Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les femmes de l’APR lancent ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’, un mouvement dédié à la promotion de la paix et du dialogue

    SENEGAL-POLITIQUE / Les femmes de l’APR lancent ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’, un mouvement dédié à la promotion de la paix et du dialogue

    Dakar, 16 mai (APS) – Les femmes de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, annoncent avoir lancé la campagne nationale ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’, une initiative dédiée à la promotion du dialogue et à la préservation de la paix au Sénégal.

    Après la cérémonie de lancement du mouvement dans un contexte dominé par des tensions politiques dans le pays, elles disent vouloir organiser une ‘’caravane’’ pour sensibiliser sur la paix et le dialogue.

    ‘’Cette caravane permettra d’organiser, d’outiller et d’accompagner les sympathisants et les responsables locaux’’ de l’APR dans les collectivités territoriales, affirment-elles dans des documents parvenus à l’APS.

    Les leaders de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’ déclarent vouloir favoriser ‘’la création de cadres dynamiques de dialogue et de concertation, d’espaces d’expression, de réflexion et d’échange avec les communautés, particulièrement les jeunes et les femmes’’.

    Les femmes de l’APR invitent par ailleurs les leaders politiques à participer au dialogue politique souhaité par le président de la République, Macky Sall.

    ‘’Nous devons revenir à la raison, valoriser notre remarquable modèle démocratique’’, ajoutent-elles.

    Les promotrices de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’ estiment que ‘’la prochaine et décisive présidentielle […] déchaîne de grandes passions en même temps qu’elle sert de terreau à l’émergence de forces obscures’’.

    Devant une telle situation, il est souhaitable à leurs yeux de ‘’revenir à la raison’’ et de ‘’valoriser notre remarquable modèle démocratique’’, a déclaré Ndèye Saly Diop Dieng, la présidente du Mouvement national des femmes de l’APR, lors du lancement du mouvement.

    ‘’Renforcer la cohésion sociale, l’unité nationale et la paix’’

    ‘’La situation est très difficile et très tendue. Elle asphyxie l’économie. En tant que femmes politiques et mères, nous avons un rôle à jouer et un mot à dire pour l’apaiser et appeler les gens à la sérénité’’, a expliqué à l’APS Aminata Angélique Manga, chargée de la communication de la nouvelle structure et membre de l’Union nationale des femmes de l’APR.

    Selon elle, les leaders de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’ vont effectuer des visites auprès des chefs religieux pour prêcher la paix et promouvoir ‘’la paix, le dialogue et la concertation, pour qu’on puisse revenir à la sérénité’’.

    ‘’Incontestablement, notre pays est à la croisée des chemins. La préservation de son unité […] s’impose à tous nos compatriotes. Le Mouvement national des femmes de l’Alliance pour la République […] ne ménagera aucun effort pour la réussite de ce dialogue qui permettra, entre autres résultats, de renforcer la cohésion sociale, l’unité nationale et la paix qui caractérisent le Sénégal’’, a ajouté Mme Dieng dans une allocution prononcée lors du lancement de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’.

    Elle soutient que ‘’notre pays connaîtra, avant, pendant et après l’élection de février 2024, la stabilité, la paix et la sécurité’’.

    Le lancement de ‘’Jamm Mo Gën Fitna’’ survient dans des moments de vives tensions, avec des affrontements fréquents entre forces de l’ordre et certains militants de leaders politiques opposés à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Ndiassane : Cheikh Bouh Sidy Makhtar Kounta intronisé comme nouveau Khalife (famille)

    SENEGAL-SOCIETE / Ndiassane : Cheikh Bouh Sidy Makhtar Kounta intronisé comme nouveau Khalife (famille)

    Ndiassane, 16 mai (APS) – Le guide religieux Cheikh Bou Sidy Makhtar Kounta a été intronisé mardi comme nouveau khalife général de Ndiassane suite au rappel à Dieu de son prédécesseur Cheikh Bécaye Kounta, a appris l’APS auprès de sa famille.

    Cheikh Bouh Sidy Makhtar  Kounta, 94 ans, est un ancien agent de l’Asecna, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

    Il a été intronisé après l’inhumation de Cheikh Bécaye Kounta prévue après la prière de 14 heures, dans la ville sainte de Ndiassane, a constaté un reporter de l’APS sur place.

    Plusieurs fidèles musulmans ont assisté à la prière mortuaire suivie de l’intronisation du niveau khalife général de Ndiassane

    Cheikh Bécaye Kounta a été rappelé à Dieu mardi, à Dakar, des suites d’une maladie, a appris l’APS auprès du porte-parole de la famille Serigne Abdourahmane Kounta.

    Le défunt était un homme multidimensionnel connu pour son amour du Coran et sa grande discrétion. Un ancrage dans la culture arabo-islamique qui ne contrariait en rien son ouverture au monde.

    Aussi a-t-il travaillé dans l’administration et à l’Agence de presse sénégalaise par exemple.

    Il était depuis 2018 khalife général de Ndiassane, cité religieuse de la région de Thiès (ouest) fondée par la prestigieuse famille des Kountiyou, représentant la khadrya, confrérie se réclamant de la lignée du Propète Mouhammad (PSL).

    MKB/MTN/ASG

  • Le procès de l’opposant Ousmane Sonko renvoyé à mardi prochain

    Le procès de l’opposant Ousmane Sonko renvoyé à mardi prochain

    Dakar, 16 mai (APS) – Le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko a été renvoyé à mardi prochain, en audience spéciale, a constaté un reporter de l’APS.

    Ce procès s’était ouvert ce matin à Dakar, sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.

    Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de « viols répétés » et « menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

     

    ESF/MTN/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-MANIFESTATIONS / Deux corps sans vie découverts à Dakar et Ziguinchor (ministère de l’Intérieur)

    SENEGAL-SOCIETE-MANIFESTATIONS / Deux corps sans vie découverts à Dakar et Ziguinchor (ministère de l’Intérieur)

    Dakar, 16 mai (APS) – Le ministère de l’Intérieur déclare dans un communiqué que ses services ont été informés lundi soir de la découverte de deux corps sans vie à Dakar et Ziguinchor (sud), en lien avec les manifestations notées le même jour dans ces deux localités du pays.

    « Le ministère de l’Intérieur a été informé lundi de la découverte des corps sans vie de deux jeunes (…) », peut-on lire dans un communiqué parvenu à l’APS, mardi.

    Un de ces deux corps a été identifié comme celui de « Pape Amadou Keita, qui aurait succombé des suites d’une blessure par arme blanche au quartier Keur Mbaye Fall », à Dakar, indique le communiqué. Le second corps, non encore identifié, est celui d’une personne « décédée au quartier Néma 2 de Ziguinchor ».

    Le ministre de l’Intérieur dit exhorter vivement les parents à éviter que leurs enfants participent à des « manifestations violentes », qui « sont souvent le terrain de prédilection d’individus malveillants qui en profitent pour commettre des agressions, des vols, des pillages et autres actes de vandalisme ».

    La ville de Ziguinchor et plusieurs autres comme Dakar, la capitale, ont été lundi le théâtre de manifestations violentes qui ont provoqué la mort d’un policier, dans le cadre de cette procédure judiciaire pour “viols répétés » et “menaces de mort » ouverte contre l’opposant Ousmane Sonko.

    Des manifestants, disant craindre que M. Sonko soit transporté de force à Dakar, s’étaient regroupés lundi autour de son domicile, pour, disent-ils le  »sécuriser ».

    L’opposant, leader du parti Pastef – Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité – est accusé de  »viols répétés » et de  »menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

    Le 7 mai dernier, il avait déclaré avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer’’ avec la justice sénégalaise dans cette affaire qui tient en haleine le pays depuis mars 2021.

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le procès Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le procès Sonko

    Dakar, 16 mai (APS) – L’ouverture du procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko est le sujet le plus en vue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne, dans un contexte marqué la veille par des violences ayant éclaté dans plusieurs localités sénégalaises.

    « Procès de tous les possibles », affiche Sud Quotidien en faisant remarquer que le Sénégal « retient son souffle sur fond de fortes tensions », en lien avec cette affaire politico-judiciaire partie des accusations de « viols répétés » d’une masseuse dakroise à l’encontre de M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et leader du parti PASTEF – Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité.

    Sud Quotidien note que la décision de l’opposant « de ne plus déférer à la convocation de la justice au nom de la désobéissance civile renforce le spectre de nouvelles tensions autour de cette affaire qui a déjà provoqué beaucoup de dégâts depuis mars 2021 ».

    Le journal rappelle les manifestations organisées cette année-là (3-8 mars), lesquelles ont fini en émeutes et conduit à la mort de 14 personnes, selon un bilan officiel, dans le cadre de cette procédure judiciaire pour « viols répétés » et « menaces de mort » ouverte contre Ousmane Sonko.

    L’opposant, reclus depuis quelques jours à Ziguinchor, ville dont il est le maire, a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer’’ avec la justice sénégalaise. Il risque donc d’être absent à l’ouverture de son procès. « À défaut de l’exécution de l’ordonnance de prise de corps prévue par l’article 240 du code de procédure pénale, il sera jugé par contumace », souligne Walfquotidien,

    « Il n’y a eu aucune convocation. C’est la force brutale et aveugle qui est en train de suppléer à une convocation par voie administrative prévue par la loi », affirme un de ses avocats, Me Ciré Clédor Ly, dont les propos sont rapportés par le quotidien Enquête, lequel affiche à sa une : « Vers le round final ».

    « Après plus de 2 ans de marathon judiciaire, les choses avancent à grandes enjambées. Le dossier +Sweet Beauté+ sera jugé aujourd’hui, sauf renvoi, devant la chambre criminelle de Dakar », écrit L’Observateur, parlant d’un « dossier à rebondissement » avec plusieurs protagonistes. Le journal cite « Mamour Diallo, MC Niasse, capitaine Touré, Dr Gaye… », qui font partie d’une « liste de 15 témoins convoqués au procès ».

    L’Observateur également « les visages connus et cachés du +complot+ », selon la thèse défendue par Ousmane Sonko. Le journal revient aussi sur « le cortège de morts, les dégâts matériels, les ramifications politiques…  » de cette affaire. Le journal Le Quotidien pointe lui les « risques » encourus par l’opposant dans le cadre d’un jugement par contumace.

    Il écrit : « La défiance du leader du parti PASTEF envers la justice et sa volonté de ne pas se présenter à son procès, le condamneraient plus sûrement à la perte de tous ses droits politiques qu’un compromis lui permettant de faire valoir ses arguments ». Et de poursuivre : « Mais il semble que la peur de Adji Sarr et de ses révélations est plus forte que tout ce que Ousmane Sonko pourrait perdre par ailleurs ».

    « Terrifiant ! », s’exclame Bés Bi Le jour à sa une. Ce journal, comme plusieurs autres quotidiens, revient largement sur les violences de la veille en lien avec l’annonce de l’ouverture de ce procès. « Un policier tué par un char, son père aussi décédé après un malaise, 2 autres morts annoncés », précise Bés Bi Le jour.

    « Ziguinchor a été, hier, le théâtre de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants qui refusent que Sonko soit transporté par la force à Dakar. D’autres villes ont pris le relais » après la capitale, écrit le même journal, « Un retour des tensions au pire moment », fait observer Enquête.

    Il fait remarquer que les violences éclatées à Ziguinchor sont « loin des préoccupations visant le retour définitif de la paix dans une région en proie à un conflit armé […] », alors même que « des résultats probants ont été enregistrés] » pour un retour à la normale dans cette région méridionale.

    BK

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès du khalife de Ndiassane Cheikh Bécaye Kounta (porte-parole)

    SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès du khalife de Ndiassane Cheikh Bécaye Kounta (porte-parole)

    Tivaouane, 16 mai (APS) – Le khalife général de Ndiassane, Cheikh Bécaye Kounta, a été rappelé à Dieu mardi à Dakar, des suites d’une maladie, a appris l’APS auprès du porte-parole de la famille Serigne Abdourahmane Kounta.

    Le défunt était un homme multidimensionnel connu pour son amour du Coran et sa grande discrétion. Un ancrage dans la culture arabo-islamique qui ne contrariait en rien son ouverture au monde.

    Aussi a-t-il travaillé dans l’administration et à l’Agence de presse sénégalaise par exemple.

    Il était depuis 2018 khalife général de Ndiassane, cité religieuse de la région de Thiès (ouest) fondée par la prestigieuse famille des Kountiyou, représentant la khadrya, confrérie se réclamant de la lignée du Propète Mouhammad (PSL).

    MKB/MTN/BK

  • SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : le policier est décédé dans un accident causé par un char du GMI (ministre)

    SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : le policier est décédé dans un accident causé par un char du GMI (ministre)

    Dakar, 15 mars (APS) – Le policier décédé, lundi, à Ziguinchor (sud),  a été tué dans un accident causé par un char du Groupement mobile d’intervention (GMI), a annoncé le ministre de l’Intérieur.

    Dans un communiqué, Antoine Félix-Abdoulaye Diome dit avoir ‘’le regret d’annoncer le décès de l’agent de police Hassime Diédhiou, survenu ce lundi 15 mai 2023 à Ziguinchor, suite à un tragique accident causé par un char du Groupement mobile d’intervention (GMI)’’.

    ‘’En cette douloureuse circonstance’’, il a exprimé ‘’au nom de monsieur le président de la République, ses sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble des fonctionnaires de Police du Sénégal’’.

    Selon lui, ‘’Hassime Diédhiou était un agent de police dévoué et courageux, qui a servi avec honneur et dignité’’.

    Le ministre a ajouté que ‘’son décès, dans l’exercice de ses fonctions, est une perte immense pour sa famille, ses collègues et l’ensemble des forces de défense et de sécurité (FDS)’’.

    Antoine Félix-Abdoulaye Diome a souligné ‘’le courage et le dévouement des FDS, qui risquent leur vie au quotidien pour assurer la sécurité de nos concitoyens’’. Selon lui, ‘’leur engagement et leur professionnalisme sont exemplaires et méritent notre reconnaissance et tout notre soutien’’.

    La police a dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes des militants de Pastef-Les patriotes réunis par centaines devant le domicile à Ziguinchor de leur leader et maire de la ville, Ousmane Sonko, a constaté l’APS.

    Les militants de Pastef-Les patriotes s’étaient réunis tôt le matin au domicile de Ousmane Sonko, bloquant le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Grand-Dakar, Lyndiane et Néma.

    Ousmane Sonko doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    OID/ASG/ASB

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCE / Un policier tué dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCE / Un policier tué dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi à Ziguinchor (sud) entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS d’une source hospitalière.

    La mort du policier a été confirmée par une source sécuritaire contactée par téléphone par l’APS.

    Trois blessés parmi les partisans d’Ousmane Sonko ont été évacués à l’hôpital de la Paix, situé dans la ville de Ziguinchor, dont l’opposant est le maire.

    Des centaines de jeunes s’étaient réunis devant son domicile, tôt le matin.

    Les heurts sont survenus lorsque la police est venue les disperser à l’aide de gaz lacrymogènes.

    Les partisans d’Ousmane Sonko ont riposté avec des jets de pierres, à Néma Kadior notamment, un quartier de la ville.

    Ils accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur leader politique de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les patriotes (opposition), doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, devait se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.

    M. Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/SBS/ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-PLANIFICATION / Cinquième recensement général de la population et de l’habitat : Oulimata Sarr donne le coup d’envoi

    SENEGAL-PLANIFICATION / Cinquième recensement général de la population et de l’habitat : Oulimata Sarr donne le coup d’envoi

    Dakar, 15 mai (APS) – La ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a procédé au lancement officiel du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5), qui se poursuivra jusqu’au 14 juin prochain, a constaté l’APS, lundi, à Dakar.

    Des représentants de l’administration territoriale, des techniciens de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et des agents chargés du recensement ont pris part à la cérémonie.

    ‘’Le recensement est la source d’information la plus fiable sur l’état de la population’’, a précisé Mme Sarr.

    Le RGPH-5 devrait permettre aux services de son ministère, par exemple, de ‘’recalculer’’ le produit intérieur brut du pays, dont 2014 est jusqu’à maintenant la dernière année de référence, a-t-elle dit.

    La ministre l’Economie, du Plan et de la Coopération a insisté sur l’importance d’avoir des ‘’données fiables’’ pour ‘’éclairer’’ les politiques publiques.

    Elle a invité aussi les populations à faciliter le travail des agents chargés du recensement.

    Oulimata Sarr espère que l’usage des technologies de l’information et de la communication va aider à garantir la ‘’fiabilité’’ et la ‘’transparence’’ des données.

    Ce recensement permettra de collecter des informations sur ‘’les caractéristiques démographiques, socioéconomiques et culturelles des populations, sur l’habitat et les conditions de vie des ménages aussi’’, a souligné le directeur général adjoint de l’ANSD, Abdou Diouf.

    Le recensement aide à ‘’prévoir les équipements collectifs nécessaires au développement du pays’’, dont les écoles, les hôpitaux et les ouvrages d’assainissement, selon M. Diouf.

    ‘’La connaissance des données de la population est l’un des éléments fondamentaux permettant de définir les politiques publiques nationales’’, a-t-il rappelé.

    SMD/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’affaire Sweet Beauté préoccupe la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’affaire Sweet Beauté préoccupe la presse quotidienne

    Dakar, 15 mai (APS) – Les quotidiens se sont préoccupés du procès prévu mardi entre l’opposant Ousmane Sonko et Adji Sarr, la jeune dame qui accuse le chef de l’opposition de l’avoir violée menacée de mort.

    ‘’Tensions en vue !’’ titre EnQuête, affirmant que ‘’le procès de l’affaire Sweet Beauté’’ – du nom du salon de massage dakarois où se serait déroulé le viol présumé – s’ouvre mardi ‘’dans un contexte explosif’’.

    Le chef de l’opposition est convoqué ce lundi à 8 h 30 au greffe de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar, selon le même journal.

    S’il ne se présente pas, il risque une ordonnance de prise de corps, autrement dit, le président de ladite chambre peut demander à la force publique de le faire venir, tout comme il peut opter pour le jugement par contumace, sans la présence de M. Sonko, expliquent plusieurs journaux.

    L’accusé, maire de Ziguinchor (sud), la ville où il se trouve depuis plusieurs jours, a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer’’ avec la justice sénégalaise.

    ‘’Jamais un défi de cette nature n’a été lancé à la justice. Pour la première fois, sans excuse ni autorisation, un citoyen attrait devant la justice décide de ne pas répondre’’, note Tribune.

    ‘’Ousmane Sonko va-t-il faire le déplacement au palais de justice de Dakar pour faire constater sa volonté de se présenter au procès ? Ou bien va-t-il continuer à désobéir tout en sachant les conséquences d’un tel acte ? La réponse sera connue dans quelques heures’’, commente Le Quotidien.

    ‘’Un manque de maturité politique’’

    C’est ‘’un rendez-vous judiciaire qui tient en haleine tout un pays, après avoir déjà occasionné des émeutes et [des] morts, officiellement 14’’, écrit L’Observateur. Il fait allusion aux émeutes à l’origine de la mort de 14 personnes au moins, au début des accusations de viol et de menaces de mort d’Adji Sarr sur Ousmane Sonko.

    L’éclatement de l’alliance scellée par Khalifa Sall avec Ousmane Sonko est commenté par plusieurs journaux, dont WalfQuotidien. C’était une ‘’alliance des contraires’’, selon le journal, qui en juge par le tempérament des deux hommes politiques.

    Il estime que l’ancien maire de Dakar ‘’s’est servi de Sonko’’. ‘’La crise au sein de la coalition Yewwi Askan Wi démontre un manque de maturité politique d’Ousmane Sonko. Le maire de Ziguinchor, farouche opposant de Macky Sall, a servi d’escalier à plusieurs leaders, notamment Khalifa Sall’’, lit-on dans WalfQuotidien.

    Les quotidiens ont commenté aussi la décision prise par une partie des rebelles du MFDC, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (sud), de déposer les armes.

    Selon Libération, un accord a été signé par le chef rebelle Fatouma Coly et l’amiral Papa Farba Sarr, que le journal présente comme ‘’l’homme de l’ombre’’. Il mène les négociations, au nom de l’Etat du Sénégal, avec la rébellion.

    ‘’Une étape à la fois décisive, historique et symbolique vient d’être franchie dans la recherche d’une paix définitive en Casamance’’, commente Sud Quotidien.

    L’As considère le dépôt des armées par plus de 250 combattants du MFDC comme ‘’un tournant décisif dans la recherche de la paix en Casamance’’.

    ‘’Des accords ont été signés’’ entre l’Etat et la rébellion, dans le but d’‘’accompagner la réinsertion des ex-combattants et relancer l’économie de la zone longtemps éprouvée par la crise’’, ajoute-t-il.

    ‘’De profondes cicatrices’’

    Bés Bi Le Jour parle d’un ‘’accord historique pour la paix définitive’’ dans le sud du pays où sévissent les rebelles depuis quatre décennies.

    Après le renoncement d’une partie des combattants à la lutte armée, ‘’l’Etat tend la main aux autres factions du MFDC’’, affirme Le Soleil.

    ‘’Réputée être le plus long conflit armé actif du continent africain, la guerre en Casamance, qui dure maintenant près de quarante ans, a fait environ 5.000 morts et 60.000 déplacés’’, souligne Le Soleil.

    Cette rébellion ‘’a laissé de profondes cicatrices dans la société casamançaise et au-delà’’ de la Casamance, ajoute-t-il.

    Les quotidiens se réjouissent vivement de la qualification du Sénégal en finale de la CAN de football des moins de 17 ans (U17).

    ‘’Une finale historique !’’ jubile Record, rappelant que l’équipe sénégalaise s’est qualifiée par 5 tirs au but à 4 devant les U17 du Burkina Faso, à la suite d’un match nul, 1-1.

    ‘’Vendredi prochain, en finale de la 14e édition de la Coupe d’Afrique des nations des U17, [le Sénégal] tentera de décrocher sa cinquième étoile depuis 2022’’, souligne Stades en rappelant que le pays a remporté quatre trophées continentaux depuis février 2022.

    ESF