Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La CNES s’engage à soutenir la politique de souveraineté alimentaire du gouvernement

    SENEGAL-AGRICULTURE / La CNES s’engage à soutenir la politique de souveraineté alimentaire du gouvernement

    Dakar, 26 nov (APS) – La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) a décidé de soutenir la politique de souveraineté alimentaire du gouvernement, sur la base d’un protocole d’entente qu’elle a signé, mardi, à Dakar, avec le ministère de l’Agriculture et celui chargé de l’Industrie et du Commerce.

    Le président de la CNES, Adama Lam, a lancé un appel à l’augmentation de la production agricole et à la construction de chambres froides en vue d’une bonne conservation des produits.

    ‘’Nous avons sollicité le ministère de l’Agriculture, de la Sécurité alimentaire et de l’Élevage, et le ministère de l’Industrie et du Commerce, pour qu’ils permettent au secteur privé de s’investir […] dans la résorption du déficit de production alimentaire et le stockage des produits agricoles’’, a dit M. Lam.

    Selon le président de la CNES, le gouvernement, sur la base du protocole d’entente, mettra des terres à la disposition des membres de cette organisation d’employeurs, pour leur permettre de contribuer à la politique de souveraineté alimentaire de l’État.

    En contrepartie des terres mises à la disposition de ses membres, la CNES, l’une des principales organisations patronales du pays, va installer des chambres froides dans plusieurs régions du pays pour faciliter le stockage des produits agricoles, a dit son président.

    ‘’Nous enregistrons des pertes importantes post-récoltes, de l’ordre de 30 %. Nous perdons chaque année 100.000 tonnes d’oignon et dépensons 45 milliards de francs CFA pour importer le même produit’’, a signalé Sergine Guèye Diop, le ministre de l’Industrie et du Commerce, pour montrer à quel point la conservation est importante.

    Les importations de produits agricoles coûtent au Sénégal environ 1.000 milliards de francs CFA par an, selon M. Diop.

    La construction des chambres froides va réduire considérablement les pertes de récoltes, a-t-il assuré.

    MYK/ESF/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Enseignement supérieur : 58 établissements privés ont obtenu l’aval de l’ANAQ-SUP pour délivrer des diplômes (secrétaire exécutif)

    SENEGAL-UNIVERSITES / Enseignement supérieur : 58 établissements privés ont obtenu l’aval de l’ANAQ-SUP pour délivrer des diplômes (secrétaire exécutif)

    Dakar, 27 nov (APS) – Au total, 58 établissement privés d’enseignement supérieur ont obtenu l’habilitation à délivrer des diplômes, a indiqué le professeur Lamine Guèye, secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANAQ-SUP).

    Ce nombre d’établissements privés d’enseignement supérieur et de formation professionnelle a été déterminé à la suite d’une évaluation faite entre 2020 et 2023 par l’ANAQ-SUP auprès de 78 structures privées, a notamment souligné mardi le professeur Gueye.

     »Sur 75 établissements évalués entre 2020 et 2023, 58 ont obtenu un avis favorable pour l’habilitation à délivrer les diplômes de l’enseignement supérieur, soit un taux de réussite à l’habilitation de l’ordre de 77% », a-t-il déclaré lors de la cérémonie officielle de présentation des rapports de 2020 à 2023 de l’ANAQ-SUP au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI)

    Lamine Guèye a précisé que l’ANAQ-Sup a déroulé deux types de procédures : des évaluations institutionnelles en vue de l’habilitation à délivrer les diplômes du LMD et des évaluations de programmes en vue de l’accréditation des diplômes.

    Concernant les évaluations de programmes de formation, sur 279 programmes soumis au conseil scientifique au cours de cette période, 218 ont été accrédités par le Conseil scientifique, soit un taux de réussite à l’accréditation de l’ordre de 78%.

    Pour qu’un diplôme soit reconnu au Sénégal, qu’il soit issu d’un établissement d’enseignement supérieur, public ou privé, il faut que l’établissement soit habilité par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation après évaluation de l’ANAQ-SUP et un avis favorable du Conseil scientifique, a t-il rappelé.

    A propos du deuxième critère de reconnaissance, le diplôme doit être évalué et accrédité par l’ANAQ-SUP.

     »C’est cela qui donne la portée à l’assurance qualité par les évaluations. L’ensemble des Sénégalais doivent en être informés afin de savoir quelles sont les formations et les institutions pour lesquelles la qualité a été évaluée par l’ANAQ-SUP et qu’il y ait eu un avis favorable », a fait valoir Lamine Gueye.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf a pour sa part souligné que malgré ces  »importantes avancées » dans l’amélioration de la qualité, des défis importants existent encore.

    Des actions doivent être entreprises, notamment le renforcement des cellules internes d’assurance qualité en créant les lignes budgétaires qui leur seront dédiées, a t-il préconisé.

    Pour le MESRI,  »tous les établissements d’enseignement supérieur, notamment les universités, doivent respecter la réglementation en soumettant l’ensemble de leurs programmes de formation à l’accréditation qui est un critère de reconnaissance des diplômes ».

    Il estime également que les textes régissant l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche  »doivent être revus, mis à jour et harmonisés ».

    AFD/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les mesures prises pour la campagne de commercialisation des récoltes

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les mesures prises pour la campagne de commercialisation des récoltes

    Dakar, 27 nov (APS) – Les décisions prises par le gouvernement en vue de la commercialisation des récoltes sont le sujet le plus commenté dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS.

    L’info, comme les autres journaux, annonce que 23 mesures ont été prises lors du conseil interministériel consacré à la vente des produits agricoles. Il cite le privilège donné aux huiliers et commerçants locaux par le gouvernement, lequel tient à réduire les exportations de graines d’arachide au strict minimum, pour ne pas les interdire simplement.

    Même s’il privilège la ‘’préférence nationale’’, le gouvernement est favorable à la participation de tout le secteur bancaire – sénégalais et étranger – au financement de la campagne de commercialisation des graines d’arachide, selon L’info.

    ‘’Le Premier ministre a donné des indications claires à ses ministres pour que les filières anacarde, riz, coton et maïs ne soient pas oubliées. Pour chaque produit, il a fait des recommandations’’, lit-on dans L’As.

    WalfQuotidien parle d’une ‘’hausse inédite’’ du prix du kilogramme d’arachide fixé à 305 francs CFA, soit 25 francs de plus sur le tarif indiqué lors de la dernière campagne de commercialisation des graines d’arachide.

    Une ‘’mesure qui rend justice aux agriculteurs’’

    Sidy Ba, le président du Cadre de concertation des producteurs agricoles, une organisation paysanne basée à Kaolack (centre), est insatisfait du prix fixé. ‘’Avec ce nouveau régime, on pensait que les paysans allaient sortir de la précarité (…) On s’attendait à ce que le prix du kilo d’arachide soit fixé à 500 francs CFA. Fixer le prix à 305 francs, c’est proposer moins que le prix de la campagne de l’année dernière’’, note WalfQuotidien en citant Sidy Ba.

    Pourtant, en fixant ce prix, ‘’le Premier ministre […] assure que l’État est allé au-delà de la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (une organisation paysanne)’’, signale Sud Quotidien.

    Les mesures prises vont servir à ‘’consolider la production nationale et à réduire la dépendance envers les importations’’, résume WalfQuotidien après avoir énuméré les décisions prises lors du conseil interministériel.

    ‘’L’annonce du prix officiel à 305 francs CFA […] a été une grosse déception pour certains producteurs qui s’attendaient à plus que ce montant’’, note L’Observateur.

    En ce qui concerne le prix de l’arachide, le Soleil évoque, à l’opposé de L’Observateur, une ‘’nouvelle qui soulage presque tous les acteurs’’ concernés par la campagne de vente des récoltes.

    Le Témoin Quotidien estime qu’‘’il y a lieu de saluer cette mesure qui rend justice aux agriculteurs’’.

    Le même journal est d’avis que ‘’les enfants du laboureur ne prendront pas la relève aussi longtemps que les prix [des produits agricoles] seront tirés vers le bas’’.

    ‘’Le cadeau de fin d’année de Bassirou Diomaye Faye aux paysans’’, titre Source A.

    ‘’La fin de l’état de grâce’’

    Il a été aussi question des semences lors du conseil interministériel. À ce sujet, ‘’le chef du gouvernement a [fait] plusieurs [recommandations] au ministre de l’Agriculture’’, rapporte Libération.

    Le même journal ajoute qu’il a été demandé au ministre concerné de revoir les contrats signés avec les semenciers, d’évaluer le système de certification de la qualité des semences, etc.

    La presse quotidienne évoque aussi les luttes syndicales menées dans les établissements de santé, les écoles et les universités.

    ‘’Le climat social […] traverse une période de turbulences, avec des grèves et des revendications multiples dans divers secteurs’’, observe EnQuête, ajoutant que ‘’les tensions sociales mettent à l’épreuve la capacité du nouveau gouvernement à répondre efficacement aux attentes des [syndicats]’’.

    ‘’Deux secteurs particulièrement affectés sont la santé et l’enseignement supérieur, où des mouvements de protestation sociale traduisent un profond malaise’’, poursuit le même journal.

    Le Quotidien pense que c’est ‘’la fin de l’état de grâce’’. ‘’Les syndicats de la santé et de [l’enseignement] annoncent des grèves prévues en décembre’’, affirme-t-il.

    L’Observateur annonce l’arrestation de plusieurs étudiants à Ziguinchor (sud), précisant qu’ils ont été appréhendés à la suite d’un rassemblement au cours duquel ils protestaient contre leurs conditions de travail.

    Les heurts entre les étudiants et les forces de l’ordre ont fait plusieurs blessés chez les premiers, selon L’Observateur.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-TELECOMS / Téléphonie mobile et Internet : Free Sénégal devient Yas et promet de meilleurs tarifs aux usagers

    SENEGAL-TELECOMS / Téléphonie mobile et Internet : Free Sénégal devient Yas et promet de meilleurs tarifs aux usagers

    Dakar, 26 sept (APS) – Free Sénégal, l’un des opérateurs de téléphonie mobile et fournisseur d’accès à Internet au Sénégal, a annoncé, mardi, s’appeler désormais Yas, en même temps qu’il a promis d’améliorer la qualité de sa couverture et d’offrir des tarifs accessibles aux usagers.

    ‘’Nous allons suivre les recommandations du régulateur (l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes), avec lequel nous échangeons beaucoup pour améliorer la qualité de la couverture et être plus accessibles en termes de tarifs’’, a dit son directeur commercial, Adnane Massaoud, lors d’une conférence de presse, à Dakar.

    Avec ce changement de nom, ‘’il y a de belles surprises en perspective’’, a lancé M. Messaoud, disant s’exprimer au nom du directeur général du groupe.

    ‘’Nous avons beaucoup de programmes et nous allons en dévoiler d’autres, concernant l’accompagnement des entrepreneurs et des start-up […] Nous avons des solutions pour les accompagner en matière d’e-commerce, de transformation digitale, d’intelligence artificielle […] Faire du digital une priorité’’, a-t-il promis après avoir annoncé que Free s’appelle désormais Yas.

    En ce qui concerne ‘’la qualité des services, il y a des améliorations à faire. Nous avons la chance d’avoir affaire à un régulateur très proche des consommateurs, ce qui nous permet de nous améliorer nous-mêmes’’, a souligné Adnane Massaoud.

    ‘’Le Sénégal a fait le choix de la transformation digitale. Nous souhaitons vraiment soutenir ce choix-là […] en offrant des solutions de connectivité, qui permettent à chacun de profiter de cette transformation digitale’’, a assuré M. Messaoud en expliquant aux journalistes les raisons du changement de nom de l’opérateur.

    Mais ‘’il ne s’agit pas seulement d’un changement de nom’’

    ‘’C’est un choix simple : dès qu’on dit Yas, on a dit oui. Quand vous dites oui, vous prenez un engagement […] Evidemment, nous ne prenons pas l’engagement de rendre le futur parfait. En revanche, nous nous engageons à ce que les gens […] sentent des améliorations en écoutant bien nos clients, en étant en contact avec eux et en leur apportant la meilleure technologie, en la déployant de façon efficace dans le pays et en cherchant toujours des solutions en proactivité, c’est-à-dire, sans attendre que le client les réclame’’, a-t-il poursuivi.

    Adnane Messaoud affirme que ‘’deux choses ont orienté ce choix’’, le changement de nom de Free Sénégal. ‘’D’abord, nous sommes un groupe panafricain. Et comme le dit un proverbe africain, tout seul on va vite, ensemble on va très loin. Notre ambition est de profiter de […] l’histoire, puisque nous cumulons plus de cent années d’expérience en télécommunications.’’

    ‘’Le changement de nom, c’est aussi une promesse que nous faisons. C’est à nous de donner suite à cette promesse. Le changement de nom est un engagement que nous prenons publiquement pour dire que nous allons devenir meilleurs… Mais il ne s’agit pas seulement d’un changement de nom […] Le changement, vous le verrez dans nos actes’’, a dit M. Messaoud.

    Axian Telecom est le principal actionnaire du groupe Yas, autrefois appelé Sentel, puis Tigo, et Free Sénégal depuis 2019.

    ESF/OID

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / L’autopont du Front de terre désormais ouvert à la circulation   

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / L’autopont du Front de terre désormais ouvert à la circulation   

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a procédé, mardi, à l’inauguration de l’autopont du Front de terre, construit pour améliorer la fluidité du trafic entre ledit quartier, l’avenue Bourguiba, l’autoroute Patte d’oie-Malick Sy et Grand-Yoff, à Dakar.

    L’ouvrage a coûté 14,5 milliards de francs CFA, selon l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute). Il s’étend sur 560 mètres.

    L’autopont du Front de terre va assurer ‘’la fluidité du trafic urbain [dans les quartiers voisins] et, indirectement, sur l’autoroute Patte d’oie-Malick Sy’’, assure l’Ageroute.

    Il va ‘’impacter de manière positive la mobilité urbaine en améliorant la fluidité du trafic’’, ajoute l’Agence des travaux et de gestion des routes.

    L’autopont va, en même temps, fournir des allées piétonnes et des espaces de détente aux Dakarois.

    Des espaces de stationnement sont aménagés autour de l’ouvrage, qui abrite des équipements destinés à la pratique du sport.

    ‘’Il est important de sensibiliser les usagers, de les pousser à s’approprier cet ouvrage qui, naturellement, contribuera à la fluidité de la circulation à Dakar’’, a dit Malick Ndiaye après avoir procédé à l’inauguration de l’autopont.

    L’Office national de l’assainissement du Sénégal et le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement vont contribuer à son entretien, selon M. Ndiaye.

    Selon Malick Ndiaye, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique va aider à assurer l’ordre autour de l’ouvrage, qui a été construit sur plus de la moitié du marché hebdomadaire du Front de terre. ‘’C’est ce qui a été fait avec le TER (train express régional), dont la sécurité est assurée par la Gendarmerie nationale.’’

    M. Ndiaye estime que ‘’ça ne sert à rien de construire des infrastructures à coups de milliards et de se retrouver dans la situation antérieure, avec des embouteillages’’.

    Il assure que le programme de construction de ponts, d’autoponts et d’autres infrastructures routières se poursuivra, dans le nord et le sud du pays notamment.

    L’autopont du Front de terre a été construit de manière à améliorer le cadre de vie des riverains, selon l’ingénieur chargé de ses travaux, Moussa Sèye.

    ‘’Il faut que les populations se l’approprient et en fassent bon usage’’, a dit M. Sèye, faisant observer que des ouvrages d’assainissement, des espaces de détente et de sport sont aménagés sous l’autopont.

    Pour l’utilité et l’efficacité de l’ouvrage, ‘’il faut que l’encombrement soit évité, il faut que les populations nous aident à ne pas encombrer les trottoirs’’, a-t-il poursuivi.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / Arachide : le prix du kilogramme fixé à 305 francs CFA, selon le Premier ministre

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCIALISATION / Arachide : le prix du kilogramme fixé à 305 francs CFA, selon le Premier ministre

    Dakar, 26 nov (APS) – Le gouvernement a fixé à 305 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide pour la nouvelle campagne de commercialisation dudit produit agricole, a annoncé, mardi, à Dakar, le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Le prix de l’arachide au kilogramme connaît une hausse de 25 francs en comparaison de son niveau au cours de la précédente campagne de commercialisation des récoltes. Il était de 280 francs CFA.

    Intervenant à un conseil interministériel consacré à la nouvelle campagne de commercialisation des produits agricoles (2024-2025), le Premier ministre assure que l’État du Sénégal est allé au-delà de la proposition faite par le Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA).

    Le CNIA, qui réunit des producteurs d’arachide, avait proposé au gouvernement de fixer le prix du kilogramme à 290 francs CFA, selon Ousmane Sonko.

    ‘’Nous avons été obligés de procéder à un arbitrage en tenant compte des intérêts des producteurs et des huiliers’’, a-t-il dit.

    Selon le Premier ministre, le gouvernement envisage de fixer à 500 francs CFA le prix du kilogramme d’arachide, dans les prochaines années.

    Il signale que ‘’le mode de calcul du prix plancher de l’arachide est basé sur des variables plus représentatives des réalités économiques actuelles’’.

    Le secrétaire général du gouvernement, les ministres de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, des Finances et du Budget, de l’Économie, du Plan et de la Coopération, de l’Industrie et du Commerce, de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ont pris part au conseil interministériel.

    Des organisations paysannes, des structures d’encadrement des producteurs, des institutions financières, des exportateurs, des industriels et d’autres acteurs de la filière arachide ont participé à la réunion.

    Après avoir pris note de leurs préoccupations, le Premier ministre a pris plusieurs mesures en vue d’un bon déroulement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, qui démarre officiellement le 5 décembre prochain.

    Ousmane Sonko a demandé aux ministres concernés de mettre en place un ‘’dispositif privilégiant la collecte des graines par les opérateurs et les huiliers [locaux] sur toute autorisation à l’exportation’’.

    Il a insisté sur la nécessité de ‘’renforcer la surveillance de nos frontières, pour éviter la fuite des graines d’arachide vers les pays limitrophes’’.

    Le gouvernement préconise aussi l’identification et la réhabilitation ‘’en urgence’’ des points de collecte prioritaires, pour une bonne commercialisation des graines d’arachide.

    Le chef du gouvernement a préconisé la facilitation de la dotation à crédit de 750 appareils de cribles pour les points de collecte, afin d’assurer leur bon fonctionnement, avant le démarrage de la campagne.

    Des mesures ont été prises par le gouvernement, pour la commercialisation d’autres produits agricoles.

    ‘’Le gouvernement va accompagner les riziculteurs de la vallée du fleuve (dans le nord du pays)’’, a assuré M. Sonko.

    La lutte contre les oiseaux granivores, le renforcement des moyens de la direction de la protection des végétaux, la collecte et la sécurisation des semences, ainsi que l’approvisionnement correct des huiliers en graines d’arachide font partie des mesures prises.

    Ousmane Sonko a ordonné une ‘’interdiction de l’exportation des graines ayant une valeur semencière’’.

    Il a recommandé aux acteurs de la filière arachide de ‘’donner la priorité aux semenciers dans l’utilisation des seccos métalliques, pour le stockage des semences’’.

    Le Premier ministre a invité les ministres concernés à veiller à la participation des autres banques au financement de la campagne de commercialisation des produits agricoles, aux côtés de La Banque agricole (LBA) et de la Banque nationale pour le développement économique (BNDE).

    Il souhaite que les autres banques – celles différentes de LBA la BNDE – puissent apporter un montant additionnel de 5 milliards de francs CFA au financement de la campagne de commercialisation de l’anacarde.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les pratiques illicites du secteur extractif et les affaires judiciaires au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les pratiques illicites du secteur extractif et les affaires judiciaires au menu

    Dakar, 26 nov (APS) – Les quotidiens parvenus mardi à l’APS s’intéressent aux pratiques illicites dans le secteur extractif sénégalais et aux déboires judiciaires de certaines personnalités dont l’ancien député Moustapha Diakhaté.

    Le Soleil, ayant cité un rapport de l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles (NRGI), rapporte que le Sénégal « perd plus de 95 milliards de francs CFA par an dans le secteur extractif », du fait de pratiques illicites comme les fausses facturations commerciales, l’évasion fiscale ou la corruption.

    Sud Quotidien reprend les mêmes données rendues publiques par l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles, une structure de l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.

    « Dans le secteur extractif, avant l’exploitation du pétrole, le Sénégal perdait jusqu’à 153 millions de dollars de recettes fiscales potentielles à cause de la fausse facturation commerciale, une somme équivalant à 95,5 milliards de francs CFA », écrit ce journal.

    « Les flux financiers illicites sont un cancer pour l’économie des pays africains », dont le Sénégal, qui « ne maîtrise toujours pas son flux économique issu des hydrocarbures », relève sur le même sujet le quotidien Libération.

    Pour le reste, c’est plutôt les affaires qui inspirent les journaux. Le Quotidien, par exemple, revient sur les déboires judiciaires de l’ancien député Moustapha Diakhaté et du journaliste Adama Gaye. « Le parquet balance », titre le journal, selon lequel MM. Diakhaté et Gaye, arrêtés vendredi, « ont connu des fortunes diverses hier [lundi] après leur face-à-face avec le procureur ».

    « Le premier nommé a été placé sous mandat de dépôt, alors que le second bénéficie d’une liberté provisoire, en attendant son jugement en flagrant délit, ce vendredi », précise Le Quotidien. « Moustapha Diakhaté en prison, Adama Gaye bénéficie d’une liberté provisoire », résume le quotidien Enquête.

    « La restriction des libertés publiques par le recours à des délits d’opinion, jadis dénoncée par les défenseurs des droits humains, est toujours en vogue. Les nouvelles autorités, selon l’opposition, semblent avoir +reconduit les mêmes pratiques pour confisquer la parole de tous ceux qui dérangent+ », lit-on dans les colonnes de Walfquotidien.

    L’info également fait observer que le pouvoir se retrouve « sous le feu des critiques de leaders politiques et de la société civile qui dénoncent une atteinte à la liberté d’expression ».

    Le quotidien Tribune rapporte que « près de 19 milliards en cocaïne [ont été] saisis » par les agents de la brigade mobile des douanes de Koungheul (centre). Il s’agit de « 210 plaquettes de cocaïne pure d’un poids total de 235 kilogrammes », précise le journal.

    Selon Rewmi quotidien, au total, « 2,114 tonnes de cocaïne [ont été] saisies entre mars et novembre 2024 » sur le corridor Dakar-Kidira, soit une contrevaleur totale estimée à « près de 169 milliards de francs CFA ».

    Le quotidien L’As évoque le débat sur le statut du chef de l’opposition et rappelle que la Constitution du Sénégal, depuis sa version de 2001, consacre le statut de l’opposition et de son chef. « Mais jusqu’à présent, le Sénégal reste suspendu à l’adoption d’une loi en vue de déterminer les critères. Un débat que la prochaine législature pourrait trancher », selon le journal.

    BK

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT-BILAN / Les décisions majeures adoptées par les parties à la COP 29 (rapport)

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT-BILAN / Les décisions majeures adoptées par les parties à la COP 29 (rapport)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 26 nov (APS) – La 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies qui s’est déroulée (11- 22 nov) à Bakou, en Azerbaïdjan s’est achevée par l’adoption de plusieurs décisions majeures relatives entre autres au  nouvel objectif de financement de la lutte contre le changement climatique, aux marchés carbone, à l’atténuation et aux pertes et dommages, indique un rapport synthétique du Centre pour les solutions climatiques et énergétiques (C2ES), basé aux Etats-Unis.

    NCQG

    Les parties ont convenu de fixer un nouvel objectif de financement de la lutte contre le changement climatique (NCQG) d’au moins 300 milliards de dollars américains par an d’ici 2035, indique le rapport dont l’APS a obtenu copie.

      ‘’Ce nouvel objectif traduit la décision des pays développés de mobiliser des fonds pour la lutte contre le changement climatique en faveur des pays en développement’’, note le document qui signale que des pays développés ‘’ont été encouragés à contribuer au NCQG sur une base volontaire, y compris par le biais de la coopération sud-sud’’.

    Néanmoins, des pays en développement comme l’Inde, les pays africains, en dépit de l’accord conclu, ont exprimé leur profond mécontentement à l’égard du résultat, et ont simplement rejeté l’objectif après son adoption, souligne le document.

    La présidence de la COP 29, a lancé de son côté, la feuille de route ‘’Bakou à Belém’’, en perspective de la COP30, prévue à Belém, au Brésil. ‘’Il s’agit d’un processus visant à augmenter le financement climatique vers les 1,3 trillion de dollars, pour les pays en développement, y compris par le biais de subventions et d’instruments ne créant pas de dette, avec un rapport qui sera présenté, lors de la COP30’’, indique le rapport, ajoutant que d’autres éléments clés du nouvel objectif ont été convenus.

    Il s’agit de ‘’la révision de l’objectif dans le cadre du bilan mondial et un examen de l’objectif 2030, des efforts pour tripler les sorties de fonds climatiques (par exemple, le Fonds vert pour le climat, le Fonds d’adaptation et le Fonds de réponse aux pertes et dommages), un rapport d’avancement biannuel à préparer par le Comité permanent des finances et une évaluation spéciale de l’accès au financement climatique en 2030’’, a-t-il cité.

     Marchés carbone

    Le C2ES indique qu’à ce niveau les Parties ont finalisé les orientations en suspens pour rendre pleinement opérationnel l’article 6 de l’Accord de Paris relatif aux marchés du carbone, notamment sur la dernière partie du « livre de règles de l’Accord de Paris qui était restée ouverte’’.

    Les parties ont ‘’finalisé les orientations en suspens pour rendre pleinement opérationnel’’ l’article 6 de l’Accord de Paris relatif aux marchés du carbone.

    Concernant l’article 6.2, qui définit les règles comptables pour les  »approches coopératives », il informe que ‘’les Parties ont convenu d’un système de registre international à deux niveaux avec une fonction comptable de base et une fonction de transaction supplémentaire (avec des comptes de dépôt et de transfert) pour les intéressés ’’.

    Elles ont également décidé : ‘’du calendrier d’application des ajustements de crédit, des niveaux et des éléments que cette autorisation devrait contenir et des éléments et procédures de notification pour les parties, y compris la résolution des incohérences avant tout transfert international et le rôle de l’équipe d’examen de l’article 6’’.

     Concernant l’article 6.4, sur le mécanisme d’attribution de crédits de l’Accord de Paris (PACM), le texte indique que ‘’les Parties ont convenu d’autoriser le transfert des crédits émis par les activités de boisement et de reboisement dans le cadre du Mécanisme de développement propre (MDP) du Protocole de Kyoto vers le PACM, si les pays concernés, s’alignent sur la méthodologie de l’article 6.4 et les normes d’absorption adoptées, lors de la Conférence des parties (CDP)’’.

    ‘’Les parties ont adopté le programme de travail pour l’article 6.8, qui établit un cadre pour les approches collaboratives non marchandes afin d’aider les parties à atteindre leurs contributions déterminées au niveau national (CDN)’’.

     Bilan Mondial

    Sur ce point les Parties, n’ont pas été en mesure d’adopter une décision sur le dialogue des Émirats arabes unis sur la mise en œuvre des résultats du bilan mondial, note le rapport, expliquant que ‘’de nombreux pays ont souligné que le texte proposé était trop peu ambitieux’’. ‘’Les Parties, ont donc décidé de revenir sur l’examen du dialogue, en juin 2025’’, informe-t-il.

    En plus, « les discussions sur l’affinement du bilan mondial (éléments procéduraux et logistiques du processus de bilan mondial) ont été reportés à juin 2025, sur la base de la note informelle, qui inclut dans son annexe, une compilation qui n’a pas de statut ».

    Les Parties, ont aussi d’un commun accord décidé de repousser à la COP 30, prévue à Belém au Brésil, ‘’l’examen de juin 2024 du rapport sur le dialogue annuel sur le bilan mondial visant à faciliter le partage des connaissances et des bonnes pratiques sur la façon dont les résultats du bilan mondial éclairent la préparation des prochaines contributions déterminées au niveau national’’, note le document.

    Programme de travail sur l’atténuation

    Concernant cet objectif, ‘’les Parties ont adopté à la CDP 29, une décision sur le programme de travail en matière d’atténuation, qui manque de références fortes aux résultats de l’inventaire mondial de la COP28 de Dubaï, en particulier des références au paragraphe 28 dudit programme et à la transition énergétique, ainsi qu’à la nécessité de nouvelles contributions déterminées au niveau national ambitieuses en 2025’’.

    Cependant, précise le rapport,  »la décision reconnaît les discussions thématiques de 2024 portant sur la thématique +Villes : bâtiments et systèmes urbains+ et note quelques résultats clés, opportunités, obstacles et solutions réalisables’’.

    Objectif mondial  en matière d’adaptation

    Sur l’objectif global d’adaptation, les Parties ont convenu, lors de la 29e session  de Bakou, ‘’ de définir plus précisément les travaux à venir pour élaborer des indicateurs dans le cadre du consensus des Emirats arabes unis  (EAU) pour la résilience climatique mondiale’’, visant à suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre de mesures d’adaptation à l’échelle mondiale.

    ‘’Il s’agit notamment de fournir des orientations supplémentaires aux experts sur l’affinement des indicateurs dans le cadre du programme de travail du cadre des EAU, y compris l’identification d’indicateurs sur les moyens de mise en œuvre, de lancer la feuille de route de Bakou sur l’adaptation et le dialogue de haut niveau de Bakou sur l’adaptation, de convenir d’un point permanent de l’ordre du jour sur l’objectif global d’adaptation après la COP30, de demander au secrétariat de la CCNUCC de produire une version conviviale du rapport sur l’adaptation transformationnelle et d’organiser un événement spécial pour faire le point sur les travaux du groupe de travail II du GIEC, lors de la réunion des organes subsidiaire – SB62 (juin 2025), précise la synthèse du C2ES.

     Transition juste

    Les Parties n’ont pas été en mesure d’adopter à Bakou en Azerbaïdjan une décision sur le programme de travail « Just Transition » et ont décidé de réexaminer la question en juin 2025, mentionne le document.

    Genre

    La 29e session de la Conférence des parties (CDP29) a adopté une décision sur le genre prolongeant ainsi,  le programme de travail renforcé de Lima (Pérou) sur le genre pour une période de dix ans et demande, le lancement de l’élaboration d’un nouveau plan d’action sur le genre, en vue de recommander un projet de décision d’ici la CDP30.

    Le rapport signale que « le programme de travail prolongé encourage, pour la première fois, l’intégration, de données ventilées par sexe et par âge ». La décision prise sur le genre, poursuit-t-il, encourage également, le Secrétariat de la CCNUCC à s’assurer que toutes les propositions budgétaires prennent en compte les effets sur l’équité entre les sexes, en nommant des points focaux pour l’égalité des sexes dans tous les départements, en plus de poursuivre son travail en cours pour soutenir les Parties dans la mise en œuvre du programme de travail.

    Les Parties ont pu résoudre leurs divergences sur la formulation relative à la diversité en soutenant l’égalité des sexes et l’autonomisation de « toutes » les femmes et les filles dans le contexte du changement climatique dans la décision, ajoute le document.

    Pertes et Dommages

    A ce niveau, la COP 29, a permis aux Parties d’adopter, le rapport du Fonds de réponse aux pertes et dommages (FRLD) et le plan de travail 2024-2025 de son Conseil, se réjouit le C2ES, rapportant qu’ elles ont également décidé de responsabiliser le FRLD et le Conseil du Fonds qui rendront compte désormais, à la fois à la CCNUCC et à l’Accord de Paris, ‘’des obligations de rapports réguliers’’.

    Les dispositions finales ayant été approuvées, la 29e Conférence des Parties, a autorisé, à Bakou, le FRLD, à commencer à distribuer des financements pour les pertes et dommages, en 2025, indique la même source.

    Sur un autre registre, le rapport mentionne, que les Parties ne sont pas parvenues à une conclusion sur le rapport annuel conjoint 2024 du Comité exécutif (ExCom) du Mécanisme international de Varsovie (MIV) et du réseau de Santiago de même que sur l’examen 2024 du MIV, reportant ainsi son examen à juin 2025.

    Il annonce que « la quatrième réunion du conseil d’administration du FRLD se tiendra du 2 au 5 décembre à Manille, aux Philippines », pays abritant le conseil d’administration du Fonds pertes et dommages.

    Agriculture

    Les Parties ont accueilli favorablement, lors de la CDP29, ‘’le portail en ligne récemment publié pour les travaux conjoints de Charm el-Cheikh (Egypte) sur la mise en œuvre de l’action climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire et ont demandé au secrétariat de la CCNUCC d’en poursuivre le développement’’.

    Les discussions ‘’se poursuivront sur cette question en juin 2025, en se concentrant sur la manière de mettre en œuvre l’action climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire’’ dans les processus de planification nationaux.

     Caractéristiques des contributions déterminées au niveau national

    Sur ce point, les Parties ont convenu de poursuivre l’examen des orientations relatives aux caractéristiques des contributions déterminées au niveau national, lors de la conférence des Parties sur l’Accord de Paris (CMA8-2026).

    Le Centre pour les solutions climatiques et énergétiques (C2ES), est une structure basée aux Etats-Unis qui œuvre pour un climat sûr et stable en accélérant la transition mondiale vers des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles et une économie prospère, juste et résiliente.

    AB/SKS

  • SENEGAL-DROGUES / Les Douanes de Koungheul saissent 235 kg de cocaïne

    SENEGAL-DROGUES / Les Douanes de Koungheul saissent 235 kg de cocaïne

    Koungheul, 25 nov (APS) – Les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koungheul ont saisi 210 plaquettes de cocaïne pure d’un poids total de 235 kilogrammes, soit une contrevaleur estimée à dix-huit milliards huit cent millions (18 800 000 000) de francs CFA, a appris l’APS, lundi, de source douanière.

    La saisie a eu lieu dimanche, vers 10 heures, suite à un ciblage d’un pick-up de type L200 mono cabine en provenance d’un pays limitrophe, a précisé la Division de la communication et des relations publiques de la Direction générale des douanes (DGD).

    Dans un communiqué transmis à l’APS, elle souligne que le contrôle approfondi de la carrosserie du véhicule a permis aux douaniers de découvrir, entre le châssis et la benne, une cachette aménagée dans laquelle, les plaquettes de drogue saisies étaient dissimulées.

    Le conducteur, de nationalité étrangère, a été mis, immédiatement, aux arrêts et l’enquête ouverte par les services locaux des douanes suit son cours.

    La  même source relève que les unités douanières ont saisi, entre mars et novembre 2024, un total de 2114 kilogrammes de cocaïne sur le corridor Dakar-Kidira, représentant, en contrevaleur, sur le marché illicite, plus de cent soixante-neuf (169) milliards de francs CFA.

    L’Administration des Douanes  »réaffirme sa détermination à combattre la criminalité transnationale organisée (CTO), notamment le trafic international de drogues ».

    CTS/ADE/OID

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Une commission mixte économique décide d’approfondir les relations sénégalo-américaines

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Une commission mixte économique décide d’approfondir les relations sénégalo-américaines

    Dakar, 25 nov (APS) – Une commission mixte économique sénégalo-américaine réunie vendredi dernier à Washington a réaffirmé la volonté des États-Unis d’Amérique et du Sénégal d’approfondir la coopération entre les deux pays en matière de commerce et d’économie, a-t-on appris lundi de l’ambassade américaine.

    ‘’Les deux délégations multisectorielles ont réaffirmé leur volonté commune d’approfondir et d’élargir la coopération économique et commerciale bilatérale. Elles ont mené des discussions constructives sur l’importance des réformes économiques et d’un secteur privé solide et innovant pour stimuler la croissance’’, affirme la même source dans un communiqué parvenu à l’APS.

    La délégation américaine était dirigée par Kurt Campbell, secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, celle du Sénégal par la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, selon le texte.

    Lors de cette rencontre, les deux parties ‘’ont abordé des thèmes tels que le renforcement de la coopération agricole, la construction d’une économie bleue durable, le développement des partenariats technologiques et l’amélioration du climat des affaires’’.

    ‘’Les participants ont partagé des idées visant à accroître les opportunités économiques dans les deux pays. Les délégations ont décidé de poursuivre leurs engagements par des canaux diplomatiques pour assurer une mise en œuvre rapide des initiatives discutées lors de ces sessions’’, affirme le communiqué. 

    Il précise que cette rencontre était la session inaugurale de la commission mixte économique.

    ‘’La commission repose sur la vision commune des deux parties visant à promouvoir la coopération économique bilatérale, à développer les opportunités d’investissements et à renforcer les liens commerciaux’’, ajoute la même source.

    Elle signale que cette instance ‘’illustre l’engagement des États-Unis et du Sénégal à encourager une coopération économique bilatérale, génératrice de croissance économique durable et d’investissements mutuellement bénéfiques pour les peuples sénégalais et américain’’. 

    ‘’Les membres de la délégation américaine ont félicité leurs homologues sénégalais pour les progrès réalisés par le nouveau gouvernement en matière de transparence dans la gestion des finances publiques’’, poursuit le communiqué.

    ‘’Ils se réjouissent de soutenir les réformes économiques du Sénégal et son engagement avec le FMI (Fonds monétaire international) et d’autres partenaires internationaux’’, lit-on dans le texte.

    Le communiqué reçu de l’ambassade américaine au Sénégal ajoute que ‘’le gouvernement sénégalais [s’est engagé] à poursuivre des réformes rigoureuses dans la gestion des finances publiques’’. 

    Les ministères américains des Affaires étrangères, de l’Agriculture, du Commerce, du Trésor, l’Agence américaine pour le développement international, le Millennium Challenge Corporation et la Société américaine de financement du développement international étaient représentés aux travaux de la commission.

    Les représentants du Sénégal venaient des ministères de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, des Finances, de l’Agriculture, des Pêches, de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    L’APIX, l’agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux de l’État, a également pris part à la rencontre.

    Les deux parties ont décidé, ‘’dans un esprit de collaboration continue’’, de tenir la deuxième réunion de la commission au Sénégal, selon le communiqué.

    ESF/OID