Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-UNIVERSITES-EQUIPEMENT / Vers l’accélération de la mise en service de nouvelles infrastructures dans les universités publiques

    SENEGAL-UNIVERSITES-EQUIPEMENT / Vers l’accélération de la mise en service de nouvelles infrastructures dans les universités publiques

    Dakar, 24 mai (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi que soient engagées  »sans délais » des concertations en vue « d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées » dans les universités publiques.

    Le chef de l’Etat a surtout insisté sur « l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ».

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall, présidant la réunion hebdomadaire du gouvernement, a évoqué « la situation dans les universités publiques, en demandant au Premier ministre et au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’engager sans délais des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS [centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires].

    Ces concertyations, d’après le texte, permettront « d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées ».

    Le document ajoute que le chef de l’État « a en outre invité le gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ».

    Il a de même donné des instructions pour « le suivi du projet des classes préparatoires aux grandes écoles, en demandant au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’initier un plan national de développement des classes préparatoires, tenant compte de l’actualisation de nos programmes de formation, de l’installation fonctionnelle des lycées d’excellence, de la montée en puissance de nos écoles d’ingénieurs et d’autres projets de classes préparatoires accompagnés par l’État à travers un cadre de partenariat public-privé juridiquement maitrisé ».

    BK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATIONS / Le président Sall lance le dialogue national le 30 mai prochain

    SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATIONS / Le président Sall lance le dialogue national le 30 mai prochain

    Dakar, 24 mai (APS) – Le chef de l’Etat a annoncé mercredi avoir décidé d’organiser le lancement du dialogue avec les différentes composantes de la nation, le 30 mai prochain, au palais de la République, afin de « bâtir des consensus durables » sur des questions relatives à la vie nationale et à l’avenir du pays.

    Macky Sall, présidant le même jour la réunion du Conseil des ministres, est revenu « sur le Dialogue national, [rappelant] au gouvernement son engagement permanent, depuis 2012, à consolider le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation, afin d’asseoir la paix et la stabilité sociale dans le cadre de notre marche résolue vers un Sénégal émergent à l’horizon 2035 ».

    « Dans l’esprit de la journée du dialogue national, instaurée en 2016 – et des acquis des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, freinés par la pandémie de COVID-19 – le président de la République a décidé d’organiser, le mardi 30 mai 2023 au palais de la République, le lancement du dialogue avec les représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, des chefs religieux et coutumiers, des jeunes et des femmes, afin d’échanger et de bâtir des consensus durables sur des questions majeures relatives à la vie nationale, et à l’avenir du pays », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    L’opposition se trouve partagée sur la question du dialogue nationale, certains de ses leaders étant farouchement opposés à l’idée d’aller répondre à l’invite du chef de l’Etat, quand d’autres sont plus disposés et favorables à cette idée mais posent des conditions à leur participation éventuelle.

    BKMTN

  • Pétrole et gaz : les revenus feront l’objet d’une ‘’affectation intégrale’’ au budget de l’Etat, rappelle le gouvernement

    Pétrole et gaz : les revenus feront l’objet d’une ‘’affectation intégrale’’ au budget de l’Etat, rappelle le gouvernement

    Dakar, 24 mai (APS) – Le président de la République a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, l’‘’impératif’’ pour les pouvoirs publics de veiller à une ‘’affectation intégrale des fonds collectés’’ par la future économie pétrolière du pays au ‘’budget de l’Etat’’.

    L’Etat a décidé, lors de concertations consacrées à la gestion des hydrocarbures en 2018 et 2021, de veiller à ‘’l’affectation intégrale des fonds collectés [au] budget de l’Etat’’.

    Macky Sall a tenu aussi à rappeler ‘’la création d’un fonds intergénérationnel confié au FONSIS’’, le Fonds souverain d’investissements stratégiques, ‘’par le biais d’un mandat express de l’Etat’’.

    Il existe déjà une loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures à partir de la fin de cette année, a-t-il dit.

    ‘’Le président de la République a signalé l’urgence de stabiliser les projets […] du réseau gazier du Sénégal, ainsi que le projet de document de stratégie nationale de développement du secteur pétrolier et gazier’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Il a demandé à la ministre du Pétrole et des Energies de ‘’finaliser […] la préparation de la prochaine session’’ du secrétariat permanent du comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz, qu’‘’il présidera […] avec l’implication de tous les partenaires de l’Etat’’.

    Le Sénégal s’apprête à faire son ‘’entrée’’, à la fin de cette année, ‘’dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures’’, rappelle le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon la même source, Macky Sall a parlé aux membres du gouvernement de ‘’l’urgence de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la reconfiguration de l’économie nationale, au regard des opportunités et enjeux signalés’’.

    Des concertations ont été menées en 2018 et en 2021 pour ‘’renforcer le consensus national autour de la gouvernance inclusive du secteur et de la gestion des recettes issues de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures’’, lit-on dans le texte signé du porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-MEMOIRE / Un écrivain évoque le caractère actuel des recommandations de Thierno Souleymane Baal

    SENEGAL-POLITIQUE-MEMOIRE / Un écrivain évoque le caractère actuel des recommandations de Thierno Souleymane Baal

    Matam, 24 mai (APS) – Mamadou Youri Sall, professeur en informatique à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, juge  »très actuelles » les recommandations de Thierno Sileymani Baal relativement à l’alternance au pouvoir, à la transparence et à l’éthique en politique.

    « Les recommandations de Thierno Souleymane Ball sont très actuelles. Elles concernent la circulation du pouvoir avec l’alternance, la gestion des deniers publics, à savoir la transparence et l’éthique en politique. Ce sont les trois thèmes que le fondateur de l’Almamya au Fouta a appliqués dans [la partie nord] du Sénégal », a-t-il dit.

    Mamadou Youri Sall, auteur d’un livre sur Thierno Souleymane Baal, animait un panel portant sur le thème : « L’actualité des recommandations de Thierno Sileymani Baal », à l’occasion de la première édition du Salon international du livre de Matam (SILIMA).

    Thierno Souleymane Baal est un chef de guerre et un lettré musulman peul du 18e siècle à l’origine d’un grand mouvement de réforme islamique en créant un État théocratique fondé sur un idéal de justice. Il fut une grande figure du Fouta Toro, région située au nord de l’actuel Sénégal, à cheval sur les deux rives du fleuve du même nom.

    L’enseignant a souligné « le caractère extraordinaire » de cette figure historique dont la vision demeure « actuelle » et peut opérer encore aujourd’hui, dit-il, précisant qu’ »il est rare de voir parmi nos ancêtres quelqu’un qui a cette pensée ».

    « Cette pensée a eu des résultats avec la création de l’Almamya, un régime politique basé sur des principes démocratiques comme l’élection. Durant toute l’existence de l’Almamya, il était interdit aux Almamis d’hériter le pouvoir ou encore d’installer une dynastie », a expliqué l’écrivain.

    M. Sall, par ailleurs directeur du Centre de recherche et du patrimoine intellectuel Baajordo, a fait savoir qu’il est en train de travailler « pour que l’UNESCO prenne en charge la reconnaissance de l’Almamya, afin de faire connaître les valeurs intellectuelles » du Sénégal des 17e et 18e siècles, période selon lui méconnue.

    Il a laissé entendre qu’on parle souvent des résistances armées et pacifiques du 19e siècle, menées par la dernière génération, « mais celle de Thierno Sileymani Baal est la meilleure des générations que l’Afrique de l’Ouest ait connue, une génération intellectuelle qui a changé pacifiquement de régime, après avoir mis fin à l’agression des maures et saltigués ».

    « Cette génération a mis en place des normes qui peuvent être utilisées jusqu’à nos jours », a soutenu professeur Mamadou Youri Sall.

    En 1776, Thierno Sileymani Baal a mis en place un régime intellectuel dénommé l’Almamya et qui régnait sur toute l’étendue du Fouta, avec pour capitale Thilogne, et Abdoul Kader Kane de Dabia comme premier Almamy, selon l’enseignant à l’UGB.

    Il rappelle que durant 114 ans, l’Almamya a connu 34 Almamy qui ont tous été élus par les membres du parlement que composaient les citoyens des sept provinces du Fouta de l’époque que sont le Bosséa, le Nguénar, le Toro, le Laaw, le Halaybé, le Damga et le Yirlaabé.

    AT/BK/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE  / Ousmane Sonko annonce son retour à Dakar pour « poursuivre le combat »

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko annonce son retour à Dakar pour « poursuivre le combat »

    Ziguinchor, 24 mai (APS) – L’opposant Ousmane Sonko, qui séjourne à Ziguinchor (sud), ville dont il est maire, depuis le 2 mai, a annoncé mercredi son retour à Dakar dans le but de mener « l’ultime combat ».

    Il en a fait l’annonce en présence d’un public nombreux et acquis à sa cause, rassemblé devant son domicile au quartier Néma Kadior. Le leader de Pastef (opposition), poursuivi pour viol présumé par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage dakarois, est revenu sur son « repli stratégique » dans la ville dont il est le maire.

    « Nous avons marqué un point important. Nous avons gagné une bataille importante. Si j’étais resté à Dakar, on n’aurait pas cette victoire. On a déjoué leurs plans. Maintenant, nous allons à Dakar pour l’ultime combat », a lancé Ousmane Sonko devant des militants qui l’ont acclamé.

    « Je vais quitter Ziguinchor pour aller terminer le combat à Dakar », a lancé le président du Pastef.

    Il a par ailleurs remercié les jeunes qui se sont hérigés en bouclier humain depuis plusieurs jours devant son domicile pour « le protéger ».

     

     

    « Je vais rentrer à Dakar. Je vais partir par la route en faisant un Némékou tour que je vais nommer +Caravane de la Liberté+. Je vais partir en sillonnant toutes les villes sur mon passage et je viendrai ici sans aucune égratignure », a-t-il promis à ses militants.

    La chambre criminelle du tribunal de Dakar a mis en délibéré le verdict de son procès pour viol présumé au 1er juin prochain.

    Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle à son encontre lors d’une audience spéciale, qui s’est tenue au tribunal de Dakar.

    Cette audience spéciale s’est ouverte mardi matin en l’absence du maire de Ziguinchor (sud), qui est accusé de viol et de menaces de mort par l’ex-masseuse Adji Sarr.

    M. Sonko, après avoir déclaré qu’il ne coopérerait plus avec la justice sénégalaise dans cette affaire, s’est retiré depuis plusieurs jours à Ziguinchor.

    L’audience marathon s’est poursuivie jusqu’à mercredi à l’aube (vers 3 h 20), a constaté l’APS, dans la salle 4 du palais de justice de Dakar.

    A la suite des débats qui ont duré près de dix-huit heures, le procureur a requis dix ans de réclusion criminelle contre l’accusé Ousmane Sonko pour les faits de viol.

    Dans ses réquisitions, il a demandé que M. Sonko soit condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour corruption de la jeunesse, à titre subsidiaire, autrement dit, si les faits de viol ne sont pas retenus contre lui.

    Le procureur a demandé une autre année d’emprisonnement ferme pour des faits de menaces de mort et a réclamé que deux millions de francs CFA soient versés par le principal accusé en guise d’amende.

    A l’encontre de Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage ‘’Sweet Beauté’’ où se seraient passés les faits de viol, le procureur a requis cinq années d’emprisonnement pour complicité de viol et un an d’emprisonnement ferme pour diffusion d’images obscènes et incitation à la débauche.

    Le parquet a également réclamé le versement par Mme Ndiaye de 100.000 francs CFA en guise d’amende.

    Elle avait été inculpée d’incitation à la débauche dans cette affaire.

    Les avocats de la partie civile ont réclamé 1,5 milliard de francs CFA pour les dommages et intérêts de leur cliente.

    ‘’L’accusé, qui a fui les débats, est un grand manipulateur’’, a soutenu le procureur en parlant d’Ousmane Sonko.

    ‘’Contrevérités’’

    L’audience s’est déroulée sans la présence de ce dernier, dont les avocats, comme ceux de Ndèye Khady Ndiaye, ont boudé la salle d’audience après avoir demandé vainement le renvoi du procès.

    Le ministère public déclare être persuadé que les faits racontés par la plaignante sont ‘’constants’’.

    Les avocats de la partie civile ont insisté sur les délits constitués de viol et d’incitation à la débauche.

    Me El Hadji Diouf, l’un d’entre eux, estime que ‘’c’est un procès qu’on a voulu politiser, alors qu’il s’agit d’une simple infraction de viol’’.

    Me Ousmane Thiam soutient que ‘’le délit de complicité de viol est largement constitué’’.

    Des témoignages à charge et à décharge envers les deux prévenus – Ndèye Khady Ndiaye et Ousmane Sonko – ont été faits devant la chambre criminelle.

    Seynabou Ngom, par exemple, a rapporté des faits qui donnent du crédit à la thèse soutenue par Adji Sarr, selon laquelle il y a eu des actes de débauche dans le salon ‘’Sweet Beauté’’.

    Ndèye Khady Ndiaye a récusé ce témoin, en estimant que c’est au tribunal qu’elle la rencontre pour la première fois. L’époux de la propriétaire du salon de massage, comparaissant comme témoin, a soutenu le propos de son conjoint.

    Ndèye Fatou Sène, qui a employé Adji Sarr dans sa boutique, déclare avoir pris la décision de se séparer d’elle en raison des ‘’contrevérités’’ relatives à la grossesse dont la plaignante lui a fait part à la suite de l’accusation de viol.

    Adji Sarr l’a démentie et a soutenu que Mme Sène a fait un témoignage à décharge envers les accusés en raison de supposés liens de parenté entre elle et Ousmane Sonko.

    Une ‘’faute contre l’honneur’’

    L’officier de gendarmerie Seydina Oumar Touré, le premier à avoir auditionné Adji Sarr à la suite de sa plainte, a fait un témoignage qui disculpe M. Sonko.

    M. Touré, arrêté pendant plusieurs semaines avant d’être radié de la gendarmerie pour ‘’faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire’’, en lien avec l’enquête qu’il a menée dans cette affaire, a écarté la possibilité d’un viol dans les lieux qu’il a visités – le salon ‘’Sweet Beauté’’ – en tant qu’enquêteur.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    M. Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis lors.

    Des manifestations survenues à la suite de son interpellation dans cette affaire ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels en 2021.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des violences survenues la semaine dernière à Ziguinchor, en marge de son procès pour viol.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    MNF/MTN/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023

    Dakar, 24 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 mai 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations aux lionceaux du Football U17, champions d’Afrique, et à leur encadrement, après la brillante victoire du Sénégal lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, qui s’est déroulée en Algérie. Le Chef de l’Etat a aussi félicité le Premier Ministre, et Ministre des Sports, la Fédération sénégalaise de Football (FSF), les dirigeants de clubs, les encadreurs et éducateurs sportifs, pour le travail remarquable accompli afin de positionner le football national au sommet du Football africain, avec cinq (5) sacres continentaux obtenus en moins de deux ans.

    Le Président de la République a réitéré ses directives pour l’accroissement de l’accompagnement de l’Etat au développement du football local dans toutes ses composantes.

    Abordant la célébration de la fête de la Pentecôte, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne et demander au Gouvernement de veiller, avec les organisateurs, au bon déroulement du Pèlerinage marial de Popenguine.

    Revenant sur le Dialogue national, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son engagement permanent, depuis 2012, à consolider le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation, afin d’asseoir la paix et la stabilité sociale dans le cadre de notre marche résolue vers un Sénégal émergent à l’horizon 2035. Dans l’esprit de la journée du dialogue national, instaurée en 2016 – et des acquis des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, freinés par la pandémie de COVID 19 – le Président de la République a décidé d’organiser, le mardi 30 mai 2023 au Palais de la République, le lancement du dialogue avec les représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, des chefs religieux et coutumiers, des jeunes et des femmes, afin d’échanger et de bâtir des consensus durables sur des questions majeures relatives à la vie nationale, et à l’avenir du pays.

    S’agissant de la maitrise stratégique du développement du secteur pétrolier et gazier, le Président de la République a rappelé l’entrée du Sénégal, en fin 2023, dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures, avec la phase d’exploitation de nos différents projets pétroliers et gaziers (Sangomar, Grand Tortue Ahmeyin (GTA), Yakaar/Teranga…). Dès lors, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement, l’urgence de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la reconfiguration de l’économie nationale, au regard des opportunités et enjeux signalés.

    A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé la tenue de plusieurs concertations qui ont eu lieu en 2018 et 2021 pour renforcer le consensus national autour de la gouvernance inclusive du secteur et de la gestion des recettes issues de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures avec la validation de deux (2) principes directeurs fondamentaux :

    1. l’impératif de l’affectation intégrale des fonds collectés dans le budget de l’Etat ;
    2. la création d’un Fonds intergénérationnel confié au FONSIS, par le biais d’un mandat express de l’Etat, conformément à la loi n° 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.

    Le Président de la République a, par ailleurs, signalé l’urgence de stabiliser les projets et les tracés du Réseau gazier du Sénégal (RGS), ainsi que le projet de Document de Stratégie nationale de développement du secteur pétrolier et gazier. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre du Pétrole et des Energies de finaliser, en relation avec le Secrétariat permanent du COS – PETROGAZ, la préparation de la prochaine session de l’instance qu’il présidera prochainement, avec l’implication de tous les partenaires de l’Etat.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

    • la situation dans les universités publiques : en demandant au Premier Ministre et au Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’engager sans délais des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS, en vue d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées.

    Le Chef de l’Etat a en outre invité le Gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ;

    • le suivi du projet des classes préparatoires aux grandes écoles : en demandant au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’initier un plan national de développement des classes préparatoires, tenant compte de l’actualisation de nos programmes de formation, de l’installation fonctionnelle des lycées d’excellence, de la montée en puissance de nos écoles d’ingénieurs et d’autres projets de classes préparatoires accompagnés par l’Etat à travers un cadre de partenariat public-privé juridiquement maitrisé.

    Poursuivant sa communication, le Président de la République a magnifié l’initiative du Sénégal ayant conduit à l’adoption, par acclamation, le vendredi 20 mai au Conseil exécutif de l’Unesco, d’une importante résolution sur l’eau, intitulée « 9ème Forum Mondial de l’Eau » de Dakar, présentée par la Délégation Permanente du Sénégal auprès de l’UNESCO.

    Le Chef de l’Etat a salué ce succès diplomatique majeur, qui confirme le leadership du Sénégal sur les thématiques visant à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau (ODD 6).

    Au chapitre de la coopération et partenariats, le Président de la République s’est félicité de la visite de la Princesse Astrid, conduisant une très forte délégation d’entrepreneurs belges en mission économique au Sénégal.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • le Conseil interministériel sur la prévention et la gestion des inondations ;
    • le Salon de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Mobilité ; · les missions à l’étranger des agents de l’Etat ;
    • la séance de questions orales à l’Assemblée nationale. 3 Communiqué du Conseil des Ministres du 24 mai 2023

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait un point sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne agricole 2023/2024 et le suivi des exportations de produits horticoles ;
    • le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement et le Ministre en charge de la Prévention et de la gestion des inondations ont fait une communication sur le processus de formulation du Programme décennal de Gestion des Inondations 2023-2032.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Mouhamed Mahmoud DIOP, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, précédemment, Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public.
    • Monsieur Amath SALL, Ingénieur informaticien, est nommé Directeur des Systèmes d’Informations au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
    • Monsieur Ibrahima WANE, Expert financier, précédemment Conseiller Technique financier au Ministère des Mines et de la Géologie, est nommé Secrétaire technique en charge des Mines du Comité national de Suivi du Contenu local.
    • Monsieur Saloum Ndiaye, Expert en développement territorial, est nommé Coordonnateur national du Projet Mobilier national.

    Fait à Dakar le 24 mai 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • Le journaliste Serigne Saliou Guèye déféré au parquet (avocat)

    Le journaliste Serigne Saliou Guèye déféré au parquet (avocat)

    Dakar, 24 mai (APS) – Le journaliste Serigne Saliou Guèye, directeur de publication du quotidien privé Yoor-Yoor, arrêté pour les délits d’outrage à magistrat, d’usurpation du métier de journaliste et de complicité de ces faits, a été déféré au parquet mercredi matin, a appris l’APS de Me Moussa Sarr, son avocat.

    ‘’Il a fait l’objet d’un retour de parquet, ce qui veut dire qu’il va passer la nuit au commissariat central de police de Dakar’’, a expliqué Me Sarr.

    ‘’Demain (jeudi), il sera devant le procureur, qui avisera’’, a ajouté l’avocat.

    Serigne Saliou Guèye, professeur de français, exerce en même temps le métier de journaliste depuis une vingtaine d’années, selon l’un de ses confrères et amis contacté par l’APS.

    Il a été correspondant du journal Le Témoin (privé) en dehors de Dakar.

    Guèye a ensuite été rédacteur en chef du célèbre magazine people Icône (privé), qui a cessé de paraître.

    Pendant plusieurs années, il a dirigé le service politique du journal Le Témoin, l’une des plus anciennes publications de la presse sénégalaise.

    Le quotidien Yoor-Yoor, qu’il dirige depuis sa création il y a plusieurs mois, a publié récemment un article consacré à la magistrature sénégalaise, l’une des raisons de son arrestation, selon Me Moussa Sarr.

    ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Un rapport relève les « difficultés considérables » que le niveau primaire est appelé à surmonter

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Un rapport relève les « difficultés considérables » que le niveau primaire est appelé à surmonter

    Diamniadio, 24 mai (APS) –  Un rapport du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) note que pour arriver à une éducation de base universelle de qualité, le système éducatif sénégalais est appelé à surmonter des  »difficultés considérables », relatives au faible niveau de formation des enseignants, à la qualité des apprentissages, et à un financement inadéquat.

    Intitulé « Pleins feux sur l’achèvement de l’éducation de base et les apprentissages fondamentaux au Sénégal », ce rapport a été présenté mercredi au siège du ministère de l’Éducation nationale par le directeur exécutif du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), professeur Abdoulaye Diagne.

    Selon M. Diagne, les difficultés relevées par cette étude concernent la faible qualité des enseignants, la faible qualité de l’apprentissage des élèves, mais également un financement inadéquat de l’éducation pour soutenir la réalisation de la stratégie éducative.

    S’appuyant sur les résultats de ce rapport, qui à l’origine devait être une étude, il a fait état de l’absence de « système harmonisé pour mesurer le niveau d’apprentissage et de politique relative à l’utilisation des résultats des évaluations ».

    M. Diagne a également relevé « un faible niveau d’accès à l’enseignement préscolaire et une chute du taux d’inscription à l’école primaire ».

    Ces conclusions ont été tirées des résultats de la revue de la littérature et d’enquêtes avec les principaux acteurs du système d’éducation de base, a-t-il dit, précisant que l’étude avait pour objectif de « dresser un état des lieux de l’éducation de base au Sénégal », correspondant au préscolaire et au cycle primaire.

    Le rapport souligne également que la vision du gouvernement concernant le développement de l’éducation de base doit être mieux adaptée aux différentes catégories de parties prenantes, notamment les parents d’élèves dont l’engagement en faveur de l’éducation de leurs progénitures est jugé insuffisant.

    « Dans de nombreuses familles, les enfants n’apprennent qu’à l’école, ne s’exercent pas à la maison (…) », indique le même rapport.

    S’agissant des enseignements-apprentissages, le rapport souligne, dans sa partie recommandations, que pour améliorer les performances scolaires à ce niveau, il faut remédier aux inégalités entre les écoles publiques, mieux équiper les établissements défavorisés avec du matériel didactique et mettre fin aux effectifs pléthoriques dans les classes.

    Le rapport suggère ainsi de renforcer les compétences des enseignants pour améliorer le niveau de maîtrise du programme d’enseignement de base, de réduire le déficit en infrastructures solaires et d’élaborer une politique nationale d’évaluation dans l’éducation de base pour mener des évaluations normalisées régulières. Il préconise également de prendre les mesures nécessaires pour généraliser l’emploi des langues nationales durant les premières années du primaire.

    La secrétaire générale du ministère de l’Éducation nationale, Ndèye Khady Diop Mbodji, venue présider la cérémonie de présentation du rapport, a souligné que « l’apprentissage au niveau des premières années du cycle fondamental pose problème avec des recommandations formulées pour aller dans le sens de renforcer les investissements, surtout pour les enfants hors système ».

    « Beaucoup d’efforts ont été faits, mais il reste des défis à relever et nous nous y attelons avec des indicateurs de performance en hausse comme le taux d’achèvement au primaire, qui est passé à 63,20% en 2022 contre 60% en 2015 », a-t-elle déclaré.

    Elle a assuré que les résultats de cette étude permettront de cibler les priorités pour une politique éducative efficiente.

    Après la publication du rapport mondial sur l’Éducation par l’Unesco, des pays dont le Sénégal ont été choisis pour approfondir les enjeux et défis liés à l’éducation, dans le cadre d’un programme dénommé « Spotlight », une initiative de l’Association pour le développement en Afrique (ADEA), de l’Union africaine et la CONFEMEN, la Conférence des Ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage.

    Au Sénégal, l’éducation de base a été retenue comme thématique en vue d’en faire un état des lieux, sous l’égide du Consortium pour la recherche économique et sociale.

    Le directeur du Rapport mondial de l’UNESCO, Manos Antonisis a pris part à cette session de restitution des résultats de l’étude, en même temps que Albert Nsenguiyumva, directeur exécutif de l’ADEA, l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique.

    Il y avait aussi le directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), Cheikh Mbow, ainsi que divers acteurs du secteur.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / BAL 2023 : l’AS Douanes en finale

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / BAL 2023 : l’AS Douanes en finale

    Dakar, 24 mai (APS) – L’équipe sénégalaise de l’AS Douanes s’est qualifiée, mercredi à Kigali (Rwanda) en finale de la troisième saison de la Basketball Africa League (BAL) 2023, après sa victoire (92-86) sur celle angolaise du Petro de Luanda.

    Les Douaniers menaient 45-49, à la mi-temps.

    L’AS Douanes affrontera le vainqueur de l’autre demi-finale entre l’équipe du Stade Malien et celle égyptienne, d’Al Ahly prévue à 18h30mn GMT.

    Le joueur sénégalais Jean Jacques Boissy a scoré 28 points contre 15 points lors du dernier match contre Ferroviário Da Beira.

    Lors de sa première participation en 2021 à la BAL, l’AS Douanes s’était arrêté en quart de finale.

    SK/MTN

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / La ratification du Protocole de Malabo préconisée pour lutter contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / La ratification du Protocole de Malabo préconisée pour lutter contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 24 mai (APS) – Le professeur Chidi Odinkalu, ancien président de la Commission nationale des droits de l’homme du Nigeria, a appelé à une ratification du Protocole de Malabo qui étend les compétences de la Cour africaine des droits de l’homme.

    Intervenant à la conférence internationale de Banjul consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement dans la sous-région ouest africaine, le militant nigérian des droits de l’homme a fait savoir que la ratification de ce protocole allait permettre d’inclure les crimes relevant du droit international dans les compétences de la Cour africaine des droits de l’homme.

    ‘’Le Protocole de Malabo confère à la Cour la compétence de juger 14 crimes différents, dont le génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre, et est issu d’un processus rigoureux conçu pour renforcer la compétence de la Cour en réponse à la dynamique de l’environnement international’’, a rappelé Chidi Odinkalu.

    Insistant sur le fait qu’aucun pays africain n’a jusque-là ratifié le Protocole près de dix ans après son adoption, il a invité la Gambie qui abrite le siège de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à donner l’exemple en devenant le premier pays à ratifier ce protocole.

    Il a laissé entendre que la ratification du Protocole de Malabo par les Etats africains va ouvrir la voie à son opérationnalisation et ainsi dissuader davantage les militaires tentés par des coups d’Etat sur le continent.

    AKS/ASG