Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko : « Je reste à la Primature »

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko : « Je reste à la Primature »

    Dakar, 2 déc (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko élu député a laissé entendre, lundi, qu’il continuerait d’exercer ses fonctions de chef du gouvernement, estimant que le président de la République avait besoin de lui à ses côtés.

    ‘’Normalement, je reste à la Primature et je souhaite un bon mandat à tous les députés’’, a-t-il déclaré au micro de la RTS à son arrivée à l’Assemblée nationale pour l’installation des députés de la 15e législature.

    ‘’Je suis venu à l’Assemblée nationale déposer ma lettre de démission. Le président de la République a besoin de moi à ses côtés’’, a-t-il ajouté. Ousmane Sonko à mené la liste nationale du parti au pouvoir, Pastef-les Patriotes, aux élections législatives anticipées du 17 novembre dernier.

    Le débat sur le maintien à son poste du Premier ministre a été agité après que le parti dirigé par Ousmane Sonko est sorti victorieux des élections législatives.  Certains acteurs politiques et de la société civile préconisant qu’il migre à l’Assemblée nationale pour en occuper la présidence. 

    Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, largement vainqueurs du scrutin, détiennent 130 des 165 sièges de la 15e législature. 

    OID/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye

    Dakar, 2 déc (APS) – Les mesures annoncées par le chef de l’Etat contre l’oubli du massacre des Tirailleurs par l’Armée coloniale française, l’installation de la 15e législature et les hommages au président de l’association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, décédé dimanche à Dakar, sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Sénégal a commémoré, ce premier décembre 2024, le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, sous le sceau du devoir de mémoire qui commande que les victimes soient identifiées et les responsabilités situées, de manière à préserver cette histoire « de l’oubli et de la falsification ».

    ‘’Le camp militaire du lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye, a abrité, dimanche, officiellement la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais. Occasion saisie par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour annoncer cinq mesures phares pour que ce massacre ne tombe pas dans l’oubli’’, rapporte WalfQuotidien.

    Le journal cite l’érection d’un mémorial en l’honneur des tirailleurs à Thiaroye pour servir de lieu de recueillement et de mémoire ouvert à toutes les nations dont ils étaient originaires, la mise en place d’un centre de documentation et de recherche dédié aux tirailleurs, la dénomination des rues et des places qui porteront le nom de cet événement tragique, l’introduction de l’histoire de Thiaroye et des tirailleurs dans le curricula du système éducatif et l’inscription de la journée du tirailleur, le 1er décembre dans l’agenda annuel de l’Etat.

    Le président  »désire mettre fin à l’omerta sur cet épisode tragique voulue et entretenue par l’autorité coloniale’’, dit Enquête.  

    ‘’Thiaroye mémoire restaurée’’, affiche Le Soleil, soulignant qu’en présence de cinq chefs d’Etat africains (Gazzouani, Azali, Barro, Emballo, et Nguéma),  le président de la République, a rendu un vibrant hommage aux tirailleurs sénégalais tués au camp Thiaroye, le 1er décembre 1944. Il a à cette occasion appelé à  »une justice sans haine ».

     »Diomaye au front’’, selon Sud Quotidien, qui écrit :  »Par devoir de mémoire pour l’histoire et contre l’oubli et pour la manifestation de la vérité, le 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais, le 1er décembre 1994  par des forces de l’armée française au camp militaire de Thiaroye-Gare, a été célébré, dimanche 1er décembre 2024. Une cérémonie grandiose qui a vu la participation de plusieurs chefs d’Etat et de représentants de plusieurs pays africains et de la France ».

    Source A note que le Sénégal ‘’tient visiblement à la restauration de la vérité dans le dossier dit +le massacre des tirailleurs sénégalais au camp Thiaroye le 1er décembre 1944+’’. »En effet, lors du 80e anniversaire de la commémoration de cette douloureuse page de l’histoire, le président Bassirou Diomaye Faye a demandé la poursuite des travaux pour le rétablissement de la vérité’’, rapporte la publication.

    En politique, Vox populi annonce que la rentrée parlementaire est prévue, ce lundi. La publication signale qu’Anta Babacar Ngom, élue sur la liste de la coalition Samm sa Kaddu, sera ‘’députée non-inscrite malgré les sollicitations exprimées par les groupes parlementaires en gestation’’.

    A propos du bureau de l’assemblée nationale, Le Quotidien relève que le Pastef, avec sa majorité,  »va se tailler la part du lion ». Le journal rapporte que la coalition Takku Wallu  »enrôle Abdou Karim Sall » tandis que  »Aissata Tall Sall (est) en pole pour diriger le groupe parlementaire ».

    Il y a eu  »des tractations jusqu’au bout du bout’’, selon Les Echos, indiquant que  »Takku Wallu a été sauvée par Abdou Karim Sall » pour obtenir ainsi le  »’seul groupe parlementaire de l’opposition ».

    La presse du jour rend  hommage au président de l’association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, décédé dimanche à l’âge de 79 ans.  »Une belle plume se brise », affiche à sa Une L’As. ‘’Le décès d’Alioune Badara Bèye, président de l’association des écrivains du Sénégal, survenu dimanche, a attristé les hommes de lettres et d’arts et la famille des écrivains. Parti à l’âge de 79 ans, le dramaturge est reconnu par ses pairs comme un homme dont l’humanité et l’intégrité ont éclairé le chemin de tant d’autres’’, témoigne la publication.

    Vox populi écrit qu’avec le décès d’Alioune Badara Bèye,  »les lettres sénégalaises et africaines perdent une belle plume ». 

    AB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / La nouvelle Assemblée nationale en session à partir de lundi

    SENEGAL-POLITIQUE / La nouvelle Assemblée nationale en session à partir de lundi

    Dakar, 1er (APS) – Les députés élus lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 seront installés lundi à l’occasion de la première session de l’Assemblée nationale qui s’ouvre lundi à partir de 10 heures.

    Les 165 députés de la quinzième législature vont ainsi effectuer leur rentrée parlementaire dans une Assemblée nationale désormais dominée par le parti au pouvoir, Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, avec ses 130 sièges.

    Vendredi, l’ancien président de la République, Macky Sall, élu sur la liste nationale de la coalition arrivée deuxième du scrutin legislatif Takku Wallu Senegal a déclaré qu’il allait renoncer à son mandat de député dès l’ouverture de la nouvelle session parlementaire.

    Les résultats officiels publiés mercredi par le Conseil constitutionnel ont notamment donné une nette avance à la liste Pastef-les patriotes dirigées par le Premier ministre Ousmane Sonko, créditée de 1 million 991 mille 770 voix, soit 54,97 %.

    Le parti au pouvoir a obtenu 29 députés sur la liste proportionnelle qui mettait en jeu 53 sièges.

    La coalition Takku Wallu, dirigée par l’ex-président de la République, Macky Sall, a obtenu 16 sièges. Jàmm Ak Njariñ, de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a réussi à faire élire 7 députés, tandis que la liste Sàmm Sa Kaddu du maire de Dakar, Barthélémy Dias, a eu 3 sièges. La coalition Andu Nawle en a obtenu deux.

    Les coalitions suivantes : Sénégal Kessé, les Nationalistes, Bessal Sénégal, Soppi Sénégal, farlu, Ande Thi Kóoluté, Pôle alternatif 3e voie, ont chacune en ce qui la concerne obtenu un député.

    S’agissant du vote des Sénégalais établis à l’étranger, Pastef a gagné en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique du Nord et australe, en Afrique de l’Ouest. La coalition Takku Wallu a gagné en Afrique centrale.

    Les coalitions And ci Koolute Nguir Sénégal (21391 voix) Sénégal Kesse (25822 voix), And Bessal sénégal (20765 voix), Pôle alternative 3ème voie kiraay Ak Natangué (26775 voix), Sopi Sénégal (22991 voix), Farlu (28 303 voix) et l’entité indépendante les Nationalistes/Jel Linu Moom ont chacun obtenu un siège de député.

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-COMMEMORATION / Le massacre de Thiaroye 44, un acte ‘’prémédité visant à réprimer des revendications légitimes’’, selon Diomaye Faye

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-COMMEMORATION / Le massacre de Thiaroye 44, un acte ‘’prémédité visant à réprimer des revendications légitimes’’, selon Diomaye Faye

    Dakar, 1er déc (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a soutenu, dimanche, que le massacre des tirailleurs sénégalais, perpétré le 1er décembre 1944, au camp militaire de Thiaroye, était un acte prémédité, visant à réprimer des revendications légitimes.

    ’’C’était là un acte prémédité, visant à réprimer des revendications légitimes, à dissuader d’autres et à perpétuer l’ordre colonial. Le crime fut commis et les faits sont incontestables. Voilà le sort qui a été réservé à certains qui ont contribué à écrire dans le sang et la sueur la glorieuse histoire de la libération’’, a-t-il déclaré.

    Bassirou Diomaye Faye s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie officielle de commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais, en présence du Premier ministre Ousmane Sonko et de plusieurs autorités militaires, administratives, locales, religieuses et coutumières.

    Le chef de l’État de la Mauritanie Mohamed Ould El-Ghazouani, également président en exercice de l’Union Africaine (UA) et ses homologues de la Gambie, Adama Barro, de la Guinée-Bissau, Umaru Sissokho Emballo, Brice Oligui Nguema du Gabon, des Comores, Azali Assoumani, étaient également présents.

    ‘’Votre présence remarquée à nos côtés est le symbole fort de votre attachement à l’histoire que nous partageons’’, a-t-il lancé à leur endroit.

    ‘’Grande’’ est son ‘’émotion’’, a-t-il dit, ’’en cette date et en ces lieux qui nous parlent, où des héros africains sans défense, armés de courage, de dignité et de fraternité africaine ont été froidement abattus. Il s’agissait là d’un massacre’’.

    Quatre-vingts ans après ce crime de masse, a-t-il relevé, ‘’le silence de Thiaroye est toujours aussi assourdissant’’, tandis que ‘’les murmures venues d’outre-tombe nous interpellent avec fracas pendant que l’ampleur de ce crime demeure minimisée et souvent même niée par certains milliers d’héritiers de ceux qui l’ont commis’’.

    Selon lui, ‘’des profanes comme beaucoup d’entre nous, jeunes et moins jeunes, se poseraient la question de savoir de quoi s’agissait-il exactement, tellement la chape de plomb était fermement posée depuis trop longtemps pour tenter de rayer cet épisode fâcheux de notre histoire’’

    Alors qu’en réalité, ‘’il s’agissait d’Africains en majorité arrachés à leurs terroirs contre leur gré pour aller combattre ou servir l’empire colonial français d’alors’’, a tenu à rappeler le président Faye.

    ‘’Ils ont donné de leur jeunesse, ils ont donné de leur sang, ils ont donné de leur chair pour la liberté et pour la paix dans le monde’’, a-t-il martelé, tout en soulignant que ‘’la suite de l’histoire est à l’inverse de ces immenses sacrifices consentis’’.

    À la place d’éloge et de reconnaissance, l’ordre fut donné de neutraliser ceux qui avaient enduré la ségrégation dans les prisons allemandes et la rigueur de la captivité, a souligné le chef de l’État.

    Et ‘’l’irréparable se produisit le 1er décembre 1944, ici à Thiaroye, quand le général [Marcel Dagnan] ordonna de tirer sur des innocents désarmés, dont le seul tort a été de réclamer le paiement de leurs indemnités, primes et autres allocations’’, a poursuivi Diomaye Faye.

    Aujourd’hui, a-t-il ajouté, ‘’par devoir de mémoire, de vérité et de justice, nous ne pouvons oublier l’horreur des exécutions sommaires, ici, au camp de Thiaroye’’.

    ‘’Il est impératif de rappeler l’histoire, toute l’histoire, sans trou de mémoire. C’est ce qui fonde l’essence universelle des valeurs de paix, de liberté et d’égale dignité attachées à la nature humaine’’, a-t-il soutenu.

    MK/SG/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Cinq chefs d’Etat africains présents aux commémorations de Thiaroye 44

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Cinq chefs d’Etat africains présents aux commémorations de Thiaroye 44

    Dakar, 1er déc (APS) – Cinq chefs d’Etat africains et un ministre français ont assisté, dimanche, à Thiaroye, aux cérémonies commémoratives du 80e anniversaire du massacre de tirailleurs sénégalais, le 1er décembre 1944.

    Il s’agit des présidents Cheikh Mohammed Ould El-Ghazouani (Mauritanie), président en exercice de l’Union africaine, Umarou Sissokho Emabllo (Guinée-Bissau), Adama Barrow (Gambie), Brice Clotaire Oligui NGuéma (Gabon) et Azali Assoumani (Comores).

    Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Noël Barrot, a représenté le président Emmanuel Macron.

    Les chefs d’Etat africains ont assisté aux côtés de leur homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, au premier acte de ces commémorations, consistant à une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs au cimetière des tirailleurs.

    Ils ont également visité une exposition au musée des tirailleurs dédié à ces soldats africains, qui ont été engagés pour se battre pour la libération de la France lors de la deuxième Guerre mondiale.

    Après cette étape, la délégation des chefs d’Etat s’est rendue au camp militaire lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye pour la cérémonie militaire et civile.

    Le président mauritanien, président en exercice de l’Union africaine, Cheikh Mohammed Ould Ghazouani (Mauritanie), a parlé au nom de ses pairs.

    Il a été précédé dans cette séquence des prises de parole par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Noël Barrot.

    OID/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Massacre de Thiaroye : le président en exercice de l’UA salue les efforts du Sénégal pour la manifestation de la vérité et la préservation de la mémoire des tirailleurs

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Massacre de Thiaroye : le président en exercice de l’UA salue les efforts du Sénégal pour la manifestation de la vérité et la préservation de la mémoire des tirailleurs

    Thiaroye, 1er déc (APS) – Le chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould El-Ghazouani, président en exercice de l’Union Africaine, a salué, dimanche, les efforts du gouvernement et du peuple sénégalais, pour la manifestation de la vérité et la préservation de la mémoire des tirailleurs sénégalais, à travers la commémoration du 80ème anniversaire de leur massacre.

    ‘’Je rends ici un hommage particulier au peuple et au gouvernement sénégalais frères pour les efforts qu’ils ont entrepris avec dignité et grandeur pour contribuer à restaurer la vérité et à préserver la mémoire de ces héroïques tirailleurs’’, a-t-il déclaré.

    Mohamed Ould El-Ghazouani s’exprimait ainsi dans un discours prononcé à l’occasion de la cérémonie officielle marquant le 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais le 1er décembre 1944, à Thiaroye, à une quinzaine de kilomètres de Dakar.

    Plusieurs chefs d’Etat africains, notamment Adama Barro de la Gambie, Umaru Sissokho Emballo de la Guinée-Bissau, Brice Oligui Nguema du Gabon, Azali Assoumani des Comores étaient présents à cette commémoration.

    Des délégations du Cameroun, de Djibouti, du Tchad, du Burkina Faso, de la de France, entre autres, y ont également pris part.

    ‘’C’est avec honneur et émotion que j’adresse, en ce moment solennel, au nom de mes frères chefs d’État ici présents et en nom personnel, mes sincères remerciements à mon ami et frère Bassirou Diomaye Faye pour nous avoir associé à la commémoration du 80ème anniversaire du massacre de Thiaroye des tirailleurs sénégalais, l’une des pages les plus sombres et les plus douloureuse de notre histoire’’, a ajouté M. Ould El-Ghazouani.

    Le président en exercice de l’Union Africaine a notamment loué la détermination et l’ardeur au combat des tirailleurs, malgré les mauvaises conditions climatiques en Europe et la puissance militaire de l’ennemi.

    ‘’Ils ont affronté la mort sur les champs de bataille et en sont sortis victorieux, contribuant ainsi à la victoire des alliés et à la libération de la France.  (…) Nous nous recueillons aujourd’hui, dans un esprit de respect et de reconnaissance, de souvenirs et de mémoire pour affirmer que leur sang versé sur cette terre n’a pas été vain et ne sombrera jamais dans l’oubli’’, a-t-il assuré.

    Le chef de l’État mauritanien a également loué le sacrifice des tirailleurs, indiquant que ‘’leurs sacrifices resteront gravés dans notre mémoire et présents dans la conscience collective de nos peuples’’.

    Il a dans le même temps salué l’initiative du président français Emmanuel Macron, qui a reconnu le massacre par les forces coloniales françaises de leurs frères d’armes africains perpétré le 1er décembre 1944 dans le camp de Thiaroye.

    Le Premier ministre Ousmane Sonko et plusieurs membres du gouvernement, des autorités militaires, des élus, des représentants de missions diplomatiques et d’Institutions internationales accrédités au Sénégal étaient présents à la cérémonie de commémoration.

    SG/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-COMMEMORATION / Massacre de Thiaroye : le Pr Mamadou Diouf invite à briser le silence et à accorder aux victimes, le statut de ‘’morts pour l’Afrique’’

    SENEGAL-AFRIQUE-COMMEMORATION / Massacre de Thiaroye : le Pr Mamadou Diouf invite à briser le silence et à accorder aux victimes, le statut de ‘’morts pour l’Afrique’’

    Dakar, 1er déc (APS) – Le président du Comité de commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye 44, le professeur Mamadou Diouf, a invité, dimanche, à briser le silence sur cette tuerie et à accorder aux victimes le statut de ‘’morts pour l’Afrique’’.

    ‘’Il est indispensable de briser le silence et d’afficher, fortement, notre regard, nos commentaires et imaginations créatrices sur l’évènement. Thiaroye est pour nous, Sénégalais, l’occasion, aussi dramatique que majestueuse, d’accorder aux victimes du massacre le statut de « morts pour l’Afrique »  », a déclaré l’historien.

    Il s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie de commémoration du massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée coloniale française, à Thiaroye, le 1er décembre 1944.

    ‘’Le massacre des tirailleurs est une histoire partagée, qui nourrit une pédagogie pour édifier les fondations de l’intégration africaine », a-t-il ajouté.

    Mamadou Diouf a rappelé que ‘’le 1er décembre 1944, à 5h30 du matin, 1 200 hommes des troupes coloniales françaises et de la gendarmerie, prenant position autour du camp militaire de Thiaroye et soutenus par trois véhicules blindés et deux chars, ont lancé l’assaut dans l’enceinte de la caserne sur 1 200 à 1 800 tirailleurs sénégalais présents et désarmés’’.

    La revendication des tirailleurs, a-t-il précisé, ‘’portait sur plusieurs questions, dont les plus significatives sont les indemnités, les soldes, les primes de démobilisation et autres allocations, mais aussi les conditions du cantonnement à Thiaroye et de retour aux pays d’origine ».

    Les autorités françaises ont, dans les jours qui ont suivi le massacre, tout fait pour dissimuler le carnage et la tuerie, a fait savoir le professeur de l’université Columbia de New York, aux Etats-Unis.

    Selon lui, prendre l’initiative relativement à la production du récit portant sur ce moment de notre histoire, c’est retourner l’évènement à l’Afrique, en effaçant la territorialisation coloniale et en autorisant une mise en scène mémorielle commandée par les Africains, hors des champs d’honneur français.

     »Le crime des tirailleurs, un crime de désobéissance, dicté par la confusion entretenue par la métropole entre les valeurs qui lui sont exclusivement réservées d’une part, et la gouvernance et l’arrogance impériales, d’autre part’’, constitue une ‘’disjonction qui a eu un coût si terrible que ses répercussions se font encore sentir de nos jours’’, a affirmé Mamadou Diouf.

    C’est pourquoi, a-t-il souligné, la décision des nouvelles autorités sénégalaises de rétablir la vérité est une vaste entreprise difficile mais combien passionnante dont l’animation nécessitera des opérations permanentes, susceptibles de participer au travail historique et mémoriel pour produire des récits, des leçons civiques, culturelles et artistiques au service des communautés panafricaine.

    La cérémonie officielle de commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais a été présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, au camp militaire lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye, en présence de plusieurs chefs d’États africains.

    MK/SG/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : Bassirou Diomaye Faye annonce cinq mesures pour ‘’restaurer la mémoire et la dignité’’ des tirailleurs sénégalais

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : Bassirou Diomaye Faye annonce cinq mesures pour ‘’restaurer la mémoire et la dignité’’ des tirailleurs sénégalais

    Dakar, 1er dec (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dimanche, cinq mesures pour ‘’restaurer la mémoire et la dignité’’ des tirailleurs sénégalais.

    ‘’Nous devons encourager cette dynamique pour restaurer la mémoire et la dignité des tirailleurs sénégalais. Pour ma part, j’initierai plusieurs mesures de réappropriation de cette histoire commune avec 16 pays africains frères’’, a-t-il déclaré dans son discours marquant la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs par l’armée coloniale française, à Thiaroye, le 1er décembre 1944.

    Le chef de l’État sénégalais a notamment indiqué qu’un Mémorial à l’honneur des tirailleurs sera érigé à Thiaroye ‘’pour servir de lieu de recueillement ouvert à toutes les nations dont ils étaient originaires’’, ainsi qu’un centre de documentation et de recherche dédié ‘’pour conserver la mémoire’’ de ces soldats africains ayant participé à la libération de la France du joug nazi.

    Le président Faye a également annoncé que des rues et places porteront le nom de cet événement tragique, de ces soldats pour inscrire leur sacrifice dans notre quotidien.

    Il en en outre souligné que ‘’l’histoire de Thiaroye sera enseignée dans les curricula éducatifs’’, ajoutant que la Journée du tirailleur est désormais fixée le 1er décembre de chaque année.

    ‘’Les générations futures grandiront avec une compréhension approfondie de cet épisode de notre passé’’, a soutenu chef de l’État.

    Le Sénégal commémore ce dimanche le massacre des soldats africains d’Afrique subsaharienne, appelés tirailleurs sénégalais, et incorporés dans les troupes coloniales françaises.

    La cérémonie officielle, présidée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se déroule en présence de plusieurs chefs d’État africains, dont Mohamed Ould Ghazouani, président en exercice de l’Union africaine (UA) et de la Mauritanie, et de ses homologues de la Gambie, Adama Barro, de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, du Gabon, Brice Oligui Nguéma, et des Comores Assoumani Azali.

    ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : arrivée du président de la République au camp militaire de Thiaroye

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : arrivée du président de la République au camp militaire de Thiaroye

    Thiaroye, 1er déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé, dimanche, au camp militaire de Thiaroye, à une quinzaine de Dakar, pour présider la cérémonie de commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais perpétré le 1er décembre 1944.

    Le président de la République, qui avait peu avant procédé au dépôt d’une gerbe de fleurs au cimetière des tirailleurs pour leur rendre hommage, a ensuite passé en revue les troupes militaires.

    Le chef de l’Etat de la Mauritanie Mohamed Ould Ghazouani, également président en exercice de l’Union Africaine (UA) et ses homologues de la Gambie, Adama Barro, de la Guinée-Bissau, Umaru Sissokho Emballo, Brice Oligui Nguema du Gabon, des Comores, Azali Assoumani, sont aussi présents.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko et plusieurs membres du gouvernement, des autorités militaires,  des élus, des représentants de missions diplomatiques et d’Institutions internationales accrédités au Sénégal, sont présents à cette commémoration.

    Des délégations de la France, du Cameroun, de Djibouti, du Tchad, du Burkina Faso, entre autres prennent part à cette cérémonie.

    SG/MK/FKS/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs au cimetière des tirailleurs

    SENEGAL-AFRIQUE-FRANCE-MEMOIRE / Thiaroye 44 : le chef de l’Etat a déposé une gerbe de fleurs au cimetière des tirailleurs

    Dakar, 1er dec (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué un dépôt de gerbes de fleurs au cimetière des tirailleurs, en présence de ses homologues invités à la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, a constaté l’APS .

    Le président Faye était en compagnie de ses homologues africains, notamment le président de la Mauritanie Mohammed Ould Ghazouani et président en exercice de l’Union Africaine, des Comores Azali Assoumani, de la Gambie Adama Barrow, de la Guinée Bissau Umaru Sissoko Emballo, du Gabon, général Brice Oligui Nguema, et d’autres personnalités étrangères présentes à cette cérémonie.

    Ils ont ensuite visité une exposition au musée des tirailleurs consacrés à ces soldats africains qui ont été engagés pour se battre pour la libération de la France lors de la deuxième guerre mondiale.

    L’exposition met en exergue ‘’la bravoure et le courage’’ de ces tirailleurs sur les théâtres d’opération en Allemagne, selon l’historien Mamadou Koné.

    Le chef de l’Etat et ses invités se sont ensuite rendus au camp militaire lieutenant Amadou Lindor Fall de Thiaroye pour la cérémonie militaire et civile, qui sera ponctuée par des discours et une prestation du rappeur sénégalais, Didier Awadi, en vidéo et chant et par la déclamation de poèmes des lauréats d’un concours sur le thème du massacre de Thiaroye.

    OID/ABB/FKS