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  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : rejet des demandes de renvoi

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Procès Ousmane Sonko-Adji Sarr : rejet des demandes de renvoi

    Dakar, 23 mai (APS) – Le président de la chambre criminelle a décidé de retenir l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, rejetant ainsi la demande de renvoi formulée par la défense.

    Les avocats de la patronne du salon ‘’Sweet beauty’’, Ndèye Khady Ndiaye, ont demandé un renvoi de l’audience, le temps de bien visionner les vidéos contenues dans le dossier. Ils ont aussi plaidé pour le renvoi du jugement, arguant que leur cliente était enceinte.

    Les avocats de Ousmane Sonko ont également sollicité le renvoi du procès.

    L’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr est jugée en audience spéciale, ce mardi, devant la Chambre criminelle de Dakar.

    Adji Sarr qui accuse Ousmane Sonko de  »viols répétés » et  »menaces de mort » est arrivée vêtue d’une robe rouge bordeaux.

    Ndeye Khady Ndiaye, la patronne du salon ‘’Sweet beauty’’ est également présente.

    Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, lui ne s’est pas présenté. Ses avocats sont sur place.

    Il avait posé des conditions préalables à sa présence au procès, exigeant, entre autres, le respect de son itinéraire pour se rendre au tribunal, la levée des barricades érigées aux alentours de son domicile dakarois, à la Cité Keur Gorgui.

    Ouvert, le 16 mai, le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko avait été renvoyé au 23 mai, en audience spéciale.

    Le procès s’était ouvert sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.

    Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de  »viols répétés » et  »menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

    Adji Sarr, qui travaillait dans le salon de massage ‘’Sweat Beauty’’, accuse depuis février 2021, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de ‘’viols répétitifs et de menaces de mort’’.

    L’opposant, maire de Ziguinchor, et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques.

    Le déclenchement de cette affaire avait provoqué de violentes manifestations occasionnant la mort de 14 personnes et de nombreuses destructions en mars 2021.

     

    CS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le feuilleton judicaire Ousmane Sonko-Adji Sarr

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le feuilleton judicaire Ousmane Sonko-Adji Sarr

    Dakar, 23 mai (APS) – Les quotidiens reçus à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent l’accent sur l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr, jugée en audience spéciale, ce mardi, devant la Chambre criminelle de Dakar.

    Ouvert, le 16 mai, le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko a été renvoyé au 23 mai, en audience spéciale. Le procès s’était ouvert sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.

    Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de  »viols répétés » et  »menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

     »Un Stress sans fin’’, titre Enquête qui relève des  »incertitudes » autour de ce procès Sonko-Adji Sarr. ‘’Suspense sur la présence d’Ousmane Sonko à ce procès, il (Ousmane Sonko) n’a reçu aucune convocation, soutient un de ses avocats, Me Ousseynou Ngom, l’Etat sourd aux exigences de Sonko pour prendre part à ce procès’’, indique le journal.

    Le leader du parti Pastef- les-Patriotes avait posé des conditions préalables à sa présence au procès, exigeant, entre autres, le respect de son itinéraire pour se rendre au tribunal, la levée des barricades érigées aux alentours de son domicile dakarois, à la Cité Keur Gorgui.

    Pour Sud Quotidien, Sonko fait  »face à son destin’’.  »Comme lors de la précédente audience boycottée par le leader de Pastef au nom de la désobéissance civile, ce nouveau rendez-vous qui est au centre des débats, s’annonce cruciale pour l’ancien candidat arrivé troisième à la dernière présidentielle’’, souligne le journal.

    Le Quotidien signale que le leader de Pastef n’avait pas quitté Ziguinchor lundi dans la soirée pour venir prendre part au procès.

    ‘’Sonko snobe encore la Justice’’, dit WalfQuotidien, évoquant un long feuilleton judicaire en vue.  »Attendu à la barre de la Chambre criminelle de Dakar, Ousmane Sonko, a décidé d’après des sources dignes de foi de ne pas comparaitre tant que les conditions qu’il a posées ne sont pas remplies’’, écrit dans ses colonnes le journal.

     »Sonko, le dernier combat pour la survie », selon le quotidien Bës Bi.  »En ce mardi, jour de son procès en chambre criminelle, Ousmane Sonko vit, depuis Ziguinchor où il s’est retranché, les heures
    les plus déterminantes de son destin présidentiel. Entre l’option de la contumace brandie, l’idée d’une condamnation, c’est aussi la survie de son parti qui est en jeu face au pouvoir décidé à le
    freiner », écrit le journal.

    Le Soleil met en exergue la politique de l’emploi des jeunes et titre  »Le plaidoyer du Premier ministre Amadou Bâ ». Présidant le deuxième salon de la jeunesse, de l’emploi et de la mobilité au Grand Théâtre de Dakar, le Premier ministre, Amadou Bâ a plaidé pour un investissement dans l’éducation, la formation et la création d’emplois, fondements d’une société prospère, rapporte le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-BENIN-CULTURE / Angélique Kidjo à Dakar pour étendre les programmes de sa fondation à Kolda et Sédhiou

    SENEGAL-BENIN-CULTURE / Angélique Kidjo à Dakar pour étendre les programmes de sa fondation à Kolda et Sédhiou

    Dakar, 22 mai (APS) – La chanteuse béninoise Angélique Kidjo sera à Dakar, vendredi, pour l’expansion des programmes de sa fondation Batonga, destinés à aider et à transformer la vie d’adolescents et des jeunes filles dans les régions de Kolda et Sédhiou, dans le sud du Sénégal, selon un communiqué de presse transmis, lundi, à l’APS.

    La lauréate 2023 du prestigieux prix « Polar Music » (une récompense suédoise) va organiser une réception intime le lundi 29 mai, à la résidence ‘’Black Rock Sénégal’’ située à Yoff Virage, pour célébrer cette étape importante.

    « Au cours de la soirée, l’équipe de la fondation Batonga et les principaux partenaires partageront les enseignements tirés de leurs projets pour l’autonomisation des femmes et des adolescentes au Bénin et au Sénégal, ainsi qu’une performance live unique d’Angélique Kidjo », souligne le texte.

    Le lancement officiel de ces programmes aura lieu à l’hôtel King Fahd Palace, le mardi 30 mai, en présence de dignitaires de premier plan et d’organisations non gouvernementales clés.

    Lors de cette rencontre, il est prévu les interventions d’Angélique Kidjo, ainsi qu’une discussion spéciale avec deux participantes pour donner un aperçu de la manière dont la fondation Batonga transforme « le potentiel en pouvoir ».

    Cette fondation, une organisation à but non lucratif créée en 2006 aux Etats-Unis par l’artiste lauréate de cinq Grammy Awards (récompenses de la musique aux Etats-Unis), veut étendre au Sénégal ses programmes de leadership des adolescentes et d’autonomisation économique des femmes. Ces programmes permettent aux jeunes femmes et aux adolescentes d’acquérir les compétences et les ressources nécessaires pour réaliser leur potentiel et contribuer au développement social et économique de leur communauté, selon le communiqué.

    Associée à la fondation Mastercard en 2016 pour étendre son modèle et son programme éprouvés au Bénin, elle souligne  avoir touché à ce jour « 7.362 femmes et filles âgées de 14 à 30 ans dans le centre et le nord du Bénin, avec la création de 3.940 emplois et opportunités d’emploi ».

    « Elle envisage de soutenir 2.560 adolescentes à Kolda et Sédhiou », souligne la fondation dans son communiqué.

    FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE / Ciré Aly Bâ suggère de « concilier l’impératif de sécurité avec les exigences d’une défense pleine et entière »

    SENEGAL-JUSTICE / Ciré Aly Bâ suggère de « concilier l’impératif de sécurité avec les exigences d’une défense pleine et entière »

    Dakar, 22 mai (APS) – Le président de la Cour Suprême, Ciré Aly Bâ, a rappelé, lundi, la nécessité de « revisiter l’arsenal répressif » pour « mieux concilier l’impératif de sécurité avec les exigences d’une défense pleine et entière, soucieuse de garantir les principes sacro-saints de la présomption d’innocence et du procès équitable ».

    ‘’Aussi paraît-il nécessaire, chez nous au Sénégal comme ailleurs, de revisiter l’arsenal répressif pour mieux concilier l’impératif de sécurité avec les exigences d’une défense pleine et entière, soucieuse de garantir les principes sacro-saints de la présomption d’innocence et du procès équitable’’, a-t-il dit. Ciré Aly Bâ intervenait à l’ouverture officielle de la 3ème édition d’une session spéciale de formation sur la justice et l’Etat de droit.

    Cette rencontre de quatre jours, organisée par les fondations Friedrich Naumann, René Cassin, la Cour Suprême, l’Institut international des Droits de l’homme de Strasbourg et l’ambassade de France au Sénégal a enregistré la participation d’une vingtaine de magistrats des cours et tribunaux, des avocats et autres acteurs œuvrant dans le secteur.

    Il estime que l’Etat de droit ‘’ne doit pas être un Etat assoupi’’, soulignant que la défense de la société y va toujours de pair avec la protection du citoyen et de l’individu.

    Il a souligné que dans l’exercice de cette fonction essentielle, le juge national doit désormais s’adapter à une réalité nouvelle l’obligeant à assumer son office dans un contexte de pluralité juridique. Cette pluralité, a-t-il relevé, est marquée par un afflux massif de normes supranationales et une coexistence avec différentes juridictions à compétence internationale ou communautaire.

    Pour le président de la Cour Suprême, cette nouvelle configuration dans laquelle se développent des interactions entre le juge national et d’autres juges supranationaux, semble encore plus prégnante dans le domaine de la protection juridictionnelle des droits de l’Homme qui occupera largement les participants durant la session.

    ‘’Tout discours sur l’Etat de droit nécessite obligatoirement la mise en évidence de la prééminence du droit et l’existence d’ordre juridique effectif permettant le respect de chacun, gouvernant et gouverné’’, a pour sa part indiqué le bâtonnier de l’ordre des avocats, Mamadou Seck.

    Il a insisté sur le fait que l’Etat de droit est devenu le socle d’un Etat démocratique et des valeurs qui s’y attachent, dont les libertés de chaque individu.

    ‘’Il implique principalement que les autorités publiques se soumettent aux normes juridiques, y compris celles contenues dans les traités internationaux’’, a-t-il avancé.

    AMN/ASG/MD

  • SENEGAL-ECONOMIE-REPORTAGE / A Fatick, la filière sel bat de l’aile

    SENEGAL-ECONOMIE-REPORTAGE / A Fatick, la filière sel bat de l’aile

    Par Sokhna Diome

    Fatick, 22 mai (APS) – La filière sel, l’une des principales activités économiques de la région de Fatick (centre) en termes d’emplois et de revenus, est confrontée à plusieurs difficultés, notamment la baisse de la production, les aléas climatiques, la faible mécanisation et la hausse des coûts de production, a appris l’APS de ses principaux acteurs.

    La production de sel génère d’importants revenus pour les acteurs de cette filière : les groupements d’intérêt économique (GIE), les opérateurs économiques, les employés et les transporteurs. Les agents chargés de l’iodation du sel, de son conditionnement et de l’entretien des unités de production en tirent également profit.

    Mais la filière sel connaît des difficultés, selon plusieurs acteurs.

    ‘’Aujourd’hui, la demande est supérieure à l’offre, car la mer a perdu toute sa salinité’’, observe le président de la Coopérative des producteurs de sel de la région de Fatick, Adama Sall.

    Les GIE et les opérateurs économiques intervenant dans la filière emploient une main-d’œuvre majoritairement féminine d’environ 6.000 personnes, selon lui. La quasi-totalité de la main-d’œuvre des marais salants est rémunérée à la journée.

    Ni les employés ni leurs employeurs n’échappent aux ‘’sérieux problèmes’’ de l’économie du sel, selon M. Sall.

    ‘’Nous avons perdu 40.000 tonnes de sel cette année, ce qui a ralenti nos activités et a engendré une pénurie à cause de laquelle le prix de la tonne de sel est passé de 10.000 à 60.000 francs CFA’’, déclare le président de la Coopérative des producteurs de sel de la région de Fatick.

    Adama Sall espère que les fortes températures survenant au cours de la saison sèche vont augmenter la production de cette année. Confrontée aux aléas de la nature, la filière a besoin du soutien de l’Etat et de ses partenaires économiques, selon lui.

    La Coopérative des acteurs du sel de la région de Fatick réunit plus de 30 GIE et producteurs individuels. Elle souhaite la hausse du prix du sel pour atténuer les charges liées au transport de la denrée entre les sites de production et les marchés, selon Jean-Marie Kène Ndiaye.

    Le président-directeur général du complexe industriel Sels Sine, Baboucar Bop, s’inquiète, lui, de la qualité des unités de production. Les espaces aménagés pour la saturation des marais sont faiblement élevés, ce qui engendre une maigre capacité de conservation de l’eau salée, explique M. Bop.

    Les changements climatiques réduisent fortement la capacité de production de la région de Fatick depuis quelques années, constate cet opérateur économique intervenant dans la filière depuis 1984.

    ‘’La réponse aux changements climatiques va consister à créer des zones de saturation très élevées, qui pourront conserver l’eau pendant un an’’, dit-il.

    Cette mesure aura l’avantage d’atténuer l’impact de la pluviométrie sur la production de sel. ‘’Le soleil est un facteur de production que nous ne maîtrisons pas encore. Avec 45 degrés à l’ombre, vous pouvez produire beaucoup de sel. Mais le soir, à cause de l’humidité, tout le sel se dissout. Il faut reprendre à zéro’’, s’inquiète Baboucar Bop, l’un des plus grands producteurs et exportateurs de cette denrée alimentaire au Sénégal.

    M. Bop, acteur de la filière depuis quatre décennies, déplore la faible production de cette année. ‘’A cette période de l’année, je n’ai même pas récolté un seul kilo de sel. A pareil moment de l’année dernière, j’en étais à quelque 2.000 tonnes’’, s’alarme-t-il.

    L’opérateur économique évoque les aléas d’une production dépendant de plusieurs facteurs, dans cette zone où le sel est obtenu essentiellement par des techniques d’évaporation de l’eau de mer.

    L’industrie du sel attire de plus en plus d’acteurs, malgré ses difficultés

    Il existe actuellement une pénurie de sel, résultat d’une faible production de la denrée, selon le patron de Sels Sine. La tonne de sel, vendue habituellement par les petits producteurs à 8.000 francs CFA, voire 10.000, coûte maintenant 60.000 en raison de la faible production de cette année, souligne M. Bop, également président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Fatick.

    L’industrie du sel attire de plus en plus d’acteurs, malgré ses difficultés. En septembre 2021, une nouvelle unité de production s’est implantée à Fatick. Sel d’Afrique espère générer 200 emplois directs et quelque 1.500 emplois indirects, selon son président-directeur général, Abou Emile Diouf.

    La nouvelle usine se fixe un objectif de production de 30.000 tonnes dans les deux prochaines années, qu’elle compte faire progresser à 150.000 tonnes par an dans le long terme, déclare M. Diouf.

    Abou Emile Diouf rêve d’accroître la plus-value de la filière et de faire en sorte qu’elle contribue activement aux efforts visant à augmenter les exportations sénégalaises, d’autant plus que le produit sortant des marais de la région de Fatick est vendu dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

    ‘’Le sel que nous produisons est destiné à la consommation des ménages du pays et à la satisfaction de la demande des industries’’, souligne-t-il.

    Les difficultés n’épargnent pas le lac Rose, un important site de production de sel situé dans la région de Dakar. La production de cette zone, de 200.000 à 250.000 tonnes par an, a connu une forte baisse, signale le président-directeur général de Sels Sine, laissant entendre que tous les sites de production du pays sont confrontés aux mêmes écueils.

    Il en va de même pour la région de Kaolack (centre), selon Baboucar Bop. Plus grand producteur de sel du pays, cette région a connu un retard de production d’environ trois mois cette année, relève-t-il.

    Lire aussi :

    https://aps.sn/manque-dequipements-faible-financement-changement-climatique-les-maux-de-la-filiere-sel-a-kaolack/

    https://aps.sn/la-filiere-sel-a-besoin-dune-grande-assistance-technique/

     

    ‘’Les salins de Kaolack ont entamé la récolte le 13 mars dernier, une étape qui démarrait habituellement en décembre. La baisse est estimée à 80.000 tonnes par rapport à la quantité produite en 2022’’, déclare le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Fatick.

    Boubacar Bop croit encore à l’essor de la filière sel, malgré ses difficultés. Les investissements qu’il a réalisés à Fatick ont tellement d’ampleur que le patron de Sels Sine s’attend à d’importants rendements dans deux ou trois ans.

    ‘’Aujourd’hui, avec la mécanisation de l’activité, nous employons beaucoup moins de main-d’œuvre, seulement 25 personnes par journée en moyenne. Les machines assurent l’essentiel de l’activité, avec plus de rapidité’’, dit-il.

    L’opérateur économique déplore par ailleurs les conditions fixées par les pouvoirs publics pour l’iodation du sel, l’une des normes de production requises. ‘’L’Etat nous oblige à ioder le sel pour éliminer les risques d’hypertension artérielle qu’engendre la consommation de sel non iodé.’’

    Cette obligation accroît les coûts de production dans la mesure où le kilo d’iode, vendu à 8.000 francs CFA il y a dix ans, coûte maintenant 45.000, selon Baboucar Bop.

    SDI/ESF/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-MONDE / Tedros Adhanom Ghebreyesus appelle à  »écrire un nouveau chapitre de l’histoire de la santé »

    SENEGAL-SANTE-MONDE / Tedros Adhanom Ghebreyesus appelle à  »écrire un nouveau chapitre de l’histoire de la santé »

    +++De l’envoyée spéciale de l’APS: Sokhna Khadydiatou Sakho+++

    Genève, 22 mai (APS)- Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom  Ghebreyesus a indiqué, lundi, que le moment était venu d’écrire ensemble  »un nouveau chapitre de l’histoire de la santé mondiale’’ afin de pouvoir ‘’faire face à des menaces communes avec une réponse commune’’ après la pandémie de Covid-19.

    ‘’C’est le moment pour nous d’écrire ensemble un nouveau chapitre de l’histoire de la santé mondiale, pour tracer une nouvelle voie, ensemble et rendre le monde plus sûr pour nos enfants et petits-enfants’’, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom  Ghebreyesus à l’accueil de haut niveau de la  76ème Assemblée mondiale de la Santé qui se tient à Genève du 21 au 30 mai avec comme thème général ‘’75  ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la santé pour tous’’.

    Il a indiqué que  »la fin du Covid-19 en tant qu’urgence sanitaire mondiale n’est pas seulement la fin d’un mauvais rêve dont nous nous sommes réveillés ».  »Nous ne pouvons pas simplement continuer comme nous le faisions avant’’, a-t-il souligné en présence des chefs d’Etat, ambassadeurs et experts.

     »La principale de ces leçons est que nous ne pouvons faire face à des menaces communes qu’avec une réponse commune. Comme la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, l’accord sur la pandémie que les États membres négocient actuellement doit être un accord historique pour opérer un changement de paradigme en matière de sécurité sanitaire mondiale, reconnaissant que nos destins sont liés’’, a t-il relevé.

    Tedros Adhanom  Ghebreyesus a signalé qu’au cours des trois quarts de siècle  »qui se sont écoulés depuis la création de l’OMS, le monde a connu des améliorations majeures en matière de santé. L’espérance de vie dans le monde est passée de 46 à 73 ans, les gains les plus importants étant enregistrés dans les pays les plus pauvres’’.

    ‘’Quarante-deux pays ont éliminé le paludisme, nous avons repoussé les épidémies de VIH et de tuberculose, poussé la poliomyélite et le ver de Guinée au bord de l’éradication. Rien qu’au cours des 20 dernières années, la mortalité maternelle a diminué d’un tiers et la mortalité infantile a diminué de moitié’’, a-t-il notamment souligné lors de son discours d’ouverture.

    Il a soutenu que  »l’OMS ne peut pas s’attribuer le mérite exclusif de ces succès ».

     »La nature même de ce que nous faisons implique de travailler avec des partenaires pour soutenir l’innovation et les pays pour qu’ils mettent en œuvre des politiques et des programmes qui stimulent le changement’’, a t-il rappelé.

    Mais, a-t-il relevé, ‘’il est difficile d’imaginer que le monde aurait connu les mêmes améliorations si l’OMS n’avait pas existé. Les défis d’aujourd’hui sont très différents de ceux auxquels nous étions confrontés en 1948’’.

    Pour le directeur général de l’OMS,  »il y a des défis de taille et complexes auxquels nous faisons face actuellement’’.

    Il s’agit, selon lui,  »des maladies non transmissibles qui représentent désormais 70 % de tous les décès dans le monde, du tabac qui tue encore 8,7 millions de personnes chaque année et des taux d’obésité qui ont grimpé’’.

    SKS/OID

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La position de Cheikh Tidiane Gadio sur une éventuelle troisième candidature de Macky Sall à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La position de Cheikh Tidiane Gadio sur une éventuelle troisième candidature de Macky Sall à la Une

    Dakar, 22 mai (APS) – La sortie de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, demandant à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, et la réception des Lionceaux, vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’APS.

    ‘’Invité de l’émission Jury du dimanche JDD sur iTV, Dr Cheikh Tidiane Gadio espère que le président Macky Sall ne va pas écouter les Cassandre du Palais sur la troisième candidature’’, rapporte le quotidien L’As.

    ‘’Il invite Ousmane Sonko à revenir à de meilleurs sentiments ainsi que toute la classe pour ne pas faire basculer le Sénégal qui est en proie au péril jihadiste’’, ajoute la publication qui parle des ‘’vérités’’ de Cheikh Tidiane Gadio.

    Cheikh Tidiane Gadio ‘’avait combattu le 3e mandat de Abdoulaye Wade dont il a été le ministre des Affaires étrangères pendant près de 10 ans. Allié du président Macky Sall, il est convaincu que ce dernier fait son deuxième et dernier mandat’’, rapporte le quotidien Bës Bi.

    A propos de l’éventualité d’une troisième candidature, WalfQuotidien constate que Cheikh Tidiane Gadio ‘’lâche’’ Macky Sall.

    ‘’Le président de la République, Macky Sall, ne doit pas compter sur Cheikh Tidiane Gadio pour briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal. Invité de l’émission Jury du dimanche sur les plateformes de e-Medias, il a marqué son désaccord en l’invitant à renoncer à une troisième candidature. Il lui conseille, de la manière la plus sincère et possible, de refuser de toutes ses forces de céder aux sirènes, aux vociférations des gens autour de lui’’, écrit Walf.

    Selon Sud Quotidien, ‘’Gadio bloque Macky’’. Cheikh Tidiane Gadio, député de la mouvance présidentielle, invite le chef de l’Etat à ‘’se ressaisir parce qu’il n’a plus rien à prouver’’ et à ‘’refuser de toutes ses forces de céder aux sirènes et aux vociférations des gens qui sont autour de lui’’, souligne Sud.

    Cheikh Tidiane Gadio ‘’demande à Macky Sall de sortir par la grande porte’’, se fait écho le quotidien EnQuête. ‘’L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio, ‘’demande à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle (…). A ses yeux, pour l’honneur du pays et du président de la République, il faudrait renoncer à tout projet de troisième candidature’’, écrit le journal.

    Selon Vox Populi, ‘’Gadio conseille à Macky Sall de sortir par la grande porte’.

    Au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024, le quotidien Bës Bi note que Macky Sall ‘’étoffe sa défense’’.

    Le journal rapporte que ‘’dans son édition du week-end, Le Figaro révèle que le chef de l’Etat a consulté l’avis d’un constitutionnaliste français du nom de Guillaume Drago. Le journal français affirme que ce dernier en a déduit que Macky Sall peut se représenter en 2024’’.

    ‘’Un pas de plus pour Macky Sall dans la volonté qui lui est prêtée de faire un 3e mandat. Après le ‘ni oui ni non’, le ‘c’est juridiquement possible’, le président de la République se tourne vers les constitutionnalistes français pour s’assurer que sa candidature est valable’’, commente la publication.

    Pour La Tribune, ‘’Macky Sall décroche un juriste français pour forcer sa 3ème candidature’’.

    En sport, Le Soleil souligne que ‘’Macky Sall gâte’’ les Lionceaux, vainqueurs de la CAN U17.

    ‘’Macky Sall remet ça ! De retour hier après leur sacre à la CAN U17, les Lionceaux ont été récompensés d’une prime spéciale de 10 millions de francs chacun par le chef de l’Etat’’, écrit Le Quotidien.

    OID

  • SENEGAL-FOOTBALL / Macky Sall relève « les fortes qualités mentales » des Lionceaux U17

    SENEGAL-FOOTBALL / Macky Sall relève « les fortes qualités mentales » des Lionceaux U17

    Dakar, 21 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall a salué, dimanche à Dakar, la « maturité tactique, les fortes qualités mentales et les valeurs de civisme et de patriotisme » dont, ont fait preuve, les joueurs de l’équipe du Sénégal des moins de 17 ans vainqueurs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie.

    ‘’Ce que je retiens de votre parcours, c’est d’abord les valeurs fondamentales que vous avez incarnées. Vous avez fait montre de civisme et de patriotisme. Nous vous avons entendu chanter, l’hymne nationale, avec force et conviction sans fausse note. Je voudrais remercier votre coach et votre encadrement’’, a-t-il dit.

    Le président Sall s’exprimait lors de la réception, à la salle des banquets de la Présidence de la République des  Lionceaux U 17 et des membres de la délégation officielle.

    Selon Macky Sall les jeunes ont ‘’démontré de fortes qualités mentales indispensables à la culture de la gagne. « Ce sont les qualités des grands compétiteurs, ceux qui ne renoncent jamais, même quand les circonstances ne sont pas favorables, comme lors de la finale’’, a-t-il dit.

    Les Lionceaux étaient menés (0-1), à la mi-temps de la finale devant le Maroc, avant de renverser la tendance (1-2) en fin de deuxième période.

    ‘’Nous avons apprécié votre maturité tactique, votre discipline individuelle et collective, mais surtout votre sens du jeu dans la solidarité autant de qualités qui vous ont permis de réaliser un parcours sans faute’’, a soutenu M. Sall.

    Le Sénégal est sorti premier de la poule A dans laquelle logeait le pays hôte, l’Algérie, avec trois victoires. L’équipe a terminé la CAN avec quinze buts marqués et deux buts encaissés.  Le titre du meilleur buteur est allé au capitaine Amara Diouf avec cinq réalisations, celui de meilleur gardien à Serigne Diouf.

    Ces exploits, a poursuivi le président Sall, confirment le standing élevé du pays dans le concert des meilleurs nations africains et mondiales.

    S’adressant au sélectionneur de l’équipe, Serigne Saliou Dia, Macky Sall a salué sa « performance, son coaching gagnant, mais surtout ses qualités de meneur d’hommes ».

    ‘’Pour réussir en petite catégorie, il faut être à la fois entraîneur et éducateur. C’est ce qui prépare les jeunes joueurs à développer leurs compétences sportives, en alliant corps sain et esprit sain’’, a-t-il reconnu.

    ‘’Derrière nos performances, il n’y a pas de hasard, mais des politiques publiques soutenues par des investissements dans les domaines des infrastructures sportives en vue d’accompagner et d’encadrer nos équipes nationales’’, a-t-il dit.

    Le président de la République Macky Sall a décidé d’octroyer une prime spéciale de 10 millions de francs CFA à chacun des joueurs de l’équipe nationale de football vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 17 ans (U17), ainsi qu’aux membres de la délégation.

    Il a aussi annoncé que les champions d’Afrique de toutes disciplines et catégories confondues au cours de ces cinq dernières années, seront honorées par la République.

    SK/MTN

     

     

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Le Sénégal dispose d’un cycle de préparation optimal pour faire face aux pandémies (ministre)

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Le Sénégal dispose d’un cycle de préparation optimal pour faire face aux pandémies (ministre)

    De l’envoyée spéciale de l’APS  Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 21 mai (APS)- Le Sénégal a un cycle de préparation optimal pour faire face de manière efficace aux futures pandémies, a assuré  dimanche  à Genève (Suisse) la ministre sénégalaise de la Santé et de l’Action sociale Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’Nous avons un cycle de préparation optimal qui nous permettra de faire face de manière efficace aux futures pandémies. Notre pays a fait de la préparation une étape cruciale du cycle de gestion des urgences’’ a souligné, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye.

    Elle intervenait dimanche à un panel axé sur le thème « Renforcer les systèmes de santé : de l’urgence à la confiance, accès aux soins de santé primaire, accès aux traitements, couverture sanitaire universelle préparation aux futures pandémies’’.

    Cette table ronde qui se tient en marge de la 76ème  Assemblée mondiale de la Santé à Genève (du 21 au 31 mai)  est un partenariat entre LEEM (les entreprises du médicament) et l’Organisation international de la francophonie (OIF).

    « Pour se préparer, nous devons renforcer nos capacités de planification pour détecter, évaluer, notifier et riposter aux évènements de santé publique’’, a préconisé Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    Elle a estimé que le travail de planification doit « reposer sur nos gaps et sur les risques les plus élevés ».

    La ministre de la Santé et de l’Action sociale a annoncé la publication d’une revue après action post COVID19 qui est prévue « en plus de l’évaluation du Règlement sanitaire internationale qui est en cours ».

    L’ancienne directrice de la Santé a assuré que le renforcement continu de capacités de tous les acteurs en manière de  préparation et de riposte sera de mise ».

    La décentralisation de la préparation au niveau des régions pourrait nous permettre d’être plus proactifs et de mieux anticiper sur les urgences, a–t-elle fait observer.

    Pour la ministre de la Santé ‘’la pandémie de COVID 19 a éprouvé les systèmes de santé des pays et permis de constater plusieurs gaps dans la préparation aux urgences.

    Toutefois, a-t-elle ajouté, avec une forte volonté politique, le Sénégal a su montrer sa « résilience tant au plan sanitaire qu’économique’’.

    Selon elle , les leçons tirées de la crise de la COVID 19 « constituent une grande opportunité pour améliorer la préparation aux futures pandémies’’.

    Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye a relevé qu’une des leçons tirées de la gestion de la COVID 19 est l’importance de la « participation et de l’engagement communautaires à la préparation et à la riposte à tous les évènements de santé publique’’.

    « Devant un parterre de panélistes, la ministre sénégalaise a déclaré que l’intégration des services a permis d’assurer la continuité des services et de « prendre en charge les autres pathologies, en particulier les maladies chroniques non transmissibles’’.

    Prenant également part à cette table ronde, Jérôme Salomon, sous-directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en charge de la couverture sanitaire universelle a préconisé « plus d’investissement dans la santé qui est source de progrès, d’équité, de justice ».

    Ce panel d’échanges a enregistré la participation de plusieurs ministres de la Santé africains mais également de l’Agence du médicament de l’Union Africaine.

    SKS/MTN

     

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / 76e Assemblée mondiale de la santé : Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye à la tête de la délégation sénégalaise

    SENEGAL-MONDE-SANTE / 76e Assemblée mondiale de la santé : Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye à la tête de la délégation sénégalaise

    De l’envoyée spéciale de l’APS Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 21 mai (APS)- La ministre de la Santé et de l’Action sociale Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye,  conduit la délégation du Sénégal qui prend part à la soixante seizième Assemblée mondiale de la Santé à Genève en Suisse (du 21 au 31 mai), a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    Outre Mme Ndiaye, la délégation est composée de la présidente de la Commission Santé, Population, Affaires sociales et solidarité nationale de l’Assemblée nationale, Sira Ndiaye, du représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève en plus de directeurs nationaux et centraux.

    A ce titre, la ministre de la Santé et de l’Action sociale a participé dimanche  à la cérémonie d’ouverture en présence de hautes personnalités dont le président de la Fédération Suisse, le président de la République de Mozambique, le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Président de la FIFA entre autres personalités.

    Cette rencontre coïncide cette année avec la célébration du soixante quinzième anniversaire de l’OMS sur le thème : « 75 ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la santé pour tous ».

    SKS/MTN