Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MAURITANIE-INFRASTRUCTURES / Pont de Rosso : les dispositions nécessaires ont été prises pour l’achèvement des travaux, ‘’d’ici à juillet 2026’’

    SENEGAL-MAURITANIE-INFRASTRUCTURES / Pont de Rosso : les dispositions nécessaires ont été prises pour l’achèvement des travaux, ‘’d’ici à juillet 2026’’

    Rosso Sénégal, 5 déc (APS) – Les dispositions nécessaires ont été prises en vue de l’achèvement, ‘’d’ici à juillet 2026’’, de la construction du pont de Rosso, sur la frontière sénégalo-mauritanienne, a assuré, mercredi, le directeur général des infrastructures routières et du désenclavement au ministère sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Mamadou Alassane Camara.

    ‘’Nous pouvons assurer que toutes les dispositions nécessaires ont déjà été prises pour accélérer les travaux afin de les finaliser, d’ici à juillet 2026’’, a soutenu M. Camara au cours d’une visite du chantier.

    Il était accompagné d’ambassadeurs de pays membres de l’Union européenne (UE) et du représentant au Sénégal de la Banque africaine de développement (BAD).

    L’UE et la BAD contribuent au financement de cette infrastructure routière.

    Des responsables des ministères sénégalais et mauritanien chargés des Infrastructures ont participé à la visite, qui s’est déroulée en présence d’un représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI).

    Le but de la visite était d’évaluer les travaux du pont de Rosso et des aménagements connexes, selon le directeur général des infrastructures routières et du désenclavement.

    Mamadou Alassane Camara a salué l’engagement de la Mauritanie, du Sénégal et de leurs partenaires financiers à faire construire ce pont, ‘’un ouvrage [qui va] connecter les peuples’’ des deux pays et de leurs voisins.

    ‘’Nous espérons que les travaux vont se poursuivre de manière professionnelle, avec une accélération à tous les niveaux, pour qu’on puisse atteindre les objectifs fixés et respecter les délais indiqués’’, a dit M. Camara.

    L’un des ouvrages annexés au pont de Rosso

    L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, s’est réjoui de l’évolution des travaux.

    ‘’Ce pont va renforcer la mobilité des personnes, des biens et des services’’ entre la Mauritanie et le Sénégal, a-t-il assuré.

    Les représentants des deux pays voisins, de la BAD et de la BEI ont visité aussi la gare routière, le poste de santé, des écoles et un marché construits à Rosso, des ouvrages annexés à l’infrastructure routière.

    Selon Mohamed Chérif, le représentant de la BAD au Sénégal, le pont est ‘’un projet d’intégration régionale africaine, qui va renforcer la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie’’.

    L’ouvrage va en même temps ‘’créer une union entre les pays africains, avec un lien direct entre les pays d’Afrique de Nord et ceux du Sahara’’, a-t-il dit.

    OG/AT/BK/ESF/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-INSTITUTIONS / Une motion de censure de l’opposition française fait tomber le gouvernement Barnier

    SENEGAL-FRANCE-INSTITUTIONS / Une motion de censure de l’opposition française fait tomber le gouvernement Barnier

    Dakar, 4 déc (APS) – Des députés de l’opposition ont renversé le gouvernement français à l’aide d’une motion de censure adoptée ce mercredi, ce qui n’était plus arrivé en France depuis 1962.

    Trois cent trente et un députés ont voté le texte proposé par le groupe parlementaire Nouveau Front populaire (opposition), obligeant le gouvernement dirigé depuis trois mois par Michel Barnier à devoir présenter sa démission au président de la République, Emmanuel Macron.

    M. Barnier est attendu jeudi à l’Élysée, le palais présidentiel, pour remettre officiellement sa démission, selon des médias français.

    Les députés de La France insoumise ont joint leurs voix à celles du Rassemblement national de Marine Le Pen pour faire tomber le gouvernement.

    La motion de censure a été proposée après que Michel Barnier a activé le 49.3, une disposition de la Constitution française permettant de faire passer des projets de loi sans recourir à une majorité parlementaire.

    Le Premier ministre en avait notamment usé pour faire passer le projet de loi de finances 2025.

    ‘’Tout n’est pas parfait dans ce budget’’, avait-il reconnu en mettant en même temps en garde l’opposition parlementaire : ‘’La censure rendra tout plus grave et plus difficile […] L’action du gouvernement sera interrompue.’’

    Michel Barnier soutient qu’une volonté de ‘’déstabilisation institutionnelle’’ du pays est à l’origine de la motion de censure.

    ‘’Ce choix engage une responsabilité collective, parce que c’est la vie des Français que vous avez entre les mains’’, a-t-il ajouté.

    FD/ESF/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-BANQUES / La BCEAO maintient à 3,50 % son principal taux directeur

    SENEGAL-AFRIQUE-BANQUES / La BCEAO maintient à 3,50 % son principal taux directeur

    Dakar, 4 déc (APS) – Les membres du comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), réunis mercredi à Dakar, ont décidé de maintenir à 3,50 % le principal taux directeur auquel cet établissement bancaire prête des liquidités aux banques commerciales.

    En s’exprimant lors d’une réunion du CPM au siège de la BCEAO, son gouverneur, Jean-Claude Kassi Brou, a annoncé que le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal était également maintenu à 5,50 %.

    Le taux d’intérêt sur le guichet de prêt marginal est le taux d’intérêt payé par les banques commerciales lorsqu’elles empruntent de l’argent auprès de la banque centrale.

    Ces deux taux conservent le niveau qu’ils avaient depuis le 16 décembre de l’année dernière, a précisé M. Kassi Brou.

    « Cette décision résulte de l’analyse de l’activité économique, de l’évolution des prix et de la situation extérieure de l’Union [économique et monétaire ouest-africaine] », a expliqué le gouverneur de la BCEAO.

    Il signale, par ailleurs, que « l’activité économique reste dynamique sur la proche période, soutenue par un financement adéquat de l’économie ».

    « La hausse des crédits à l’économie est ressortie à 5,9 % en rythme annuel, à fin septembre 2024 », a indiqué Jean-Claude Kassi Brou.

    En 2025, la croissance économique de l’Union devrait être de 6,3 %, contre 6,0 % en 2024, a-t-il annoncé sur la base des prévisions de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

    Les membres du CPM de la BCEAO se sont réunis, mercredi 4 décembre 2024, au siège de la banque centrale de l’UEMOA.

    Durant le troisième trimestre de cette année, l’inflation était de 4,1 % en raison d’une offre locale de produits vivriers issus de la campagne agricole 2023-2024, qui demeure globalement insuffisante, a dit le président du CPM et gouverneur de la BCEAO.

    « En octobre 2024, a-t-il indiqué, le taux d’inflation s’est établi à 3,4 %, restant au-dessus de la cible de 1 % à 3 % visée par la banque centrale. »

    Selon les dernières prévisions, le taux d’inflation devrait être de 3,6 % en 2024, après 3,7 % en 2023.

    Jean-Claude Kassi Brou affirme que les perspectives d’inflation sont soumises à des risques haussiers en 2025. « Ces risques concernent la situation sécuritaire dans certains pays, l’impact de conditions climatiques défavorables sur la production agricole et les effets des tensions géopolitiques et commerciales sur les prix mondiaux des produits énergétiques et alimentaires. »

    Malgré l’amélioration du solde des échanges avec le reste du monde, à la suite d’une évolution favorable des termes de l’échange, la situation extérieure de l’UEMOA devrait être renforcée, a-t-il poursuivi.

    « Au cours des prochains mois, a assuré son président, le comité de politique monétaire continuera de suivre l’évolution de l’inflation, ainsi que de la situation économique, financière et monétaire. »

    Le CPM « prendra, si nécessaire, les mesures idoines pour assurer la stabilité monétaire et financière de l’Union », a-t-il promis.

    CS/ESF/MTN 

  • SENEGAL-AFRIQUE-HANDBALL / Championnat d’Afrique féminin : le Sénégal élimine le Cameroun et se qualifie en demi-finale

    SENEGAL-AFRIQUE-HANDBALL / Championnat d’Afrique féminin : le Sénégal élimine le Cameroun et se qualifie en demi-finale

    Dakar, 4 déc (APS) – L’équipe nationale féminine du Sénégal de handball s’est qualifiée pour les demi-finales du Championnat d’Afrique des nations de la discipline, après avoir battu par 26 points à 19 celle du Cameroun, mercredi, en quart de finale.

    Les Lionnes du Sénégal affronteront, vendredi, en demi-finale la Tunisie qui a remporté son quart de finale devant le Congo(28-24).

    L’autre demi-finale va opposer la l’Égypte à l’Angola, tenante du titre.

    Les Égyptiennes ont éliminé sur le fil (23-22), en quart de finale la République démocratique du Congo, pays hôte.

    Les Angolaises grandes favorites de la compétition se sont facilement défaites des Algériennes (34-15).

    Le Sénégal, l’Angola, l’Égypte et la Tunisie sont qualifiés pour le  championnat du monde féminin de handball prévu du 27 novembre au 14 décembre 2025 en Allemagne et Pays-Bas.

    La 26e édition du Championnat d’Afrique féminin de handball, se déroule du 27 novembre au 7 décembre 2024 à Kinshasa en République démocratique du Congo.

    Cette compétition est organisée par la Confédération africaine de handball. Les 12 meilleures équipes nationales africaines féminines de handball y prennent part.

    SK/MTN

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu aux Emirats et au Qatar

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu aux Emirats et au Qatar

    Dakar, 4 déc (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar, jeudi, pour une tournée devant le mener aux Émirats arabes unis et au Qatar, a annoncé la présidence sénégalaise.

    Aux Émirats arabes unis, le président Faye va effectuer une visite officielle de 72 heures à compter de jeudi à l’invitation de son Altesse Mohamed Bin Zayed.

    Bassirou Diomaye Faye va par la suite se rendre vendredi à Doha, au Qatar, pour participer à Forum consacré aux enjeux globaux, a indiqué la présidence dans un message partagé sur le réseau social X.

    AKS/BK

  • SENEGAL-SPORTS-NECROLOGIE-REACTION / Décès d’Ambroise Sarr : l’hommage du chef de l’Etat à une « figure emblématique de notre sport national »

    SENEGAL-SPORTS-NECROLOGIE-REACTION / Décès d’Ambroise Sarr : l’hommage du chef de l’Etat à une « figure emblématique de notre sport national »

    Dakar, 4 déc (APS) – Le chef de l’Etat a rendu hommage à l’ancien champion de lutte Ambroise Sarr, décédé mercredi, saluant une  »figure emblématique de notre sport national ».

     »C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès d’Ambroise Sarr, ancien sélectionneur de l’équipe nationale de lutte, figure emblématique de notre sport national. Son engagement et sa contribution resteront gravés dans nos mémoires. Mes pensées vont à sa famille, à ses proches et au monde de la lutte. Paix à son âme », a écrit Bassirou Diomaye Faye sur son compte X.

    Ambroise Sarr, ancien entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal de lutte, est décédé à l’âge de 73 ans, des suites d’une courte maladie.

    Il était originaire du village de Palmarin, dans le département de Fatick.

    En 2023, le collectif ‘’Initiatives Palmarins’’ lui avait rendu hommage.

    Ambroise Sarr a participé durant sa carrière de lutteur et d’entraineur à plusieurs compétitions internationales dont les Jeux olympiques.

    SK/OID

  • SENEGAL-CULTURE-REPORTAGE / Dak’Art 2024 : le public à la découverte des oeuvres d’art

    SENEGAL-CULTURE-REPORTAGE / Dak’Art 2024 : le public à la découverte des oeuvres d’art

    Par Aïssatou Bâ

    Dakar, 3 déc (APS) – Les sites de la 15ème Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024), dont le Musée des civilisations noires et l’ancien palais de justice du Cap Manuel, attirent un nombreux public dakarois composé surtout de Sénégalais mais aussi de visiteurs de diverses nationalités.

    Enfants, jeunes et vieux, tous se donnent rendez-vous chaque soir sur les sites emblématiques du Dak’art 2024.

    Certains viennent de départements de la région de Dakar éloignés, comme Rufisque, pour visiter les œuvres exposées dans ces lieux accueillant des activités de la biennale à Dakar-Plateau notamment.

    Par exemple, au Musée des civilisations noires, en particulier au pavillon Sénégal, tout le décor est conçu de manière à accrocher le public.

    De la tapisserie du peintre Manel Ndoye, lauréat du prix de la ville de Dakar, en passant par la statue de perlage ‘’Ayda Suka’’ de l’artiste Oulimata Touré, ou encore la fresque de l’artiste Sadio Diallo, tout y est fait pour permettre au visiteur d’entrer en contact direct avec le monde des arts.

    Penda Racine Kâ, étudiante à l’Institut de formation en administration et création d’entreprise de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (IFACE-UCAD), trouve ‘’instructives et magnifiques’’ les œuvres exposées qu’elle a eues l’opportunité de visiter.

    Assise à même le sol sous le tableau ‘’Avion’’, de l’artiste sénégalais Sambou Diouf, Penda Racine Kâ effectue sa visite en compagnie de ses deux camarades.

    Elles semblent littéralement toutes tombées sous le charme des tableaux des artistes participant à la biennale, qu’elles qualifient tous d’‘’incroyables’’.

    Pour sa première visite au Dak’art, cette adolescente est subjuguée par les œuvres des artistes internationaux des deux pays invités d’honneur de la manifestation culturelle :  les Etats-Unis et le Cap Vert.

    ‘’La biennale est une belle initiative. Moi particulièrement, c’est la première fois que je visite [le Dak’art] et c’est juste incroyable, c’est merveilleux. On apprend plein de chose à travers l’art’’, lance-t-elle dans un large sourire.

    Portable posé  sur son sac, Diarra Niang se filme en train de danser, un numéro qu’elle explique par le fait que les œuvres d’arts lui parlent.

    ‘’Ces œuvres me parlent. Je suis très enthousiaste de me retrouver ici. C’est aussi ma première fois de visiter la biennale de Dakar. J’ai été attirée par un tableau dans lequel des couvercles ont été utilisés pour créer un bonhomme. Je pense que c’était un tableau américain ou capverdien, je ne sais plus’’, lance t-elle, tout excitée.

    Trouvé en face de la ‘’Portée culturelle’’, une tapisserie de 5 mètres ayant permis au peintre sénégalais, Manel Ndoye, de gagner un prix, Babacar Junior Ndour, un jeune venu de Rufisque, est lui aussi ravi par ce qu’il vient de voir.

    Assis sur un banc au pavillon Sénégal, cet étudiant qui vient à peine de décrocher son bac, se dit impressionné par le talent des artistes de la biennale.

    ‘’Ces œuvres sont très remarquables. En les observant, l’on a l’impression qu’il y a un message caché que les artistes vous poussent à découvrir’’, lâche-t-il, en fixant une tapisserie.

    A l’en croire, ces œuvres demeurent non seulement ‘’intrigantes’’, mais sont aussi ‘’significatives et poussent à aller en profondeur’’.

    Gabriel Eric Coly, un étudiant de l’Ecole des beaux-arts de Dakar, souligne quant à lui l’importance des échanges culturels entre le Sénégal et les autres nations.

    Pour lui, ‘’c’est un réel plaisir de voir qu’à travers l’art, les gens peuvent voyager et aller à la découverte de plusieurs horizons et des cultures différentes’’.

    L’artiste en herbe indique que sa visite, lui permet de découvrir non seulement des nouvelles techniques et formes de vision, mais également d’enrichir son bagage en tant qu’artiste.

    Des visiteurs impressionnés par les oeuvres d’art

    A l’ancien palais de justice du Cap Manuel sont exposées les œuvres des artistes sélectionnés dans l’exposition internationale ou IN.

    Dès l’entrée, l’on aperçoit aussitôt les va-et-vient des visiteurs. A l’intérieur du palais, dans la cour menant vers les salles d’exposition et de ‘’talk show’’, sont dressées des œuvres gigantesques en métal, en fer ou encore de grands tableaux de plus de cinq mètres.

    De ‘’Albourah troto’’, une ambulance hippomobile multifonction du designer sénégalais Bassirou Wade, au fauteuil en pouf du Marocain Younes Duret, en passant par le concept des cellules séparées de l’artiste Nigériane et Britanique, Ifeanyi Oganwu, le visiteur ne peut rester indifférent.

    De nationalité gabonaise, l’étudiante Emmanuelle affirme que la biennale est une opportunité pour elle de venir découvrir des œuvres artistiques.

    Résidant à Dakar depuis cinq ans, elle souhaite voir ce genre d’initiative être dupliqué dans plusieurs pays africains, notamment au Gabon.

    ‘’Il y a des choses qu’on ne connaît pas. On vient, on apprend et on découvre aussi certains artistes de différents pays. Ce qui m’a vraiment captivée, c’étaient les tenues africaines. C’était vraiment beau le détail des tenues. C’était vraiment joli’’, précise-t-elle faisant allusion au clin d’oeil fait à la mode dans la section design.

    De taille élancée, Samir est un ressortissant libanais qui est né et a grandi à Dakar. Il estime que le Dak’Art est le meilleur espace pour ‘’s’évader’’.

    ‘’Je ne suis pas vraiment un amateur d’art. Le seul endroit où je peux peut-être chercher à prendre mon temps et peut-être comprendre quelque chose, c’est l’ancien palais de justice, à travers la biennale’’, explique-t-il.

    Trouvé derrière la grande cour du palais où sont logées certaines œuvres des designers sénégalais, Samir pense que la biennale est une grande opportunité pour mettre les œuvres des artistes du pays, en ‘’valeur’’.

    Vêtu d’un tee-shirt et d’un pantalon marron, François Diatta, étudiant à l’Ecole polytechnique de l’UCAD, déclare être impressionné par l’œuvre d’art ‘’Vent des plumes’’, du designer camerounais, Serge Mouangue.

    ‘’Il y a une œuvre là-bas derrière qui est sous forme de plumes d’Autriche. Cela me parle. Lorsque je l’ai vu, j’avais l’impression de voir des plumes d’anges’’, lance-t-il, en riant aux éclats, avant de rejoindre ses camarades.

    AMN/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la liste des médias reconnus par l’Etat et la DPG

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la liste des médias reconnus par l’Etat et la DPG

    Dakar, 4 déc (APS) – La publication d’une liste provisoire de 112 entreprises de presse officiellement reconnues par l’Etat comme étant conformes aux dispositions du code de la presse et la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Soleil signale que ‘’la liste des médias conformes avec la réglementation en vigueur a été dévoilée, mardi 3 décembre 2024’’. ‘’’Initialement au nombre de 535 (chaines de radio, télévisions, journaux imprimés, presse en ligne, Web Tv), seuls 112 sont en règle au regard des dispositions du Code de la presse’’, selon le journal.

    En conférence de presse, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a estimé que ‘’c’est le fruit d’un travail d’assainissement et de restructuration du secteur de la presse. Il a expliqué que cette volonté du gouvernement est motivée par une prolifération de fausses nouvelles, des discours haineux, une non-lisibilité sur les sources de financement de certains groupes de presse, mais aussi un foisonnement des titres (…)’’, rapporte le journal.

    ‘’La Médiamétrie de Aliou Sall’’, affiche à la Une Sud Quotidien, soulignant que les médias non reconnus ont 72heures pour se conformer au Code de la presse. Le journal note que la promotrice du Groupe 3M Universels, Maimouna Ndour Faye, dont les médias ne figurent pas sur la liste rendue publique, mardi, ‘’a chargé Alioune Sall et a décidé d’attaquer en justice cette décision car, soutient-elle, il n’appartient pas au ministre de +décider de la légalité ou non d’un média+ ».

    Le quotidien EnQuête parle de ‘’tempête sur la presse’’. ‘’Une liste provisoire décriée avec l’absence de médias comme Le Quotidien, Source A, L’As et 7TV. Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (Cedeps) dénonce une menace pour la liberté de presse et va attaquer l’arrêté ministériel en cause. Les médias ont 72H pour se conformer aux exigences de la plateforme de déclaration des médias’’, écrit la publication.

    Le Quotidien dénonce ‘’le Sall coup de l’Etat’’. Dans un éditorial, l’Administrateur du groupe Avenir communication écrit : ‘’Beaucoup de lecteurs comme nous, ont bien été étonnés de voir que Le Quotidien n’est pas présent dans la liste des médias reconnus par l’Etat du Sénégal, l’Etat Pastef plutôt. Le ministre de la Communication s’est livré à un exercice unilatéral dont, seuls les autocrates ont le secret, de mettre en place une plateforme d’identification ou de certification des médias, sans aucune forme de concertation avec les acteurs concernés en premier lieu’’.

    Il ajoute : ‘’Cette initiative vicieuse avait été dès son début, contestée aussi bien par l’Appel que par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), tant dans la forme que dans le fond. Sans aucune concertation, on a voulu nous faire soumettre des données sur un outil, avec des documents à l’appui dont la majorité des médias n’étaient pas en possession. Pour preuve, un quitus fiscal en règle était à fournir au moment où tous les médias étaient en contentieux avec les services des Impôts, avec des comptes bloqués. On réclamera des états financiers également dont chacun est libre de verser toute la paperasse comptable voulue’’.

    Pour L’As, ‘’l’Etat zappe les médias encombrants’’.

    Sur un autre sujet, le même journal signale que le Premier ministre Ousmane est ‘’prêt’’ à faire sa Déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui lui est acquise.

    Selon Le Soleil, ‘’la Déclaration de politique générale (est) imminente’’.  En Conseil des ministres, mardi, le Premier ministre a informé de sa volonté de s’acquitter de cet exercice dans les plus brefs délais à l’Assemblée nationale, rapporte le journal.

    ‘’Surfant sur sa majorité confortable, Sonko est désormais prêt pour sa DPG’’’, écrit Le Témoin.

    OID/AB

  • SENEGAL-FINANCES / Budget : deux projets de loi de finances adoptés en Conseil des ministres

    SENEGAL-FINANCES / Budget : deux projets de loi de finances adoptés en Conseil des ministres

    Dakar, 3 déc (APS) – Le gouvernement a examiné et adopté un projet de loi de finances rectificative pour l’exercice budgétaire en cours et un projet de loi de finances initiale pour la prochaine année, annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 3 décembre.

    Le compte rendu de la réunion gouvernementale hebdomadaire ne donne aucune précision relative aux projets de loi adoptés.

    ESF/MTN

     

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko demande au secrétaire général du gouvernement de s’atteler à la « finalisation » de la DPG

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko demande au secrétaire général du gouvernement de s’atteler à la « finalisation » de la DPG

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Premier ministre a demandé au ministre, secrétaire général du gouvernement, de s’atteler à la « finalisation » de la déclaration de politique générale (DPG) qu’il va faire « dans les plus brefs délais » devant les députés de la nouvelle législature.

    « Le Premier ministre a demandé au ministre, secrétaire général du gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa déclaration de politique générale, qu’il compte [faire] dans les plus brefs délais devant la nouvelle [législature]’’, affirme le communiqué du Conseil des ministres de ce mardi 3 décembre.

    Il ajoute que « le Premier ministre a exhorté les ministres à engager l’année budgétaire 2025 en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents ».

    « À cet effet, poursuit le communiqué du Conseil des ministres, [il est demandé à] chaque ministère d’élaborer un plan d’action pour le premier semestre 2025 ».

    « Le Premier ministre a rappelé aux membres du gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs », est-il écrit dans le compte rendu de la réunion du gouvernement.

    ESF/MTN