Catégorie : LA UNE

  • Un vigile battu à mort à Yoff, deux auteurs présumés interpellés (Procureur)

    Un vigile battu à mort à Yoff, deux auteurs présumés interpellés (Procureur)

    Dakar, 11 mai (APS) – Un vigile a été battu à mort, jeudi, au quartier Yoff Tonghor, à Dakar, par un groupe de jeunes qui l’ont confondu avec un gendarme infiltré, a-t-on appris du procureur de la République.

    Le parquet a été informé par la Brigade territoriale de la Foire de la mort du nommé Louis Ndong dont le corps est présentement à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff aux fins d’autopsie, a-t-il indiqué dans un communiqué reçu à l’APS.

    « L’homme avait quitté son poste de travail pour aller au chevet de son épouse domiciliée à Yoff Tonghor, lorsqu’il avait rencontré un groupe de manifestants qui l’avaient confondu, du fait de son accoutrement, à un élément infiltré de la gendarmerie (…) ils se sont pris à lui en le battant à mort (…) », a expliqué la même source.

    « Des jeunes se sont pris à lui en le battant à mort, alors qu’il ne cessait de leur rappeler en vain qu’il n’était qu’un vigile et non un gendarme », explique le texte.

    Le procureur, qui annonce l’ouverture d’une enquête, précise que « les premiers renseignements recueillis auprès du voisinage ont révélé que la victime était un ancien militaire qui avait pris service le jour même du drame, comme agent de sécurité à la société de gardiennage Falcon Security ».

    Selon le procureur de la République, l’enquête diligentée par la section de recherches, en collaboration avec la brigade de gendarmerie de la Foire, a permis l’interpellation de deux des présumés auteurs habitant le quartier Tonghor de Yoff.

    Il signale la poursuite des investigations, assurant que toute personne impliquée dans « ces faits d’une extrême gravité qui ont couté la vie à Louis Ndong, sera traquée et traduite devant la justice ».

    Le procureur de la République invite « toute personne qui aurait des informations sur l’identité des auteurs de ces actes ignobles à se rapprocher de ses services pour boucler au plus vite cette procédure douloureuse ».

    MTN/ASG/BK

  • SENGAL-ECONOMIE / Le FMI et le Sénégal s’accordent sur un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA

    SENGAL-ECONOMIE / Le FMI et le Sénégal s’accordent sur un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Sénégal a conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) un nouveau programme d’un montant de 1150 milliards FCFA pour les trois prochaines années, a annoncé, jeudi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    ‘’Le Sénégal vient de conclure avec le Fonds monétaire international un nouveau programme sur trois ans (juin 2023-juin 2026), d’un montant de 1150 milliards FCA’’,a-t-il indiqué, lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel.

    La signature de cet accord intervient après le séjour à Dakar d’une mission du Fmi du 27 avril au 11 mai 2023. L’objectif de cette mission était de négocier un nouveau programme économique et financier avec le Sénégal.

    Selon Edward Gemayel, ce programme est constitué de deux composantes dont un qui renvoie au programme traditionnel que le FMI a eu dans le passé avec le Sénégal pour un montant de 1, 5 milliard de dollars, soit près de 900 milliards de francs CFA sur trois ans.

    ‘’Il y a une autre composante sur un programme contre le changement climatique pour un montant de 300 millions dollars, soit près de 180 milliards de FCA sur les 3 ans aussi’’, a-t-il-ajouté.

    Edward Gemayel explique que ce nouveau programme va porter sur quatre axes majeurs. Pour le premier axe, il s’agit du renforcement de la résilience des finances publiques, compte tenu du fait que la dette du Sénégal a augmenté ces dernières années jusqu’à 76% du produit intérieur brut (PIB) en fin 2022, du fait des chocs exogènes notamment la Covid-19, la guerre en Ukraine et la flambée des prix sur les marchés internationaux.

    Le ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba précise que le taux d’endettement du Sénégal, y compris celui des structures parapubliques, reste soutenable pour le pays. Il a précisé que le taux d’endettement de l’administration centrale sénégalaise est 68,2% et que le montant de la dette du pays va baisser progressivement à partir de 2024.

    Le deuxième axe de ce programme consiste à améliorer la gouvernance et la lutte contre la corruption avec la finalisation des mesures qui vont permettre au Sénégal de sortir de la surveillance renforcée du GAFI (Groupe d’action financière) ou liste grise.

    Ce deuxième axe prévoit par ailleurs, un renforcement des prérogatives de l’Office national de lutter contre la fraude et la corruption (OFNAC) de façon à ce qu’il puisse avoir plus de pouvoirs d’investigation et de suivi des dossiers qu’il transmet au procureur de la République. Le deuxième axe veut aussi renforcer la déclaration de patrimoine et l’élargissement de son champ d’intervention.

    Ce deuxième axe prévoit en outre, la mise en place d’un code de déontologie pour tous ce qui travaillent dans la gestion des affaires publiques.

    Le troisième axe tourne autour de la résilience socio-économique à travers la poursuite des réformes afin d’améliorer le système de protection sociale et de promouvoir surtout le développement du secteur privé pour créer plus d’emplois et solidifier le système financier.

    Le dernier axe vise à renforcer la résilience économique mais aussi à faire face au changement climatique en rapport avec la facilité de résilience et de durabilité. Ce dernier axe va surtout soutenir les actions du gouvernement du Sénégal dans son objectif d’atténuation et adaptations au changement climatique.

    ABD/ASG

  • Le FMI annonce une pénurie de financements, un économiste sénégalais propose des solutions pour l’éviter

    Le FMI annonce une pénurie de financements, un économiste sénégalais propose des solutions pour l’éviter

    Dakar, 11 mai (APS) – Un rapport du Fonds monétaire international (FMI) conclut à une ‘’pénurie de financements’’ dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne d’ici à 2025, un mal que l’économiste sénégalais Babacar Sène propose d’éviter par l’élargissement de la base des investisseurs, des réformes capables d’‘’approfondir’’ les marchés financiers africains et la création de marchés secondaires.

    ‘’Plusieurs facteurs concomitants sont à l’origine de la pénurie de financements que connaissent de nombreux pays d’Afrique subsaharienne’’, constatent les auteurs du rapport élaboré sous la direction de Luc Eyraud, un économiste du FMI.

    Il cite, parmi les facteurs à l’origine de ce manque, la hausse des taux d’intérêt au niveau mondial et la dépréciation des monnaies de la région par rapport au dollar américain.

    A cause de cette pénurie, ‘’l’activité économique dans la région restera atone en 2023 : la croissance s’élèvera à 3,6 % avant de se redresser à un niveau de 4,2 % en 2024’’, prédisent M. Eyraud et ses coauteurs.

    ‘’La région est frappée de plein fouet par une pénurie de financements’’, insistent-ils dans le document publié en avril dernier et intitulé ‘’Perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne : la grande pénurie de financements’’.

    Comment en est-on arrivé à cette pénurie d’argent ? Il y a eu d’abord une persistance de l’inflation mondiale et un resserrement des politiques monétaires, qui ont entraîné une hausse des coûts d’emprunt pour les pays d’Afrique subsaharienne et exercé une pression accrue sur les taux de change.

    ‘’Remédier aux déséquilibres macroéconomiques’’

    ‘’De fait, aucun pays n’a été en mesure d’émettre une euro-obligation depuis le printemps 2022. La pénurie de financements aggrave une tendance de fond qui est à l’œuvre depuis des années. La charge des intérêts de la dette publique augmente parce que les pays de la région se tournent de plus en plus vers les marchés financiers, où les coûts d’emprunt sont élevés, parce que aussi les budgets d’aide au développement ne cessent de baisser’’, expliquent les rédacteurs du rapport.

    La pénurie de financements survient dans un contexte où la moitié des pays d’Afrique subsaharienne est en proie à une inflation supérieure à 10 %, qui réduit le pouvoir d’achat des ménages, frappe de plein fouet les couches de la population les plus fragiles et attise les tensions sociales.

    ‘’On estime que plus de 132 millions de personnes étaient en situation d’insécurité alimentaire aiguë en 2022. Cette situation a mis un coup d’arrêt à la reprise économique’’, soulignent Luc Eyraud et ses collaborateurs dans le document présenté et commenté lors d’une vidéoconférence du FMI et de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    La croissance en Afrique subsaharienne va baisser pour s’établir à 3,6 % en 2023, à cause de la situation déjà décrite.

    Il convient cependant de souligner que cette moyenne occulte des différences marquées au sein de la région. De nombreux pays afficheront un modeste regain de croissance cette année, en particulier ceux dont le produit intérieur brut n’est pas fortement dépendant des ressources naturelles, tiennent à préciser les auteurs du document.

    ‘’Mais la moyenne régionale sera tirée vers le bas par l’atonie de la croissance dans certains des pays les plus importants d’un point de vue économique, dont l’Afrique du Sud’’, prédisent-ils.

    La pénurie de financements risque de contraindre les autorités à consacrer moins de moyens à des domaines essentiels pour le développement comme la santé, l’éducation et les infrastructures.

    Quatre mesures peuvent aider à ‘’remédier aux déséquilibres macroéconomiques’’ attendus de la pénurie d’argent. Il faudra d’abord rééquilibrer les comptes publics et renforcer la gestion des finances publiques dans un contexte de durcissement des conditions financières, ‘’juguler l’inflation’’, laisser le taux de change s’ajuster et veiller à ce que ‘’les importantes actions climatiques’’ ne soient pas financées au détriment des besoins élémentaires comme la santé et l’éducation.

    ‘’C’est un rapport très important […] Il dresse un bilan en termes d’analyse macroéconomique, fait des projections et décline des perspectives sur les politiques monétaire et budgétaire’’, a expliqué à l’APS le professeur d’économie Babacar Sène, de l’université Cheikh-Anta-Diop, spécialiste des questions monétaires et financières.

    ‘’Il fallait s’attendre donc à une inflation’’

    ‘’Comme l’indique son titre, il soulève des problèmes de financement […] C’est un phénomène mondial. En Afrique subsaharienne, il s’agit surtout d’une pénurie de financements. Lors de la pandémie de Covid-19, les pays africains en général avaient du mal à collecter des recettes fiscales’’, a expliqué M. Sène.

    ‘’Au niveau international aussi, les marchés financiers étaient fermés temporairement [durant la pandémie de coronavirus]. Durant cette période, les Etats ont dû faire des efforts pour trouver des financements. Ils ont fait recours aux marchés financiers’’, a rappelé M. Sène en parlant des causes de la pénurie d’argent.

    Dans l’UEMOA, la banque centrale avait structuré des produits, notamment les fonds de relance Covid-19. Cette même banque a été emmenée à ouvrir des guichets spéciaux et à alléger certaines conditions de financement, selon l’économiste.

    ‘’En 2021, rappelle-t-il, le marché financier international a été rouvert, ce qui a permis à des pays dont le Sénégal et la Côte d’Ivoire de revenir sur le marché international des euro-obligations.’’

    ‘’Malheureusement, entre la fin de 2021 et le début de 2022, on a assisté à la guerre en Ukraine. L’inflation était déjà là, et la guerre en Ukraine est venue l’accélérer, a analysé M. Sène. Lors de la pandémie, les banques centrales, y compris celles d’Afrique, sont intervenues en injectant beaucoup de liquidités. Il fallait s’attendre donc à une inflation, ce que la guerre en Ukraine est venue accélérer.’’

    Les signes avant-coureurs de l’inflation étaient déjà là, ce qui a poussé les banques centrales à durcir les politiques monétaires, a-t-il ajouté, rappelant que le durcissement des politiques monétaires revient à augmenter les taux directeurs – les taux avec lesquels les banques viennent se refinancer auprès des banques centrales.

    ‘’Durant l’année 2022, quasiment aucun pays de l’Afrique n’a émis sur le marché international. Dans la zone UEMOA au moins. La Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin ne sont pas revenus sur le marché financier. Au niveau africain, seuls le Nigeria, l’Angla et l’Afrique du Sud sont revenus sur le marché financier en le payant cher. On est dans un contexte de pénurie de financements […] avec un taux d’intérêt de plus de 10 %’’ pour les euro-obligations, a souligné l’économiste.

    Une ‘’situation compliquée’’

    ‘’Sur le marché de l’UEMOA, a-t-il dit, lorsque la banque centrale a augmenté son taux directeur en mars et a continué à normaliser sa politique monétaire […], on a commencé à constater des problèmes de liquidités sur le marché des titres et obligations assimilables aux bons du Trésor. Tout cela montre un contexte de pénurie de financements non seulement à l’échelle internationale mais nationale aussi.’’

    Babacar Sène estime que la ‘’situation’’ décrite par les fonctionnaires du FMI dans leur rapport ‘’est devenue compliquée’’. ‘’A l’échelle internationale, en 2024 et 2025, il y a deux murs qui se dessinent pour les pays africains. Cela veut dire qu’il y aura des pays africains qui vont rembourser des montants importants. Pour cela, il faut une assistance internationale.’’

    Récemment, le Rwanda a remboursé une euro-obligation grâce au FMI, le Ghana a été confronté à un défaut de paiement et a demandé de l’aide, a rappelé M. Sène, proposant aux Etats et aux banques centrales d’Afrique de ‘’mettre en place un dispositif permettant d’éviter le défaut de paiement en 2024 et 2025’’.

    Que faire dans un contexte de pénurie de financements ? ‘’Il faut des réformes rapides pour élargir la base des investisseurs – plus on a des investisseurs, au moment où certains achètent des titres, d’autres vont vouloir vendre – parce que les banques à elles seules ne peuvent pas continuer à financer le déficit des Etats. Il faut qu’on essaie d’élargir la basse des investisseurs […] Il faut des réformes pour approfondir nos marchés, les rendre beaucoup plus profonds en diversifiant la base des investisseurs, en mettant en place des marchés secondaires assez développés’’, suggère-t-il.

    ‘’Il faut des actions concrètes. Il faut aller systématiquement vers le développement de la base des investisseurs et des marchés secondaires’’, a insisté l’économiste.

    Il estime que ces mesures peuvent ‘’permettre à nos Etats de continuer à se financer en monnaie locale en émettant des titres sur le marché financier régional’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Fièvre de Crimée-Congo : un nouveau cas détecté à Linguère

    SENEGAL-SANTE / Fièvre de Crimée-Congo : un nouveau cas détecté à Linguère

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Sénégal a enregistré un deuxième cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), a indiqué jeudi le chef de la division surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Boly Diop.

    ‘’C’est un homme. Le cas est confirmé à Linguère et je peux vous dire qu’il est déjà guéri’’, a-t-il déclaré au sujet de la personne infectée, après avoir été joint au téléphone par l’APS.

    L’homme en question est un berger ‘’qui était venu se consulter dans une structure de santé de la localité’’, a indiqué une source sanitaire contactée depuis Linguère.

    Le cas enregistré dans ce département de la région de Louga (nord) est le deuxième après un premier cas détecté le 21 avril. La personne infectée, un boucher, est décédée au centre hospitalier national universitaire Dalal Jam de Guédiawaye, dans la grande banlieue dakaroise, où elle avait été admise pour des soins.

    A la suite de la découverte de ce premier cas, le ministère de la Santé et de l’Action sociale avait activé le Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS), un dispositif visant à ‘’assurer le suivi et la coordination de la réponse de notre pays’’.

    ‘’Ce qui place le Sénégal en situation d’épidémie, c’est que ces dernières années, de façon régulière, des cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo sont notifiés au niveau du pays, et sont suivis. Et c’est dans ce cadre que le Centre des opérations d’urgence sanitaire a été activé depuis le 28 avril (…)’’, avait déclaré le Dr Boly Diop, après la confirmation du premier cas.

    La fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques, avait rappelé le ministère de la Santé, après l’apparition du premier cas fin avril. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. La transmission à l’homme se fait par ‘’contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés’’.

    Elle peut se faire également par ‘’contact direct avec du sang ou des fluides corporelles d’une personne contaminée’’. La transmission est aussi possible par ‘’morsure de tiques infectées’’.

    Après l’apparition du premier cas, les autorités sanitaires avaient recommandé l’adoption de plusieurs mesures allant du ‘’lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon, du traitement des endroits ayant des tiques et le recours aux services vétérinaires pour le traitement des animaux porteurs de tiques’’.

    Elles avaient aussi rappelé que le taux de létalité de la maladie pouvait aller de 10 à 40%.

    Selon la fiche technique du ministère de la Santé, ‘’le réservoir de virus est constitué par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos) et les animaux domestiques et les bovins (moutons, chèvres)’’.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-RECHERCHE / Cité du savoir : le centre spatial opérationnel en fin juin (officiel)

    SENEGAL-FRANCE-RECHERCHE / Cité du savoir : le centre spatial opérationnel en fin juin (officiel)

    Diamniadio, 11 mai (APS) – Le Centre de contrôle et de réception du projet spatial Sensat sera opérationnel fin juin, en vue de préparer le lancement, par le Sénégal, de son premier satellite, a annoncé le coordonnateur du projet au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), professeur Gayane Faye.

    « C’est un centre de contrôle et de réception du projet spatial Sensat avec un volet renforcement de capacités et recherche, parce qu’outre le volet fabrication de satellite et fournitures de services, il y a également un volet recherche (…) », a-t-il expliqué, jeudi, lors d’une visite du site à Diamniadio.

    Le centre spatial du Sénégal sera installé dans l’enceinte de la Cité du savoir, dans le bâtiment du Centre de mutualisation et de partage (CMP) qui va abriter aussi le supercalculateur.

    La visite de la délégation du Centre spatial universitaire de Montpellier s’est déroulée sous la conduite du coordonnateur du projet, accompagné de collaborateurs et d’employés de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).

    Le centre spatial universitaire de Montpellier, partenaire technique principal de Sensat, a permis de former huit ingénieurs et cinq techniciens qui sont en train de fabriquer le premier satellite du Sénégal, a signalé le professeur Faye.

    « Ce premier satellite qui sera mis en orbite, est en train d’être fabriqué par des ingénieurs et techniciens sénégalais formés à Montpellier et permettra de collecter des données pour les stations de mesure à travers le Sénégal, en enregistrant à la fois toutes les transmissions et faciliter ainsi l’alerte précoce, surtout durant l’hivernage », a-t- il expliqué.

    D’autres applications vont suivre, qui vont permettre au centre de travailler avec d’autres services de l’Etat.

    Il a informé que « la phase d’installation du centre de contrôle au sol est en cours ». Celui-ci permettra de « communiquer avec le satellite une fois dans l’espace avec l’envoi d’instructions et la réception de données collectées par le satellite ».

    À travers cette visite avec la délégation du Centre spatial de Montpellier, il s’agissait d’échanger sur les aspects techniques, d’être sur le lieu pour voir la zone, le milieu et les mesures à prendre face aux potentiels risques d’interférence, selon le professeur Faye.

    L’objectif visé est de « pouvoir installer en toute tranquillité le centre avant la fin du mois de juin avec les équipes de contrôle et l’antenne relais pour tester le dispositif avant le lancement du satellite ».

    Dans ce projet, souligne le coordonnateur de Sensat, « il y a un grand volet formation et recherche puisque le centre continuera de former des sortants des écoles d’ingénieurs comme l’ESP [Ecole supérieure polytechnique], l’EPT [Ecole polytechnique de Thiès] ou l’Ecole polytechnique de Saint-Louis pour embrasser le métier du spatial ».

    Pour le directeur du Centre spatial de l’Université de Montpellier, Laurent Dusseau, « le centre universitaire s’est engagé à côté du Sénégal dans ce projet ambitieux, utile et intelligent parce qu’il s’agit de lancer le premier satellite du Sénégal ».

    « En tant que centre spatial leader en France avec le lancement de cinq satellites, nous étions capables d’apporter cette expertise dans ce projet utile, parce qu’il va permettre aux populations de recevoir des alertes et de bénéficier de toute l’aide possible sur plusieurs problématiques », a-t-il expliqué.

    Il considère que c’est également un projet intelligent, car misant sur la formation des jeunes. De ce point de vue, souligne Laurent Dusseau, « c’est totalement légitime que ce soit le MESRI qui le porte puisque le but ultime, c’est de former des étudiants aux techniques du spatial ». C’est la raison pour laquelle le projet est inscrit dans le cadre d’une collaboration entre des universitaires, a-t-il justifié.

    L’université de Montpellier, dans le cadre du projet, apporte ses compétences, son expertise pour permettre au Sénégal de fabriquer son propre satellite. Depuis trois ans, les deux parties travaillent sur ce projet et l’Université de Montpellier est prête à continuer la collaboration pour accompagner le ministère dans d’autres projets similaires en définissant les besoins du Sénégal en matière de recherche et d’innovation.

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Parc national de Djoudj concentre 71% des effectifs d’oiseaux d’eau (rapport)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le Parc national de Djoudj concentre 71% des effectifs d’oiseaux d’eau (rapport)

    Dakar, 11 mai – (APS) – Le parc national des oiseaux de Djoudj, situé dans le nord du pays, concentre le plus grand nombre d’oiseaux d’eau dénombrés, avec 71 % des effectifs au niveau national, indique le rapport technique 2023 du Dénombrement international des oiseaux d’eau (DIOE).

    Il est suivi de la réserve de biosphère du delta du Saloum (RBDS), qui abrite 12% des effectifs d’oiseaux d’eau dénombrés, souligne le document parvenu à l’APS, jeudi.

    ‘’Les zones humides de la Casamance et de la Petite Côte autour desquelles l’activité de dénombrement a eu lieu font respectivement 9% et 5% des effectifs’’, note le document. L’opération de dénombrement international des oiseaux d’eau s’est déroulée le 15 janvier 2023, sur l’ensemble du territoire, sur les zones humides les plus importantes du pays.

    L’opération a permis de visiter 157 sites humides fréquentés par les oiseaux d’eau regroupés en cinq zones de décompte à travers le Sénégal. Il a également favorisé l’estimation du  nombre d’oiseaux migrateurs ayant fréquenté le pays durant cette campagne de 2023 ou encore de renforcer la formation des acteurs intervenant dans le suivi des oiseaux d’eau tout en améliorant  la collaboration entre les différents acteurs qui interviennent dans la conservation des oiseaux d’eau et leurs habitats, fait-on valoir.

    Le rapport relève que le dénombrement international des oiseaux d’eau de l’année 2023 au Sénégal a enregistré ‘’une augmentation des effectifs’’ des espèces sur toutes les 157 zones humides concernées par cette étude. Au niveau national, a-t-il indiqué,  »un total de 550. 100 individus a été dénombré dans les zones concernées ». Ces individus sont constitués de 143 espèces, réparties en 14 ordres de 38 familles issues de 22 groupes, précise-t-il.

    Le DIOE 2023 a été organisé par la Direction des parcs nationaux du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.

    AB/AKS/ASG

  • AFRIQUE-CONFLIT / Le PAM alerte sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan

    AFRIQUE-CONFLIT / Le PAM alerte sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan

    Dakar, 11 mai (APS) – Le Programme alimentaire mondial (PAM) a averti sur une possible expansion de l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan, où 2 à 2, 5 millions de personnes supplémentaires risquent de souffrir de la faim au cours des prochains mois en raison de la poursuite des combats dans la capitale et dans d’autres localités du pays.

    ‘’Entre 2 à 2, 5 millions de personnes supplémentaires au Soudan risquent de souffrir de la faim au cours des prochains mois à cause de la poursuite des combats à Khartoum et dans certains Etats’’, a notamment alerté le PAM dans un rapport rendu public mercredi

    Cela porterait l’insécurité alimentaire aiguë au Soudan à un niveau record, avec plus de 19 millions de personnes touchées, soit les deux cinquièmes de la population, a souligné l’agence onusienne.

    La lutte de pouvoir que se livrent la junte militaire au pouvoir et un groupe supplétif de l’armée a éclaté en conflit armé depuis le 15 avril. Plongeant le pays dans le chaos, avec un nombre important de morts et de blessés dont de nombreux civils.

    Les Nations unies estiment à plus de 700 000 le nombre de personnes déplacées dans le pays, alors que de nombreux autres citoyens ont fui le pays.

    Selon le PAM, les pics d’insécurité alimentaire les plus importants sont attendus dans les États du Darfour occidental, du Kordofan occidental, du Nil bleu, de la mer Rouge et du Darfour du Nord.

    ‘’Sur le terrain, l’insécurité et la violence avaient contraint le PAM à interrompre temporairement ses opérations au Soudan, mais il les a reprises et depuis la semaine dernière, il a distribué à plus de 35.000 personnes des denrées alimentaires vitales’’, a indiqué le site d’information des Nations Unies.

    Onu-info fait savoir qu’au cours des prochains mois, le PAM augmentera son aide d’urgence pour soutenir 4,9 millions de personnes vulnérables dans les zones où la situation sécuritaire le permet, en plus de prévenir et de traiter la malnutrition aiguë modérée pour 600.000 enfants de moins de cinq ans et pour les femmes enceintes et allaitantes.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le compromis sur le différend foncier à Ngor et la politique au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le compromis sur le différend foncier à Ngor et la politique au menu

    Dakar, 11 mai (APS) – Les journaux parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise reviennent sur le compromis auquel l’Etat et les dignitaires et représentants des populations de Ngor, un quartier de Dakar, sont parvenus au sujet d’un différend foncier, tout en n’occultant pas l’actualité politique.

    L’Etat sénégalais a décidé d’affecter à la mairie de Ngor la moitié du site devant abriter une brigade de gendarmerie et objet, depuis quelques semaines, d’un litige avec les populations, a appris l’APS de source proche de la présidence de la République.

    Cette décision a été prise à la suite d’une audience accordée, tard dans la soirée de mardi, par le chef de l’Etat, Macky Sall, à une délégation de dignitaires de Ngor, conduite par le maire de la ville, Maguèye Ndiaye.

    Cette rencontre est intervenue quelques heures après l’annonce de la mort d’une personne dans des affrontements entre des gendarmes et les populations qui s’opposent à la construction d’une brigade de gendarmerie dans cet ancien village lébou en lieu et place d’un lycée.

    ‘’Une moitié du terrain (plus de 6000 m2) objet de litige est attribué à la mairie’’, l’Etat s’engageant à y ‘’construire un lycée’’, indique la même source.

    Elle signale en outre que l’Etat a décidé d’affecter le stade de Ngor à la commune, soulignant que la délégation est satisfaite des mesures annoncées par le président Macky Sall.

    ‘’Macky Sall désamorce la bombe !’’, écrit à sa Une Li Quotidien qui évoque la décision prise par le chef de l’Etat d’attribuer ‘’la moitié du terrain objet de litige à la mairie de Ngor’’.

    ‘’La délégation à cette table est satisfaite des mesures annoncées par le président de la République, le maire rejette toute tentative de récupération de cette affaire’’, souligne le journal.

    Le sujet intéresse également Le Soleil qui affiche en Une : ‘’La solution du chef de l’Etat’’.

    ‘’Trois-mille mètres carrés pour chacun des parties entre les populations de Ngor et la gendarmerie. C’est la solution du président de la République pour calmer les tensions nées du conflit foncier de Ngor, à la suite d’une audience avec les dignitaires lébous mardi 9 mai 2023. Le maire de la commune, Maguèye Ndiaye, s’est dit très satisfait’’, rapporte le journal.

    Relatant les échauffourées quasi quotidiennes opposant des jeunes de Ngor à des forces de l’ordre, Bès Bi le Jour ironise : ‘’Il pleure sur Ngor’’, autour de 6387 mètres carrés de problèmes.

    Dans sa tentative d’apaisement, ‘’l’Etat a pris un flot de mesures et d’accords que les jeunes de Ngor ont rejeté’’, écrit le journal.

    D’autres quotidiens ont préféré centrer leur attention sur l’étalage sur la place publique du différend opposant le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, au maire de Dakar, Barthelemy Dias au sujet de la main tendue du chef de l’Etat à l’opposition.

    ‘’Barth répond à Sonko : poings de répit’’, relève à sa Une le Quotidien. ‘’Les manipulations, la pensée unique, les mensonges … c’est terminé ! YAW n’est pas un mouvement de soutien à un homme’’, soutient dans les colonnes du journal Barthélémy Dias.

    ‘’Les deux piliers de Yaw semblent acter leur séparation à l’aune du prochain dialogue avec Barth comme dynamiteur, le prochain rassemblement prévu le 19 mai risque d’être le vrai révélateur des tensions’’, relève le journal EnQuête.

    Cette situation de crise au sein de YAW inquiète au point que le journal se demande si le dernier trait d’union des leaders de Yewwi, en l’occurrence, le F-24, la force vive de plusieurs acteurs mobilisés contre un troisième mandat de l’actuel président de la République peut sauver cette coalition.

    ‘’Le F-24 peut-il relancer la dynamique de YAW ?’’, s’interroge le journal.

    ‘’Yewwi askan wi : le début de la fin’’, titre DirectNews, en s’appuyant sur plusieurs prémices de cette rupture au sein de la coalition de l’opposition.

    ‘’Le pacte de non-agression entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, lieutenant de Khalifa Sall, est rompu. Le dialogue lancé par Macky Sall semble être la principale pomme de discorde …’’, souligne la publication en Une.

    Les quotidiens spécialisés en sports ont de leur côté salué la qualification des Lionceaux pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations U17 et la Coupe du monde de la catégorie à la faveur de leur victoire aux dépens de l’Afrique du Sud (5-0).

    Les lionceaux ont en effet battu l’Afrique du Sud en quart de finale de la Can U17 sur le score sans appel de 5-0.

    ‘’Les Lionceaux en demies et au mondial’’, titre en Une le journal Record, tandis que Stades s’exclame : ‘’Le carré d’as et le mondial !’’.

    AB/AKS/ASB

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    Baba Garage, 11 mai (APS) – Des habitants de l’arrondissement de Baba Garage, situé à 120 km à l’est de Dakar, dans le département de Diourbel (région centre), ont plaidé, mercredi, pour la réalisation de plusieurs infrastructures sociales de base, en vue d’améliorer leurs conditions de vie, a constaté l’APS.

    Ces habitants ont entre autres, réclamé l’érection d’un poste de santé dans chaque commune, un lycée à Keur Samba Kane, des mini forages dans les périmètres maraichers communaux, ainsi que l’achèvement des travaux de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane.

    Ils s’exprimaient à l’occasion de la tournée économique, entamée mercredi, à Bambey, par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    L’objectif, a-t-il dit, est d’aller rencontrer les communautés et les populations de l’ensemble des communes de la région pour vérifier, visiter les réalisations de l’État, des communes, mais aussi des initiatives communautaires.

    Il s’agira, selon Ibrahima Fall, de ’’recueillir les préoccupations et doléances des populations et voir au niveau national quelles sont les solutions qui pourront être apportées, et le cas échéant, rédiger un rapport qui sera transmis aux autorités centrales.

    La finalité, précise-t-il, c’est avoir un tableau de bord qui doit également guider notre gouvernance et nous permettre d’évaluer notre action à la tête de la région de Diourbel.

    Dans l’arrondissement de Baba Garage, M. Fall s’est d’abord recueilli au mausolée de Cheikh Anta Diop, à Thieytou, avant d’aller au domicile du khalife de Dinguiraye.

    Après cette visite de courtoisie, il s’est ensuite rendu successivement aux périmètres maraichers de Ndiégué et Keur Ousmane Kane, villages situés dans la commune de Baba Garage, puis à Keur Samba Kane où s’est tenue une audience populaire organisée devant la mairie.

    L’accès des femmes aux financements, l’enrôlement des jeunes de la localité dans le programme Xeyou Ndaw Yi, l’élargissement de la carte sanitaire et la construction d’un lycée ont été principalement au menu des besoins exprimés par les habitants.

    Selon le chef de l’exécutif régional, ‘’’les services concernés vont prendre en compte toutes ces préoccupations qui seront étudiées et remontées à l’autorité pour une meilleure prise en charge.

    ’’Les travaux de réalisation de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane seront également diligentés et achevés dans les délais impartis’’, -t-il rassuré.

    Ibrahima Fall a par ailleurs invité les populations à investir davantage dans l’agriculture et l’élevage, en collaboration avec les collectivités territoriales et les différents programmes sectoriels déployés dans la région, tel que le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur.

    MS/MK/AKS

  • SENEGAL-SPORTS-PERSPECTIVES / Macky Sall donne des orientations pour  »une véritable économie autour de la lutte »

    SENEGAL-SPORTS-PERSPECTIVES / Macky Sall donne des orientations pour  »une véritable économie autour de la lutte »

    Dakar, 10 mai (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a souligné mercredi la nécessité « d’asseoir l’émergence d’une véritable économie autour de la lutte », en vue de rappeler le statut de sport national populaire de cette discipline et « son rôle primordial ».

    Macky Sall, présidant le même jour la réunion du Conseil des ministres, a évoqué « le soutien de l’Etat et du secteur privé au développement de la lutte », en lien avec l’audience qu’il a accordée lundi dernier à « la grande famille des acteurs de la lutte, […] pour rappeler […] le statut de sport national populaire par excellence de la lutte et son rôle primordial dans la valorisation de notre culture et l’épanouissement des populations ».

    « À ce sujet, le président de la République a demandé au Premier ministre de finaliser, en liaison avec le CNG [Comité national de gestion de la lutte], le statut de l’Arène nationale et son mode de gestion devant assurer la maintenance durable de l’infrastructure sportive », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Le chef de l’Etat a de même « invité le Premier ministre à accentuer l’assistance et l’accompagnement aux acteurs de la lutte via le développement du sponsoring des manifestations par des sociétés privées et certaines entreprises et structures publiques ».

    « Dans cet élan, ajoute la même source, le président de la République a indiqué au gouvernement, au ministre chargé des Finances notamment, l’urgence de la mise en place d’un Fonds de promotion de la lutte pour impulser le développement de la discipline ».

    « Dans la même dynamique, le président de la République a demandé au ministre chargé de l’Économie d’assurer la mise en place au niveau du [Fonds de garantie des investissements prioritaires] de lignes de garantie, d’un montant de 500 millions de FCFA pour favoriser, à l’initiative des promoteurs, l’organisation régulière des combats, dans une optique d’asseoir l’émergence d’une véritable économie autour de la lutte », peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon le texte, le chef de l’Etat a par ailleurs « demandé, au ministre chargé du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale de soutenir, la mise en place, avant fin juin 2023, d’une Mutuelle de santé pour les acteurs de la lutte ».

    « Le président de la République a demandé, également, aux ministres en charge de l’Agriculture et de l’Urbanisme, d’accélérer la constitution de la coopérative d’habitat des acteurs de la lutte en vue de faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière des sociétaires », poursuit-il.

    « Au demeurant, le chef de l’Etat a souligné l’importance qu’il accorde à l’appui aux écoles et écuries de lutte qui sont estimés au nombre de 152 actuellement et regroupant plus de 10. 000 jeunes, à travers les dispositifs adaptés de formation professionnelle avec le 3 FPT [Fonds de financement de la formation professionnelle], d’apprentissage, de financement de projets et d’activités génératrices de revenus avec la DER/FJ », la Délégation générale à l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.

    À en croire le communiqué du Conseil des ministres, le Chef de l’Etat a enfin « demandé au Premier ministre et ministre des Sports de veiller au suivi de l’application effective de ces décisions ».

    BK/ASG