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  • SENEGAL-EDUCATION / Le chef de l’Etat veut  »un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans selon les spécialités et matières prioritaires ciblées »

    SENEGAL-EDUCATION / Le chef de l’Etat veut  »un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans selon les spécialités et matières prioritaires ciblées »

    Dakar, 11 déc (APS) – Le chef de l’Etat a demandé, mercredi, en Conseil des ministres, la finalisation dans les meilleurs délais ‘’d’un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées’’.

    Le chef de l’Etat qui a abordé ‘’la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif’’ dit avoir constaté que ‘’plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

     »Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, ajoute la même source, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif’’.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a, par conséquent, demandé au ministre de l’Education nationale, au ministre de la Formation professionnelle et technique et au ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées’’.

    Selon le communiqué, il a, en outre, invité le Premier ministre à ‘’accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux’’.

    Concernant l’éducation toujours, le Premier ministre  »a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements ».

    Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place, souligne le communiqué.

    OID/ASB

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2024

    Dakar, 11 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 11 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale a célébrée hier, 10 décembre 2024, pour ensuite évoquer la question du renforcement de l’Etat de droit au Sénégal et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains.

    Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains et leur protection. C’est tout le sens de l’organisation, le 28 mai 2024, des Assises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé.

    Il a, en outre, souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature.

    A cet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025.

    Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

    Il a demandé au Premier Ministre d’assurer le suivi et la supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classement international des organismes des Droits de l’homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.

    Le Chef de l’Etat a abordé la question de la refondation urgente de la politique de promotion de l’emploi des jeunes qui demeure une priorité nationale, au regard de l’extrême jeunesse de la population du Sénégal et du taux de chômage très élevé chez les jeunes. Il a invité le Premier Ministre à finaliser l’évaluation de toutes les initiatives, de tous les programmes, projets et dispositifs publics de promotion de l’employabilité et de l’emploi des jeunes (ANPEJ, DER/FJ, 3 FPT, XEYU NDAW NI, Domaines agricoles communautaires (DAC), Formation Ecole Entreprise (F2E), AGETIP, FERA…).

    Il a également demandé au Premier Ministre d’engager avec les Ministres et structures de l’Etat concernés, le secteur privé national et les centrales syndicales, l’élaboration consensuelle et la mise en œuvre pragmatique d’une Stratégie nationale innovante d’insertion professionnelle et d’emploi des jeunes.

    Le Président de la République a réaffirmé son attachement profond au renforcement de la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique en cohérence avec la carte universitaire et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP), la mise en place des huit (8) Pôles de développement, la définition et le déploiement des filières prioritaires du référentiel de politique économique et sociale.

    Il a, dès lors, souligné l’impératif de renforcer la formation professionnelle et technique à travers la diversification, l’actualisation et l’adaptation des offres de formation et en insistant, dès le collège, sur la préparation à l’orientation professionnelle des élèves. II s’agit aussi et surtout d’accélérer les projets de réalisation de Centres de Formation professionnelle départementaux et d’opérationnalisation de mécanismes d’apprentissage adaptés à l’insertion de jeunes prématurément sortis du système éducatif.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre, l’impératif de réorienter les politiques et dispositifs d’encadrement, de financement, de promotion de l’entreprenariat et de l’auto emploi des jeunes, soutenus par un système d’information fiable et un suivi efficace. Dans la même lancée, il a souligné l’urgence d’une redéfinition des objectifs et des règles d’établissement des contrats aidés dans le cadre de la Convention nationale Etat- Employeurs (CNEE), instrument qui doit davantage cibler des secteurs fortement créateurs d’emplois. Il a aussi rappelé au Ministre en charge du Travail et de l’Emploi sa directive relative à la bonne préparation de la tenue, avant fin avril 2025, de la troisième Conférence sociale sous le thème de « l’Employabilité et l’Emploi des Jeunes ».

    Abordant la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif.

    Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier Ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées.

    Il a, en outre, invité le Premier Ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.

    Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur ses visites de travail effectuées respectivement à Abu Dhabi et au Qatar où il a participé au Forum de Doha.

    Pour Abu Dhabi et Doha il a été retenu d’œuvrer à hisser la coopération à un niveau plus élevé. Le Président de la République est aussi revenu sur sa visite à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, pour participer à la Conférence africaine sur l’Education, la Jeunesse et l’Employabilité des Jeunes.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a relevé l’importance capitale que revêt l’évaluation de la disponibilité de ressources humaines de qualité dans l’administration publique pour la mise en œuvre de l’Agenda nationale de transformation Sénégal 2050. A cet égard, il a invité les Ministres à allier le renforcement des capacités des agents, à travers un cadre normé de plans de formation, et l’identification des gaps de compétences pouvant être pourvus par la mobilité au sein de la fonction publique.

    Évoquant les prochains débats budgétaires à l’Assemblée nationale, le Premier Ministre a rappelé les principes directeurs qui ont présidé à l’élaboration de la Loi de finances 2025, centrés sur la rationalisation des dépenses d’investissement et courantes ainsi que sur des efforts de relèvement des recettes, au regard de la situation de référence des finances publiques ressortie des audits.

    Il a demandé aux Ministres de s’approprier pleinement cette philosophie de la nouvelle gouvernance des finances publiques qui a nécessité des arbitrages sur les sollicitations budgétaires.  Il a été retenu de n’inscrire dans le budget que les projets et programmes matures ayant un fort impact économique et social.

    Par ailleurs, conformément aux instructions de Monsieur le Président de la République, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget et à tous les autres Ministres, au titre notamment des structures rattachées à leurs départements ministériels respectifs, de faire prendre les dispositions appropriées par leurs services compétents en vue de veiller strictement au règlement, à date échue, des salaires, bourses d’études et primes diverses dus par l’Etat.

    Enfin, Monsieur le Premier Ministre a évoqué, en application des directives présidentielles, la priorité à accorder en 2025 au démarrage du plan d’urgence de résorption du déficit en personnel enseignant, en affectant les économies budgétaires issues de la dissolution d’institutions et d’agences au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    •        Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’audit des titres miniers réalisé par son département ;

    •        Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur les Conférences des Parties (COP) sur la biodiversité (COP16), les Changements climatiques (COP 29) et la Désertification (COP 16) ;

    •        Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les rendements de l’arachide et la campagne horticole.

          AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
          Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales ;•        Le Projet de loi portant révision de la Constitution.

    Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères

    •        Monsieur Mame Baba CISSE, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 516 903/B, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Philippe 1er, Roi des Belges, en remplacement de Monsieur Baye Moctar DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Madame Fatou Isidora MARA NIANG, Conseiller principal des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 565/D, précédemment Ambassadeur, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères, est nommée Ambassadeur, Représentant personnel du Chef de l’Etat pour la Francophonie ;

    •        Monsieur Ibrahima Al Khalil SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 448/B, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Koweït est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal auprès de Sa Majesté Felipe VI, Roi d’Espagne, en remplacement de Madame Mariame SY, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Coly SECK, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 134/H, précédemment Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, en remplacement de Monsieur Cheikh NIANG, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

    •        Monsieur Aboubacar Sadikh BARRY, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 133/I, précédemment Ambassadeur du Sénégal au Ghana, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Sénégal auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, en remplacement de Monsieur Coly SECK, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Birame Mbagnick DIAGNE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 604 446/D, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République islamique de Mauritanie, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Majesté Salman Bin Abdelaziz Al-SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite, Gardien des Deux Saintes Mosquées, en remplacement de Monsieur Mamadou Mamoudou SALL, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Cheikh Tidiane SALL, matricule de solde 604 131/K, précédemment Ambassadeur du Sénégal en République fédérale d’Allemagne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Cheikh Tamin Bin Ahmad Al THANI, Emir du Qatar, en remplacement de Monsieur Mouhamed Abibou DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Madame Geneviève FAYE MANEL, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de Solde 606 892/K, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Cyril RAMAPHOSA, Président de la République d’Afrique du Sud, en remplacement de Madame Safiétou NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Madame Marie Gnama BASSENE, Conseiller Principal des Affaires étrangères, matricule de solde 611 459/B, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal en Italie, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Luiz Inacio Lula Da
    Silva, Président de la République fédérative du Brésil, en remplacement de Madame Aminata FALL CISSE, appelée à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Assane SOUGOU, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 603 336/C, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Paris, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Altesse Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah, Emir du Koweït, en remplacement de Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Isidor Marcel SENE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 526/A, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Washington, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Sa Sainteté le Pape François, en remplacement de Monsieur Martin Pascal TINE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Moustapha Sokhna DIOP, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 223/H, précédemment Ambassadeur, Conseiller technique au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Recep Tayyip ERDOGAN, Président de la République de Türkiye, en remplacement du Général Cheikh GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Pierre Maad FAYE, Conseiller principal des Affaires étrangères, matricule de solde 624 511/C, Ambassadeur, Directeur des Organisations internationales et de la Mondialisation, est nommé Ambassadeur, Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Monsieur Souleymane Jules DIOP, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Arona CISSE, Chancelier des Affaires étrangères de classe exceptionnelle, matricule de solde 506 348/D, est nommé Consul général du Sénégal à Djeddah, en remplacement de Monsieur Cheikhouna MBACKE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Salifou DIADHIOU, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 602 521/D, est nommé Consul du Sénégal à Naples, en remplacement de Monsieur Idrissa Ben SENE, appelé à d’autres fonctions ;

    •        Monsieur Momar Anta CISSE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 051/O est nommé Consul général du Sénégal à Casablanca, en remplacement de Monsieur Youssou DIOP, appelé à d’autres fonctions.

    •        Monsieur Mamadou LO, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 616 055/K, est nommé Consul général du Sénégal à Madrid, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha LOUM, appelé à d’autres fonctions.

    •        Monsieur Lamine KA MBAYE, Chancelier principal des Affaires étrangères, matricule de solde 620 657/D, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, en remplacement de Monsieur Aliou DIAO, appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement
    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-URBANISME / Les détenteurs de parcelles dans plusieurs lotissements priés de déposer à la DGSCOS un formulaire d’identification de leurs lots

    SENEGAL-URBANISME / Les détenteurs de parcelles dans plusieurs lotissements priés de déposer à la DGSCOS un formulaire d’identification de leurs lots

    Dakar, 11 déc (APS) – La Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DGSCOS) a demandé aux personnes titulaires de droits sur des lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest) de remplir un formulaire d’identification de leurs lots et de le déposer à son siège.

    ‘’Les titulaires de droits sur les PUD ou lotissements de Boa, Hangar des pèlerins, Recasement 2, Eogen 1 et Eogen-Extension, Zone nord de la bande des filaos de Guédiawaye, Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh, Pointe Sarène et Mbour 4 sont priés de renseigner un formulaire d’identification de lots et de le déposer au siège de la [DGSCOS]’’, affirme un communiqué de son directeur général, le colonel Amadou Ousmane Ba.

    La direction chargée du contrôle de l’occupation du sol rappelle que son siège se trouve sur la VDN, à Dakar.

    Selon le communiqué, le formulaire d’identification de lots peut aussi être retiré à la brigade zonale de la DGSCOS à Mbour (ouest).

    Les personnes concernées peuvent aussi l’envoyer à l’adresse « courrier@dscos.gouv.sn ».

    ‘’Le formulaire peut être retiré à la DGSCOS comme dans les bureaux des domaines concernés’’, poursuit le texte, indiquant qu’‘’il peut être téléchargé sur le site www.dscos.gouv.sn’’.

    ‘’Un quitus tenant lieu de mainlevée sera délivré, au cas par cas, après exploitation des informations fournies’’, ajoute le communiqué.

    Les personnes concernées peuvent faire appel aux services de la DGSCOS en appelant l’un des numéros suivants : 775297754 ; 775297646.

    Le colonel Amadou Ousmane Ba rappelle que le secrétariat général du gouvernement a informé le public, dans un communiqué du 7 novembre dernier, de la prorogation, pour une durée de quarante-cinq jours, de la mesure suspensive des lotissements de Вoa, Hangar des pèlerins, Recasement 2, Eogen 1 et Eogen-Extension.

    En même temps que des PUD suivants : Mbour 4, Nouvelle Ville de Thiès, Zone nord de la bande des filaos de Guédiawaye, Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh, des pôles urbains de Diacksao-Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et Daga Kholpa.

    La DGSCOS rappelle que ‘’la prorogation de la suspension concernait également Egbos, Pointe Sarène et Ndiébène Gandiole’’.

    ‘’À cette occasion, ajoute-t-elle, il était indiqué que les zones et parcelles qui ne présentaient pas de problèmes particuliers feraient l’objet d’une levée de suspension au plus tard à la fin du délai de prorogation.’’

    ‘’En ce qui concerne le plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de Thiès et l’aménagement de Ndiébène Gandiole, les décisions relatives au traitement des attributions seront notifiées ultérieurement aux personnes concernées’’, assure le communiqué.

    Le directeur du contrôle de l’occupation du sol affirme que ‘’les travaux du comité se poursuivent’’, concernant le lotissement Egbos, les pôles urbains de Diacksao, Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et Daga Kholpa.

    ESF/ABB/OID

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Deux entrepreneures rêvent de devenir des capitaines d’industrie à Kaolack et Louga  

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Deux entrepreneures rêvent de devenir des capitaines d’industrie à Kaolack et Louga  

    Dakar, 11 déc (APS) – Deux entrepreneures sénégalaises, Fatou Cissé Ndiaye et Awa Sarr, se fixent deux objectifs majeurs : redonner à la filière textile son lustre d’antan dans la région de Louga (nord) pour la première, la seconde se destinant à une carrière d’exportateur de sel de premier plan dans la région de Kaolack (centre).

    Toutes les deux ont demandé au ministre de l’Industrie et du Commerce de décentraliser le secteur industriel, dont 80 % des entreprises se trouvent à Dakar, selon Serigne Guèye Diop. Fatou Cissé Ndiaye et Awa Sarr ont fait ce plaidoyer lors d’une rencontre tenue à Dakar par la GIZ – l’agence gouvernementale allemande chargée de la coopération internationale – avec des entrepreneurs bénéficiant du soutien financier de l’Allemagne, en présence du ministre chargé du secteur industriel. La GIZ déroule un programme dénommé ‘’Invest for Jobs’’, dont le but est d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises à être performantes et à créer des emplois.

    ‘’La région de Louga était connue pour sa production textile, je veux faire renaître cette vocation’’

    Fatou Cissé Ndiaye est la présidente-directrice générale de la Plate-forme industrielle du textile (PITEX), une PME aspirant à être le moteur de la relance de l’industrie dans la région de Louga, dans la filière textile notamment. Awa Sarr, elle, est la directrice générale de deux petites et moyennes entreprises, Le Comptoir du sel et Les Marais salants, toutes les deux basées à Kaolack, sa région natale.

    Les deux entrepreneures ont en commun l’esprit d’entreprise et la volonté de dérouler leurs activités dans leur région d’origine, en plus d’évoluer toutes les deux dans des secteurs d’activité fortement dominés par les hommes. Elles aspirent à créer des emplois et à devenir des capitaines d’industrie, sans quitter leur terroir.

    Fatou Cissé Ndiaye, la fondatrice de la PITEX en 2022, pense qu’il est nécessaire, pour aider les PME à se développer, de décentraliser l’activité industrielle au lieu de la concentrer à Dakar ou dans quelques régions seulement. Une revendication soutenue par le ministre de l’Industrie et du Commerce. Selon Serigne Guèye Diop, l’Allemagne est une référence dans ce domaine, et le Sénégal doit s’inspirer de son expérience.

    Fatou Cissé Ndiaye, la présidente-directrice générale de la PITEX, une PME basée à Louga

    ‘’La région de Louga était connue pour sa production textile. Je veux faire renaître cette vocation’’, assure l’entrepreneure lougatoise, soulignant que ‘’tous les pays qui sont parvenus à se développer sont passés par l’industrie textile’’.

    De l’avis de Fatou Cissé Ndiaye, de la culture du coton au produit fini, la filière textile peut générer 20.000 emplois au Sénégal. La région de Louga étant l’une des plus pourvoyeuses de migrants, les PME qui s’y trouvent doivent se développer pour pouvoir créer de nombreux emplois et aider à lutter contre la migration irrégulière, selon elle.

    ‘’Je viens d’une région où les populations sont très enclines à s’expatrier. Nous travaillons aussi pour aider les jeunes à rester chez eux’’, dit Mme Ndiaye, assurant avoir créé au sein de la PITEX un programme dénommé ‘’Tekki ci sa rééw’’, autrement dit, réussir tout en restant chez soi.

    ‘’Notre objectif est de montrer aux jeunes qu’ils ont la capacité de réussir dans leur pays en travaillant dans la filière textile’’, assure-t-elle, soulignant que la branche confection de l’industrie textile est un important gisement d’emplois.

    ‘’Je me sentais seule devant les difficultés’’

    La région de Louga est confrontée à un taux de chômage très élevé, selon la présidente-directrice générale de la PITEX, une entreprise qui confectionne des uniformes pour les écoles et les hôpitaux, ainsi que des équipements sportifs.

    ‘’Lorsque j’ai créé la PITEX, je me sentais seule devant les difficultés, je n’avais pas d’interlocuteur pour en parler. J’ai su qu’on ne pouvait pas être fort en travaillant individuellement. C’est à partir de ce constat que j’ai créé l’association Sentex en vue de la relance du textile’’, se souvient Mme Ndiaye.

    À Kaolack, Awa Sarr s’est lancée dans l’exploitation de ‘’l’or blanc’’, le sel, lorsqu’elle est revenue au Sénégal en 2015 après plusieurs années passées en France.

    Revenue au bercail, Mme Sarr s’active dans le commerce du sel avant de mener des activités de production, à l’aide de ses deux entreprises. L’ex-émigrée a pris conscience de la valeur commerciale de cette denrée alimentaire, dont sa région est un important producteur et exportateur.

    Awa Sarr, la directrice générale du Comptoir du sel et des Marais salants

    ‘’J’ai démarré mes activités avec 800.000 francs CFA […] Avec cette somme, vous pouvez mener une activité économique informelle, ça peut aller. Si vous décidez de vous lancer dans l’industrialisation, par contre, vous vous rendez compte que les coûts sont très élevés’’, rappelle la directrice générale du Comptoir du sel et des Marais salants.

    L’appétit venant en mangeant, elle crée sa première PME en 2017, le Comptoir du sel, deux ans après son retour de la France, puis la seconde en 2019. Plus tard, Mme Sarr évalue ses besoins de financement à 1,8 milliard de francs CFA. Des besoins prenant en compte la construction d’une piste d’évacuation du sel produit par ses deux entreprises, l’électricité et l’eau.

    ‘’Les potentialités agro-industrielles se trouvent à l’intérieur du pays’’

    ‘’Il fallait trouver un financement. Heureusement, j’ai bénéficié du soutien de la DER (Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes) et de la GIZ’’, se souvient Awa Sarr.

    En 2019, ses deux entreprises avaient produit 3.000 tonnes de sel. Elles s’étendent maintenant sur 117 hectares et ont un objectif de production de 30.000 tonnes par an, selon Mme Sarr, géographe de formation, titulaire d’un master d’aménagement du territoire et de développement local.

    Le sel produit au Sénégal est vendu dans plusieurs pays de la région, dont le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali et le Burkina, rappelle la jeune entrepreneure, aspirant à devenir l’un des principaux distributeurs de cette denrée en Afrique de l’Ouest.

    ‘’Dakar est saturé. Les potentialités agro-industrielles se trouvent à l’intérieur du pays’’, fait observer Awa Sarr, souhaitant, comme Fatou Cissé Ndiaye, que les pouvoirs publics décentralisent l’aide fournie aux PME.

    MFD/ESF/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Le devoir de mémoire et la solidarité au cœur de la journée nationale des pupilles de la Nation

    SENEGAL-SOCIETE / Le devoir de mémoire et la solidarité au cœur de la journée nationale des pupilles de la Nation

    Dakar, 11 déc (APS) – La première édition de la journée nationale des pupilles de la Nation, prévue samedi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, sera un moment de transmission des valeurs de la nation sénégalaise, comme le devoir de mémoire et la solidarité, a annoncé la directrice générale de l’Office national des pupilles de la Nation (ONPN), Fatima Mbengue.

    ‘’Le statut de pupille de la nation, entre devoir de mémoire et actions solidaires au service de l’enfance’’, est le thème de la manifestation. Un choix destiné à inciter les enfants à porter ces valeurs, a expliqué Mme Mbengue.

    ‘’Il y a plusieurs mots clés dans le thème choisi. Il y a la solidarité, la reconnaissance, mais il y a le devoir de mémoire. La mémoire nous permet d’avancer dans la vie, nous permet de construire une nation durable et viable’’, a -t-elle indiqué.

    Elle a déclaré que les pupilles de la Nation ont besoin aujourd’hui de savoir que la nation sénégalaise repose sur des soubassements.

     »Il est important aujourd’hui de porter ces valeurs en soi, ces valeurs de solidarité, d’altruisme, de don de soi‘’, a-t-elle insisté.

    Fatima Mbengue a précisé que cette journée nationale dédiée aux pupilles de la nation a été inspirée de celle du Mali, où l’Office national des pupilles de la nation du Sénégal a été invitée le 31 octobre dernier.

    Selon elle, le Mali s’est inspiré du Sénégal pour créer son Office national des pupilles de la Nation.

    ‘’Pour dire vrai, cette journée, elle m’a beaucoup inspirée parce qu’elle se fait au sein du palais présidentiel du Mali et c’est le président lui-même qui la préside et qui décore les enfants. J’ai vu l’importance que le président avait pour ces pupilles. Et je me suis dit pourquoi pas nous, pourquoi pas faire la même chose’’, a indiqué Mme Mbengue.

    Elle estime que cette reconnaissance renforce l’amour pour la patrie de ces jeunes qui grandissent avec ce sentiment de fierté nationale en disant qu’à un moment donné de leur vie, l’Etat a été là pour eux.

    ‘’Vous savez, ces jeunes, ils n’oublient pas quand vous faites quelque chose de bien pour eux, ils grandissent avec. C’est important de faire une journée pour eux’’, a souligné la directrice générale de l’ONPN, plaidant pour la pérennisation de cette journée en vue de la tenir chaque 14 décembre.

    FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT-REPORTAGE / A Tambacounda, le pôle mère-enfant, une ‘’nourrice’’ qui soulage médecins et usagers

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT-REPORTAGE / A Tambacounda, le pôle mère-enfant, une ‘’nourrice’’ qui soulage médecins et usagers

    Par Abdoulaye Diallo

    Tambacounda, 11 déc (APS) – Le pôle mère-enfant du Centre hospitalier régional de Tambacounda, ouvert en octobre dernier, a considérablement amélioré la qualité des soins, constituant une aubaine pour le personnel médical très engagé dans le combat pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile dans cette région orientale du pays.

    Fonctionnel depuis le 1er octobre 2024, le pôle mère-enfant du Centre hospitalier régional de Tambacounda dispose d’une capacité d’accueil de 103 lits dont 44 pour la maternité, et d’un bloc opératoire.

    Son service pédiatrique est également doté de 59 lits, répartis entre l’unité de la néonatologie avec des couveuses, des berceaux et d’une unité dédiée aux grands enfants.

    ce nouveau bâtiment est niché au cœur du centre hospitalier régional de Tambacounda. Sa superficie est d’environ 2000 m2. Le site est conçu en béton armé sur deux niveaux avec une façade continue de briques d’aération fonctionnant comme un brise-soleil pour faciliter la circulation de l’air.

    La toiture est composée de voûtes, également en béton armé, sur laquelle une deuxième en tôle vient créer un entre-deux qui protège le bâtiment de la radiation directe du soleil.

    Une grande amélioration en termes de capacité d’accueil 

    « La mise en place de ce pôle a considérablement amélioré la qualité de notre service. Il fallait voir là où on était pour comprendre la différence actuelle et l’importance de ce pôle », déclare le chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital régional de Tambacounda, Boubacar Beydi Diarra, lors d’une visite guidée effectuée avec l’APS au niveau du site.

    En cette matinée de décembre, les allées et venues sont incessantes au niveau du pôle mère-enfant. Au niveau des couloirs, quelques patients et leurs proches attendent de voir un médecin. Au rez-de-chaussée se trouve la maternité, alors que le deuxième étage est réservé à la pédiatrie.

    « Les constructions du pôle répondent mieux aux normes, avec plus de 50 lits. C’est une grande amélioration en termes de capacité d’accueil, car, avant la mise en service de ce pôle, on avait juste 35 lits », explique M. Diarra.

    Ce service de pédiatrie, suffisamment isolé à toute personne extérieure pour éviter le moindre inconfort aux nouveaux-nés, se trouve au premier étage.

    « Au niveau de la néonatologie, nous avons une capacité de 30 places composées de sept tables, 12 berceaux et une autre salle d’une capacité de 10 places. Ce qui nous donne une capacité globale de 40 places pour la néonatologie. Elle peut accueillir jusqu’à 40 bébés », détaille Moustapha Traoré, pédiatre au niveau de ce principal centre hospitalier du Sénégal oriental.

    « Vous  voyez ces bébés, ce sont des triplés. C’est pourquoi on les a mis ensemble. Ils se portent bien et seront bientôt libérés », dit le pédiatre lors de la visite guidée. 

    Plaidoyer pour le renforcement du personnel médical 

    M. Traoré a également salué les améliorations notées dans la prise en charge des patients au niveau de la pédiatrie depuis la mise en service de ce pôle mère-enfant.

    « Depuis que nous sommes ici, nous sentons une grande amélioration dans le travail, même si, parfois, il nous arrive d’être débordés’’, confie-t-il en jetant des regards furtifs sur les berceaux.

    Cependant, avec l’augmentation de la capacité d’accueil, les responsables du pôle mère-enfant notent un déficit en personnel. C’est pourquoi, ils plaident pour le renforcement des ressources humaines en vue de satisfaire la demande dans la région de Tambacounda.

    « Le travail nécessite plus de ressources humaines. On a besoin de deux sages-femmes, deux infirmiers et trois techniciens anesthésistes au minimum », plaide Babacar Beydi Diarra, le responsable de la maternité.

    « Si nous avons une pédiatrie qui a une capacité de 40 places, nous devons avoir suffisamment de bras pour la prise en charge des patients. Aujourd’hui, nous avons un déficit important. Il nous faut 5 médecins généralistes et des infirmiers pour répondre à la demande », signale, pour sa part, le pédiatre Moustapha Traoré.

    Concernant la gestion durable et l’amélioration de la qualité de service, le chef du service de gynécologie obstétrique du Centre hospitalier, Babacar Beydi Diarra, demande à la population de s’approprier cette infrastructure par des « comportements exemplaires ».

    « Nous demandons à la population de faire un bon usage de ce pôle. Cela serait intéressant que la population participe à la préservation des locaux en évitant les occupations anarchiques des couloirs », lance-t-il.

    Un financement de KORSA, une ONG américaine 

    « C’est pour cela que nous essayons, avec une certaine pédagogie, de les amener à comprendre la manière dont nous voulons que ce pôle mère-enfant fonctionne », ajoute le chef de service.

    Le pôle a été financé par KORSA, une organisation à but non lucratif américaine évoluant dans la santé, l’éducation, l’environnement, et qui intervient dans la région de Tambacounda.

    Selon le chef du service de gynécologie obstétrique, le pôle mère-enfant reçoit les références de toute la région de Tambacounda, ainsi que d’autres pays frontaliers comme le Mali, la Gambie et la Guinée.

    Le pôle mère-enfant bénéfice aussi de l’accompagnement de l’État du Sénégal, à travers un appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Aussi l’hôpital régional vient de mettre en service son deuxième scanner de 64 barrettes, octroyé par le ministère de la Santé et de l’Action sociale en partenariat avec la coopération japonaise, dans le cadre du processus de relèvement du plateau médical de la région de Tambacounda.

    Le pôle mère-enfant sonne ainsi comme une révolution dans la prise en charge des nouveaux-nés dans la région.

    ABD/SBS/ASB/ABB/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’éducation et la politique au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’éducation et la politique au menu des journaux

    Dakar, 11 déc (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS abordent notamment le plaidoyer du président de la République en faveur d’une éducation ‘’inclusive et de qualité’’, à l’occasion d’une conférence de l’Union africaine à laquelle il participait à Nouakchott.

    Le chef de l’État sénégalais, prenant la parole lors de cette rencontre consacrée à l’éducation, à la jeunesse et à l’emploi, a appelé ses pairs à se mobiliser davantage en faveur de ce secteur, rapportent plusieurs quotidiens.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’a insisté sur le rôle fondamental de l’éducation et de la formation en soulignant que se mobiliser pour l’éducation [revient à] investir pour l’éveil des consciences et l’acquisition aux compétences, à assurer la qualité des ressources humaines capables de conduire le processus de développement économique et social de l’Afrique’’, rapporte L’info.

    ‘’La formation des jeunes ne suffit pas ; il faut également créer des opportunités d’emploi et des écosystèmes favorables’’, a-t-il dit, selon le quotidien EnQuête.

    ‘’Pastef est-il en train d’enfanter son farouche opposant ?’’

    Le Soleil note que le président de la République a invité ses homologues africains ‘’à unir leurs forces pour bâtir une économie capable de retenir nos talents et de répondre aux aspirations de la jeunesse’’.

    L’Observateur s’écarte du sujet pour parler de ‘’la concrétisation imminente de [la] vision contenue dans l’agenda ‘Sénégal 2050’‘’, le programme de politique générale visant à ‘’tirer le Sénégal des difficultés économiques et financières’’.

    La volonté de mettre en œuvre ce plan ‘’explique […] la tenue très bientôt du forum ‘Investir au Sénégal’. Une approche alternative plus innovante par rapport au groupe consultatif (une rencontre des autorités sénégalaises avec les partenaires économiques et financiers de l’État), qui permettra de ratisser le plus large possible afin de trouver des investissements’’, ajoute L’Observateur.

    L’As, pour sa part, évoque un ‘’sale temps’’ à venir pour les ménages sénégalais. Le journal parle d’une prochaine ‘’flambée’’ du prix du riz indien, qui ‘’ne cesse de grimper en Afrique de l’Ouest à cause de la hausse du fret maritime’’.

    Pour remédier à cette situation, signale L’As, ‘’des experts proposent d’expérimenter le transport en vrac conventionnel pour les exportateurs…’’

    La politique demeure en embuscade, avec le débat sur l’avenir de Barthélémy Dias à la tête de la mairie de Dakar. M. Dias a été déjà radié de la liste des députés de la 15e législature de l’Assemblée nationale en raison de sa condamnation pour coups mortels.

    ‘’Pastef est-il en train d’enfanter son farouche opposant ?’’ se demande WalfQuotidien.

    Une ‘’judiciarisation de l’espace politique sénégalais’’

    ‘’Avec la pression, les manœuvres, les harcèlements qu’il est en train de faire subir à Barthélémy Dias, Pastef est en train de créer un monstre politique…’’ analyse le journal, estimant que ces ‘’manœuvres’’ pourraient lui faire perdre le pouvoir.

    Les mêmes grilles d’analyse amènent Sud Quotidien à parler d’une ‘’judiciarisation de l’espace politique sénégalais’’.

    ‘’La radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés de la 15e législature, après son élection au scrutin du 17 novembre dernier, pose la question de la légitimité, voire de la souveraineté du peuple’’, pense le même journal.

    ‘’Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall ont été victimes de la judiciarisation de l’espace politique. Avant eux, Idrissa Seck en a également pâti. Le recours au système judiciaire pour trancher des différends politiques est devenu une tendance’’, ajoute Sud Quotidien.

    Il affirme que ce phénomène ‘’soulève des débats passionnés quant à ses implications pour la gouvernance et la démocratie’’.

    ‘’Si certains y voient une garantie d’État de droit et de transparence, d’autres redoutent une dérive qui éloignerait le politique de ses fonctions premières. Une tare qui gangrène la démocratie dite représentative à la sénégalaise’’, analyse le journal.

    BK/ESF

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye à Nouakchott pour une conférence de l’UA sur l’éducation

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye à Nouakchott pour une conférence de l’UA sur l’éducation

    Dakar, 10 dec (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce mardi pour se rendre à Nouakchott en Mauritanie où il va participer à la conférence de l’Union africaine (UA) sur l’éducation, a-t-on appris de la Présidence sénégalaise.

    Le Président Faye répond notamment à une invitation de son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine, lit-on sur la page Facebook de la présidence.

    Le président sénégalais a été accueilli à l’aéroport international de Nouakchott – Oumtounsy, par le Premier ministre, Moctar Ould Diay, entouré de son directeur de cabinet, de l’ambassadeur de Mauritanie au Sénégal, du wali de Nouakchott Ouest, du vice-président de la région de Nouakchott, a indiqué l’Agence mauritanienne d’information (AMI).

    La conférence de trois jours ouverte lundi dans la capitale de la Mauritanie est conjointement organisée par l’UA, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le gouvernement mauritanien.  Elle porte sur le thème :  »Eduquer une Afrique adaptée au 21e siècle » et vise à promouvoir la mise en avant  de l’apprentissage et du développement des compétences pour tous ces enfants et ces jeunes du continent africain.

    Il s’agit de plaider en faveur des meilleures pratiques éducatives, en s’appuyant sur des dialogues politiques, des forums sur les leçons apprises, le développement de partenariats stratégiques et une campagne de sensibilisation, soulignent les organisateurs.

    Ils estiment que l’Afrique avait encore des progrès à faire pour garantir une éducation de qualité, équitable et inclusive pour tous. Beaucoup de pays du continent faisant notamment face à des difficultés de scolarisation dues à des infrastructures inadéquates et à une pénurie d’enseignants qualifiés.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’avenir de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar, sujet le plus en vue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’avenir de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar, sujet le plus en vue

    Dakar, 10 déc (APS) – La presse quotidienne s’est largement fait l’écho de la question de savoir si le mandat du maire de Dakar peut être révoqué ou pas, à la suite de sa radiation de la liste des députés de la 15e législature.

    Barthélémy Dias ‘’a accusé le régime en place, lundi 9 décembre, de vouloir utiliser le prétexte de la confirmation de sa condamnation dans l’affaire Ndiaga Diouf pour le remplacer à la mairie de Dakar’’, rapporte Sud Quotidien.

    M. Dias a soutenu, lors d’un point de presse, que sa radiation de la liste des députés n’était que le ‘’prétexte’’ de la ‘’révocation’’ de son mandat de maire, ajoute Sud Quotidien.

    Barthélemy Dias se veut le plus ferme possible. ‘’Je n’accepterai pas qu’on m’enlève de mon poste de maire de Dakar’’, rapportent Le Soleil et d’autres journaux en le citant.

    ‘’Ce qu’ils ont envie de faire à la mairie de Dakar, nous ne l’accepterons pas’’, écrit Vox Populi en reprenant les propos de M. Dias.

    Le maire insiste. ‘’Je ne me laisserai pas marcher sur les pieds’’, jure-t-il à la une de L’As.

    Barthélémy Dias annonce un recours contre sa radiation

    ‘’Il y a une volonté manifeste de me mettre en prison pour m’arracher la mairie [de Dakar]’’, poursuit-il. Le Quotidien, qui le cite ainsi, annonce qu’il va déposer un recours contre sa radiation de l’Assemblée nationale.

    ‘’Ça va dans tous les sens’’, constate WalfQuotidien en faisant allusion aux interprétations données par plusieurs juristes, concernant une éventuelle révocation de Barthélémy Dias de ses fonctions de maire de Dakar.

    WalfQuotidien note que ‘’malgré sa radiation à l’Assemblée nationale et l’agitation de sa révocation de ses fonctions de maire, droit dans ses bottes, Barthélémy Dias ne s’avoue pas vaincu’’. ‘’Il compte user de tous les moyens légaux pour conserver ses fonctions’’, ajoute le même journal.

    ‘’J’ai été condamné pour un délit, pas pour un crime’’, a argué M. Dias, cité par WalfQuotidien.

    Le maire de Dakar fait allusion à l’affaire pour laquelle il a écopé d’une condamnation pour coups motels. Il s’agit de l’affaire Ndiaga Diouf. Ce dernier avait été tué par balle, le 22 décembre 2011, lors de violences survenues à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur que M. Dias dirigeait à l’époque des faits.

    La condamnation de Barthélémy Dias est liée à cette affaire dans laquelle il était poursuivi pour les délits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    ‘’Ce qui m’importe, c’est le mandat que Dakar m’a confié’’

    Le quotidien L’info décrit Barthélémy Dias comme ‘’très remonté contre les nouvelles autorités qui, pour lui, font peser les mêmes menaces sur la démocratie et l’État de droit qu’elles combattaient dans l’opposition’’.

    Le maire de Dakar ‘’n’a pas manqué de [dénoncer] l’illégalité de sa radiation de la liste des députés, même s’il ne comptait pas siéger’’ à l’Assemblée nationale, ajoute L’info.

    ‘’Lâchez-moi les basques et occupez-vous des problèmes des Sénégalais !’’ dit-il, cité par le journal Source A, s’adressant à la majorité qui gouverne le pays. ‘’Nous ne bougerons pas d’un iota [de la mairie de Dakar]. Ce qui m’importe, c’est le mandat que les Dakaroises et les Dakarois m’ont confié.’’

    Le quotidien Yoor-Yoor signale que Me Ngagne Touré, le président de la Jeunesse patriotique du Sénégal, une structure de Pastef, le parti au pouvoir, a réagi à la conférence de presse de Barthélémy Dias, ‘’avec des textes à l’appui, pour marteler que le fils de Jean-Paul Dias ‘ne peut plus exercer son mandat de maire de Dakar’ en raison des dispositions de l’article 277 du Code électoral’’.

    Le quotidien EnQuête se demande s’il s’agit d’un ‘’nouveau chapitre dans la saga des purges politiques’’. ‘’Le paysage politique sénégalais, souvent secoué par des controverses et des conflits d’intérêts, connaît un nouvel épisode : la radiation de Barthélémy Dias’’ de son mandat parlementaire et ‘’la menace imminente de sa révocation de la mairie de Dakar’’.

    EnQuête ajoute : ‘’Cet évènement, loin d’être isolé, s’inscrit dans une dynamique récurrente. Des figures politiques de l’opposition sont frappées par des mesures administratives ou judiciaires contestées. Le cas Dias, tout comme ceux de Khalifa Sall, Ousmane Sonko et Karim Wade, pose une question fondamentale : la loi est-elle appliquée de manière équitable ou sert-elle des intérêts partisans ?’’

    BK/ESF

  • SENEGAL-SANTE-INTRANTS / Le ministère de la Santé se dote d’un plan stratégique national pour la disponibilité de l’oxygène médical

    SENEGAL-SANTE-INTRANTS / Le ministère de la Santé se dote d’un plan stratégique national pour la disponibilité de l’oxygène médical

    Dakar, 9 déc (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a validé, lundi, à Dakar, son plan stratégique national sur l’oxygène médical, qui permettra de garantir d’ici à 2029 son accessibilité et sa disponibilité à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, a-t-on appris du secrétaire général dudit ministère, Serigne Mbaye.

     »Ce plan validé vise à construire, avec méthode et pragmatisme, un système de santé souverain qui garantit d’ici 2029 l’accessibilité équitable et la disponibilité de l’oxygène médical à tous les niveaux de la pyramide sanitaire en quantité, en qualité et en sécurité’’, a-t-il déclaré au cours de l’atelier de validation du plan stratégique national sur l’oxygène médical.

    Ce plan stratégique vient confirmer la volonté du ministère de la Santé et de l’Action sociale d’asseoir un système de santé souverain, performant et équitable dans toutes ses composantes, a ajouté le secrétaire général du MSAS.

    Il va également contribuer à la correction des déséquilibres géographiques historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, notamment les populations rurales’’, a-t-il ajouté.

    ‘’L’objectif est de pérenniser l’existant, mais aussi de se conformer aux recommandations de l’OMS qui, dans sa résolution en date du 30 mai 2023, exhorte les pays membres à élaborer des plans nationaux chiffrés en vue d’améliorer l’accès à l’oxygène médical en qualité et en sécurité, dans le but d’atteindre les objectifs de développement durable de la couverture sanitaire universelle’’, a précisé Serigne Mbaye.

    Il a en outre estimé que les stratégies de maintenance et d’exploitation doivent également être bien pensées, les ressources humaines bien formées avec un dispositif de suivi et d’évaluation adapté.

    Pour sa part, le docteur Guy Njambong, représentant de l’OMS et administrateur technique en charge de la maturation du système pharmaceutique au Sénégal, a rappelé que ‘’la question de l’accès à l’oxygène médical a été mise en lumière par la pandémie de Covid-19’’.

    ‘’Nous espérons que le plan stratégique soit une réponse aux défis actuels et une promesse d’amélioration continue de la santé publique au Sénégal’’, a-t-il lancé.

    L’oxygène médical est un gaz vital principalement utilisé pour les malades souffrant de maladies respiratoires chroniques ou aiguës.

    NSS/SKS/ABB/OID