Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le procès Adji Sarr-Ousmane Sonko à la une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le procès Adji Sarr-Ousmane Sonko à la une

    Dakar, 24 mai (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) sont largement revenus sur le procès pour  »viols répétés » et  »menaces de mort »  qui oppose Ousmane Sonko, le leader du Pastef à l’ex masseuse de  »Sweet Beauté », Adji Sarr.

     »10 ans de réclusion criminelle requis » contre Ousmane Sonko, affiche à la une Le Soleil. ‘’Le procureur requiert 10 ans’’, met également en exergue EnQuête.

    La chambre criminelle du tribunal de Dakar a mis en délibéré le verdict du procès d’Ousmane Sonko pour viol présumé au 1er juin prochain. L’audience spéciale de l’affaire ‘’Sweet Beauté’’ s’est tenue mardi sans la présence du maire de Ziguinchor (sud), qui est accusé de viol et de menaces de mort par l’ex-masseuse Adji Sarr. M. Sonko, après avoir déclaré qu’il ne coopérerait plus avec la justice sénégalaise dans cette affaire, s’est retiré depuis plusieurs jours à Ziguinchor.

    A l’encontre de Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage ‘’Sweet Beauté’’ où se seraient passés les faits de viol, le procureur a requis cinq années d’emprisonnement pour complicité de viol et un an d’emprisonnement ferme pour diffusion d’images obscènes et incitation à la débauche.

    L’audience marathon s’est poursuivie jusqu’à mercredi à l’aube (vers 3 h 20), a constaté l’APS, dans la salle 4 du palais de justice de Dakar.

    Le quotidien L’Info parle de  »déballage salace à la barre’’, rapportant les  »témoignages crus » de la plaignante Adji Sarr.

    ‘’C’était Hot !’’, dit le quotidien Bes Bi. ‘’Le procès de l’affaire de viol présumé, qui oppose le leader du Pastef à l’ex masseuse de Sweet Beaute, s’est enfin ouvert ce mardi à la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Dakar. Malgré l’absence de Sonko, le spectacle et les débats d’audience entre Adji Sarr et son ancienne patronne, Ndèye Khady Ndiaye, co-accusée, se sont révélés palpitants’’, écrit le journal.

     »Des échanges marqués par moments de récits érotiques ont été houleux entre la partie civile et la défense », note le quotidien soulignant  »l’attitude sans limites » d’Adji sarr dans son récit et la position de son ancienne patronne et propriétaire du Salon de beauté ‘’Sweet Beauty’’, Ndèye Khady Ndiaye qui ‘’bote tout en touche’’.

    WalfQuotidien relève que  »c’était tonique à la barre ».  Selon Le Témoin,  »le procès pour viol et menaces de mort entre Adji Sarr et Ousmane Sonko a viré hier au déballage pornographique avec Adji Sarr dans le rôle de porno star’’.

    Sud Quotidien parle de  »procès sans défense ». Le journal souligne que les conseils des accusés ont décidé de boycotter l’audience après avoir introduit en vain un renvoi du procès.

    Pendant ce temps titre Libération : ‘’Les arrestations s’enchainent’’ parmi des membres du parti Pastef-les- Patriotes, à Dakar, à Ziguinchor, et à Kaolack.

    Le Soleil est revenu sur les recommandations du gouvernement pour une bonne gestion des inondations. Au terme d’un Conseil interministériel présidé mardi par le Premier ministre, Amadou Bâ, le gouvernement a validé 14 recommandations destinées à une bonne gestion des inondations au cours de l’hivernage 2023. Parmi ces recommandations il y a entre autres, ‘’la finalisation et rendre disponible la cartographie des zones inondables au plus tard en fin juin 2023 par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, ou encore résorber la totalité des arriérés de factures dus aux entreprises intervenant sur les travaux de prévention des inondations (…)’’, écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-INONDATIONS / Ouvrages d’assainissement : 103 sites visités dans le cadre de la campagne ‘’Wajaal nawett‘’

    SENEGAL-INONDATIONS / Ouvrages d’assainissement : 103 sites visités dans le cadre de la campagne ‘’Wajaal nawett‘’

    Dakar, 24 mai (APS) – Cent trois sites accueillant des ouvrages de lutte contre les inondations dans 75 communes ont été visités par les autorités étatiques dans le cadre de la campagne nationale de prévention des inondations dénommée  »Wajaal nawett » 2023, a appris l’APS de source officielle, mardi.

     »Cette campagne a permis à ce jour de visiter 103 sites abritant la réalisation d’ouvrages de lutte contre les inondations et répartis sur 75 communes ‘’, a dit le ministre en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop.

    Il s’exprimait au cours d’un conseil interministériel consacré à la prévention et à la gestion des inondations 2023 et présidé par le Premier ministre, Amadou Bâ.

    Il précise que ‘’ces sites se trouvent dans les régions de Dakar, Thiès, Fatick, Louga, Diourbel, Saint-Louis, Tambacounda, Kaffrine et Sédhiou’’.

    Il s’est réjoui de l’organisation par ses services de cette campagne qui, selon lui, a permis également de constater, auprès des populations de ces communes, ‘’l’immense espoir suscité’’ par ces ouvrages de lutte contre les inondations en cours de réalisation. Elle a aussi permis d’évaluer l’ampleur des préoccupations et sollicitations des populations dans la lutte contre les inondations.

    ‘’Dans cette perspective, dit-il, il semble alors nécessaire d’apporter plus de célérité, dans les mesures conservatoires de lutte contre les inondations.’’

    Il a appelé à recruter et former des volontaires dans les localités impactées par les inondations pour booster la mobilisation des populations à la base dans la lutte contre les inondations. Il a aussi suggéré de ‘’dérouler une vaste campagne de mobilisation et de présentation des acquis des programmes en cours, dans la lutte contre les inondations’’.

    Il préconise également de ‘’sensibiliser la population sur la nécessité d’adopter des attitudes citoyennes dans la lutte et la gestion des inondations’’.

    Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a pris part au conseil interministériel au côté d’autres membres du gouvernement concernés par la gestion et la prévention des inondations à Dakar et dans les régions.

    Lancée le 17 janvier 2023, la campagne  »Wajaal nawett » vise à évaluer les points faibles relatifs à l’implication des populations, à adopter la prévention des inondations aux réalités des collectivités territoriales et faire le suivi et l’évaluation des programmes de lutte contre les inondations de l’Etat.

    AB/ASG/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Hivernage 2023 : Amadou Bâ appelle à « prêter une attention particulière » à la prévention des inondations

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Hivernage 2023 : Amadou Bâ appelle à « prêter une attention particulière » à la prévention des inondations

    Dakar, 24 mai (APS) – Le Premier ministre, Amadou Bâ, a appelé mardi les différents services étatiques engagés dans la lutte contre les inondations, à ‘’prêter une attention particulière à la prévention et à veiller à la bonne exécution et dans les délais requis des travaux structurants en cours’’, dans certaines zones inondables du territoire national.

    ‘’Il est important de prêter une attention particulière à la prévention et de veiller à la bonne exécution et dans les délais requis des travaux structurants en cours’’, a-t-il dit, lors d’un conseil interministériel consacré à la prévention et à la gestion des inondations en perspective de l’hivernage 2023.

    Il a invité ‘’l’ensemble des ministres concernés à veiller à la finalisation des opérations pré-hivernage menées par des structures relevant de leurs départements respectifs’’. Il dit lancer cet appel ‘’dans la perspective de consolider les acquis obtenus dans le cadre de lutte contre les inondations et l’hivernage pluvieux qui se profile cette année, selon les prévisions météorologiques’’.

    ‘’Cette recommandation est valable pour les communes, notamment en ce qui concerne le curage des caniveaux, le désensablement de la voirie relevant de leurs compétences ou encore l’enlèvement des résidus sur ces voies’’, a-t-il poursuivi.

     

    Pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la gestion et la prévention des inondations, il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à toujours prendre en charge les préoccupations des populations et à apporter l’accompagnement nécessaire aux populations.

    C’est d’ailleurs, dit-il, l’importance de cette rencontre qui, selon lui, ‘’permettra d’apprécier le niveau de préparation au regard des prévisions météorologiques et d’évaluer les contraintes et solutions (…) pour renforcer notre résilience face aux inondations’’.

    Le Premier ministre a invité les gouverneurs de régions parmi lesquels certains ont pris part à cette rencontre, à veiller à l’application des plans d’actions de lutte contre les inondations, en tant que présidents régionaux des comités de gestion des inondations.

    Au terme du conseil interministériel, il a présenté 14 recommandations pour une bonne gestion et prévention des inondations de l’hivernage 2023. Il a par exemple demandé au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, de finaliser et rendre disponible la cartographie des zones inondables, au plus tard fin juin 2023’’, de ‘’procéder au recensement de tout matériel de pompage antérieurement acquis et prévoir un dispositif de ramassage après hivernage (….)’’.

    D’autres membres du gouvernement concernés par la gestion et la prévention des inondations ont également pris part à ce conseil interministériel organisé en perspective de l’hivernage 2023.

    AB/ASG/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE  / Dix ans de réclusion criminelle requis contre Ousmane Sonko, le verdict mis en délibéré au 1er juin

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Dix ans de réclusion criminelle requis contre Ousmane Sonko, le verdict mis en délibéré au 1er juin

    Dakar, 24 mai (APS) – La chambre criminelle du tribunal de Dakar a mis en délibéré le verdict du procès d’Ousmane Sonko pour viol présumé au 1er juin prochain, a constaté un reporter de l’APS.

    Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle contre le chef de l’opposition.

    L’audience spéciale de l’affaire ‘’Sweet Beauté’’ s’est ouverte mardi matin sans la présence du maire de Ziguinchor (sud), qui est accusé de viol et de menaces de mort par l’ex-masseuse Adji Sarr.

    M. Sonko, après avoir déclaré qu’il ne coopérerait plus avec la justice sénégalaise dans cette affaire, s’est retiré depuis plusieurs jours à Ziguinchor.

    L’audience marathon s’est poursuivie jusqu’à mercredi à l’aube (vers 3 h 20), a constaté l’APS, dans la salle 4 du palais de justice de Dakar.

    A la suite des débats qui ont duré près de dix-huit heures, le procureur a requis dix ans de réclusion criminelle contre l’accusé Ousmane Sonko pour les faits de viol.

    Dans ses réquisitions, il a demandé que M. Sonko soit condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour corruption de la jeunesse, à titre subsidiaire, autrement dit, si les faits de viol ne sont pas retenus contre lui.

    Le procureur a demandé une autre année d’emprisonnement ferme pour des faits de menaces de mort et a réclamé que 2 millions de francs CFA soient versés par le principal accusé en guise d’amende.

    A l’encontre de Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage ‘’Sweet Beauté’’ où se seraient passés les faits de viol, le procureur a requis cinq années d’emprisonnement pour complicité de viol et un an d’emprisonnement ferme pour diffusion d’images obscènes et incitation à la débauche.

    Le parquet a également réclamé le versement par Mme Ndiaye de 100.000 francs CFA en guise d’amende.

    Elle avait été inculpée d’incitation à la débauche dans cette affaire.

    Les avocats de la partie civile ont réclamé 1,5 milliard de francs CFA pour les dommages et intérêts de leur cliente.

    ‘’L’accusé, qui a fui les débats, est un grand manipulateur’’, a soutenu le procureur en parlant d’Ousmane Sonko.

    ‘’Contrevérités’’

    L’audience s’est déroulée sans la présence de ce dernier, dont les avocats, comme ceux de Ndèye Khady Ndiaye, ont boudé la salle d’audience après avoir demandé vainement le renvoi du procès.

    Le ministère public déclare être persuadé que les faits racontés par la plaignante sont ‘’constants’’.

    Les avocats de la partie civile ont insisté sur les délits constitués de viol et d’incitation à la débauche.

    Me El Hadji Diouf, l’un d’entre eux, estime que ‘’c’est un procès qu’on a voulu politiser, alors qu’il s’agit d’une simple infraction de viol’’.

    Me Ousmane Thiam soutient que ‘’le délit de complicité de viol est largement constitué’’.

    Des témoignages à charge et à décharge envers les deux prévenus – Ndèye Khady Ndiaye et Ousmane Sonko – ont été faits devant la chambre criminelle.

    Seynabou Ngom, par exemple, a rapporté des faits qui donnent du crédit à la thèse soutenue par Adji Sarr, selon laquelle il y a eu des actes de débauche dans le salon ‘’Sweet Beauté’’.

    Ndèye Khady Ndiaye a récusé ce témoin, Mme Ngom, en estimant que c’est au tribunal qu’elle la rencontre pour la première fois. L’époux de la propriétaire du salon de massage, comparaissant comme témoin, a soutenu le propos de son conjoint.

    Ndèye Fatou Sène, qui a employé Adji Sarr dans sa boutique, déclare avoir pris la décision de se séparer d’elle en raison des ‘’contrevérités’’ relatives à la grossesse dont la plaignante lui a fait part à la suite de l’accusation de viol.

    Adji Sarr l’a démentie et a soutenu que Mme Sène a fait un témoignage à décharge envers les accusés en raison de supposés liens de parenté entre elle et Ousmane Sonko.

    Une ‘’faute contre l’honneur’’

    L’officier de gendarmerie Seydina Oumar Touré, le premier à avoir auditionné Adji Sarr à la suite de sa plainte, a fait un témoignage qui disculpe M. Sonko.

    M. Touré, arrêté pendant plusieurs semaines avant d’être radié de la gendarmerie pour ‘’faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire’’, en lien avec l’enquête qu’il a menée dans cette affaire, a écarté la possibilité d’un viol dans les lieux qu’il a visités – le salon ‘’Sweet Beauté’’ – en tant qu’enquêteur.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    M. Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis lors.

    Des manifestations survenues à la suite de son interpellation dans cette affaire ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels en 2021.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des violences survenues la semaine dernière à Ziguinchor, en marge de son procès pour viol.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    SMD/MTN/ESF

  • GUINEE-MEDIAS / Conakry sera intransigeant envers les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires

    GUINEE-MEDIAS / Conakry sera intransigeant envers les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires

    Conakry, 23 mai (APS) – Les autorités guinéennes vont fermer ‘’tous les médias qui contribuent’’ à exacerber les tensions communautaires en surfant sur les clivages ethniques, a réitéré, mardi, le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoul Diallo.

    ‘’Le gouvernement va fermer tous les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires, au discours ethnique et à la division des communautés’’, a notamment dit M. Diallo, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

    Il s’entretenait avec l’APS en marge de la cérémonie officielle d’ouverture de la Semaine des métiers de l’information et de la communication, ouverte mardi à Conakry en présence de plusieurs autorités, des acteurs des médias et d’institutions spécialisées.

    ‘’Le discours ethnocentrique et communautaire est condamné par le code pénal guinéen. Il s’agit d’un appel à la responsabilité. Il y a tellement de fausses informations qui accusent l’Etat guinéen. Beaucoup de médias relayent que les perturbations de l’Internet sont liées à des mesures de sanctions de la presse. C’est totalement faux’’, a martelé Ousmane Gaoul Diallo.

    Depuis plusieurs jours, la distribution de l’Internet est perturbée dans plusieurs villes guinéennes. Cette situation a contribué au ralentissement de plusieurs activités.

    ‘’L’Etat est la première victime de ces perturbations sur le réseau de l’Internet. Les ambassades et beaucoup de structures sont affectées. Croire que ce ralentissement de l’internet vise à la censure de la presse relève de la désinformation’’, a corrigé M. Diallo.

    Le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique fait état de plusieurs perturbations au niveau des services des impôts et domaines et des services de dédouanement au port.

    ‘’Nous allons faire dans la pédagogie et la prévention pour rappeler aux médias leurs responsabilités liées à la quiétude et à la paix sociales en vue de dissiper tous les malentendus’’, a assuré le porte-parole du gouvernement guinéen.

    Prévue du 23 au 27 mai, la Semaine nationale des métiers de l’information et de la communication se déroule à Conakry et dans plusieurs régions de l’intérieur avec une série de conférences pour sensibiliser les acteurs et les populations sur l’importance de la presse.

    Plusieurs directeurs généraux des entreprises de presse d’Afrique de l’Ouest et des responsables de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) prennent part à ces panels.

    L’objectif selon les organisateurs, vise à sensibiliser les décideurs, les hommes de médias et les citoyens sur la ‘’valeur et l’importance de la presse’’.

    Le projet d’amendements de la loi L0002 portant sur la liberté de la presse en République de Guinée, l’organisation d’un concours interuniversitaire de journalisme, l’exercice de la liberté de la presse en période de transition, les enjeux et défis de la Guinée en mutation et en transition démocratique et les états généraux de la publicité et de la communication sont, entre autres, les thèmes qui seront débattus à travers plusieurs panels.

    TAS/MTN/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr : les avocats de la défense boudent la salle d’audience

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr : les avocats de la défense boudent la salle d’audience

    Dakar, 23 mai (APS) – La bouderie des avocats de la défense a dominé la première audience du procès pour viol de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr, qui accuse le maire de Ziguinchor (sud) de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    Les débats ont commencé ce 23 mai devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, après que le tribunal a rejeté les demandes faites par les avocats du leader politique et de Ndèye Khady Ndiaye pour un nouveau renvoi du procès.

    L’audience s’est ouverte par une bataille de procédure. Me Bamba Cissé et ses confrères assurant la défense d’Ousmane Sonk ont invoqué plusieurs raisons pour obtenir de la chambre criminelle le renvoi du procès.

    Ils déclarent d’abord que M. Sonko, absent de Dakar depuis plusieurs jours, n’a pas reçu une convocation du tribunal.

    ‘’Le dossier vient d’arriver sur la table du juge’’, ont-ils ajouté pour arguer que ‘’la défense n’est pas entrée en possession des enregistrements et des vidéos’’ faisant partie du dossier. Dès lors, il ne peut pas y avoir de ‘’confrontation’’ des parties, concluent les avocats chargés de défendre Ndèye Khady Ndiaye et Ousmane Sonko.

    Les avocats de la défense déclarent aussi que la chambre criminelle ne leur a pas donné ‘’suffisamment’’ de temps pour qu’ils puissent ‘’consulter minutieusement les 471 pages du dossier’’.

    Pour toutes ces raisons, renvoyer le procès à une date ‘’utile’’ devient une nécessité et la garantie d’un jugement ‘’équitable’’ de l’affaire.

    Les avocats de la partie civile, conduits par Me El Hadj Diouf, se sont empressés de qualifier les arguments de leurs confrères de la défense de ‘’fallacieux’’.

    Ousmane Sonko a ‘’bien reçu’’ une convocation de la chambre criminelle

    Le procureur de la République Abdou Karim Diop a rejeté la demande de Me Bamba Cissé et de ses collègues en estimant qu’il s’agit d’une ‘’audience spéciale’’. Dès lors, ‘’il n’y a pas d’argument [valable] pour reporter le procès’’, a soutenu M. Diop.

    Issa Ndiaye, qui assure la présidence de l’audience, soutient que ‘’les droits de la défense ont été respectés’’.

    Ousmane Sonko, qui a décidé de ne plus coopérer avec la justice sénégalaise, a ‘’bien reçu’’ la convocation de la chambre criminelle, a-t-il déclaré, ajoutant que le procès peut se tenir légalement même si l’accusé ou l’un des accusés est absent.

    Devant la détermination de MM. Diop et Ndiaye, les avocats d’Ousmane Sonko boudent la salle d’audience.

    Les avocats de Ndèye Khady Ndiaye, la patronne du salon de massage où se seraient déroulés les faits de viol, s’empressent eux aussi de quitter la salle d’audience, ne parvenant à obtenir de la chambre criminelle le renvoi en août ou septembre de l’audience. Ils invoquent la grossesse de ‘’huit mois’’ de leur cliente et soutiennent qu’un renvoi à cette période devrait lui permettre de ne revenir au tribunal qu’après son accouchement.

    ‘’Les avocats ont refusé de plaider, après avoir demandé vainement le renvoi du procès’’, a fait remarquer Issa Ndiaye.

    L’avocat Macodou Ndour, commis d’office par le président du tribunal pour assurer la défense de Ndèye Khady Ndiaye, a décidé de ne faire aucune plaidoirie. ‘’Je ne peux pas participer au procès parce que je viens d’être commis. Je n’ai pas pu disposer à temps du dossier, je n’ai pas eu le temps nécessaire pour le consulter’’, a argué Me Ndour.

    La demande de renvoi est bien motivée dans la mesure où six avocats venaient de ‘’se constituer’’ pour la défense de Ndèye Khady Ndiaye, a-t-il fait valoir.

    Une fois les débats ouverts, Mme Ndiaye, inculpée d’incitation à la débauche, déclare avoir ouvert le salon de massage ‘’Sweet Beauté’’ à Dakar avec l’aide de son mari. A la suite d’un apprentissage fait dans deux instituts de beauté pour une durée globale de deux ans et demi.

    Elle a fait état de ‘’nombreuses fréquentations’’ de son salon de massage par Ousmane Sonko, qui, selon elle, s’y rendait pour des soins de massage.

    ‘’Tout ce que j’en dis m’a été rapporté par l’une de mes employées’’

    Interrogée sur la manière dont elle engageait ses employées, dont Adji Sarr, elle déclare avoir fait recours au réseau social Facebook. Mais Mme Sarr l’a démentie en déclarant être arrivée au ‘’Sweet Beauté’’ par l’intermédiaire d’‘’une connaissance’’. Les autres employées de Ndèye Khady Ndiaye ont également rejoint l’institut de beauté de la même manière, selon la plaignante.

    Aucun montant n’était fixé pour la rémunération des employés du salon de massage – ou institut de beauté -, a dit Mme Sarr, déclarant avoir été rémunérée à coups de ‘’pourboires’’ versés par la clientèle. Elle a toutefois expliqué à la chambre criminelle quatre types de massage au moins, dont les tarifs variaient entre 20.000 et 50.000 francs CFA.

    La plaignante a également décrit avec force détails les rapports intimes qu’elle prétend avoir entretenus avec Ousmane Sonko.

    Ndèye Khady Ndiaye a démenti une bonne partie de la version d’Adji Sarr. Mme Ndiaye déclare qu’elle était absente du salon de massage aux dates avancées par la plaignante comme étant celles des viols présumés. ‘’Tout ce que j’en dis m’a été rapporté par l’une de mes employées’’, a dit Ndèye Khady Ndiaye.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    M. Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021.

    Des manifestations survenues à la suite de son interpellation dans cette affaire ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Prévention des inondations : le gouverneur de Dakar préconise des « mesures exceptionnelles »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Prévention des inondations : le gouverneur de Dakar préconise des « mesures exceptionnelles »

    Dakar, 23 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, préconise des « mesures exceptionnelles » pour atténuer les effets des inondations et permettre aux populations de la capitale sénégalaise de vivre un hivernage avec le moins possible de désagréments.

    L’épicentre des inondations dans la région de Dakar « s’est progressivement déplacé vers les départements de Rufisque et de Keur Massar », a-t-il fait observer mardi au cours d’un conseil interministériel consacré à la prévention et à la gestion des inondations en 2023.

    « Dans le département de Rufisque, j’ai des inquiétudes par rapport à l’exutoire naturel des eaux pluviales, en l’occurrence le lac Rose », a dit Al Hassan Sall, lors de cette rencontre présidée par le Premier ministre, Amadou Ba, en présence de services publics et entreprises privées intervenant dans la gestion des inondations à Dakar et dans les régions.

    « L’option actuelle semble être de ne plus évacuer les eaux pluviales vers ce réceptacle naturel [que constitue le lac Rose], en mettant en place une autre alternative », a indiqué le gouverneur de Dakar, selon lequel plusieurs quartiers et localités situés autour du lac Rose et de l’arrondissement de Sangalkam avaient connu de fortes inondations durant le dernier hivernage.

    Ce conseil interministériel visait aussi à trouver des solutions afin que les populations vivant dans des zones sensibles des départements de Dakar, Keur Massar et Rufisque, les plus exposés aux inondations, subissent le moins possible de désagréments liés à l’hivernage et aux inondations.

    Des bassins de rétention nécessaires, mais également des canalisations

    Pour éviter aux populations de revivre les mêmes problèmes lors du prochain hivernage, il a préconisé « la réalisation d’un autre exutoire accompagné d’un dispositif de pompage », en remplacement de l’exécutoire naturel qu’est le lac Rose. « Il faut nécessairement cette alternative pour éviter de continuer d’évacuer le surplus d’eaux pluviales ou de ruissellement vers le lac Rose », a souligné le gouverneur de Dakar.

    Pour ce faire, des travaux de réalisation de bassins de rétention sont en cours au niveau de la base marine française, en rapport avec des partenaires, a signalé Al Hassan Sall.

    Dans la zone de Kounoune, dans le département de Rufisque, il faut la réalisation de bassins de rétention d’eaux pluviales, mais également des canalisations pour évacuer les eaux vers une zone non problématique, a ajouté le gouverneur de Dakar.

    Il a relevé que dans le département de Keur Massar, des difficultés liées aux inondations subsistent dans certains quartiers comme Jaxaay ou Aladji Pahé, en dépit des travaux d’assainissement réalisés l’année dernière.

    Aussi a-t-il appelé les entreprises en charge de la réalisation d’ouvrages d’assainissement dans ces zones sensibles de Keur Massar, « à finaliser les bassins de rétention en cours, mais également à prévoir la mise en place d’un dispositif exceptionnel de pompage ».

    « Ce n’est qu’à ce prix qu’on pourrait venir à bout des inondations dans ces quartiers sensibles du département de Keur Massar », a assuré le gouverneur. Dans le cas contraire, « on aura, cette année, les mêmes difficultés que l’année dernière, durant l’hivernage 2023 ».

    Il faut des solutions pérennes à la récurrence des inondations

    Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de prendre « des mesures exceptionnelles » dans le cadre du dispositif de lutte contre les inondations dans les quartiers inondables des départements de Rufisque, Keur Massar ou encore Pikine.

    « Il nous faut trouver des solutions aux inondations récurrentes de certaines zones de la région de Dakar », a assené le gouverneur, avant de noter que dans le département de Dakar, il y a trois grands secteurs confrontés à des problèmes d’inondation à chaque hivernage. Il a cité le bassin de la zone de captage et des quartiers environnants, parmi lesquels la cité Bellevue.

    Le gouverneur de Dakar a félicité l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) qui, a-t-il souligné, a démarré les travaux de réhabilitation du bassin de la zone de captage pour éviter aux populations de revivre les mêmes difficultés que celles de l’année dernière. D’autres « point sensibles » de Dakar sont concernés par ces travaux, selon Al Hassan Sall.

    Il recommande par ailleurs aux services concernés qu’ils revoient les dimensions des ouvrages d’assainissement à Ouakam, notamment à la cité Avion.

    Le gouverneur a par ailleurs fait savoir qu’un travail de recensement des zones occupées dans la région de Dakar, par les eaux pluviales durant l’hivernage 2022, est en cours de finalisation.

    « Ce travail est terminé dans les deux grands départements les plus confrontés aux inondations dans la région de Dakar, à savoir Keur Massar et Rufisque », a-t-il assuré, annonçant la finalisation prochaine du rapport régional sur les points occupés par les eaux pluviales durant l’hivernage 2022.

    AB/BK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : une journée calme à Ziguinchor

    SENEGAL-POLITIQUE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : une journée calme à Ziguinchor

    Ziguinchor, 23 mai (APS) – Le calme règne à Ziguinchor (sud) ce mardi, jour de la première audience du procès pour viol de son maire, l’opposant Ousmane Sonko, a constaté l’APS.

    Des heurts entre jeunes et forces de l’ordre ont éclaté dans cette ville, le 16 mai, jour de l’ouverture du procès.

    Ils ont fait deux morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels.

    Malgré le calme qui prévaut, des partisans du maire de Ziguinchor maintiennent des barricades sur les rues situées près de son domicile pour, disent-ils, en assurer la garde.

    A Néma Kadior, des habitants ont du mal à circuler sans entrave, les voies d’accès et de sortie de ce quartier étant assiégées par des jeunes qui disent veiller à la sécurité du leader de Pastef-Les patriotes (opposition).

    Ousmane Sonko séjourne dans la ville depuis plusieurs jours, après qu’il a pris la décision de ne plus coopérer avec la justice.

    Son procès contre Adji Sarr a démarré ce mardi 23 mai devant la chambre criminelle de Dakar.

    Adji Sarr, une employée de Ndèye Khady Ndiaye, accuse l’opposant et maire de Ziguinchor de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Ousmane Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : Les avocats de la défense quittent la salle d’audience

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : Les avocats de la défense quittent la salle d’audience

    Dakar, 23 mai (APS) – Les avocats de la défense ont quitté la salle d’audience au procès Ousmane Sonko-Adji Sarr après avoir demandé en vain le renvoi de l’affaire.

    Après une pause d’une dizaine de minutes, le procès pour ‘’viols’’ et ‘’menaces de mort’’ opposant la jeune masseuse Adji Sarr au leader de Pastef et maire de Ziguinchor a repris sans le principal mis en cause.

    La greffière a commencé la lecture de l’ordonnance de renvoi devant la chambre criminelle.

    Le tribunal a décidé de juger l’affaire ce mardi en audience spéciale en dépit des demandes de renvoi formulées par la défense.

    Les avocats de la patronne du salon ‘’Sweet beauty’’, Ndèye Khady Ndiaye, poursuivie pour ‘’incitation à la débauche, diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et complicité de viol’’, ont demandé un renvoi de l’audience, le temps de bien visionner les vidéos contenus dans le dossier. Ils ont aussi relevé le fait que leur cliente était enceinte.

    Les avocats de Ousmane Sonko ont avancé que leur client n’avait pas reçu de convocation pour comparaître devant le tribunal. En l’absence de M. Sonko, ils ne pourront pas donc plaider conformément à la procédure.

    Le procureur a balayé cet argument suivi en cela par le juge, qui a déclaré que la défense a été régulièrement saisie.

    Alors que son accusatrice est sur place, toute de rouge vêtue, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, lui ne s’est pas présenté.

    Il avait posé des conditions préalables à sa présence au procès, exigeant, entre autres, le respect de son itinéraire pour se rendre au tribunal, la levée des barricades érigées aux alentours de son domicile dakarois, à la Cité Keur Gorgui.

    Ouvert, le 16 mai, le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko avait été renvoyé au 23 mai, en audience spéciale.

    Le procès s’était ouvert sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.

    Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de  »viols répétés » et  »menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

    Adji Sarr, qui travaillait dans le salon de massage ‘’Sweat Beauty’’, accuse depuis février 2021, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de ‘’viols répétitifs et de menaces de mort’’.

    L’opposant, maire de Ziguinchor, et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques.

    Le déclenchement de cette affaire avait provoqué de violentes manifestations occasionnant la mort de 14 personnes et de nombreuses destructions en mars 2021.

    CS/OID

  • AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les mécanismes de prévention et de règlement des conflits en débat à Banjul

    AFRIQUE-POLITIQUE-ASSISES / CEDEAO : les mécanismes de prévention et de règlement des conflits en débat à Banjul

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdou Kogne Sall

    Banjul, 23 mai (APS) – Les participants à la conférence internationale consacrée aux changements anticonstitutionnels de gouvernement dans la sous-région ouest-africaine planchent, ce mardi, sur les mécanismes de prévention, de gestion et de règlement des conflits de la CEDEAO, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    L’architecture de paix et de sécurité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, son mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits sont notamment au menu des échanges au deuxième jour de la rencontre abritée par le Centre international de conférences Dauda Kairaba Jawara de Banjul.

    Les panelistes vont également aborder les questions relatives au règlement des litiges dans le cadre du mécanisme de non-implication de la Cour de justice de la CEDEAO, au régime des sanctions et à la nécessité d’une action commune visant à rétablir l’ordre constitutionnel partout où elle a été renversée.

    Près de 200 acteurs du monde judiciaire, politique et de divers autres secteurs prennent part à cette rencontre internationale visant notamment à réaffirmer l’option de  »tolérance zéro de la CEDEAO pour un changement de gouvernement par des moyens anticonstitutionnels », à l’initiative de la Cour de justice de la CEDEAO.

    Dans la capitale gambienne, les autorités de la juridiction communautaire, des juristes et représentants de diverses entités de la CEDEAO ont pris part lundi à l’ouverture de la rencontre présidée par le vice-président de la Gambie, Muhammad Jallow.

    À la suite de l’ouverture officielle de la conférence internationale de trois jours les participants ont échangé sur les causes et conséquences de la récurrence des renversements des gouvernements démocratiquement élus, notamment au Mali, en Guinée et au Burkina-Faso.

    S’agissant de ces trois pays, les panélistes se sont surtout interrogés sur l’efficacité des sanctions contre les régimes issus des coups d’Etat militaires dans ces pays.

    Beaucoup ont notamment fait des propositions allant dans le sens d’aller vers des sanctions davantage ciblées sur les auteurs des putschs, alors que les populations sont considérées comme les plus impactées par lesdites restrictions.

    Pour ses organisateurs, la conférence internationale offre à la Cour l’occasion d’examiner, en collaboration avec des universitaires, des juristes et des parties prenantes des États membres, des questions juridiques thématiques importantes et d’actualité.

    AKS/ASB/OID