Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le sacre des Lionceaux et les sujets politiques se disputent la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le sacre des Lionceaux et les sujets politiques se disputent la Une

    Dakar, 20 mai (APS) – La victoire historique de l’équipe nationale de football des moins de 17 ans en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie en terre algérienne devant le Maroc est traitée en priorité par les publications du week-end, lesquelles ont évoqué aussi d’autres sujets se rapportant à la politique notamment.

    ‘’Les rois d’Afrique !’’ s’enthousiasme le journal Enquête à sa Une en écrivant que le ‘’Sénégal a collectionné les trophées continentaux (…) avec un cinquième sacre en moins de deux années’’.

    ‘’Le football sénégalais a le vent en poupe. Après la CAN chez les Séniors, le Beach Soccer, le CHAN, la CAN U20, c’est autour de la sélection des moins de 17 ans d’enrichir l’armoire à trophées de la Fédération sénégalaise de football avec un cinquième sacre continental’’, souligne Enquête.

    ‘’Le Sénégal a réussi un grand chelem en remportant un nouveau titre continental’’, écrit Record qui porte en machette ‘’Quintuplé inédit pour le Sénégal’’.

    ‘’Même le Brésil et l’Allemagne ne l’ont jamais fait. On n’est pas champions du monde, mais on écrit les plus belles pages de l’histoire du football. Quel pays a gagné de manière simultanée cinq trophées différents ? Aucun’’, s’écrie le commentateur du journal le Quotidien.

    ‘’Une CAN de football de plus dans l’escarcelle des lions du Sénégal. Félicitations aux Lionceaux qui ont remporté avec brio la CAN de leur catégorie. Parcours héroïque ponctué par une finale époustouflante (…)’’, exulte le président de la République Macky Sall dans des propos rapportés par plusieurs journaux.

    ‘’Décidément les Dieux des stades africains sont avec le Sénégal. En effet, à part la tâche noire de l’élimination de son équipe olympique, le Sénégal a remporté tous les trophées continentaux depuis 2022’’, rapporte Vox Populi, parlant d’un ‘’match renversant contre le Maroc’’.

    Le journal les Echos préfère mettre la lumière sur les individualités qui ont fait briller les Lionceaux en terre algérienne.

    ‘’Le Sénégal a aussi décroché les titres de meilleur gardien, de meilleur coach et du meilleur buteur du tournoi’’, écrit les Echos.

    ‘’Mené au score, le Sénégal a réussi l’exploit de renverser le Maroc pour soulever sa première CAN U17. Ils entretiennent ainsi la flamme des sacres du pays sur la scène continentale’’, titre le quotidien spécialisé Stades qui porte en manchette ‘’La flamme toujours vive’’.

    Le Soleil barre sa Une par un ‘’Mbara Wacc, Gaïndé’’ (Bravo, les Lionceaux). ‘’Comme une prémonition, la bande au coach Serigne Saliou Dia a encore déroulé en s’imposant au finish contre le Maroc sur un score de deux buts à un. Mais quel suspens !’’, souligne Le Soleil.

    Dans le chapitre politique de leur livraison du week-end, les journaux rebondissent sur le procès pour viol qui s’ouvre mardi prochain à la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr.

    ‘’Sonko demande des garanties pour répondre au tribunal’’, mentionne l’Observateur à la Une.

    Le Leader du PASTEF s’était retiré depuis quelques jours à son domicile à Ziguinchor (sud), ville dont il est l’édile, mettant en exécution sa décision de ne plus répondre à la justice sénégalaise.

    ‘’J’ai plus intérêt à aller répondre au tribunal parce que le dossier est totalement vide’’, a justifié le maire de Ziguinchor.

    ‘’Si on me donne la garantie qu’à mon retour à Dakar, je ne vais pas revivre la situation passée, dès demain je prends l’avion, et mardi je vais au tribunal’’, écrit Vox Populi rapportant des propos d’Ousmane Sonko qui parle dans le même journal de ‘’repli stratégique à Ziguinchor’’.

    MTN

  • Afrique-foot / Le Sénégal remporte sa première CAN des moins de 17 ans

    Afrique-foot / Le Sénégal remporte sa première CAN des moins de 17 ans

    Dakar, 19 mai (APS) -L’équipe du Sénégal de football des moins de 17 ans a remporté, vendredi,  sa  première  Coupe d’Afrique des nations de la catégorie en battant le Maroc, sur le score de 2 buts à 1.

     »Une CAN de football de plus dans l’escarcelle du Sénégal ! Chaleureuses Félicitations à nos Lionceaux U17 et à leur staff qui viennent de remporter avec brio la #CAN de leur catégorie. Parcours héroïque ponctué par une finale époustouflante. Bravo chers Lionceaux ! Nous sommes fiers de vous. Vive le Sénégal », a réagi sur twitter le chef de l’État Macky Sall.

    Le Maroc a ouvert le score à la 14e mn. Le Sénégal a égalisé sur penalty avant de doubler la mise dans les 10 dernières minutes de la rencontre.

    La CAN des U17 s’est jouée en Algérie.

    SK/OID/ASG

     

  • SENEGAL-FRANCE-CINEMA-PROFIL / La réalisatrice Ramata-Toulaye Sy, une militante des droits des femmes sur les marches du festival de Cannes

    SENEGAL-FRANCE-CINEMA-PROFIL / La réalisatrice Ramata-Toulaye Sy, une militante des droits des femmes sur les marches du festival de Cannes

    Dakar, 19 mai (APS) – La Franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, dont le film  »Banel et Adama » est en lice pour la palme d’or à la 76ème édition du Festival international du film de Cannes, en France (du 16 au 27 mai), est une réalisatrice engagée pour les droits des femmes aussi bien dans les scénarii coécrits que dans les deux films dont elle est la réalisatrice.

    Ramata-Toulaye Sy, 36 ans, va monter les marches du grand théâtre Lumière, samedi, à partir de 15 heures (heure française) pour la projection de son film  »Banel et Adama ».

    Sur les films où elle est intervenue en tant que coscénariste ou réalisatrice, elle avait déclaré dans de nombreux entretiens que les projets qui parlent de la femme et des conditions de la femme contemporaine lui tenaient beaucoup à cœur.

    Il y a d’abord  »Sibel », un long métrage turc de Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti réalisé en 2018 et qui raconte la vie de Sibel, une jeune femme turque muette qui se sert du langage du sifflet pour communiquer. Maltraitée et battue, elle essaie malgré tout de vivre.

    Le long métrage  »Notre dame du Nil », où Ramata-Toulaye Sy est coscénariste, donne la parole à de jeunes filles rwandaises des années 1970 et traite des prémices du génocide survenu dans ce pays en 1994.

    Ce film, réalisé en 2019 par le romancier et cinéaste franco-afghan Atiq Rahimi, est une adaptation cinématographique du roman éponyme de la Franco-Rwandaise Scholastique Mukasonga, dont le livre a obtenu le prix Renaudot en 2012.

     »(…) ce qui m’a beaucoup séduit dans ce projet, c’est de raconter cet épisode historique d’un point de vue très différent de ce qu’on a l’habitude de voir. Cette fois-ci, on donne la parole à des jeunes filles. Des jeunes filles africaines brillantes et intelligentes mais aussi innocentes. L’angle féministe du film m’a beaucoup plu et c’est cela qui, selon moi, fait la force de cette histoire », avait dit la scénariste franco-sénégalaise, interrogée par le site de la ‘’Fondation culture et diversité’’.

    Les deux films qu’elle a réalisés, notamment le court métrage  »Astel », son premier court métrage, multiprimé à travers le monde avec un Tanit de bronze lors des dernières Journées cinématographiques de Carthage en Tunisie, en 2022, et le dernier  »Banel et Adama », qui lui a valu cette sélection à la compétition officielle du festival de Cannes, traitent aussi de la condition de la femme dans la société.

     »Astel » raconte la vie d’une jeune fille peule attachée à son père et qui sera obligée de le quitter pour rejoindre sa place chez les femmes, traite de féminité et de patriarcat.  »Banel et Adama », en lice pour la palme d’or , met aussi en avant une femme, Banel, dans une histoire d’amour impossible dont l’action se déroule au Fouta, terroir traditionnel du nord du Sénégal.

    Selon le délégué général du festival de Cannes, Thierry Frémaux, ce film  »est à la lisière de l’expérimentation » et  »offre un cinéma tout à fait fort et singulier […] ». Sur les trois extraits visionnés sur le site du festival, on y montre des images poétiques avec ces larges plans sur des étendus de terre du Fouta au nord du Sénégal où les femmes défrichent un champ.

    Un parcours de scénariste puis de réalisatrice

    Ramata-Toulaye Sy a débuté par le métier de scénariste dont elle a obtenu le diplôme en 2015, après avoir été reçue au concours, en 2011, de la Fondation européenne des métiers de l’image et du son (Femis), qui s’appelait l’Institut des hautes études cinématographiques, de 1943 à 1986 (IDHEC).

    Beaucoup de cinéastes sénégalais à l’image de Paulin Soumanou Vieyra, Pape Badara Seck, Angèle Dianbang ou encore Moly Kane ont fréquenté cet établissement français.

    La représentante du Sénégal au 76ème Festival de Cannes a d’abord suivi un master 1 en Arts du spectacle, spécialité ‘’Cinéma et Audiovisuel’’, à l’Université Paris Nanterre et un master 2, spécialité ‘’Scénario’’, au Conservatoire libre du cinéma français, avant d’atterrir à la Fémis, où elle a suivi les  »Ateliers égalité des chances », en 2009-2010.

    Celle qui aime travailler en équipe et adore la littérature, a été inspirée par des écrivaines comme l’Américaine Toni Morrison (1931-2019), ou encore sa compatriote Maya Angelou (1928-2014), première afro-américaine à avoir son effigie sur une pièce de monnaie.

    Ramata-Toulaye Sy adore aussi les écrits de la Nigerianne Chimamanda Ngozi Adichie, qui fait partie des femmes qui l’inspirent. Elle dit s’inspirer également du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambety dans la mise en scène.

    Sur les pas de la franco-sénégalaise Mati Diop

     »Elle est la deuxième jeune cinéaste sénégalaise après Mati Diop en 2019 », avait annoncé le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux lors de la révélation de la sélection officielle, le 13 avril dernier.

    La réalisatrice Mati Diop, première réalisatrice noire sélectionnée dans la compétition officielle du festival de Cannes avec son film  »Atlantique », a été sacrée lauréate du Grand prix du jury dudit festival. Une première qui s’est renouvelée quatre ans plus tard avec la Franco-sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, dont le film « Banel et Adama », est en lice pour la Palme d’or à côté du célèbre cinéaste britanique Ken Loach  dans “The old oak”.

    Sur les dix-huit films retenus dans la sélection officielle de Cannes, cette année, six sont signés par des réalisatrices, dont deux femmes, africaines Ramata-Toulaye Sy et Kaouther Ben Hania de la Tunisie avec son film  »Les filles d’Olfa », qui sera projeté vendredi sur la Croisette.

    FKS/OID/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-PROFIL / Babacar Diagne, une autorité naturelle sur le secteur audiovisuel

    SENEGAL-MEDIAS-PROFIL / Babacar Diagne, une autorité naturelle sur le secteur audiovisuel

    Dakar, 19 mai (APS) – Le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) Babacar Diagne, parrain du prix télévision du gala 2023 de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), jouit d’une autorité naturelle dans le domaine de l’audiovisuel où son expertise ne souffre d’aucune contestation.

    Des années après la fin de sa carrière active de journaliste, l’ancien directeur général de la radiotélévision sénégalaise (RTS, publique), entre 2006 et 2012, continue de fructifier son capital-compétence, en misant sur l’écoute et le dialogue. Des qualités qui l’ont conduit à occuper des postes parmi les plus prestigieux de la diplomatie sénégalaise.

    Diagne a été ambassadeur en Gambie (2012-2014), dont il a presque réussi à normaliser les relations avec le Sénégal, sous le règne de Yahya Jammeh. Une prouesse diplomatique s’agissant de ce dirigeant tout ce qu’il y a de plus autoritaire. Un voisin peu commode en raison de son hostilité supposée ou réelle au voisin sénégalais.

    Il y a surtout qu’il fallait faire avec Jammeh, le ménager pour tous les efforts visant le retour d’une paix définitive en Casamance, région frontalière de la Gambie où opérait une rébellion armée.

    Babacar Diagne a su faire le travail comme il faut, contribuant à contenir les effets pas toujours attendus du tempérament survolté du dirigeant gambien de l’époque, considéré comme une des pièces maitresses du retour à la normale en Casamance dont certains groupes rebelles seraient des protégés de Jammeh qui les accueillerait sur son territoire.

    Le brillant manager des médias, comme peut-être personne avant lui, a su tirer comme personne son épingle de ce jeu relevant à la fois de la vraie diplomatie et du bon voisinage. Et d’une certaine manière, son action a préparé et fortement contribué à la bonne entente qui caractérise depuis quelques années les relations entre les voisins sénégalais et gambien.

    Il n’était donc pas étonnant de le voir représenter le Sénégal à Washington, au cœur supposé du pouvoir mondial, quelques années plus tard (2014-2018). Une transition bien naturelle pour celui qui a commencé comme professeur d’anglais au lycée Gaston Berger de Kaolack, devenu lycée Valdiodio Ndiaye (1977-1978). Sauf que la langue ne peut seule suffire pour faire de la bonne diplomatie. Il faut de toutes autres aptitudes

    De fait Babacar Diagne, au-delà de ses compétences professionnelles, peut se targuer d’avoir réussi à prendre la bonne mesure de la culture sénégalaise, d’une certaine éducation, faite de courtoisie, de tolérance, de capacité de dialogue. Toutes choses que certains ‘’extrémistes’’ des médias détestent dans l’action de Babacar Diagne à la tête du CNRA où son sens du compromis donne toute sa force à l’art de la régulation.

    Pour ceux qui ne le savent pas, l’ancien directeur de la Télévision nationale était la personne indiquée après Bacacar Touré pour présider aux destinées du CNRA. L’ancien directeur du goupe Sud Communication ne s’y est pas trompé. Il a presque contraint M. Diagne à lui succéder à la tête de l’organe de régulation.

    Son cursus l’y préparait, malgré toutes les critiques et les cris d’orfraie, mais peu savent que Babacar Daigne n’était pas emballé. Tout jute considère-t-il cette mission comme un service patriotique. Dans le vrai esprit de la mission de service public qu’il s’est évertué à accomplir toute sa carrière durant au sein de la Radiotélévision sénégalaise. Comme journaliste et chef de desk d’abord (1981-1984), rédacteur en chef du journal télévisé (1984-1990), directeur de la Télévision nationale (1990-2000).

    Il n’est pas dit que son action n’a pas d’impair. Mais il faut, pour faire bonne mesure, convoquer le contexte médiatique de l’époque, caractérisé par un cadre institutionnel pas franchement favorable au pluralisme audiovisuel. Il reste que d’avoir évolué dans un contexte aussi peu favorable, donne à Babacar Diagne une pleine conscience des enjeux de l’audiovisuel, dans un contexte où les réseaux sociaux ou autres médias ont tendance à induire une déréglementation généralisée.

    Tenir la barre contre cette bourrasque n’est pas le moindre des mérites qu’on peut trouver à Babacar Diagne, considéré par beaucoup comme un as de l’audiovisuel, comme diraient certains qui l’ont côtoyé intimement.

    S’il faut vraiment arbitrer, apaiser dans les moments difficiles et montrer la bonne voie, il est à parier que la plupart des contempteurs de l’actuel président du CNRA peuvent volontiers se contenter de sa clairvoyance et de son ancrage traditionnel, sans qu’ils le disent ouvertement.

    Surtout dans le cas de celui dont le savoir-faire a été démontré. De même que son sens de l’humain et sa finesse d’esprit que lui reconnaissent même ses adversaires. Tout le monde ne peut pas se tromper. Il n’a pas occupé pour rien autant de postes les uns plus stratégiques que les autres.

    BK/ASG/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE / Mbacké : les travaux de transfert d’eau potable bouclés d’ici la fin de l’année (SONES)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-HYDRAULIQUE / Mbacké : les travaux de transfert d’eau potable bouclés d’ici la fin de l’année (SONES)

    Mbacké, 19 mai (APS) – Les travaux du système de transfert d’eau douce de la localité de Sadio vers Mbacké (centre) seront bouclés d’ici la fin de cette année, a appris l’APS  de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), vendredi.

    ‘’L’état d’avancement global des travaux est satisfaisant aussi bien dans ses composantes station de pompage que dans la pose des conduites. Ces travaux seront bouclés d’ici la fin de cette année. La réalisation de ce projet, notamment la pose des conduites, a été confrontée à des problèmes de libération d’emprises à Touba et à Sadio’’, peut-on lire dans un document de la SONES transmis au correspondant de l’APS.

    Quatre forages ont été réalisés dans la localité de Sadio, distante de Mbacké de cinquante kilomètres, en attendant d’en rajouter cinq autres dans une seconde phase, ajoute le même document, précisant que la capacité de production globale est de 12 mille m3/jour.

    Il signale que  »les études menées par la Direction de la gestion prévisionnelle des ressources en eau potable (DGPRE) du ministère de l’Eau et de l’Assainissement démontrent que cette nappe renferme une eau douce de qualité ».

    Sur le même site, la Sones est en train de réaliser un réservoir de collecte des eaux des forages de 2 mille m3 dont la capacité sera doublée lors de la phase finale.

    Le document précise que l’autre ouvrage en cours de construction est une station de pompage de 12 mille m3/jour extensible à 40 mille m3/jour. Sa fonction  »est de transférer l’eau par une conduite de diamètre 700 mm posée sur cinquante kilomètres, qui est également pratiquement posée’’, ajoute-t-il. Il souligne que les entreprises de travaux et bureaux d’études ou de contrôle des travaux ont été choisis sur la base de procédures d’appels d’offres.

    Une solution à la problématique de la qualité de l’eau

    Selon la société en charge de la gestion du patrimoine de l’hydraulique urbaine et péri-urbaine, le problème de la qualité de l’eau potable distribuée à Mbacké révèle d’autres paramètres.

    ‘’La problématique de la qualité de l’eau potable distribuée à Mbacké relève d’un phénomène naturel propre à l’ensemble du Bassin arachidier. En effet, la nappe a une forte teneur en chlorures et en fluor. La forte concentration en chlorures et en fluor donne un goût salé à l’eau et favorise la coloration ocre des dents. Il est utile de préciser que l’eau produite actuellement par les forages de Mbacké, après son traitement, répond aux normes de potabilité. Cependant, son aspect salé n’offre pas le confort de consommation idéal’’, détaille le document.

    Pour mieux améliorer la qualité de l’eau distribuée, l’État du Sénégal a instruit la SONES de trouver la formule adéquate pour mobiliser des volumes d’eau douce. Le transfert d’eau a été choisi comme mode d’alimentation de Mbacké. Selon la SONES, cette méthode offre plus de garanties de durabilité environnementale parce que sans contrainte de traitement des rejets sur les sites de production.

    Au-delà de la qualité de l’eau qui sera améliorée, le liquide précieux sera fourni aux localités de Sadio, Taïf, Baïla, Ndiouroule et Darou Rahmane-Pofdy grâce au raccordement de leurs châteaux d’eau respectifs, a également annoncé la SONES.

    Le coût de la réalisation des différents ouvrages de ce système de transfert d’eau douce est de 20 milliards francs CFA. Le financement est assuré sur fonds propres par l’État du Sénégal et la SONES.

    CGD/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les derniers développements de l’affaire Sonko au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les derniers développements de l’affaire Sonko au menu

    Dakar, 19 mai (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS continuent de s’intéresser au procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko, dont le renvoi au 23 mai prochain conditionne presque les journaux à rester sur ce sujet qu’ils traitent par exemple en épiant les faits et gestes du leader du parti Pastef.

    « Introuvable dans la ville de Ziguinchor il y a quelques jours, le président du parti Pastef s’est offert un bain de foule, ce mercredi, dans les rues et artères de la ville de Ziguinchor, avant de retourner chez lui sans faire de déclaration », rapporte le journal Le Quotidien, qui ouvre son édition sur les « Sweet des évènements » liés à l’affaire portant sur les accusations de viol visant l’opposant Ousmane Sonko.

     »Alors que son procès contre Adji Sarr était enfin en cours avec des scènes de violence un peu partout, Ousmane Sonko était introuvable. Retranché à Ziguinchor, il ne s’est pas montré en public, contrairement à ses habitudes. Une attitude suspecte pour beaucoup », avance le quotidien L’Observateur, selon lequel l’opposant s’est finalement montré mercredi, « aux environs de 19 heures 30, dans sa maison où il avait trouvé refuge ».

    « C’était une belle communion entre les femmes et leur fils », souligne Yoor-Yoor. Le quotidien souligne qu’à cette occasion, « la popularité de l’opposant de Macky Sall s’est encore démontrée, car très vite les manifestants qui étaient en veille se sont vite retrouvés autour de leur leader politique pour une promenade dans le quartier de Néma ».

    « Il a été accueilli par une foule immense qui a érigé des barrières tout autour de son domicile […]. Une sorte de revue des troupes, surtout les derniers remparts lui servant de bouclier humain », ajoute L’Observateur. « Ousmane Sonko s’offre un bain de foule et fait un pied de nez au régime », note le quotidien L’As. Rewmi quotidien croit savoir que le leader de Pastef va revenir à Dakar, « au plus tard mardi 23 mai, jour du procès ».

     

    Une délégation du khalife général des mourides auprès du président Sall

     

    Le souhait de ses avocats est de le voir se présenter lors de son procès, mais l’opposant « pose ses conditions » et exige « une liberté totale de mouvement » et « un procès juste et équitable, tenu par des magistrats impartiaux », indique le même journal. Il reste que Ousmane Sonko a failli être capturé et conduit devant la chambre criminelle pour répondre des accusations le visant, si l’on en croit Walfquotidien.

    « En dépit du grabuge et des morts regrettables enregistrés dans le pays, le Sénégal a bien échappé à une catastrophe le 16 mai dernier. Face à la désobéissance civile décrétée par Ousmane Sonko, qui a refusé de répondre à la justice pour son procès à la chambre criminelle, l’Etat avait sorti la grosse artillerie pour aller le chercher là où il se trouverait », écrit le journal.

    Et d’ajouter : « N’eût été la médiation du khalife général des mourides, qui a dépêché dare-dare une délégation au palais pour dissuader Macky Sall d’entamer ce Mortal Kombat de jusqu’au-boutistes, les choses auraient été pires ». Une information que le quotidien Kritik’ traduit comme suit à travers sa manchette : « Touba sermonne Macky ». À en croire le journal, le khalife général des mourides « a fait des recommandations au président de la République pour la préservation de la cohésion nationale ».

    L’ancien procureur Alioune Ndao pointe une « illégalité » dans « la tentative de prise de corps de l’opposant » à Ziguinchor. « l’Etat a mis en branle l’article 138 du code de procédure pénale, datant de 1965, et qui n’existe plus », dit-il dans des propos rapportés par le quotidien 24 Heures. Il ajoute que cet article « a été remplacé par l’article 238 qui stipule qu’aucun citoyen n’est obligé de se constituer prisonnier ».

     

    Un ‘’profond malaise’’ à Yewwi Askan wi

     

    « Le cours magistral d’Alioune Ndao », affiche à ce sujet L’info. Selon ce journal, l’ancien magistrat, devenu chef de parti et opposant, a donné  »un véritable cours magistral de procédures », lors de la dernière conférence de presse du F24, la nouvelle plate-forme dite « de lutte des forces vives de la nation » contre un troisième mandat du président Sall.

    Tribune, justement, affirme que l’ancien président américain Barack Obama « déconseille à Macky Sall une troisième candidature ». Le journal, citant Africa Intelligence, affirme que Obama « a été +l’envoyé très spécial+ du président des Etats-Unis pour dissuader » le président Sall de briguer un troisième mandat. Les deux hommes se sont entretenus dans ce sens, selon le journal.

    Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien note que le maire de Dakar, Barthélémy Dias, « est en passe de sceller le sort de son mouvement au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. Pour cause, l’éclatement de l’affaire relative à ses négociations en solo avec le pouvoir en place a plongé dans un profond malaise […] » ladite coalition, « tout en indisposant son mentor Khalifa Sall ».

    Le Soleil, très loin de ces sujets, s’intéresse au rappel à Dieu du khalife de Ndiassane, Cheikh Bécaye El Bécaye Kounta. « Ndiassane dit sa reconnaissance au président [Macky Sall] », titre le journal, qui illustre son propos par une poignée de main entre le chef de l’Etat et le nouveau khalife de cette cité religieuse de la région de Thiès, fondée par les Kountiyou.

    BK/MTN

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-BRESIL-FOOTBALL / Les Lions vont rencontrer La Seleção en amical, le 20 juin

    SENEGAL-BRESIL-FOOTBALL / Les Lions vont rencontrer La Seleção en amical, le 20 juin

    Dakar, 19 mai (APS) – L’équipe nationale de football sénior du Sénégal va affronter celle du Brésil en amical, le 20 juin prochain, à Lisbonne, au Portugal, a-t-on appris de source proche de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

    Les fédérations des deux pays ont trouvé un accord pour la tenue de cette rencontre, le deuxième match amical devant opposer les équipes nationales des deux pays qui ne se sont jamais rencontrées en compétition officielle.

    La première rencontre amicale ayant opposé le Sénégal au Brésil remonte au 10 octobre 2019. Les deux formations s’étaient quittées sur un score de parité, 1-1.

    Roberto Firmino avait ouvert le score à la 9e minute, avant que Famara Diédhiou n’égalise pour le Sénégal sur penalty, à la 45e minute de la rencontre.

    Le Brésil a trôné pendant plusieurs années en tête du classement FIFA, avant d’être détrôné par l’Argentine, champion du monde 2022.

    La Seleção occupe désormais la troisième place du nouveau classement FIFA publié en avril dernier. Le Sénégal y occupe la 18e place.

    SK/BK

     

     

     

  • SENEGAL-RELIGION  / Popenguine a fêté l’ascension dans la ferveur

    SENEGAL-RELIGION / Popenguine a fêté l’ascension dans la ferveur

    De l’envoyé spécial de l’APS, Charles Senghor

    Popenguine, 18 mai (APS) – La communauté catholique de Popenguine a fêté jeudi l’ascension de Jésus qui  »remet en lumière la foi et l’espérance chrétienne’’ dans une joie partagée par les nombreux fidèles présents à la messe, à la  basilique Notre-Dame de la Délivrande, a constaté l’APS.

    ‘’Cette fête est aussi une invite à tourner le regard parce que nous sommes faits pour le ciel ’’, a déclaré le père Frère Christiane-Marie Diamacoune, curé de la paroisse basilique Notre-Dame de la Délivrande de Popenguine.

    Dans l’agenda liturgique, la commémoration de l’ascension de Jésus a lieu quarante jours après la fête de Pâques. Elle annonce également ‘’la venue du Saint-Esprit dix jours plus tard à l’occasion de la fête de la Pentecôte’’, précise-t-il.

    Le père Frère Christiane-Marie Diamacoune de la Basilique Notre-Dame de la Délivrande de Popenguine s’exprimait au cours de la célébration de la messe, à l’occasion de la fête de l’Ascension.

    Il enseigne que Jésus avait promis à ses disciples ‘’en montant au ciel’’ pour rejoindre son père, qu’il enverrait le Saint-Esprit ‘’sans lequel le chrétien ne peut rien faire’’.

    Les fidèles catholiques sont sortis de l’église bien nourris de ces paroles qu’elles ont accueillies ‘’avec joie’’.

    Pour Paul Diatta, cette fête de l’Ascension célébrant ‘’la montée de Jésus vers Dieu son Père doit renforcer notre foi’’. Il salue la célébration ‘’nourrissante de la parole’’ dont Paul Bénédicte Cissé, membre du service liturgique de la paroisse s’est également ‘’réjoui de la belle messe’’ à laquelle il a assisté. Pour lui, l’essentiel est de ‘’tourner le regard vers Dieu de l’espérance’’.

    ‘’Nous avons assisté à une très bonne messe, avec une chorale qui nous a régalés avec de belles chansons’’, a loué Anne Marie Berge.

    Cette Française, en visite au Sénégal depuis une dizaine de jours sur la Petite-Côte, est venue spécialement à Popenguine pour assister à la messe.

    ‘’Cette chaleur humaine au cours des messes n’existe pas chez nous. Nous avons été dans un cadre très priant et nous en avons profité’’, fait-elle remarquer.

    Mme Guèye est aussi sortie de Dakar avec sa famille pour assister à la liturgie de ce jeudi à la Basilique Notre-Dame de la Délivrande de Popenguine. ‘’Nous avons assisté à une messe agréable, pleine d’enseignements. Je pense que l’essentiel est de se tourner vers Dieu notre père, comme nous l’a dit le père curé’’, a-t-elle dit. Elle confie qu’elle va  »souvent » prier dans ce lieu.

    Anna Sarr veut elle ‘’partager’’ sa joie avec sa famille et ses amis, estimant que le message du père curé en cette fête d’ascension est à ‘’enseigner’’.

    Tous les fidèles sont sortis ‘’heureux d’avoir assisté à une belle messe’’, marquée par ‘’une belle et enrichissante’’ homélie ‘’qui a nourri davantage’’ leur foi. Ils ont également à cœur de réussir l’accueil des milliers de fidèles qui seront dans la ville dans une dizaine de jours pour les besoins du pèlerinage national au sanctuaire marial de Popenguine.

    CS/ASG

  • SENEGAL-NUMÉRIQUE-SECURITE / La cybercriminalité, une véritable menace pour les Etats (expert)  

    SENEGAL-NUMÉRIQUE-SECURITE / La cybercriminalité, une véritable menace pour les Etats (expert)  

    Dakar, 18 mais (APS) – La cybercriminalité représente ‘’une véritable menace pour l’ensemble des Etas, surtout pour les pays en voie de développement’’, a averti, jeudi, à Dakar, le chef de la division spéciale de cybersécurité de la police nationale du Sénégal, Aly Kandé.

    ‘’La cybercriminalité est une véritable menace pour l’ensemble des Etats, surtout pour les pays en voie de développement qui n’ont pas les moyens de lutter contre le fléau‘’, a-t-il déclaré.

    Aly Kandé, commissaire de police, chef de la division spéciale de cybersécurité de la police nationale du Sénégal, un sous démembrement de la police judiciaire chargé de lutter contre les infractions liées au numérique, intervenait lors d’un panel sur la cybersécurité organisé dans le cadre de la semaine du numérique

    Il a relevé que le vol de donnés informatiques assorti de chantages et de menaces de publication d’informations sensibles est le premier type de cyberattaques enregistrées au Sénégal.

    ‘’Si vous faîtes des recherches, vous verrez que certaines institutions de l’Etat en ont été victimes, il n’y pas très longtemps.  Des gens mal intentionnés avaient réussi à s’infiltrer dans le système d’informations de ces instituions pour télécharger des données, pour après menacer de les publier moyennant des rançons », a-t-il-indiqué.

    ‘’La deuxième attaque de cybercriminalité la plus en vue, ce sont les ramsomware [rançongiciel, logiciel de rançon ou d’extorsion ], qui sont des attaques informatiques qui ne vont pas voler vos données mais plutôt les crypter, c’est-à-dire les rendre inexploitables’’, a-t-il-expliqué.

    Le commissaire Aly Kandé révèle que les menaces de diffusion de contenus personnels représentent pas moins de 35 pour cent des plaintes en matière de cybercriminalité au Sénégal.

    ‘’Pour juste vous donner une idée, en 2022, nous avons reçu plus de 3600 plaintes pour menace de diffusion de données personnelles’’, a-t-il révélé.

    Il estime qu’on doit toujours revenir sur la sensibilisation en insistant sur le danger que constitue l’utilisation des téléphones portables.

     

    ‘’Aujourd’hui, les gens qui prennent le risque de se filmer doivent savoir qu’il y a plusieurs moyens pour que ces images fuitent. Il y a des personnes qui arrivent au bureau pour dire qu’elles avaient des vidéos intimes dans leurs téléphones, mais elles se sont retrouvées sur le net sans qu’elles les aient envoyées à quelqu’un’’, a-t-il expliqué.

    Il recommande aux populations de faire attention lors de la réparation de leurs téléphones portables, des ordinateurs ou appareils contenant des données personnelles.

    ‘’Il y a aussi des gens qui ne maîtrisent pas totalement la technologie et qui demandent à quelqu’un de leur installer un compte Google. Cependant, si la personne est de mauvaise foi ou malhonnête, elle peut créer un compte auquel lui-même aura accès pour pouvoir utiliser les photos et les vidéos qui sont enregistrées dans le compte’’, a-t-il prévenu.

    ABD/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / La députée Lémou Touré inhumée en début d’après-midi à Pout

    SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / La députée Lémou Touré inhumée en début d’après-midi à Pout

    Dakar, 18 mai (APS) – La députée Lémou Touré, décédée jeudi, à l’aéroport Blaise Diagne Diass (AIBD), a été inhumée en début d’après-midi à Pout, dans la région de Thiès, a appris l’APS de source proche de l’Assemblée nationale.

    Elue de la coalition Wallu Sénégal formée autour du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), Mme Touré a rendue a rendu l’âme à l’AIBD, où elle venait d’arriver en vue d’être évacuée à Paris pour des soins.

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait pris toutes les dispositions pour son transfert en France, selon une source proche de l’hémicycle qui cite un haut responsable du PDS.

    Dans un communiqué, ce dernier dit avoir appris ‘’avec tristesse’’ la nouvelle de la disparition de cette élue de la 14e législature. Il ‘’s’incline devant la mémoire de l’illustre disparue, parlementaire assidue et engagée dans la défense de ses idées et des intérêts du peuple sénégalais’’.

    Il présente ‘’ses condoléances à la famille de la défunte, au Groupe Wallu et à tout le peuple sénégalais’’.

    Dans un avis de décès signé de son secrétaire permanent, le Parti démocratique sénégalais, une formation dont elle était membre du Groupe parlementaire (Liberté, démocratie, changement) déplore ‘’une très grande perte’’.

    La direction de l’ancien parti au pouvoir ‘’présente ses sincères condoléances à la famille éplorée’’ de celle qu’elle décrit comme ‘’une militante de première heure’’. 

    Citant un responsable du PDS, une source proche de l’Assemblée nationale indique que la défunte était très impliquée dans les actions sociales.

    ASG