Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MEDIAS / L’épanouissement social des travailleurs, cheval de bataille de Thierno Ahmadou Sy

    SENEGAL-MEDIAS / L’épanouissement social des travailleurs, cheval de bataille de Thierno Ahmadou Sy

    Dakar, 3 mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale -Agence de presse sénégalaise (SN-APS), Thierno Ahmadou Sy, a réaffirmé, mercredi, son engagement à placer l’épanouissement social des travailleurs de la SN-APS au cœur de ses priorités, tout en exigeant en contrepartie la productivité et un travail de qualité.

     »Le travail dans les médias demande beaucoup d’énergie et d’engagement. Le journaliste doit être bien payé. Et c’est la raison pour laquelle je place le social au cœur de mes priorités à la tête de la SN-APS », a-t-il déclaré lors de la deuxième édition de la journée des retrouvailles des agents de l’APS, organisée dans le cadre de la Journée internationale de la liberté d’expression.

    Le directeur de la SN-APS s’est dit disposé à accompagner les travailleurs à l’adoption d’un accord garantissant de meilleurs émoluments. Il a aussi salué la dynamique de repositionnement de l’agence publique d’informations, dont la création remonte à 1959.

    Dressant le bilan depuis son installation à la tête de cette société au début du mois de décembre dernier, Thierno Ahmadou Sy a évoqué un  »trimestre important » qui a permis à la SN-APS de se repositionner à travers notamment la signature de partenariats en Italie et au Maroc.

    Il a également informé  de l’enclenchement du processus pour l’acquisition d’un siège pour l’APS.  »Nous avons reçu ce matin la réponse de la Délégation générale à la promotion des Pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose (DGPU), qui nous informe de la disponibilité du foncier », a-t-il signalé. La prochaine étape, précise-t-il, sera de saisir le gouvernement avec  »le président de la République qui comprend déjà le rôle de l’APS dans le pôle d’information institutionnelle ».

     »L’Agence de presse sénégalaise est jusque-là la seule structure d’information publique qui ne dispose pas de siège », a-t-il déploré. Thierno Ahmadou Sy s’est par ailleurs félicité de  »l’équilibre » dont les agents de l’APS font preuve dans le traitement de l’information.

    Revenant sur la journée des retrouvailles des agents de l’APS, le secrétaire général de la section SYNPICS-APS précise qu’elle constitue un  »moment de retrouvailles avec notre important réseau de correspondants dans les régions mais aussi les retraités pour garder le lien avec la maison ».

    Elle sera l’occasion pour les agents de discuter de l’accord d’entreprise négocié en 2018 autour du thème :  »L’accord d’entreprise de la SN-APS : cinq ans après, le regard des travailleurs », informe Abdou Kogne Sall. Il sera introduit par l’ancien directeur des ressources humaines de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS, publique), Moustapha Diop.

    Le secrétaire général de la section SYNPICS de l’APS s’est réjoui de l’accord d’entreprise de 2018, qui a  »sensiblement amélioré les conditions de vie et de travail des agents, (…), même si des impairs sont à corriger pour évoluer vers un autre accord qui va répondre aux normes actuelles ».  »Nous nous soucions également, en tant que syndicat responsable, de l’équilibre financier de la maison », a-t-il souligné.

    SMD/ASG

  • SENEGAL-VOLLAILLE-SANTE / Bignona : une centaine d’oiseaux migrateurs infectés par la grippe aviaire

    SENEGAL-VOLLAILLE-SANTE / Bignona : une centaine d’oiseaux migrateurs infectés par la grippe aviaire

    Ziguinchor, 3 mai (APS) – Une centaine d’oiseaux sauvages infectés par la grippe aviaire ont été récemment découverts dans la réserve de Kalissaï et dans l’aire marine protégée d’Abéné, dans le département de Bignona (sud-ouest), a révélé, mercredi, le directeur régional de l’élevage et des productions animales de Ziguinchor, Dr Mouhamed Moustapha Sarr.

    « Nous avons confirmé un foyer de grippe aviaire au niveau de la réserve de Kalissaï et au niveau de l’aire marine protégée d’Abéné. Nous avons eu une mortalité importante d’oiseaux sauvages dont, des espèces non royales. Nous avons une centaine de sujets infectés », a précisé le Dr Sarr, dans un entretien avec la presse.

    Il a signalé que les prélèvements acheminés à Dakar sont ‘’revenus comme étant positifs à la grippe aviaire’’. C’est ‘’la faune sauvage’’ qui est jusque-là affectée, la volaille domestique n’étant ‘’pas encore touchée », a-t-il rassuré.

    Il a informé que ‘’toutes les mesures adéquates’’ ont été prises pour circonscrire et éviter la propagation du foyer. « Nous faisons une riposte selon une dimension transversale qui inclut l’environnement. Avec les acteurs de l’environnement , le décompte se fait chaque jour. Nous faisons un suivi pour voir l’évolution au niveau de cette faune sauvage », a  expliqué le chef du service régional de l’élevage de Ziguinchor.

    Il  a déclaré que ses services vont mettre en place des ‘’mesures restrictives’’ de manière à éviter des contacts entre les oiseaux touchés et les humains, afin d’écarter tout risque de contamination.

    Il a rappelé que la grippe aviaire est une maladie zoonotique, c’est-à-dire une maladie qui a la capacité de se propager et de contaminer l’homme. « C’est une maladie qui a un fort impact sur le plan économique », a-t-il indiqué.

    MNF/ASG

     

     

  • SENEGAL-METEO-PREVISIONS / Hivernage : l’ANACIM alerte sur des ‘’risques d’événements pluviométriques extrêmes »

    SENEGAL-METEO-PREVISIONS / Hivernage : l’ANACIM alerte sur des ‘’risques d’événements pluviométriques extrêmes »

    Dakar, 3 mai (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) alerte sur des ‘’risques d’événements pluviométriques extrêmes, particulièrement sur la façade ouest’’ au cours de la prochaine saison des pluies.

    L’ANACIM a émis cette alerte dans son bulletin de prévision saisonnière pour l’hivernage 2023 au Sénégal.

    Les prévisionnistes tablent sur un cumul pluviométrique excédentaire dans la période mai-juin-juillet (MJJ) sur une bonne partie du territoire, avec un démarrage ‘’précoce’’ de l’hivernage, ‘’surtout sur la partie nord, centre et ouest du pays et ‘’normal sur le reste du territoire’’. L’installation de la saison des pluies pourrait toutefois ‘’être suivie par des pauses sèches moyennes à longues, surtout sur la partie Est’’.

    Mais le cumul sera ‘’normal à excédentaire’’ sur une bonne partie du territoire sénégalais pour la période juin-juillet-août.

    L’ANACIM rappelle que ‘’les pluies saisonnières au Sénégal sont en grande partie influencées par les conditions des températures de surface de la mer (TSM) des océans Pacifique et Atlantique’’. Elle souligne que ‘’l’analyse des TSM au niveau du Pacifique montre une situation neutre avec un début de réchauffement observé sur le Pacifique Est et qui s’étendra sur tout le bassin et tendra vers une situation « El Niño » à partir du mois de mai, tout en se renforçant au cours de la saison des pluies’’.

    Elle signale que ‘’sur les côtes sénégalo-mauritaniennes (…), des conditions chaudes (…) se maintiendront au cours des prochains mois’’. En revanche, sur le golfe de Guinée, les conditions seront ‘’normales à légèrement chaudes’’ durant toute la saison.

    ‘’La configuration des eaux de surface sur l’Atlantique (un dipôle positif) combinée aux perspectives d’une situation « El Niño» sur le Pacifique sera favorable à une bonne rentrée de la mousson en début de saison et qui baissera en intensité à partir du mois de juillet’’, ajoutent les prévisionnistes.

    Ils annoncent qu’un autre bulletin sera ‘’émis à la fin de la troisième décade du mois de mai 2023 pour la mise à jour de la prévision sur les périodes juin-juillet-août (JJA) et juillet-août-septembre (JAS) 2023’’.

    AMN/AB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique, sujet favori des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique, sujet favori des quotidiens

    Dakar, 3 mai (APS) – Les réactions des leaders de l’opposition à l’appel au dialogue du président de la République dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi.

    ‘’A chacun son agenda !’’ titre Kritik’ pour résumer les positions.

    ‘’Ce sont des destins politiques qui sont en jeu’’, souligne-t-il, ajoutant que ‘’la coalition Yewwi est à un tournant de vie ou de mort’’.

    Cette coalition dirigée par Ousmane Sonko a rejeté l’appel au dialogue du président de la République en faisant valoir que Macky Sall nie l’existence des faits à l’origine de ses désaccords avec l’opposition.

    M. Sonko dénonce l’arrestation de plusieurs centaines de militants de son parti politique, le chef de l’Etat estimant que les personnes arrêtées sont soupçonnées d’avoir commis des pillages.

    ‘’Le conflit d’intérêts’’, écrit Le Quotidien, ajoutant que ‘’le dialogue divise les leaders de l’opposition’’.

    ‘’Ousmane Sonko et Khalifa Sall n’ont pas le même entendement de l’appel de Macky Sall […] Va-t-on vers une fracture de l’opposition ?’’ poursuit-il.

    Selon EnQuête, le PDS, le parti politique de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, a prévu de participer au dialogue politique si un certain nombre de conditions sont réunies.

    L’une des conditions est la révision du procès de Karim Wade, l’un de ses leaders, qui est privé des droits de voter et de pouvoir se faire élire à cause d’une condamnation en 2015 à six ans de prison pour des faits d’enrichissement illicite. ‘’Le PDS réclame aussi une prolongation des délais d’inscription sur les listes électorales’’, note EnQuête.

    Macky Sall a fait miroiter à Karim Wade et à Khalifa Sall une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant des droits de voter et d’être éligibles.

    Tribune pose la question de savoir à qui profite le dialogue politique. ‘’Macky Sall, qui est dans une négociation avancée avec les Wade, veut mettre Wallu (une coalition dirigée par le PDS) dans son escarcelle pour s’assurer une majorité confortable à l’Assemblée nationale’’, ajoute Tribune.

    L’Observateur affirme que le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, a opté pour ‘’la voie de la solitude’’ en refusant de participer à la concertation souhaitée par le chef de l’Etat.

    ‘’S’il y a quelqu’un qui n’a pas intérêt à répondre à cet appel au dialogue, c’est bien Ousmane Sonjko’’, a dit au même journal un analyste politique.

    Selon L’info et WalfQuotidien, M. Sonko a commencé à dérouler les actions de ‘’désobéissance’’ qu’il a annoncées lundi en guise de protestation contre ce qu’il considère comme une violation de ses droits par des magistrats s’occupant de dossiers judiciaires le concernant.

    Il ‘’viole’’ le contrôle judiciaire dont il est l’objet pour se rendre en Gambie, selon L’info. ‘’En route pour Ziguinchor, j’ai fait une escale aujourd’hui en Gambie pour ma première sortie du territoire national depuis deux ans et trois mois’’, écrit le journal, citant le leader de Pastef-Les patriotes.

    ‘’Ce qu’il faudrait se demander, c’est comment il a pu franchir les frontières pour se retrouver en Gambie en allant à Ziguinchor’’, note WalfQuotidien.

    ‘’Les autorités savent peut-être qu’[il a beau se rendre] en Gambie, Ousmane Sonko ne sortira pas [du] Sénégal’’, le territoire gambien étant entouré par celui du Sénégal, ajoute-t-il.

    La liberté de la presse ‘’entre réalité et illusion’’

    Une partie des quotidiens a mis en exergue l’inauguration de la zone d’activité des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA).

    Construite à Diamniadio (ouest), la ZAMPA a coûté 15,3 milliards de francs CFA et a été inaugurée mardi par le chef de l’Etat, selon L’As.

    ‘’La réalisation de cette infrastructure sans précédent traduit mon ambition d’accélérer la modernisation de l’artisanat national’’, écrit-il en citant Macky Sall.

    La nouvelle infrastructure va aider à ‘’désengorger Dakar’’, selon Le Soleil. Construite sur 62,5 hectares, elle est constituée de 52 hangars, de 400 ateliers et de 88 magasins, détaille-t-il.

    ‘’Elle est destinée aux artisans, notamment les mécaniciens et les vendeurs de pièces détachées et de véhicules’’, précise Le Soleil, selon lequel le président de la République a prévu de doter chacune des régions du pays d’une ZAMPA.

    Bés Bi Le Jour célèbre la Journée mondiale du soleil. ‘’Le Sénégal dispose d’un des meilleurs potentiels solaires au monde’’, affirme-t-il, consacrant un dossier aux efforts déployés au Sénégal pour [promouvoir] l’énergie solaire’’.

    ‘’Entre réalité et illusion’’, titre Sud Quotidien, concernant la liberté de la presse au Sénégal.

    ‘’Pour nous, un seul journaliste qui va en prison est un détenu de trop’’, a déclaré le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, Ahmadou Bamba Kassé.

    ‘’C’est la première fois qu’on va fêter la Journée internationale de la liberté de la presse avec un journaliste en prison’’, a tenu à souligner le président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne, Ibrahima Lissa Faye, déplorant que son confrère Pape Ndiaye, de la chaîne privée Walf TV, soit en détention depuis deux mois.

    ESF

  • SENEGAL-ARTISANAT / Macky Sall inaugure une plateforme dédiée aux métiers de l’automobile d’un coût de 15 milliards de FCFA

    SENEGAL-ARTISANAT / Macky Sall inaugure une plateforme dédiée aux métiers de l’automobile d’un coût de 15 milliards de FCFA

    Yenne (Dakar), 2 mai, (APS) – Le président de la République Macky Sall a procédé, mardi, à Ndoukhoureu Peulh, dans la commune de Yenne, à l’inauguration de la Zone d’activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile (ZAMPA), une plateforme installée sur une surface de 62, 3 hectares non loin de la nouvelle ville de Diamniadio (ouest), a constaté l’APS.

    D’un coût global de 15 milliards 300 millions francs CFA, la Zone d’activités des mécaniciens et des professionnels de l’automobile est dotée de bâtiments administratifs et d’édifices de culte ainsi qu’un poste de gendarmerie.

    Elle va abriter toutes les activités relatives à la mécanique avec des ateliers, des galeries de pièces détachées et des concessionnaires de vente de véhicules d’occasion, a souligné Macky Sall lors de la cérémonie d’inauguration.

    Le Premier ministre Amadou Ba, le ministre en charge de l’artisanat et d’autres membres du gouvernement, ainsi que plusieurs organisations professionnelles et artisanales des 14 régions ont pris part à la cérémonie d’inauguration.

    ‘’La réalisation de cette infrastructure sans précédent, traduit l’ambition de l’Etat d’accélérer la modernisation de l’artisanat national, qui constitue un catalyseur de transformation structurelle de l’économie et de développement du capital humain’’, a dit le président de la République.

    Evoquant un secteur névralgique de la vie économique et sociale du Sénégal, Macky Sall a relevé que l’artisanat ‘’demeure un secteur pourvoyeur d’emplois, faisant travailler une population active estimée à plus d’un million de personnes’’.

    ‘’Cette belle réalisation, va désormais offrir un cadre adéquat aux professionnels de l’automobile en vue de fournir des produits et services de qualité supérieure pouvant garantir l’efficacité et la compétitivité de nos artisans,’’ a-t-il assuré.

    Pour Macky Sall, cette zone dédiée au sous-secteur de l’automobile a surtout pour vocation d’apporter une ‘’réponse structurante aux lancinantes questions de l’occupation anarchique de l’espace public, principalement en milieu urbain avec comme conséquences l’encombrement des rues, la dégradation de l’environnement, l’insalubrité et autres nuisances’’.

    L’artisanat, souvent considéré comme une école de la deuxième chance et occupant des jeunes qui échappent aux structures formelles de l’éducation,  est devenu ‘’un véritable levier d’insertion de par sa capacité à absorber une frange importante de la population jeune’’, a relevé le chef de l’Etat. Il a appelé de ses vœux à la mise en place d’un ‘’système performant d’entretien et de maintenance’’.

    Les métiers de la mécanique ne pouvant se faire de la même manière que durant les décennies écoulées, le président de la République a insisté sur la nécessité d’un ‘’renforcement de la professionnalisation des artisans et mécaniciens en faisant recours aux nouvelles technologies’’.

    Dans cette perspective, des lots de matériels de diagnostic automobile ont été remis à des mécaniciens en marge de la cérémonie d’inauguration.

    La valorisation du statut de l’artisan

    Prenant la parole au nom d’un groupement d’artisans et de professionnels de l’automobile, Cheikh Diankha s’est félicité de la satisfaction d’une ancienne doléance des organisations professionnelles et artisanales.

    Il a toutefois invité le gouvernement à un accompagnement dans la validation des expériences, à travers notamment la création d’un centre de formation devant permettre aux artisans de suivre l’évolution du métier de mécanicien de plus en plus informatisé.

    M. Diankha a également plaidé pour une ‘’gestion forte et vertueuse’’ de l’infrastructure avec un conseil d’administration ou un comité de gestion qui va accompagner les acteurs.

    Aly Sow, un représentant d’organisations artisanales, s’est également félicité de la mise en place de cette infrastructure qui participe à la ‘’valorisation du statut de l’artisan’’. ‘’La plateforme offre la sécurité aux chefs d’ateliers mécaniciens qui, souvent, gardaient des véhicule qui coûtent des fortunes à ciel ouvert, a-t-il fait remarquer. Il a invité la tutelle à penser à la duplication de ce modèle dans les 14 régions du pays.

     »La ZAMPA offre une plateforme spéciale de dialogue et de partenariat qui sert de cadre aux professionnels et aux usagers pour une « coexistence en toute harmonie » dans un environnement  de vie agréable », s’est réjoui le président de la République.

    SMD/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U17 : le Sénégal bat l’Algérie et se qualifie en quarts

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U17 : le Sénégal bat l’Algérie et se qualifie en quarts

    Dakar, 2 mai (APS) – L’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans s’est qualifiée, mardi, en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie grâce à sa victoire 3-0 sur  l’Algérie, pays hôte de la compétition (29 avril-19 mai).

    Le Sénégal est qualifié en quarts grâce à un doublé de son capitaine Amara Diouf (45e+4, 61e) et un but de Mamadou Savané (86e) entré en cours de jeu.

    Les Lionceaux, comme lors de leur premier match face au Congo, ont parfaitement maîtrisé leurs adversaires.

    Mieux, les joueurs de Serigne Saliou Dia ont corrigé, au passage, leur inefficacité devant les buts notée lors de leur premier match.

    Les Lionceaux, portés par leur capitaine Amara Diouf, ont déroulé un match technique, tactique, sérieux et très abouti.

    La grande satisfaction à l’issue de ces deux rencontres est sans nul doute, cette solide défense sénégalaise qui s’est adossée à un impressionnant gardien de but Serigne Diouf.

    Le Sénégal jouera son dernier match, vendredi, contre la Somalie.

    Le deuxième match du groupe A est prévu à 19h GMT.

    SK/ASB/AKS

     

  • SENEGAL-ECONOMIE/ / Manque d’équipements, faible financement, changement climatique, les maux de la filière sel à Kaolack

    SENEGAL-ECONOMIE/ / Manque d’équipements, faible financement, changement climatique, les maux de la filière sel à Kaolack

    Par Assane Dème

    Kaolack, 2 mai (APS) – Une importante main-d’œuvre vit de la production de sel dans la région de Kaolack (centre), mais cette filière est confrontée au sous-équipement de ses acteurs, à leur difficile accès aux financements et au changement climatique.De nombreux agriculteurs se lancent dans la production artisanale de sel en profitant de l’alternance de cette activité avec les travaux champêtres. Certains d’entre eux exploitent des marais leur appartenant, d’autres sont employés comme journaliers par des exploitants.Kaolack, avec une production annuelle d’environ 400.000 tonnes, est l’une des principales régions productrices de sel au Sénégal, selon son chef du service régional du commerce, Mamadou Camara. Les Salins du Sine-Saloum, la principale unité industrielle locale, fournit quelque 300.000 tonnes, soit 75 % de la production, signale M. Camara.

    Des petites et moyennes entreprises (PME) ont une capacité de production d’environ 30.000 tonnes par an, beaucoup plus importante que celle des groupements d’intérêt économique (GIE) constitués de petits producteurs.

    ‘’La filière sel joue un rôle important dans l’économie de la région de Kaolack. C’est un secteur qui emploie beaucoup de personnes, des femmes et des jeunes notamment’’, souligne Mamadou Camara.

    En 2022, les acteurs de la filière sel de Kaolack ont exporté près de 300.000 tonnes, vers des pays africains surtout, selon M. Camara. ‘’Ils contribuent aux efforts visant à équilibrer notre balance commerciale.’’

    Le changement climatique impacte négativement la production de sel, constate-t-il, ajoutant que les récoltes ne cessent de tendre vers la baisse.

    La plupart des producteurs de sel sont dans l’économie informelle, ce qui engendre des difficultés d’accès aux financements.

    ‘’Le sel est une richesse pour l’économie sénégalaise mais il est sous-exploité. C’est une filière énormément pourvoyeuse d’emplois et de revenus. C’est une aubaine pour la région de Kaolack’’, souligne Awa Sarr Rivet, la directrice générale des sociétés ‘’Le Comptoir du sel’’ et ‘’Les Marais salants’’, basées à Sing-Sing, un quartier situé près de Kaolack. Elle s’est lancée dans l’exploitation industrielle du sel en 2022. Ses deux petites entreprises emploient 15 personnes et 120 travailleurs saisonniers.

    Awa Sarr Rivet bénéficie du soutien de la GIZ, l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement, et du Réseau Entreprendre Dakar. Elle a reçu de ce dernier un financement de 12 millions de francs CFA.

    La patronne des sociétés ‘’Le Comptoir du sel’’ et ‘’Les Marais salants’’ a noué un partenariat avec des producteurs de la commune française de Guérande, un important producteur de sel.

    ‘’Dans les années à venir, j’aimerais pouvoir atteindre une production annuelle de 30.000 tonnes. On a l’espace et le climat qu’il faut, des partenaires et un personnel assez engagé pour développer notre exploitation’’, se réjouit cette géographe de formation et titulaire d’un master en aménagement du territoire et développement local, revenue au Sénégal après avoir passé plusieurs années en France.

    ‘’Les coûts d’investissement sont assez élevés mais les retombées financières sont au rendez-vous […] Il y a de la place pour de nouveaux acteurs’’, assure-t-elle, soulignant que la région de Kaolack peut satisfaire une bonne partie de la consommation nationale et ouest-africaine.

    Le Sénégal était en 2015 le premier pays producteur de sel en Afrique de l’Ouest, avec 412.000 tonnes, selon le chef du service régional du commerce de Kaolack.

    La production familiale artisanale est essentiellement destinée à la consommation domestique des ménages, la production industrielle étant destinée à l’exportation, affirme M. Camara.

    La filière attire d’importantes sociétés agroalimentaires, dont Patisen, Senico et Sel d’Afrique, qui sont confrontées à l’incapacité des PME et des GIE de leur fournir la quantité de sel dont elles ont besoin. La production artisanale a du mal à fournir du sel bien iodé à ces géants de l’industrie alimentaire sénégalaise.

    Le taux d’impureté du sel est élevé, selon Mamadou Camara. 

    ‘’Aider les producteurs à accéder aux crédits bancaires’’

    De l’avis de Karim Dramé, un expert de la filière sel pour la GIZ, les producteurs doivent être assistés pour être en mesure d’améliorer la qualité de la production. Ils doivent, par exemple, être initiés aux techniques d’élimination du magnésium contenu dans le sel local. ‘’Les sociétés agroalimentaires, comme de nombreux autres usagers, ne veulent pas de sel contenant du magnésium’’, signale M. Dramé.

    ‘’Pour rendre la filière compétitive, il faut aider les producteurs à accéder aux crédits bancaires’’, propose-t-il.

    Karim Dramé recommande aux producteurs et aux pouvoirs publics d’aménager des aires de stockage en vue d’une bonne conservation de la production, pendant la saison des pluies notamment. Les pluies engendrent souvent d’importantes pertes chez les producteurs, l’activité artisanale étant incompatible avec les fortes pluies. En 2022, au moins 32.000 tonnes de sel ont été endommagées par les eaux de pluie, à Fatick, Kaffrine (centre), Kaolack, et au lac Rose, situé dans la région de Dakar, selon M. Dramé.

    ‘’Il faut accroître les possibilités de commercialisation en mettant l’accent sur la qualité du produit et les exportations’’, propose M. Dramé, invitant les pouvoirs publics à doter les producteurs d’équipements performants.

    Comme l’agriculture, la production de sel ne peut prospérer que lorsque les terres sont accessibles. De nombreux acteurs de la filière déplorent l’étroitesse des terres à leur disposition.

    Les femmes font partie des principaux acteurs de la production de sel. A Parasel, par exemple, un village du département de Guinguinéo (centre), près de Kaolack, elles interviennent dans la filière pour gagner leur vie. 

    ‘’Nous avons jugé nécessaire d’accompagner et d’encadrer les femmes. Pour ce faire, nous sommes allés à Parasel, à la rencontre d’une centaine de femmes qui s’activent dans la production de sel, pour nous imprégner de leurs difficultés et de leurs besoins en termes de financement’’, explique Farba Soumaré, un membre du GIE Parasel et directeur commercial d’une radio locale.‘’Ces braves femmes n’avaient pas d’équipements adéquats pour mener leurs activités. Pour les soulager, nous leur avons fourni des gants, des lunettes, des chaussures, des motopompes et un tricycle, avec nos propres moyens. Cela a coûté 3,4 millions de francs CFA, qu’elles ne sont pas appelées à rembourser. Nous avons mis à leur disposition 11,5 millions de francs CFA’’, déclare Farba Soumaré, associé à deux de ses amis, Oumar Guèye et El Hadji Daouda Sall, pour venir en aide aux femmes productrices de sel de Parasel.

    Les trois amis achètent la production de sel des femmes de ce village ‘’à un prix raisonnable, d’autant plus qu’elles avaient un problème de commercialisation de leur production. Nous leur avons rendu visite il y a un mois et avons constaté que les choses avancent à pas de géant’’, dit Farba Soumaré.

    Selon lui, le GIE des femmes productrices de sel de Parasel exploite quelque 50 hectares.

    La filière sel contribue beaucoup à la lutte contre l’exode rural, assure M. Soumaré, invitant les pouvoirs publics à équiper ses acteurs et à les aider à augmenter la production.ADE/ESF/ASB/ASG

  • SENEGAL-ASSURANCE / Le groupe SUNU acquiert la majorité du capital de la BICIS

    SENEGAL-ASSURANCE / Le groupe SUNU acquiert la majorité du capital de la BICIS

    Dakar, 2 mai (APS) – Le groupe d’assurance SUNU déclare avoir acquis 54,11 % du capital social de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS).

    ‘’A la suite de la conclusion de l’accord d’acquisition du 28 juillet 2022 avec le groupe BNP Paribas, et après que [les] autorisations […] réglementaires ont été obtenues, le groupe SUNU a acquis ce jour 54,11 % du capital social de la BICIS’’, affirme SUNU dans un communiqué parvenu mardi à l’APS.

    Le texte précise que l’acquisition a été ‘’finalisée’’ vendredi 28 avril 2023.

    ‘’Avec un ancrage fort dans le domaine de la bancassurance en Afrique subsaharienne, ajoute la même source, la BICIS consolidera son développement avec une gamme de services financiers renforcée par l’expertise du groupe SUNU.’’

    Ce dernier déclare vouloir avoir ‘’une BICIS plus digitale, avec des offres […] modulées aux besoins du marché’’.

    ‘’Afin de pérenniser les liens construits par le groupe BNP Paribas au Sénégal et d’assurer la continuité du service auprès de leurs clients, la BICIS restera le partenaire privilégié pour le Sénégal du réseau international du groupe BNP Paribas’’, déclare SUNU.

    ‘’Comme monsieur Papa Pathé Dione, fondateur du groupe SUNU, l’avait indiqué lors de la signature de l’accord en nous confiant une de ses filiales majeures, le groupe BNP Paribas confirme à ses clients, ses partenaires et ses collaborateurs qu’ils peuvent compter sur un groupe panafricain de référence dans les services financiers’’, lit-on dans le communiqué.

    L’assureur et banquier sénégalais Papa Pathé Dione, directeur et fondateur du groupe SUNU, est décédé le 12 janvier dernier à Paris.

    ‘’Forts d’une expertise de près de 25 ans en Afrique, nous avons démontré notre leadership dans l’assurance dans 17 pays et avons acquis il y a quatre ans une banque au Togo’’, rappelle le groupe fondé par le défunt banquier.

    Il affirme que ‘’la BICIS sera le pivot du déploiement de cette ambition stratégique portée de longue date, au Sénégal et dans la sous-région’’.

    ‘’La réalisation de cette acquisition est un gage de pérennité et de développement pour la BICIS, ses clients et ses collaborateurs’’, déclare le directeur général du groupe SUNU, Mohamed Bah, dans le communiqué.

    ESF/ASG/ASB

  • SENEGAL-COMMERCE / Diourbel : Abdou Karim Fofana inaugure le nouveau marché Ndoumbé Diop

    SENEGAL-COMMERCE / Diourbel : Abdou Karim Fofana inaugure le nouveau marché Ndoumbé Diop

    Diourbel, 2 mai, (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a procédé, mardi, à la réception des travaux de modernisation du marché Ndoumbé Diop de Diourbel, dont plusieurs cantines avaient été ravagées par un incendie en 2017, a constaté l’APS.

     »Au lendemain de ce drame, le chef de l’État avait donné des instructions fortes, pour la reconstruction de ce bloc, dans les meilleurs délais », a-t-il déclaré, lors de la cérémonie d’inauguration. Celle-ci a vu la présence, entre autres, du maire de la ville de Diourbel, Malick Fall, de la directrice du programme de modernisation et de gestion des marchés, Yaye Fatou Diagne, ainsi que celle de plusieurs délégués et commerçants du marché.

    Lancés en 2018 pour un coût global de 500 millions de francs CFA, les travaux de réhabilitation de ce marché ont permis la réalisation de 118 cantines et 313 étales et infrastructures connexes, pour une capacité d’accueil de plus de 700 commerçants, a précisé le ministre du Commerce.

    Selon lui,  »cette infrastructure représente la première phase d’un ambitieux projet qui va aboutir à la modernisation totale du marché Ndoumbé Diop »

    Il a invité les commerçants à  »relever le défi de l’entretien permanent des lieux afin de les rendre propres » et sécurisés.

    MK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U 17 : le Sénégal affronte l’Algérie à 16h

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN U 17 : le Sénégal affronte l’Algérie à 16h

    Dakar, 2 mai (APS) – L’équipe du Sénégal de football des moins de 17 ans, pour sa deuxième sortie à la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, affronte, ce mardi, à 16 h GMT, celle de l’Algérie, pays hôte de cette compétition qui se déroule du 29 avril au 19 mai.

    Le Sénégal a entamé cette 14e édition de la CAN par une victoire (1-0) aux dépens du Congo-Brazzaville, dimanche.

     Les Lionceaux ont inscrit leur but par l’intermédiaire de Serigne Fallou Diouf à la 78e mn de cette rencontre qu’ils ont globalement dominée et maîtrisée.

    Les joueurs de Serigne Saliou Dia sont logés dans la poule A qu’ils partagent avec la Somalie. Les Lionceaux affronteront les Somaliens lors de leur dernier match de poule, vendredi, à 19h GMT.

    Le second match de cette poule, prévu à 19h GMT, opposera le Congo et la Somalie.

     Samedi, en match d’ouverture, l’Algérie a battu la Somalie, 2-0.

    Un succès pour l’Algérie ou le Sénégal serait synonyme de qualification pour les quarts de finale.

    ‘’Nous savons que nous allons jouer un match très difficile. L’Algérie a une très bonne équipe et des joueurs techniques. Nous allons devoir développer une bonne stratégie lors de ce match’’, a déclaré l’entraîneur des Lionceaux, Serigne Saliou Dia.

     ‘’Il y a beaucoup de pression que nous voulons rendre positive. Ces deux pays se connaissent bien, mais nous sommes motivés à gagner’’, a-t-il ajouté.

     Le Soudan du Sud (poule C) ayant été disqualifié par la Confédération africaine de football (CAF), à l’issue des tests IRM, seules onze équipes restent en lice pour cette édition de la CAN U17.

     Désormais, la poule C est composée, du Cameroun, du Mali et du Burkina Faso. La poule B, quant à elle, regroupe le Nigeria, le Maroc, l’Afrique du Sud et la Zambie.

    Les demi-finalistes de cette CAN seront qualifiés pour la Coupe du monde de la catégorie prévue au Pérou, du 10 novembre au 2 décembre 2023.

    SK/ASG