Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques

    Dakar, 8 mai (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques, a constaté l’APS.

    Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a aussi ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko pour ‘’faux, usage de faux, diffamation et injures publiques’’.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor (sud) avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Ce matin, un calme plat régnait aux abords du palais de justice de Dakar, qui étaient quadrillés par la police avant le démarrage du procès, a constaté l’APS.

    Les voies menant au palais de justice étaient sous haute surveillance policière. Déployés en nombre, les policiers veillaient au grain, certains à bord de véhicules blindés.

    Chaque ruelle menant au tribunal était contrôlée par au moins une dizaine de policiers. Les gendarmes se chargeaient de l’accès et de la sécurité à l’intérieur de l’édifice situé à Rebeuss, un quartier du centre-ville de Dakar.

    Dimanche soir, Ousmane Sonko a fait part de sa décision de ne plus coopérer avec la justice.

    Il argue avoir fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal lors des audiences de première instance.

    M. Sonko a rappelé les incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall.

    L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Le plaignant et le parquet avaient aussitôt fait appel de ce jugement en première instance.

    AMN/ABD/MTN/BK

  • SENEGAL-JUSTICE / Deux ans de prison dont un ferme requis en appel contre Ousmane Sonko

    SENEGAL-JUSTICE / Deux ans de prison dont un ferme requis en appel contre Ousmane Sonko

    Dakar, 8 mai (APS) – Le ministère public a requis lundi une peine de deux ans dont un ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko pour  »faux, usage de faux, diffamation et injures » dans le procès en appel l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, a constaté l’APS.

    Le procureur a également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant absent de l’audience. Le verdict sera incessamment rendu.

    Le leader du parti Pastef avait été condamné à 2 mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs au plaignant.

    M. Niang accuse le maire de Ziguinchor d’avoir dit qu’il a été épinglé par un rapport de la haute administration sénégalaise pour la gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à la création de milliers d’emplois.

     

    AMN/ABD/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE / Procès de Sonko pour diffamation : les abords du tribunal sous haute surveillance policière

    SENEGAL-JUSTICE / Procès de Sonko pour diffamation : les abords du tribunal sous haute surveillance policière

    Dakar, 8 mai (APS) – Un calme plat règne aux abords du Palais de justice de Dakar quadrillés par la police alors que doit démarrer le procès en appel de l’opposant Ousmane Sonko pour diffamation, a constaté l’APS.

    Les différentes voies menant au Palais de justice de Dakar sont en ce lundi 8 mai sous forte surveillance policière. Déployés en nombre, les policiers veillent au grain certains à bord de pick-up ou de véhicules blindés.

    Chaque ruelle menant au tribunal est contrôlée par au moins une dizaine de policiers alors que les éléments de la gendarmerie se chargent de l’accès et de la sécurité à l’intérieur de l’édifice situé à Rebeuss, un quartier de la capitale.

    Dimanche dans la soirée, le leader du parti Pestef a fait part de sa décision de ne pas participer à l’audience de ce lundi au tribunal de Dakar et appelé ses partisans à la mobilisation.

    Faisant part de sa décision de ne plus collaborer avec la justice sénégalaise, l’opposant estime avoir fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Le plaignant et le parquet avait aussitôt fait appel de ce jugement en première instance.

    Jusque-là, toutes les convocations du maire de Ziguinchor ont été émaillées d’incidents opposant les forces de l’ordre à ses partisans.

    ABD/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le jugement en deuxième instance d’Ousmane Sonko pour diffamation au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le jugement en deuxième instance d’Ousmane Sonko pour diffamation au menu

    Dakar, 8 mai (APS) – Le jugement en appel de l’affaire de diffamation opposant le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, au leader de Pastef, Ousmane Sonko, est le centre d’intérêt principal des journaux du lundi qui évoquent notamment la décision de l’opposant de ne plus collaborer avec la justice sénégalaise.

    Alors que le procès en appel de cette affaire de diffamation doit se tenir ce lundi, Ousmane Sonko, a, la veille au soir, dans un message vidéo diffusé en direct à partir de Ziguinchor, grande ville du sud du pays dont il est le maire, annoncé sa décision de ‘’ne plus collaborer avec la justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus collaborer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud).

    M. Niang accuse le maire de Ziguinchor d’avoir dit qu’il a été épinglé par un rapport de la haute administration sénégalaise pour la gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à la création de milliers d’emplois. L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    ‘’Sonko boycotte l’appel !’’, s’exclame Le Quotidien qui assure que l’opposant n’ira pas au tribunal.

    ‘’Les compteurs sont remis à zéro. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, accusé de diffamation par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang qui avait gagné en première instance, va faire face à son destin. Le procès en deuxième instance va s’ouvrir aujourd’hui, mais le maire de Zigunchor; a décidé de boycotter l’audience’’, souligne la publication.

    En prenant une telle décision, Sonko teste ‘’l’équilibre de la terreur’’, croit savoir Vox Populi qui relaie la demande faite à Macky Sall par l’opposant ‘’d’éviter un bain de sang inutile’’.

    De son côté, Sud Quotidien évoque un 8 mai décisif pour l’avenir politique du candidat arrivé troisième à l’élection présidentielle de février 2019.

    Selon le journal, l’affaire de diffamation opposant le maire de Ziguinchor au ministre du Tourisme pourrait connaître dès ce lundi un dénouement à la Cour d’appel de Dakar. C’est ce jour que la Chambre correctionnelle examine ce dossier en appel, après un renvoi acté le 17 avril dernier.

    ‘’Le verdict en première instance n’avait apparemment pas satisfait la partie civile et le parquet qui avait interjeté appel. Histoire de corrompre l’éligibilité d’Ousmane Sonko, selon ses partisans et certains acteurs de la scène politique’’, rappelle le journal du groupe Sud Communication.

    En tout état de cause, Bes Bi, signale qu’une sécurité maximale sera de mise dans le cadre de ce procès et du rassemblement prévu vendredi à Dakar par des partis politiques et structures de la société civile regroupés au sein d’un mouvement dénommé F24 dont l’objectif est entre autres de combattre une éventuelle candidature du président Macky Sall pour un nouveau mandat à la tête du pays.

    ‘’Sonko fera face à Adji Sarr le 16 mai, mais déjà, les forces de défense et de sécurité vont tâter le pouls de la journée avec son procès en appel pour diffamation. Et pour une semaine, Dakar sentira l’atmosphère qui avait prévalu à la veille de sa convocation en novembre 2022.  »La police et la gendarmerie surveillent les faits et gestes des partisans de l’opposant’’, indique le journal dans ses colonnes.

    Pendant ce temps, Le Soleil revient sur la Journée de partage des résultats du programme d’emplois pour les jeunes dénommé ‘’Xëyu Ndaw Ni’’ présidée par le Premier ministre Amadou Ba, lequel a assuré que partant d’un objectif de 65 000 emplois, 66243 ont été créés.

    Venu présider au stade municipal des Parcelles Assainies, la manifestation, le Premier ministre a rappelé la mission de l’Etat pour les jeunes : ‘’travailler à apporter des solutions au chômage des jeunes’’.

    La même information trône quasiment à la Une de l’AS qui estime que le Premier ministre galvanise les jeunes.

    AKS/AB

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko : ‘’J’ai pris la décision de ne plus coopérer avec cette justice’’

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko : ‘’J’ai pris la décision de ne plus coopérer avec cette justice’’

    Dakar, 8 mai (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a déclaré dimanche soir avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko dans une déclaration faite le même jour et publiée sur sa page Facebook.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud).

    C’est une ‘’décision ferme’’, qu’il ‘’assume’’, a-t-il ajouté à quelques heures d’une audience du procès en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang.

    ‘’Même dans l’enceinte du tribunal, je ne suis pas en sécurité. Au même moment, on permet au plaignant de se rendre au tribunal avec ses propres gardes du corps et ses militants’’, a dénoncé Ousmane Sonko.

    Il a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Une peine en dépit de laquelle le leader de l’opposition sénégalaise reste éligible à la présidentielle du 25 février 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    M. Niang accuse le maire de Ziguinchor d’avoir dit qu’il a été épinglé par un rapport de la haute administration sénégalaise pour la gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à la création de milliers d’emplois.

    Le ministre a fait appel du verdict rendu le 30 mars.

    Le procureur, qui avait requis deux ans de prison dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko, a également interjeté appel.

    Ousmane Sonko pourrait être convoqué de nouveau par la police judicaire ou un tribunal pour les faits de viol dont l’accuse Adji Sarr, une jeune dame.

    M. Sonko est placé sous contrôle judiciaire depuis plus de deux ans, dans le cadre de l’instruction de cette affaire. Il nie les accusations de la plaignante.

    ESF

  • Economie sociale et solidaire : Victorine Ndèye rassure les jeunes entrepreneurs

    Economie sociale et solidaire : Victorine Ndèye rassure les jeunes entrepreneurs

    Dakar, 7 mai (APS) – La ministre sénégalaise de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Ndèye, a promis de travailler à la satisfaction des revendications exprimées par de jeunes entrepreneurs du Sénégal et d’autres pays à l’occasion du sixième Forum mondial de l’économie sociale et solidaire.

     »Nous vous avons compris […] Vos requêtes sont légitimes et vos demandes trouveront des réponses », a-t-elle dit en s’adressant notamment aux jeunes entrepreneurs ayant pris part à cette rencontre organisée dans la capitale sénégalaise du 1er au 6 mai.

     »Tenir une si belle manifestation à Dakar […] témoigne du dynamisme de notre économie et de l’implication majeure du Sénégal dans le champ de l’économie sociale et solidaire », a souligné Mme Ndèye en s’exprimant à la clôture de l’événement, selon une note d’information reçue du comité d’organisation.

    L’organisation de ce forum a démontré, selon la même source,  »la capacité de l’Etat, ainsi que de la Ville de Dakar, l’un de ses démembrements, de travailler en intelligence, afin de relever les défis de l’organisation de manifestations d’envergure internationale ».

     »La transition des économies informelles vers des économies collectives et durables pour nos territoires » était le thème du forum.

    Victorine Ndèye dit être  »convaincue que cette façon d’entreprendre (l’économie sociale et solidaire) s’impose à nos sociétés et à nos populations, avec la claire vision qu’elle est la clé de la nécessaire transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables ».

    A la fin du forum, les organisateurs ont rappelé les avancés notées depuis Séoul (où a eu lieu l’une des éditions du forum) et ont salué la  »pertinence » du thème choisi pour l’édition organisée à Dakar, dans un contexte de  »crises sociales et économiques qui bouleversent le monde ».

     »Le forum de Dakar aura permis de mettre en lumière les pratiques et visions qui permettront de construire un monde plus inclusif et égalitaire, à travers un développement économique durable et vertueux », a ajouté Victorine Ndèye.

    Cette rencontre internationale a été  »aussi l’occasion de confronter nos modèles, nos visions, ainsi que nos stratégies, pour une inspiration mutuelle en vue d’un mieux-être partagé », a-t-elle dit.

    Selon la même source, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a invité le président de la République, Macky Sall, à être  »le porte-parole des conclusions du forum de Dakar en Afrique et dans le monde ».

    La prochaine édition du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire aura lieu à Bordeaux, en France en 2025.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-TOURISME-PERSPECTIVES / Un réseau interuniversitaire de recherche sur le tourisme, en gestation

    SENEGAL-TOURISME-PERSPECTIVES / Un réseau interuniversitaire de recherche sur le tourisme, en gestation

    Ziguinchor, 7 mai (APS) – Des professionnels du tourisme annoncent travailler à la constitution d’un réseau devant encourager les échanges interuniversitaires en matière de recherche et de conception de curricula dans une perspective d’améliorer la compétitivité du secteur touristique au Sénégal, a appris l’APS de ces incitateurs.

    Le consortium dénommé Réseau des universitaires du tourisme au Sénégal (RESUTS),  »regroupent quelques 8 établissements d’enseignement supérieur offrant des curricula sur le tourisme. Son lancement officiel est prévu le 20 mai prochain, à Dakar », a déclaré  Aissatou Diongue.

    Cette dernière, par ailleurs responsable du management des activités touristiques et culturelles à l’université Iba Der Thiam de Thiès (ouest) s’exprimait au sortir d’une rencontre de présentation du projet avec les responsables de la filière tourisme à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud). La cheffe du service régional du tourisme de Ziguinchor, Marie Louise Faye a aussi pris part à la rencontre.

    Outre le renforcement de l’insertion professionnelle des étudiants issus des filières touristiques, le RESUTS compte également  »appuyer » les collectivités territoriales dans leur quête  »d’identité touristique », a-t-on appris lors de la rencontre de présentation.

     »Le tourisme est un secteur stratégique sur le plan économique, social. C’est une occasion pour nous d’activer davantage tous les acteurs universitaires et aller vers une mutualisation des moyens pédagogiques, logistiques et financiers  », a relevé Aissatou Diongue

    MNF/SMD

  • SENEGAL-BASKETBALL-COMPETITION / L’AS Douanes s’offre la 48e édition de la coupe Saint Michel devant l’AS Ville de Dakar

    SENEGAL-BASKETBALL-COMPETITION / L’AS Douanes s’offre la 48e édition de la coupe Saint Michel devant l’AS Ville de Dakar

    Dakar, 6 mai (APS)- L’équipe masculine de  basket de l’AS Douanes a remporté, samedi dans la soirée, son sixième trophée de la coupe Saint Michel, après avoir battu celle de l’AS ville de Dakar (ASVD) sur un score très serré (75 -74), a constaté l’APS.

    Venus nombreux au stadium Marius Ndiaye pour assister à la finale de la coupe Saint Michel, les férus du ballon orange ont eu droit à un beau spectacle de jeu, ce samedi soir, grâce à une belle prestation des deux équipes qui ont maintenu le suspense jusqu’au bout.

    La finale de la Coupe Saint Michel entre les deux équipes a été âprement disputée, avant que les Douaniers s’adjugent la 48e édition du tournoi sur un score étriqué de 75 à 74, soit un point d’écart.

    Pourtant, l’AS Douanes a vécu un début de match compliqué, car dominée par une équipe de l’AS ville de Dakar très entreprenante. Guidés par leur capitaine, Mohamed Doumbya, les joueurs de l’ASVD ont mené le premier quart temps (17-13).

    Les Douaniers, avec un Jean-Jacques Boissy très inspiré, vont renverser la tendance dans le deuxième quart temps, en menant par sept points d’écart (23-17).

    L’ASVD va revenir à la charge dans le troisième quart temps pour reprendre le contrôle du match (56-52).

    C’est dans le dernier quart temps que tout va se jouer. L’AS Douanes qui avait perdu les deux dernières finales de la coupe Saint Michel était, cette fois-ci, déterminée à répartir avec le trophée.

    Les hommes de Mamadou Gueye « Pabi » vont décrocher dans les ultimes minutes leur sixième sacre, après ceux de 1993, 2005, 2007,2008 et 2018.

    AN/SK/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Le FICAK, un espace pour raconter les histoires africaines ( directeur)

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Le FICAK, un espace pour raconter les histoires africaines ( directeur)

    Khouribga, 6 mai (APS)- Le Festival international du cinéma africain de Khouribga (FICAK) qui se tient depuis 1977 dans le sud du Maroc, offre un espace où  »les histoires africaines peuvent être racontées, entendues et appréciées », a dit son directeur à l’envoyée spéciale de l’APS.

    De l’envoyée spéciale de l’APS: Fatou Kiné Sène

     »Depuis bien des décennies, notre Festival a été un lieu de rencontre des cinéastes africains et des cinéphiles du monde et nous sommes fiers d’avoir créé un espace où les histoires africaines peuvent être racontées, entendues et appréciées par un public international », a relevé son initiateur lz-Eddine Gourirran à quelques heures de son ouverture officielle (6-13 mai).

    Il souligne que l’option du FICAK depuis 46 ans se justifie par le souci de donner  »une place de choix au 7e art du continent ».

     »Je suis le créateur de ce festival en 1977. Notre objectif est de voir des films africains. On voyait des films américains, indiens, soviétiques et français, mais ce n’était pas logique. Il fallait donner une place aux films africains », a-t-il rappelé.

    lz-Eddine Gourirran  note que le FICAK qui célèbre cette année sa 23ème édition a choisi de se tourner vers l’Afrique pour lui offrir  »l’opportunité de faire entendre sa voix et de montrer les potentialités artistiques dont elle dispose sans nul complexe vis-à-vis de l’Occident ».

    Cette année encore, annonce son créateur, le Festival mettra en lumière le  »talent et la créativité des cinéastes africains » avec 12 films longs métrages venant de dix pays du continent et 15 courts métrages de treize pays d’Afrique pour la compétition officielle.

    Le court métrage  »Kipou » du réalisateur Abdoulaye Sow est le seul film sénégalais en compétition.

    Le FICAK met à l’honneur le cinéma camerounais cette année avec une rétrospective proposée aux cinéphiles de Khouribga, une ville du royaume chérifien réputée pour ses phosphates.

    La 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga compte également s’intéresser  à la question de  »la mémoire et de la préservation du patrimoine cinématographique africain »,  à travers notamment un colloque dont  l’historien et universitaire sénégalais Ibrahima Thioub figure parmi les intervenants.

    FKS/SMD

  • SÉNÉGAL-FRANCE-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Quarante entreprises agricoles et agroalimentaires françaises vont séjourner à Dakar du 9 au 12 mai (MEDEF)

    SÉNÉGAL-FRANCE-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Quarante entreprises agricoles et agroalimentaires françaises vont séjourner à Dakar du 9 au 12 mai (MEDEF)

    Dakar, 6 mai (APS)- Le mouvement des entreprises de France (MEDEF), Bpifrance et Business France, en partenariat avec l’ambassade du Sénégal à Paris, annoncent qu’ils vont effectuer du 9 au 12 mai dans la capitale sénégalaise une mission en vue d’accompagner quelque 40 entreprises agricoles et agroalimentaires françaises dans le développement de courants d’affaires avec le Sénégal,  a appris l’APS des initiateurs.

    Il s’agit d’une mission internationale dénommée  »Agri-Agro Sénégal » qui vise à accompagner quelque  »40 entreprises agricoles et agroalimentaires françaises à la rencontre des acteurs publics et privés sénégalais du secteur, dans le but de développer des courants d’affaires dans le pays et de favoriser les co-investissements », renseigne la même source.

    Outre des panels sur le  »potentiel agricole » sénégalais et la création de valeur ajoutée via la transformation agroalimentaire, cette mission envisage également de visiter des sites dans la Zone économique spéciale de Sandiara (ouest), soulignent les organisateurs.

    Ils annoncent également la tenue d’un forum d’Affaires le 10 mai au Radisson Blu de Dakar, en présence du ministre en charge de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye et de l’Ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot.

     »La crise sanitaire et le conflit en Ukraine ont incité le Sénégal à renforcer sa politique de souveraineté alimentaire. (…)Le pays entend stimuler la croissance économique du secteur agricole et agroalimentaire, afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en 2029 », indique-t-on dans une note conjointe consultée par l’APS.

    SMD