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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / À Tambacounda, le réveil citoyen contre la coupe illicite de bois

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / À Tambacounda, le réveil citoyen contre la coupe illicite de bois

    Par Abdoulaye Diallo

    Tambacounda, 25 nov (APS) – La coupe illicite de bois, grand accélérateur de la déforestation, est un fléau qui ravage les dernières réserves forestières de régions jusque-là considérées comme relativement boisées au Sénégal, dont celle de Tambacounda (est).

    L’ampleur inédite de ce phénomène dans la partie orientale du pays suscite dépit et incompréhension, dans l’arrondissement de Missirah surtout.

    Le massif forestier de Missirah se dégrade à mesure que la coupe abusive de bois s’intensifie et met en péril les derniers écosystèmes forestiers qui régulent au quotidien la vie des villages concernés.

    Missirah est l’un des trois arrondissements du département de Tambacounda. Les communes de Dialacoto et Nettéboulou en font partie. La situation géographique de la commune du même nom, chef-lieu d’arrondissement, en fait une localité stratégique pour la préservation de l’environnement.

    Située à une centaine de kilomètres du parc national du Niokolo-Koba, la commune de Missirah est un important réservoir de biodiversité et d’écosystèmes exceptionnels. Cela se voit surtout pendant l’hivernage, qui fait retrouver au paysage toute sa majesté, au grand bonheur du cheptel qui profite de la verdure et de la tendresse du tapis herbacé le long de la route nationale menant à Missirah.

    Par une journée fortement ensoleillée, l’astre du jour, au plus haut dans le ciel, tape de ses rayons les plus ardents, alors que l’hivernage s’apprête à faire ses adieux. Les paysans, pour leur part, sont occupés par les derniers réglages des travaux champêtres.

    Dans la maison de Mamadou Sylla, le silence règne en maître, seuls les échos de la ville et l’appel du muezzin à la prière de l’après-midi viennent perturber cette quiétude.

    Assis sur un lit, chapelet à la main, le fonctionnaire à la retraite se redresse à l’arrivée du reporter de l’APS, venu s’enquérir de l’ampleur de la coupe de bois dans l’arrondissement de Missirah.

    ‘’C’est la déforestation totale de notre terroir’’, tranche Mamadou Sylla, s’exprimant au nom du chef de village, empêché.

    ‘’Actuellement, il n’y a plus d’espèces protégées ici. Les trafiquants coupent n’importe quel arbre’’, se plaint-il en présence d’autres membres de l’association Bassobé Niohon Déma, qui lutte contre la déforestation par la sensibilisation et le reboisement.

    Selon Mamadou Sylla, les inconvénients de la déforestation commencent à se faire sentir avec la forte chaleur et la rareté des pluies.

    ‘’À cause de ce phénomène, notre rizière commence à sécher après la saison des pluies. C’est une conséquence directe [de la coupe illicite de bois], parce qu’avant que la déforestation ne s’intensifie, l’eau y restait douze mois sur douze. La rizière ne séchait jamais’’, se souvient-il.

    Au fil de la discussion, le patriarche, en témoin privilégié des évènements et de la marche de son village, se lance dans une diatribe contre le ‘’laxisme’’ ayant conduit à cette dérive, sachant que jusque-là la coupe de bois pour sa transformation en bois de chauffe était bien réglementée.

    Impunité ou complicité ?

    ‘’Pour la carbonisation c’était au début un secteur bien organisé par les services des eaux et forêts, qui avaient délimité des parcelles à exploiter et les espèces forestières à couper.  Malheureusement, avec le temps et le relâchement, les gens n’ont plus respecté ces mesures et ont commencé à couper le bois partout et n’importe comment’’, se désole Mamadou Sylla.

    ‘’Il s’agissait, au départ, de bois mort. Finalement, les trafiquants ont inventé des techniques modernes qui consistent à couper les arbres en morceaux et à dire qu’il s’agit de bois mort’’, signale M. Sylla.

    Certaines voix dénoncent une impunité, d’autres pointent une complicité.

    Un silence, puis Mamadou Sylla esquisse un petit mouvement pour se réajuster dans son lit avant de laisser la parole à un membre de l’association Bassobé Niohon Déma, le président en l’occurrence. Chemise blanche assortie à un jean, Kéba Kadiakhé est un acteur majeur de la lutte contre la coupe illégale de bois et la déforestation à Missirah.

    ‘’Le trafic de bois est un phénomène bien réel. Il continue de faire des ravages dans nos forêts’’, fait-il observer en présence du représentant du chef de village et des autres membres de l’association qui l’écoutent avec attention.

    Pire, ajoute-t-il, ‘’beaucoup de personnes s’adonnent à cette pratique, dans tous les villages de la commune de Missirah’’.

    Les populations, conscientes des conséquences néfastes qu’il engendre dans l’arrondissement de Missirah, ont fait de la lutte contre le trafic de bois une affaire citoyenne, avec l’aide des ressortissants de la zone vivant à l’étranger. Ensemble, ils ont mis sur pied l’association Bassobé Niohon Déma, qui compte une centaine de membres, afin de lutter contre la coupe illicite de bois et rendre Missirah verdoyant, par des activités de reboisement.

    Sékou Dramé, un membre de l’association, a vécu en France pendant plus de quarante ans. Depuis son retour au bercail, il s’est engagé aux côtés des habitants de sa commune natale pour lutter contre la déforestation.

    Se disant attaché à son village, M. Dramé assure de sa volonté de se battre pour ‘’éviter à Missirah les conséquences néfastes de ce phénomène déjà vues ailleurs’’.

    ‘’Je ne le fais pas pour moi, car j’ai une maison à Dakar. S’il fait chaud à Missirah, je peux aller à Dakar. S’il fait chaud à Dakar, je peux aller en France, mais tout ça n’est pas important par rapport à l’intérêt général de Massirah. C’est pourquoi il faut se battre pour la préservation de notre environnement et de ses nombreux écosystèmes forestiers’’, plaide Sékou Dramé.

    Des habitants confient, sous couvert de l’anonymat, que certains coupeurs de bois vivent à Missirah. Si la plupart viennent d’ailleurs, certains sont bien établis sur place et opèrent au vu et au su de tous, dans une relative impunité, dénoncent-ils.

    Ces trafiquants de bois bénéficient de complicités locales pour s’en sortir lorsqu’ils sont pris en défaut, disent ces personnes, dans le strict anonymat.

    ‘’Une fois, un trafiquant de bois a été arrêté, puis il a été curieusement relâché. Nous le voyons qui envoie toujours des centaines de camions à Dakar’’, nous souffle-t-on à l’oreille.

    À Missirah, la brigade des eaux et forêts, sise à l’entrée de la ville, sur la route de Kédougou, est chargée de la préservation du patrimoine forestier de l’arrondissement.

    Son chef, l’adjudant-chef Mame Malick Thiam, reçoit chez lui au quartier Liberté, près du lycée Mame-Cheikh-Mbaye, dans la commune de Tambacounda. Il commence par rappeler la répartition de la forêt de l’arrondissement de Missirah en cinq massifs forestiers divisés en blocs.

    ‘’À Néttéboulou, il y a sept blocs, à Gouloumbou trois blocs, de même qu’à Sita Niawoulé. Pour la commune de Missirah, la forêt est divisée en deux blocs, alors que le village de Ségoucoura en compte six’’, détaille-t-il, assis sur une chaise roulante.

    Pour l’exploitation du bois, des espaces ont été aménagés avec des règles de coupe reposant sur un quota annuel, renseigne cet homme au teint noir et à la stature imposante.

    Des changements avec de nouveaux agents des eaux et forêts

    Concernant les accusations relatives à une supposée complicité dont bénéficieraient les coupeurs de bois, Mame Malick Thiam répond, sourire aux lèvres, qu’il vient de prendre ses fonctions à Tambacounda. Une manière de dire qu’il n’est pas au fait de la situation.

    ‘’J’ai pris fonctions à Missirah le 25 juin dernier’’, précise le garde forestier. ‘’La direction des eaux et forêts a jugé nécessaire d’affecter à Tambacounda de nouveaux agents. Depuis que nous sommes à Missirah, le trafic de bois a baissé dans cette zone parce que nous menons régulièrement des actions en brousse.’’

    ‘’On a arrêté des trafiquants et fait une saisie importante de bois. Les mis en cause ont été remis aux autorités judiciaires. L’un a été condamné à deux ans de prison, dont quatre mois ferme, l’autre à deux ans de prison, dont six mois ferme’’, révèle-t-il.

    Les actions conduites par la brigade de eaux et forêts de Missirah ‘’sont d’ailleurs saluées par plusieurs acteurs de la zone’’, affirme-t-il.

    ‘’J’ai vu la réaction de l’association Bassobé Niohon Déma dans une interview réalisée par des confrères à vous. Je peux dire que depuis que nous sommes là, cette même association a félicité la brigade des eaux et forêts pour nos actions de lutte contre le trafic illicite de bois’’, se réjouit l’adjudant-chef des eaux et forêts.

    Cette association ‘’a clairement dit qu’il y a eu des changements par rapport à ce qui se faisait avant notre arrivée. Et nous allons inscrire cette bonne dynamique dans la continuité’’, poursuit-il.

    Malgré les alertes des populations et des militants de la préservation de la forêt, Mame Malick Thiam assure que l’écosystème forestier se porte bien à Missirah. ‘’L’écosystème forestier va bien. On effectue des tournées régulières sur le terrain. Qu’on nous interpelle ou non, nos agents sont sur le terrain. La préservation de la forêt de Missirah est notre mission principale’’, jure le chef de la brigade des eaux et forêts.

    ‘’Vingt-cinq mille plants d’arbres reboisés en trois mois’’

    Au regard de la gravité de la menace, la brigade des eaux et forêts et les populations ont décidé de se donner la main pour dérouler des campagnes de reboisement.

    L’association Bassobé Niohon Déma, déterminée à enrayer la menace de la déforestation, a mené des activités de reboisement pour donner un nouveau souffle à la forêt de Missirah, avec l’aide de la brigade des eaux et forêts.

    ‘’Nous plantons chaque année plus de 1.000 arbres et des centaines de plants par année. Nous avons sensibilisé les populations sur l’importance du reboisement, en organisant une grande marche pacifique’’, fait savoir Kéba Kadiakhé, un membre de l’association Bassobé Niohon Déma.

    ‘’Nous avons noué un partenariat avec les eaux et forêts de Missirah pour dénoncer les malfaiteurs qui détruisent nos écosystèmes forestiers, parce nous ne pouvons pas reboiser tout le temps et laisser des gens s’adonner à des activités illicites pour détruire la forêt. C’est inacceptable’’, martèle M. Kadiakhé.

    Cette campagne de plantation d’arbres est en même temps un levier sur lequel le service des eaux et forêts veut s’appuyer pour continuer à reverdir Missirah.

    ‘’Chaque mois, nous établissons un rapport que nous remettons au sous-préfet de Missirah. Nous travaillons avec un projet dénommé ‘Trees For The Future’. Ce mois-ci, nous avons reboisé 4.000 plants. Donc, depuis que je suis là, il y a presque trois mois, nous espérons avoir atteint 25.000 plants reboisés’’, assure Mame Malick Thiam.

    ‘’En plus de Bassobé Niohon Déma, qui s’adonne au reboisement, des volontaires et des associations viennent nous demander des plants d’arbres’’, dit-t-il en s’en réjouissant.

    La gestion des écosystèmes forestiers, d’importants puits de stockage de carbone, est d’un enjeu crucial dans l’arrondissement de Missirah, où il est attendu des pouvoirs publics une intensification des initiatives visant à protéger la forêt, dans un contexte de changement climatique.

    ABD/BK/ABB/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’intéressent aux nouveaux députés

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’intéressent aux nouveaux députés

    Dakar, 25 nov (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS abordent divers sujets, dont les attentes suscitées par la législature issue des élections législatives anticipées du 17 novembre dernier.

    Le Soleil par exemple, dans son édition du jour, évoque l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, l’élection de son président, la mise en place des commissions parlementaires, le vote du budget de l’État pour 2025, etc.

    « Dès la proclamation officielle des résultats des élections législatives par le Conseil constitutionnel, le processus d’installation de la 15e législature devrait s’accélérer pour permettre le vote de la loi de finances 2025’’, écrit Le Soleil.

    Le journal rapporte les propos adressés par le Premier ministre aux députés. ‘’Cette [législature] doit réconcilier le peuple sénégalais avec l’institution parlementaire’’, a dit Ousmane Sonko, concernant les attentes des Sénégalais.

    « Il faudra s’attendre à une accélération des sessions, pour faire voter la loi de finances initiale avant le 31 décembre », a dit le chef du gouvernement, cité par Les Échos.

    La même publication dissèque la composition de la nouvelle législature. Il signale que les enseignants représentent 27 % de l’effectif des nouveaux députés.

    Ils sont suivis des entrepreneurs, qui représentent 22 % des membres de l’hémicycle, selon Les Échos. Le même journal signale aussi que la benjamine des députés, Anne Marie Yacine Tine, âgée de 26 ans, est une militante de Pastef, comme le doyen d’âge, Alla Kane, âgé de 87 ans.

    « Sonko veut des députés prêts à l’emploi », souligne Le Quotidien.

    « Rehausser le niveau de l’Assemblée nationale »

    Le Premier ministre, en présidant la cérémonie de clôture d’un atelier de formation des nouveaux députés de Pastef, « n’a pas manqué de les sensibiliser sur les urgences de l’heure », lit-on dans Le Quotidien.

    Le chef du gouvernement et leader de la liste de Pastef aux élections législatives les a invités en même temps à « rehausser le niveau de l’institution parlementaire durant la 15e législature », écrit Le Quotidien.

    Le leader de Pastef a profité de cette opportunité de cette occasion pour leur demander de  »redorer le blason de l’Assemblée nationale et de lui permettre de jouer véritablement son rôle, contrairement à ce qu’on a vu lors des législatures précédentes », rapporte L’info.

    Concernant le statut du chef de l’opposition, Sud Quotidien note que le Premier ministre « actionne l’Assemblée [nationale] », convaincu que la représentation parlementaire « doit déterminer le statut du chef de l’opposition, car c’est [au sein de l’institution parlementaire] que le débat politique se poursuivra, au-delà des élections ».

    Plusieurs journaux, dont Le Quotidien, évoquent l’arrestation de l’ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr. Il parle, concernant les raisons de son arrestation, de la « bataille des actionnaires » de West Africa Energy, une société opérant dans le sous-secteur des hydrocarbures.

    Samuel Sarr, arrêté à l’aéroport international Blaise-Diagne de Diass (ouest), a été placé en garde à vue à la section de recherches de la Gendarmerie nationale, « à la suite d’une plainte de l’un des actionnaires de West Africa Energy, en l’occurrence Moustapha Ndiaye », rapporte Le Quotidien.

    « Si un montant de 8 milliards de francs CFA est avancé » comme étant l’objet du différend l’opposant à M. Ndiaye, « l’avocat de Samuel Sarr parle [d’une] somme de 2 milliards francs CFA, qu’il a totalement justifiée devant les enquêteurs ».

    Des « tiraillements » entre les actionnaires de West Africa Energy

    « Dans le même dossier, poursuit le journal Le Quotidien, l’ancien directeur général de la Senelec (Samuel Sarr) a aussi porté plainte contre M. Ndiaye, ex-président du conseil d’administration de West Africa Energy, tandis que les autres actionnaires restent silencieux sur le contentieux ».

    Source A revient à son tour sur ce sujet en titrant : « Plainte contre plainte ». Le même journal évoque un détournement présumé de 2 milliards de francs CFA.

    L’As estime que cette plainte découle de la « volonté de [Moustapha Ndiaye] de décourager l’homme d’affaires Harouna Dia, pour qu’il se retire de West Africa Energy au profit d’investisseurs étrangers ».

    « Depuis novembre 2023, les actionnaires, regroupés en deux blocs, sont dans les tiraillements », affirme Libération. Il précise que Samuel Sarr a été arrêté à la suite d’une plainte de l’importateur de riz Moustapha Ndiaye.

    M. Ndiaye, qui détient 15 % du capital de West Africa Energy, autant que l’ancien ministre de l’Énergie, accuse ce dernier d’avoir mené des « opérations financières non justifiées d’un montant de 8,170 milliards de francs CFA, sur la base d’un audit du cabinet Mazars », lit-on dans Libération.

    L’Observateur fait remarquer que Samuel Sarr se retrouve « au cœur d’un tourbillon judiciaire », en lien avec une « affaire complexe d’abus de biens sociaux ». Il sera auditionné ce lundi, annonce le même journal, selon lequel l’actuel directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye, a été déjà entendu par les enquêteurs.

    BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / Éliminatoires Afrobasket 2025 : le Sénégal arrache une troisième victoire contre le Cameroun, (87-83)

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / Éliminatoires Afrobasket 2025 : le Sénégal arrache une troisième victoire contre le Cameroun, (87-83)

    Diamniadio, 24 nov (APS) – L’équipe nationale masculine de basketball du Sénégal s’est difficilement imposée sur le score de 87-83, contre celle du Cameroun, lors de la troisième journée de la deuxième fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket 2025, dimanche au Dakar Arena de Diamniadio.

    C’était sans nul doute le match le plus difficile du Sénégal dans cette 2e fenêtre des éliminatoires de l’Afrobasket masculin 2025 à Dakar.

    Les Lions du Sénégal ont eu une entame de match compliqué face à d’autres Lions indomptables bien plus en place défensivement et très agressifs dans le jeu.

    Malgré un premier quart-temps très poussif, le Sénégal a réussi à mener par quatre points d’écart (25-21).

    Le deuxième quart-temps paraissait mieux parti, avec un jeu du Sénégal plus agressif. Mais les coéquipiers de Youssou Ndoye vont très vite retomber dans leurs petites habitudes, c’est à dire une mauvaise défense dans laquelle s’engouffre à sa guise le meneur camerounais, Hill.

    Heureusement pour le Sénégal, El Hadji Brancou Badio a retrouvé l’adresse qui le fuyait depuis le début du match. Grâce à ses deux chutes à trois points, le Sénégal regagne les vestiaires avec six points de plus, (44-38).

    Dans les quatre premières  minutes du 3e quart-temps, les Sénégalais ont démarré sur les chapeaux de roues. Agressifs et adroits, ils étaient devant avec 18 points d’écart (58-40).Cependant le regain de forme ne dura que le temps d’une rosée. Trois minutes après, les Camerounais étaient revenus à six points. A la fin des 30 minutes, le Sénégal ne menait que d’un point, (64-63).

    Le dernier quart-temps a été irrespirable. Les deux équipes étaient au coude à coude jusqu’aux ultimes secondes. C’est dans ce quart-temps que le Cameroun est passé devant pour la première fois dans cette rencontre. Le Sénégal est vite revenu au score et n’a jamais laissé son adversaire prendre le large.

    Soutenus par un bruyant public du Dakar Arena, les hommes de Ngagne DeSagana Diop sont allés puiser dans leurs derniers retranchements pour venir à bout d’adversaires tenaces. El Hadji Brancou Badio, meilleur marqueur de ce match avec 31 points a fortement contribué à la victoire des siens.

    Les Lions du Sénégal ont validé ainsi  leur troisième victoire qui les rapproche de la qualification avant la dernière fenêtre des éliminatoires prévue du 17 au 25 février 2025

    SK/SMD

  • SENEGAL-MUSIQUE-SPECTACLE / Cheikh Ndiguël Lô offre un show fraternel pour la paix universelle

    SENEGAL-MUSIQUE-SPECTACLE / Cheikh Ndiguël Lô offre un show fraternel pour la paix universelle

    Dakar, 24 nov (APS) – Le musicien et chanteur Cheikh Ndiguël Lô s’est produit, samedi, à l’Institut français de Dakar, une réouverture de son répertoire au nom, dit-il, de  »la fraternité et la paix universelle » a constaté l’APS.

    Avec son orchestre  »Ndiguël band », Cheikh Lo a joué quelques morceaux phares de son répertoire parmi lesquels  »Mbedmi »,  »Doxandem », à l’occasion de la 6e édition du  »Gingembre littéraire », une initiative du journaliste sénégalais basé à Genève El Hadj Gorgui Wade Ndoye.

    Le public venu nombreux à ce show a eu droit à un tube nouveau intitulé  »Développement » qui fera partie des chansons de sixième album en préparation et dont la sortie est prévue en 2025.

    https://aps.sn/cheikh-ndiguel-lo-annonce-la-sortie-dun-6e-album-pour-celebrer-ses-50-ans-de-carriere/

    Une production qui marquera les 50 ans de carrière musicale de l’artiste né il y a 70 ans à Bobo Dioulasso en Haute Volta, l’actuel Burkina Faso.

     »Je suis né au Burkina Faso de parents sénégalais, ce son +Sankara+, je l’ai dédié au président Thomas Sankara pour le rendre hommage. Je profite de la même occasion pour rendre un hommage appuyé à l’autre Sankara du Sénégal, je veux nommer Ousmane Sonko » a-t-il lancé.

    Sur le morceau  »Sankara », l’artiste a fait  »un appel fort pour une Afrique développée, libre, juste, un continent où la corruption et la pauvreté seront définitivement éradiquées ».

    Lors de ce spectacle, Cheikh Lô a étalé ses talents d’artiste rompu à la tâche avec le morceau  »Bourama ».

    Tantôt au micro, tantôt à la guitare et quelques fois à la batterie, en établissant une connexion avec un public de mélomanes qui l’accompagnent, au rythme du Ndiguël band, gratifiant le public métissé d’une prestation XXL..

    SC/FKS/MK/SMD

  • SENEGAL-SPORTS / Siteu défie Modou Lô pour le titre du Roi des arènes 

    SENEGAL-SPORTS / Siteu défie Modou Lô pour le titre du Roi des arènes 

    Dakar, 24 novembre (APS) – Le lutteur et leader de l’écurie Lansar, Siteu fera face, ce dimanche à Modou Lô de  Rock énergie, pour lui disputer le titre du Roi des arènes, un énorme challenge contre le lutteur invaincu depuis six ans.

    Ce dimanche, tous les yeux seront rivés sur l’arène nationale de Dakar pour le  »combat royal » tant attendu par les amateurs de lutte, une discipline sportive très populaire au Sénégal.

    Leur face-à-face qui s’est tenue en ligne, il y a une semaine, a été moins fringant que les précédents. Mais l’ambiance était bien rendue. Chacun des deux lutteurs avaient affiché une volonté farouche de retourner chez les siens avec la victoire.

    Par exemple lorsque Siteu jurait sans retenus de sa victoire, sur Modou Lô, ce dernier s’est montré plus serein et plus calme, et ses propos démontraient de sa confiance absolue de venir à bout de son adversaire, sans bavure, comme cela a été le cas lors de son dernier combat contre Boy Niang 2, en janvier dernier.

    Le Roi des arènes, Modou Lo (38 ans) remet en jeu ainsi sa couronne en acceptant d’affronter Siteu (32 ans), communément appelé le  »phénomène de Lansar ».

    Modou Lô a, à son actif, 26 combats depuis qu’il a démarré sa carrière de lutteur en 2006. Il totalise 22 victoires, 3 défaites dont deux contre Balla Gaye 2. Il a également enregistré une défaite contre Bombardier et un match nul devant Lac de Guiers 2, de l’écurie Walo.

    De son côté, Siteu comptabilise 17 combats, onze victoires, cinq défaites et un match sans verdict, depuis le début de sa carrière en 2009.

    « deux lutteurs aux trajectoires différentes »

    Si les deux lutteurs sont presque de la même génération, les palmarès divers tant du nombre de combats que des adversaires. Le chef de file de l’écurie Rock énergie, Modou Lô impressionne depuis près de 10 ans. Alors que Siteu, sans trop enflammer a réussi tout de même à se faire une réputation dans le monde de la lutte sénégalaise.

    Si des mastodontes de la lutte comme Gris Bordeaux de l’écurie Fass en 2012, Eumeu Sène (Tay shinger) en 2014, Lac de Guiers 2 (Walo), en 2011 sont tombés dans l’escarcelle de Modou Lô, le leader de l’écurie Lansar peut se targuer d’avoir battu Zarco (Grand-Yoff Mbollo) en 2015 et Zoss (Door Dooraat), en 2018, lutteurs populaires de l’époque.

    En 2009, trois ans après le début de sa carrière, Modou Lô comptait quatorze victoires, lorsque le lutteur originaire de Dionewar (Fatick) décrochait sa toute première, contre Mbaye de Bargny.

    Le natif de Taiba Ndiaye (Thiès) s’est adjugé le titre du  »Roi des arènes », depuis le 28 juillet 2019, après sa deuxième victoire sur Eumeu Sène de l’écurie Tay Shinger. Il est le 7e lutteur sénégalais à arborer ce titre.

    Depuis, le lutteur surnommé  »Xaragne Lô », en raison de la rigueur et de la technicité qu’il met dans ses combats, ne semble plus prêt à lâcher sa couronne.

    Des lutteurs plus jeunes comme Ama Baldé (novembre 2023), Boy Niang 2 (janvier 2024) ont tenté d’arracher au roc son laurier, sans succès.

    Réputé rapide, technique, intelligent et bagarreur, Modou Lô est plébiscité, presque par tous les amateurs et connaisseurs de la lutte comme le grand favori de ce combat. Nombreux sont ceux qui prédisent sa 23e victoire au soir du 24 novembre.

    Pour détrôner Modou Lô, Siteu devra être au sommet et surtout éviter d’engager une bagarre avec son adversaire, selon certains techniciens et commentateurs qui le croient toutefois capable de créer la surprise.

    Son dernier combat contre Lac de Guiers en 2023 s’est soldé sur une défaite. Mais depuis, de l‘eau a coulé sous les ponts et l’habitant du populeux quartier de Diamagueune, dans la banlieue dakaroise veut passer à la vitesse supérieure en s’offrant le titre de Roi des arènes.

    SK/MK/SMD

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / COP 29 : le nouvel objectif pour le financement climatique fixé à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / COP 29 : le nouvel objectif pour le financement climatique fixé à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 24 nov (APS) – La 29e session de la Conférence des Parties (COP 29) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Bakou, en Azerbaïdjan, a adopté dans la nuit de samedi à dimanche un nouvel objectif quantitatif collectif sur le financement climatique fixé à 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour les pays en développement.

    Ce nouvel accord a été conclu à l’issue de plusieurs heures de consultations, de négociations consensuelles menées par la présidence de la COP 29 avec les groupes de parties et observateurs sur plusieurs sujets dont le nouvel objectif collectif de financement de l’action climatique et une plénière de clôture marathon qui s’est déroulée en deux phases dans la salle de conférence,  »Nizamy »du Stade olympique de Bakou.

    Lancée le 11 novembre, la COP 29 axée cette année sur un nouvel objectif quantitatif collectif sur le financement climatique (NCQG), a officiellement pris fin ce vendredi ”sans un texte consensuel final chiffré”, un accord largement attendu pour le financement de la lutte contre le changement climatique, particulièrement dans les pays en développement.

    Le président de la COP 29, Mukhtar Babayev, s’est félicité de ‘’cette grande percée’’ acquise de haute lutte pour le nouvel objectif quantitatif collectif sur le financement climatique (NCQG), ‘’la plus grande ambition de cette COP’’.

    Il a souligné que ‘’l’objectif de financement de Bakou pour l’action climatique fera des milliards de dollars au cours des 10 prochaines années’’.

    Le président de la COP 29 a expliqué que son équipe s’est concentrée sur le cœur des négociations de cette COP, en l’occurrence, le nouvel objectif de financement climatique, en dépit des multiples défis.

     ‘’Nous avons travaillé et poussé ensemble, mené des discussions, des consultations  pour arriver à ce résultat’’, s’est-t-il félicité, en présence de plusieurs délégués de parties et du secrétaire exécutif du secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Simon Stiell.  

    M. Stiell, a lors de sa prise de parole, remercié la présidence azerbaidjanaise de la COP 29 pour tout ce qu’elle a fait pour permettre cette session sur le financement climatique, ici à Bakou.

    ‘’Le cheminement a été long, mais nous sommes parvenus à un arrangement sur un  nouvel objectif de financement de l’action climatique, une politique d’assurance pour l’humanité’’, a-t-il salué.

     ‘’Cet arrangement insufflera un nouvel élan écologique et permettra à tous les pays d’en bénéficier, de créer des emplois, d’avoir une meilleure croissance, une énergie moins chère et plus propre pour tous’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui,  ‘’il fallait que la COP 29 soit un moteur pour la traduction des engagements de la COP 28 à Dubaï, pour la prospérité de la planète’’.

    Il a rappelé qu’à la COP 28, ‘’le monde s’était mis d’accord pour tripler les énergies renouvelables’’. ‘’A la COP 29, nous avons triplé le financement climatique et les pays travailleront pour mobiliser encore d’avantage de ressources’’, a-t-il assuré.

    ‘’A la COP 28, le monde s’était mis d’accord pour dynamiser la résilience climatique, la COP 29 aidera à porter les protections climatiques pour ceux qui sont les plus impactés et les plus vulnérables au changement climatique par les change’’, a-t-il ajouté.

    Ce nouvel objectif quantitatif collectif sur le financement climatique de 300 milliards de dollars par an pour les pays en développement,  arrive après un premier engagement conjoint des pays développés, pris à Copenhague (Danemark), en 2009 afin de mobiliser 100 milliards de $ (Md$) par an avant 2020 pour ces pays vulnérables. 

    AB

  • SENEGAL- RELIGION-DISCOURS / Le nouvel évêque de Ziguinchor veut inscrire son ministère dans la paix et la miséricorde 

    SENEGAL- RELIGION-DISCOURS / Le nouvel évêque de Ziguinchor veut inscrire son ministère dans la paix et la miséricorde 

    Ziguinchor, 23 nov (APS) – Mgr Jean Baptiste Valter Manga, ordonné, samedi, nouvel évêque de Ziguinchor (sud), a dit vouloir inscrire son ministère dans le sens de la miséricorde, pour dit-il, bâtir dans la région naturelle de la Casamance « une véritable demeure de la paix ».

    « J’ai choisi comme devise :+ dieu fait grâce+. Et, j’ai la volonté d’orienter mon ministère dans le sens de la miséricorde », a annoncé le religieux.

    S’exprimant en marge de la cérémonie consacrée à son ordination épiscopale, en présence des autorités gouvernementales, administratives, ainsi que des dignitaires religieux et coutumiers venus du Sénégal et de l’étranger.

    « Nous savons combien la vie est sacrée dans nos cultures locales. Même la vie de l’ennemi est sacrée. Ce respect de la vie dans nos religions est souvent étendue aux animaux et même au plantes », a encore martelé Mgr Jean Baptiste Valter Manga

    Il faisait notamment allusion à des mots du Pape Jean Paul II prononcés en 1992 portant sur « le respect de la vie de votre frère trouve écho dans nos cultures et religions locales ».

    « C’est sur ce point que nous pouvons compter sur nos frères des religions traditionnelles en terme de réconciliation de nos populations entre elles », a invité Mgr Jean Baptiste Valter Manga.

    « Pour nos frères musulmans, nous les religions abrahamiques partageons la région comme attribut de Dieu. Nous avons un même attribut de Dieu malgré nos différences qui nous rapprochent comme religieux dans ce que nous avons à faire ici pour la construction de la demeure de la paix », a-t-il poursuivi.

    Il ne pouvait y avoir de paix réelle et durable sans cette vertu de miséricorde », a encore relevé le religieux.

    Selon Mgr Jean Baptiste Valter Manga, « le travail de la réconciliation nous revient nous religieux dans nos mosquées, églises et bois sacrés ».

    Poursuivant, il note qu’en Casamance, « nous partageons avec tous nos frères et sœurs les conséquences de l’instabilité. Nous devons donc être les premiers acteurs à bâtir ici une demeure de la paix ».

    Dans sa volonté d’inscrire son ministère dans le sens de la miséricorde, il dit compter sur tout le monde pour « réconcilier le casamançais avec dieu et avec son frère ».

    « 32 ans après, l’église de Ziguinchor porte le même souci de la stabilité de la région et compte s’engager davantage ensemble avec tous les acteurs politiques, religieux, universitaires et populations pour tourner la page du conflit et passer à une page de l’histoire de notre région, celle du développement et du rétablissement de la dignité humaine », a encore laissé entendre en faisant allusion à la crise identitaire qui sévit dans cette partie sud du pays depuis le début des années 1980.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits du continent depuis que des indépendantistes ont pris le maquis en décembre 1982. Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie, le conflit a fortement baissé d’intensité ces dernières années.

    Souhaitant « pleins succès » au nouvel évêque de Ziguinchor, le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine a salué « le rôle et l’engagement de l’église au service de la paix au Sénégal ».

    Vicaire de la paroisse du Bon Pasteur d’Enampore, Jean Baptiste Valter Manga a été nommé évêque du diocèse de Ziguinchor par le Pape François, le 20 juin 2024.

    L’évènement religieux se poursuit jusqu’à demain, dimanche, avec la procession de son trône à la cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchor.

    MNF/SMD

  • SENEGAL- RELIGION-CONSECRATION / Jean Baptiste Valter Manga officiellement ordonné évêque de Ziguinchor

    SENEGAL- RELIGION-CONSECRATION / Jean Baptiste Valter Manga officiellement ordonné évêque de Ziguinchor

    Ziguinchor, 23 nov (APS) – Des autorités gouvernementales, administratives, ainsi que des dignitaires religieux et coutumiers venus du Sénégal et de l’étranger ont pris part, samedi, à la cérémonie consacrée à l’ordination épiscopale de Mgr Jean Baptiste Valter Manga, nouvel évêque du diocèse de Ziguinchor, a constaté l’APS.

    Des centaines de fidèles chrétiens du Sénégal et d’ailleurs on pris part  à la cérémonie consacrée à l’ordination épiscopale de Monseigneur Jean Baptiste Valter Manga.

    L’ordination a été présidée par Jean Pierre Bassène, évêque de Kolda désigné consécrateur principal, avec l’assistance de Paul Abel Mamba, évêque de Tambacounda et d’Eric de Moulin Beaufort, archevêque de Reims (France).

    Le représentant du Pape François au Sénégal, Valdemar Stanislaw Sommertag a également pris part l’évènement religieux

    Le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine et ses collègues Oliver Boucal et Yankhoba Diémé, respectivement en charge de la Fonction publique, et du Travail ont représenté le gouvernement à la cérémonie.

    Vicaire de la paroisse du Bon Pasteur d’Enampore, Jean Baptiste Valter Manga a été nommé évêque du diocèse de Ziguinchor par le Pape François, le 20 juin dernier.

    Agé de 52 ans, Mgr Manga a suivi des études de Théologie au grand séminaire de Sébikotane (1995-2000), après un cursus de philosophie au séminaire philosophique de Brin (1993-1995), peut-on lire dans une note consacrée à sa biographie.

    La même source renseigne aussi que le religieux catholique est titulaire d’une Licence en Théologie biblique au Collège des Bernardins  à Paris, en 2009. Il est également titulaire d’un doctorat en Ethnologie et Anthropologie à l’École des hautes études en sciences sociales en France, en 2015.

    Ordonné prêtre le 20 décembre 2000, il a été professeur de mathématiques et de sciences naturelles au petit séminaire de Ziguinchor, dont il a été le responsable de la commission des vocations de 2000 à 2006.

     L’évènement religieux se poursuit jusqu’à demain, dimanche, avec la possession de son trône à la cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchor.

    MNF/SMD/MK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les questions politiques dominent la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les questions politiques dominent la livraison des quotidiens

    Dakar, 23 nov (APS) – Les journaux parvenus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise continuent de commenter les résultats des dernières élections législatives en épiloguant notamment sur la composition de la 15e législature et de son futur président.

    « La prochaine Assemblée, la 15e du genre, s’annonce riche en défis et en tractations politiques. Les stratégies, les spéculations et les nominations futures occupent déjà le devant de la scène », indique par exemple le quotidien EnQuête.

    Le journal met en exergue dès à présent « des Alliances cachées et des ambitions dévoilées ».

    La même publication s’est aussi posée la question : « Qui pour présider l’Assemblée nationale ? »

    Le quotidien l’AS tente de dévoiler l’identité du prochain président de l’Assemblée nationale en essayant de répondre à la question : « Qui au perchoir ? »

    Le journal cite notamment les noms de la tête de liste de Pastef Ousmane Sonko, ceux de Malick Ndiaye, Amadou Ba, Aicha Touré, et de Ayib Daffé, président du groupe parlementaire de YAW lors de la dernière législature.

    Sud Quotidien a préféré revenir sur ceux qu’il appelle les gagnants et les perdants de ces élections législatives anticipées. D’où le sens de son titre en manchette « le naufrage des anciens partis au pouvoir ».

    Selon le journal, « outre la présence de 12 partis et coalitions politiques dans la futur 15e législature largement dominée par le parti au pouvoir, le Pastef, qui dispose d’une majorité confortable de 130 sièges, ces chiffres provisoires rendus publics par la commission nationale de recensement des votes mettent également en exergue le naufrage de trois anciens partis au pouvoir », à savoir l’Alliance pour la République (APR), le Parti démocratique sénégalais (PDS) et le Parti socialiste (PS).

    Walf Quotidien parle de « désamour avec les Sénégalais », pour justifier « ce qui a perdu Macky ».

    « L’accumulation des défaites aux législatives anticipées et à la présidentielle montre que les Sénégalais ne veulent plus de Macky Sall, même en photo, cela malgré son bilan matériel. Cette disgrâce est causée par une mauvaise gestion des affaires publiques, la justice sélective, l’immixtion de sa famille et de sa belle-famille dans les affaires constatées sous son magistère », renseigne le journal.

    L’hommage à Louis Camara

    Le quotidien national le Soleil s’est éloigné des questions politiques domestiques en s’intéressant essentiellement à des questions économiques et sociales.

    La publication donne notamment la parole au ministre de l’Eau et de l’Assainissement revenant sur le projet de mise en œuvre de grands transferts d’eau

    S’exprimant à l’occasion de la deuxième journée des concertations nationales sur l’eau et l’assainissement, Cheikh Tidiane Dièye a indiqué que « le processus a été déjà lancé, notant que les premiers résultats sont attendus au plus tard l’année prochaine ».

    Le même journal donne aussi la parole au ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Sécurité alimentaire, Mabouba Diagne qui annonce que « le prix du Kg d’arachide sera connu mardi prochain ».

    Le Soleil s’attarde également sur l’ordination épiscopale de l’évêque de Ziguinchor, Mgr Jean Baptiste Valter Manga qui sera ordonné ce samedi.

    Le journal raconte le parcours d’un universitaire anthropologue qui a, « dès le bas âge nourri l’ambition de devenir prêtre pour annoncer la bonne nouvelle à ses semblables dans le but de les rapprocher davantage de Dieu ».

    Les journaux rendent hommage également à l’ancien international sénégalais Boubacar Louis Camara décédé vendredi à l’âge de 78 ans

    Sud quotidien évoque notamment la mémoire de « l’emblématique joueur des Espoirs de Dakar, du foyer France Sénégal et du Jaraf de Dakar des années 60 et 70 ».

    Le Soleil salue le parcours d’un « excellent footballeur ayant participé aux heures de gloires du Jaraf et de l’équipe nationale du Sénégal », rappelant que l’un de ses plus hauts faits d’arme a été réalisé à la Coupe d’Afrique des Nations de 1965 où il avait inscrit le premier but du Sénégal dans une Coupe d’Afrique.

    « Le premier buteur sénégalais de l’histoire de la Can n’est plus », titre Le Quotidien en parlant de Louis Camara.

    SMD/MK

  • SÉNÉGAL-SINISTRE-EVALUATION / Incendie du Marché central de Thiès : plus de 200 points de vente consumés par les flammes (responsable)

    SÉNÉGAL-SINISTRE-EVALUATION / Incendie du Marché central de Thiès : plus de 200 points de vente consumés par les flammes (responsable)

    Thiès, 22 nov (APS) –  L’incendie qui s’est produit mercredi au Marché central de Thiès a causé la destruction de plus de 200 points de vente, notamment des cantines et des étals, a révélé vendredi, Mama Diop, président de l’Association des marchands tabliers dudit marché.

    « Quatre-vingt-dix étals et cinquante-cinq cantines ont été calcinés, lors de l’incendie du marché central de Thiès », a notamment renseigné Mama Diop, lors d’un point de presse, deux jours après le sinistre.  Quelque 245 commerces ont été endommagés.

    ‘’Nous pouvons dire que rien n’a pu être sauvé des étals et cantines brûlés’’, a affirmé Mama Diop, selon qui, la situation des sinistrés est  »très difficile ».

    « Ils ont besoin de soutien de la part des autorités et le plus rapidement possible’’, a-t-il plaidé.

    Une partie du marché central de Thiès, plus particulièrement la rue Petersen, a été ravagée par un violent incendie, mercredi tôt le matin.

    Une enquête de police est en cours pour déterminer l’origine du feu.

    Selon Mama Diop, président des tabliers du marché central, le maire de la ville Babacar Diop, le maire de Thiès Nord, Mamadou Diakhaté et le maire de Thiès Est, Ousmane Diagne, qui ont été sur les lieux, ont tous « promis d’apporter leurs soutiens aux commerçants sinistrés’.

    ‘’Nous attendons de l’État qu’il vienne s’enquérir de la situation, afin de nous apporter son aide, car nous en avons besoin’’, a lancé M. Diop.

    Il annonce une évaluation plus approfondie des dégâts, pour avoir une idée claire de l’impact matériel et financier des pertes subies.

    Le Marché central de Thiès a été touché par plusieurs incendies, mais le niveau de destruction du dernier en date est « sans précédent’’, a dit le responsable des marchands tabliers.

    ‘’Au total, nous sommes plus de 400 tabliers au marché central, selon notre dernier recensement’’, a précisé Mama Diop.

    Il préconise des concertations pour trouver une solution définitive à ces incendies récurrents qui font perdre des millions de francs CFA aux commerçants.

    BT/ADI/MTN