Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ITALIE-AGRICULTURE / Un accord signé avec le gouvernement italien pour impulser un développement agricole durable

    SENEGAL-ITALIE-AGRICULTURE / Un accord signé avec le gouvernement italien pour impulser un développement agricole durable

    Dakar, 6 déc (APS) – L’ambassadeur du Sénégal en Italie, Ngor Ndiaye, et le vice-ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Edmondo Cirielli, ont paraphé jeudi à Rome un accord portant sur le développement agricole durable, a-t-on appris de l’agence de presse italienne Dire.

    Ce nouvel accord vise à transférer des ressources et du savoir-faire vers le Sénégal, pour assurer la production de fruits et légumes de qualité et une foresterie capable d’impulser une autosuffisance alimentaire, en prêtant une attention particulière à la reproductibilité du modèle, a notamment indiqué l’agence de presse italienne.

    La signature de cette entente entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme Mattei, une initiative en faveur de l’Afrique du gouvernement italien de Georgia Meloni.

    Le Sénégal fait partie des neuf pays africains avec lesquels Rome compte coopérer pour favoriser la croissance et les échanges bilatéraux, a rappelé la source.

    Préalablement à sa signature, le projet a notamment été présenté à la salle de presse du Parlement italien.

    « Nous avons d’excellentes relations avec l’Italie. Comme on le répète souvent, le Sénégal n’a pas attendu la mise en œuvre du plan Mattei pour avoir de bonnes relations avec l’Italie. Depuis des décennies, les relations sont vivantes, fortes et riches. Et nous sommes heureux que ce Plan puisse amener une nouvelle impulsion à ces relations’’, a déclaré l’ambassadeur du Sénégal à l’agence Dire.

    ‘’Pour le Sénégal, l’Italie est un pays spécial », a fait valoir Ngor Ndiaye non sans évoquer les nouvelles perspectives de développement qui seront impulsées par le programme Sénégal 2050, le nouveau référentiel des politiques publiques de développement du pays.

    AKS/OID/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le gouvernement attend des députés ‘’une opposition constructive’’, selon Yankhoba Diémé

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / Le gouvernement attend des députés ‘’une opposition constructive’’, selon Yankhoba Diémé

    Dakar, 6 déc (APS) – Le gouvernement attend des députés de la 15e législature une opposition constructive, un refus motivé, a déclaré vendredi à Dakar, Yankhoba Diémé, ministre sortant du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    ‘’Nous voudrions en tant que gouvernement insister sur le fait que nous espérons des députés, une opposition constructive, un refus motivé sur certaines choses mais [aussi] un encadrement et un accompagnement pour que ce changement intervienne’’, a-t-il dit lors de la séance consacrée à la ratification des listes des membres des commissions permanentes de la 15 e législature.

    Il a souhaité ‘’un franc succès à la présente législature, une législature de challenge, d’attentes fortes pour le peuple sénégalais, une législature d’attente même pour le gouvernement’’.

    Il considère que l’exécutif ne pourra pas gouverner comme il faut sans l’accompagnement et l’encadrement du législatif à travers le vote des lois, le contrôle de l’action du gouvernement et l’action de représentation du peuple.

    ‘’Nous avons choisi et assumé le devoir de faire des ruptures profondes, un changement systémique. Nous savons que pour ce faire, nous devons prendre le courage d’accepter, de faire et de subir le mal sur nous mêmes d’abord’’, a-t-il fait valoir.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-METEO / Un vent fort attendu sur la Grande Côte et Dakar

    SENEGAL-METEO / Un vent fort attendu sur la Grande Côte et Dakar

    Dakar, 6 déc (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) alerte sur l’arrivée d’un vent fort, samedi, de 5h à 15h, sur la Grande Côte et Dakar.

    Dans un Bulletin météo spécial, l’agence annonce  »un vent fort de secteur Nord-est pouvant dépasser 40Km/h sur Grande Côte et Dakar à partir de samedi 7 décembre 2024, de 5h à 15h. »

    OID/ASB

  • SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale va travailler avec rigueur pour contrôler l’action du gouvernement, assure son président

    SENEGAL-POLITIQUE-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale va travailler avec rigueur pour contrôler l’action du gouvernement, assure son président

    Dakar, 6 déc (APS) – Le nouveau président de l’Assemblée Nationale, Malick Ndiaye, a assuré, vendredi, que l’Institution qu’il dirige travaillera avec ‘’rigueur’’ à légiférer et contrôler l’action gouvernementale afin de répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

    ‘’Pour une Assemblée pleinement engagée, nous travaillerons avec rigueur à légiférer pour le bien commun, à contrôler efficacement l’action gouvernementale et à répondre aux priorités nationales en plaçant les aspirations du peuple sénégalais au cœur de nos préoccupations’’, a-t-il dit lors de la séance consacrée à la ratification des listes des membres des Commissions permanentes de la 15 e législature.

    ‘’Mes chers collègues, (…) je prends l’engagement de travailler avec vous dans un esprit de dialogue, d’ouverture et de justice. Ensemble en nous inspirant des valeurs de Jub Jubal Jubbanti, nous bâtirons une Assemblée exemplaire digne de la confiance que nous accorde notre peuple’’, a-t-il déclaré.

    Le président Ndiaye considère que la ‘’rupture’’ attendue de l’Assemblée nationale passera par l’impulsion d’une nouvelle dynamique à la promotion d’une ‘’institution proche des citoyens résolument responsable et tournée vers l’avenir’’. Il a notamment promis que durant sa présidence, l’institution parlementaire donnera l’exemple en matière ‘’d’équité et d’accessibilité’’.

    ‘’Nous accorderons aussi une attention particulière à l’inclusion en veillant à ce que nos infrastructures et outils soient adaptés aux personnes à mobilité réduite, aux non-voyants ainsi qu’à tous ceux qui pourront rencontrer des obstacles à leur participation’’, a-t-il fait valoir, réitérant que la 15e législature va œuvrer au renforcement de la transparence par l’accessibilité de ses travaux à travers la mise en place d’une chaine parlementaire.

    ‘’A ce titre, la transition numérique sera au cœur de nos réformes pour moderniser nos processus internes, faciliter l’accès aux documents de travaux et optimiser la consultation citoyenne’’, a-t-il signalé.

    Le ministre sortant du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé a représenté le gouvernement à cette séance.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-JUSTICE / L’Assemblée nationale confirme la révocation de Barthélémy Dias

    SENEGAL-INSTITUTIONS-JUSTICE / L’Assemblée nationale confirme la révocation de Barthélémy Dias

    Dakar, 6 déc (APS) – L’Assemblée nationale a confirmé, vendredi, la révocation du maire de Dakar, Barthélémy Dias de son poste de député à la suite d’une requête introduite la veille par le ministre de la Justice, garde des Sceaux.

    ‘’Sur demande du ministre de la Justice, garde des Sceaux, en application des dispositions de l’article 61, dernier alinéa, de la Constitution et l’article 51 de notre règlement intérieur, dernier alinéa, le bureau de Assemblée nationale réuni le jeudi 5 décembre 2024 a procédé à la radiation de M. Barthélémy Toye Dias’’, a indiqué le président de l’institution parlementaire, Malick Ndiaye.

    Il a ainsi demandé que le nom de Barthélémy Dias soit retiré de la liste des commissions permanentes en attendant la désignation de son remplaçant à l’Assemblée nationale.

    A l’installation lundi dernier de la nouvelle législature, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, avait officiellement saisi le bureau de l’institution parlementaire de procéder à la révocation du mandat de M. Dias condamné pour  »coups mortels » dans l’attaque en 2011 de sa mairie de Mermoz-Sacré-Coeur. 

    Le pourvoi introduit par ses avocats pour obtenir la cassation de sa condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, a été rejeté en décembre 2023 par la Cour suprême .

    M. Dias, qui brandissait un pistolet au moment des faits avait passé plusieurs mois en détention.

    S’adressant à des journalistes à la suspension des travaux, Abdou Mbow, député du groupe Takku Wallu Sénégal (opposition) a dénoncé ce qu’il considère comme ‘’une forfaiture’’, estimant que le ministre de la Justice a versé dans la précipitation pour demander la révocation du mandat de Monsieur Barthélémy Dias.

    AKS/OID/ABB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les ennuis judiciaires de Barthélémy Dias et la campagne de commercialisation de l’arachide

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les ennuis judiciaires de Barthélémy Dias et la campagne de commercialisation de l’arachide

    Dakar, 6 déc (APS) – Les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font l’écho d’une saisine de l’Assemblée nationale par le Garde des Sceaux demandant la révocation de Barthélémy Dias de son poste de député et la campagne de commercialisation de l’arachide.

    ‘’Bye-bye Assemblée’’, affiche à la Une L’Observateur, qui signale qu’après ‘’l’installation de la 15e Législature lundi dernier, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a officiellement saisi l’Assemblée nationale pour demander la révocation de Barthélémy Dias de son poste de député. Hier matin, le bureau de l’Assemblée nationale a été informé de cette décision, qui pourrait être communiquée aux autres députés dès aujourd’hui, lors de la plénière consacrée à la ratification des commissions’’.

    Selon L’Obs, c’est ‘’le début des gros ennuis pour le responsable de Taxawu qui, en plus d’être sur siège éjectable à l’hémicycle, risque de perdre son fauteuil de maire de Dakar’’.

    En décembre 2023, la Cour suprême avait rejeté le pourvoi en cassation introduit par les avocats de Barthélémy Dias, pour obtenir la cassation d’une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, après la mort en 2011 d’un jeune homme, Ndiaga Diouf.

    M. Dias avait passé plusieurs mois en détention pour la mort de Ndiaga Diouf. Ce jeune homme a été tué par balle, lors de violences survenues à Dakar en 2011, dans un contexte préélectoral.

     »Le ministre de la Justice demande la révocation de Barthélémy Dias’’, rapporte Les Echos, qui écrit : ‘’Elu sur la liste de Samm Sa Kaddu qu’il a dirigée lors des élections législatives anticipées du 17 novembre, le maire de Dakar va dire adieu à son fauteuil de député’’.

    En effet, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a ‘’saisi l’Assemblée nationale pour demander la révocation de Barthélemy Dias. Une conséquence de sa condamnation définitive dans l’affaire Ndiaga Diouf. Cette décision ne doit guère surprendre, vu les rapports très heurtés entre Barthélemy Dias et les patriotes qui sont au pouvoir (….)’’.  

    La révocation du mandat du député est ‘’une conséquence de l’application de sa condamnation définitive dans l’affaire dite Ndiaga Diouf qui lui a valu deux ans de prison dont six mois ferme assortis de dommages et intérêts de 25 millions à verser à la famille de Ndiaga Diouf’’.

    Le journal rappelle qu’en application stricte de l’article 61 alinéa 7 de la Constitution et l’article 51 alinéa 6 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ‘’un député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés sur demande du ministre de la Justice’’.

    Sud Quotidien aborde la commercialisation de l’arachide et parle d’une ‘’campagne à plusieurs vitesses’’.

    ‘’La campagne de commercialisation de l’arachide pour l’année 2023- 2024 a officiellement démarré hier, jeudi 5 décembre, sur l’ensemble du territoire national. Cependant, dans les différents points de collecte, les graines d’arachide se font désespérément attendre, malgré la mobilisation des ressources financières par l’État et ses démembrements pour assurer le bon déroulement de cette campagne. Selon certains acteurs, les récoltes ne sont pas encore au rendez-vous. Pour d’autres, le problème réside dans l’indisponibilité des ressources financières nécessaires aux opérateurs privés et aux stockeurs, freinant ainsi le début effectif des activités’’, relève Sud.

    Le Soleil annonce que cette campagne, la Sonacos se fixe un objectif de collecte de 300 000 tonnes d’arachides. ‘’En visite, hier, à Louga, pour le démarrage de la campagne de commercialisation de l’arachide, le directeur général de la Sonacos s’est dit satisfait du bon déroulement et garde espoir que l’objectif de collecte fixé à 300.000 tonnes cette année sera atteint. Toutefois, les Opérateurs privés stockeurs (Ops) de Louga ont soulevé la faible densité des graines’’, rapporte le journal.

    Sur le même sujet, WalfQuotidien note le ‘’rêve brisé des paysans’’ à cause d’une ‘’faible production arachidière’’.

     »L’Etat, qui a fixé à 305 francs Cfa le prix plancher du kilo d’arachide, risque de retourner les montants décaissés au Trésor faute de vendeurs. Car, les rendements n’ont pas atteint les prévisions des producteurs qui, selon plusieurs acteurs, ont eu une mauvaise saison’’, écrit Walf.

    OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / La SONACOS veut collecter 300.000 tonnes de graines d’arachide

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / La SONACOS veut collecter 300.000 tonnes de graines d’arachide

    Louga, 5 déc (APS) – La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) envisage de collecter 300.000 tonnes de graines d’arachide au cours de la nouvelle campagne de commercialisation des récoltes 2024-2025, a-t-on appris, jeudi, à Louga (nord), de son directeur général, El Hadji Ndane Diagne.

    C’est un objectif fixé par la SONACOS et le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, selon M. Diagne.

    Pour lancer officiellement la campagne de collecte des graines d’arachide dans la région de Louga, il a remis un chèque de La Banque agricole à un entrepreneur local, Massyla Ndiaye, pour une valeur de 22.110.000 francs CFA.

    El Hadji Ndane Diagne dit être « confiant » quant à la capacité de la SONACOS à atteindre la quantité de graines d’arachide souhaitée, avec l’aide des entrepreneurs prenant part à la collecte.

    « Tout camion qui arrive avec des graines d’arachide sera déchargé rapidement, et le paiement effectué sans délai », a-t-il promis.

    « Nous avons entamé les déchargements. Nous avons recruté du personnel pour accélérer les opérations et satisfaire la forte demande », a assuré le directeur général de la SONACOS.

    DS/ESF/MTN

  • SENEGAL-COMMERCE / FIDAK 2024 : la faible affluence des premiers jours

    SENEGAL-COMMERCE / FIDAK 2024 : la faible affluence des premiers jours

    Par Mame Fatou Diouf

    Dakar, 6 déc (APS) – Des exposants et des visiteurs de la 32e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) interrogés par l’APS jugent la rencontre commerciale timide à ses débuts.

    Cinq jours après la cérémonie d’ouverture (jeudi 28 novembre) de la 32e FIDAK, les visiteurs continuent de venir au compte-gouttes, ce mardi 3 décembre. Ils sont peu nombreux dans les pavillons du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), qui accueille depuis cinquante ans ce rendez-vous du public avec des artisans et des commerçants du Sénégal et de nombreux autres pays.

    ‘’Ce n’est pas encore la grande affluence habituelle de la FIDAK’’, observe Marème Sow, une commerçante, se doutant même que le public soit au courant au l’évènement.

    ‘’La FIDAK a bien démarré. Je suis satisfaite de son organisation. C’est la première fois que j’y participe’’, dit Adja Fatim Fall, estimant qu’il doit y avoir ‘’plus de visibilité’’ pour l’évènement.

    Mme Fall juge l’affluence des visiteurs assez faible. ‘’Il n’y en a pas assez’’, s’inquiète cette commerçante en parlant des visiteurs.

    La Béninoise Michelle Dassounnou découvre la FIDAK cette année. Elle semble plus patiente et optimiste que Marème Sow et Adji Fatim Fall. ‘’Nous espérons que les visiteurs viendront en masse dans les prochains jours’’, dit Mme Dassounnou, s’empressant de dire que la FIDAK est une ‘’bonne initiative’’ de l’État sénégalais au profit des commerçants et artisans venant de plusieurs pays.

    Khadidiatou, une exposante trouvée en plein marchandage avec la clientèle, vend des tissus en provenance d’Égypte. ‘’Je vous assure que les stands étaient à même le sol. Et il fallait passer plusieurs jours à la FIDAK pour en trouver’’, se souvient-elle.

    Khadidiatou dit être satisfaite des conditions dans lesquelles est organisée maintenant la Foire internationale de Dakar, même si elle trouve la 32e édition timide, pour le moment.

    ‘’Il manque de la visibilité à la FIDAK. Beaucoup de Sénégalais ne savent pas qu’elle a démarré’’, soutient-elle.

    La FIDAK 2024 coïncide avec le cinquantenaire du CICES, qui l’organise. ‘’L’événementiel économique au service de la promotion touristique’’ est le thème choisi par les autorités sénégalaises pour l’animation scientifique de la présente édition.

    Élisabeth Bassène est venue de Ziguinchor (sud) pour s’approvisionner en produits textiles burkinabè à la Foire internationale de Dakar. Elle a acheté une pile de tissus de diverses qualités, dont le ‘’kokodunda’’, un pagne tissé, et des chemises en batik, une technique de décoration artisanale.

    Mme Bassène trouve les tissus en provenance du Burkina Faso bon marché et de bonne qualité. ‘’C’est la deuxième fois que je viens à la FIDAK. J’achète en gros pour aller revendre à Ziguinchor’’, dit-elle, jugeant ses bénéfices assez confortables, malgré les frais du voyage entre sa ville de résidence et Dakar.

    Nafy Diallo (un nom d’emprunt), l’une des femmes qui l’approvisionnent, prend part à la FIDAK pour la 20e fois. Elle dit tisser un réseau de clients ‘’fidèles’’, qui ne manquent pas de faire la ronde autour de son stand à chaque édition de la foire.

    ‘’Nous avions l’habitude de réserver un petit stand de 12 mètres carrés. Cette année, nous avons pris un stand de 18 mètres carrés’’, dit la commerçante burkinabè. Un signe de belles opportunités.

    Les vêtements ‘’Made in Africa’’, faits avec des produits textiles africains, sont de plus en plus consommés dans le continent, témoigne-t-elle, jugeant par ailleurs l’organisation de la présente édition de la FIDAK meilleure que celle des années précédentes.

    ‘’Auparavant, nous ne trouvions même pas des tapis à notre arrivée. Si d’aventure il y en avait, ils étaient mal posés. Cette année, les stands ont été installés à temps’’, dit la commerçante venue du Burkina Faso.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT / A Gaza, Israël commet un génocide, selon Amnesty international

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT / A Gaza, Israël commet un génocide, selon Amnesty international

    Dakar, 5 déc (APS) – L’organisation non gouvernementale de défense des droits humains, Amnesty international, a déclaré jeudi qu’Israël  »a commis et continue de commettre » un génocide contre les Palestiniens, dans la bande de Gaza.

    Dans un rapport rendu public le même jour, l’ONG a assuré que ses recherches avaient permis de rassembler suffisamment d’éléments pour conclure qu’Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens et les Palestiniennes dans la bande de Gaza occupée.

    Le rapport établi notamment que dans le cadre de l’offensive militaire qu’il a lancée à la suite des attaques meurtrières du Hamas dans le sud de son territoire,  »Israël a impunément fait subir aux Palestiniens de Gaza un déchaînement de violence et de destruction permanent en toute impunité ».

    Plus d’un an après le déclenchement de l’intervention de l’armée israélienne dans le territoire palestinien de Gaza, des dizaines de milliers de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées dans l’enclave palestinien.

    Le ministère de la Santé du mouvement islamique de résistance, Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a comptabilisé 44 580 Palestiniens tués, à la date du 5 décembre 2024. D’autres organisations internationale évoquent un bilan de victimes beaucoup plus important.

     »Israël vise la destruction des Palestiniens et des Palestiniennes de Gaza »

    L’intervention de l’armée israélienne dans l’enclave palestinien a provoqué la destruction de la quasi-totalité des infrastructures sanitaires, scolaires, des services sociaux de base, tandis que la ville s’est transformée en champs de ruines du fait de bombardements incessants et de destructions sans précédent.

    Dans son rapport intitulé ‘’On a l’impression d’être des sous-humains’’, Amnesty international estime qu’Israël a commis des actes interdits par la Convention sur le génocide, dans l’intention spécifique de détruire la population palestinienne de Gaza.

    Pour l’ONG de défense des droits humains, ce pays s’est notamment rendu coupable de meurtres, d’atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale des personnes, et de soumission délibérée des Palestiniens et Palestiniennes de Gaza à des conditions de vie destinées à entraîner leur destruction physique.

    Pour Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty international, Israël a, mois après mois, traité la population palestinienne de Gaza comme  »un groupe de sous-humains ne méritant pas le respect de ses droits fondamentaux ni de sa dignité, et a démontré son intention de la détruire physiquement ».

     »Nos conclusions accablantes doivent sonner comme un signal d’alarme pour la communauté internationale : il s’agit d’un génocide, qui doit cesser immédiatement (…). Ce que vise Israël est la destruction physique des Palestiniens de Gaza, que ce soit parallèlement à son objectif militaire d’élimination du Hamas ou comme moyen d’y parvenir », a tenu à dire la responsable d’Amnesty international.

    AKS/ABB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue l’endettement du Sénégal

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue l’endettement du Sénégal

    Dakar, 5 déc (APS) – L’endettement du Sénégal et les chantiers législatifs de la nouvelle majorité sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    L’As rapporte que la dette extérieure du Sénégal a atteint plus de 39 milliards de dollars. ‘’Le rapport sur la dette internationale a été publié le mardi 3 décembre par la Banque mondiale. L’institution financière internationale révèle que la dette extérieure du Sénégal a atteint plus de 39 milliards de dollars. Une situation préoccupante pour le nouveau régime, qui récemment disait éprouver des difficultés pour trouver les traces de l’utilisation de ces fonds’’, écrit le journal.

    Selon Le quotidien Le Soleil, le rapport renseigne que le Sénégal, l’Ukraine et Maurice ont enregistré les plus fortes augmentations de leur dette en 2023 parmi les pays à faible revenu éligibles à l’IDA. Le Mozambique (38,3%), le Sénégal (25,9%), le Pakistan (13,6%), le Kenya (12,8 %) et la République dominicaine (10,3%) ‘’ont eu les ratios les plus élevés de paiements d’intérêts sur la dette totale par rapport aux recettes d’exportation, une situation qui a affaibli leur situation budgétaire’’, constate le rapport.

    Le journal explique comment la dette du Sénégal a explosé en 20 ans. ‘’L’encours total de la dette extérieure du Sénégal est passé de 4,650 milliards de dollars (1 dollar = 622 FCFA au cours actuel du dollar) en 2010 à 39,950 milliards de dollars en 2023. Dans ce stock, la part de la dette extérieure à long terme est passée à 32,826 milliards de dollars en 2023 contre 4,198 milliards de dollars en 2010. La moitié (50%) est constituée de dette multilatérale. Mais, on note une part croissante de la dette privée (33% du total), passant de 1,048 milliard de dollars en 2010 à presque 16 milliards de dollars en 2023’’, écrit le journal.

    Il ajoute : ‘’Le stock de la dette extérieure à court terme est estimé à 4,858 milliards de dollars en 2023. Le service de la dette est ainsi estimé à 1,527 milliard de dollars en 2023 contre 101 millions de dollars en 2010. Par créancier, la Banque mondiale arrive en tête (23% du stock de la dette multilatérale du Sénégal), suivie de la Banque africaine de développement (10%), de la Chine (7% de la dette bilatérale) et de la France (6%)’’.

    Sur le même sujet, L’Observateur rappelle que le 26 septembre, ‘’la mèche a été allumée par le chef du Gouvernement, déclenchant l’éclat de la vérité sur une nébuleuse économique jusqu’alors cachée’’.

    ‘’Lors d’une conférence de presse, à Dakar, consacrée à un état des lieux des Finances publiques, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a jeté un pavé dans la mare en accusant le régime sortant du Président Macky Sall d’avoir maquillé les chiffres pour présenter une image du Sénégal comme une économie +solide+’’, écrit le journal.

    La publication note que ‘’d’après le rapport 2024 de la Banque mondiale sur la dette internationale, le Sénégal figure parmi les pays les plus endettés de la catégorie des pays à revenu intermédiaire, aux côtés de l’Ukraine et de l’ile Maurice. Avec un encours total de la dette extérieure s’élevant à 39,950 millions de dollars US, soit environ 24 888,85 milliards FCFA, le pays se trouve sous la pression d’un fardeau financier de plus en plus écrasant’’.

    Vox Populi revient également sur cet épisode. Le ministre de l’Economie, Abdourahmane Sarr ‘’révélait que la dette publique a été annoncée en moyenne à 65,9% du PIB durant 2019-2023, mais en réalité, elle a été en moyenne de 76,3% du PIB en raison des déficits publics plus élevés que publiés’’. Ainsi, disait-il, ‘’en fin 2023, la dette de l’Etat central, hors secteur parapublic, est à 15 664 milliards, soit 83,7% du PIB alors qu’elle était annoncée à 13 772 milliards ou 73,6% du PIB. II s’agit donc d’un supplément de dettes contractées et non publiées de près de 1892 milliards soit 10% du PIB de plus’’.

    Le quotidien aborde les chantiers législatifs de la nouvelle majorité. ‘’Outre le vote de la loi de finances qui semble constituer la priorité des priorités de la nouvelle Assemblée, on note la Haute Cour de justice parmi les attentes les plus pressantes envers le nouveau régime’’, écrit le journal.

    Concernant le vote de la loi de finances initiale 2025, WalfQuotidien parle de ‘’course d’obstacles’’.

    ‘’Le gouvernement veut faire voter le projet de loi de finances initiale 2025 dans les plus brefs délais. Mais ses plans risquent d’être contrariés par l’opposition qui a décidé de saisir la justice’’, écrit Walf.

    OID/AB