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  • SENEGAL-AFRIQUE-COMMERCE / La FIDAK, un espace d’intégration économique et culturelle  

    SENEGAL-AFRIQUE-COMMERCE / La FIDAK, un espace d’intégration économique et culturelle  

    Par Souleymane Faye

    Dakar, 9 déc (APS) – La Foire internationale de Dakar (FIDAK) est un outil de promotion de l’intégration économique et culturelle des pays de la région, selon des exposants rencontrés à la 32e édition (28 novembre-15 décembre), qui disent y trouver une belle occasion de nouer des contacts, d’écouler des marchandises et de sceller des partenariats avec des commerçants et des artisans venus pour la plupart de pays d’Afrique de l’Ouest.

    La FIDAK 2024 coïncide avec le cinquantenaire du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), l’établissement public chargé de son organisation depuis 1974.

    « Il ne peut pas y avoir de FIDAK sans le Burkina Faso », jure Daniel Samandoulgou, un artisan burkinabè, s’empressant d’ajouter : « La foire de Dakar est un espace d’échanges entre les pays. Ça va au-delà du commerce, ça tisse des relations. À force de rencontrer les mêmes gens chaque année, on finit par tisser des liens avec eux », dit le jeune Burkinabè, un badge d’exposant délivré par le CICES en sautoir sur la poitrine. Cette rencontre commerciale biennale organisée depuis 1974, annualisée récemment, est un rendez-vous « des arts et de la culture », selon M. Samandoulgou.

    « J’aime le Sénégal », lance Nasri Ali Bey lorsqu’on lui demande ce qu’il fait à la foire de Dakar. Assis devant une grosse table basse en marbre, l’homme, un chapeau melon vissé sur la tête, aime à se présenter comme « un Sénégalais de cœur ». Il devise joyeusement. Les relations sénégalo-algériennes n’ont pas de secret pour lui. « Ce showroom, nous l’avons loué depuis 2023 pour une durée de trois ans renouvelable. Il est là en permanence. C’est une décision du président d’Algérie, qui a fait faire la même chose à Nouakchott et à Abidjan. Prochainement, il y aura un showroom de la République algérienne à Douala », dit fièrement M. Bey, consultant en commerce international et président de l’Association nationale des exportateurs algériens.

    Nasri Ali Bey, un exportateur algérien, prend part à la FIDAK.

    Le showroom installé par son pays au CICES s’étend sur plusieurs centaines de mètres carrés. « L’Algérie, à l’initiative de son président, a décidé de se tourner vers l’Afrique, notre continent. C’est une orientation stratégique, qui va nous permettre de développer nos échanges avec l’Afrique en commençant par le Sénégal, la porte d’entrée du continent », dit-il doctement, s’empressant de dévier la conversation de temps en temps vers d’autres sujets, l’histoire et la politique surtout.

    « La FIDAK, pour nous Algériens, est une affaire de cœur d’abord. C’est un endroit où on échange surtout des savoirs. Nous, Algériens, nous nous inscrivons dans la ZLECAf (la zone de libre-échange continentale africaine), raison pour laquelle nous avons supprimé les droits de douanes avec certains pays du continent », lance Nasri Ali Bey, tout sourire, se positionnant derrière une table ornée des drapeaux algérien et sénégalais, sous l’objectif du reporter photographe de l’APS.

    « Je ne serais peut-être jamais venue au Sénégal sans la FIDAK. J’ai déjà envie de revenir aux prochaines éditions parce que cette première participation m’a permis de savoir ce dont les Sénégalais ont besoin. Ça m’a permis de nouer des contacts », s’enthousiasme la tisseuse burkinabè Abibata Zan, confortablement assise sur une chaise en plastique, au milieu d’un stand.

    Comme beaucoup d’exposants de son pays, elle écoule à la foire de Dakar des produits textiles, dont les célèbres tissus Faso Dan Fani, symboles du patriotisme et du souverainisme burkinabè.

    Abibata Zan fait partie de la délégation d’exposants venue du Burkina Faso.

    Abibata Zan conçoit la FIDAK comme un espace d’« opportunités » et de « découvertes ». « Je vais acheter des marchandises d’ici, après la foire, pour les revendre dans mon pays », promet-elle en interpelant un passant en dioula, une langue parlée notamment en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.

    Amidou Cissé accueille les visiteurs avec hospitalité, leur offrant même des fruits, dès qu’ils entrent dans son stand. Ce jeune professionnel du textile estime que « la FIDAK est un espace d’intégration des peuples ». « La foire, c’est aussi des rencontres. On y tisse des relations, on noue des partenariats. C’est un rendez-vous qui nous permet d’exceller ensemble. Ça nous rapproche davantage, les uns des autres », confie-t-il, vantant la contribution du Burkina Faso à la foire de Dakar.

    « Le Burkina Faso est un pays d’artisanat. Tout est fait à la main. Avec ou sans l’aide des autorités de notre pays, nous faisons la promotion de nos produits. Tenir la FIDAK sans les Burkinabè revient à raser la tête de quelqu’un à son absence, c’est impossible », dit-il.

    Les artisans de la Guinée et du Rwanda exposent dans des endroits décorés avec beaucoup de soin et de finesse. Cette année, ces deux pays sont les « invités d’honneur » de la Foire internationale de Dakar, selon la direction générale du CICES.

    Dady Yomba Touré, une exposante guinéenne

    « Nous avons aimé la FIDAK. C’est très intéressant. Certains de nos exposants envisagent même de venir s’installer à Dakar », dit Sandrine Mbarushimana, une jeune femme timide en apparence. Perchée sur une longue chaise, elle assure le secrétariat de la participation rwandaise à la FIDAK. « Nos artisans veulent apprendre aux jeunes Sénégalais à fabriquer des chaussures, des colliers, des tissus, etc. De Dakar, ils importent le basin, qui est très peu commercialisé au Rwanda », raconte la jeune femme, ajoutant : « C’est un grand plaisir pour notre pays et les exposants rwandais d’être choisis invités d’honneur de la FIDAK. Il y a eu, ici, une exposition internationale à l’honneur de notre pays. C’est un grand plaisir. »

    « C’est une belle opportunité qui nous a été offerte par le Sénégal d’être là », se réjouit, toute souriante, la décoratrice et vendeuse de parures rwandaise Fatuma Uwaminezi.

    Dady Yomba Touré fait partie des exposants guinéens de la 32e édition de la foire de Dakar. « La FIDAK est un moyen de renforcement des liens d’amitié sénégalo-guinéens et du tissu social des deux pays », sourit cette femme à la mine toute joviale, vêtue d’un boubou teint, à motifs noir et blanc.

    « Hier, nous avons assisté à une belle prestation du Bembeya Jazz national, à l’occasion de la foire », raconte-t-elle en faisant allusion à un célèbre orchestre guinéen venu contribuer à l’animation culturelle de la FIDAK.

    La décoratrice et vendeuse de parures rwandaise Fatuma Uwaminezi

    Le cordonnier guinéen Cissé Mory estime avoir vécu une « expérience exceptionnelle » en prenant part à la foire de Dakar. « Nous avons noué beaucoup de contacts parmi les artisans sénégalais, avec ceux d’autres pays également. Nous avons pris la décision de nous revoir et de mener des activités ensemble. Nous espérons revenir aux prochaines éditions de la foire, qui est un bon moyen de partage et de promotion du commerce. Nous avons eu des échanges sur les modes de travail, les difficultés de l’artisanat, l’acquisition des matières premières… » se réjouit M. Cissé, se précipitant vers l’entrée de son stand pour l’accueil des visiteurs.

    Le Malien Almoustapha Soumaré est un habitué de la FIDAK, à laquelle il participe depuis une vingtaine d’années. « La plupart de nos clients résident au Sénégal. C’est un rendez-vous important pour nous. La FIDAK, c’est de l’économie, de l’artisanat, des relations… » observe ce professionnel du textile et de l’habillement.

    Abdou Hassane et Hussain Wallayat, respectivement venus du Niger et du Pakistan, trouvent l’édition 2024 de la foire morose. L’artisan nigérien dit être confronté à cette situation « depuis les trois dernières éditions de la foire ». « Mais ainsi vont le commerce et l’artisanat. La FIDAK, c’est très bien, même s’il n’y a pas beaucoup d’argent », dit-il d’une voix rauque.

    Hussain Wallayat, venu du Pakistan, est un habitué de la FIDAK.

    Hussain Wallayat se plaint de la faiblesse de ses ventes. « Nous ne vendons presque pas. Pourtant, nous avons beaucoup dépensé pour être là », s’alarme ce commerçant spécialisé dans la décoration haut de gamme.

    Le commerçant venu de Karachi, la mine renfrognée, se souvient que « la FIDAK, c’était beaucoup d’opportunités, il y a quelques années ».

    « Il y avait beaucoup d’Indiens et de Pakistanais. Ça ne marche plus comme auparavant. Les visiteurs disent qu’ils n’ont pas d’argent », s’inquiète Mohammad Shuaib Saifi, un commerçant indien. L’homme à la fine moustache a découvert la FIDAK en 2006 et n’y était plus revenu pendant plusieurs années, à la suite d’un incendie dont il a été victime sur le site des expositions en 2015. « Je n’ai pas été indemnisé », se désole-t-il, jugeant très élevés les droits de douane payés cette année à son arrivée à Dakar pour la foire. Un million six cent mille francs CFA, répond-il amèrement à la question de savoir combien il a payé aux douaniers.

    ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Pilote Barre et le Gandiol à la merci du changement climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Pilote Barre et le Gandiol à la merci du changement climatique

    +++Par Cheikh Gawane Diop+++

    Saint-Louis, 9 déc (APS) – Pilote Barre, un village du Gandiol, terroir situé à l’embouchure du fleuve Sénégal, se retrouve plus que jamais exposé aux conséquences du changement climatique, phénomène en passe d’impacter négativement cette localité autrefois connue pour la richesse de sa biodiversité.

    Situé à une quinzaine de kilomètres de Saint-Louis, Pilote Barre subit fortement les effets du changement climatique, dont les effets se traduisent par des modifications géomorphologiques importantes.

    Il en résulte des bouleversements inattendus sur l’environnement et même la vie des populations locales, d’autant que Pilote Barre compte jusque-là parmi les symboles vivants de l’attractivité de la zone du Gandiol.

    « C’est un village exposé aux effets du changement climatique. Ce qu’on appelle changement climatique désigne en fait des phénomènes naturels qui n’ont rien à voir avec la présence de l’homme et qui se traduisent dans nos régions par une augmentation sensible des températures », explique Boubou Aldiouma Sy, professeur de géographie et de géomorphologie à l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis.

    Le géographe, membre du Laboratoire Leïdi (Dynamiques des territoires et développement), s’entretenait avec des journalistes, dans le cadre d’une visite visant à sensibiliser les acteurs des médias sur le changement climatique et ses conséquences dans cette zone côtière.

    Cette visite de presse à Pilote Barre a été organisée par l’African Journalists Forum, une association de journalistes et de chercheurs de plusieurs pays du continent.

    « C’est un village assez ancien, comme celui de Doune Baba Dièye. Ce sont des villages installés dans l’estuaire et dans des fragments de cordons dunaires à l’intérieur de l’estuaire, ce qui est à l’origine de leurs problèmes », ajoute l’universitaire.

    Il fait observer que ces villages se caractérisent par leur ancrage dans un environnement socioculturel et environnemental qui fait la marque du Gandiol, terroir d’environ 25.000 habitants, situé à quelques kilomètres au sud de Saint-Louis.

    Le terroir du Gandiol fait l’objet, à travers l’histoire, de mentions remarquables le présentant comme un pays riche et prospère, carrefour des échanges qui irriguaient toutes les zones à l’entour de la vallée du fleuve Sénégal, un terroir ayant joué un rôle de premier plan dans l’espace sénégambien.

    Un village traditionnel de plus 400 ans impacté

    En raison de son passé prestigieux et de sa position géographique qui l’expose très fortement à l’érosion côtière, le Gandiol mérite de bénéficier d’une attention particulière en matière de sensibilisation sur le changement climatique.

    « Je crois que le changement climatique demeure la principale menace. On a eu l’amère expérience de Doune Baba Dièye et de Keur Bernard, qui sont menacés » par ce phénomène, comme Tassinère et Pilote Barre, a relevé le journaliste René Massiga Diouf, le président de l’African Journalists Forum, à l’origine de cette visite visant à mettre en exergue les difficultés de ces zones du Gandiol confrontées à l’érosion côtière.

    « Depuis quelques années, nous menons cette activité. Nous avons été à Doune Baba Dièye et Keur Bernard. Nous sommes ici, aujourd’hui, à Pilote Barre, après Tassinère », a ajouté le journaliste, revenant sur les activités de l’association qu’il dirige.

    Doune Baba Dièye, un village traditionnel de plus 400 ans, fait partie des plus impactés par le changement climatique et la montée des eaux maritimes du Gandiol. Ce village s’est littéralement métamorphosé avec la création d’un canal de délestage construit pour lutter contre les risques d’inondation de la ville en octobre 2003.

    Depuis lors, le village est sous l’influence directe des courants océaniques et a subi des modifications néfastes, qui se sont traduites par une perte des habitations, la disparition des filaos qui servaient de barrière de protection du village et de la zone côtière.

    Il s’en est suivi un exode des habitants, avec la disparition du bétail et d’autres biens, l’aggravation de la remontée de la salinisation. C’est dire que le creusement d’une brèche de quatre mètres dans la langue de Barbarie – bande de sable qui s’étend de la Mauritanie au sud de Saint-Louis et constituait une barrière naturelle entre l’océan Atlantique et le fleuve Sénégal – a eu des conséquences néfastes considérables sur l’avenir de ce terroir.

    Le président de l’African Journalists Forum a signalé que cette visite de sensibilisation s’inscrivait dans le cadre du travail de veille sur l’information environnementale mené par la plateforme qu’il dirige, dans le Gandiol et dans d’autres régions de l’Afrique.

    Ce travail vise, selon lui, à montrer les situations que vivent ces localités tout en attirant l’attention des gouvernants sur cette problématique.

    Aussi a-t-il appelé les autorités concernées à augmenter les outils de prévention pour venir en aide aux populations. Le professeur Boubou Aldiouma Sy pointe de manière générale la hausse des températures, qui se traduisent par la fonte des glaciers dans les pôles et l’augmentation du volume d’eau dans les mers.

    Ce changement entraîne le relèvement général du niveau des mers, de l’ordre de 30 centimètres tous les cent ans. « C’est beaucoup et c’est ultrarapide à l’échelle géologique », indique le géomorphologue.

    Il en tire la conclusion selon laquelle « tous les habitats, les infrastructures, les villages, entre autres, qui se trouvent le long du trait de côte et des topographies basses, sont exposés par le relèvement et les phénomènes de submersion extrême, des vagues extrêmes qui viennent frapper le trait de côte ».

    Toutes les infrastructures menacées le long du trait de côte

    « C’est ça aujourd’hui le problème de Pilote Barre, c’était le problème de Doune Baba Dièye, de Tassinère, etc. Ce sont vraiment les problèmes que ces villages sont en train de vivre actuellement », a-t-il commenté.

    Le scénario du pire, selon lui, c’est que toutes les infrastructures situées sur le long du trait de côte sont plus que jamais menacées.

    « À moins et long terme, oui, parce qu’avec le relèvement de la mer, toutes les infrastructures qui sont le long du trait de côte en réalité sont menacées », a-t-il fait savoir, évoquant une projection de levée topographique d’une manière générale sur le continent.

    Pour y faire face, il juge nécessaire d’arriver à une compréhension du phénomène. « D’abord comprendre comment les paramètres hydrodynamiques, les courants de dérives, les vagues, les houles, les phénomènes de marée, les phénomènes exceptionnels de submersion marine, entre autres, se comportent ».

    « Et pour ça, a préconisé l’universitaire, il faut des appareils assez sophistiqués pour essayer de comprendre ces phénomènes. Une fois qu’on comprend ces phénomènes, il est possible de mettre en place un dispositif pour ralentir la vitesse de destruction de ces infrastructures situées le long du trait de côte ».

    Pilote Barre présente « des similitudes environnementales réelles », avec les deux villages disparus (Doune Baba Dièye et Keur Bernard) et « subit le même niveau de menace qu’avant leur tragique disparition », alerte un dossier de  presse sur le sujet.

    L’African Journalists Forum, créée en 2012, est une plateforme d’échanges et d’action au service des médias et des populations africaines. Cette association ambitionne de faire connaître les problèmes de développement auxquels le continent se trouve confronté en mettant à la disposition des populations les outils nécessaires à leur résolution.

    CGD/ASB/BK/ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue la tournée du chef de l’État au Moyen-Orient

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue la tournée du chef de l’État au Moyen-Orient

    Dakar, 9 déc (APS) – La visite au Moyen-Orient du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, fait partie des sujets phares des quotidiens parvenus lundi à l’APS, dont la plupart s’intéressent à l’audience qu’il a accordée à l’ancien ministre Karim Wade.

    ‘’Manœuvres à Doha’’, titre à ce sujet le quotidien EnQuête, selon lequel M. Faye a eu un tête-à-tête avec Karim Wade au Qatar, où il effectuait une visite officielle.

    ‘’Des sujets liés à l’attractivité du Sénégal ont été abordés par les deux hommes. Des sujets politiques ont également été évoqués’’, rapporte EnQuête.

    Bassirou Diomaye Faye ‘’déconfine Karim Wade’’, qui vit en exil au Qatar depuis 2016, à la suite de sa condamnation pour enrichissement illicite par le régime de Macky Sall ‘’avec lequel il s’est pourtant réconcilié’’, note L’As.

    Ce journal, évoquant ‘’les desseins flous d’une audience’’, rapporte que Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade ‘’ont eu des échanges constructifs sur la situation du pays’’, selon les dires du chef de l’État.

    Le journal Le Quotidien soutient que cette audience ‘’soulève des interrogations’’, notamment ‘’sur la ‘cohérence’ de la démarche du chef de l’État par rapport à Wade fils, qui a choisi de soutenir le camp de Takku-Wallu au détriment de la liste de Pastef lors des élections législatives anticipées’’ du 17 novembre, après avoir ‘’soutenu la candidature de ‘Diomaye Président’ lors de la présidentielle de mars dernier’’.

    Le soutien des fonds souverains du Qatar et d’Abu Dhabi escompté

    Le Quotidien revient largement sur la visite officielle du président de la République au Moyen-Orient, affirmant que le Sénégal ‘’compte sur les fonds souverains arabes pour financer [son programme Sénégal 2050]’’. Il rappelle que lors du partage du référentiel des politiques publiques ‘’Sénégal 2050’’, le président de la République et son Premier ministre ‘’ont annoncé qu’ils allaient lever 18.496,83 milliards de francs CFA sur le marché intérieur’’.

    Selon le journal, le chef de l’État, dans ce dessein, ‘’compte aussi sur le soutien des fonds souverains du Qatar et d’Abu Dhabi’’ pour financer ‘’l’agenda national de transformation, à savoir [le programme Sénégal 2050’‘’.

    L’Observateur apporte de l’eau au moulin du quotidien. ‘’Derrière l’image’’ de la poignée de main entre Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade, ‘’l’impressionnant fonds qatari’’, schématise le journal.

    En plus de Karim Wade, signale L’Observateur, le président de la République ‘’s’est aussi entretenu avec le directeur général du Qatar Fund for Development, pour parler de coopération entre le Sénégal et le Qatar, de renforcement et d’accroissement des investissements dans les secteurs prioritaires [du programme] Sénégal 2050’’.

    Le Soleil note très sobrement que lors du Forum de Doha, auquel il a participé, Bassirou Diomaye Faye a partagé ‘’sa vision d’une Afrique décomplexée’’. Le journal ajoute que le chef de l’État, par la même occasion, ‘’a rencontré des investisseurs qataris et la communauté sénégalaise établie dans ce pays du Moyen-Orient’’.

    De ‘’sombres perspectives pour Barthélémy Dias’’

    WalfQuotidien constate que la révocation du mandat de député du maire de Dakar, Barthélémy Dias, en lien avec sa condamnation pour coups mortels, ‘’divise les spécialistes’’.  Il demeure cependant maire de Dakar, et ‘’il en sera ainsi jusqu’à ce que le président de la République en décide autrement’’, soutient Source A.

    ‘’Bassirou Diomaye Faye est le seul à pouvoir révoquer Barthélémy Dias. N’étant pas condamné pour un crime, certaines dispositions de l’article 135 de la loi numéro 1013-10 du 28 décembre 2013 ne peuvent être applicables à Dias fils’’, précise le même journal. 

    Le quotidien Les Échos évoque de ‘’sombres perspectives pour Barthélémy Dias’’, une allusion à l’affaire dans laquelle le maire de Dakar a écopé d’une condamnation pour coups motels. ‘’La famille de feu Ndiaga Diouf veut l’application de la contrainte par corps’’, elle ‘’souhaiterait enfin que soit appliquée la mesure de contrainte par corps, qui a été prise contre Barthélémy Dias’’, fait savoir le journal.

    ‘’Pour pouvoir enfin recouvrer les 25 millions de francs CFA de dédommagement que le juge lui a accordés à la condamnation de Barthélémy Dias en cassation, la famille compte utiliser ce moyen de pression de la détention privative de liberté pour l’amener à payer ladite somme’’, poursuit le journal Les Échos.

    Ndiaga Diouf avait été tué par balle le 22 décembre 2011, lors de violences survenues à la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur que M. Dias dirigeait.

    La condamnation de ce dernier est liée à cette affaire dans laquelle il était poursuivi pour les délits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    BK/ESF

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Richard-Toll : vers la réhabilitation du canal de la Taouey

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Richard-Toll : vers la réhabilitation du canal de la Taouey

    Richard-Toll, 8 déc (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé, dimanche, la réhabilitation et la modernisation du canal de la Taouey, à Richard-Toll (nord), en vue de ‘’renforcer les capacités de circulation et de stockage d’eau dans le Lac de Guiers’’.

     »Le canal de la Taouey qui est un point d’embrassement et de jonction entre le fleuve [Sénégal] et le Lac de Guiers, est d’une importance capitale. Cet ouvrage qui date de 1958 demande à être réhabilité. C’est pourquoi, nous allons faire tout ce qu’il faut pour entamer, dans les meilleurs délais les travaux dans ce sens de même que sa modernisation’’, a-t-il dit.

    Cheikh Tidiane Dièye effectuait une visite des ouvrages hydrauliques à Dagana, en compagnie du gouverneur de la région de Saint-Louis, Al Hassan Sall et de la Directrice de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Diarra Sow.

    Il a précisé que cette étape constitue la première phase d’un processus d’évaluation des ressources en eau, au regard des ambitieux projets que l’Etat a lancés avec les signatures relatives au projet de  »Grand transfert d’eau », dont les « Autoroutes de l’eau » transitant du fleuve Sénégal pour arriver au niveau du Lac de Guiers.

    ‘’Nous allons aussi réhabiliter les différentes digues de protection pour renforcer et sécuriser les ouvrages hydrauliques. Le renforcement du Lac de Guiers se fera en respectant tous les protocoles régionaux signés avec les pays membres de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal(OMVS)’’, a soutenu M. Dièye.

    Cela permettra, a-t-il fait savoir, de ‘’mener les différents travaux pour soutenir le développement économique et social du pays’’.

    Cheikh Tidiane Gueye a aussi recueilli les doléances des pêcheurs qui ont souligné l’importance de ‘’renforcer le volume du cours d’eau pour permettre de développer davantage les activités de pêche et d’agriculture au niveau de la zone’’.

    Il a assuré qu’une partie du financement octroyé par la Banque mondiale qui a été déjà débloquée, va servir à renforcer cet ouvrage hydraulique, avec un ensemble d’équipements modernes.

    Après l’étape de Richard-Toll, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement s’est rendu à Ronkh pour visiter la digue de protection, avant de terminer sa tournée au niveau de la traversée du Lac de Gnith-Keur Momar Sarr.

    OG/AT/ASB

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Formule 1 : la 4e place pour la dernière d’Hamilton au volant d’une Flèche d’Argent

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Formule 1 : la 4e place pour la dernière d’Hamilton au volant d’une Flèche d’Argent

    +++Par Abdou Kogne Sall de l’APS+++

    Dakar, 8 déc (APS) – Le circuit automobile principal d’Abu Dhabi a été dimanche le théâtre du dernier tour de piste de Lewis Hamilton au volant d’une Mercedes, ultime étape d’une collaboration de huit ans dont l’évocation relèguerait presqu’au second plan la victoire de Lendo Norris synonyme de titre mondial des constructeurs pour l’écurie McLaren.

    Fidèle à sa réputation d’as du volant, le pilote britannique n’a pas, pour autant, offert à Abu Dhabi, les coups d’éclat dont probablement seul il a le secret. Hamilton, parti de la 16e place au départ, à cause de qualifications ratées, est pourtant parvenu à ravir la 4e place à son désormais ex coéquipier, George Russel.

    Une manière de démontrer sa passion et son amour pour ce sport. De même que son engagement à encore chercher à étendre sa légende. Une des raisons ayant sans doute déterminé son choix de s’engager avec l’écurie italienne Ferrari à partir de la saison 2025. Preuve également d’une volonté assumée d’étoffer un palmarès déjà bien rempli.

    Le natif de Stevenage, en Angleterre,  a remporté à sept reprises le titre de champion du monde des pilotes de Formule 1 (un avec l’écurie McLaren et six avec Mercedes). Egalant notamment le record du septuple champion du monde, l’Allemand Michael Schumacher.

    Hamilton est détenteur du record du nombre de pole positions, de podiums, de courses terminées dans les points, de points de carrière, de tours en tête, sans oublier le nombre de victoires dont celle obtenue en 2020 à Sylverston (Angleterre) en franchissant la ligne d’arrivée avec un pneu avant crevé. 

    Il est depuis le début de sa carrière en F1 auréolé de 105 victoires, 104 pole positions, 2021 podiums et 67 meilleurs tours de course. Personne n’a jamais fait mieux dans l’histoire de ce sport mécanique. Pas même, Ayrton Senna, le génie du volant brésilien, idole revendiquée et assumée du pilote britannique.

     »C’est un départ, pas une retraite »

    Anobli en janvier 2021 par Elisabeth II, alors reine d’Angleterre, Sir Lewis Hamilton s’illustre surtout par la noblesse des combats qu’il porte. L’on se souvient de l’hommage qu’il avait imposé aux tenants de ce sport à la suite du meurtre du noir américain George Floyd par des policiers blancs en 2020.

    La majorité des pilotes avait accepté de poser un genou à terre avant le début de chaque course,  en échos au mouvement de lutte contre le racisme dénommé ‘’Black Lives Matter’’ (la vie des noirs compte). C’est que la lutte contre le racisme est l’autre combat de la vie de Lewis Hamilton, seul pilote de couleur à avoir accédé à un tel niveau de performance en F1. Une motivation et un engagement qui resteront sans doute intacts lorsqu’il va rejoindre dès la saison prochaine l’écurie italienne.

    ‘’C’est un départ mais pas une retraite. Pourtant, ce mouvement n’est pas anodin. Après douze années, 245 grands prix passés à rouler dans une Flèche d’Argent, remporté 84 victoires, signé 78 pole positions et coiffé personnellement six couronnes mondiales avec Mercedes, Lewis Hamilton va quitter l’écurie qu’il avait rejointe en 2013’’, commentait à son sujet le quotidien français l’équipe au matin de la dernière course du pilote de 40 ans au volant de sa Flèche d’Argent numéro 44.

    ‘’On y est. C’est vraiment ma dernière course avec Mercedes. Ce que nous avons construit ensemble au fil des ans est tout simplement historique. Certains doutaient que je fasse ce pas en avant en 2013, et nous en sommes-là aujourd’hui. Ce ne sera pas la dernière fois que je remercierai Mercedes, mais entrer dans ma dernière course avec cette équipe me fait vraiment mal maintenant’’, déclarait de son côté ému, le pilote à la veille de cette dernière course, ultime étape de son parcours chez l’écurie allemande.

    AKS/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / Kaolack : neuf opérateurs arrêtés pour non-respect du prix plancher fixé par l’Etat (commissaire)

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / Kaolack : neuf opérateurs arrêtés pour non-respect du prix plancher fixé par l’Etat (commissaire)

    Kaolack, 8 déc (APS) – Neuf opérateurs économiques ont été arrêtés à Porokhane, dans le département de Nioro du Rip (centre) pour non-respect du prix plancher fixé par le gouvernement pour la commercialisation du kilogramme d’arachide, a-t-on appris dimanche du chef du service régional du commerce de Kaolack, Adama Mouhamed Mbaye.

    Ce service en charge de veiller à l’application des mesures étatiques en matière de transaction commerciale « a pris en flagrant délit ces neuf opérateurs lorsqu’ils s’adonnaient à des achats de graines d’arachide à des prix inférieurs au prix plancher de 305 francs le kilogramme fixé par le gouvernement après concertations avec les différents acteurs de la filière arachide »,  a expliqué le commissaire aux enquêtes économiques.

    ‘’Il y avait beaucoup de rumeurs indiquant que ce prix homologué n’est pas respecté sur le terrain. De nombreux points de collecte ont été cités (…). C’est à la suite de ces signalements que j’ai envoyé trois brigades sur le terrain pour évaluer la situation. Ce qui nous a permis de prendre en flagrant délit ces neuf opérateurs, à Porokhane’’, a-t-il ajouté.

    Selon M. Mbaye,  »les prix pratiqués par ces opérateurs variaient de 295 à 300 francs CFA le kilogramme d’arachide ».

    Le chef du service régional du commerce  a ainsi demandé aux habitants de travailler en ‘’parfaite collaboration’’ avec les autorités afin d’obliger les acteurs économiques à respecter le prix minimum fixé par l’État du Sénégal pour cette présente campagne de commercialisation.

    La campagne de commercialisation de l’arachide a officiellement démarré le 5 décembre dernier sur toute l’étendue du territoire national.

    ADE/AB

  • SENEGAL-ARTISANAT-COMMERCE / Mobiliers à base de rônier : la demande supérieure à la capacité de production des artisans (acteur)

    SENEGAL-ARTISANAT-COMMERCE / Mobiliers à base de rônier : la demande supérieure à la capacité de production des artisans (acteur)

    Thiès, 8 déc (APS)  – La demande en mobiliers fabriqués  avec des produits dérivés du rônier est “plus forte“ que la capacité de production des artisans spécialisés dans l’utilisation de cet arbre à usages multiples , a déclaré samedi à Ndiobéne (Thiès, Ouest), l’artisan Aliou Thiaw, fabriquant d’objets à base de rônier.

    « La demande en produits dérivés du rônier est plus forte que ce que nous fabriquons », a dit Aliou Thiaw, en marge de l’ouverture d’un forum qui se tient samedi et dimanche, sous le thème : ‘’Artisanat au Sénégal: le rônier un vecteur de développement socioéconomique’’.

    ‘’C’est un legs de nos grands-parents, qui confectionnaient déjà des chaises, des tables et des paniers’’, explique M. Thiaw, qui a mis au point des modèles améliorés de meubles de rônier, en y associant d’autres matières, comme le fer en tant que charpente ou des housses en tissu.

    Même si l’artisan se félicite de ce que ‘’la demande est plus forte que ce (qu’il) en fabrique’’, il se plaint d’un manque d’accompagnement, en termes d’encadrement, d’appui social et financier  de la part des autorités locales et des structures étatiques.

    “C’est pourquoi nous avons du mal à concurrencer les autres vanniers’’, relève-t-il.

    Selon lui, le rônier peut participer au développement de la région de Thiès, à la seule condition que les natifs de Fandéne, de Ndiobéne et des villages environnants se mobilisent, s’organisent davantage et se forment, pour apporter des innovations dans l’activité de transformation de cette plante, qu’il considère comme un patrimoine et une identité de leur terroir. Ce qui va hisser ce type d’artisanat à un niveau supérieur.

    M. Thiaw a rappelé l’utilité du borasse ou borassus aethiopium de son nom scientifique, qui offre un éventail de possibilités. ‘’Le tronc est utilisé pour faire les charpentes de maisons, de cabanes. Les feuilles permettent de réaliser l’étanchéité des maisons, les toitures et le fruit étanche la soif et lutte contre la faim’’, explique-t-il.

    ‘’Nous fabriquons des meubles de jardin, de salon, de couloir, en plus de fauteuils de luxe qu’on trouve dans les certains salons d’accueil’’, poursuit le promoteur du label +Aliou Rônier Thiaw+. Il livre aux grandes surfaces des paniers destinés à exposer leurs denrées, en plus de paniers  »ramadan » utilisés pendant le mois de ramadan.

    La matière première utilisée provient essentiellement du village de Ndiobène et de la commune de Fandéne, dont il dépend.

    Malgré son abondance dans la zone, le palmier rônier est menacé par le changement climatique, entraînant l’assèchement des grands arbres, du fait de la baisse de la nappe phréatique dans la zone de Fandène, informe pour sa part, l’expert géographe Patrice Demba Tine, spécialiste du rônier.

    A cela, s’ajoute selon M. Tine, ‘’l’action anthropique, liée à la surexploitation du rônier, sans penser au renouvellement de l’espèce“.

    Le recul de l’activité agricole est aussi une menace pour cette plante que l’agriculture devrait permettre d’entretenir.

    L’expert géographe recommande aux populations de semer massivement des plants de rônier et de contrôler l’exploitation de cette espèce pour la préserver.

    BT/ADI/SBS/AB

  • SENEGAL-POLITIQUE / « Echanges constructifs » entre Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade à Doha

    SENEGAL-POLITIQUE / « Echanges constructifs » entre Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade à Doha

    Dakar, 7 dec (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré avoir eu avec Karim Wade, samedi, à Doha (Qatar) des « échanges  constructifs » sur la situation politique, économique et sociale du Sénégal.

    « En marge de ma visite au Qatar, j’ai reçu en audience M. Karim Wade, ancien ministre de la République », a notamment fait savoir le chef de l’Etat dans un message publié sur le réseau social X.

    Bassirou Diomaye Faye assure avoir eu des  »échanges constructifs sur la situation politique, économique et sociale du pays » avec M. Wade, le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Karim Wade, le fils de l’ancien chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, vit au Qatar depuis sa sortie de prison en 2016.

    Il avait été arrêté et placé en garde à vue le 15 avril 2013 pour détournement de deniers publics, corruption et enrichissement illicite avant d’être inculpé pour les mêmes chefs d’accusation par la Cour de répression de l’enrichissement illicite.

    Trois jours plus tard, le 18 avril 2013 il est envoyé en détention à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss à Dakar.

    A l’issue de son procès, le 23 mars 2014, il est blanchi des accusations de détournement de deniers publics et de corruption tout en étant reconnu coupable d’enrichissement illicite.

    Il est alors condamné à 6 ans de prison ferme et à une amende record de 138 milliards de francs Cfa par la CREI.

    Karim Wade a continué en dépit de son exil au Qatar à influer la marche du parti dont son père est le fondateur.

    L’ancien tout puissant ministre durant le magistère d’Abdoulaye Wade (2000-2012) a échoué à participer aux élections présidentielles de 2019 et 2024.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-HANDBALL / Championnat féminin handball : l’Angola sacrée pour la 16e fois, devant le Sénégal, 27-18

    SENEGAL-AFRIQUE-HANDBALL / Championnat féminin handball : l’Angola sacrée pour la 16e fois, devant le Sénégal, 27-18

    Dakar, 7 déc (APS) – L’équipe nationale féminine de handball de l’Angola a remporté, ce samedi, à Kinshasa, son seizième titre de championne d’Afrique, en battant en finale, par 27 points à 18, celle du Sénégal qui se console avec la médaille d’argent comme en 1974 et de 2018.

    Les Lionnes ratent encore la dernière marche pour se hisser au sommet du handball féminin africain.

    Le Sénégal n’a toujours pas remporté le Championnat d’Afrique des nations féminin de handball.

    L’Angola, favorite de la 28e édition qui se déroule  depuis le 27 novembre à Kinshasa,  a tenu son rang, en  remportant sa seizième finales sur les dix-sept finales qu’elle a disputées dans cette compétition. C’est également son sixième titre de suite, depuis l’édition de 2016, jouée à domicile.

    L’Angola participe au Championnat d’Afrique des nations féminin de handball depuis 1981. Elle a joué à ce jour 23 éditions de cette compétition et a gagné 15 de ses 16 finales.

    Les Angolaises avaient été éliminées en 1991 en Égypte. Elles avaient pris la troisième place en 1996 au Bénin et en 2014 en Algérie.

    SK/AB

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Le DG de la SONACOS exhorte les producteurs à ne pas brader leurs stocks d’arachide

    SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Le DG de la SONACOS exhorte les producteurs à ne pas brader leurs stocks d’arachide

    Ziguinchor, 7 déc (APS) – Le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), El Hadji Ndane Diagne a exhorté, samedi, à Ziguinchor (sud), les producteurs à ne pas brader leurs stocks de graines d’arachide, réitérant l’engagement du gouvernement pour un bon déroulement de la campagne de commercialisation arachidière 2024-2025.

    « Nous invitons les producteurs et agriculteurs à ne pas brader leurs stocks et à ne pas vendre à un prix moins que le prix plancher (305 francs/kg) qui est homologué par l’État », a-t-il lancé.

    Le Directeur général de la SONACOS procédait au lancement de la campagne de commercialisation agricole 2024 -2025 à l’usine de Ziguinchor où il a remis à un opérateur un chèque d’un montant de 23 millions 452 mille francs CFA.

    « Il ne faut pas aller sur les loumas (marchés hebdomadaires). Il faut travailler avec les opérateurs et faire venir vos stocks dans les seccos de la SONACOS », a insisté le DG de la Sonacos, en présence du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne.

    « C’est avec tout un plaisir que  nous avons réussi [à recevoir] les premiers camions à Ziguinchor. Nous savons bien que la zone sud reçoit les premiers camions en dernier. Ils (camions) sont un cycle long de 120 jours. Mais, nous avons été ravis de recevoir les premiers camions des opérateurs », a salué M. Diagne.

    « Nous réitérons notre engagement pour l’excellence opérationnelle. Donc, maximum 48 heures, on décharge tous les camions, maximum 48 heures, on paie tous les chèques. Tous ceux qui amènent leurs stocks on les paie le plus rapidement possible », a-t-il assuré.

    Le vice-président national des opérateurs privés stockeurs et transporteurs du Sénégal, Assane Mbaye a indiqué que la SONACOS de Ziguinchor prévoit de collecter 100 mille tonnes de graines d’arachide.

    Le ministre de l’agriculture, Mabouba Diagne a félicité le directeur général de la SONACOS qui selon lui, « en si peu de temps à redémarrer les usines ».

    Il a également remercié les opérateurs qui « ont déjà commencé à mouiller le maillot ».

    « Le président de la République et son Premier ministre nous ont donné des subventions records de 120 milliards de FCFA. Le gouvernement a une extrême volonté pour accompagner le monde rural », a dit  le ministre de l’Agriculture.

    Selon lui, « sur le +référentiel 2050+ le secteur agriculture et l’élevage est un des piliers majeurs ».

    « Le secteur agricole fait parties des moteurs de croissance. Nous avons la volonté de rendre plus profitable la Sonacos et renouer le monde agricole avec son succès d’antan », a ajouté Mabouba Diagne

    Il a rappelé que le Sénégal importe 1070 milliards de FCFA en denrées alimentaires.

    « Le pays importe 210 mille tonnes d’huile. C’est l’occasion pour la SONACOS de se recréer, faire de l’huile d’arachide, de l’huile de coton, de l’huile de maïs », a-t-il plaidé.

    MNF/ASB/AB