Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / Abdoulaye Daouda Diallo nommé président du Conseil économique, social et environnemental

    SENEGAL-POLITIQUE / Abdoulaye Daouda Diallo nommé président du Conseil économique, social et environnemental

    Dakar, 24 avr (APS) – Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre, directeur de cabinet du président de la République, a été nommé président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a déclaré lundi la présidence sénégalaise.

    M. Diallo remplace Idrissa Seck, dont les deux camarades de parti, Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, quittent en même temps le gouvernement, selon la même source.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, dirige désormais les ministères des Sports et de l’Elevage, qu’il cumule avec ses fonctions de chef de gouvernement.

    Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop géraient respectivement ces deux départements ministériels.

    Abdoulaye Daouda Diallo, inspecteur des impôts et domaines, a dirigé plusieurs ministères, notamment ceux des Finances et du Budget, de l’Intérieur, des Infrastructures et du Désenclavement.

    Le président de la République, Macky Sall, et Idrissa Seck ont déclaré samedi avoir mis fin à leur collaboration, après que le second a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Des membres du CESE ont empêché la tenue d’une session de ladite institution, la semaine dernière.

    De cette manière, ils entendaient faire payer à M. Seck le fait d’avoir annoncé sa candidature sans tenir compte des avis des autres leaders de Benno Bokk Yaakaar, la coalition de la majorité présidentielle.

    Ils lui reprochaient également d’avoir affirmé que Macky Sall n’a pas le droit d’être candidat en 2024.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / A Ndramé Pathé Diop, les femmes rêvent d’une unité industrielle pour transformer la noix de cajou 

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / A Ndramé Pathé Diop, les femmes rêvent d’une unité industrielle pour transformer la noix de cajou 

    Ndramé Pathé Diop (Passy), 24 avr (APS) – L’acquisition d’une unité industrielle de transformation de la noix de cajou est le rêve des femmes de Ndramé Pathé Diop, un village de la commune de Passy, dans le département de Foundiougne (Fatick, ouest), pour valoriser la filière anacarde confrontée à « d’énormes difficultés ».

    ‘’Nous manquons de partenaires pour nous appuyer et nous encadrer. Nous n’avons pas d’unité de transformation industrielle, ce qui fait que nous travaillons de manière informelle », explique à l’APS Aïda Ndiaye, une transformatrice de noix de cajou. Elle sollicite un appui de l’Etat pour faciliter la transformation de cette graine, ‘’principale activité’’ des femmes de ce village situé à quelques encablures de la commune de Passy.

    En attendant l’acquisition de cette unité industrielle, elle invite les femmes transformatrices à s’organiser en groupements d’intérêt économique (GIE) ou en coopératives pour rompre avec le caractère artisanal de leur activité.

    Elle souligne que le village de Dramé Pathé Diop dispose d’un potentiel économique énorme à exploiter. Si la filière anacarde est valorisée, assure Aïda Ndiaye, elle peut devenir « un label de transformation de la noix de cajou par les femmes du village ». C’est une activité rentable, assure-t-elle, relevant toutefois que la filière anacarde a besoin d’être encadrée et accompagnée.

    Serigne Diop, un producteur d’anacarde, abonde dans le même sens, en rappelant que la commune de Passy regorge d’énormes potentialités non exploitées. Les producteurs du village éprouvent d’’’énormes difficultés’’ pour la transformation de la noix de cajou, une activité qui reste encore artisanale. Il sollicite un accompagnement et un encadrement de l’État.

    Se présentant comme un acteur de développement, il déplore l’enclavement du village du fait d’une route impraticable, surtout pendant l’hivernage. Cette situation freine selon lui le développement de la filière anacarde dans la zone.

    La transformation de la noix de cajou, un travail difficile

    Dès son entrée à Ndramé Pathé Diop, le visiteur est accueilli par l’odeur d’une fumée âcre de noix d’acajou s’échappant des maisons de ce village dirigé par le marabout El hadji Mamadou Dramé. Partout dans le village et même sur ses principales artères, des femmes s’affairent à la transformation de la noix de cajou.

    Agée d’une quarantaine, Aïda Ndiaye indique que c’est ‘’un travail difficile’’ qui se fait manuellement. Il faut rôtir la graine ou l’étuver et enlever l’huile toxique qui la recouvre, explique la responsable des femmes. Assise sous un manguier, les mains protégées par des gants noirs, elle tient un pilon destiné à casser  les noix de cajou.

    « Nous achetons ces noix de cajou à Passy et parfois à Sokone, dans les marchés hebdomadaires. Le kilo peut varier entre 600 et 1000 FCFA. Une fois au village, nous les partageons entre nous les femmes », indique-t- elle.

    La transformation de la noix de cajou est la principale activité des femmes du village, rappelle-t-elle. Mais si cette activité demeure rentable, le fait est que de la production à la commercialisation en passant par la collecte, les femmes rencontrent des difficultés.

    « Une fois transformé, le kilo de noix de cajou est vendu à 4.500 ou 5.000 FCFA. Nous avons une capacité de transformation estimée entre 40.000 et 45.000 FCFA par seau, qu’on écoule vers Dakar, Nioro du Rip et Kaolack « , renseigne Mme Ndiaye.

    Le revenu mensuel des transformatrices s’élève en moyenne à 100.000 FCFA et peut parfois même dépasser ce chiffre. Pour fructifier cet argent, les femmes transformatrices s’organisent en tontine pour s’entraider et épargner de l’argent.

    Les mois d’avril, de mai et de juin » sont la période de récolte des noix de cajou, révèle Kéba Ndao, un producteur trouvé dans sa ferme d’anacarde. Après leur cueillette, celles-ci sont vendues à 600 francs le kilogramme aux femmes du village de Ndramé Pathé, dit-il.

    Toutefois, faute de moyens leur permettant de clôturer leurs plantations, les producteurs sont confrontés à la divagation des animaux, en particuliers les vaches qui dévastent parfois les récoltes.

    Ils sollicitent des financements auprès de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) et l’appui de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) pour valoriser la filière anacarde. Leur objectif est d’en faire un label pour relancer le développement économique de leur village et même de la commune de Passy.

    CTS/SDI/ASB/ASG/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouvel appel au dialogue de Macky Sall et la fin de son compagnonnage avec Idrissa Seck au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouvel appel au dialogue de Macky Sall et la fin de son compagnonnage avec Idrissa Seck au menu

    Dakar, 24 avr (APS) – La politique continue de dicter sa loi aux quotidiens qui s’intéressent, entre autres, dans leur livraison de lundi, au nouvel appel au dialogue lancé par le président Macky Sall en marge des célébrations de la Korité et aux aspects de l’actualité s’inscrivant en perspective de l’élection présidentielle de 2024.

    Le chef de l’Etat a notamment abordé plusieurs sujets liés à la vie de la nation lors d’un entretien accordé à la Radio futurs médias (RFM) et diffusé le jour de la Korité.

    Pour le quotidien L’AS, le président Macky Sall a remis les pendules à l’heure à l’occasion de sa sortie médiatique, évoquant notamment sa vision d’un dialogue politique, tout en réagissant à la déclaration de candidature d’Idrissa Seck.

    Il n’a pas non plus occulté les déboires judiciaires d’Ousmane Sonko et l’amnistie des faits ayant débouché sur l’exclusion de Karim Wade et de Khalifa Ababacar Sall du jeu électoral, souligne le journal.

    ‘’Macky Sall dialogue seul’’, indique de son côté, L’Evidence en expliquant qu’à la suite de cet appel, l’opposition regroupée au sein du Mouvement des forces vives du Sénégal (F24) a apporté une réponse assortie de conditions, alors que l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, évoque une tentative visant à diviser l’opposition.

    ‘’Invité de lémission Yoon-wi de la RFM, diffusée peu après la sortie de son ex-allié, Idrissa Seck, le chef de l’Etat a confirmé la fin de son compagnonage avec le,leader de Rewmi en précisant que la déclaration de candidature de ce dernier était l’une des conséquences de ce divorce’’, résume Sud Quotidien non sans signaler que Macky Sall continue de maintenir le suspense au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024.

    S’intéressant à la sortie médiatique de Macky Sall et aux développements en lien avec la préparation des états-majors politiques à la présidentielle de 2024, Le Quotidien estime que ‘’le Sénégal (est) en salle d’attente’’.

    ‘’Lors de la prière de la Korité à la Grande mosquée de Dakar, le chef de l’Etat a renouvelé son appel au dialogue aux forces vives de la nation dans le respect de l’Etat de droit’’, a ainsi souligné la publication.

    Elle évoque dans le même temps la rupture consommée entre le président Macky Sall et le démissionnaire président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Idrissa Seck.

    ‘’Un divorce à l’amiable !’’, s’exclame le journal Enquête en expliquant qu’en dépit de leur séparation, les deux leaders continuent de se parler et de filer la parfaite entente, ce qui pousse certains à croire en une volonté de casser la bipolarisation avec Ousmane Sonko, toutefois quelques nuages subsistent sur les conséquences de ce divorce, croit savoir le journal.

    Au sujet des rapports politiques entre les deux hommes, Walf Quotidien parle d’un ‘’duel presque parfait’’ et évoque une coïncidence suspecte analysant l’échange de civilités et le timing des deux interventions médiatiques. ‘’Malgré leur dénégation réciproque ; le président de la République, Macky Sall et Idrissa Seck semblent avoir accordé leur violon, certains diront leur combine, croit savoir le journal.

    Pendant ce temps, Le Soleil relaie l’appel à la paix et à la concorde des Imams lors de la prière de la Korité en s’intéressant entre autres au sermon de l’imam El Hadji Moussa Samb, de la Grande mosquée de Dakar. Le religieux a notamment invité les fidèles et les jeunes en particulier à s’inspirer des valeurs islamiques et à respecter et écouter les parents afin de ne pas verser dans la violence physique.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SURF-ELECTION / El Hadji Oumar Sèye élu président de la Confédération africaine de surf

    SENEGAL-AFRIQUE-SURF-ELECTION / El Hadji Oumar Sèye élu président de la Confédération africaine de surf

    Dakar, 23 avr (APS) – Le Sénégalais El Hadji Oumar Sèye a été élu, dimanche à Dakar, à l’unanimité, président de la Confédération africaine de surf (CAS), en remplacement du Marocain Mohamed Kadmiri.

    El Hadji Oumar Sèye, vice-président de la Fédération sénégalaise de surf (FSS), a été élu lors de l’Assemblée générale de la CAS.

    Né en 1977 à Ngor, ancien surfeur professionnel, il a signé son premier contrat professionnel en 1995. Après 25 ans de carrière, il s’est lancé dans le milieu du business comme opérateur économique.

    Vice-président de la Fédération sénégalaise de surf (FSS), le pionnier du surf en Afrique est également entraîneur de l’équipe nationale de surf et vice-président de la Confédération africaine de la discipline.

    Le natif de Ngor, un fervent protecteur de l’environnement marin, est aussi le manager général de la World Surf League en Afrique de l’Ouest et fondateur du Africa Tour.

    Il est également l’un des membres fondateurs de la Confédération africaine de surf mise en place en 2017, par l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Cap-Vert, Madagascar, le São Tomé et le Maroc.

    El Hadji Oumar Sèye est décrit comme « un passionné du surf, le premier noir à être professionnel dans le milieu du surf ».

    « Il vit et respire pour le surf. Il ne connait que cela. Il sera à la hauteur. Nous sommes fiers de lui. Nous serons à ses côtés pour la réussite de cette mission », a déclaré le Secrétaire général du Comité national olympique et sportif Sénégalais (CNOSS) Seydina Oumar Diagne.

    SK/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Alerte à un vent fort sur la Petite côte et la Casamance (ANACIM)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Alerte à un vent fort sur la Petite côte et la Casamance (ANACIM)

    Dakar, 23 avr (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météo (ANACIM) a lancé une alerte à un vent fort sur la Petite Côte et la Casamance pour la période allant de dimanche à lundi.

    Dans un bulletin spécial transmis à l’APS, l’agence fait état de ‘’vents momentanément assez forts de secteur Nord pouvant atteindre ou dépasser 40Km/h sur Petite Côte et Casamance à partir du dimanche (…) à 18h jusqu’au lundi (…) à 03 heures’’.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal’’

    Dakar, 22 avr (APS) – Le président de la République a démenti samedi l’existence au Sénégal de personnes détenues pour des raisons politiques.

    ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal. Si je ne tolérais pas tout ce qu’on dit du président de la République, ce serait difficile’’, a déclaré Macky Sall.

    Le chef de l’Etat, qui s’exprimait en wolof, était l’invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, qui fait partie du groupe médiatique de l’artiste musicien et homme d’affaires Youssou Ndour, également ministre-conseiller à la présidence de la République.

    ‘’La notion de ‘détenu politique’ est impropre’’, a-t-il ajouté.

    Plusieurs militants de l’opposition ont été arrêtés lors de récentes manifestations survenues en marge du procès en diffamation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko.

    Le maire de Ziguinchor (sud) a été reconnu coupable et condamné à deux mois de prison avec sursis et au paiement de dommages et intérêts à la partie civile, le ministre Mame Mbaye Niang, le 30 mars. Le procès en appel de la même affaire judiciaire a démarré lundi dernier, après que la partie civile et le ministère public ont interjeté appel.

    Plus de 300 militants de Pastef-Les patriotes ont été arrêtés lors des manifestations qui ont eu lieu en marge du procès, a déclaré le leader de ladite formation politique, Ousmane Sonko.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a insisté Macky Sall.

    ‘’Tout Etat a la capacité de défendre ses lois. C’est valable pour l’Etat du Sénégal et les autres […] Je ne réprime pas’’, a-t-il soutenu en s’exprimant toujours en wolof.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Idrissa Seck démissionne de la présidence du CESE

    SENEGAL-POLITIQUE / Idrissa Seck démissionne de la présidence du CESE

    Thiès, 22 avr (APS) – Idrissa Seck a annoncé, samedi, à Thiès (ouest), qu’il remettra au chef de l’Etat, lundi prochain, sa lettre de démission de la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    L’ancien Premier ministre a déclaré vouloir laisser le soin aux deux responsables de son parti, membres du gouvernement, d’y rester ou d’en démissionner.

    M. Seck a également, au cours d’une conférence de presse, réaffirmé qu’il était candidat à la présidence de la République en février 2024.

    Il a annoncé que sa formation politique allait quitter la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakaar.

    Après avoir fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012, Idrissa Seck est devenu l’un de ses principaux opposants.

    Les deux hommes politiques ont scellé des retrouvailles en 2020, Macky Sall le nommant président du CESE, une institution consultative.

    Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall d’y participer.

    ADI/ESF/OID