vierge Marie

    Popenguine, 29 mai (APS) – Les marcheurs du pèlerinage marial sont arrivés à Popenguine, dimanche, aux environs de 15 heures,  »heureux » de se retrouver au pied de la Vierge Marie après avoir parcouru des kilomètres malgré le soleil et les petits bobos, a constaté l’APS.

    ‘’Ça a été dur, mais nous sommes arrivés au sanctuaire marial de Popenguine’’, a confié Fréderic Gomis. Traînant un peu les pieds à cause de petits bobos, ce membre de la paroisse Notre-Dame du Cap-Vert de Pikine, soutient qu’avec  »la Vierge Marie, tout est possible ».

    Christian Coly, âgé de 14 ans, a suivi la marche pour ‘’la première fois’’ de sa jeune existence.

    Pour ces marcheurs, les longues distances ‘’en valaient la peine’’. Si certains sont venus de Dakar, d’autres ont rallié directement Popenguine en provenance de Thiès, de Nianing, entre autres, leurs t-shirts blancs à l’effigie de la Vierge Marie, tachés de poussière.

     »Maman Marie vaut tous les sacrifices. Même s’il fallait ramper pour arriver devant ses pieds, je l’aurais fait’’, dit Etienne Sarr de la paroisse Saint-Paul de Grand-Yoff.

    Les marcheurs sont arrivés chantant des louanges de la Vierge Marie. D’autres, pour mettre plus d’ambiance dans cette rencontre ‘’joyeuse et priante’’ ont usé de vuvuzela ou battant simplement des mains.

    Les pèlerins du diocèse de Ziguinchor se sont illustrés par une ambiance particulière, brandissant des branches d’arbres. ‘’C’est une belle occasion de montrer la verdure de notre diocèse, en rapport avec l’encyclique du pape François publiée en mai 2015. Elle se concentre sur la protection de l’environnement naturel et de toutes les personnes. Elle regroupe aussi des questions plus larges sur la relation entre Dieu, les humains et la Terre », rappelle Philippe Manga.

    Pour ces fidèles, il est ‘’important d’afficher sa joie à prier et se retrouver au pied de la Vierge Marie, mère de Jésus’’. C’est du moins la conviction de Sandra Mendy, venue à Popenguine notamment pour ‘’se recueillir et rendre grâce à Maman Marie pour tout ce qu’elle a fait » pour elle.

    Les marcheurs arrivés à Popenguine paroisse après paroisse, suivant une liste, se sont dirigés vers le sanctuaire marial. Ils ont été accueillis par le père Paul-Marie Mandica pour les besoins de la ‘’bénédiction’’ avant la messe prévue à 22heures.

    Cette marche des pèlerins s’effectue tous les ans lors du pèlerinage marial de Popenguine. Cette année, près de vingt-six-mille jeunes et moins jeunes ont effectué cette démarche de foi, selon le père Paul-Marie Mandica, vice-président du comité national de préparation du pèlerinage de Popenguine.

    CS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les forces de sécurité mettent fin à ‘’la caravane de la liberté’’ d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE / Les forces de sécurité mettent fin à ‘’la caravane de la liberté’’ d’Ousmane Sonko

    Dakar, 28 mai (APS) – Les forces de l’ordre ont interrompu la ‘’caravane de la liberté’’ de l’opposant Ousmane Sonko et l’ont conduit à son domicile à Dakar, a déclaré dimanche soir le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    ‘’On a pu encadrer le leader de Pastef jusqu’à son domicile, où il a été déposé’’, a dit M. Diome dans un entretien avec la RTS1.

    Ousmane Sonko, après un séjour de plusieurs jours à Ziguinchor (sud), entendait dérouler une ‘’caravane de la liberté’’, une série de rassemblements, sur le chemin le conduisant à Dakar.

    ‘’Lorsque le véhicule à bord duquel il se trouvait a été contrôlé, il était en compagnie d’autres personnes. On a découvert des armes, des lance-pierres […] qui peuvent être utilisés dans le cadre de manifestations contre les forces de sécurité’’, a déclaré le ministre de l’Intérieur.

    Il précise qu’Ousmane Sonko ‘’n’a pas été arrêté mais il a été encadré et conduit chez lui’’.

    Antoine Diome a confirmé la mort d’une personne lors d’un rassemblement tenu à Kolda (sud) par M. Sonko et ses partisans. Plusieurs médias en faisaient état depuis samedi.

    ‘’Vous avez tous entendu le leader de Pastef déclarer depuis Ziguinchor qu’il va faire une caravane au cours de laquelle des rassemblements seraient organisés. Lors de la première étape, il y a eu mort d’homme […] à Kolda’’, a déclaré M. Diome.

    Il se demande si ‘’l’Etat va […] rester les bras croisés pour constater des morts ou des blessés, des pillages ou des dégradations de biens appartenant à l’Etat ou à des privés’’. ‘’La réponse ne peut être que négative’’, s’est-il empressé de répondre.

    Pour le déroulement de la ‘’caravane de la liberté’’ du leader de l’opposition, ‘’il fallait d’abord une déclaration’’ auprès des autorités administratives, a argué M. Diome.

    ‘’Que ce soit le leader de Pastef ou tout autre leader, s’il y a violation de la loi, l’Etat a le devoir d’y mettre fin. C’est dans ces conditions que cette décision a été prise’’, a-t-il ajouté en parlant du voyage forcé de l’opposant vers son domicile.

    ESF

  • SUISSE-SENEGAL-SANTE / Le Sénégal assure l’OMS de la qualité et de la disponibilité des médicaments dans son territoire

    SUISSE-SENEGAL-SANTE / Le Sénégal assure l’OMS de la qualité et de la disponibilité des médicaments dans son territoire

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadidiatou Sakho

    Genève, 28 mai (APS) – La directrice générale de l’Agence de régulation pharmaceutique (ARP) du Sénégal, Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao, a assuré l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dimanche, à Genève, de l’engagement des autorités sénégalaises à distribuer des médicaments sûrs, efficaces, disponibles et de qualité partout dans le pays.

    ‘’Le Sénégal s’est engagé à assurer la disponibilité de médicaments sûrs, efficaces et de qualité’’, a soutenu Mme Ndao devant la 76e assemblée mondiale de la santé.

    ‘’La présence de médicaments de qualité inférieure ou falsifiés est une menace réelle pour tous les systèmes de santé. Des dispositifs législatifs et réglementaires en matière de pharmacie […] sont en cours de validation’’ au Sénégal pour la prévenir, a-t-elle ajouté lors d’une session de l’assemblée mondiale consacrée aux médicaments.

    Les autorités sénégalaises ont pris toutes ces mesures pour ‘’renforcer le système de réglementation pharmaceutique, en plus de la création de l’Agence de réglementation pharmaceutique en avril 2022’’, a souligné Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    Le Sénégal assure ‘’la mise en œuvre et le fonctionnement optimaux des neuf fonctions réglementaires, dont l’homologation, l’octroi de licences, l’inspection pharmaceutique, les essais cliniques, la vigilance, les tests au laboratoire et la surveillance du marché’’, a-t-elle souligné.

    Une cellule de surveillance fonctionnant avec une ‘’approche basée sur le risque’’ a été mise en place en 2020, a rappelé Mme Ndao.

    Selon elle, le ‘’Guide d’orientation nationale pour la surveillance post-marketing de la qualité des médicaments’’ a été récemment révisé par l’ARP, après deux années d’utilisation.

    Les pouvoirs publics sénégalais ont tenu à rendre disponibles les médicaments dans toutes les régions du pays et à veiller à la sécurité du circuit de distribution, avec l’aide des services douaniers, a-t-elle dit devant l’assemblée mondiale.

    La liste nationale des médicaments et des produits de santé essentiels est régulièrement mise à jour et de nouvelles autorisations de création d’officines accordées, a ajouté la directrice générale de l’ARP.

    Tout cela réduit les risques d’approvisionnement auprès de structures illégales, selon Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    SKS/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Popenguine : vers la résolution des problèmes d’hébergement des pèlerins

    SENEGAL-RELIGIONS / Popenguine : vers la résolution des problèmes d’hébergement des pèlerins

    De l’envoyé spécial de l’APS, Charles Senghor

    Popenguine, 28 mai (APS) – Des solutions seront bientôt trouvées aux problèmes d’hébergement des pèlerins à Popenguine (ouest), avec la construction de sites d’accueil des fidèles et l’octroi de terrains aux diocèses du Sénégal, a appris l’APS de sources proches de l’Eglise catholique et de la mairie.

    L’Etat a prévu, dans le cadre de son programme de modernisation des cités religieuses, de construire des infrastructures destinées à l’accueil des pèlerins, à l’image de celles de Tivaouane (ouest) et de Touba (centre), selon Joseph-Bernard Coly, un membre comité d’organisation.

    La mairie de Popenguine a prévu d’octroyer des terrains aux sept diocèses du Sénégal, pour faciliter l’accueil des fidèles dans la cité mariale, selon Moussa Cissé, un membre du conseil municipal et porte-parole de ladite instance.

    ‘’La semaine dernière, nous nous sommes réunis à Dakar, où nous avons beaucoup discuté de cette question’’, l’octroi de terrains de la municipalité aux diocèses, a assuré M. Cissé.

    Le pèlerinage marial de Popenguine attire de plus en plus de fidèles, ce qui accroît les difficultés d’hébergement.

    De nombreux pèlerins sont obligés de s’y rendre avec des tentes qu’ils implantent eux-mêmes dans des maisons de la commune ou en plein air.

    ‘’Nous ne connaissons personne ici. Cela fait trois ans que je viens au pèlerinage avec ma tente’’, a dit André Diatta.

    Le jeune pèlerin fait preuve de ‘’compréhension’’ envers le comité national d’organisation du pèlerinage et les autorités municipales. A ses yeux, Popenguine a du mal à contenir les milliers de visiteurs à l’occasion de cet événement religieux annuel.

    Julien Ndiaye a dressé sa tente entre la brigade de gendarmerie de la commune et la résidence secondaire à Popenguine du président de la République. Même s’il connaît des habitants de la localité où se tient le pèlerinage, il prend le soin de se munir chaque année d’une tente.

    Les autorités ecclésiales disent s’organiser pour permettre aux fidèles d’effectuer le pèlerinage et de pouvoir retourner chez eux, afin d’éviter qu’ils se retrouvent en même temps dans cette petite ville.

    Selon Yves Kassoka, le président de la commission chargée de la communication du pèlerinage, entre 150.000 et 200.000 pèlerins sont attendus cette année à Popenguine.

    Environ 26.000 d’entre eux doivent se rendre dans la cité mariale à pied, en provenance de plusieurs diocèses du Sénégal, a-t-il dit.

    ‘’Nous prions et souhaitons que les pèlerins viennent et se retirent le plus vite que possible’’, a dit le vice-président du comité national chargé de l’organisation du pèlerinage, le père Paul-Marie Mandica.

    Le pèlerinage marial se tient chaque année à l’occasion de la Pentecôte.

    CS/ESF

  • SENEGAL-SECURITE / Il faut déclarer les caravanes aux autorités administratives avant de les organiser (ministre)

    SENEGAL-SECURITE / Il faut déclarer les caravanes aux autorités administratives avant de les organiser (ministre)

    Dakar, 28 mai (APS) – L’organisation des caravanes est ‘’soumise à l’obligation d’une déclaration préalable’’, rappelle le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’Le ministre de l’Intérieur rappelle que les caravanes sont considérées comme des cortèges et sont donc soumises à l’obligation d’une déclaration préalable, conformément à l’article 96 du Code pénal’’, écrit M. Diome.

    Le ministre de l’Intérieur rappelle cette disposition après avoir appris que, vendredi dernier, ‘’le président du parti Pastef a lancé une ‘caravane’ depuis Ziguinchor, avec pour destination Dakar, en passant par différentes régions du pays’’.

    ‘’Au cours de cette journée, des incidents ont été enregistrés dans la commune de Kolda’’, affirme-t-il en invoquant ‘’l’impératif de respecter cette formalité’’, la déclaration préalable des caravanes.

    Antoine Diome ‘’demande à tous les organisateurs de cortèges, défilés, caravanes, rassemblements de personnes et, d’une manière générale, toute manifestation sur la voie publique de s’y conformer’’.

    ‘’Dans tous les cas, soutient-il, les autorités compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour préserver l’ordre public et la quiétude des citoyens.’’

    Le leader du parti d’opposition Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko, a lancé cette semaine une ‘’caravane de la liberté’’, qui va marquer son retour à Dakar.

    A Kolda (sud), des heurts ont eu lieu entre ses partisans et les forces de l’ordre, selon plusieurs médias.

    M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a séjourné pendant plusieurs jours dans cette ville où des affrontements entre ses militants et les forces ont coûté la vie à deux personnes au moins.

    Son procès pour viol présumé sur l’ex-masseuse Adji Sarr s’est ouvert devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar à son absence.

    Cette juridiction a mis en délibéré le verdict du procès au jeudi 1er juin. Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle contre Ousmane Sonko.

    Dans ses réquisitions, il a demandé que le chef de l’opposition soit condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, à titre subsidiaire, autrement dit, si les faits de viol ne sont pas retenus contre lui.

    Le procureur a demandé une autre année d’emprisonnement ferme pour des faits de menaces de mort et a réclamé que 2 millions de francs CFA soient versés par le principal accusé en guise d’amende.

    ESF

  • SENEGAL-BRESIL-ELEVAGE / Amadou Ba réceptionne plus de 300 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil  

    SENEGAL-BRESIL-ELEVAGE / Amadou Ba réceptionne plus de 300 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil  

    Thiès, 28 mai (APS) – Le Premier ministre et ministre de l’Elevage et des Productions animales, Amadou Ba, a réceptionné samedi à Thiès (ouest) 312 taureaux géniteurs de race guzera importés du Brésil, a constaté l’APS. 

    La cérémonie de réception du bétail destiné à l’amélioration des races bovines locales a eu lieu dans l’enceinte de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), en présence de responsables d’associations d’éleveurs venus de plusieurs régions du pays.

    Les sujets arrivés du Brésil par avion, le 13 mai dernier, ont été mis en quarantaine à l’ENSA, avant leur distribution aux bénéficiaires.

    Cette opération est la ‘’première du genre’’, a précisé Amadou Ba, ajoutant que les taureaux géniteurs sont arrivés sur le sol sénégalais à l’initiative du Groupement des éleveurs pour l’amélioration génétique de l’élevage pastoral et extensif au Sénégal (GEPES), avec l’aide de techniciens du ministère de l’Elevage et des Productions animales.

    Ces animaux vont servir à améliorer les races bovines et à contribuer à l’autosuffisance en viande du Sénégal.

    Il s’agit de bœufs âgés de 23 mois à trois ans. Ils peuvent peser chacun 500 kilos.

    Les taureaux achetés à 4,5 millions de francs CFA l’unité sont revendus aux éleveurs à un prix subventionné par l’Etat, ce qui permet aux bénéficiaires de les acheter à 2.250.000 francs CFA. 

    ‘’En mobilisant 675 millions de francs CFA cette année pour subventionner l’achat de 300 géniteurs guzera, le gouvernement a amorcé un processus d’appui durable aux éleveurs que vous êtes’’, a dit Amadou Ba.

    Le Sénégal veut importer un millier de géniteurs par an pendant cinq ans, une mesure prise par le chef de l’Etat.

    Le recours à la commande groupée permet d’acquérir des sujets de bonne qualité, à des prix abordables, avec une réduction des frais de transport. Les prochaines importations vont arriver par voie maritime au Sénégal.

    Les premières importations de taureaux géniteurs de race guzera surviennent moins de quatre mois après la réception, par le président de la République, à Niague (ouest), de 1.242 génisses gestantes à haut potentiel laitier.

    ‘’Notre rêve est devenu réalité’’, a dit Arona Gallo Bâ, le président du GEPES.

    L’arrivée des taureaux en provenance du Brésil est le début d’une ‘’transformation positive’’ de l’élevage sénégalais entamée en 2013 à Dolly (nord) par Macky Sall, selon M. Bâ.

    Arona Gallo Bâ a invité les éleveurs bénéficiaires à bien prendre soin des animaux.

    Le recteur de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, Mamadou Babacar Ndiaye, suggère que l’ENSA soit impliquée dans l’introduction des bovins de race au Sénégal.

    ADI/ESF