Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’AFP précise n’avoir encore désigné aucun candidat

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’AFP précise n’avoir encore désigné aucun candidat

    Dakar, 12 mai (APS) – L’Alliance des forces de progrès (AFP) déclare n’avoir pas encore désigné un candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’L’Alliance des forces de progrès réaffirme avec force et clarté que, sur la question des candidatures à l’élection présidentielle de février 2024, le parti ne s’est pas encore prononcé’’, affirme l’AFP dans une déclaration parvenue vendredi à l’APS.

    ‘’En temps utile, ajoute la formation dirigée par Moustapha Niasse, ce dossier fera l’objet d’un débat démocratique dans les instances appropriées, débat à l’issue duquel la décision du parti sera rendue publique.’’

    Ce parti politique membre de la majorité présidentielle déclare que ‘’toute tentative de cultiver la confusion’’ en son sein, en ce qui concerne les candidatures à l’élection présidentielle, ‘’n’engage que ses auteurs’’.

    ‘’L’AFP réaffirme son ancrage dans l’idéal qui a conduit à la création de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) en 2012, pour réaliser ensemble les objectifs contenus dans le PSE (Plan Sénégal émergent) au profit des populations sénégalaises’’, lit-on dans la déclaration.

    La Convergence pour une alternative progressiste en 2024 a annoncé vouloir investir l’ancien ministre Alioune Sarr, un militant de premier plan de l’AFP. La cérémonie d’investiture est prévue samedi 13 mai à Dakar.

    Contre l’avis de son mentor, Moustapha Niasse, l’ex-président de l’Assemblée nationale, M. Sarr mobilise des militants depuis plusieurs semaines autour de sa candidature.

    ESF/ASG

  • AFRIQUE-FOOTBALL-AMBITION / CAN U17 : le Sénégal va aborder sa demi-finale contre le Burkina Faso avec « lucidité et sérénité »

    AFRIQUE-FOOTBALL-AMBITION / CAN U17 : le Sénégal va aborder sa demi-finale contre le Burkina Faso avec « lucidité et sérénité »

    Dakar, 12 mai (APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal des moins de 17 ans va aborder avec « beaucoup de lucidité et de sérénité », son match contre le Burkina Faso, comptant pour la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, a déclaré, vendredi, son sélectionneur  Serigne Saliou Dia.

    Le Sénégal va affronter le Burkina Faso, dimanche, en demi-finale de la CAN U17  qui se déroule en Algérie (29 avril- 19 mai).

    « Nous allons aborder ce match, avec beaucoup de lucidité et de sérénité. Ce sont des rencontres couperet. Des rencontres à résultat immédiat comme lors des quarts de finale. Des matchs qui peuvent basculer sur des détails », a-t-il dit lors d’un entretien avec des journalistes.

    Pour Serigne Saliou Dia, le Burkina Faso est « une équipe très solide avec de très bonnes individualités. Une équipe qui sait gérer ses temps faibles et qui ne cède rien. Nous avons quelques informations sur eux et par rapport à tout cela, nous essayerons de mettre en place notre plan de jeu pour nous s’en  sortir », a-t-il assuré.

    L’équipe du Sénégal va continuer « à jouer comme nous savons le faire. C’est-à-dire en essayant d’avoir le ballon, de presser très haut et d’être très fort dans le pressing et le contre pressing. C’est notre marque de fabrique », a poursuivi Dia.

    « Nous sommes animés par cette volonté d’aller de l’avant. La motivation est là. Derrière ce match, il y a une finale. Nous avons le groupe et le talent qu’il faut. Les joueurs devront être très patients et concentrés sur leur match, comme ils l’ont été depuis le début de la compétition », a-t-il souligné.

    SK/BK/MTN

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Une foule nombreuse au rassemblement du F24 contre une troisième candidature de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Une foule nombreuse au rassemblement du F24 contre une troisième candidature de Macky Sall

    Dakar, 12 mai (APS) – Des milliers de personnes ont pris part vendredi au rassemblement tenu par le Mouvement des forces vives de la nation-F24 pour protester contre une éventuelle candidature de Macky Sall à un troisième mandat à l’élection présidentielle de février 2024 et réclamer la libération des détenus politiques.

    La manifestation autorisée par le préfet de Dakar s’est déroulée à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque), de 15 h à 19 h, devant une foule nombreuse, selon des images diffusées par des télévisions et des plateformes de réseaux sociaux.

    Constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, le F24 a été lancé le 16 avril dernier à Dakar pour notamment s’opposer à une candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024.

    Plusieurs leaders de l’opposition, dont Khalifa Sall, Abdourahmane Diouf, Déthié Fall, Abdoul Mbaye, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Papa Djibril Fall et Guy Marius Sagna ont pris part au rassemblement. Le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, n’y a pas participé.

    ‘’Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme’’

    Les leaders politiques, en prenant à tour de rôle la parole, ont notamment relevé ‘’le ‘non- droit’ à une troisième candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024’’. Ils ont rejeté aussi son appel à un dialogue politique, dont l’objectif, selon eux, est d’empêcher les principaux leaders de l’opposition d’entrer en lice au prochain scrutin présidentiel.

    El Hadji Malick Gackou, le leader du Grand Parti, a par exemple parlé d’un ‘’dialogue-deal’’ en faisant allusion à l’appel au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat à la veille de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.

    ‘’Je reste ouvert au dialogue et à la concertation avec toutes les forces vives de la nation, dans le respect de l’Etat de droit et des institutions de la République, pour un Sénégal uni, un Sénégal de paix, de stabilité et de cohésion nationale’’, avait-il déclaré dans le traditionnel discours à la nation.

    Le chef de l’Etat avait réitéré son ouverture au dialogue avec tous les segments de la nation, le 22 avril dernier, à l’occasion de la fête marquant la fin du ramadan, le mois du jeûne musulman.

    ‘’Profitant de cette journée, je renouvelle mon appel à toutes les forces vives de la nation. Un appel au dialogue et à la concertation, dans le respect de l’Etat de droit’’, avait-il déclaré.

    Profitant du rassemblement organisé par le F24, Alioune Ndao, un ancien procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, a appelé à la ‘’libération des détenus et [à] l’organisation d’une élection libre, démocratique et transparente’’.

    De nombreuses arrestations ont eu lieu lors des manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud). L’opposition considère les personnes arrêtées comme des prisonniers politiques, ce que conteste vigoureusement Macky Sall.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la radio privée RFM, le 22 avril.

    Face aux composantes du F24 réunies à la place de la Nation, le leader de l’Alliance démocratique PÉNCÓO, Moussa Tine, a plaidé pour une ‘’unité de l’opposition’’, dont une bonne partie des leaders est réunie par la coalition Yewwi Askan Wi.

    ‘’Nous nous battons pour le même objectif’’

    ‘’Nous pouvons avoir des divergences internes dans nos approches mais nous nous battons pour le même objectif, contre la candidature du président Macky Sall’’, a-t-il déclaré devant une foule déchaînée, qui scandait les noms de certains leaders avec force et enthousiasme au moment de leur prise de parole, là où d’autres étaient chahutés.

    Le rassemblement s’est tenu quelques jours après que l’opposant Ousmane Sonko a été condamné à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques. Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Ousmane Sonko pourrait être convoqué de nouveau par la police judicaire ou un tribunal pour les faits de viol dont l’accuse Adji Sarr, une jeune dame.

    Il est placé sous contrôle judiciaire depuis plus de deux ans, dans le cadre de l’instruction de cette affaire. Il nie les accusations de la plaignante.

    Le F24 réunit ‘’112 entités’’, selon ses dirigeants. Il s’agit de partis politiques et de coalitions de partis, ainsi que d’organisations de la société civile, dont la RADDHO et la LSDH, deux des principales associations de défense des droits de l’homme au Sénégal.

    Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, Ousmane Sonko, Abdourahmane Diouf, le professeur Mary Teuw Niane, l’ancienne Première ministre Aminata Touré et l’ancien ministre Cheikh Bamba Dièye font partie de ses leaders.

    Le coordonnateur du Mouvement des forces vives de la nation-F24, Mamadou Mbodj, est un professeur de philosophe à la retraite. Docteur en sciences de l’éducation, M. Mbodj a dirigé le M23, un mouvement de partis politiques, de syndicats et d’organisations de la société civile à la pointe de la contestation de la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012.

    SMD/ASG/ESF

  • SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un dépôt de boissons cambriolé en plein jour, 14 millions emportés

    SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un dépôt de boissons cambriolé en plein jour, 14 millions emportés

    Kédougou, 12 mai (APS) – Un cambrioleur s’est introduit dans un dépôt de boissons de l’entreprise Omar Diao, à Kédougou (sud-est), ce vendredi vers 14 heures, avant de dérober 14 millions de francs CFA des caisses de l’établissement, a appris l’APS de source policière.

     »Un   braqueur a réussi à s’introduire dans le dépôt de Omar Diao Soboa, pour emporter 14 millions francs CFA, qui se trouvaient dans la caisse du bureau. C’est à leur retour de pause que les employés ont trouvé que la porte du dépôt [était] ouverte. Il était à l’intérieur du dépôt avant la pause de 13h », a expliqué la même source.

    La caméra  de surveillance installée a permis de filmer le cambrioleur qui était encagoulé. Il était seul en sortant du dépôt, a poursuivi la même source.

    Le commissariat de police central de Kédougou a  ouvert une enquête.

    Ce nouvel cambriolage relance la lancinante question de l’insécurité dans la région de Kédougou, une zone d’exploitation de l’or frontalière de la Guinée Conakry.

    PID/ASG/BK

  • SENEGAL-CINEMA-PROFIL / Le réalisateur Abdoulaye Sow met ses pas dans ceux de sa sœur et mentor, Khadidiatou 

    SENEGAL-CINEMA-PROFIL / Le réalisateur Abdoulaye Sow met ses pas dans ceux de sa sœur et mentor, Khadidiatou 

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

    Khouribga (Maroc), 12 mai (APS) – Le Sénégalais Abdoulaye Sow s’est lancé dans une carrière de réalisateur en suivant les pas de sa sœur Khadidiatou, après avoir pratiqué d’autres métiers du 7e art.

    Sow a été scripte, scénariste, metteur en scène et costumier.

    A la 23e édition du Festival international de Khouribga, au Maroc (6-13 mai), il a présenté le court métrage ‘’Kipou’’, son premier film, en mettant ses pas dans ceux de sa petite sœur Khadidiatou, la célèbre réalisatrice du court métrage ‘’Une place dans l’avion’’ et lauréate du Poulain d’argent de l’édition 2021 du FESPACO, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.

    ‘’Je suis présent dans le monde du cinéma depuis 2004, grâce à Khadidiatou. Nous sommes très proches, l’un de l’autre. Lorsqu’elle a obtenu le financement de son film ‘Une place dans l’avion’, elle a insisté pour que je travaille avec elle comme stagiaire en mise en scène. Auparavant, j’ai écrit pour elle une mini-série intitulée ‘Jeu à trois’, qui attend un acheteur’’, se souvient-il.

    Abdoulaye Sow, sous l’influence de Khadidiatou, a joué le rôle de chef costumier dans la série ‘’C’est la vie’’ (saison 3). ‘’Elle est mon mentor, c’est comme si je suivais son parcours. On discute beaucoup et on a la même passion pour le cinéma […] On regarde souvent des films ensemble à la maison’’, dit-il de sa sœur.

    Sow, âgé de 48 ans, a commencé par l’informatique, après une année passée au département de lettres modernes de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, à la fin des années 90.

    Après vingt années consacrées à la pratique de divers métiers du 7e art, il se lance dans la réalisation de courts métrages. Aujourd’hui, le nouveau réalisateur dit travailler à deux projets de court métrage, tout en restant chef costumier pour le prochain film de sa sœur.

    Abdoulaye Sow partage sa fierté d’être à Khouribga, où il espère remporter un prix avec son premier film. En attendant, il tire profit de sa présence au Maroc pour nouer des contacts avec des cinéastes dudit pays, mais aussi du Cameroun, du Nigeria et du Rwanda.

    FKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Pout : des voix s’élèvent pour prendre la défense de l’usine de plomb de Ndiakhate

    SENEGAL-INDUSTRIE / Pout : des voix s’élèvent pour prendre la défense de l’usine de plomb de Ndiakhate

    Thiès, 12 mai (APS) – Des voix se sont élevées, vendredi, pour prendre la défense de l’usine de recyclage de plomb implantée à Ndiakhate, un village situé non loin de Pout, dont une partie de la population s’insurge contre les dangers de la pollution liée aux activités de cet établissement.

    Créée depuis trois ans par des ressortissants indiens, sous le nom de Société Ganesha Sénégal, l’usine avait dû suspendre ses activités, suite à la protestation d’une partie de la population qui se plaignait de ses effets néfastes sur l’agriculture et le bétail.

    L’entreprise a été autorisée à redémarrer, sous la nouvelle dénomination de EMP/GSS, du nom de son repreneur sénégalais El Hadji Modou Pène.

    Sohon Lal, superviseur de la production, de nationalité indienne, a indiqué à l’APS que depuis les huit mois qu’elle a repris du service, l’unité qui tourne 24 heures sur 24, recycle huit tonnes de plomb par jour à partir de la refonte de batteries de voiture, entre autres articles usités, grâce à ses 15 travailleurs permanents et à une soixantaine de journaliers.

    Les blocs de plomb ainsi obtenus sont exportés vers la Chine, Dubaï ou l’Inde.

    Un collectif a récemment demandé la délocalisation de l’usine, déplorant les conséquences, selon eux, de ses rejets sur les populations, les terres et les animaux. Les déchets de l’usine contaminent même le lac Tanma, soutiennent-ils.

    Serigne Mbacké Sylla, un habitant de Touba Pout, a insisté lors d’une rencontre avec la presse sur l’importance de cette usine relativement à la réduction du chômage des jeunes dans la localité. Il a relevé que partout ailleurs dans la région, des entreprises, dont la supposée dangerosité a été décriée à leurs débuts, continuent d’opérer sans conséquences.

     »Après la fermeture de l’usine de fabrication de batterie Sigelec de Pout, qui a fait perdre beaucoup d’emplois à Pout, Ndiakhate et environs, Dieu nous a gratifié d’une autre usine à laquelle des gens s’opposent », a-t-il dit, avant d’ajouter :  »Nous refusons cette démarche ».

    Le responsable du personnel, Djibril Ciss, dénonce des  »influences venues d’ailleurs » et sans fondement, qui jettent le discrédit sur ce type d’usines qui sont des remparts contre l’émigration irrégulière.

    Selon Serigne Abdou Lahad Yade, consultant dans un cabinet indépendant dont la société s’était attaché les services, les particules de plomb prélevés dans l’air ambiant et sur le sol, à l’extérieur de l’usine, sont  »très largement en deçà de la limite admise ».

    Les prélèvements effectués dans l’environnement immédiat des installations, dans le village de Ndiakhate et dans les champs, ont été soumis au laboratoire de l’institut de technologie nucléaire appliquée (ITNA) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

    Ces prélèvements ont porté sur des points géolocalisés, avec possibilité de réaliser une contre-expertise par un autre cabinet, a-t-il souligné, comme gage de transparence.

    Au moment où le four fonctionne, il n’y a presque pas de fumée au niveau de la cheminée, a-t-il fait constater, relevant que ce résultat a été atteint grâce à l’installation de filtres électrostatiques qui retiennent « à peu près 99% » des particules de plomb.

    Selon l’étude, l’air ambiant contient, par contre, une forte teneur en poussière d’argile en suspension, a-t-il admis, précisant que cela peut se comprendre en raison de la proximité d’une cimenterie.

     »Dire que l’usine (de recyclage de plomb) pollue l’environnement est inexact », a-t-il conclu, citant l’étude en question.

    À l’intérieur, toutefois, l’air ambiant atteint parfois des  »niveaux anormaux », a noté l’environnementaliste, relevant que le rapport recommande que le personnel soit doté de moyens de protection adaptés à l’activité, comme des masques à gaz, des lunettes et autres équipements de protection individuelle.

    L’unité continuera à faire l’objet d’un suivi, pour vérifier le respect des recommandations, a annoncé le consultant dont le cabinet est agréé, selon lui, par l’Etat.

    ADI/MD/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Vers la tenue régulière d’un forum africain de l’éducation

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Vers la tenue régulière d’un forum africain de l’éducation

    Dakar, 12 mai (APS) – Les ministres africains en charge du secteur de l’éducation ont convenu de la tenue régulière d’un forum africain consacré à ce secteur, une rencontre appelée à offrir « une occasion unique de trouver des solutions concrètes pour améliorer l’éducation en Afrique et favoriser un avenir meilleur pour tous les citoyens africains ».

    Selon un communiqué des services de communication du ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, cette décision a été prise lors du Forum mondial de l’Éducation tenu à Londres, au Royaume-Uni, du 7 au 10 mai, sur le thème « Nouveaux départ : nourrir la culture de l’apprentissage, renforcer la résilience, promouvoir la durabilité pour une éducation plus forte, plus audacieuse et meilleure ».

    Le Kenya s’est proposé d’abriter en 2024 la première édition de ce forum africain de l’éducation, selon le communiqué.

    Ce forum va offrir « une occasion unique de trouver des solutions concrètes pour améliorer l’éducation en Afrique et favoriser un avenir meilleur pour tous les citoyens africains », indique le communiqué.

    Il ajoute que les ministres africains en charge du secteur de l’éducation ont fait valoir que les questions relatives à l’éducation en Afrique « doivent être discutées et résolues par les Africains eux-mêmes, plutôt que par des acteurs externes ».

    Ils ont également souligné « la nécessité de prendre en compte la diversité linguistique et de définir un agenda nourri de problèmes particuliers de l’éducation, d’examiner les mécanismes existants, de mettre en place des mécanismes d’examen par les pairs, de définir des objectifs à court terme ».

    Les ministres ont de même insisté sur l’importance de l’organisation et de la coordination des efforts pour résoudre les problèmes de l’éducation en Afrique, renseigne la même source.

    Aussi ce forum est-il destiné à se tenir chaque année, « pour relever les défis auxquels l’éducation en Afrique est confrontée ».

    Le Forum mondial de l’éducation organisé à Londres avait pour objectif de « discuter des défis communs de l’éducation en Afrique, tels que le financement, la gouvernance et les méthodes d’enseignement, ainsi que de partager les meilleures pratiques en matière de gestion de l’éducation ».

    « Nous devons prendre en compte les changements mondiaux et les besoins futurs des élèves en matière d’éducation », a dit à ce sujet le ministre de l’Education nationale du Sénégal, Cheikh Omar Anne, dont les propos sont rapportés par le communiqué. Il a participé à cette rencontre en même temps que 117 autres ministres en charge de l’éducation.

    Le Forum mondial de Londres était « un pas important vers une plus grande autonomie de l’Afrique dans la gestion de son système éducatif et dans l’amélioration de l’avenir de ses citoyens », renseigne la même source.

    ADL/BK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar autorise le rassemblement du Mouvement F24

    SENEGAL-POLITIQUE / Le préfet de Dakar autorise le rassemblement du Mouvement F24

    Dakar, 12 mai (APS) – Le préfet de Dakar, Mor Talla Tine, a autorisé le rassemblement du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) contre une troisième candidature de Macky Sall prévu ce vendredi à 15 h à la place de la Nation, à Dakar.

    Dans un arrêté consulté par l’APS, l’autorité administrative précise que le rassemblement se tiendra entre 15 h et 19 h.

    Mor Talla Tine a prévenu que ‘’cet arrêté exclut tout débordement susceptible de perturber la circulation des personnes et des biens’’.

    Il ajoute que ‘’le commissaire central de Dakar a la charge de l’exécution’’ de l’arrêté, qui ‘’sera notifié aux déclarants’’ de la manifestation.

    Le Mouvement des forces vives du Sénégal F24, constitué d’une centaine d’organisations, dont des partis politiques et des organisations de la société civile, a été lancé le 16 avril à Dakar pour s’opposer à une candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024.

    ABD/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kédougou : deux morts et un blessé grave dans une collision entre deux motos

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Kédougou : deux morts et un blessé grave dans une collision entre deux motos

    Kédougou, 12 mai (APS) – Deux personnes ont été tuées et une autre blessée grièvement dans une collision entre deux motos survenue dans la nuit de jeudi, sur la route du village de Barafouté dans la commune de Tomboronkoto (Kédougou (sud-est), a appris l’APS de source sécuritaire.

    L’accident est survenu aux environs de 21 heures, a précisé la même source, soulignant que les deux motos roulaient à vive allure.

    Les deux conducteurs de motos sont décédés lors de leur évacuation par les élémenrs de la brigade régionale des sapeurs-pompiers de Kédougou.

    La personne blessée a été admise aux urgences au niveau de l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou.

    PID/ASB

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La coopération Sénégal-FMI et le rassemblement du F-24 en exergue dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La coopération Sénégal-FMI et le rassemblement du F-24 en exergue dans les quotidiens

    Dakar, 12 mai (APS) – La signature d’un nouveau programme triennal entre le Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI) et le rassemblement ce vendredi à la place de la Nation des Forces vives du Sénégal (F24), regroupant des partis politiques et des organisations de la société civile, sont les sujets qui ont le plus retenu l’attention de la presse quotidienne.

    Le Sénégal a conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA pour les trois prochaines années, a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    Ce programme est constitué de deux composantes dont un qui renvoie au programme traditionnel que le FMI a eu dans le passé avec le Sénégal pour un montant de 1, 5 milliard de dollars, soit près de 900 milliards de francs CFA sur trois ans, a expliqué le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel.
    Revenant sur ce nouveau partenariat économique conclu entre le Sénégal et le FMI, L’Info affiche en Une: ‘’1153 milliards de francs CFA, dans les caisses de l’Etat ».

    Le programme sera axé sur 4 piliers: le renforcement de la gestion des finances publiques; le renforcement de la gouvernance financière et l’amélioration du dispositif anti-blanchiment de capitaux et la lutte contre le financement du terrorisme; la réalisation d’une économie plus résiliente et inclusive; le renforcement de la résilience aux changements climatiques, détaille la publication.

    Le journal Enquête évoque de son côté  »les bonnes affaires de l’Etat », en soulignant dans ses colonnes qu »’après deux semaines de négociations, le Sénégal et le Fonds monétaire international (FMI) ont trouvé un accord pour un nouveau programme économique et financier avec décaissement de trois ans, couvrant la période juin 2023-juin 2026″.

    Le journal renseigne que cet accord permettra « le renforcement de la gestion des finances publiques pour atteindre au moins un taux de pression fiscale de 20% à l’horizon 2025, d’augmenter de 18% à 20% les recettes internes estimées actuellement à 18% du PIB d’ici à 2025, de réduire graduellement les subventions afin de les éliminer d’ici à 2025’’.

    Le Soleil souligne de son côté un ‘’appui » et une  »confiance » renouvelés du FMI au Sénégal.  »Le programme fort de 1150 milliards de FCFA, bouclé sur trois années », informe le quotidien national qui selon le FMI,  »le Sénégal, c’est une économie résiliente, une dette soutenable ».

    La presse quotidienne s’intéresse également à l’appel lancé par la nouvelle plateforme des forces vives du Sénégal (F-24), à une grande mobilisation ce vendredi à partir de 15 heures, à la place de la Nation contre un troisième mandat du président de la République, Macky Sall.

    Sud Quotidien écrit « ce méga rassemblement du F-24 contre le troisième mandat, sur fond de crise à Yewwi », la principale coalition de l’opposition sénégalaise, est un  »test grandeur nature’’.

    « Jour de vérité pour la plateforme dite Forces vives de la nation (F-24) », écrit le journal, relevant que  »près d’un mois après son lancement le 16 avril dernier, ce nouveau cadre d’unité d’actions des forces vives de la nation qui regroupe plus de 112 partis politiques et organisations de la société civile engagés dans la lutte contre une 3ème candidature du président Macky Sall va effectuer , aujourd’hui, sa première démonstration de force à la place de la Nation à travers une grande mobilisation ».

    Le journal L’As parle aussi de « test grandeur nature du F-24 », contre un troisième mandat de Macky Sall initié par cette plateforme à neuf mois de l’organisation de l’élection présidentielle. Selon cette publication, le coordonnateur du F-24 et Cie veulent, à travers une série de manifestations, pousser Macky Sall à se décider et à communiquer sur le sujet ».

    ‘’Le F-24 à l’essai’’, titre de son côté Bès Bi Le Jour.  »Prévue ce vendredi pour marquer la première étape du combat contre le 3é mandat, la manifestation des Forces vives de la nation (F24) va aussi se révéler un tournant décisif pour la survie de la principale coalition de l’opposition. Du fait qu’au sein même de Yewwi askan wi, Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, sont en train de se livrer à un autre combat sans merci ». En plus, souligne le journal,  »il n’y a pas encore de réponse du préfet » de Dakar quant à l’organisation de cette manifestation.
    AB/ASB