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  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les hommages rendus à Mame Less Camara, les revendications des travailleurs et le dialogue politique à la une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les hommages rendus à Mame Less Camara, les revendications des travailleurs et le dialogue politique à la une

    Dakar, 2 mai (APS) – Les quotidiens rendent hommage au journaliste Mame Less Camara, en même temps qu’ils évoquent les préoccupations des travailleurs à l’occasion de la Journée internationale du travail et les réactions des leaders politiques à l’appel au dialogue lancé par Macky Sall.

    Mame Less Camara ‘’était multidimensionnel et son savoir sans limites. L’homme qu’on aimerait avoir comme compagnon d’infortune en plein désert ou sur une île déserte’’, écrit dans Le Soleil l’un de ses camarades de promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), l’école de journalisme et de communication de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    ‘’Figure majeure du paysage médiatique sénégalais, il repose désormais au cimetière de Yoff […] Le Cesti porte désormais son nom par décret présidentiel’’, note EnQuête en relayant une annonce faite par le président de la République, Macky Sall.

    ‘’L’on ne peut raconter Less. Et il est encore difficile de le résumer’’, commente Bés Bi Le Jour.

    Tribune est d’avis qu’‘’avec la disparition de Mame Less Camara, c’est toute la presse qui perd sa référence’’.

    Le Témoin Quotidien publie la tribune d’un confrère et ami du défunt journaliste, selon lequel ‘’Less a un parcours de seigneur tout en s’employant à devenir le serviteur de tous, de sa classe des pionniers hier meurtris par sa disparition à la pépinière des continuateurs reconnaissants à cette icône du journalisme’’.

    ‘’Il était heureux. Il était généreux. Il était merveilleux. C’était un maître et il était sage’’, témoigne Le Quotidien.

    L’Observateur, pour sa part, estime que ‘’la presse sénégalaise et africaine a perdu une icône et une figure emblématique du journalisme, avec le décès de Mame Less Camara’’, qui ‘’a mené une vie chevillée à l’éthique et à la déontologie’’.

    ‘’Sa pertinence était toujours d’une dimension telle qu’elle donnait une lecture plus profonde d’une actualité sur laquelle il plongeait son projecteur. Acide ou bien disant, mais toujours pertinent’’, écrit dans WalfQuotidien un condisciple et ancien collègue du défunt.

    Khalifa Sall soutient qu’‘’il y aura dialogue par la force’’

    ‘’L’Etat ne peut plus augmenter les salaires’’, note Sud Quotidien en citant le président de la République.

    Macky Sall l’a dit en recevant les doléances des syndicats de travailleurs au palais de la République, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail.

    ‘’L’essentiel de leurs revendications porte sur le redressement des entreprises en difficulté, dont La Poste et la Sonacos, l’augmentation des salaires et la baisse de la fiscalité sur les salaires’’, résume Sud Quotidien.

    ‘’Je veux bien payer mais il faut que la production suive, le travail aussi’’, rapporte WalfQuotidien de la cérémonie de remise des doléances des travailleurs au chef de l’Etat.

    L’Observateur affirme qu’‘’hier au palais, le président Macky Sall a pris d’énormes engagements en marge de la réception des doléances des centrales syndicales’’. ‘’Il a aussi saisi l’opportunité de dire ses vérités aux syndicalistes’’, ajoute-t-il.

    Le président de la République a dénoncé ‘’les grèves sans préavis’’ et ‘’la mauvaise gestion dans les entreprises publiques’’, rapporte Le Quotidien.

    ‘’Il a salué les accords au sein du secteur privé national et a défini les grandes orientations du partenariat de travail entre l’Etat et le secteur public’’, note Le Témoin Quotidien.

    En deux ans, l’Etat a dépensé 1.185 milliards de francs CFA pour ‘’lutter contre la vie chère’’, lit-on sur la une du journal Le Soleil, qui loue les ‘’efforts énormes  et historiques’’ fournis par les pouvoirs publics dans ce domaine.

    ‘’le PDS va accepter la candidature de Macky Sall’’

    Les quotidiens se sont intéressés aussi aux réactions des leaders politiques de l’opposition au dialogue souhaité par Macky Sall.

    ‘’Il y aura dialogue par la force’’, écrit Bés Bi Le Jour, citant Khalifa Sall.

    L’opposant et ancien maire de Dakar est intéressé par le dialogue politique dans la mesure où, selon le chef de l’Etat, l’amnistie des faits le concernant fera partie des sujets de discussion.

    ‘’C’est un dialogue pour valider une troisième candidature anticonstitutionnelle’’ de Macky Sall, lit-on dans EnQuête et d’autres journaux, qui citent Ousmane Sonko.

    ‘’Un dialogue nécessite à ses yeux la reconnaissance du mal-être et l’évaluation’’ des précédentes concertations, affirme Le Témoin Quotidien en résumant la réaction du leader de l’opposition.

    L’ancienne Première ministre Aminata Touré, elle, a rejeté l’appel au dialogue et a soutenu que ‘’le PDS va accepter la candidature de Macky Sall’’. La réaction de l’ancienne cheffe du gouvernement, relayée par Le Quotidien et d’autres journaux, est consécutive à la décision de l’ex-parti au pouvoir d’accepter la main tendue du président de la République.

    ESF

  • SENEGAL-ENERGIE-REFORME / La filialisation de la Senelec augure des ‘’lendemains encore plus prometteurs’’, selon son directeur général

    SENEGAL-ENERGIE-REFORME / La filialisation de la Senelec augure des ‘’lendemains encore plus prometteurs’’, selon son directeur général

    Dakar, 2er mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Pape Mademba Bitèye, a fait part, lundi, à Dakar, de sa ‘’foi en des lendemains encore plus prometteurs’’ pour l’entreprise, en raison de sa filialisation à venir.

    ‘’Je dois souligner que les [employés de la Senelec] que vous êtes me donnent espoir et renforcent ma foi en des lendemains encore plus prometteurs’’, a dit M. Bitèye dans un discours adressé aux employés de la Senelec à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail.

    ‘’Les défis tapisseront toujours notre existence entrepreneuriale et, pour faire face à leur urgence et à leur complexité, la paix sociale demeure impérieuse, car elle garantit la mobilisation de nos forces combinées et de notre engagement sans faille ni retenue pour les surmonter’’, a-t-il ajouté.

    Pape Mademba Bitèye affirme que ‘’l’un de ces défis […] est la réforme institutionnelle qui attend et interpelle’’ la Senelec et ses travailleurs.

    Il parle ainsi de la filialisation de la société de production et de distribution d’électricité.

    Il s’agit de transformer la Senelec en une holding s’appuyant sur quatre filiales chargées du transport, de la distribution, de la production et des ventes de courant électrique, a expliqué à l’APS le service chargé de la communication de l’entreprise.

    ‘’Dans l’optique de cette réforme qui pointe, nous pouvons compter sur le soutien sans retenue du chef de l’Etat, qui n’a pas manqué d’insister sur la sacralisation d’une démarche participative et inclusive’’, a dit M. Bitèye à ses collaborateurs.

    ‘’La réforme institutionnelle qui pointe à l’horizon ne serait qu’une étape dans le processus continu de bonification de ce fleuron de l’industrie sénégalaise qu’est la Senelec’’, a-t-il ajouté dans son discours dont l’APS a obtenu une copie.

    Un autre document reçu de la Société nationale d’électricité du Sénégal affirme que ‘’pour une première, [ses] quatre syndicats se sont regroupés autour de la Convergence syndicale des travailleurs de la Senelec (CSTS) pour fêter ensemble le 1er-Mai’’, la Journée internationale du travail.

    ‘’Cette unité syndicale traduit le climat social apaisé entre la direction générale […] et les partenaires sociaux, ainsi que le souci de préserver leur outil de travail dans ce contexte de réformes institutionnelles’’, souligne-t-il.

    ‘’La direction générale de la Senelec et la [CSTS] ont fêté, dans un climat social apaisé, la fête du 1er-Mai, en présence du ministre du Pétrole et des Energies, Mme Aïssatou Sophie Gladima, et de son directeur de cabinet, M. Issa Dione.’’

    ‘’Le président de la République a autorisé la mise à niveau des centrales de la Senelec avant qu’on aille vers la création de [la] filiale production’’, souligne la même source.

    Elle ajoute que ‘’le président de la République a insisté pour que 40 % de la production’’ d’électricité sénégalaise ‘’soit détenue par la filiale production de la Senelec’’.

    ‘’La Senelec a également obtenu du président de la République l’autorisation de mettre en place une centrale de 120 mégawatts sur le site du cap des Biches’’, dans le département de Rufisque (ouest), affirme le texte.

    ‘’Cette centrale, qui fonctionnera avec un cycle combiné, sera doté d’une technologie plus moderne et plus performante que les centrales des producteurs privés indépendants installées dans le pays’’, assure la société de distribution d’électricité.

    ESF/MTN


  • SENEGAL-MEDIAS-HOMMAGE / Le CESTI va porter le nom de Mame Less Camara (officiel)

    SENEGAL-MEDIAS-HOMMAGE / Le CESTI va porter le nom de Mame Less Camara (officiel)

    Dakar, 1er mai (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall a pris lundi la décision de donner le nom du journaliste Mame Less Camara au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’Mame Less est un symbole, un monument et surtout une boussole pour la presse. Pour qu’il continue de rester une boussole pour les journalistes, je décide de donner son nom au CESTI’’, a notamment dit Macky Sall, après avoir invité l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire du défunt journaliste célébré par ses qualités humaines et professionnelles.

    Il intervenait après la réception du cahier de doléances du secteur de la presse remis par le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS) Ahmadou Bamba Kassé.

     »Au-delà des principes qu’il enseignait, Mame Less Camara prêchait toujours par l’exemple », a encore témoigné Macky Sall

    Le chef de l’Etat a notamment salué sa contribution, en tant qu’ancien secrétaire général du SYNPICS, à l’amélioration des conditions morales et matérielles des journalistes Sénégalais

    Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar à l’âge de 67 ans  des suites d’une maladie.

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il y a quelques années.

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

    SMD/MTN

  • SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Kédougou : marche pacifique des syndicats pour exiger le respect des accords avec l’Etat

    SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Kédougou : marche pacifique des syndicats pour exiger le respect des accords avec l’Etat

    Kédougou 1er mai (APS) –  Les sections locales des centrales syndicales ont tenu lundi à Kédougou (est) une marche pacifique pour exiger le respect de tous les accords conclus entre l’Etat, le patronat et les organisations des travailleurs du secteur public et privé, a constaté APS.

    ‘’Le contexte actuel est caractérisé par la remise en cause d’acquis syndicaux et démocratiques. Il y a la précarisation de l’emploi et la dégradation continue du pouvoir d’achat des travailleurs’’, a déclaré Yaya Badji porte-parole du jour de ces centrales syndicales.

    Au terme d’une marche sur les principales artères de la ville pour marquer la fête internationale du travail, M. Badji a dénoncé le retard ‘’incompréhensible et inacceptable dans la mise en œuvre des accords signés entre le gouvernement et les organisations des travailleurs dans les secteurs public et privé’’.

    Les marcheurs n’écartent pas d’organiser ‘’prochainement une campagne d’envergure régionale pour exiger le respect des accords signés avec le gouvernement et le patronat’’.

    Les syndicalistes basés à Kédougou ont fustigé le niveau de traitement salarial en vigueur dans la fonction publique et dans le secteur privé ‘’qui est loin d’être un salaire décent’’.

    ‘’Le niveau bas des salaires dans certains secteurs précarise davantage les travailleurs et impacte leur motivation. Cela peut entrainer une baisse de la productivité’’, a estimé Yaya Badji.

    La gouverneure de la région de Kédougou Mariama Traoré qui a reçu le mémorandum des centrales syndicales, a assuré que le traitement des cahiers de doléances se fera avec l’ensemble des acteurs concernés.

    La cheffe de l’exécutif local a souligné que la région de Kédougou abrite la plus grande partie des travailleurs du secteur privé du fait de l’exploitation des ressources minières.

    ‘’Cela nous amène à apporter plus de concertation et de responsabilité en vue d’un meilleur encadrement professionnel’’, a assuré la gouverneure de Kédougou.

    PID/MTN

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIAL / Thiès : les cheminots retraités réclament 10 millards FCFA de pensions

    SENEGAL-SOCIAL / Thiès : les cheminots retraités réclament 10 millards FCFA de pensions

    Thiès, 1-er mai (APS) – Les travailleurs des chemins de fer ex-temporaires ont réclamé lundi à Thiès (ouest) lors d’une activité marquant la fête du travail, la régularisation de leurs pensions de retraite par le versement à l’Institution de prévoyance retraite (IPRES) d’arriérés d’un montant global de 10 milliards de FCFA. 

    Lors d’un sit-in devant la Bourse du travail de Thiès, des membres du bureau de l’entente des retraités ont sollicité la diligence du Chef de l’Etat, suite à la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat et les travailleurs des chemins de fer.

     »Après 30 à 40 ans de service, au moment où nous devions nous reposer, nous voilà dans la rue en train de réclamer notre dû », a dit Bou Diallo.

    Depuis six ans, nous courons derrière cette régularisation, mais nous n’y parvenons et pourtant c’était un protocole d’accord dûment signé entre l’Etat du Sénégal et les travailleurs de la régie des chemins de fer », a-t-il dit.

    Il a interpellé le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) Mody Guiro, pour qu’il se saisisse du dossier des cheminots retraités.

    Selon lui, l’enveloppe globale des arriérés de retraite dus aux quelque 1.300 cheminots retraités est évaluée à 10 milliards de FCFA.

    Les travailleurs demandent que leurs pensions soient régularisées, pour qu’ils puissent percevoir leur  »pension normale », amputée d’une partie, en raison d’un versement incomplet des sommes dues par l’Etat à l’IPRES.

     »Nous sommes fatigués ! », ont-il lancé en choeur, tenant des pancartes.

    Ils ont évoqué les difficultés qu’ils traversent en tant que pères de famille du fait de cette situation.

    ADI/MTN

  • SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Cinéma : « Rebeuss, chambre 11 » de Mame Woury Thioubou primé au Canada

    SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Cinéma : « Rebeuss, chambre 11 » de Mame Woury Thioubou primé au Canada

    Dakar, 1er mai (APS) – La réalisatrice sénégalaise Mame Woury Thioubou a remporté, dimanche au festival international de cinéma ‘’Vues d’Afrique’’ de Montréal (Canada) le prix du court et moyen métrage en documentaire pour son film ‘’Rebeuss, chambre 11’’, a appris l’APS de la lauréate.

    Ce festival qui en est à sa 39e édition s’est tenu du 20 au 30 avril dans la ville canadienne de Montréal. Le film de la cinéaste sénégalaise a reçu la ‘’Mention spéciale’’ dans la catégorie ‘’Prix droit de la personne’’.

    Il s’agit de la première récompense pour ce documentaire de 49 minutes réalisé en 2022. Le film part d’un fait divers réel survenu le 27 août 2019 avec la mort à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, situé au centre-ville de Dakar, de deux jeunes détenus Cheikh Ndiaye et Babacar Mané.

    ‘’Cette première distinction est très importante et très satisfaisante parce qu’elle est la récompense de beaucoup d’efforts consentis à la réalisation de ce film. La thématique qui y est abordée me tient à cœur. Je suis ravie de voir qu’il a de l’écho et qu’il a interpelé les gens’’, s’est réjouie la documentariste Mame Woury Thioubou dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    A travers ce film Mame Woury Thioubou dénonce un ‘’drame humain’’ en posant le débat sur les ‘’conditions de détention dans les prisons sénégalaises’’.

    ‘’J’espère que ce film va servir à quelque chose et qu’il puisse permettre de poser un débat sur le sort réservé aux prisonniers’’, a-t-elle espéré au bout du fil.

    ‘’Etre en prison ne signifie pas qu’on a plus de droits quelle que soit la gravité du délit ou du crime (…) notre humanité doit être sensible à ces prisonniers. Comment on en est arrivé à ce que deux jeunes attrapés dans la rue puissent mourir en prison dans une chambre où l’électricité a été défaillante ?’’, s’est interrogée la lauréate.

    ‘’Il y a eu un incident. Et les deux jeunes ont été électrocutés parce qu’ils dormaient sur un lit de fer’’, s’est indignée la réalisatrice.

    Mame Woury Thioubou, par ailleurs journaliste culturelle est restée marquée par l’histoire de ces deux jeunes.

    ‘’J’en étais émue lorsque j’ai vu cette nouvelle. Cela m’a empêchée de dormir et m’a donné envie de connaitre mieux les deux jeunes, ainsi que leur famille’’, a-t-elle raconté.

    Mame Woury Thioubou garde espoir que ce film primé par un festival international va servir à ‘’poser le débat’’ sur les conditions de détention dans les prisons sénégalaises. ‘’Ce sont des images à enlever dans nos prisons’’, s’est emportée la journaliste.

    Outre la cinéaste sénégalaise, la 39e édition du festival de cinéma ‘’Vues d’Afrique’’ de Montréal, a décerné le prix du meilleur film long métrage en fiction au réalisateur marocain Driss Mrini pour ‘’Le mont Moussa’’.

    Elle a aussi rendu hommage au cinéaste malien Souleymane Cissé en lui décernant un prix spécial pour honorer sa riche œuvre cinématographique.

    L’actrice sénégalaise Hamila Gadji a pris part à cette édition 2023 du festival ‘’vues d’Afrique’’ de Montréal.

    FKS/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PIT invite ses alliés à travailler sur une candidature unique de BBY

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le PIT invite ses alliés à travailler sur une candidature unique de BBY

    Dakar, 1er mai (APS) -Le Parti pour l’indépendance et du travail (PIT, mouvance présidentielle) a invité dimanche, à  Dakar, ses alliés de la coalition  Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) à travailler sur une candidature unique basée sur un ‘’programme viable, bien négocié et bien défini’’ en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Fidèle à sa stratégie de mobiliser un large rassemblement des forces républicaines, démocratiques et laïques, le PIT réaffirme son ancrage dans la coalition BBY. Notre parti invite à une concertation large et inclusive pour la désignation d’un candidat unique de BBY sur la base d’un programme bien défini et bien négocié’’, a déclaré dimanche son porte-parole Abdourahmane Ndiaye.

    M. Ndiaye procédait à la présentation du rapport de résolution du PIT sur le contexte politique national et international en marge de la restitution des travaux du congrès de cette formation de la gauche sénégalaise.

    Ledit rapport de résolution a été largement adopté par le congrès du parti.

    A l’issu de ce congrès Samba Sy a été reconduit comme secrétaire général du PIT.

    Interpellé sur une éventuelle candidature du président de la République Macky Sall, le porte-parole du PIT considère que ‘’cette question n’est pas à l’ordre du jour dans la mesure où le principal concerné n’a pas pris de décision sur le sujet’’.

    Il a ensuite abordé l’évolution de cette formation au sein de la coalition présidentielle où le PIT occupe depuis 2012 le portefeuille du ministère du Travail.

    ‘’le PIT a magnifié les acquis pour les travailleurs ainsi que les nombreux résultats réalisés par ce département ministériel’’, a fait valoir Abdourahmane Ndiaye.

    Evoquant le climat politique au niveau national, le Parti de l’indépendance et du Travail a invité les pouvoirs publics à ‘’garantir les libertés individuelles et collectives, notamment le droit de manifester’’

    La formation de gauche n’a pas aussi manqué d’appeler les autres forces vives de la Nation, ‘’notamment l’opposition au respect de l’autorité, des institutions, aux lois et règlements du pays’’.

    ABD/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-HOMMAGE / Une pluie d’éloges pour accompagner Mame Less Camara « au panthéon des immortels »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-HOMMAGE / Une pluie d’éloges pour accompagner Mame Less Camara « au panthéon des immortels »

    Dakar, 30 avr (APS) – Une foule nombreuse, émue et recueillie a accompagné le journaliste Mame Less Camara à sa dernière demeure, dimanche, en milieu de journée, à l’issue d’une levée du corps marquée par des témoignages sur les qualités humaines et professionnelles du disparu.

    Le couloir menant à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar avait très tôt refusé du monde, en ce jour de tristesse infinie.

    Des membres de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, de figures publiques, quelques membres du cabinet du chef de l’Etat, des sommités intellectuelles, des hommes et femmes de médias, toutes générations confondues, s’étaient donné rendez-vous pour un dernier au revoir, un dernier hommage à une figure marquante de la presse sénégalaise. Mame Less Camara méritait cette présence forte et de qualité. Il méritait encore plus de la part de confrères qui lui doivent beaucoup, souvent tout.

    La clameur habituelle du centre-ville dakarois semble avoir disparu comme par enchantement, pour laisser place à un calme et une sobriété plus conformes à l’humilité et à la vie digne que fut celle de Mame Less Camara.

    Des qualités qui  ont permis au défunt de briller par une dernière marque de sobriété et d’humilité.

    Ces deux qualités ont servi de fil conducteur à un journal de témoignages qui a captivé un auditoire visiblement dévasté par l’immensité de la perte.

    La famille de Mame Less Camara, par la voix de son porte-parole du jour, a ouvert le carnet des témoignages par un propos dont l’écho s’imposait à toute l’assistance.

    « Mame Less Camara était le meilleur de toute sa famille en termes de qualités humaines », a dit Malick Sow porte-parole de la famille. « Mame Less Camara est un digne fils de notre famille qui a servi son pays avec désintéressement (…) », a répété ce porte-parole.

    « Il était le meilleur d’entre nous », a renchéri Bécaye Mbaye, qui a insisté pour que le protocole soit réaménagé afin qu’il puisse témoigner de sa reconnaissance à l’égard du défunt.

    « Je ne figure pas sur la liste des personnes choisies pour prendre la parole. Mais je ne peux pas ne pas dire un mot sur Mame Less, parce que je suis moi-même la preuve vivante de sa bonté (…). C’est lui qui m’a donné ma chance dans ce métier », dit cet ancien présentateur de journal en wolof devenu un célèbre chroniqueur de lutte.

    Le nom de Mame Less Camara se confond avec l’éthique et la déontologie journalistique. Le défunt a eu plusieurs titres dans sa vie mais « il est parti avec le titre de responsable engagé au sein du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED) où il a siégé pendant 14 années », a témoigné Ibrahima Souleymane Ndiaye, membre de tribunal des pairs de cette instance.

    « Mame Less était la sentinelle de la profession. Son niveau d’engagement pour le respect de l’éthique et de la déontologie était profond », a ajouté l’ancien directeur de la Télévision nationale dont les propos ont été coupés par un trop plein d’émotions.

    Au nom de la corporation, Mamoudou Ibra Kane a rendu hommage à « un père connu pour son immense générosité et son extrême intransigeance avec les faits et le travail bien fait ».

    « Mame Less Camara incarne à la fois le Journaliste et le Journalisme avec un grand J. Je me demande si son décès n’annonce pas la mort du journalisme au Sénégal, tellement il était intégral et intransigeant avec la sacralité des faits », a-t-il dit.

    « Mame Less Camara a choisi de se mettre à l’ombre tout en mettant la lumière sur tant d’hommes et de femmes politiques. Il était un combattant de la démocratie, de la liberté et de la République qui restera au panthéon des immortels. Il mérite un geste d’hommage (…) », a ajouté Mamoudou Ibra Kane.

    Le porte-parole du gouvernement a salué en Mame Less Camara « la conscience inégalée des responsabilités et la haute maitrise des enjeux ».

    Au nom du chef de l’Etat, Abdou Karim Fofana a magnifié « la sobriété, l’honnêteté, l’engagement, le professionnalisme et la rigueur (…) d’un éclaireur du destin de son peuple ».

    Un éclaireur inhumé au cimetière de Yoff, à Dakar, en présence d’une foule encore plus nombreuse mais toujours calme et patiente. Le comportement le plus en accord avec l’esprit d’humilité et de sobriété du disparu.

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un pêcheur se noie en voulant vérifier ses filets

    SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un pêcheur se noie en voulant vérifier ses filets

    Kédougou 30 avr (APS) – Un pêcheur de 40 ans, parti dimanche matin vérifier ses filets installés le long du fleuve Gambie, a été retrouvé mort par les populations de Tomboronkoto, dans la région de Kédougou (sud-est), ont indiqué des témoins.

    La victime, âgé de 40 ans, est originaire de Kerekonko, un village de la commune de Tomboronkoto.

    Selon un agent de la Croix-Rouge, son corps a été retrouvé par des ressortissants chinois qui s’adonnent à l’exploitation de l’or et qui ont alerté les populations locales.

    Les sapeurs-pompiers ont déposé le corps de la victime à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.

    La brigade de la gendarmerie de Mako s’est rendue sur les lieux du drame pour faire les constats d’usage.

    PID/BK

     

     

  • SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    Mbour, 30 avr (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, appelle les jeunes à s’approprier le numérique, un outil qui sera selon lui « le plus grand pourvoyeur d’emplois sous peu ».

    « [Le numérique est] un outil magique qui doit intéresser les jeunes », a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes, samedi, à Mbour, dans le cadre de la caravane de la Semaine du numérique.

    Cette dernière avait auparavant sillonné les communes de Diass et Malicounda avant d’arriver à Mbour. Elle est ensuite attendue dans plusieurs autres localités où elle va passer en faisant le tour du Sénégal.

    Le numérique représente « le présent et le l’avenir », plus généralement « la connectivité et le numérique constituent une opportunité », a insisté le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Selon lui, dans les dix prochaines années, le numérique « sera le premier foyer de création d’emplois avec des opportunités quasi illimitées ».

    Il a exhorté les jeunes « à agir pour influer, susciter l’émulation et l’intérêt pour le numérique », notant que de plus en plus de personnes vivent du numérique, à l’image des influenceurs.

    Moussa Bocar Thiam considère que les nouvelles technologies « sont les seuls instruments qui peuvent permettre à l’Afrique de combler son [retard par rapport à] l’Occident ».

    Il juge que combler ce gap est d’autant plus possible que « les besoins du jeune Sénégalais en termes de connectivité, de connexion et de capacité sont les mêmes que ceux du jeune New-Yorkais ».

    « C’est vraiment un outil magique qui nous permet de rattraper le retard considérable de notre continent », a-t-il dit, avant d’inviter les collectivités territoriales à se doter de points focaux dans le secteur du numérique.

    Il a également exhorté les jeunes à « faire bon usage » de ces outils technologiques, les appelant à la prudence et à la responsabilité dans l’utilisation des instruments numériques. « Il faut faire attention pour éviter de détruire des vies à travers les réseaux sociaux », leur a-t-il lancé.

     

    Cette tournée lancée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique va précéder le lancement de la plateforme Sénégal Connect.

    Selon Raky Kane, coordinatrice de ladite plateforme, cette initiative vise à « connecter tout le Sénégal pendant une semaine, du 16 au 20 mai, au Grand Théâtre de Dakar, et autour du numérique ».

    Aussi le ministre de la Communication a-t-il  invité les jeunes à faire de ce « grand et important » événement une réussite en y participant « massivement ».

     

    CS/BK