Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / La cérémonie de lancement du dialogue national reportée à mercredi

    SENEGAL-POLITIQUE / La cérémonie de lancement du dialogue national reportée à mercredi

    Dakar, 27 mai (APS) – Le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République a annoncé le report au mercredi 31 mai à 16 heures de la cérémonie de lancement du dialogue national.

    ‘’La cérémonie de lancement du dialogue national initialement prévue mardi 30 mai à 16 heures est reportée au mercredi 31 mai à 16 heures’’, écrit Yoro Dia dans un communiqué dont l’APS a obtenu une copie.

    La rencontre se tiendra dans la salle des banquets du palais de la République, précise-t-il.

    L’opposition se trouve partagée sur la question du dialogue nationale, certains de ses leaders étant farouchement opposés à l’idée d’aller répondre à l’invitation du chef de l’Etat, quand d’autres sont plus disposés et favorables à cette idée mais posent des conditions à leur participation éventuelle.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de Yewwi Askan Wi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de Yewwi Askan Wi

    Dakar, 27 mai (APS) – Les quotidiens évoquent, pour leur livraison de ce week-end, l’‘’implosion’’ de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont Taxawu Senegaal, l’une des composantes, a décidé de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République.

    ‘’Chronique d’une implosion annoncée’’, titre WalfQuotidien.

    Il ajoute qu’une partie de YAW parle d’un ‘’faux dialogue, duquel ne sortira rien de bénéfique pour le peuple’’. Taxawu Senegaal, l’une de ses composantes dirigée par Khalifa Sall, ‘’conformément à sa tradition de concertation’’, a décidé de ‘’consulter ses instances de base, ainsi que les partis et mouvements alliés’’, qui définiront sa ‘’position officielle’’, concernant l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat.

    ‘’Les leaders de YAW devraient comprendre Khalifa Sall et le laisser prendre part à ce dialogue qui pourrait lui permettre de se présenter à la prochaine élection présidentielle grâce à une loi d’amnistie’’, note Le Soleil en citant un analyste politique.

    Le président de la République, en annonçant le dialogue politique en avril, a laissé entendre que Khalifa Sall, Karim Wade et d’autres leaders politiques frappés d’inéligibilité, peuvent négocier leur éligibilité lors de la future concertation.

    Le dialogue politique va démarrer mardi prochain, selon le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    Des ‘’signes de dislocation’’

    ‘’La principale coalition de l’opposition traverse une crise, à huit mois de l’élection présidentielle’’, fait remarquer EnQuête en estimant que les ‘’premiers signes de la dislocation’’ étaient perceptibles dès ‘’la sortie de Barthélémy Dias contre Ousmane Sonko, au début de ce mois’’.

    ‘’Si Khalifa Sall pense que c’est en participant au dialogue qu’il va retrouver son éligibilité, personne ne peut l’en empêcher’’, a déclaré Déthié Fall, l’un des leaders de YAW, dans une interview donnée à Bés Bi Le Jour.

    Il minimise les risques d’‘’implosion’’ en assurant qu’‘’il n’y a pas de rivalités entre les candidats de YAW comme certains le pensent’’.

    Déthié Fall ne rassure pas le journal L’As, lequel affirme que ‘’le simple fait qu’il y ait eu des voix discordantes révèle une crise au sein de la coalition et des désaccords entre les leaders’’.

    ‘’Tôt ou tard, ces divergences vont se révéler au grand public’’, prédit L’As. ‘’Alliance Khalifa Sall-Ousmane Sonko, le début de la fin !’’ titre Le Quotidien.

    ‘’Khalifa Sall […] va-t-il se plier à la volonté du maire de Ziguinchor dont la participation à l’élection présidentielle de 2024 est sérieusement compromise ? Ousmane Sonko […] va-t-il se plier à la volonté de Khalifa Sall et de Taxawu Senegaal ?’’ s’interroge le même journal en faisant remarquer que ‘’le dialogue auquel Macky Sall a convié [les leaders politiques] a fini de mettre à nu leurs divergences’’.

    Les intérêts de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko sont vraisemblablement contradictoires, ‘’voilà le problème qui risque d’entraîner la mort de YAW’’, ajoute Le Quotidien.

    Il fait observer que ‘’les ambitions divergent, les intérêts sont contraires, et le temps qui sépare les leaders de l’échéance électorale de 2024 s’égrène’’.

    De 2,2 % en 2021, le taux d’inflation est maintenant de 9,7 %

    Les quotidiens évoquent aussi la ‘’caravane de la liberté’’, du nom qu’Ousmane Sonko donne à la mobilisation de ses partisans sur le chemin le conduisant à Dakar.

    ‘’Des affrontements ont eu lieu à Kolda, où les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule’’, rapporte L’As, annonçant que quatre gardes du corps du leader de Pastef-Les patriotes ont été arrêtés à Mbour (ouest).

    ‘’Dans différentes localités qu’il a traversées hier, le leader de Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko, a drainé du monde’’, note WalfQuotidien.

    La ‘’caravane de la liberté’’ a démarré ‘’en fanfare’’ dans les communes de Niaguiss et Goudomp (sud), affirme L’Observateur. En raison de ‘’cette mobilisation forte et spontanée, mes adversaires tapis au palais [de la République] ne dormiront plus’’, jure un Ousmane Sonko grisé peut-être par la mobilisation de ses partisans.

    Sud Quotidien s’est surtout intéressé à l’‘’occupation anarchique de la voie publique’’. ‘’L’éradication de l’encombrement urbain […] reste un vœu. Les nombreuses initiatives prises dans ce sens, bien que salutaires, échouent toujours à cause du manque de suivi’’, constate le journal.

    ‘’Les anciens occupants sont en train d’effectuer progressivement leur retour’’ vers les endroits d’où ils étaient partis à la suite d’‘’opérations de déguerpissement [et de] de désengorgement’’ menées par les pouvoirs publics, observe Sud Quotidien.

    De 2,2 % en 2021, le taux d’inflation est maintenant de 9,7 %, annonce Libération en citant l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

    ‘’La tension sur les prix à la consommation est induite principalement par la hausse des prix des produits alimentaires’’, ajoute-t-il.

    Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, annonce au journal Le Soleil que les partenaires financiers du Sénégal ont ‘’mobilisé’’ 14.581 milliards de francs CFA en 2021 et 2022 pour le financement du Plan Sénégal émergent, le programme économique et social que met en œuvre le gouvernement depuis 2014.

    ESF

  • SENEGAL-NUMERIQUE-SECURITE / The Mysterious Team : une attaque informatique visant à saturer la bande passante (gouvernement)

    SENEGAL-NUMERIQUE-SECURITE / The Mysterious Team : une attaque informatique visant à saturer la bande passante (gouvernement)

    Dakar, 27 mai (APS) – L’Etat est en train de mobiliser toutes les équipes de la Société Sénégal Numérique (SENUM SA), pour permettre aux usagers des sites institutionnels d’accéder aux services en ligne, après une attaque DDOS visant à saturer la bande passante dont ils ont fait l’objet, vendredi en début de soirée, a appris l’APS du gouvernement.

    Le groupe de hackers « The Mysterious Team » a déclaré sur les réseaux sociaux avoir attaqué les sites web des services publics.

    « Après vérification, il s’agit d’une attaque informatique nommée DDOS », a précisé le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, M. Fofana explique qu’il s’agit d’une « attaque informatique qui consiste à submerger avec des quantités massives de trafic en saturant la bande passante de la ressource du site attaqué « .

    « Les acteurs de cette attaque se font passer pour le groupe de hackers +Anonymous+, connu pour avoir atteint d’autres infrastructures d’Etat dans le monde », a poursuivi la même source.

    Plusieurs sites web de différentes institutions du Sénégal, dont celui de la Présidence de la République, étaient difficilement accessibles vendredi en début de soirée.

    Abdou Karim Fofana a assuré que la Société Sénégal Numérique, chargée de la gestion du domaine Gouv.sn, a mobilisé toutes ses équipes pour permettre aux usagers d’accéder aux services en ligne dans les plus brefs délais.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-HYDRAULIQUE / Popenguine : la production en eau a triplé en 2 ans (responsable SenEau) 

    SENEGAL-SOCIETE-HYDRAULIQUE / Popenguine : la production en eau a triplé en 2 ans (responsable SenEau) 

    Popenguine, 26 mai (APS) – La capacité de production en eau est passé de 100 à 300 m³ de l’heure à Popenguine, grâce à un nouveau forage réalisé dans cette commune de la région de Thiès (ouest) qui abrite chaque année un pèlerinage marial, a appris l’APS de Souleymane Camara, directeur territorial de la Sen’Eau Petite Côte, l’entreprise en charge de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine.

    « Nous étions partis en 2021 et début 2022 d’une production de 100.000 litres de l’heure à aujourd’hui 300.000 litres avec un nouveau forage réalisé par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) », a-t-il dit à des journalistes au cours d’une visite des différents forages qui alimentent Popenguine, en prélude au 135e pèlerinage marial qui démarre samedi pour se poursuivre jusqu’à lundi.

    « On est très confortable sur la production, mais sur la distribution, il reste malheureusement certaines zones qui ne sont pas encore dans le réseau et sur lesquelles nous sommes obligés de mettre des points d’eau », a-t-il précisé, avant de donner des assurances relatives au dispositif de surveillance que sa société va mettre en place pour un bon approvisionnement en eau. 

    Selon Souleymane Camara, il y aura des points d’eau tout autour du sanctuaire marial de Popenguine et dans le nouveau village des marcheurs, fidèles qui rallient à pied le site du pèlerinage depuis différentes villes du pays.

    « En plus de ce dispositif, il y a une dizaine de camions-citernes qui vont être déployés sur tout le territoire de Popenguine […]. Les citernes vont mailler tout autour de la ville et surtout les coins dans lesquels il y aura une demande » en eau, a-t-il expliqué.

    Le chargé de la production de Sen’Eau Petite-Côte, Saloum Ndao, a rappelé que jusqu’en 2021, la ville de Popenguine était alimentée par deux forages d’une capacité de production de 100m³ par heure.  

    « Maintenant, en juin 2021, dans le souci d’augmenter la capacité de production de la ville de Popenguine et l’alimentation de la station de Toubab Dialaw, la SONES [Société nationale des eaux du Sénégal] a mis en place ce forage d’une capacité de 200m³/h », a souligné M. Ndao. 

     Selon lui, depuis deux mois, des équipes sont sur le terrain pour faire les entretiens d’ouvrages électromécaniques et remettre en état des groupes électrogènes, en vue de sécuriser l’alimentation en eau potable de la ville de Popenguine. 

    « Tous les forages sont secourus par des groupes électrogènes, de sorte qu’en cas de coupure d’électricité, les groupes puissent assurer l’alimentation électrique des forages », a-t-il assuré. 

    « Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? » est le thème de cette 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine, qui sera organisée par le diocèse de Tambacounda (est).

    La célébration de la messe solennelle du 29 mai sera présidée par Mgr Paul Abel Mamba et animée par la coordination des chorales du même diocèse.

    MF/BK/MTN

  • AFRIQUE-MONDE-SANTE / 155 épidémies en Afrique : l’OMS préconise une coordination dans la gestion des urgences

    AFRIQUE-MONDE-SANTE / 155 épidémies en Afrique : l’OMS préconise une coordination dans la gestion des urgences

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 26 mai (APS) – L’Afrique fait face actuellement à 155 épidémies, une situation qui justifie la nécessité pour les Etats de mutualiser leurs efforts dans la gestion des urgences,  a déclaré vendredi, à Genève, le directeur de la gestion des programmes au bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Dr Joseph Caboré.

     »Nous avons 155 épidémies très variées, partant de la rougeole aux fièvres hémorragiques qui nécessitent une expertise très variée », a-t-il déclaré lors du lancement du Plan d’action quinquennal conjoint pour la préparation et la réponse aux pandémies par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies  (CDC Afrique), en marge de la 76ème  Assemblée mondiale de la santé en Suisse.

    « Le plus souvent, plusieurs épidémies surviennent au même moment, d’où l’intérêt de mettre ensemble nos forces pour réagir », a préconisé Dr Joseph Caboré.

     »Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, nous avons diverses épidémies ou urgences humanitaires auxquelles nous devons faire face. Ces urgences sanitaires et épidémies surviennent souvent dans le même pays. A l’ouest, vous pouvez avoir la sécheresse, au nord des cas d’inondations qui peuvent par exemple provoquer une épidémie de choléra », a souligné le directeur de la gestion des programmes au bureau régional de l’OMS.

    Il a insisté sur la « complexité » de la gestion des urgences.   »La plupart des pays qui doivent répondre  à ces urgences ont peu de moyens. Les épidémies en cours sont liées aux changements climatiques », a-t-il ajouté lors de ce lancement, en présence de plusieurs ministres de la Santé, dont ceux du Sénégal et de la Gambie.

    ‘’Le plan présage une collaboration inédite’’, a-t-il notamment déclaré, soulignant la nécessité d’une mutualisation des efforts dans le cadre de la lutte contre les épidémies.

     »Ce que nous avons appris de la Covid-19, c’est qu’aucun pays, quelle que soit sa grandeur, ne peut à lui seul faire face à une urgence. C’est donc en mettant en place nos capacités, nos expériences mais également notre détermination que nous pourrons parvenir tous ensemble à arrêter ces urgences sanitaires qui n’ont pas de frontière’’, a t-il dit.

     »Nous allons voir avec la construction en cours des hub pour la préparation et la réponse aux urgences à Nairobi [Kenya], à Dakar [Sénégal] et à Pretoria [Afrique du Sud], pour éviter les chevauchements et les doublons dans la gestion de ces crises en Afrique’’, a déclaré pour sa part Dr Abdou Salam Guèye de Africa CDC.

    SKS/OID/MTN

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / BAL 2023 : AS Douanes –Al Ahly, une finale entre deux géants au palmarès riche dans leur pays

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / BAL 2023 : AS Douanes –Al Ahly, une finale entre deux géants au palmarès riche dans leur pays

    Dakar,26 mai (APS) – La finale de la troisième édition de la Basketball Africa League (BAL) va opposer, samedi à 16 h GMT, deux équipes ayant un palmarès impressionnant dans leurs différents championnats.

    Championne de la conférence du Sahara tenue à Dakar du 11 au 21 mars, l’AS Douanes avait pourtant connu une entame difficile avec deux défaites de rang contre le Rwanda Energy Group (55-69) et Abidjan basket club (70-76).

    Les Douaniers, dix fois vainqueurs du championnat national de basket du Sénégal, se sont ressaisis pour remporter leurs trois derniers matchs contre le Stade Malien (74-58), les Kwara Falcons du Nigeria (75-68) et l’US Monastir (76-60) de la Tunisie.

    L’équipe dirigée par le Sénégalais Mamadou Guèye dit ‘’Pabi’’ a éliminé l’équipe tunisienne tenante du titre. Elle est arrivée en finale avec un bilan de trois matchs remportés sur cinq.

    Septuple lauréat de la Coupe du Sénégal, l’AS Douanes participe à sa deuxième BAL, après l’édition de 2021 lors de laquelle elle avait été éliminée en quart de finale par l’US Monastir (Tunisie) sur le score de 62-86.

    Les gabelous, vainqueurs à treize reprises de la Coupe du maire de Dakar, sont restés sur leur lancée à Kigali en éliminant en quart de finale  le Ferroviário Da Beira du Mozambique, avec un écart de 20 points (93-73).

    Vainqueur au mois de mars pour la cinquième fois de la Coupe Saint-Michel, les coéquipiers du capitaine Alkaly Ndour, vont confirmer leur grande forme en demi-finale face à l’expérimentée équipe angolaise et prétendante au titre, le Petro de Luanda. Les partenaires de Jean Jacques Boissy viendront à bout des coéquipiers de Carlos Morais, icône du basket angolais, sur le score de 92 à 86.

    Deuxième de la Conférence du Nil qui s’est jouée du 26 avril au 6 mai, Al Ahly (Égypte) n’a connu qu’une seule petite défaite en phase de poules contre le Petro de Luanda (90-91).

    Les Égyptiens, sept fois vainqueurs du titre de champion d’Egypte de basket, participent à leur première édition. Dix fois champions de la Coupe d’Egypte de basket, ils sont sur une dynamique de six victoires et une défaite à la BAL.

    SK/MTN/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Mbagnick Diop : ‘’Nous ne devons pas nous contenter des miettes et de la sous-traitance du pétrole’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Mbagnick Diop : ‘’Nous ne devons pas nous contenter des miettes et de la sous-traitance du pétrole’’

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, salue les dispositions prises par les pouvoirs publics sénégalais pour permettre au secteur privé local de tirer profit du pétrole et du gaz, tout en leur demandant d’éviter de faire en sorte que les opérateurs économiques du pays se contentent des ‘’miettes’’ et des activités de sous-traitance.

    ‘’Il faut que ça bouge et que nous ne nous contentions pas des miettes et de la sous-traitance. Il faut éviter cela’’, a prévenu  M. Diop dans une interview donnée à la rédaction de l’APS.

    ‘’Nous sommes satisfaits mais il faut que nous nous positionnions. Il faut éviter que les majors du pétrole produisent et appuient sur un bouton pour que l’argent se retrouve à l’étranger’’, dans les pays d’origine de ces grandes compagnies, a-t-il averti.

    Le président du MEDS est d’avis qu’‘’il faut faire en sorte que les entrepreneurs locaux trouvent leur compte dans l’exploitation du pétrole et du gaz’’, dont le démarrage est prévu à la fin de cette année.

    Selon lui, de nombreux opérateurs économiques sénégalais se sont lancés dans une opération de ‘’mise à niveau’’ pour être en mesure de tirer profit des hydrocarbures que le pays s’apprête à produire après la découverte d’importants gisements pétroliers et gaziers au Sénégal et l’implantation dans le pays de grandes compagnies pétrolières.

    Le pays s’apprêtant à se lancer dans la production de pétrole et de gaz, ‘’il faut que les retombées soient au rendez-vous’’, a soutenu Mbagnick Diop.

    Il estime que l’Etat a suffisamment impliqué le secteur privé à la préparation de l’économie pétrolière et gazière.

    ‘’L’Etat nous a impliqués. Nous travaillons avec lui en bonne intelligence’’, s’est réjoui le président du MEDS.

    Plusieurs entreprises sénégalaises ont créé des entités dédiées à l’économie du pétrole et du gaz, selon lui.

    ‘’C’est à nous de mettre les bouchées doubles et d’éviter que cette opportunité soit gâchée comme on l’a fait ailleurs’’, a-t-il dit en citant l’exemple du Nigeria, l’un des plus grands producteurs africains de pétrole, où ‘’il n’y a presque pas d’électricité’’ dans de nombreuses parties du pays.

    ‘’Le Sénégal a une approche positive de l’exploitation du pétrole’’, a ajouté Mbagnick Diop.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-ANALYSE / Mbagnick Diop : ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’

    SENEGAL-ECONOMIE-ANALYSE / Mbagnick Diop : ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, analysant les faiblesses du secteur privé de son pays, est d’avis que ‘’les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’.

    ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’, a soutenu M. Diop, invité de la rédaction de l’APS.

    C’est le contraire des Ivoiriens qui, selon lui, ont été encouragés par le premier président de leur pays, Félix Houphouët-Boigny (1905-1993), à développer des entreprises privées.

    Prospère homme d’affaires, le défunt dirigeant ivoirien a très tôt poussé ses compatriotes à se lancer dans l’initiative privée, a dit Mbagnick Diop, ajoutant que le premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), n’a pas fait la même chose.

    Malgré la longue crise politique qu’elle a connue de 2000 à 2010, l’économie ivoirienne est restée debout grâce à l’idée qu’a eu le premier chef d’Etat du pays de développer le secteur privé local, a poursuivi le président du MEDS.

    ‘’Nous ne faisons qu’importer. J’ai peur quand j’entends les données des douanes’’, a dit Mbagnick Diop en parlant des importantes recettes douanières tirées des importations sénégalaises. ‘’Il faut inverser cette tendance’’, a-t-il lancé.

    Les dirigeants des pays industrialisés se déplacent souvent à l’étranger accompagnés de chefs d’entreprise, a-t-il ajouté en donnant les exemples des présidents de la Chine, des Etats-Unis d’Amérique et de la France.

    Les entrepreneurs prenant part aux voyages de ces leaders politiques signent d’importants contrats avec les pays de leur destination, a dit Mbagnick Diop, déplorant le fait que les dirigeants sénégalais ne font pas de même.

    Si des entrepreneurs marocains se sont bien implantés dans l’économie sénégalaise, ils le doivent à un ‘’capitaine’’, le roi du Maroc, Mohammed VI, a-t-il affirmé.

    En demandant aux dirigeants sénégalais d’avoir la même attitude, ‘’on ne quémande pas’’, a précisé M. Diop, laissant entendre qu’il s’agit d’intérêt national.

    ‘’On a besoin non seulement de produire mais de transformer et d’exporter aussi. Il faut faire en sorte que l’autosuffisance soit une réalité. S’agissant du consommer local, il y a un travail de longue haleine à faire en direction des populations pour que notre production soit consommée par nous-mêmes’’, a répondu le président du MEDS à la question de savoir quel rôle peut jouer le secteur privé sénégalais dans la politique de sécurité alimentaire menée par les pouvoirs publics.

    ‘’Il fait de son mieux pour que nous soyons de vrais transformateurs’’, a-t-il ajouté en parlant du président de la République, Macky Sall.

    ESF/OID/ASG/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les réponses du gouvernement aux députés

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les réponses du gouvernement aux députés

    Dakar, 26 juin (APS) – Les réponses du gouvernement aux députés lors de la séance des questions d’actualité sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Depuis sa nomination, en septembre 2022, le Premier ministre Amadou a vécu, hier, pour la première fois, le rituel des questions d’actualité des députés de la 14e législature. Le chef du gouvernement et ses ministres ont répondu à toutes les questions, lesquelles ont porté sur tous les secteurs de la vie sociale, notamment la politique, la santé, l’éducation, l’énergie, l’agriculture…’’, écrit Le Soleil.

    ’’Pétrole, pêche, croissance, prix des denrées de première nécessité, Amadou Ba rassure les députés’’, indique le journal.

    Selon Le Témoin aussi, ‘’Amadou Ba rassure sur les questions de l’heure’’. ‘

    A propos des suspicions au tour de l’organisation libre et transparente de la présidentielle de 2024, le Premier ministre Amadou Ba ‘’calme le jeu’’ face à la représentation nationale, selon Sud Quotidien.

    ‘’En février 2024, tout va se passer dans de très bonnes conditions (…) les élections ont toujours bien été organisées dans le respect des règles en vigueur. Tous les candidats retenus par le Conseil constitutionnel iront en compétition’’ soutient le PM dont les propos ont été rapportés par Sud.

    L’Info souligne que ‘’face aux députés, hier, dans le cadre des questions d’actualités posées au gouvernement, le Premier ministre a donné des gages de transparence et de sincérité sur l’organisation des élections à venir’’.

    Le Quotidien relève que ‘’les débats ont été houleux, les échanges parfois musclés. (…) le passage du gouvernement devant les députés pour répondre aux questions d’actualités posées par les parlementaires de la 14e législature n’a pas été un long  fleuve tranquille pour le premier ministre Amadou Ba et son équipe’’.

    ‘’Une foire d’empoigne à l’hémicycle’’, commente le quotidien L’As, qui signale que ‘’les débats se sont déroulés dans une ambiance électrique entre les députés de l’opposition et les membres du gouvernement’’.

    ‘’Comme sur un ring !’’, s’exclame EnQuête, qui note que la question du maintien de l’ordre, le litige foncier à Ngor, la bande des filaos à Guédiawaye, les licences de pêches, etc, ont été les ‘’points de crispation’’.

    Le quotidien Bës Bi, relève que ‘’sur les sanglantes tensions politiques qui minent le pays dans le cadre du bras de fer entre le leader du Pastef et le pouvoir, le Premier ministre s’est frotté, hier, à un Guy Marius Sagna plus que grincheux’’.

    ‘’Mais selon Amadou Ba, lors des dernières manifestations, si les forces de défense et de sécurité n’avaient pas de professionnalisme et de sang-froid, on allait voir dans ce pays, ce qui se passe ailleurs’’, ajoute la publication.

    OID

     

     

     

  • SENEGAL-FINANCES / Le taux d’exécution des investissements de l’Etat pour 2023 est de 43,5 %, selon le ministre du Budget

    SENEGAL-FINANCES / Le taux d’exécution des investissements de l’Etat pour 2023 est de 43,5 %, selon le ministre du Budget

    Dakar, 25 mai (APS) – Le taux d’exécution des investissements de l’Etat pour l’année en cours est actuellement de 43,5 %, ce qui correspond à 691,3 milliards de francs CFA du montant de 1.588,6 milliards voté pour cette rubrique du budget national, a déclaré, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    Il répondait au député Ayib Daffé, qui l’a interrogé sur la dette de l’Etat envers les entreprises du bâtiment et des travaux publics.

    C’était lors d’une séance plénière consacrée à des questions d’actualité adressées par les députés aux membres du gouvernement.

    Les fonds engagés pour l’exécution des dépenses d’investissement sur ressources internes sont de 370 milliards de francs CFA sur les 920 milliards prévus, soit un taux d’exécution de 40,2 %.

    Les tirages sur ressources externes ont atteint 321,3 milliards de francs CFA sur une prévision de 667,9 milliards, soit un taux d’exécution de 48 %.

    Le taux d’exécution de 43,5 % est la moyenne du cumul des ressources internes avec les ressources internes, a précisé Mamadou Moustapha Ba.

    Il rappelle que l’Assemblée nationale avait voté un budget concernant les investissements de 1.588,6 milliards de francs CFA.

    ‘’Ce qu’il faut noter, c’est que l’Etat a engagé d’importants chantiers d’investissements depuis plusieurs années, qui impliquent la mobilisation et le paiement continus de sommes importantes au profit des entreprises, aussi bien sur ressources internes que sur ressources extérieures’’, souligne le ministère des Finances et du Budget dans un document.

    Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, par exemple, doit exécuter un budget d’investissement de 238,5 milliards de francs CFA pour l’année 2023, dont 118,866 milliards sur ressources internes et 120,7 milliards sur ressources extérieures, a-t-il expliqué dans le document reçu des services de son ministère à l’occasion de la séance plénière.

    Selon M. Ba, ces investissements sont destinés à plusieurs projets, dont l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack (centre).

    Le projet de Bus Rapid Transit, une importante infrastructure de transport en construction à Dakar, fait partie de ces projets, selon le ministre.

    AN/ESF/MTN