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  • SENEGAL-SANTE / Fièvre Crimée Congo : le Sénégal enregistre un premier cas de décès (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Fièvre Crimée Congo : le Sénégal enregistre un premier cas de décès (officiel)

    Dakar, 30 avril (APS) – Le Sénégal a enregistré un premier cas humain de fièvre hémorragique Crimée Congo pris en charge à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye (banlieue de Dakar) où le patient est finalement décédé, a appris l’APS de source officielle.

    « Le Sénégal a enregistré un cas humain confirmé de fièvre hémorragique Crimée Congo. Le prélèvement envoyé par l’hôpital Dalal Jam à l’Institut Pasteur de Dakar a été confirmé positif (…), le malade qui a été hospitalisé est finalement décédé », a souligné un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action socxiale reçu à l’APS.

    Les services compétents du ministère de la Santé ont été déployés pour « recenser les contacts qui sont au nombre de 84 en vue d’assurer leur suivi », rapporte le texte. Au total, « 73 animaux composés de bovins, ovins et caprins ont été investigués », a précisé le Centre des opérations d’urgence sanitaire.

    « Aucun autre cas n’a été détecté », ont assuré les autorités sanitaires concernées, lesquelles ont dit avoir activé le Centre des opérations d’urgences sanitaires et mis en place un système multisectoriel de gestion.

    Ce dispositif vise à « assurer le suivi et la coordination de la réponse de notre pays ».

    La fièvre hémorragique Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques, a renseigné le document.

    La transmission à l’homme se fait par « contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés ».

    Elle peut se faire également par « contact direct avec du sang ou des fluides corporelles d’une personne contaminée ».

    La transmission est aussi possible par « morsure de tiques infectées ».

    Les autorités sanitaires ont recommandé l’adoption de plusieurs mesures allant du « lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon, du traitement des endroits ayant des tiques et le recours aux services vétérinaires pour le traitement des animaux porteurs de tiques ».

    Le taux de létalité de la maladie de fièvre hémorragique Crimée Congo peut aller de 10 à 40%, ont alerté les services sanitaires.

    Selon la fiche technique du ministère portabt sur cette maladie, « le réservoir de virus est constitué par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos) et les animaux domestiques et les  bovins  (moutons, chèvres) ».

    SKS/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage des pairs à Mame Less Camara, un « père » pour beaucoup de jeunes journalistes

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage des pairs à Mame Less Camara, un « père » pour beaucoup de jeunes journalistes

    Dakar, 29 avr (APS) – Des acteurs des médias et personnalités publiques, réagissant au décès de Mame Less Camara, des suites d’une maladie, ont salué la mémoire d’un « journaliste emblématique » et d’une figure majeure de la presse sénégalaise dont la bonne réputation dépassait le monde des médias.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM. Il a aussi lancé chaîne de télévision DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM) il y a quelques années.

     

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less a aussi dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) dans les années 1990.

    Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

    Dans leurs réactions, notamment à travers les réseaux sociaux, de nombreux confrères du défunt journalistes ne tarissent pas d’éloges à l’égard de cette icône de la presse nationale.

     

    Le journaliste Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise et président d’honneur de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a rendu hommage à « un excellent pédagogue qui a marqué les étudiants en journalisme qui lui vouaient une grande admiration ».

     

    « Malgré ses soucis de santé, Less s’organisait toujours pour dispenser son enseignement. Il était un excellent formateur, un grand professionnel et un homme positif dans la vie de tous les jours », a déclaré M. Koumé.

     

    Alassane Samba Diop, directeur général du groupe Emedia, a salué « un journaliste intégral, un philosophe, un fin analyste, un homme d’un grand cœur avec une générosité chevillée au corps ». « Less était un seigneur dans la plénitude des mots », a-t-il ajouté au sujet du défunt qui a fait partie de ses formateurs au Cesti, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

     

    Ballé Preira, qui a fait ses débuts à Walf FM avec Mame Less Camara comme directeur à la fin des années 1990, se souvient d’un « brillantissime professionnel ».

     

    « Je ne peux décrire le plaisir que j’avais à l’écouter sur le métier journalistique et la politique (…). Son émission face-à-face sur la RTS [Radio publique] était du grand art de l’interview journalistique », s’est souvenu M. Preira, qui dirige désormais le service communication du ministère des Finances et du Budget.

    Le journaliste Serigne Adama Boye, ancien rédacteur en chef de l’APS, a de son côté salué la mémoire d’un « sympathique ainé (…) à la voix et à l’esprit rares ».

     

    Eveline Fakir, ancienne secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères du Tchad et vice-présidente de la Haute autorité des médias audiovisuels, pleure un « second père et un gérant du laboratoire radio au CESTI », où elle a fait sa formation de journaliste.

     

    Plusieurs autres confrères ont insisté sur les qualités humaines du disparu. « Mame Less Camara avait des qualités livresques et professionnelles. La presse sénégalaise sera si orpheline de son éthique, de son humilité et de sa sagesse », écrit Mor Talla Gaye, journaliste au groupe Futurs Médias.

     

    « Quelle terrible perte. Less était tout simplement bon », a réagi l’administrateur général de la Maison de la presse Babacar Touré, Bara Ndiaye.

     

    L’ancien directeur de la station de radio privée Sud FM, Oumar Diouf Fall, a insisté sur l’humilité et la générosité de son confrère. « Mame Less Camara était un brillant journaliste avec un talent rare (…) en plus d’un sens de l’humour prononcé, un humour utile », a-t-il souligné.

     

    « J’ai pu apprécier ses qualités exceptionnelles au cours des cinq années que nous avons passées ensemble au CORED (Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie), le tribunal des pairs. Il était profondément attaché au respect par les journalistes des règles de base de notre profession », a témoigné Cheikh Tidiane Fall, ancien journaliste au quotidien Le Soleil (public).

     

    Le journaliste Sidy Diop, parle de Mame Less Camara comme d’un journaliste « inspirant, un intellectuel généreux, un homme attachant et un maitre reconnu par plusieurs générations de journalistes ».

     

    L’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a salué la mémoire d’un journaliste qui était « sans compromis » avec le pouvoir économique comme politique.

     

    Enfin, l’ancienne secrétaire générale du SYNPICS, Diatou Cissé, estime que Mame Less Camara a été « un modèle achevé d’intégrité (…) qui était très détaché des choses et des mondanités ».

     

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’agenda politico-judiciaire en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’agenda politico-judiciaire en exergue

    Dakar, 29 avr (APS) – L’annonce de la date du procès pour viol intenté contre l’opposant Ousmane Sonko fait partie des sujets les plus en vue dans la livraison du week-end des quotidiens parvenus samedi à l’APS.

    Bès Bi le Jour évoque les prochains rendez-vous judiciaires du leader du parti Pastef, Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. « Face à Mame Mbaye Niang, le 8 mai, contre Adji Sarr le 16 mai… », affiche ce journal.

    Le premier concerne le procès en appel de Sonko, poursuivi pour diffamation par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Il estr prévu environ une semaine avant l’audience devant juger l’affaire de viol visant l’opposant sénégalais.

    Pour ce second rendez-vous judiciaire, le maire de Ziguinchor va être enfin confronté à « la masseuse la plus célèbre du Sénégal », devant la chambre criminelle, le 16 mai prochain, indique le quotidien L’As.

    Cette dernière accuse l’opposant de viols répétés. La décision de la justice d’auditionner M. Sonko dans cette affaire avait provoqué des émeutes de grande ampleur au Sénégal en février 2021.

    Le quotidien Enquête note surtout que le leader de Pastef « n’aura pas le temps de souffler avec son procès en diffamation contre Mame Mbaye Niang, que la chambre criminelle l’attend pour le procès contre l’ex-masseuse de Sweet Beauté […] ».

    « Course…d’obstacles pour Sonko en mai », souligne Vox Populi, quotidien selon lequel Ousmane Sonko se trouve « entre le marteau Mame Mbaye Niang et l’enclume Adji Sarr […] ». « Un mai indigeste pour Sonko », affiche L’Observateur. « Ousmane Sonko va vivre un mois crucial pour la suite de sa carrière politique », relève Bès Bi Le Jour.

    « Il doit se battre et s’entourer de bons avocats pour se tirer d’affaire », écrit Walfquotidien, signalant que « trois fronts [ont été] ouverts contre lui. Il s’agit de son procès contre Adji Sarr, l’autre en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang et la plainte de Frédéric Napel à son encontre’’.

    Ce policier a porté plainte contre Ousmane Sonko, le 6 février dernier, pour notamment mise en danger de la vie d’autrui, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation.

    Un autre sujet politique tient en haleine les quotidiens. Il est en lien avec la suite réservée à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat, le 3 avril dernier, à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance.

    « Le +oui+ au président prend forme », note Le Soleil à sa une. Il renseigne que du côté de « Taxawu Sénégal » par exemple, plateforme constituée d’une vingtaine de partis et mouvements politiques, « une réponse positive à cet appel est en train de prendre forme ».

    Selon le quotidien Enquête, le Parti démocratique sénégalais (PDS), au pouvoir de 2000 à 2012, est aussi « favorable » au dialogue politique et devrait donc y participer, alors que Pastef dit attendre « le signal d’un dialogue franc ».

    Il n’empêche. « Face à la forte tension politique alimentée par deux logiques de confrontation jusqu’au-boutistes, le Sénégal se retrouve engagé dans un cycle de manifestations politiques violentes qui risque à terme de mener à la déflagration », analyse Sud quotidien.

    « D’où la nécessité d’un dialogue politique sincère, normé et conditionné qui puisse substituer le temps de l’apaisement et de la définition des règles du jeu à celui de la compétition. Histoire de régler définitivement les points de distorsion du processus électoral […] », ajoute le même journal.

     

    BK

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-NECROLOGIE / Décès du journaliste Mame Less Camara

    SENEGAL-PRESSE-NECROLOGIE / Décès du journaliste Mame Less Camara

    Dakar, 29 avr (APS) – Le journaliste sénégalais Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, des suites d’une maladie, a-t-on appris de sources proches du défunt.

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il ya quelques années.

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

    La levée du corps  prévue initialement Samedi à 16 heures est reportée au dimanche à 10 heures. Elle sera suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.

     

     

    MTN/BK

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS répond favorablement à l’appel au dialogue de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Le PDS répond favorablement à l’appel au dialogue de Macky Sall

    Dakar, 28 avr (APS) – Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a fait part, vendredi, de sa volonté de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République, Macky Sall.

    ‘’Le PDS considère que les bases d’un dialogue ‘sincère’ ont été jetées, puisque le chef de l’Etat en a lui-même décliné les termes préliminaires’’, écrit son porte-parole, Tafsir Thioye, dans une déclaration parvenue à l’APS.

    La formation politique d’Abdoulaye Wade ‘’note que c’est la première fois […] que le président de la République […] aborde le règlement de la situation arbitraire et injuste de Karim Wade’’.

    Tafsir Thioye, ancien député, fait allusion à la condamnation de Karim Wade, l’un des leaders du PDS, à une peine de prison qui l’a privé de la possibilité de faire acte de candidature à l’élection présidentielle de 2019.

    Wade fils, ancien ministre, avait été condamné en 2015 à six ans de prison pour des faits d’enrichissement illicite.

    Après trois ans d’emprisonnement, il avait bénéficié de la grâce du président de la République, Macky Sall, et avait été libéré. Il vit depuis 2016 au Qatar.

    Invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, samedi dernier, le chef de l’Etat a nommément cité Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et Karim Wade, comme de potentiels bénéficiaires, avec ‘’d’autres’’, du projet de loi d’amnistie élaboré par son gouvernement en 2022 pour leur restituer leurs droits de vote et être éligibles.

    Khalifa Sall a été condamné à cinq ans de prison pour des faits d’escroquerie portant sur les deniers publics. Comme Karim Wade, il a bénéficié de la grâce du président de la République.

    ‘’Le PDS [attend] de connaître les contours et les détails du dialogue avec les partis politiques, mais il approuve d’ores et déjà les principaux points de discussion évoqués par le président de la République, notamment le parrainage, l’amnistie [de faits concernant] monsieur Khalifa Sall et la révision du procès de Karim Wade’’, déclare son porte-parole.

    L’ex-parti au pouvoir souhaite qu’‘’un audit contradictoire du fichier électoral, sous la supervision des Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’Union africaine’’, soit ajouté à ‘’l’ordre du jour’’ du dialogue souhaité par Macky Sall.

    Il estime que ‘’la prolongation des délais et la poursuite des opérations d’inscription sur les listes électorales’’ doit faire faire partie des sujets de discussion.

    Une personnalité consensuelle pour organiser l’élection présidentielle

    Le parti politique d’Abdoulaye Wade préconise ‘’la levée de tous les obstacles administratifs aux inscriptions sur les listes électorales, notamment celles concernant les primo-votants’’, c’est-à-dire les électeurs qui vont voter pour la première fois au prochain scrutin.

    Si le dialogue se tient et que lui soit donnée l’occasion d’y participer, le PDS va réclamer ‘’l’organisation de la prochaine élection présidentielle par une personnalité consensuelle’’.

    ‘’Le dialogue politique étant une vieille tradition sénégalaise’’, le parti d’opposition ‘’espère que celui-ci débouchera sur l’organisation en 2024 d’une élection présidentielle […] libre, ouverte, inclusive et transparente’’.

    ‘’Le PDS salue cet appel’’ à la concertation du président de la République et ‘’tient à rappeler que le dialogue politique fait partie intégrante de son ADN comme il l’a toujours démontré, tant dans l’opposition qu’au pouvoir’’.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre leaders politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).

    M. Sonko déclare que plus de 300 militants de son parti, Pastef-Les patriotes, sont en détention. Il ne cesse de réclamer leur libération. Parmi eux figure un militant de premier plan, Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général de Pastef-Les patriotes, également fonctionnaire de l’administration fiscale.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Anciens tirailleurs revenus de France : la joie de retrouver la mère-patrie

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Anciens tirailleurs revenus de France : la joie de retrouver la mère-patrie

    Dakar, 28 avr (APS) – Les neuf tirailleurs sénégalais, qui ont décidé de rentrer définitivement au Sénégal, ont été accueillis avec les honneurs, ce vendredi, à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).

    L’Etat et des membres de leurs familles se sont mobilisés pour leur réserver une chaleureuse hospitalité à leur arrivée à Diass pour leur retour au bercail après de longues années passées en France.

    Deux ministres, Sidiki Kaba des Forces armées et Aissata Tall Sall des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, sont venus à leur rencontre, en compagnie de hautes autorités militaires.

    Après avoir foulé le sol de la patrie, certains n’ont pu contenir leur joie. « Très heureux de retrouver ma famille, mes frères, mes enfants. C’est une fierté pour moi », a lancé Omar Diémé, originaire du village de Badiana, dans la commune de Djiniaki, dans le département de Bignona.

    Après avoir dit à la presse sa joie de regagner la patrie, l’ancien tirailleur est allé rejoindre le salon d’honneur du pavillon présidentiel.

    Le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, et celle des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, avaient fini de s’y installer en compagnie de leurs frères d’armes.

    Agé de 91 ans, mais encore sur ses jambes, Diémé s’est réjoui de la fin des incessants allers-retours qu’il a été contraint d’effectuer entre la France et le Sénégal durant plus de 30 ans. « C’était fatigant », a-t-il lancé, le visage illuminé d’un sourire pour exprimer sa joie. « Maintenant que tout est rentré dans l’ordre… », soupire-t-il.

    Pour célébrer son retour, son frère cadet, Sidy Diémé a fait le déplacement jusqu’à l’aéroport de Diass. Il confie que son frère est désormais devenu le doyen de leur village.

    « C’est une joie immense [de] célébrer leur retour définitif au Sénégal. S’ils veulent retourner en France, ce sera de leur propre gré », déclare-t-il, demandant un accompagnement de l’Etat pour le suivi médical de ces anciens tirailleurs.

    « C’était un peu difficile. Ils encouraient des sanctions en cas d’absence. Ils ont été naturalisés en 2017 par le président Hollande. Il a fait les campagnes d’Indochine et d’Algérie », a déclaré Samba Ousmane S. Diao, fils aîné de Yoro Diao.

    Le doyen des anciens tirailleurs sénégalais, âgé de 95 ans, était retourné en France en 2005 pour ne pas perdre sa pension de retraite. Heureusement pour lui, il avait eu la Légion d’honneur française.

    « Il avait sa carte de combattant pour bénéficier des avantages [se soigner, avoir l’allocation de vieillesse] mais, malheureusement, la France voulait que les anciens tirailleurs restent en France pour six mois et six mois au Sénégal », a expliqué son fils.

    Ndongo Dieng, Ousmane Sagna et leurs camarades sont très émus de retrouver leurs familles et continuer de percevoir leur pension d’allocation minimum vieillesse de 950 euros par mois.

    L’avion d’Air Sénégal à bord duquel ont voyagé les neuf tirailleurs, a atterri à l’AIBD peu après 16 heures. A leur sortie de l’avion, ils ont été accueillis par le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall. Les deux ministres les ont accueillis en compagnie des hautes autorités militaires. Des membres de leurs familles ont aussi tenu à faire le déplacement.

    Ils ont par la suite été conduits au salon d’honneur du pavillon présidentiel à bord d’un bus. Trois parmi eux se déplaçaient à bord de fauteuils roulants, tandis que les autres marchaient difficilement à l’aide d’une canne.

    FD/ASG/BK

  • Les lettres mentionnées sur ses billets de banque servent à autre chose qu’à une authentification, selon la BCEAO

    Les lettres mentionnées sur ses billets de banque servent à autre chose qu’à une authentification, selon la BCEAO

    Dakar, 28 avr (APS) – Les lettres A, B, C, S, D, H, K et T mentionnées sur les billets d’émission de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sont destinées à d’autres fins que celles d’authentification, précise l’institution bancaire dans un communiqué reçu vendredi à l’APS.

    Dès lors, ‘’tout refus d’acceptation d’un billet ou d’une pièce ayant cours légal et pouvoir libératoire dans un Etat membre de l’UEMOA constitue une infraction sanctionnée par les textes en vigueur’’, avertit la BCEAO.

    Les lettres A, B, C, S, D, H, K et T figurant sur ses billets étant ‘’destinées à d’autres fins que celles d’authentification’’, ces coupures ‘’ont cours légal et pouvoir libératoire dans chaque Etat membre de l’Union monétaire ouest-africaine’’.

    Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo, rappelle la BCEAO.

    La banque centrale ‘’réaffirme qu’en vertu des textes en vigueur, ces billets, une fois authentifiés, doivent être obligatoirement acceptés comme moyens de paiement dans les transactions entre les agents économiques, notamment par les vendeurs de biens et services’’.

    La BCEAO rappelle que ‘’les modalités d’authentification, par le grand public, des billets de son émission figurent sur son site internet, sous le lien Caractéristiques des billets BCEAO’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Arrivée à l’AIBD des 9 tirailleurs sénégalais qui ont décidé de quitter la France

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / Arrivée à l’AIBD des 9 tirailleurs sénégalais qui ont décidé de quitter la France

    Diass (Mbour), 28 avr (APS) – Les neuf tirailleurs sénégalais, qui ont décidé de rentrer définitivement au Sénégal, sont arrivés à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) en provenance de la France, où ils vivaient.

    L’avion d’Air Sénégal à bord duquel ils ont effectué le voyage, a atterri à l’AIBD peu après 16 heures. A leur sortie de l’avion, ils ont été accueillis par le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, et la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall. Les deux ministres les ont accueillis en compagnie des hautes autorités militaires. Des membres de leurs familles ont aussi tenu à faire le déplacement.

    Ils ont par la suite été conduits au salon d’honneur du pavillon présidentiel à bord d’un bus. Trois parmi eux se déplaçaient à bord de fauteuils roulants, tandis que les autres marchaient difficilement à l’aide d’une canne.

    « Les neuf Tirailleurs, âgés entre 85 et 96 ans, avaient ‘’servi dans l’armée française notamment durant les guerres d’Indochine et d’Algérie. Ils ‘’étaient jusqu’ici contraints de vivre en France au moins six mois par an pour bénéficier d’une pension de retraite’’.

    FG/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’ADEPME et le FAGACE nouent un partenariat pour aider les PME sénégalaises à se financer  

    SENEGAL-ECONOMIE / L’ADEPME et le FAGACE nouent un partenariat pour aider les PME sénégalaises à se financer  

    Dakar, 28 avr (APS) – L’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) du Sénégal et le Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE) ont signé une convention de partenariat pour ‘’sécuriser’’ les petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises en assurant leur ‘’financement massif’’, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.

    ‘’Nous venons de procéder […] à la signature d’une importante convention de partenariat, qui nous permet de lier nos efforts pour favoriser le financement massif et sécuriser les PME au Sénégal’’, a dit le directeur général de l’ADEPME, Idrissa Diabira.

    La signature de l’accord survient au moment opportun, le tissu économique sénégalais étant composé actuellement de près de 80 % de PME, a souligné M. Diabira.

    Le Fonds africain de garantie et de coopération économique et l’ADEPME ont un ‘’rôle important à jouer’’ dans le financement des petites et moyennes entreprises, pour ‘’une plus grande contribution à la création de richesses et à la croissance de l’économie sénégalaise’’, a-t-il dit.

    La garantie fournie par la signature du FAGACE va produire ‘’un effet levier’’ pour les PME, selon M. Diabira.

    Le partenariat noué va faciliter la gestion de ces entreprises, espère-t-il, assurant que le fonds africain basé à Cotonou leur apportera des mécanismes de garantie contre le défaut de paiement.

    Ngueto Tiraïna Yambaye, son directeur général, signale que les deux parties sont en train de ‘’construire quelque chose de nouveau dans l’écosystème des PME en Afrique et des institutions de financement du développement’’.

    Elles veulent ‘’contribuer davantage […] à la création de richesses au Sénégal’’, a dit M. Yambaye.

    Le Fonds africain de garantie et de coopération économique est une institution de premier plan évaluée par des agences de notation de référence, dont Wara, a-t-il affirmé.

    Le FAGACE déclare contribuer au développement économique et social des Etats africains en aidant à financer leurs PME.

    Créée depuis une vingtaine d’années, l’ADEPME est chargée de densifier le tissu des PME sénégalaises, de les assister et de les encadrer.

    Elle va ouvrir un guichet unique de financement des petites et moyennes entreprises en mai prochain, selon Idrissa Diabira.

    ‘’Nous aurons l’occasion d’aborder toutes les questions liées à l’accès au financement, lors de la troisième édition du Forum de la PME sénégalaise en juin prochain’’, a-t-il ajouté.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE / Le taux d’accès à l’eau en milieu rural s’est hissé à 96, 9% en 2022 (ministre)

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE / Le taux d’accès à l’eau en milieu rural s’est hissé à 96, 9% en 2022 (ministre)

    Dakar, 28 avr (APS) – Le taux d’accès à l’eau en milieu rural a atteint 96, 9% en 2022 contre 95,5% en 2021, a révélé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

    Il en a fait la révélation lors d’une réunion consacrée à la revue annuelle conjointe 2022 de son ministère. Il a indiqué que ‘’cette amélioration a été obtenue grâce aux réalisations dans ce secteur du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), et des forages réalisés par l’Office des forages ruraux (OFOR)’’, a-t-il expliqué.

    En milieu urbain, les performances ont été satisfaisantes avec un taux d’accès à l’eau de 98,7%, a-t-il relevé, notant toutefois qu’il y a eu  »un léger repli » par rapport à 2021, année où il était de 98, 8%, soit 0,01% d’écart.

    Dans le secteur de l’assainissement, observe-t-il, des progrès ont été aussi réalisés avec un resserrement de l’écart entre les milieux urbain et rural. ‘’Il en est de même sur la gestion des ressources en eau avec des programmes en vue dans le Ferlo ou encore à Kaffrine. Concernant la gestion des inondations, nous sommes en train de faire l’évaluation finale du Programme décennal de gestion des inondations 2012-2022’’, a-t-il indiqué.

    Il a déclaré que le ministère de l’Eau ‘’est en train également de finaliser la formulation d’un nouveau programme décennal (…)’’. En dépit des progrès enregistrés, il reste encore des défis à relever par rapport à l’accès, surtout avec l’augmentation de la population sénégalaise, a-t-il fait remarquer.

    Pour faire face à ces défis, signale-t-il, l’Etat est en train de réaliser des investissements pour faire face à l’accroissement démographique. ‘’L’Etat est en train de travailler sur des solutions durables basées sur la nature afin d’éviter des situations de stress hydrique à l’horizon 2050’’, a-t-il annoncé.

    Le ministre délégué en charge de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, a pris part à cette rencontre ainsi que plusieurs partenaires au développement.

     NAN/AB/ASG