Catégorie : LA UNE

  • AFRIQUE-JUSTICE / La CEDEAO presse certains de ses Etats membres de désigner des autorités chargées d’exécuter les arrêts de sa juridiction

    AFRIQUE-JUSTICE / La CEDEAO presse certains de ses Etats membres de désigner des autorités chargées d’exécuter les arrêts de sa juridiction

    Banjul, 25 mai (APS) – Le président de la Cour de justice de la CEDEAO, Edawrd Amaoko Asante, a appelé jeudi à Banjul, à la nomination dans les meilleurs délais d’une autorité chargée de l’exécution des arrêts de la juridiction communautaire dans certains de ses Etats membres.

    ‘’Je voudrais lancer solennellement un appel au Bénin, au Cap Vert, à la Guinée Bissau, au Sénégal à la Sierra Leone et au Liberia de procéder à la nomination d’une autorité chargée de veiller à l’exécution des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO’’, a notamment déclaré le juge ghanéen.

    Il intervenait dans la capitale gambienne à la clôture d’une conférence internationale consacrée aux changements de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels. La rencontre ouverte lundi est à l’initiative de la juridiction communautaire.

    Seuls 30% des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO exécutés   

    Edawrd Amaoko Asante a dans le même temps appelé les Etats membres à faire des efforts dans l’exécution des décisions de la Cour de justice afin de renforcer la confiance des citoyens et contribuer à « crédibiliser davantage la juridiction ».

    Il a signalé que seuls 30 % des arrêts de la Cour de justice de la CEDEAO avaient jusque-là fait l’objet d’une exécution dans l’ensemble des Etats membres.

    Pour remédier à cet état de fait, les participants à la conférence ont, entre autres, recommandé une meilleure collaboration entre la Cour de justice de la CEDEAO et les juridictions nationales dans la défense des droits de l’homme.

    Ils n’ont pas manqué de préconiser l’élaboration d’un plan d’action et d’engagement des autorités nationales à exécuter les décisions de justice en collaboration avec la commission de la CEDEAO.

    AKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Pèlerinage de Popenguine : l’Etat a respecté tous ses engagements selon le comité d’organisation

    SENEGAL-RELIGION / Pèlerinage de Popenguine : l’Etat a respecté tous ses engagements selon le comité d’organisation

    Dakar, 25 mai (APS) – L’Etat a respecté tous les engagements pris lors de la réunion nationale consacrée aux préparatifs du pèlerinage marial de Popenguine, a assuré le père Paul Mandica, membre du comité national d’organisation dudit pèlerinage.

    « Les autres services déconcentrés sont sur le terrain depuis ce jeudi matin pour les derniers réglages et préparer un bon accueil pour les pèlerins », a-t-il signalé.

    Le prêtre s’exprimait au cours d’une conférence de presse organisée par le comité national de préparation du pèlerinage marial de Popenguine.

    Le pèlerinage marial de Popenguine va célébrer les 27, 28 et 29 mai sa 135e édition. Estimant qu’aucune œuvre humaine n’est pas parfaite, l’abbé Mandica invite les gens à « ne pas tout remettre en cause en cas de manquement ».

    « Jusque-là, l’Etat est en train de respecter ses engagements. Nous prions pour que cela aboutisse », a insisté le religieu

    Par ailleurs le père Paul Marie Mandica a annoncé que la célébration liturgique du lundi 29 mai se fera dans le nouveau sanctuaire marial. Les messes du samedi et du dimanche seront faites dans l’ancien sanctuaire, a-t-il précisé.

    Selon lui, la Présidence de la République a presque « pris en charge toute la logistique qui concerne le nouveau sanctuaire ».

    Le nouveau sanctuaire a une capacité d’accueil de près de vingt-deux mille places assises avec  »plus de commodités que l’ancien sanctuaire ».

    « Tout est prévu dans le nouveau sanctuaire (…) l’Etat a pris toutes les dispositions pour faire de ce sanctuaire un lieu de référence’’, a signalé le prêtre.

     

    CS/BK/MTN

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les Etats membres doivent œuvrer au renforcement des idéaux démocratiques (communiqué)

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les Etats membres doivent œuvrer au renforcement des idéaux démocratiques (communiqué)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 25 mai (APS) – Les quinze pays membres de la CEDEAO ont été invités jeudi, à Banjul, à s’engager en faveur du renforcement des idéaux démocratiques et de la promotion de l’état de droit.

    Les Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doivent s’engager en faveur d’idéaux démocratiques solides, du renforcement de l’Etat de droit comme spécifié par les divers instruments internationaux, souligne le communiqué sanctionnant une conférence internationale sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement.

    La rencontre, clôturée jeudi, était organisée au Centre international de conférence Dauda Kairaba Jawara de Banjul, à l’initiative de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Les pays de l’espace communautaire sont ainsi invités à « conduire des élections régulières, libres et équitables conformément aux lois constitutionnelles de chaque Etat membre’’, rapporte le document dont l’APS a reçu copie.

    Les participants à la Conférence de Banjul ont lancé un appel aux Etats membres allant dans le sens de s’attaquer aux mauvaises conditions économiques des citoyens tout en combattant l’analphabétisme, la prolifération et la circulation des armes légères.

    Le renforcement des moyens de règlement des litiges électoraux et de la garantie de l’indépendance du pouvoir judiciaires figurent parmi les recommandations émises par les participants pour combattre plus efficacement les changements de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels.

    AKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-HABITAT / Mamadou Sy Mbengue annonce la construction de 15 000 logements sociaux d’ici 2026

    SENEGAL-HABITAT / Mamadou Sy Mbengue annonce la construction de 15 000 logements sociaux d’ici 2026

    Dakar, 25 mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), Mamadou Sy Mbengue, a annoncé, jeudi, la construction de 15. 000 logements sociaux d’ici 2026 dans le cadre du projet dit des  »100. 000 logements ».

    ‘’La construction de ces 15 000 logements sociaux entre dans le cadre de la contribution attendue de la SN-HLM au projet des 100.000 logements d’ici 2026’’, a dit M. Mbengue. Il s’exprimait lors de la cérémonie officielle d’ouverture des journées portes ouvertes de la SN-HLM, présidée par le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, et son collègue des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ.

    ‘’Elle entre également dans la résorption par la SN-HLM du déficit de 300.000 logements au Sénégal à l’horizon 2026 à hauteur de 10%’’, a-t-il ajouté. Dans cette perspective, a-t-il indiqué, un Plan stratégique de développement a été élaboré pour la période 2022-2026 à destination de tous les 46 départements.

    Outre la construction de 15.000 logements dans le cadre du projet des 100. 000 logements, M. Mbengue a souligné que le PSD 2022- 2026 de la SN-HLM compte réaliser 13. 798 logements sociaux pour un montant de total d’investissements de près de 275 milliards de francs CFA.

    Selon lui, ce plan tient compte également de l’achèvement des travaux de 317 logements et l’aménagement de 6325 parcelles pour un coût global de 9 milliards 3 millions 102 mille francs CFA. ‘’La SN-HLM s’engage d’autre part à réaliser de nouveaux projets de 3.254 logements et 7.103 parcelles aménagées à Dakar, à Louga, à Ziguinchor et à Kaolack, pour un investissement global d’environ 61 milliards de francs CFA’’, a-t-il annoncé.

    Le DG de la SN-HLM renseigne que le coût global des investissements du Plan stratégique de développement (PSD) est estimé à 345 milliards de francs CFA pour la réalisation de 30.797 unités d’habitation (logements, aménagements de parcelles, etc.).

    Soulignant que la SN-HLM est considérée comme un des acteurs majeurs du logement au Sénégal, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, déclare qu’elle  »est donc fortement attendue pour résorber le gap en logements dans notre pays ».

    ‘’La SN-HLM, a-t-il avancé, est sur la bonne voie en matière de production de logements sociaux et dans la production de 15 000 logements sociaux dans le cadre du contrat d’objectifs du projet 100.000 logements’’. Il a réitéré la volonté du gouvernement d’accompagner la SN-HLM à atteindre ses objectifs.

    La SN-HLM vise, à travers ces journées portes ouvertes organisées pour la première fois, à promouvoir sa politique sociale et à montrer au grand public ses réalisations et projets d’habitat social.

    ‘’La SN-HLM clé de voute d’une politique équitable et inclusive de l’habitat social’’ est le thème principal de ces journées qui prennent fin samedi.

    AB/MD/ASG

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Sanctions contre les auteurs de coups d’Etat : la CEDEAO invitée à préserver les droits des citoyens

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / Sanctions contre les auteurs de coups d’Etat : la CEDEAO invitée à préserver les droits des citoyens

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

     Banjul, 25 mai (APS) – Les participants à la Conférence de Banjul sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement ont appelé jeudi la CEDEAO à veiller à ce que les droits des citoyens soient préservés des effets négatifs des sanctions contre les auteurs de coups d’État militaires.

    Ils ont invité la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest à sanctionner les auteurs de changements par des moyens anticonstitutionnels et leurs collaborateurs, tout en veillant à ce que les droits des citoyens ordinaires soient protégés contre les effets négatifs des sanctions politiques et économiques.

    Cet appel fait partie d’une liste de recommandations contenues dans le communiqué final de la rencontre qui avait débuté lundi au Centre international de conférence Dauda Kairaba Jawara de Banjul.

    Les participants à la conférence organisée par la Cour de justice de la CEDEAO ont ainsi souligné la nécessité pour l’organisation communautaire d’évaluer l’efficacité des sanctions et de mettre en place un guide de leur mise en œuvre.

    La CEDEAO est dans le même temps appelée à notamment amender son protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance en y incluant le concept de participation plus large et une nouvelle approche de la bonne gouvernance fondée sur les droits humains et le contrôle populaire.

    La Conférence de Banjul a dans le même temps débouché sur un appel lancé à l’organisation communautaire, afin qu’elle adopte un moyen rapide et efficace de s’attaquer aux « causes profondes » des crises et conflits liés aux mauvaises conditions socio-économiques des États membres et aux mauvaises conditions de vie des citoyens.

    Les participants ont plaidé pour un renforcement des institutions de la CEDEAO et notamment sa Cour de justice dans son rôle de surveillance de l’espace communautaire, en vue de lui permettre, éventuellement par le biais d’un amendement, de pouvoir être saisie de questions électorales.

    AKS/BK/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Le patronat et les chambres de métiers pour une meilleure intégration du secteur productif national

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / Le patronat et les chambres de métiers pour une meilleure intégration du secteur productif national

    Dakar, 25 mai (APS) – Le Conseil national du patronat (CNP) et l’Union nationale des chambres de métiers (UNCM) ont signé, jeudi, une convention de partenariat visant notamment le renforcement de l’intégration du secteur productif national, a constaté l’APS.

    Les documents relatifs à cette convention ont été paraphés par Baidy Agne et Inssa Dièye, respectivement président du CNP et de l’UNCM, en présence du ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, Papa Amadou Ndiaye.

    Le directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), Saër Niang, a également pris part à la rencontre.

    « La convention que nous avons signée traduit la nouvelle dynamique de coopération et de partenariat socio-économique que nous voulons installer entre acteurs économiques nationaux », a dit le président du CNP, évoquant « la labellisation des compétences professionnelles des jeunes-artisans ».

    Selon Baidy Agne, elle devrait permettre la mise en place d’un  »écosystème propice au développement de l’artisanat et de l’entrepreneuriat, ainsi que le renforcement de l’intégration du secteur productif national ».

    Outre une plus grande professionnalisation des grandes familles des métiers de l’artisanat, il a aussi souligné la nécessité de promouvoir « un secteur productif fortement intégré dans l’économie nationale ».

    Le président du CNP a réaffirmé la disponibilité du patronat à « agir » aux côtés des chambres de métiers pour une coopération centrée autour des valeurs communes et accordant « une priorité au savoir-faire sénégalais qui va répondre aux exigences de qualité de nos produits et services ».

    Il a dit aussi magnifier « la vision prospective » de la tutelle pour le développement de l’artisanat et la migration des activités informelles vers le formel.

    Le président de l’Union nationale des chambres de métiers, Inssa Dièye, s’est lui réjoui de cette coopération qui matérialise « la volonté du patronat de faire du secteur artisanal son grenier à travers la fourniture d’une main d’œuvre de qualité et en adéquation avec ses préoccupations ».

    « Cette présente convention, que nous scellons aujourd’hui, apporte assurément des réponses pertinentes et structurelles à la lancinante problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes », a relevé le président de l’UNCM.

    Inssa Dièye s’est félicité également de la décision de l’Etat d’allouer 15% de la commande publique aux artisans et l’attribution du marché de la confection de tenues scolaires aux artisans locaux, pour 30 milliards de FCFA sur trois ans.

    Il a aussi rappelé « l’injonction » faite aux structures d’appui et de financement de consentir des crédits aux artisans selon des « modalités spécifiques et allégées ».

    SMD/BK/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE / Les notaires invités à s’ajuster pour une bonne administration de la justice

    SENEGAL-JUSTICE / Les notaires invités à s’ajuster pour une bonne administration de la justice

    Dakar, 25 mai (APS) – Les notaires, compte tenu de l’importance du rôle qui leur est dévolu dans la sécurité juridique des transactions et la stabilité économique, sont appelés à s’ajuster pour une bonne administration de la justice, a soutenu, jeudi, à Dakar, le garde des Sceaux.

    « Le notaire est un officier ministériel nommé par décret ayant reçu de manière permanente des pouvoirs spéciaux de l’Etat pour dresser des actes authentiques dans les formes requises par la loi, un délégataire de l’autorité publique. Il est ainsi impératif que les notaires s’ajustent au profit d’une bonne administration de la justice », a déclaré Ismaïla Madior Fall.

    Dans cette optique, le ministre de la Justice  »reste ouvert aux échanges sur une réforme de la formation initiale et continue des notaires afin de favoriser une bonne administration de la Justice », a ajouté M. Fall, présidant l’ouverture officielle des Journées du notaire, une manifestation prévue pour deux jours (25-26 mai), sur le thème « Le notaire et l’environnement des affaires ».

    À ce propos, il promet d’instruire la direction des Affaires civiles, du Sceau, le Centre de formation judiciaire ainsi que le Projet d’appui à la justice civile et commerciale (JUCICOM) d’entreprendre « une démarche de collaboration pour permettre au notariat de gagner en lisibilité et en efficacité dans leur champ de compétence ».

    Dans le même temps, le garde des Sceaux encourage les notaires installés à l’intérieur du pays et qui jouent « un rôle central dans l’application de la règle de droit ».

    À en croire Ismaïla Madior Fall, « les dernières nominations ont permis un maillage en notariat au niveau national. Elles ont permis de donner une meilleure image de la profession par un rajeunissement, une plus grande féminisation et enfin une plus grande ouverture du notariat ».

    Il s’y ajoute que l’inauguration récente du nouveau siège de la Chambre des notaires « contribue à assurer la visibilité de la fonction ».

     

    Il a par ailleurs insisté sur le « défi ambitieux de renforcement des effectifs […] réalisé dans de bonnes conditions, grâce à l’implication de la Chambre des notaires et l’accompagnement des pouvoirs publics ».

    « Le département de la Justice accordera un vif intérêt à toute suggestion pour l’amélioration du dispositif actuel pour l’adapter, le corriger et le compléter », a rassuré le ministre.

    « En recevant les actes et contrats auxquels les parties veulent ou doivent faire donner un caractère authentique pour en assurer la date, en conserver le dépôt, en délivrer des grosses, des expéditions, des copies authentiques, des copies exécutoires et extraits, le notaire confère aux actes et contrats une force probante particulière dès lors qu’ils ont été établis conformément aux règles de droit en vigueur », a-t-il indiqué.

    Il rappelle que le notaire « est tenu de conseiller les parties, de s’assurer de la validité et de l’efficacité des actes qu’il rédige, en vérifiant l’identité des parties, leur capacité juridique et leur consentement, de respecter l’ensemble des conditions de forme et de fond pour prévenir tous les vices du consentement, erreur de droit et s’assurer que l’acte ne contient aucun vice ».

    Le notaire doit donc « s’abstenir d’instrumenter lorsque la demande qui lui a été faite est contraire à la loi ou à l’ordre public ou susceptible de constituer une fraude au droit d’un tiers ou à l’autorité publique, voire une perturbation de l’environnement des affaires ».

     

    Un impératif de sécurité juridique et judiciaire

     

    D’où la nécessité de poursuivre et d’adapter la réflexion, dans le sens de l’accélération et de la simplification des procédures, l’amélioration du système d’élaboration, de traitement et de conservation des actes, en vue d’adapter l’encadrement juridique des activités notariales face aux avancées du numérique.

    Il s’agit là d’un « impératif de sécurité juridique et judiciaire », a-t-il dit, ajoutant que « la modernisation du service public notarial a toujours été une priorité de l’Etat », ce qui « permet sans nul doute de prendre en compte les préoccupations de nos concitoyens qui souvent peinent à faire entendre leurs plaintes ».

    Aussi a-t-il insisté sur les obligations légales, rappelant que « le notaire est soumis à des obligations légales, mais également déontologiques qui garantissent la fiabilité, l’impartialité et l’intégrité de ses fonctions. Et en cas de manquement à ces obligations, sa responsabilité peut être engagée. Il doit toujours agir de façon éthique et conforme à la loi ».

    Le ministre de la Justice s’est dit convaincu que ces Journées du notariat, portant sur une thématique d’actualité « dans un contexte de mutations inéluctables de nos sociétés, vont impulser une nouvelle dynamique dans la profession notariale pour mieux renforcer la stabilité et la sécurité dans le monde des affaires ».

    Selon Ismaïla Madior Fall, une telle démarche « est d’une grande utilité et participe au renforcement de l’Etat de droit […] ».

    « Je sais pouvoir compter sur l’expérience, l’expertise, la compétence et le professionnalisme des intervenants pour hisser le service public notarial vers des horizons encore meilleurs en écoutant et conseillant nos concitoyens », a conclu le ministre de la Justice.

    SBS/BK

     

     

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE / Fatick : une ONG s’intéresse aux impacts de l’exploitation pétrolière dans le secteur de la pêche

    SÉNÉGAL-ECONOMIE / Fatick : une ONG s’intéresse aux impacts de l’exploitation pétrolière dans le secteur de la pêche

    Fatick, 25 mai (APS) – L’ONG Action Solidaire International a entamé, jeudi, à Foundiougne, des consultations publiques avec les acteurs de la pêche pour assoir un dialogue sur les impacts de leur activité en lien avec l’exploitation du pétrole et du gaz, a indiqué son directeur exécutif, Mamadou Barry.

    « Des pêcheurs sont venus très souvent vers notre ONG, pour se plaindre de la menace qui pèse sur leur activité », en raison de l’exploitation du pétrole et du gaz au large des côtes sénégalaises. « Ainsi, nous avons entamé des consultations publiques pour trouver des solutions », a-t-il expliqué.

    Le directeur exécutif de l’ONG Action Solidaire International animait un atelier à l’intention des acteurs de la pêche de la région de Fatick (ouest), sur le thème de l’impact de l’exploitation du pétrole et du gaz sur les populations.

    Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une consultation entamée en octobre 2022, avec les pêcheurs de la région de Saint Louis.

    « Nous allons regrouper les pêcheurs et assoir un cadre de dialogue autour de la problématique, qui à l’arrivée permettra de traiter de tous ces problèmes évoqués », a fait savoir Mamadou Barry.

    Selon M. Barry, depuis le démarrage des discussions avec les pêcheurs, « aucune preuve ou évidence n’a montré que le secteur de la pêche est impacté par l’exploitation du pétrole et du gaz. »

    Toutefois, ajoute-t-il, il demeure légitime que les communautés sachent ce qui est prévu, en cas d’exploitation effective, pour qu’elles puissent faire face à d’éventuelles perturbations ou remise en question de leurs activités.

    Le Sénégal a fait sa première découverte de pétrole offshore, en octobre 2014, avant la mise à jour de gisements de gaz révélés en mai 2017, ce qui permet au pays d’envisager de figurer à court terme parmi les pays africains producteurs et exportateurs de pétrole.

    SDI/BK/ASG

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : la garantie d’un processus électoral transparent est un facteur de stabilité (spécialiste)

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : la garantie d’un processus électoral transparent est un facteur de stabilité (spécialiste)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 25 mai (APS) – Paul Ejimé, expert en communication et spécialiste des relations internationales, a invité les parties prenantes des élections dans la région ouest-africaine à davantage œuvrer pour des processus électoraux transparents afin de garantir la stabilité politique dans l’espace communautaire.

    ‘’Les gouvernements des Etats membres de la CEDEAO doivent œuvrer à l’amélioration des processus devant mener à des élections libres, justes et transparentes dans la région’’, a-t-il notamment déclaré.

    Intervenant lors d’une conférence internationale consacrée dans la capitale gambienne aux changements anticonstitutionnels, Paul Ejimé, a insisté sur le fait que l’élection constituait une entreprise multipartite qui exige que chaque acteur joue efficacement son rôle.

    ‘’Il est important de noter que les parties prenantes qui devraient faciliter des élections libres, équitables et transparentes peuvent saper le processus par leur conduite, actions ou inactions’’, a-t-il rappelé.

    Le spécialiste des relations internationales a souligné que l’absence d’élections libres, équitables et transparentes était une des principales sources de conflit dans la région.

    Il a ainsi fait part de la nécessité pour les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest de respecter leurs obligations conventionnelles, en déplorant que dans de nombreux cas, les gouvernements censés mettre en place des mécanismes garantissant des élections libres, ‘’’sapent souvent le processus pour des intérêts égoïstes et politiciens ».

    M. Ejimé s’est ainsi élevé contre la propension de certains gouvernants à truquer des élections pour conserver le pouvoir à travers la limitation des moyens financiers des commissions électorales, la vassalisation des pouvoirs législatifs et judiciaires, la modification des constitutions et des lois électorales, le rétrécissement de l’espace démocratique et les violations des droits de l’homme.

    La pression exercée sur les organes chargés d’organiser ou d’arbitrer les élections et la répression de toute forme d’opposition sapent l’exercice d’élections libres, équitables et transparentes dans l’espace communautaire, a-t-il encore souligné.

    Le consultant a dans le même temps déploré que de nombreuses commissions électorales de la région soient tout sauf indépendantes ou autonomes en ayant des membres nommés par le gouvernement et qui les place dans des situations qui ne leur permettent pas de résister aux pressions du gouvernement.

    Selon lui, les entraves à un processus électoral transparent pouvaient également provenir des organisations de la société civile, des médias, de l’électorat et des partenaires au développement.

    Cela crée une situation qui favorise l’incursion des militaires dans l’espace politique de l’Afrique de l’Ouest, a expliqué Paul Ejimé.

    La tolérance zéro de la CEDEAO à l’égard des changements de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels est le thème d’une conférence qui s’achève ce jeudi au Centre international Dauda Kairaba Jawara de Banjul.

    Quelque 200 participants en provenance des pays de la région ouest-africaine, des juristes, militants des droits de l’homme entre autres participent à cette rencontre annuelle de la Cour de justice de la CEDEAO.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le retour annoncé d’Ousmane Sonko à Dakar et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le retour annoncé d’Ousmane Sonko à Dakar et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 25 mai (APS) – Le retour annoncé de Ousmane Sonko à Dakar après la tenue de son procès pour viol et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Sonko annonce la bataille finale à Dakar (…)’’, affiche à la Une L’As.

    L’opposant Ousmane Sonko, qui séjourne à Ziguinchor (sud), ville dont il est maire, depuis le 2 mai, a annoncé mercredi son retour à Dakar dans le but de mener ‘’l’ultime combat’’.

    Il en a fait l’annonce en présence d’un public nombreux et acquis à sa cause, rassemblé devant son domicile au quartier Néma Kadior.

     »Je vais rentrer à Dakar. Je vais partir par la route en faisant un Némékou tour que je vais nommer +Caravane de la Liberté+. Je vais partir en sillonnant toutes les villes sur mon passage et je viendrai ici sans aucune égratignure’’, a-t-il promis à ses militants.

    Ousmane Sonko ‘’annonce une +caravane de la liberté’’, selon Le Quotidien. ‘’Sonko à l’assaut de Dakar (…)’’, commente Vox Populi.

    Au lendemain du procès Sweet Beauté, Ousmane Sonko est ‘’en route pour Dakar’’, dit le quotidien Bës Bi.

    ‘’Ousmane Sonko a décidé de lever le blocus à Ziguinchor et de rentrer sur Dakar par une caravane. Il appelle à la mobilisation dans la capitale où se jouera +le combat final+’’, écrit le journal.

    ‘’Polo vert, casquette de soldat, sourires par moments… Ousmane Sonko est sorti hier dans les rues de Ziguinchor. Au milieu d’une foule compacte, qui chante et danse, le leader de Pastef alterne sourires et colères. Au lendemain du procès Sweet Beauté, il a décidé de lever le blocus autour de sa maison. Il a rappelé les raisons de son choix de ne pas comparaitre devant la Chambre criminelle qui sont, entre autres, l’absence de garanties de sécurité et la poursuite des barricades autour de son domicile’’, décrit la publication.

    WalfQuotidien note qu’’après une dizaine de jours dans son fief de Ziguinchor, Ousmane Sonko a écidé de rentrer à Dakar pour mener +le combat final+. Mieux, il a décidé de rentrer par la route. Un retour qu’il nomme la caravane de la liberté’’.

    Le Soleil met en exergue les annonces du chef de l’Etat en conseil des ministres au sujet de l’exploitation du pétrole et du gaz.

     ‘’Le gouvernement est appelé à se tenir prêt’’ pour l’exploitation du pétrole et du gaz à partir de fin 2023, souligne le journal.

    Lors du conseil des ministres, de mercredi, le président de la République a rappelé ‘’l’entrée du Sénégal en fin 2023 dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures (…)’’ et invité le gouvernement à ‘’prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la configuration de l’économie nationale’’.

    ‘’Macky Sall veut veiller au grain’’, estime EnQuête. Selon L’As, ‘’Macky Sall dresse une feuille de route au gouvernement’’.

    WalfQuotidien signale que le dialogue national sera lancé le 30 mai prochain. ‘’Le président de la République en a fait l’annonce, hier, en conseil des ministres. Seulement, le communiqué sanctionnant cette rencontre hebdomadaire est muet sur les contours de ce dialogue, à neuf mois de la présidentielle’’, souligne Walf.

    AB/OID