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  • SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / Investissements : l’APIX présente les opportunités du pays à des investisseurs américains  

    SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / Investissements : l’APIX présente les opportunités du pays à des investisseurs américains  

    Dakar, 12 déc (APS) – Le directeur général de l’APIX, l’agence gouvernementale chargée de la promotion des investissements, a présenté à 15 hommes d’affaires américains les opportunités qu’offre le Sénégal aux investisseurs, lors d’une séance de travail, jeudi, à Dakar.

    Il y a de ‘’multiples opportunités d’investissement que le Sénégal a à offrir’’, leur a dit Bakary Séga Bathily lors de la réunion, en présence de la directrice générale l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), Sinna Amadou Gaye.

    ‘’Le Sénégal est une terre d’opportunités, un carrefour stratégique et une nation en pleine mutation’’, a-t-il ajouté en s’entretenant avec les investisseurs venus de l’État de Colorado pour prospecter le marché sénégalais, sous la direction de Papa Maritew Dia.

    Ce dernier est un Sénégalais vivant aux États-Unis depuis plus de deux décennies.

    Sur le plan social et culturel, ‘’le Sénégal est reconnu comme une terre d’hospitalité, de paix et de cohésion. Notre diversité ethnique et religieuse est une richesse’’, a dit M. Bathily, soulignant que les nouvelles autorités du pays cherchent à construire ‘’un Sénégal souverain, notamment sur les plans énergétique, alimentaire, environnemental et sécuritaire’’.

    Le pays veut se doter de ‘’huit pôles économiques dynamiques’’, a affirmé le directeur général de l’APIX, faisant allusion à un découpage proposé dans le programme de politique générale ‘’Sénégal 2050’’.

    La croissance économique moyenne du Sénégal est de 3,6 % entre 2000 et 2024, a-t-il indiqué, assurant que ‘’nous aspirons à bien plus que cela’’.

    De la gauche vers la droite, Sinna Amadou Gaye, Bakary Séga Bathily et Papa Maritew Dia

    Le pays dispose de plus de 9,5 millions d’hectares propices à l’agriculture, a signalé Bakary Séga Bathily, affirmant qu’une bonne partie de cet ‘’immense potentiel [est] sous-exploitée’’.

    Sur le plan énergétique, le Sénégal possède d’importantes ressources minières, gazières et pétrolières : 2,7 milliards de barils de pétrole, 910 milliards de mètres cubes de gaz, et 750 millions de tonnes de fer, selon Bakary Séga Bathily.

    Les opportunités d’investissement se trouvent dans les infrastructures de transport, la logistique, les services de transport, le transport maritime et aérien, la construction des routes et d’autres secteurs d’activité, a-t-il encore dit aux Américains.

    ‘’Le secteur du tourisme, qui représente actuellement 7 % du PIB, est en pleine expansion, avec un objectif de 3 millions de visiteurs en 2024. Reconnu pour son patrimoine culturel, ses plages, ses paysages diversifiés et sa scène artistique, le Sénégal dispose d’un fort potentiel touristique’’, a poursuivi le directeur général de l’APIX.

    Il rappelle que le Sénégal bénéficie aussi d’un accès privilégié à des marchés régionaux et internationaux, grâce aux accords de libre-échange signés avec d’autres pays.

    Bakary Séga Bathily ajoute que l’environnement des affaires au Sénégal ‘’est en constante amélioration’’.

    ‘’S’il y a des opportunités à présenter, c’est très normal que je commence par le Sénégal’’, a réagi Papa Maritew Dia, qui a fait venir au Sénégal les investisseurs américains.

    Ces derniers ont déjà identifié des secteurs dans lesquels ils souhaitent investir, les soins de santé oculaire par exemple.

    Selon M. Dia, un laboratoire de fabrication de lunettes a été installé à Thiès (ouest), grâce à une initiative privée venue des États-Unis.

    Concernant l’agriculture, ‘’on prépare la construction d’un jardin botanique’’ à l’École nationale supérieure d’agriculture de Thiès, a-t-il annoncé.

    S’exprimant au nom des investisseurs américains, Papa Maritew Dia a dit que l’un d’entre eux souhaitait mettre en œuvre ‘’un projet de cybersécurité’’ au Sénégal, pour aider à ‘’sécuriser les frontières nationales et à créer des emplois’’.

    ‘’Il y a un projet aussi dans le transport aérien’’, a signalé M. Dia.

    ‘’Ce sont des investisseurs privés. Ils fournissent 100 % de l’investissement’’ nécessaire aux projets qu’ils veulent dérouler, a-t-il précisé, ajoutant que certains d’entre eux s’intéressent à l’habitat.

    ESF/ABB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : les enseignements vont reprendre le lundi 6 janvier 2025 à l’UASZ (recteur)

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : les enseignements vont reprendre le lundi 6 janvier 2025 à l’UASZ (recteur)

    Ziguinchor, 12 déc (APS) – Les enseignements vont reprendre le lundi 6 janvier 2025 à l’université Assane-Seck de Ziguinchor (UASZ), fermé depuis le 27 novembre dernier à la suite de violents affrontements entre étudiants et policiers, qui ont fait plusieurs blessés, a-t-on appris d’un communiqué du recteur, transmis ce jeudi à l’APS.

    « Le recteur, président du conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor, porte à la connaissance de la communauté universitaire que cet organe s’est réuni ce jour, jeudi 12 décembre 2024, pour évaluer l’évolution de la situation académique. A l’issue de cette rencontre, le conseil a pris la décision de reprendre les enseignements le lundi 6 janvier 2025 », souligne la même source.

    Le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor a aussi pris la décision de faire une session unique pour l’année universitaire 2023-2024, notamment pour les UFR LASHUS, SES et ST.

    Parmi les décisions prises à l’issue de la réunion, figure également l’invalidation du second semestre 2023-2024 si les étudiants ne reprennent pas les cours jusqu’au jusqu’au lundi 13 janvier 2025.

    Le conseil académique de l’UASZ avait pris la décision, le 27 novembre dernier, de fermer  »jusqu’à nouvel ordre le campus pédagogique ».

    Cette mesure ne concernait pas le centre universitaire de Kolda (sud) et l’UFR 2S, des annexes de l’université Assane-Seck où les enseignements s’étaient poursuivis.

    Le conseil académique présidé par le recteur Alassane Diédhiou avait également dissous des amicales d’étudiants et suspendu le renouvellement des bureaux de ces mêmes instances.

    Le 27 novembre, la direction du centre régional des œuvres universitaires de Ziguinchor avait annoncé la fermeture du campus social de l’UASZ.

    Ces mesures étaient consécutives à une grève illimitée des étudiants, qui réclamaient l’achèvement des chantiers de 12 amphithéâtres en construction depuis 2015, la réception du pavillon de 1.000 lits et d’un autre restaurant.

    Trois véhicules du rectorat ont été incendiés lors de ces violences et des étudiants blessés.

    MNF/MD/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Industrie : l’expert Youssoupha Samuel Mbaye propose de configurer le pays en régions industrielles

    SENEGAL-ECONOMIE / Industrie : l’expert Youssoupha Samuel Mbaye propose de configurer le pays en régions industrielles

    Dakar, 12 déc (APS) – L’ingénieur en développement industriel et conseiller du Premier ministre suggère, pour l’avenir de l’industrie sénégalaise, de configurer le pays en une dizaine de régions industrielles, sur la base des spécificités écologiques, environnementales ou économiques de ses différentes parties.

    « Ce choix doit être basé sur des critères bien définis, notamment des critères d’ordre climatique et écologique, en fonctions aussi de la disponibilité des matières primaires », a expliqué M. Mbaye dans une interview avec l’APS.

    Selon l’ingénieur, cette subdivision du pays en régions industrielles va décentraliser l’industrie nationale concentrée depuis longtemps dans la région de Dakar.

    La région de Matam (nord) par exemple devrait avoir une vocation minière en raison de ses phosphates, a-t-il expliqué, suggérant que les industries soient implantées dans des endroits proches de leurs matières premières.

    « La disponibilité de la main-d’œuvre et bien d’autres critères doivent être pris en compte » dans la configuration des régions industrielle, a suggéré l’ingénieur en développement industriel ayant travaillé dans l’électronique, l’automobile et d’autres branches de l’industrie en France et au Japon.

    Le conseiller technique du Premier ministre estime que les difficultés de l’industrie sénégalaise découlent d’un « manque de stratégie » des gouvernements. « Lorsque vous voulez développer quoi que ce soit dans la vie, dans l’industrie à plus forte raison, il faut avoir un plan bien établi », a-t-il souligné, affirmant que l’industrie s’accommode nécessairement de « prérequis ».

    « Je suis persuadé que les objectifs seront atteints »

    « L’objectif du gouvernement d’aujourd’hui est justement de […] mettre en place un plan stratégique » de politique  industrielle, a assuré Youssoupha Samuel Mbaye, auteur d’un plan d’accélération industrielle du Sénégal basé sur 15 « leviers », dont il est fait mention dans le référentiel « Sénégal 2050 », le programme de politique générale du gouvernement pour les prochaines années.

    L’industrie devra « normalement jouer un rôle important, voire prépondérant », dans ce programme public, a dit M. Mbaye, ajoutant : « Je suis persuadé que les objectifs seront atteints. »

    La « situation de sous-industrialisation » du pays résulte de la fermeture de centaines d’entreprises industrielles, a signalé l’ingénieur, souhaitant que l’industrie soit utilisée comme « cheval de bataille » par les autorités du pays.

    Youssoupha Samuel Mbaye préconise aussi la création d’un comité national de l’industrialisation, une structure qui doit disposer de démembrements dans les régions et les communes, pour superviser le secteur. Cette mesure permettra d’éviter par exemple la concentration de l’activité industrielle à Dakar, selon M. Mbaye.

    ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-REPORTAGE / Piment : les producteurs de Bakel veulent échapper au diktat des revendeurs

    SENEGAL-AGRICULTURE-REPORTAGE / Piment : les producteurs de Bakel veulent échapper au diktat des revendeurs

    Par Abou Ndiaye

    Bakel, 11 déc (APS) – Les producteurs de piment de la zone agricole de Gassambilakhé, dans le département de Bakel (est), ont entamé depuis fin novembre la récolte de ce condiment dont ils cherchent à rendre la commercialisation plus rentable, en échappant au diktat des revendeurs qui usent de pratiques déloyales pour tirer les prix vers le bas.

    Situé au sud de Bakel, Gassambilakhé est la « porte d’entrée » de la zone de production de piment située sur tout le long de la mare de « Lothiandé » (de Bakel à Diawara).

    En ce début de journée où le froid s’installe dans le Gadiaga, un changement de port vestimentaire est perceptible chez les populations qui renouent avec les habits lourds.

    Dans les champs, la végétation est luxuriante. Des groupes de jeunes récoltent le piment dans certaines parcelles.

    Vêtu d’une tenue de travail pour ouvrier, les pieds enserrés dans des bottes, Alassane Dicko arpente les digues de son périmètre maraîcher à la recherche de plantes en maturité.

    « J’ai commencé la récolte aujourd’hui. Et ça se fera maintenant chaque semaine. Il y aura toujours une nouvelle récolte, jusqu’à ce qu’on n’ait plus d’eau », lance-t-il.

    A quelques mètres de là, Matar, un producteur d’origine malienne, est en pleine récolte, sa deuxième moisson cette année. Pour cette journée, il a pris deux jeunes pour l’aider à collecter sa récolte et la mettre dans des sacs.

    « La semaine dernière, je n’avais eu que deux sacs de trente kilos, mais, aujourd’hui, j’ai déjà rempli quatre sacs de trente kilos et j’y suis toujours », se réjouit Matar.

    Il explique que la forte rentabilité du piment est due à sa capacité à offrir de nombreuses récoltes.

    « Le poids et la quantité du piment augmentent au fur et à mesure des récoltes. Si on a 500 kilos par ha dans la semaine, il faut tabler sur 700 ou 800 kilos la semaine suivante », dit-il.

    Des difficultés liées à la commercialisation

    Dans ce périmètre maraîcher d’une longueur d’environ un kilomètre, le piment est cultivé sur une superficie de près de 100 ha, avec diverses spéculations.

    « Ici, 90% des producteurs sont des jeunes. Nous cultivons des variétés, comme le « Goana », le « Sofia », « Rouge entier ». Mais, nous avons des difficultés liées à la commercialisation », déplore Alassane Dicko.

    Secrétaire du « GIE Gassambilakhé », il regrette le comportement des revendeurs qui usent de pratiques déloyales pour acheter le piment à bas prix.

    « En cette période, le prix du kilo est à 3 000 francs CFA. Mais les revendeurs le fixent à 2 450 francs CFA. D’ici les prochaines récoltes, ils vont fixer le prix à 1000 ou 500 francs le kilo », dénonce le maraîcher.

    « Les revendeurs y gagnent à 100%, contrairement à nous les cultivateurs. J’ai un hectare. Si la commercialisation se faisait normalement, je pourrais avoir 3 à 4 millions par semaine (…) « , confie-t-il.

    Pour réguler la commercialisation, une coopérative est en gestation pour maintenir le prix du kilogramme à 3 000 francs CFA pour les mois de novembre et décembre, renseigne Alassane Dicko.

    Insuffisance de la subvention d’engrais et tarissement de la mare « Lothiandé »

    La mare de ‘’Lothiandé » est située à 1 km du fleuve. Les producteurs de Gassambilakhé utilisent son eau pour irriguer leurs champs.

    Mais, ils ne peuvent le faire que pendant une certaine durée, car la mare tarit dès le début du mois de février.

    « La mare n’est pas profonde. Début février, elle est à sec. S’il y avait encore de l’eau, on pourrait poursuivre la récolte jusqu’au mois de mars, et avec la chaleur, cultiver le gombo ou l’aubergine », déclare Dicko, secrétaire général du “GIE Gassambi lakhé”.

    Il signale qu’une étude a été réalisée à ce sujet en 2022 par l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC). Dans ses conclusions, l’étude avait recommandé de creuser le marigot pour le rendre plus profond et ainsi faciliter l’activité des producteurs.

    « On n’a pas aussi de piste de production. Nous sommes séparés de la ville par la mare. On utilise un bac, pour transporter les produits au village. Ce qui nous prend énormément de temps « , déplore-t-il.

    Les producteurs font face également à une pénurie  d’engrais. Selon eux, les stocks de l’engrais subventionné sont insuffisants pour couvrir toute la saison.

    « 1 950 ha de superficie emblavé en piment dans le département  »

    « A Bakel, nous cultivons toute l’année par rapport aux autres zones du nord. Si la quantité d’engrais ne suffit pas, c’est parce qu’il y a la fin des saisons qui bloquent la continuité de l’achat », explique Mbaye Sarr Diop, chef du service départemental du développement rural (SDDR)

    « Quand il y a une circulaire qui sort, qui est généralisée et ne prenant pas en compte la spécificité du département de Bakel, forcément au niveau des magasins, il n’y a plus possibilité de vendre des engrais. Le blocage est à ce niveau et nous l’avons signalé », ajouté-t-il

     

    Dans un entretien avec l’APS, Mbaye Sarr Diop affirme que le piment est la culture la plus pratiquée dans le département de Bakel. La zone a en effet d’un potentiel énorme et la spéculation permet à plusieurs producteurs, dont des jeunes, de subvenir à leurs besoins.

    « Pour le potentiel du département en termes de culture de piment, nous sommes à 1.950 ha de superficies emblavées. C’est la culture qui domine dans la zone et il faut en prendre compte pour appuyer les jeunes », suggére-t-il.

    Le responsable du SDDR révèle que sur les 1.600 ha de parcelles impactées par les inondations liées à la crue du fleuve Sénégal et de la Falémé, 600 ha étaient emblavés en piment.

    Il indique que les périmètres de piment se trouvant le long de la mare de « Lothiandé » ont été épargnés par la montée des eaux. Selon lui, le repiquage a même démarré dans les zones impactées par les inondations.

    « Ce qu’on peut pointer du doigt aussi, c’est la qualité de certaines semences. Pour régler cela, on veut contractualiser avec des producteurs dans le département, pour au moins la multiplication des semences », rassure-t-il.

    Il estime que le système prévu va permettre de produire et certifier les semences dans la zone mais également de les redistribuer aux producteurs.

     

    AND/ABD/ASB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-INDUSTRIE / Un ingénieur propose une « reprise en main » du tissu industriel

    SENEGAL-ECONOMIE-INDUSTRIE / Un ingénieur propose une « reprise en main » du tissu industriel

    Dakar, 12 déc (APS) – Le Sénégal doit, pour la bonne tenue de son industrie, se lancer dans la reprise en main de son tissu industriel, ce qui va consister à remettre en marche certaines usines fermées ou en difficulté, préconise l’ingénieur en développement industriel Youssoupha Samuel Mbaye, conseiller technique du Premier ministre.

    Les pouvoirs publics sénégalais feraient bien d’aller vers une « compensation industrielle soutenue par une totale reprise en main du tissu industriel », a proposé M. Mbaye dans une interview avec l’APS.

    La reprise en question doit consister à remettre en marche certaines usines, dont la SONACOS, la principale huilerie du pays, et la SOTIBA, une société textile fermée depuis plusieurs années, a-t-il dit, tenant à rappeler que la société nationale de production d’huile fonctionne correctement, malgré les difficultés.

    Cette démarche donnera la possibilité au Sénégal d’« éviter d’être un géant aux pieds d’argile » lorsque les tentatives de relance de l’industrie donneront leurs fruits, a expliqué l’ingénieur ayant travaillé pendant une trentaine d’années dans l’automobile, l’électronique et d’autres branches industrielles en France et au Japon.

    « La compensation industrielle soutenue par une totale reprise en main de notre tissu industriel est nécessaire. C’est la base de la relance de l’industrie », a insisté Youssoupha Samuel Mbaye.

    « Bien sûr, pour compenser ces sociétés-là, les reprendre en main et les développer, il faut identifier [ce qui] ne va pas avec elles […] On ne peut pas résoudre un problème si on n’en connaît pas la cause », a-t-il souligné, assurant que cette démarche va se révéler fructueuse si les pouvoirs publics mettent en place des plans de relance des usines concernées et veillent à ce que soient respectées les six phases de développement de tout projet dans l’industrie.

    La relance de l’activité des usines fermées ou en difficulté doit s’accompagner du respect de « tous les indicateurs de performance requis,  notamment les trois principaux : le respect des coûts prévus, le respect de la qualité et celui des délais », a ajouté M. Mbaye.

    « D’après les informations que j’ai eues tout à l’heure, lors d’une séance de travail avec un conseiller technique du ministre de l’Industrie [et du Commerce], le recensement est en cours, pour ne pas dire qu’il est déjà fait », a-t-il dit en faisant allusion au recensement des entreprises en difficulté, une initiative dont les nouvelles autorités du pays ont hérité de leurs prédécesseurs.

    « C’est fait pour identifier de manière exhaustive toutes les industries qui sont aujourd’hui en difficulté, dans le but de faire le nécessaire, de manière stratégique… » a poursuivi Youssoupha Samuel Mbaye.

    Il a ajouté : « Je présume que le recensement n’avait pas été bien fait. Même s’il a été bien fait, vu que les résultats ne sont pas là, on peut penser que la méthode utilisée pour les (les entreprises en difficultés) remettre sur pied n’a certainement pas été efficiente. »

    « Nous en sommes toujours au même niveau […] Maintenant, avec la bénédiction des autorités d’aujourd’hui, le président de la République et le Premier ministre, nous sommes bien déterminés à identifier tous les éléments […] pour atteindre rapidement les objectifs fixés » en matière de relance de l’industrie, a assuré M. Mbaye.

    ESF/MTN/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Saraya : des assaillants encagoulés ouvrent le feu dans un village, une femme tuée par balle

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Saraya : des assaillants encagoulés ouvrent le feu dans un village, une femme tuée par balle

    Kédougou, 12 déc (APS) – Une femme d’une cinquante d’année a été tuée après avoir reçu une balle à la tête dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le village de Faranding (Saraya, sud-est), où six assaillants ont ouvert le feu au hasard, a appris l’APS d’une source sécuritaire.

    « Ce sont six assaillants armés et encagoulés qui ont envahi notre village en pleine nuit. Ils ont tiré dans tous les sens. Une femme a été tuée par une balle à la tête. Il y a aussi deux blessés très graves », a témoigné le président de la jeunesse du village de Faranding, Fily Sissoko.

    « Après que les assaillants ont ouvert le feu dans tout le village, ils sont rentrés chez nous en pointant vers nous leurs armes. Ils cherchaient mon oncle qui avait gagné de l’or, mais l’oncle était sorti », a poursuivi M. Sissoko.

    Selon lui, les assaillants ne sont pas rentrés bredouilles, « puisqu’ils ont emporté de l’or et de l’argent de mon oncle ainsi que des téléphones portables ».

    La brigade mobile de la gendarmerie territoriale de Saraya s’est lancée aux trousses des assaillants, qui ont pris la fuite après leur forfait.

    Le corps sans vie et les deux blessés ont été transportés à l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou par les sapeurs-pompiers.

    PID/ABD/MTN/ASG

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-DISTINCTION / Le président de la République élevé au rang de citoyen d’honneur de la ville de Thiès

    SENEGAL-INSTITUTIONS-DISTINCTION / Le président de la République élevé au rang de citoyen d’honneur de la ville de Thiès

    Thiès, 12 déc (APS) – Le conseil municipal de Thiès (ouest) a élevé, jeudi, le président Bassirou Diomaye Faye au rang de citoyen d’honneur de ladite ville.

    Par la même occasion, la municipalité a décerné sa première médaille au chef de l’État, venu inaugurer une statue en l’honneur de Lat-Dior (1842-1886).

    Le maire de Thiès, Babacar Diop, a remis la distinction au président de la République, lors d’une cérémonie, en présence de membres du gouvernement, d’autorités administratives et de chefs coutumiers.

    La statue en bronze est installée entre la promenade des Thiéssois et l’auditorium de la commune.

    Les écoles primaires, les établissements de formation professionnelle et les lycées se sont mobilisés pour réserver un accueil chaleureux au chef de l’État.

    BT/ADI/ASG

  • SÉNÉGAL-COLLECTIVITES-INAUGURATION / Thiès : Bassirou Diomaye Faye a dévoilé la statue Lat-Dior

    SÉNÉGAL-COLLECTIVITES-INAUGURATION / Thiès : Bassirou Diomaye Faye a dévoilé la statue Lat-Dior

    Thiès, 12 déc (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé ce jeudi matin à Thiès (ouest) où il a dévoilé la statue en l’honneur du héros national Lat Dior Diop, a constaté l’APS.

    L’ensemble des écoles primaires et des établissements de formation professionnelle, ainsi que des collèges et lycées de la ville de Thiès, se sont mobilisés pour accueillir le chef de l’Etat qui séjourne dans la cité du rail pour l’inauguration d’une statue en l’honneur du héros national Lat Dior Diop.

    La statue, installée entre la place Agora et l’auditorium de l’avenue Cäen, sera inaugurée d’un moment à l’autre par le chef de l’État.

    Une tribune est installée sur la Promenade des Thiessois, qui accueille les officiels.

    Le ministre de L’ Intérieur, Jean Baptiste Tine, le directeur de cabinet du président de la République, Mary Teuw Niane, et le ministre des Mines, Birame Soulèye Diop, sont déjà sur les lieux.

    L’Avenue Cäen menant à la promenade des Thiéssois est jalonnée de drapeaux et de photos du maire de Thiès, Babacar Diop aux côtés de son hôte de marque, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, accrochées aux poteaux électriques.

    ADI/ASG/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité économique domine la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité économique domine la livraison des quotidiens

    Dakar, 12 déc (APS) – Les sujets économiques dominent largement l’édition des quotidiens parvenus ce jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.

    Le journal EnQuête a cherché à savoir du dossier judiciaire concernant Samuel Sarr plus que ce qui en est dit jusque-là. ‘’Partie pour être le plus grand projet énergétique réalisé entièrement par des Sénégalais, la plus belle histoire de West African Energy (WAE) s’achève en queue de poisson’’, observe-t-il.

    Selon EnQuête, des investisseurs exclusivement sénégalais ont réuni 283 milliards pour la réalisation de cette initiative privée dont le montage financier a valu à l’ancien ministre de l’Énergie une arrestation.

    Il estime que ce projet devait être ‘’une véritable success story 100 % sénégalaise’’.

    EnQuête parle d’une ‘’désillusion nationale’’ pour mettre en exergue l’envergure du projet et sa tournure judiciaire.

    L’Observateur croit détenir ‘’la vérité sur les réserves de Sangomar’’, le champ pétrolier dont l’exploitation a démarré depuis plusieurs mois, à une centaine de kilomètres au sud de Dakar. ‘’Ses performances suscitent même des réactions de traders qui n’hésitent pas à surévaluer ses réserves’’, note le journal, estimant que cela se fait sur la base de ‘’jugements de valeur qui ne correspondent pas à la réalité des chiffres’’.

    ‘’Prestige diplomatique’’

    Libération aussi s’intéresse aux hydrocarbures en dévoilant les résultats d’un audit concernant la société Timis Corporation, l’un des investisseurs du secteur pétrolier sénégalais. ‘’Timis Corporation n’a pas atteint ses engagements en matière d’investissement et aurait dû verser à l’État du Sénégal une indemnité qui équivaudrait à 6.154.000 dollars américains (près de 4 milliards de francs CFA)’’, révèle le journal.

    ‘’Considérant l’absence de documentation et de justification des coûts de Timis Corporation, l’indemnité qui devait être reversée à l’État du Sénégal s’élève à 8 millions de dollars (presque 5 milliards de francs CFA’’, ajoute Libération.

    La Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol a demandé aux personnes titulaires de droits sur des lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest) de remplir un formulaire d’identification de leurs lots et de le déposer à son siège. Cette mesure fait dire au journal Le Quotidien que ‘’le gouvernement s’apprête à lever la mesure suspensive de plusieurs lotissements entre Dakar et Thiès’’.

    ‘’Tout ça pour ça !’’ s’exclame le journal, estimant que c’est ‘’la charrue avant les bœufs’’.

    ‘’Il est assez déroutant […] de geler des travaux valant plusieurs millions de francs CFA, de mettre en chômage technique des entrepreneurs, leurs maçons, menuisiers et tâcherons, de bloquer les ressources de leurs fournisseurs… Bref, de paralyser l’activité d’une bonne partie du secteur du BTP, sur la base de présomptions sans aucun début de preuve’’, commente Le Quotidien.

    WalfQuotidien constate que ‘’le gouvernement mène une intense campagne pour faire élire Amadou Hott à la présidence de la Banque africaine de développement’’.

    ‘’Le Sénégal gagnera en prestige diplomatique’’, s’il réussit à faire élire l’économiste, banquier et ancien ministre de l’Économie, ajoute le journal en citant un expert.

    Des ‘’limites juridiques’’ et des ‘’obstacles coutumiers’’

    WalfQuotidien considère l’interdiction annoncée des importations de friperie comme un ‘’choix cornélien’’. ‘’Il est vrai que le ministre [du Commerce et de l’Industrie est] confronté à un choix difficile : laisser le statu quo et obérer définitivement le développement de l’industrie textile ou alors freiner les importations de friperie et mettre en difficulté des milliers de personnes […] qui vivent dans ce secteur tentaculaire’’, analyse-t-il.

    Le Soleil a relevé les ‘’limites juridiques’’ et les ‘’obstacles coutumiers’’ à cause desquels les femmes vivant dans le monde rural éprouvent de la peine à accéder à la terre.

    ‘’Malgré leur contribution significative à l’agriculture, seules 15 % d’entre elles sont propriétaires de terres au Sénégal’’, indique le journal en se basant sur des données fournies par la Banque mondiale.

    Une juriste interrogée par Le Soleil réclame, sur la base d’une directive de l’Union africaine, que chaque commune attribue au moins 30 % de ses terres aux femmes.

    Le Témoin Quotidien dévoile le ‘’business du rein’’ en se demandant à qui profite l’‘’interruption des opérations de la greffe rénale’’ au Sénégal.

    ‘’Le malheur des malades du rein fait le bonheur des mafieux de la dialyse. Une mafia bien rodée, qui entretient un business florissant, dans lequel fournisseurs, pharmaciens, techniciens, néphrologues, hommes d’affaires et délégués médicaux se disputent férocement un marché annuel estimé à 20 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires’’, révèle-t-il.

    Le Bus Rapid Transit (BRT) est confronté à l’‘’incivisme’’ de certains automobilistes, selon Sud Quotidien.

    ‘’Non-respect des feux de signalisation, blocage des carrefours, occupation illégale des emprises’’, observe-t-il sur le trajet du BRT, qui transporte des milliers de passagers par jour, entre Dakar et Guédiawaye.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-MESURE / Le président Faye demande la finalisation de l’évaluation des initiatives d’emplois des jeunes

    SENEGAL-ECONOMIE-MESURE / Le président Faye demande la finalisation de l’évaluation des initiatives d’emplois des jeunes

    Dakar, 11 déc (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, mercredi, en Conseil des ministres, la finalisation dans les meilleurs délais ‘’d’un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées’’.

    Bassirou Diomaye Faye a ‘’invité le Premier Ministre à finaliser l’évaluation de toutes les initiatives, de tous les programmes, projets et dispositifs publics de promotion de l’employabilité et de l’emploi des jeunes (ANPEJ, DER/FJ, 3 FPT, XEYU NDAW NI, Domaines agricoles communautaires (DAC), Formation École Entreprise (F2E), AGETIP, FERA…)’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Cette invite s’inscrit dans le cadre de la ‘’refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes’’, qui demeure, selon le chef de l’Etat, ‘’ priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population du Sénégal et du taux de chômage très élevé chez les jeunes’’.

    Avec une population constituée à 75% de jeunes de moins de 25 ans, selon les données de l’Agence nationale de  la statistique et de la démographie (ANSD), le Sénégal a du mal à profiter de ce dividende démographique, faisant que beaucoup d’entre eux choisissent la voie de l’émigration irrégulière au péril de leur vie.

    Pour offrir à ces jeunes des perspectives d’emploi dans leur pays, le président Faye a appelé les services publics, le privé et les organisations socio-professionnelles à la mise en œuvre d’un programme d’insertion professionnelle des jeunes.

    Le chef de l’État ‘’a également demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres et structures de l’État concernés, le secteur privé national et les centrales syndicales, l’élaboration consensuelle et la mise en œuvre pragmatique d’une Stratégie nationale innovante d’insertion professionnelle et d’emploi des jeunes’’, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    ABB/SBS/OID