Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Idrissa Seck tient la vedette dans la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Idrissa Seck tient la vedette dans la presse quotidienne

    Dakar, 19 avr (APS) – ‘’Idrissa Seck perdu par ses calculs’’, ‘’Idy (le surnom du concerné) dans le tourbillon’’, ‘’Idrissa Seck entre plusieurs feux’’, ‘’Idy au centre du jeu’’, ‘’Idy presque sursitaire’’, ‘’BBY recadre Idy’’. Les divergences entre la majorité présidentielle et le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) préoccupent les quotidiens.

    Après avoir fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012, Idrissa Seck est devenu l’un de ses principaux opposants.

    Les deux hommes politiques ont scellé des retrouvailles en 2020, Macky Sall le nommant président du CESE.

    Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall d’y participer.

    ‘’Très en colère contre le président du [CESE], les leaders de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) disent s’étonner de l’attitude d’Idrissa Seck’’, note L’As sur la base d’une déclaration dans laquelle ils dénoncent la candidature unilatérale de l’ancien Premier ministre à la prochaine élection présidentielle.

    ‘’Certains (parmi les leaders de BBY) sont mêmes décidés à le faire éjecter du fauteuil qu’il occupe au CESE […] Mais tout cela ne trompe personne’’, commente Le Quotidien.

    ‘’Le ton monte au CESE, où on exige la démission ou l’éviction du président en exercice’’, constate Sud Quotidien.

    EnQuête fait remarquer que ‘’resté discret, presque effacé de la scène politique depuis son ralliement au camp présidentiel’’, Idrissa Seck ‘’est revenu au cœur du débat politique depuis plusieurs jours’’.

    Le même journal lui prête l’intention d’entretenir la ‘’proximité’’ avec le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, dans le but de ‘’s’imposer comme une sorte de troisième voie dans l’espace politique sénégalais’’.

    Le Témoin Quotidien n’a pas l’air dupe de la querelle entre Idrissa Seck et les autres leaders de BBY. ‘’Il y a un ‘deal’ entre le président du CESE et le président de la République. Pour faire quoi ? On ne devrait pas tarder à le savoir ! Mais retenez bien que […] ces deux-là s’entendent comme larrons en foire’’, soutient-il.

    C’est au milieu de la tempête survenue entre Idrissa Seck et la coalition présidentielle que huit des 12 membres du bureau du CESE dénoncent l’‘’absentéisme’’ et l’‘’oisiveté’’ du président de ladite institution, rapporte L’info.

    ‘’D’énormes difficultés’’

    Le journal Tribune jure qu’‘’à force de faire des calculs, le président de Rewmi (le parti politique d’Idrissa Seck), qui a rejoint Macky Sall, est en train de tout perdre […] et aura d’énormes difficultés pour gagner une élection présidentielle’’.

    ‘’Dépôt d’un préavis de grève aujourd’hui, port de brassards rouges les 19 et 20 avril. Journées de présence passive le 28 avril et le 2 mai. Grève totale de soixante-douze heures, les 22, 23 et 24 mai, ensuite les 14, 15 et 16 juin’’, écrit Vox Populi. Il s’agit du ‘’plan’’ élaboré par le Syndicat des agents des impôts et domaines pour obtenir la libération de leur collègue Bassirou Diomage Faye, également secrétaire général de Pastef-Les patriotes (opposition).

    Arrêté la semaine dernière, M. Faye a été placé sous mandat de dépôt pour les délits présumés d’outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique.

    ‘’Ces agents des impôts et domaines […] exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue Bassirou Diomaye Faye’’, note WalfQuotidien.

    ‘’Son éligibilité est toujours en question’’, écrit Le Soleil, concernant l’ancien ministre Karim Wade, qui se serait inscrit sur les listes électorales auprès d’une commission administrative ouverte en Turquie par le ministère sénégalais de l’Intérieur.

    Condamné à six ans de prison et au paiement d’une forte amende en 2015 pour des faits de détournement de deniers publics, M. Wade est privé de ses droits politiques, ce qui l’empêche de voter et d’être éligible.

    ‘’Des spécialistes interrogés estiment que cette inscription n’est pas automatique’’, affirme le même journal.

    Seule une modification du Code électoral ou le vote d’une loi d’amnistie des faits pour lesquels il a été condamné peuvent permettre à Karim Wade de retrouver ses droits politiques, ont dit des spécialistes aux journaux Le Soleil et Source A.

    Des militants du PDS (opposition) ont exprimé la volonté de le désigner candidat de leur parti à l’élection présidentielle.

    Certaines collectivités locales tardent à appliquer la loi autorisant la hausse des salaires des employés de la fonction publique locale, ‘’au motif qu’elles n’ont pas assez de moyens’’ pour cela, lit-on dans L’Observateur.

    ESF

  • SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-COOPERATION / Coopération décentralisée : 700 millions de francs Cfa pour le financement de 11 projets

    SENEGAL-FRANCE-COLLECTIVITES-COOPERATION / Coopération décentralisée : 700 millions de francs Cfa pour le financement de 11 projets

    Dakar, 18 avr (APS) – Au total, 11 projets ont été validés pour un cofinancement de près de 700 millions de francs Cfa, mardi, lors de la réunion du Comité de pilotage du Dispositif conjoint d’appui à la Coopération décentralisée franco-sénégalaise, a appris l’APS.

    Cette rencontre a été co-présidée par le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, avec Jean-Paul Guihaumė, Délégué pour l’Action extérieure des Collectivités territoriales de France.

    Dans un communiqué, le service de presse du ministère a signalé que la rencontre s’est déroulée en présence, entre autres, de Philippe Lalliot, Ambassadeur de France au Sénégal.

    Elle a permis de valider les projets sélectionnés par le Comité technique dans le cadre de l’appel à projets 2023 du dispositif conjoint d’appui à la coopération décentralisée franco-sénégalaise, indique la même source, soulignant qu’à terme, 11 projets ont été validés par les membres du comité de pilotage.

    Cité dans le document, le ministre Mamadou Talla a expliqué que le Dispositif conjoint est un modèle de partenariat qu’’’on peut donner en exemple dans le domaine de la coopération décentralisée’’.

    ‘’Outre les appuis techniques et financiers, il contribue à renforcer des liens d’amitié séculaires entre communautés françaises et sénégalaises”, a-t-il dit.

    Le communiqué rappelle qu’après la phase d’appel à projet et la soumission des dossiers, l’instruction des projets a été menée conjointement par la Direction de la coopération décentralisée du département et le Service de coopération et d’cction culturelle de l’Ambassade de France.

    Ce processus ‘’a permis d’échanger simultanément avec les collectivités des deux pays, pour recueillir des précisions nécessaires à la sélection’’.

    Le ministre a indiqué que ‘’pour l’année 2023, 13 Collectivités territoriales ont soumis des demandes de projets dont sept (7) nouveaux postulants venant du Conseil départemental de Rufisque et des communes de Ouakam, Ngor, Palmarin, Ngnith, Ourossogui et Suelle”.

    Il a souligné que des collectivités territoriales ont à nouveau mutualisé leurs forces, notamment l’Entente interdépartementale de Ziguinchor et l’Intercommunalité des Communes du Sine Occidental.

    Selon lui, ‘’il est heureux aussi de constater que les treize (13) projets déposés, reçus et instruits pour un cofinancement évalué à 1 058 074 € soit 694 051 407 FCFA, traduisent les besoins des populations”.

    Le ministre a exhorté les collectivités territoriales françaises et sénégalaises, dont les projets seront sélectionnés à ‘’relever’’ le défi de l’exécution correcte de leurs projets.

    Le communiqué a relevé que 2015 à 2022, 88 projets ont été financés pour un montant plus de 2 milliards de francs CFA, dans le cadre de cette coopération.

    Mamadou Talla a rappelé que la phase II de l’Acte 3 de la décentralisation accordait une place importante au renforcement de la coopération décentralisée.

     OID/ASB

  • SENEGAL-EDITION-CULTURE / Quatorze nouveaux volumes de l’Histoire générale du Sénégal présentés au public

    SENEGAL-EDITION-CULTURE / Quatorze nouveaux volumes de l’Histoire générale du Sénégal présentés au public

    Dakar, 18 avr (APS) – Le comité de pilotage de la rédaction de  »l’Histoire générale du Sénégal (HGS) de nos origines à nos jours » a présenté au public, mardi, quatorze nouveaux volumes couvrant l’ensemble des périodes de l’histoire du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’Ces ouvrages couvent la longue trajectoire de notre histoire, des origines à nos jours. Les 14 ouvrages ont été le fait de spécialistes et aujourd’hui, on a voulu insister sur l’un des moments clés de notre histoire ’’, a expliqué le coordonnateur général du projet, le professeur Mamadou Fall.

    Intervenant lors de la cérémonie de présentation des ouvrages, il a insisté sur le fait que les  Sénégalais connaissent la période contemporaine de leur histoire qui a été écrite, transmise, reproduite et enseignée, mais ‘’l’histoire ancienne de manière générale, l’archéologie surtout constitue, un registre complétement ignoré alors que c’est là où se situe le nœud de notre histoire’’, a précisé le coordonnateur général.

    Les réponses aux nombreuses questions que les Sénégalais et les historiens se posent ne se trouvent pas dans les éléments que l’histoire moderne et contemporaine peuvent fournir. ‘’La réponse est ce qui s’est passé avant le 15ème siècle’’, fait savoir le professeur Mamadou Fall. Il estime que les 14 volumes sont le fruit de synergie de chercheurs, d’universitaires et de traditionnalistes.

    ‘’Il y a eu des moments où notre histoire s’est nouée, où nos populations se sont constituées et ont fait une nation, ces moment-là sont ignorés. On a adopté la formule de Raymond Mori en parlant de siècle obscure de notre histoire, en parlant de cette période obscure de notre histoire et cette obscurité n’a pas été véritablement l’objet d’études soutenues et l’HGS est venue combler ce vide’’, a dit Mamadou Fall.

    Les 14 ouvrages présentés au public couvrent pour chaque volume une période méconnue de notre histoire, a signalé le professeur Mamadou Fall non sans assurer que ce travail est le fruit de plusieurs mois voire d’années de labeur. ‘’Cela a été un travail assidu, difficile, mais c’est le fruit d’une démarche collégiale’’, a-t-il affirmé.

    Il a souligné qu’au détours de la lecture de ces ouvrages,  »le public va pouvoir enfin établir notre histoire sur une continuité de longue durée en la rattachant à l’Egypte, au Soudan, à la culture matérielle que l’archéologie a pu faire surgir de terre ».

    Mamadou Fall a noté qu’à partir de là, les Sénégalais auront un confort sur leur propre sol. ‘’Savoir que sur le sol qu’est le Sénégal, il y a une histoire qui fait plus de dix mille ans, une histoire qui rattache toutes les communautés, celle qui le met au centre de l’histoire mondiale, cela donne aux Sénégalais un sentiment de fierté et une conscience historique », a t-il salué.

     »Certains Sénégalais interrogés pensent que le Sénégal commence après les indépendances », selon le coordinateur du comité de pilotage qui estime qu’ils  »n’ont aucune idée de la base anthropologique sur laquelle ce pays a été fondé, ni des liens historiques que les Sénégalais ont avec les populations de la sous-région notamment les Maliens, les Mauritaniens, la Gambie et la Guinée Bissau n’en parlons pas ».

    Ces ouvrages mis sur la place publique renseignent sur ce qui nous rattache à la Mauritanie, à la Guinée Bissau, au Mali, a t-il affirmé.

    ‘’Entre temps la Bibliothèque coloniale nous a divisé en des ethnies cloisonnées. Nous rétablissons la vérité sur ces questions, nous remettons cette histoire à l’endroit’’, a dit Mamadou Fall qui estime qu’il faut toujours s’attendre à des critiques en écrivant l’histoire.

    FKS/AKS/OID

  • SENEGAL-AVICULTURE-FETE / Aïd el-Fitr : sa volaille décimée, Sangalkam craint la rareté du poulet

    SENEGAL-AVICULTURE-FETE / Aïd el-Fitr : sa volaille décimée, Sangalkam craint la rareté du poulet

    Dakar, 18 avr (APS) – Le poulet, fortement consommé lors de la célébration de l’Aïd el-Fitr ou Korité, est une denrée rare dans les poulaillers de la zone de Sangalkam (ouest), où une grande partie de la volaille a été décimée par la grippe aviaire et le virus de la maladie de Newcastle, a constaté l’APS.

    Cheikh Bâ, un éleveur âgé d’une trentaine d’années, est tout nostalgique des années fastes de ses activités avicoles. Des 900 poussins qu’il a acquis récemment, environ 200 seulement ont atteint l’âge de la maturité, les autres étant décimés par le virus de Newcastle. ‘’C’est de grosses pertes que nous subissons à cause du virus’’, dit le jeune aviculteur, tout inquiet.

    Selon les éleveurs de volaille locaux, le virus de Newcastle sévit à Sangalkam et les localités voisines, l’une des plus importantes zones d’aviculture du pays.

    La maladie a fait son apparition dans le poulailler de Cheikh Bâ lorsque les poussins ont eu vingt-cinq jours d’existence. ‘’J’ai perdu environ 1 million de francs CFA dépensés pour l’alimentation de la volaille et l’achat de poussins’’, s’inquiète M. Bâ.

    Ibrahima Touré partage la même inquiétude avec lui. Le virus de la maladie de Newcastle, très contagieux, a fait son apparition dans son poulailler situé près de la route reliant Niakoulrab à Ndiakhirate. ‘’Elle a ravagé près de 3.000 des 5.000 sujets que nous possédions. Il nous restait quelque 2.000 têtes, que nous étions obligés d’abattre pour réduire les risques de propagation de la maladie’’, raconte M. Touré.

    Selon lui, la grippe aviaire est apparue dans la zone, précédant la maladie de Newcastle. Aujourd’hui, l’éleveur de volaille estime avoir perdu plus de 5 millions de francs CFA. Cette estimation ne prend pas en compte les dépenses qu’il a faites pour les soins vétérinaires, dit-il.

    Désemparé, Ibrahima Touré se contente maintenant de ses poules pondeuses, qui ont été ‘’moins touchées’’ par la grippe aviaire et la maladie de Newcastle que les poussins. Les poules ont perdu plus de 50 % de leur capacité à pondre des œufs, se désole-t-il.

    Babacar Mbaye fait partie des aviculteurs victimes de l’épidémie de grippe aviaire et du virus de la maladie de Newcastle. ‘’Nous avons subi de grosses pertes’’, s’inquiète-t-il, rappelant avoir acquis des milliers de poussins.

    ‘’Nous avons presque tout perdu’’, regrette le jeune éleveur de volaille. Il affirme avoir dépensé près de 7 millions de francs CFA pour l’acquisition des poussins et de leur alimentation.

    Il ne fait aucun doute que le poulet, une denrée de prédilection pour la célébration de l’Aïd el-Fitr, fera l’objet d’une pénurie à cause des nombreuses têtes de volaille décimées dans la zone de Sangalkam, selon les éleveurs locaux.

    ‘’Il n’y aura pas de poulet à Niakoulrab’’, soutient Ibrahima Touré, tout conscient de l’ampleur des dégâts dans les poulaillers de la zone.

    ‘’Nous ne savons pas quoi faire pour atténuer les pertes’’

    Selon Cheikh Bâ, la pénurie est d’autant plus probable que les poussins ayant survécu à l’épidémie n’ont pas atteint la taille et le poids requis pour être consommés lors de l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du ramadan.

    A Niakoulrab, Amy Diop, une femme de ménage, regrette les pertes subies par les aviculteurs. ‘’Les consommateurs vont beaucoup ressentir ces pertes’’, s’inquiète-t-elle.

    Certains consommateurs craignent une hausse des prix du poulet. ‘’Il faut s’attendre à une hausse des prix parce que nous avons trop perdu. Nous ne savons pas quoi faire pour atténuer les pertes’’, dit Babacar Mbaye, l’un des nombreux éleveurs contrariés par la disparition massive de la volaille.

    Selon Cheikh Bâ, le poulet pesant entre 1,5 et 2 kilos est vendu à 2.500 francs CFA chez les aviculteurs et à 3.000 ou 3.500 une fois déplumé, en dehors des poulaillers.

    Les aviculteurs craignent aussi la perte d’emplois dans cette importante zone d’aviculture. C’est le cas de Babacar Mbaye, qui emploie six personnes pour l’entretien de son poulailler et trois autres chargées de vendre la production.

    Ibrahima Touré cherche à sauver une économie pour laquelle il collabore avec trois personnes à rémunérer.

    ‘’Nous avons saisi la Sedima (une entreprise avicole) mais elle n’a pas encore réagi’’, dit M. Touré en parlant de son fournisseur de poussins et d’aliment de volaille.

    Une autre société fournissant des poussins à Babacar Mbaye a rejeté toute responsabilité lorsque l’éleveur l’a contactée après la mort de la volaille.

    CS/ESF/OID/AKS

  • ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains’’, déclare l’ambassadeur de la Russie au Sénégal

    ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains’’, déclare l’ambassadeur de la Russie au Sénégal

    Dakar, 18 avr (APS) – La Russie veut maintenant entretenir des relations commerciales directes avec l’Afrique, a déclaré, mardi, à Dakar, son ambassadeur au Sénégal, Dmitry Kurakov, affirmant qu’une partie des exportations russes vers les pays africains étaient entre les mains d’‘’intermédiaires européens’’.

    ‘’Nous voulons travailler directement avec les Africains […] Auparavant, il y avait souvent des intermédiaires européens qui achetaient nos produits et les revendaient en Afrique. Maintenant, dans ce domaine, nous voulons travailler directement avec l’Afrique’’, a-t-il dit lors d’une visite rendue au directeur général et à la rédaction de l’APS.

    M. Kurakov souhaite que le commerce direct de son pays avec l’Afrique ait lieu ‘’non seulement dans le domaine de l’agriculture mais aussi dans les secteurs de l’énergie, des technologies, de la culture, etc.’’

    Le prochain sommet Russie-Afrique aura lieu en juillet prochain, a-t-il annoncé.

    ‘’Nous avons intérêt à développer nos relations avec l’Afrique. C’est ça l’idée du sommet. On va faire le bilan de ce qui avait été décidé lors du dernier sommet, il y a trois ans, et élaborer un plan de coopération pour les années à venir’’, a ajouté Dmitry Kurakov.

    ‘’Nous devons plus que jamais avoir des contacts directs, entre la Russie et l’Afrique, dans plusieurs domaines, dont l’agroalimentaire’’, a-t-il insisté, rappelant que son pays fait partie des plus importants exportateurs de céréales et d’engrais du monde.

    L’ambassadeur de la Russie au Sénégal dit espérer que le sommet devant réunir son pays et l’Afrique ‘’connaîtra le succès’’, et que ‘’les pays africains vont y prendre part en masse’’. ‘’Il n’y aura pas qu’un sommet. Il y aura aussi un forum économique.’’

    ‘’Les hommes d’affaires africains pourront voir ce que la Russie va proposer. Pourquoi ne pas proposer quelque chose d’africain ? Je suis sûr qu’il y a beaucoup d’entrepreneurs africains, y compris des Sénégalais, qui peuvent investir en Russie, profiter de nos richesses et faire venir des produits russes au Sénégal’’, a assuré M. Kurakov.

    ‘’On peut avoir une coopération avantageuse pour toutes les parties’’, a-t-il poursuivi.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-AVIATION-FONCIER / La protection des terres des aéroports, un ‘’enjeu capital’’ du futur hub aérien de l’AIBD

    SENEGAL-AVIATION-FONCIER / La protection des terres des aéroports, un ‘’enjeu capital’’ du futur hub aérien de l’AIBD

    Dakar, 18 avr (APS) – La sécurisation des terres des aéroports régionaux est ‘’capitale’’ pour le déroulement du projet de ‘’hub aérien’’ de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), a souligné son directeur général, Abdoulaye Dièye.

    ‘’Il a été constaté, de façon récurrente, des agressions des domaines aéroportuaires à travers des occupations irrégulières et des velléités de morcellement et de vente de terrains compris dans ces périmètres’’, a signalé M. Dièye dans une interview donnée au journal Le Soleil.

    ‘’Cette situation est encouragée par l’urbanisation galopante autour des aéroports, le défaut de délimitation précise desdits périmètres aéroportuaires, l’absence, à certains endroits, de murs de clôture’’, a-t-il expliqué.

    Abdoulaye Dièye estime que les ‘’agressions’’ menées sur les terres appartenant aux aéroports régionaux découlent aussi du ‘’déficit de collaboration entre les acteurs concernés, que sont le gestionnaire de l’AIBD SA, les autorités déconcentrées et les services régionaux des domaines et du cadastre’’.

    En raison des empiètements dont les terres des aéroports peuvent faire l’objet, leur ‘’sécurisation […] est un enjeu capital pour la réussite de la mise en œuvre de la stratégie du hub aérien’’ du Sénégal.

    ‘’La sécurisation juridique du foncier devra se faire à travers la génération de droits réels immobiliers au profit de l’AIBD SA, à l’image du bail emphytéotique que l’Etat lui a accordé sur le domaine aéroportuaire de Diass’’, a-t-il dit.

    Des mesures comme celle-là permettent aux aéroports régionaux d’‘’avoir un droit d’action en justice contre les prédateurs fonciers’’ et de ‘’déployer une ingénierie destinée à attirer et à rassurer les investisseurs intéressés par la réalisation de projets prioritaires du plan stratégique du hub aérien 2021-2025’’.

    Le développement des activités génératrices de revenus extra-aéronautiques dépend aussi de la protection des terres des aéroports, selon M. Dièye.

    En 2021, l’Etat a dissous l’Agence des aéroports du Sénégal et a confié les aéroports régionaux à l’AIBD, a-t-il rappelé.

    Cette mesure laisse ‘’apparaître de nouvelles problématiques relatives à la sécurisation physique des domaines aéroportuaires’’, d’une part, et à ‘’la sécurisation juridique de ces assiettes foncières’’, d’autre part, a remarqué Abdoulaye Dièye.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Des sujets politico-judiciaires dominent la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Des sujets politico-judiciaires dominent la livraison des quotidiens

    Dakar, 18 avr (APS) – L’actualité politique et judiciaire domine la livraison des quotidiens parvenus mardi à l’APS.

    Le Témoin Quotidien donne les raisons du renvoi au 8 mai prochain du procès en appel d’Ousmane Sonko, le chef de l’opposition poursuivi en justice pour des faits de diffamation par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    ‘’La désignation de l’actuel président de la cour d’appel de Dakar, Amady Diouf, pour juger Ousmane Sonko […] est une anomalie que comptent combattre les avocats du leader de Pastef-Les patriotes’’, fait-il remarquer.

    Le Code de procédure pénale interdit aux magistrats impliqués dans le traitement d’une affaire judiciaire en première instance de la juger en appel, rappelle le journal.

    ‘’Cette décision pourrait s’expliquer par le souci de permettre aux avocats d’Ousmane Sonko de faire appel de sa condamnation en première instance […] Amady Diouf n’a sans doute pas voulu violer les droits de la défense’’, ajoute Le Témoin Quotidien en parlant du renvoi.

    Jusqu’au 29 avril, M. Sonko et ses avocats peuvent faire appel de la décision en première instance. Le 30 mars, le maire de Ziguinchor (sud) a été condamné à deux mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de francs CFA en guise de dommages et intérêts pour la partie civile.

    ‘’Cette décision prise par le nouveau président de la cour d’appel de Dakar […] vise à permettre la désignation de nouveaux membres du tribunal qui doit trancher cette affaire’’, confirme Sud Quotidien.

    ‘’Une nouvelle radiation’’ du fichier électoral pour Karim Wade ?

    ‘’Karim Wade, le retour ?’’ s’interroge EnQuête, ajoutant que ‘’Wade fils s’est inscrit hier sur les listes électorales en Turquie’’. ‘’La même stratégie, qui avait été adoptée en 2019, n’avait pas porté ses fruits. Il est pour le moment inéligible et sa demande d’inscription devrait être rejetée.’’

    L’ancien ministre a été condamné en 2015 à une peine de prison le privant du droit de voter comme de celui d’être candidat. ‘’Après le Koweït en 2019, le candidat déclaré du PDS a choisi la Turquie pour tenter de redevenir électeur et revenir dans le jeu électoral’’, note EnQuête.

    Tribune s’attend à ‘’une nouvelle radiation’’ de Karim Wade du fichier électoral et évoque un ‘’deal’’ que serait en train de négocier son père avec la majorité présidentielle, en vue de ‘’la survie politique’’ de l’ancien ministre.

    WalfQuotidien aussi parle d’un ‘’deal’’ entre Idrissa Seck et Macky Sall. ‘’C’est à se demander si Idrissa Seck et Macky Sall ne se jouent pas des Sénégalais’’, malgré les divergences supposées entre les deux leaders politiques, concernant les candidatures à l’élection présidentielle de 2024, lit-on dans le même jour.

    Le président du Conseil, économique, social et environnemental (CESE) a fait une déclaration de candidature, qui semble l’éloigner de Macky Sall, lequel prétend avoir légalement la possibilité de se présenter tout en se gardant pour le moment de dire s’il sera candidat ou pas.

    L’Observateur fait remarquer qu’‘’Idrissa Seck croit toujours à ses chances d’accéder à la magistrature suprême’’. La preuve en est que ‘’le leader de Rewmi […] est en train de se réinventer un destin politique’’, ajoute L’Observateur dans une analyse de la ‘’posture controversée’’ du président du CESE.

    La Sûreté urbaine fait l’objet de la une du journal Le Quotidien. ‘’Les enquêtes se poursuivent à la Sûreté urbaine. Elle est devenue une unité d’investigation très performante […] La hiérarchie lui a délégué toutes les enquêtes sensibles du moment’’, constate le journal, selon lequel de nombreuses arrestations menées entre ‘’Karang [et] Diaobé en passant par les Parcelles Assainies, Keur Massar Sud, Guédiawaye et Pikine’’ sont dirigées par ce démembrement de la Police nationale.

    ‘’Tension’’

    Bés Bi Le Jour consacre un dossier aux motos en circulation dans le pays, à Dakar notamment.

    Quelque 5.000 motos Jakarta circulent au Sénégal, révèle le journal, ajoutant que 3.847 accidents de la circulation impliquant ces deux-roues ont été dénombrés en 2022 par la Brigade nationale des sapeurs-pompiers.

    Durant la même année, 237 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de motos, selon Bés Bi Le Journal.

    A cause de la grippe aviaire, il risque d’y avoir une ‘’tension’’ sur l’approvisionnement des marchés en viande, selon L’Observateur. ‘’L’aviculture est sous la menace de la maladie de Newcastle et du virus H9, qui commencent à causer des pertes plus ou moins importantes, surtout pour les petits producteurs’’, constate-t-il.

    Le Soleil décrit le marché d’intérêt national de Diamniadio (ouest) comme ‘’la foire des bonnes affaires’’.

    Un ‘’marché spécial’’ des fruits et légumes est ouvert dans cette commune en prélude à la célébration de l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du ramadan.

    ‘’Les producteurs y trouvent des prix rémunérateurs, les consommateurs des produits de qualité à des tarifs compétitifs’’, observe Le Soleil.

    Selon le journal Record, Habib Diallo pourrait être le premier Sénégalais à remporter le prix Marc-Vivien-Foé, décerné chaque année depuis 2009 par RFI et France 24.

    L’attaquant sénégalais fait partie des 11 joueurs présélectionnés pour cette distinction qui sera attribuée le 30 mai prochain. Le prix Marc-Vivien-Foé récompense le meilleur joueur africain de la Ligue 1 (France).

    ESF