Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 3 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mardi 3 décembre 2024

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 03 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des députés de la 15ème législature installée le lundi 02 décembre 2024. Il a félicité particulièrement le nouveau Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre sortant des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et les autres membres du Bureau de l’institution parlementaire. Il a demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de travailler en étroite relation avec l’Assemblée nationale pour renforcer le rayonnement de la démocratie sénégalaise, mais également le dialogue entre les institutions, indispensable à la mise en œuvre optimale des politiques publiques.

    A la suite du réaménagement du Gouvernement, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO, qui continue sa mission de Chef du Gouvernement, Monsieur Abass FALL, nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions et Monsieur Yankhoba DIEME, nouveau Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, et tous les Ministres et Secrétaires d’Etat confirmés à leurs postes.

    L’Etat engage une phase cruciale de la gouvernance du Sénégal. Cette période de redressement et de reconstruction nationale, nécessite écoute, proximité, pragmatisme, efficacité, efficience, transparence et exemplarité dans la conduite de l’action publique, à la lumière des objectifs temporels de l’agenda national de Transformation à l’horizon 2050. Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Gouvernement à se concentrer sur l’essentiel, à rester un Gouvernement de solutions, de consensus et de résultats dans la prise en charge des besoins et aspirations des populations, notamment des jeunes, cibles prioritaires des programmes et projets publics.

    Le Chef de l’Etat est revenu sur les cérémonies marquant la commémoration du 80ème anniversaire du « Massacre de Thiaroye », qui ont connu un succès national et international exceptionnel. Il a adressé ses remerciements aux Chefs d’Etat et aux délégations étrangères ayant participé aux manifestations. Il a félicité le Premier Ministre et son Gouvernement, le Comité de commémoration dirigé par le Professeur Mamadou DIOUF et les membres dudit Comité, les Forces armées et toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont réalisé un travail remarquable. Ce qui a contribué à la réussite de l’organisation de cette première commémoration. Cet évènement douloureux nous rappelle une exigence de restauration de la vérité historique sur les faits désormais consacrés par le terme consensuel : « Massacre de Thiaroye ». Pour vivifier la mémoire de ces vaillants tirailleurs africains, il a rappelé au Gouvernement, sa décision d’instituer dans le calendrier républicain, la date du 1er décembre de chaque année, journée de commémoration du « Massacre des Tirailleurs de Thiaroye 44 ».

    Dans le même esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre des Forces armées de proposer un cadre réglementaire relatif au Musée-Mémoire-Cimetière de Thiaroye. Il a également invité le Gouvernement à renforcer le rôle du Comité de commémoration dans ses missions de recherche et de vulgarisation scolaire et universitaire de la mémoire collective sur cette séquence majeure de l’histoire du continent.

    Revenant sur le bilan et les perspectives de la journée nationale des « Daara », le Président de la République a félicité le Ministre de l’Education nationale, les Chefs religieux et la communauté des « daara » dans toutes ses composantes pour la parfaite organisation et le succès de la troisième édition de la journée nationale des « Daara ». Il a demandé au Ministre de l’Education nationale et à toutes les parties prenantes de préparer la tenue prochaine des Assises nationales sur les « daara » afin de mettre en œuvre à partir de 2025 une nouvelle feuille de route consensuelle pour asseoir le développement, sur tous les plans, des « daara » au Sénégal.

    Abordant la question de l’application intégrale du Code pastoral et de la relance de l’élevage, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de relancer l’organisation de la Journée nationale de l’Elevage. Cette manifestation nationale de référence, doit demeurer un moment de concertation et de dialogue privilégié entre l’Etat et les acteurs de l’Elevage, mais également une instance inclusive d’évaluation et d’accélération de la transformation du sous-secteur. Il a invité le Ministre en charge de l’Elevage, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget, de relancer le financement du sous-secteur de l’Elevage avec un renforcement significatif des ressources et des mécanismes opératoires du Fonds de Stabulation (FONSTAB).

    Enfin, le Président de la République a évoqué la visite de travail qu’effectue au Sénégal le Président de la République gabonaise, le Général de Brigade Brice Oligui NGUEMA, accompagné d’une forte délégation ministérielle. Plusieurs axes pour le renforcement de la coopération et des partenariats entre nos deux pays ont été particulièrement retenus (éducation, formation, sécurité et défense, développement du secteur privé etc). Il a demandé au Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères d’assurer la coordination de ces dossiers prioritaires avec les Ministres concernés.

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a remercié Monsieur le Président de la République pour sa confiance renouvelée à son endroit et aux membres du Gouvernement. Ce qui constitue un témoignage éloquent de la qualité du travail réalisé, sous ses orientations, durant ces huit premiers mois de son magistère. Il a souhaité plein succès au nouveau Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.

    Après avoir relevé l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement d’être en permanence guidé par la culture de la gestion axée sur les résultats, le Premier Ministre a appelé les Ministres et Secrétaires d’Etat à prendre en charge les défis immenses attachés à la mise en œuvre de l’Agenda 2050 de transformation systémique du Sénégal. Dans ce cadre, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de coordonner les travaux de finalisation de sa Déclaration de Politique générale qu’il compte effectuer dans les plus brefs délais devant la nouvelle Assemblée nationale. Par ailleurs, le Premier Ministre a exhorté les Ministres à engager l’année budgétaire 2025, en accordant une priorité aux dossiers les plus urgents. À cet effet, chaque ministère est instruit d’élaborer un plan d’actions pour le premier semestre 2025. Dans ce sillage, le Premier Ministre a rappelé aux membres du Gouvernement l’importance à accorder à une parfaite planification des grandes échéances du programme de travail de leurs départements ministériels respectifs. Il a également demandé à faire l’évaluation des ressources humaines disponibles comparativement aux cibles de performances de leurs ministères.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil du plan de travail, d’ici au mois d’avril 2025, du Comité de commémoration du Massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye le 1er décembre 1944. Ce qui coïncidera avec la présentation à Monsieur le Président de la République d’un livre blanc. Dans ce processus, le Premier Ministre a souligné l’importance capitale que constitue la réalisation de travaux de vérification, par des outils technologiques appropriés, des lieux d’inhumation déclarés ou présumés sur la base des recherches et des témoignages recueillis.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de Loi de Finances rectificative 2024 ;
    • Le Projet de Loi de Finances initiale 2025.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-MAROC-RELIGION / Un directoire créé pour appuyer la gestion de la Grande mosquée de Dakar (diplomate)

    SENEGAL-MAROC-RELIGION / Un directoire créé pour appuyer la gestion de la Grande mosquée de Dakar (diplomate)

    Dakar, 3 déc (APS) – Un directoire constitué de spécialistes et acteurs sénégalais et marocains va être prochainement mis en place pour encadrer la gestion administrative, financière et les aspects liés à l’entretien de la Grande mosquée de Dakar, a annoncé mardi à l’APS, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri.

    ‘’Nous avons créé un directoire maroco-sénégalais qui va entamer son travail durant les prochaines semaines. Il s’agit d’une structure qui va se charger de la gestion des aspects administratifs, financiers et des aspects liés à la sécurité et à l’entretien de l’édifice religieux’’, a-t-il notamment indiqué lors d’une visite effectuée dans les locaux de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le directoire va travailler sur l’entretien, l’ameublement. Nous allons travailler à ce qu’il soit fonctionnel dans les semaines à venir. A partir de là, il y aura un fonctionnement normal de la mosquée avec une prise en charge de toutes les attentes’’, a expliqué le diplomate.

    Il a insisté sur le fait que l’idée de la mise en place d’un tel directoire a été émise après que des difficultés ont été relevées à la Grande mosquée de Dakar, édifice religieux qui a été inauguré en 1964 par le roi Hassan II et le président Léopold Sédar Senghor.

    Les problèmes ont surtout été évoqués lors de la célébration récente du 60e anniversaire de l’inauguration de cet édifice religieux construit avec l’appui du royaume du Maroc.

    On a commencé ces dernières années à remarquer que la mosquée avait quelques soucis qu’il nous appartient de prendre en charge. C’est pourquoi le directoire en question a été créé, a laissé entendre l’ambassadeur marocain.

    Hassan Naciri a assuré que le travail de cette structure n’allait pas seulement se limiter à l’entretien, ajoutant qu’il va également travailler sur les activités culturelles.

    ‘’La mosquée a aussi des fonctions d’apprentissage de la religion, et particulièrement du Coran’’, a-t-il signalé en émettant l’idée d’une coopération entre les entités en charge de la religion au Maroc et au Sénégal.

    Hassan Naciri, a, à ce sujet, rappelé que 700 imams en provenance du Sénégal ont déjà eu à bénéficier de formations au Maroc grâce à la Fondation Mohamed VI des Oulémas africains.

    Le diplomate a, dans la foulée, fait savoir qu’une soixantaine d’autres imams du Sénégal vont bénéficier de la même formation à partir de 2025.

    AKS/SBS/ABB/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / 112 entreprises de presse officiellement reconnues par l’Etat

    SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / 112 entreprises de presse officiellement reconnues par l’Etat

    Dakar, 3 déc (APS) – Le ministre de la communication, des télécommunications et du numérique, Alioune Sall, a publié, mardi, une liste provisoire de 112 entreprises de presse officiellement reconnues par l’Etat comme étant conformes aux dispositions du code de la presse.

     »Les résultats des analyses des 380 dossiers soumis par les entreprises de presse au niveau de la plateforme Déclaration médias du Sénégal (DMS), font état, à la date du 29 novembre 2024, de 112 entreprises de presse en conformité avec des dispositions du code de la presse’’, a-t-il déclaré, lors de la cérémonie de publication de la liste provisoire des médias conformes à la loi.

    Il s’agit de « 10 télévisions, 11 entreprises de presse écrite, 17 radios, 11 radios communautaires, 6 web tv et 54 organes de presse en ligne’’, selon le ministre.

    Les organes de presse déclarants non reconnus officiellement, a-t-il indiqué, ont ‘’72 heures pour se conformer aux exigences légales’’.

    Quant aux médias non-inscrits sur la plateforme DMS, ils ne pourront plus bénéficier du Fonds d’appui à la presse dont le montant alloué va passer à plus deux milliards l’année prochaine, a-t-il ajouté.

    Entre autres mesures coercitives, le ministre a annoncé  »l’interdiction d’impression par les imprimeries pour la presse écrite, l’arrêt de diffusion par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) pour les médias audiovisuels, et l’impossibilité d’accession à la communication commerciale de l’Etat’’.

    Il a dans le même sillage préconisé aux entreprises privées de ‘’ne plus faire de publicité sur ces organes illégaux sous peine de tomber sous le coup de la loi sur le blanchiment’’.

    Le ministre de la Communication a par ailleurs précisé que tout le processus de reconnaissance des entreprises de presse en conformité avec la loi, a été exécuté de manière inclusive et transparente avec les acteurs concernés.

     »La volonté des nouvelles autorités n’est pas d’affaiblir la presse ou de la museler. Mais nous avons, compte tenu de certains manquements et écarts constatés, jugé urgent d’assainir ce secteur si noble, afin de savoir qui est qui et qui fait quoi, et permettre à tous ces hommes et femmes qui s’y activent, notamment les jeunes reporters, de vivre pleinement de leur métier’’, a-t-il expliqué.

    Dans cette perspective, Alioune Sall a annoncé quelques réformes dans le secteur, telles que la révision du code de la presse et celui de la publicité, la réforme du CNRA pour prendre en compte les médias sociaux, entre autres, pour, dit-il, ‘’impulser un écosystème transformateur des médias’’.

    MK/ASB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’installation de la 15e législature

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’installation de la 15e législature

    Dakar, 3 déc (APS) – L’élection du président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la séance d’installation de la 15e législature, lundi, et le léger réaménagement du gouvernement intervenu dans la foulée sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Malick Ndiaye au volant » de l’Assemblée nationale, affiche à la Une Le Soleil. ‘’Il va désormais occuper le perchoir pour les cinq prochaines années. Le désormais ex-ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été élu, hier nouveau président de l’Assemblée nationale’’, écrit le quotidien national.

    Libération souligne que l’ancien ministre, élu avec 134 voix (sur 165), à l’âge de 41 ans  »devient le plus jeune président de l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal ».

    Selon WallfQuotidien, El Malick est  »la surprise du chef’ ». Le journal note que  »dès les premières heures de l’ouverture de la première session ordinaire, la couleur est annoncée. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef aux législatives du 17 novembre dernier qui était venu rendre sa démission a été reçu par El Malick Ndiaye. Un tête-à-tête ou rien n’a presque suinté, à part quelques bribes’’.

    L’As indique que  »la boucle est bouclée ».  »Après Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République, Ousmane Sonko à la Primature, c’est en effet au tour de Malick Ndiaye de prendre la présidence de l’Assemblée nationale. Et en devenant la deuxième personnalité de l’Etat, le désormais ex-ministre des Transports complète le trio qui a incarné, au Pastef durant des années, le combat contre le +système+ », rapporte le journal.

    Au-delà de l’élection de Malick Ndiaye au perchoir de l’Assemblée nationale, ‘’Pastef accapare tout’’, lors de la première session, mentionne Le Quotidien, soulignant que  »le Pastef prend tous les postes du bureau de l’institution parlementaire » alors que la coalition Takku Wallu  »dénonce un abus et annonce des recours ».

    Pour Sud Quotidien,  »Pastef dicte sa loi ». Le journal écrit:  »Lors de cette première session marquée par les premières tensions entre la majorité Pastef et l’opposition Takku Wallu, le Pastef a profité du boycott de l’opposition pour s’accaparer de tous les postes du nouveau bureau de l’Assemblée nationale présidé par l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye’’.

    L’Info parle du  »rouleau compresseur » de Pastef qui  »a privé le groupe de l’opposition du poste de 8e vice-président et fait passer le vote du bureau de l’Assemblée nationale comme lettre à la poste’’.

    Le quotidien Vox populi s’intéresse au léger réaménagement ministériel intervenu dans la foulée de l’élection de Malick Ndiaye. Abass Fall, élu député sur la liste de Dakar, entre au gouvernement.   

    Le président de la République a procédé à un réaménagement du gouvernement en nommant l’ancien député Abass Fall ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé, qui va s’occuper désormais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens. M. Diémé remplace Malick Ndiaye, le nouveau président de l’Assemblée nationale.

    AB/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Abass Fall entre au gouvernement, Yankhoba Diémé remplace Malick Ndiaye

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Abass Fall entre au gouvernement, Yankhoba Diémé remplace Malick Ndiaye

    Dakar, 3 déc (APS) – Le président de la République a procédé à un réaménagement du gouvernement en nommant l’ancien député Abass Fall ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé, qui va s’occuper désormais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.

    M. Diémé remplace Malick Ndiaye, le nouveau président de l’Assemblée nationale.

    Voici la liste des membres du nouveau gouvernement :

    • monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre ;
    • monsieur Ahmadou Al Aminou Lo, ministre, secrétaire général du gouvernement ;
    • madame Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;
    • Général Birame Diop, ministre des Forces armées ;
    • monsieur Ousmane Diagne, ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
    • Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;
    • monsieur Birame Souleye Diop, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;
    • monsieur Abdourahmane Sarr, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ;
    • monsieur Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget ;
    • monsieur Yankhoba Diémé, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens ;
    • monsieur Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la Transition écologique ;
    • monsieur Amadou Moustapha Njekk Sarré, ministre de la Formation professionnelle (porte-parole du gouvernement) ;
    • monsieur Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l‘Hydraulique et de l’Assainissement ;
    • monsieur Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;
    • monsieur Elhadj Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
    • monsieur Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce ;
    • madame Fatou Diouf, ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;
    • madame Maïmouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités ;
    • monsieur Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions ;
    • monsieur Balla Moussa Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;
    • monsieur Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale ;
    • monsieur Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale ;
    • monsieur Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;
    • madame Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
    • monsieur Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage ;
    • monsieur Alioune Dione, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire ;
    • monsieur Mountaga Diao, ministre du Tourisme et de l’Artisanat ;
    • monsieur Amadou Chérif Diouf, secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur ;
    • monsieur Ibrahima Thiam, secrétaire d’État au Développement des PME/PMI ;
    • monsieur Momath Talla Ndao, secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;
    • monsieur Alpha Ba, secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;
    • monsieur Bacary Sarr, secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko reconduit à la tête d’un gouvernement réaménagé

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko reconduit à la tête d’un gouvernement réaménagé

    Dakar, 3 déc (APS) – Le Premier ministre a déclaré avoir été reconduit à la tête d’un gouvernement réaménagé comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, comme le précédent.

    Le réaménagement annoncé s’explique par la démission de Malick Ndiaye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, devenu président de l’Assemblée nationale.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye, nouveau président de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye, nouveau président de l’Assemblée nationale

    Dakar, 2 déc (APS) – Le député Malick Ndiaye, 41 ans, a été élu lundi président de l’Assemblée nationale à une écrasante majorité.

    Elu du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les patriotes, majorité), M. Ndiaye a démissionné de son poste de ministre en charge des Infrastructures terrestres et des Transports terrestres et aériens.

    Jusque-là porte-parole du parti au pouvoir, le nouveau président de l’Assemblée nationale, devenu la deuxième personnalité de l’Etat, est diplômé en management, commerce international, transport et logistique.

    Son élection a été précédée d’un débat sur la compatibilité de ses fonctions de ministre dans le gouvernement avec celles de député à l’Assemblée nationale.

    Le président de séance, Alla Kane, doyen d’âge de la 15e législature, a alors lu la lettre de démission de Malick Ndiaye et décidé que l’élection du président de l’Assemblée nationale pouvait se poursuivre.

    L’interpellation relative à la légalité de la procédure de nomination du nouveau président de l’institution parlementaire a d’abord émané du député Guy Marius Sagna du parti Pastef.

    AN/AKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Début des travaux de la première session ordinaire de la nouvelle Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Début des travaux de la première session ordinaire de la nouvelle Assemblée nationale

    Dakar, 2 déc (APS) – La première session ordinaire de l’Assemblée nationale issue des élections législatives anticipées du 17 novembre dernier a démarré ce lundi à 17h 45 minutes sous la présidence d’Alla Kane, le doyen d’âge des députés de la 15e législature, a constaté l’APS.

    Après avoir présenté les excuses de ses collègues pour le retard de l’ouverture de la session initialement prévue à 10 heures, M. Kane a fait un rappel de quelques articles du règlement intérieur encadrant le processus en cours.

    Il a par la suite demandé au plus jeune des députés de procéder à l’appel nominal des parlementaires composant la nouvelle Assemblée nationale.

    AN/AKS

  • SENEGAL-LITTERATURE-PROFIL / Alioune Badara Bèye  : un écrivain prolifique

    SENEGAL-LITTERATURE-PROFIL / Alioune Badara Bèye : un écrivain prolifique

    Dakar, 2 déc (APS) – Le président de l’Association des écrivains du Sénégal (AES), décédé dimanche, à l’âge de 79 ans, après une carrière de plus de 50 ans, passe pour un écrivain prolifique qui laisse à la postérité de nombreux ouvrages de tous genres.

    Rappelé à Dieu à l’âge de soixante-dix-neuf ans, Alioune Badara Bèye sera inhumé ce lundi au cimetière musulman de Yoff.

    L’écrivain a célébré en septembre 2022 ses cinquante ans de carrière. A la fois romancier, poète, dramaturge, on lui doit des pièces de théâtre historiques mettant en vedette les héros de l’histoire du Sénégal.

    Dans sa riche bibliographie d’une dizaine d’ouvrages qui abordent, entre autres, des thèmes liés à l’histoire, à la société et à la condition humaine, figurent beaucoup de pièces de théâtre mettant en scène l’histoire du Sénégal du 19ème au début du 20ème siècle. Certaines parmi elles ont été interprétées au théâtre national Daniel Sorano par de grands comédiens, dont Oumar Seck, Awa Sène Sarr, Ismaël Cissé et capturées pour la télévision nationale (RTS).

    Il s’agit de ‘’Le sacre du cedo’’ (1982) primé au concours théâtral interafricain organisé par Radio France Internationale dans les années 1970, de  »Nder en flammes » (1988), de ‘’Maba, laisse le Sine’’ (1987), et de ‘’Dialawali, terre de feu’’ (1980).

    Alioune Badara Bèye est aussi l’auteur de pièces de théâtre éminemment politique avec ‘’Demain, la fin du monde : un avertissement à tous les dictateurs du monde’’ (1993) et ‘’Les larmes de la patrie’’ (2003).

    Il a aussi écrit le roman ‘’Raki : fille lumière’’ en 2004. Cet ouvrage, qui a lancé sa carrière littéraire, est selon lui, sa production la plus vendue, avec un total de trois tirages.

    Bèye a aussi publié un recueil de poèmes intitulé ‘’Les bourgeons de l’espoir’’ en 2005.

    ‘’J’ai commencé comme tout le monde par la poésie, comme tout Sénégalais. Tout le monde est poète’’, raconte.

    Il a rappelé que le déclic a eu lieu pour lui grâce à l’émission ‘’+Langage du folklore+ animée par le doyen Majip Sène à la Chaîne inter’’, entre 1968 et 1969.

    ‘’Je lui ai envoyé une évocation poétique qui s’appelait +Calmé+ et il m’a contacté. J’étais à la brigade maritime de Foudioungne.  Il m’a dit : +Il faut que tu viennes, vous avez laissé entre mes mains un trésor. Il en a fait une belle réalisation qui a gagné un disque d’or au Cirtef’’, raconte-t-il dans une vidéo publiée par la place du Souvenir africain.

    Son ouvrage ‘’De l’uniforme à la plume’’, publié en 2008 chez l’éditeur français Michel Lafon, édifie sur le parcours ‘’atypique’’ du directeur général de la maison d’édition ‘’Maguilen’’. Celle-ci a été créée en 1990 et baptisée du nom de Philippe Maguilen Senghor. Le choix de ce nom traduit un  hommage au fils de Léopold Sedar Senghor, poète et premier président sénégalais, décédé dans un accident à Dakar.

    Alioune Badara Bèye, né le 28 septembre 1945, à Saint-Louis, fut haut fonctionnaire de l’Etat du Sénégal.

    Dans son essai autobiographique ‘’De l’uniforme à la plume. Sur le terrain comme dans la vie’’, Bèye écrit qu’il a servi successivement, la marine, la douane et le contrôle économique.

    Dans ce livre, l’ancien agent de la marine, devenu président de la Fédération internationale des écrivains de langue française en 2007, donne un aperçu de son itinéraire ‘’mouvementé et varié’’, de son engagement littéraire, de ses origines et surtout, de l’attachement qu’il accorde aux valeurs morales.

     »Aly Bèye, turbulent comme tu es, tu me tueras avant ta réussite dans la vie. Parce que tu seras quelqu’un dans la vie’’, se souvenait l’auteur des prédications de sa grand-mère Fatou Sall Faye à l’endroit de son petit-fils lors de la présentation de l’ouvrage à sa sortie.

    Il a suivi les conseils de son père qui a servi pendant 27 ans dans l’armée française, s’engageant ainsi comme lui dans la marine française, puis sénégalaise.

     »J’ai dû faire un choix, car mes écrits commençaient à prendre beaucoup de place dans ma carrière dans l’armée », révèle celui qui a été président du conseil d’administration du théâtre national Daniel Sorano et dont la salle de conférence porte le nom.

    ‘’Cela a commencé à gêner un peu parce que j’étais invité souvent en Afrique et ailleurs et je n’avais pas cette liberté d’expression qui n’était pas permise dans l’armée, j’étais appelé à faire un choix alors que j’étais bien parti dans l’administration’’, déclare-t-il dans la vidéo témoignage de la place du Souvenir africain.

    L’auteur a été aussi footballeur à Toulon, en France, ainsi qu’à l’Asfa, l’équipe de l’armée sénégalaise.

    Membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), il fut élu en 2005 président de l’AES, poste qu’il occupera jusqu’à son décès ce dimanche.

    FKS/ASG/OID

  • SÉNÉGAL-SOCIETE-DIVERS / Mbour : six membres d’une même famille périssent dans un incendie

    SÉNÉGAL-SOCIETE-DIVERS / Mbour : six membres d’une même famille périssent dans un incendie

    Mbour, 2 déc (APS) – Une mère et ses cinq enfants ont péri dans un incendie, qui s’est déclaré dans leur maison, lundi tôt le matin, au quartier 11 novembre de Mbour (Ouest), a appris l’APS.

    Rama Dieng et ses cinq enfants, dont un garçon, ont trouvé la mort dans l’incendie de leur domicile familial aux environs de 4 heures du matin.

    ”C’est aux environs de 4 heures du matin que l’incendie s’est déclaré. J’ai accouru dès que j’ai été alertée, mais une fois sur les lieux, j’ai constaté que l’irréparable s’était déjà produit″, a confié Aïssatou Diallo, membre de la famille éplorée.

    “Ils sont six personnes, dont leur maman. Les enfants sont âgés entre 18 et 31 ans″, a souligné Mago Cissé, un proche de la famille.

    “C’est très dur, mais c’est la volonté divine. Donc nous ne faisons que rendre grâce à Dieu et nous en remettre à lui″, a-t-il dit.

    Selon les témoignages recueillis sur les lieux, l’incendie serait causé par un court-circuit. « C’est un court-circuit qui a déclenché l’incendie. Les gens ont coupé le compteur, mais personne ne pouvait plus accéder à la chambre. Et finalement, ils ont péri à l’intérieur″, ont confié des témoins.

    Les corps sans vie ont été déposés à la morgue de l’Hôpital Thierno Mansour Barro de Mbour par les éléments des sapeurs-pompiers.

    La police a fait le constat d’usage sur les lieux et a ouvert une enquête pour déterminer l’origine du feu.

    DOB /ADI/OID/ASB