Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / La prochaine AG de la confédération des alumni de l’ÉNA et l’INSP de France au Sénégal en 2026

    SENEGAL-FRANCE-SOCIETE / La prochaine AG de la confédération des alumni de l’ÉNA et l’INSP de France au Sénégal en 2026

    Dakar, 22 nov (APS) – Le Sénégal a été désigné pour abriter la prochaine assemblée générale de la confédération des alumni de l’École nationale d’administration /Institut national du service public de France en 2026, a-t-on appris de l’association regroupant d’anciens élèves et auditeurs sénégalais de ces deux établissements français.

    Cette décision a été prise à l’issue de la dernière assemblée générale de la confédération internationale des alumni de l’ENA et de l’INSP de France, tenue du 14 au 16 novembre 2024, à Villers-Cotterêts (France), à la cité internationale de la langue française, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Le président de l’association sénégalaise des anciens élèves et auditeurs de l’École nationale d’administration /Institut national du service public de France (ASENA/INSP), Abdoulaye Guèye, et sa deuxième vice-présidente, Ndèye Yandé Diop, représentaient le Sénégal à cette AG.

    Les réunions annuelles de la confédération internationale des alumni de l’ENA et de l’INSP de France se tiennent alternativement en France et dans un pays tiers, selon le communiqué.

    « Après la France en 2024 et l’Allemagne en 2025, renseigne-t-il, le Sénégal a été désigné pour accueillir en 2026 l’assemblée générale de la confédération internationale des alumni de l’ENA/INSP de France, occasion au cours de laquelle le président de l’association sénégalaise, Monsieur Abdoulaye Guèye, par ailleurs secrétaire général du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, sera porté à la tête de cette importante organisation internationale ».

    Dans cette perspective, M. Guèye va assurer, « comme il est de coutume, la charge de vice-président de la confédération internationale pendant un an, à compter du 1ᵉʳ janvier 2025 », ajoute le communiqué.

    « Le choix porté sur le Sénégal pour abriter en 2026, pour la première fois de son histoire, les assises de la confédération internationale des alumni de l’ENA/INSP de France constitue à la fois un honneur et une fierté pour notre pays et traduit le dynamisme et le rayonnement international de l’association sénégalaise qui compte sur le soutien des plus hautes autorités de la République du Sénégal et de tous les partenaires institutionnels pour relever avec brio le défi de l’organisation et de la participation à l’occasion de cette grande rencontre internationale », peut-on lire.

    En marge de ces assises, en compagnie des dirigeants de la confédération internationale des alumni de l’ENA/INSP de France, le président de l’association sénégalaise a pris part à Paris à des séances de travail avec la déléguée interministérielle à l’Encadrement supérieur de l’État, signale le communiqué.

    Abdoulaye Guèye a aussi rencontré la secrétaire générale du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et une équipe de la direction générale de l’administration et de la Fonction publique, selon la même source.

    La confédération des alumni de l’ENA et de l’INSP regroupe plus de quarante-cinq associations nationales d’anciens élèves français et internationaux issus de 137 pays représentant 11 000 membres parmi lesquels 4 000 anciens élèves internationaux.

    Elle se veut « un cadre de réflexion et d’échanges au service des pouvoirs publics à l’échelle nationale et internationale ».

    BK/MTN/ASG

  • SENEGAL-RUSSIE-DIPLOMATIE / Les présidents Faye et Poutine font ‘’un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié’’ entre leurs deux pays

    SENEGAL-RUSSIE-DIPLOMATIE / Les présidents Faye et Poutine font ‘’un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié’’ entre leurs deux pays

    Dakar, 22 nov (APS) – Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré, vendredi, avoir fait avec son homologue russe Vladimir Poutine ‘’un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié’’ entre leurs deux pays.

    ‘’J’ai eu, ce matin, un entretien très riche et très cordial avec le Président Vladimir Poutine de la Fédération de Russie. Nous avons fait un tour d’horizon de la longue et traditionnelle coopération d’amitié entre nos deux pays’’, a informé le président sénégalais sur le réseau social X.

    Bassirou Diomaye Faye et Vladimir Poutine sont ‘’convenus d’œuvrer ensemble pour le renforcement du partenariat bilatéral, de la paix et de la stabilité au Sahel, y compris la préservation de l’espace CEDEAO ».

    Ils se sont engagés  a joindre leurs efforts à ceux de la communauté internationale pour  »faire face aux défis mondiaux’’.

    En visite à Moscou, en août dernier, la ministre sénégalaise de l’Intégration et des Affaires étrangères, Yassine Fall avait évoqué avec son homologue russe, Sergei Lavrov,  des sujets portant sur les secteurs  de l’énergie, de la technologie, de la formation, de l’agriculture, etc.

    OID/ABB/AKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-MUSIQUE / Cheikh Ndiguël Lô annonce la sortie d’un 6e album pour célébrer ses 50 ans de carrière

    SENEGAL-CULTURE-MUSIQUE / Cheikh Ndiguël Lô annonce la sortie d’un 6e album pour célébrer ses 50 ans de carrière

    Dakar, 22 nov (APS) – Le musicien-chanteur sénégalais Cheikh Ndiguël Lô a annoncé la sortie prochaine de son sixième album en 2025, date à laquelle, il va célébrer ses 50 ans de carrière.

     »Je travaille sur un nouvel album qui doit sortir l’an prochain parce qu’en 2025, on va célébrer les 50 ans de carrière musicale sur scène, et aussi fêter en même temps mes 70 ans’’, a-t-il déclaré.

    Cheikh Lô s’exprimait lors d’un entretien avec des journalistes, en prélude du concert  »pour la fraternité et la paix universelle » qu’il doit donner, samedi, à l’Institut français de Dakar, dans le cadre de la 6e édition du  »Gingembre littéraire », une initiative du journaliste El Hadj Gorgui Wade Ndoye, placée sous le thème :  »Sport et cohésion sociale ».

    Il a promis un ‘’morceau inédit » pour le public lors de ce live, qui selon lui, sera à l’image de son ‘’immense carrière’’.

    Le nouvel album, dit-il, sera composé ‘’exceptionnellement’’ de treize titres, dont ‘’Développement africain’’, une chanson en reggae qui parle de l’Afrique et de ses ‘’dirigeants véreux’’.

     »D’habitude, je sortais 9 ou 10 titres, mais comme cela va faire dix ans depuis la sortie du dernier album (Balbalou sorti en 2015),  cela va être un bonus pour tous mélomanes’’, a-t-il expliqué.

    Tous les morceaux de cette nouvelle production ont été composés durant le confinement du à la pandémie du Covid-19, a-t-il précisé.

    A l’en croire, la pochette de l’album est déjà faite, tandis que le label  »World Circuit Records », basé à Londres, est en train de faire le mastering.

    Une riche carrière toujours au sommet

    Né en 1955 à Bobo Dioulasso, d’une famille sénégalaise installée au Burkina Faso, Cheikh Lo a su s’imposer comme une figure emblématique de la scène musicale africaine et mondiale grâce a sa voix envoutante, ses rythmes hybrides et son style singulier.

    Ses premières armes musicales, cet autodidacte les a faites dans les années 1970 en tant que batteur dans les orchestres locaux, tels que  »volta jazz » au Burkina Faso autrefois Haute volta avant de s’installer à Dakar dans les années 1978 où il travaille à la Soctrac (Société des transports en commun du Cap-Vert).

    Il y poursuit en même temps sa formation musicale auprès des Ousmane Diallo plus connu sous le nom de  »Ouza ». Il accompagnera aussi Papa Wemba dans les années 1980, une fois à Paris.

    Depuis lors, ce passionné de musique, reconnu pour sa polyvalence et sa créativité, a sorti cinq albums :  »Né la Thias » en 1996,  »Bamba Gueej » ensuite 1999,  »Lamp Fall » en 2005,  »Jamm  » en 2010 et  »Balbalou » 2015.

    Ces albums teintés d’une ambiance musicale riche, mixte de mbalax, de la musique mandingue, du reggae et de rythmes afro-cubains, ont tous été couronnés de succès au niveau international.

    ‘’Tu te rends compte, il y a 5 albums qui sont demeurés numéro 1, jamais numéro 2. Et ça, on peut dire que c’est du jamais vu dans le milieu musical’’, s’est-t-il réjoui, sourire aux lèvres.

    ‘’Parfois, tu peux être numéro 1. L’année prochaine, par exemple, tu es numéro 4. Mais de 1995 à 2015, tous les albums sont demeurés numéro 1. Je crois que ça, c’est un beau panneau’’, a ainsi martelé Cheikh Lô.

    Mais pour cet auteur-compositeur-interprète, la plus grande consécration de sa belle carrière est intervenue en 2015 lorsqu’il est honoré à Budapest (Hongrie) du prix Womex, devenant ainsi le premier musicien africain à remporter ce prestigieux trophée international annuel dédié aux musiques du monde sous toutes leurs formes.

    Durant la 14e édition, il n’y avait que des Européens et des Américains qui occupaient la première place.

    ‘’C’était une surprise, pour la première fois, un Africain décrochait ce prix. Donc c’était un prix non seulement pour le Sénégal, mais pour toute l’Afrique. Et cela, c’est un bon cheminement pour moi’’, a-t-il soutenu.

    Toutefois, Cheikh Lô déplore ‘’le manque de considération des autorités d’alors après ce sacre inédit ».

    ‘’Le Womex, je peux dire que c’est la Coupe du Monde.  Et quand je suis revenu avec le trophée, il n’ y a eu ni accueil, ni réception de la part des autorités, notamment le chef de l’Etat, Macky Sall, comme s’il sous-estimait ce prix. Et voilà quelque chose qui m’a trop touché’’, a-t-il regretté.

    2025 une année de célébration

    Du haut de ses 70 ans Cheikh Ndiguel Lô veut encore continuer de capter et d’inspirer.

    Pour ce faire, il envisage de célébrer durant toute l’année 2025, ses cinquante ans de carrière, en partageant avec le monde entier, sa discographie riche et variée, restée une référence pour les amateurs de musique africaine, à travers notamment des concerts et spectacles.

    ‘’Je crois que toute l’année, ce seront des prestations d’anniversaires et aussi de célébrations. Que ce soit à Dakar, en Afrique, en Europe, un peu partout dans le monde, par rapport aux tournées, partout où je vais me produire, ce sera une fête, toute l’année’’, a-t-déclaré.

    Selon lui, ces cinq dernières décennies n’ont été pour lui que ‘’joie et succès permanent’’.

    ‘’Moi, je n’ai pas senti des trucs sombres dans ma carrière. On peut dire que tellement j’aime la musique (…) au point que je ne vois rien d’autre que du bonheur’’, a ainsi laissé entendre le chanteur.

    La recette de ce succès cinquantenaire, a-t-il indiqué, c’est ‘’le travail permanent, dans la rigueur et le sérieux’’.  »Non, ce succès, il n’y a pas de demi-mesure, il n’y a que le boulot », a t-il avancé.

    ‘’Toujours être en studio, toujours écrire, toujours répéter, voir les harmonies, les mélodies, et ensuite passer en studio pour sortir un disque. C’est un travail permanent, de tout temps’’, lance le baye fall.

    Fort de ce constat, il a ainsi invité les musiciens sénégalais de la nouvelle génération à s’en inspirer et prendre exemple sur les grands ténors du continent pour rayonner, tout en étant fortement ancrés dans leur identité culturelle.

    ‘’De plus en plus, on ne sent pas beaucoup l’originalité de cette nouvelle génération. Ils ont tous été influencés par les Américains. Donc, en gros, ils perdent leur culture, leur originalité. Je crois qu’ils doivent apprendre à voir aussi, écouter beaucoup les anciens », a t-il relevé.

    La musique : une histoire de famille chez les Lô

    Installé il y a une vingtaine d’années avec sa famille dans sa villa à Keur Massar, à 25 kilomètres à l’ouest de Dakar, le chanteur y a aménagé un studio pour s’adonner plus tranquillement à son art, à l’écart de la capitale sénégalaise bouillonnante.

    Aujourd’hui, Cheikh Lô, avec ses deadlocks, a  transmis naturellement sa passion, la musique, à ses deux enfants.

    ‘’Je ne leur ai rien imposé. Je suis très démocrate. C’est venu, comme ça, naturellement, ils se sont intéressés aux instruments et ils ont appris à jouer de la musique’’, a-t-il tenu à préciser.

    ‘’Massamba, il ne chante pas parce qu’il a une voix de crapaud. Mais il est ingénieur de son et joue bien l’instrument. Kiya, elle chante bien. Mais je lui ai dit quand même d’arrêter un peu la musique parce qu’elle fait actuellement son master en droit. Après, elle pourra en faire son loisir’’, a expliqué le père.

    Un artiste engagé

    Musicien intemporel et universel, Cheikh Lô s’est aussi révélé ces dernières années comme étant un artiste engagé qui s’intéresse à la situation politique de son pays.

    Lors des émeutes de mars 2021, il avait publié sur sa page Facebook, un message adressé à Macky Sall, en lui demandant de se ‘’plier aux exigences des jeunes pour éviter le pire’’.

    ‘’Je me suis adressé à lui directement sur Facebook pour l’avertir et le calmer aussi. Peut-être qu’il n’a pas bien reçu mon message, ou qu’il n’a pas voulu m’écouter, du moment où il s’est entêté’’, a-t-il relevé, indiquant que son propre fils à même reçu une balle à l’épaule lors de ces manifestations.

    Cet engagement, dit-il, s’explique par le fait que ‘’depuis 1960 à nos jours, c’est la même chanson qui se répète à travers des dirigeants malhonnêtes et corrompus’’.

    ‘’Maintenant qu’il y a eu ce changement de régime, je crois que les données vont changer. J’ai ce pressentiment. D’abord, avec tous les discours que j’entends, j’ai quand même de l’espoir. Je crois que le Sénégal va changer complètement de visage, et ils vont contaminer aussi l’Afrique’’, a-t-il soutenu.

    MK/ADL/FKS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’officialisation de la victoire de Pastef au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’officialisation de la victoire de Pastef au menu des quotidiens

    Dakar, 22 nov (APS) – L’officialisation de la victoire de Pastef aux élections législatives anticipées du 17 novembre par la Commission nationale de recensement des votes est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Les Patriotes, puissance 130’’, titre Le Soleil. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ont consacré la domination du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a remporté 130 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. Les résultats provisoires de ces joutes ont été rendus publics, hier, par la Commission nationale de recensement des votes dirigée par le magistrat Abdoulaye Bâ, président de la Cour d’appel de Dakar’’, écrit le journal.

    La coalition Takku-Wallu décroche 16 sièges, Jamm ak Njérign 7, Samm sa Kaddu, 3, Andu Nawlé, 2 ; huit listes bénéficient d’un siège grâce au système du ‘’plus fort reste’’.

    Avec 54, 97% des suffrages, Sonko rafle 130 des 165 sièges de députés, note Vox Populi, précisant que 29 députés sont élus sur la liste nationale, 101 sont issus des 40 départements de l’intérieur et de 7 circonscriptions de l’extérieur.

    Les Echos présente ‘’une Assemblée de fortes têtes’’ avec l’élection de Tasfir Thioye (Sopi), Cheikh Oumar Ann (Jamm ak Njérign), Tahirou Sarr (Les Nationalistes), Thierno Alasane Sall (Sénégal Késé)

    L’Info y va entre ‘’espoirs’’ et ‘’craintes’’. ‘’(…) Une Assemblée nationale qui en plus de cet écart énorme entre le nombre de députés du pouvoir et de l’opposition, est marquée par le contraste saisissant entre les profils de l’essentiel des députés de l’opposition, des +dinosaures+ de la scène politique, et ceux des députés du pouvoir, en majorité des +novices+’’, note le journal.

    ‘’Par ailleurs, souligne la publication, la composition de l’Assemblée nationale, les ambitions législatives du régime et les rapports exécrables entre les deux camps risquent fortement de briser le rêve d’une législature de rupture, avec la perpétuation des pratiques qui ont fait détester les législatures précédentes. Sans compter que beaucoup de ténors de l’ancien régime devenus députés pourront être rattrapés par la reddition des comptes, conduisant à un record de levée d’immunité parlementaire’’.

    ‘’La razzia de Pastef confirmée !’’, s’exclame à la Une Le Témoin, soulignant qu’avec ces résultats, ‘’Pastef-les Patriotes se trouve désormais dans une position de force pour orienter le cap politique et institutionnel du Sénégal. Cette victoire met en lumière une recomposition majeure du paysage politique national, marquée par l’effondrement des anciens partis dominants’’.

    Pour Le Quotidien, ‘’un monde s’effondre’’. ‘’Est-ce un nouveau monde politique qui s’ouvre ? Depuis Me Abdoulaye Wade, le démantèlement des blocs idéologiques a été savamment entrepris pour déconstruire le pouvoir socialiste. Même si Macky Sall est venu simplement faire la messe de cette classification politique, en enrôlant les Libéraux, les Gauchistes, les Verts dans le grand ensemble de Beno bokk yaakaar dès le second tour de la Présidentielle de 2012’’, écrit le journal.

    ‘’Depuis mars 2024, il y a une nouvelle page politique qui s’écrit au Sénégal: l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la Présidence, suivie de la victoire éclatante de Pastef aux Législatives, est un roman pour Ousmane Sonko. Qui a gagné le droit de décider de son destin dans 5 ans, après avoir coloré tout le pays en vert ce dimanche. De Dakar à Ziguinchor, en passant par Kédougou et Fatick, il y a une +Pastéfisation+ du pays, qui a ébranlé plusieurs cadres et leaders politiques’’, souligne la publication.

    OID

  • SENEGAL-ETATSUNIS-INFRASTRUCTURES / Des échanges entre Abdourahmane Sarr et l’Américaine Kyeh Kim, à Dakar, sur les futures infrastructures de l’économie bleue

    SENEGAL-ETATSUNIS-INFRASTRUCTURES / Des échanges entre Abdourahmane Sarr et l’Américaine Kyeh Kim, à Dakar, sur les futures infrastructures de l’économie bleue

    Dakar, 21 nov (APS) – Le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et la vice-présidente chargée de l’Afrique au Millenium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis d’Amérique, Kyeh Kim, se sont entretenus, jeudi, à Dakar, du programme régional de construction d’infrastructures d’économie bleue à mettre en œuvre au Sénégal.

    ‘’J’ai rencontré […] le ministre de l’Économie pour discuter de notre partenariat en vue du développement d’un nouveau compact (programme) régional, qui va améliorer les conditions de vie du peuple sénégalais et des populations de la région Afrique de l’Ouest’’, a dit Mme Kim.

    Elle intervenait à une conférence de presse donnée conjointement avec Abdourahmane Sarr.

    ‘’Ce compact est axé sur l’économie bleue’’, a affirmé Mme Kim, expliquant qu’il s’agit du ‘’développement durable des ressources marines, côtières et d’eau douce du Sénégal, pour la création d’emplois et la croissance économique’’.

    Le nouveau programme de construction d’infrastructures dans le domaine de l’économie bleue est le troisième dont bénéficie le Sénégal, les précédents ayant été consacrés à la construction d’infrastructures routières et à l’énergie, avec d’importants financements octroyés par le MCC, entre 2009 et maintenant.

    Le nouveau programme a une ‘’vocation régionale’’, a précisé Abdourahmane Sarr, ajoutant que le Sénégal, choisi par le conseil d’administration du Millenium Challenge Corporation, était en compétition avec plusieurs pays, dont la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Mozambique et la Sierra Leone.

    ‘’Notre pays a été choisi à l’issue d’un processus de sélection très rigoureux’’, a dit le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération.

    La ‘’gouvernance juste et démocratique’’, l’investissement dans les ressources humaines et la liberté économique font partie des critères de sélection, selon lui.

    ‘’Ce troisième compact exécuté à un niveau régional (des pays voisins du Sénégal bénéficieront des futures infrastructures) porte sur l’économie bleue. Il est en cours de formulation depuis le 23 janvier 2024’’, a expliqué Abdourahmane Sarr, assurant que ‘’son entrée en vigueur [est prévu] dans un futur proche’’.

    Le programme de construction d’infrastructures dédiées à l’économie bleue ‘’vient bien à son heure, car il va coïncider avec l’entrée en vigueur du nouveau référentiel des politiques publiques du Sénégal rendu public par le […] gouvernement il y a quelques semaines’’, a-t-il souligné en faisant allusion au programme de développement ‘’Sénégal 2050’’.

    ‘’Ce nouveau compact axé sur l’économie bleue permettra de promouvoir un ensemble d’activités économiques liées aux écosystèmes marins, côtiers et fluvio-lacustres visant à améliorer les conditions de vie des populations, par une croissance économique durable et inclusive, qui préserve la biodiversité, conformément à la définition consensuelle donnée à l’économie bleue’’, a expliqué M. Sarr.

    ESF/BK

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-RESULTATS / Assemblée nationale : avec 54,97 % des suffrages, Pastef rafle 130 des 165 sièges, selon les résultats provisoires officiels

    SENEGAL-LEGISLATIVES-RESULTATS / Assemblée nationale : avec 54,97 % des suffrages, Pastef rafle 130 des 165 sièges, selon les résultats provisoires officiels

    Dakar, 21 nov (APS) – La Commission nationale de recensement des votes a procédé, jeudi, à la proclamation officielle des résultats provisoires des élections législatives anticipées de dimanche, donnant la liste de Pastef-les Patriotes vainqueur avec 130 sièges sur les 165 qui étaient en jeu.

    A l’issue des élections législatives anticipées qui se sont déroulées dimanche dernier sur le territoire national et à l’étranger le parti des Patriotes africains pour l’éthique et le travail a obtenu 1 million 991 mille 770 voix, soit 54,97 % des suffrages valablement exprimés, a dit Abdoulaye Ba, le premier président de la cour d’appel de Dakar et président de ladite commission.

    La liste Pastef-les patriotes dirigées par le Premier ministre Ousmane Sonko est arrivée en tête avec 1 million 991 mille 770 voix, soit 54,97 %, selon le président de la commission.

    Le parti au pouvoir a obtenu 29 députés sur la liste proportionnelle qui mettait en jeu 53 sièges.

    Les départements de Ranérou, Podor, Matam et Gossas, tombées dans l’escarcelle des coalitions de l’opposition, ont échappé à la domination de Pastef. Dans les 42 autres départements du pays, le parti au pouvoir est arrivé en tête en prenant tous les sièges.

    La coalition Takku Wallu, dirigée par l’ex-président de la République, Macky Sall, a obtenu 16 sièges. Jàmm Ak Njariñ, de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a réussi à faire élire 7 députés, tandis que la liste Sàmm Sa Kaddu du maire de Dakar, Barthélémy Dias, a eu 3 sièges. La coalition Andu Nawle en a obtenu deux.

    Les coalitions suivantes : Sénégal Kessé, les Nationalistes, Bessal Sénégal, Soppi Sénégal, farlu, Ande Thi Kóoluté, Pôle alternatif 3e voie, ont chacune en ce qui la concerne obtenu un député.

    S’agissant du vote des Sénégalais établis à l’étranger, Pastef a gagné en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique du Nord et australe, en Afrique de l’Ouest. La coalition Takku Wallu a gagné en Afrique centrale.

    Les chiffres du scrutin :

    • nombre d’électeurs inscrits : 7 millions 371 mille 890 ;
    • nombre de votant : 3 millions 649 mille 959 ;
    • nombre de bulletins nuls : 26 mille 326 ;
    • suffrages valablement exprimés : 3 millions 623 mille 633.

    Quelque 7 300 000 Sénégalais étaient appelés aux urnes dimanche pour élire 165 députés, dont 15 chargés de représenter les citoyens du pays vivant à l’étranger.

    Quarante et une listes de partis ou coalitions de partis ont pris part à ce scrutin législatif anticipé.

    SMD/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-PECHE / Des experts réfléchissent à une gestion régionale concertée des stocks de sardinelle

    SENEGAL-ECONOMIE-PECHE / Des experts réfléchissent à une gestion régionale concertée des stocks de sardinelle

    Dakar, 21 nov (APS) – Des experts du secteur de la pêche, réunis jeudi pour la commémoration de la Journée mondiale dédiée au secteur, ont insisté sur l’importance d’une gestion concertée, au niveau régional, des stocks de sardinelle.

    La Journée mondiale de la pêche est célébrée le 21 novembre de chaque année à travers le monde et au Sénégal où une rencontre a été organisée autour de cette commémoration par l’Institut universitaire de pêche et d’aquaculture (IUPA) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, en présence de professionnels et d’experts du secteur.

    « On ne peut pas parler de stocks de sardinelle pour le Sénégal, parce que c’est un stock sous-régional qui est partagé entre la Mauritanie, le Maroc, la Gambie, la Guinée-Bissau », a noté Sidiya Diouf, chef de la division pêche artisanale à la direction des pêches maritimes.

    Il explique que chacun de ces pays est souverain et en fonction de ses orientations et objectifs, il met en place un dispositif pour  »capturer le maximum de quantités. Et c’est ça qui rend la gestion de cette espèce très difficile ».

    La sardinelle était, il y a quelques années en arrière, « l’espèce la plus accessible » en termes de prix, mais aussi « la plus commercialisée » au niveau national, a relevé M. Diouf.

    « Parler de cette espèce, qui était accessible pour les populations, peu coûteuse et consommée jusqu’au fin fond du Sénégal, revêt une importance capitale », a-t-il souligné.

    Le chef de la division pêche artisanale à la direction des pêches maritimes est revenu sur la situation actuelle caractérisée par « une raréfaction » de la sardinelle, en faisant observer que l’accès à cette ressource « est très difficile », sans compter que cette espèce devient « de plus en plus cher ».

    « Avec le niveau de vie des Sénégalais, on ne mange plus du poisson ; et même si on en mange, peut-être que ce n’est pas du bon poisson », a ajouté Sidiya Diouf.

    Aussi juge-t-il la Journée mondiale de la pêche « très importante pour les acteurs et les professionnels de la pêche », puisqu’il s’agit, selon lui, d’une occasion de discuter de beaucoup de thèmes, mais aussi de faire l’état des ressources.

    La sardinelle fait partie des espèces migratrices, partagées au niveau de l’Afrique de l’Ouest, a expliqué le chef de la division pêche artisanale à la direction des pêches maritimes.

    Il a également signalé que la chaîne de distribution de cette espèce emploie beaucoup de personnes, pêcheurs artisanaux, mareyeurs et femmes transformatrices.

    Selon lui, le défi du secteur, en plus de la gestion concertée, c’est « d’amener à mieux gérer cette ressource », mais aussi à « réhabiliter les écosystèmes dégradés ».

    « Un autre défi, c’est la résilience, parce qu’il y a les questions de changement climatique et la sardinelle est une espèce très sensible aux variations climatiques, à la température et à la densité », a-t-il révélé.

    Or, avec l’acidification des océans, cette espèce a tendance à migrer, a poursuivi M. Diouf.

    La surpêche a aussi été citée comme une des causes de la raréfaction de la sardinelle au Sénégal.

    « La pêche joue un rôle extrêmement important pour le Sénégal, mais le poisson devient de plus en plus rare et le facteur le plus déterminant pour nous, c’est la surexploitation des ressources halieutiques », explique le directeur de l’Institut universitaire de pêche et d’aquaculture, Alassane Sarr.

    Il préconise lui aussi des mesures concertées.

    « Si un seul pays prend des mesures, cela ne suffit pas, car cela nécessite d’avoir des organes de gestion et des discussions entre les différents partenaires puisque les intérêts ne sont pas les mêmes », a dit M. Sarr.

    MFD/BK/ASG

  • SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

    SENEGAL-MONDE-JUSTICE / La CPI émet des mandats d’arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

    Dakar, 21 nov (APS) – La Cour pénale internationale (CPI) a émis, jeudi, des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, et le chef de la branche armée du Hamas, Mohamed Deif pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

    L’annonce émane d’un communiqué de la chambre préliminaire de la CPI rendu public le même jour à la Haye, aux Pays-Bas.

    ‘’La Chambre a émis des mandats d’arrêt contre deux individus, M. Benyamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu’au 20 mai 2024 au moins, jour où l’accusation a déposé les demandes de mandats d’arrêt’’, a souligné la CPI dans le communiqué.

     

    La Chambre préliminaire de la CPI a également émis un mandat d’arrêt à l’encontre du leader de la branche armée du mouvement islamique de la résistance palestinienne (Hamas) Mohammed Deif, que l’armée israélienne a déclaré avoir tué dans la bande de Gaza.

    En mai dernier, le procureur de la CPI, Karim Khan, avait requis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, convaincu de leurs responsabilités dans des faits de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés dans l’enclave palestinienne de Gaza.

    Les faits visés portent sur des massacres et autres atrocités qu’aurait commis l’armée israélienne dans sa riposte à une attaque meurtrière revendiquée le 7 octobre 2023 par le mouvement de la résistance palestinienne, Hamas.

    Quelque 1200 Israéliens avaient péri dans cette attaque perpétrée en territoire israélien. Des dizaines d’otages israéliens sont également entre les mains des combattants palestiniens.

    Le bureau du procureur de la CPI avait, dans la foulée, demandé à ce que des mandats d’arrêt soient émis contre trois dirigeants palestinien, Yahya Sinwar, Mohammed Dian Ibrahim Al-Masri et Ismail Haniyeh.

    Yahya Sinwar, ancien chef du Hamas, et Hanieyeh, le chef politique du mouvement depuis a été tué par Israël.

    L’armée Israélienne a assuré avoir également éliminé le chef de la branche militaire du Hamas dans un bombardement.

    Sinwar, nommé à la tête du Hamas après l’assassinat d’Ismael Haniyeh est mort au combat dans la bande de Gaza.

    La CPI a émis un mandat d’arrêt contre le chef de la branche militaire du Hamas en l’absence de preuves de sa mort.

    Plus de 45. 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants ont perdu la vie depuis le déclenchement de l’intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

    La quasi-totalité des infrastructures hospitalières, universitaires et scolaires ont été détruites dans l’enclave palestinienne.

    AKS/OID

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE-ASSISES / Bassirou Diomaye Faye met en exergue l’importance de l’eau et de l’assainissement

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-HYDRAULIQUE-ASSISES / Bassirou Diomaye Faye met en exergue l’importance de l’eau et de l’assainissement

    Kaolack, 21 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en exergue, jeudi, la place qu’occupent l’eau et l’assainissement dans sa vision pour  »un Sénégal juste, souverain et prospère ».

    Dans un message transmis à l’ouverture des concertations nationales sur l’eau et l’assainissement, le président Faye a affirmé :  »les secteurs de l’eau et de l’assainissement sont indissociables de notre ambition de bâtir un Sénégal juste, souverain et prospère. Les défis que nous voulons sont immenses mais ils sont à la hauteur de nos ambitions ». 

    La région de Kaolack (centre) accueille du jeudi au samedi les concertations nationales sur le secteur de l’eau et de l’assainissement.

    Ces assises réunissent l’ensemble des acteurs clés du secteur afin de ‘’co-construire une nouvelle politique nationale en matière d’eau et d’assainissement’’, a récemment expliqué Cheikh Tidiane Dièye, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, soulignant que le choix de Kaolack, cœur du Bassin arachidier, ‘’témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de la justice sociale et de l’équité territoriale”.

     »Bien que je ne puisse pas être physiquement parmi vous, mon engagement pour cette cause essentielle reste totale. L’eau est cœur de notre vie, elle est la source de toute existence, un pilier de notre développement économique et sociale et un droit fondamentale pour tous les sénégalais’’, a fait valoir le chef de l’Etat dans son message vidéo diffusé à l’ouverture des travaux.

    Il a martelé que l’assainissement est le ‘’garant de notre santé publique et de la dignité humaine’’.

     »Nous voulons garantir un accès universel, équitable et durable à l’eau multi-usages et au service de l’assainissement, que ce soit en milieu rural qu’urbain pour toutes les générations présentes et futures’’, a indiqué le président Faye.

    D’après lui, cette concertation n’est pas seulement un simple exercice technique, elle marque une étape décisive dans la co-construction d’une nouvelle politique nationale pour l’eau et l’assainissement.

     »Ensemble, nous allons élaborer une lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) qui sera notre boussole pour les années à venir. Elle devra refléter nos valeurs d’équité, de transparence, d’inclusion et d’efficacité’’, a ajouté le chef de l’Etat ajoutant que le gouvernement du Sénégal s’engage à traduire les engagements issus de ces assises en actions concrètes.

    Bassirou Diomaye Faye n’a pas manqué de réitéré l’engagement du gouvernement à ‘’investir dans des infrastructures modernes et résilientes’’ telles que les autoroutes de l’eau, appelées à ‘’transformer le visage socioéconomique et environnemental de notre pays’’.

     »Nous allons également renforcer la gouvernance du secteur de l’eau et promouvoir une gestion participative et responsable de nos ressources hydriques’’, a-t-il promis.

    Il a signalé que cette concertation nationale s’inscrit ‘’pleinement’’ dans les cadres stratégiques adoptés par son gouvernement tels que la vision ‘’Sénégal 2050’’, des Objectifs de développement durable (ODD) pour 2023 et la ‘’Vision africaine de l’eau’’ à l’horizon 2063’’.

     »Nous ne faisons pas que répondre aux défis présents, nous préparons également l’avenir en construisant les bases d’un développement durable et inclusif pour nos enfants et nos petits-enfants », a assuré M. Faye.

    Il a invité les participants à  faire preuve de rigueur, d’innovation et d’ambition dans leurs réflexions.

     »Les résultats de vos travaux façonneront les politiques publiques de demain et feront du Sénégal un modèle en matière de gestion des ressources en eau et d’assainissement’’, a-t-il rappelé.

    Bassirou Diomaye Faye a remercié le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement pour son leadership dans l’organisation de ces concertations nationales ‘’ainsi que tous les partenaires qui soutiennent notre vision commune ».

    ADE/OID/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-PECHE / Dr Fatou Diouf magnifie la contribution vitale de la pêche à l’économie nationale

    SENEGAL-ECONOMIE-PECHE / Dr Fatou Diouf magnifie la contribution vitale de la pêche à l’économie nationale

    Dakar, 21 nov (APS) – La ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, a magnifié, jeudi, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la pêche, la contribution ‘’vitale’’ de ce secteur pour les communautés et à l’économie sénégalaise de manière générale.

    ‘’A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal célèbre ce 21 novembre, la journée internationale de la pêche. Cette occasion, me permet, une fois de plus, de rappeler la contribution de ce secteur vital pour nos communautés’’, a-t-elle indiqué dans une déclaration transmise à l’APS.

    La ministre a rappelé que le secteur des pêches constitue un levier structurel de l’économie sénégalaise, avec une contribution de près de 3% au PIB et des centaines de milliers d’emplois, à la fois, directs et indirects créés.

    ‘’La pêche, qu’elle soit artisanale ou industrielle, joue un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle de millions de Sénégalais, la réduction de la pauvreté, la préservation de la biodiversité et garantit des revenus substantiels aux populations côtières et péri littorales’’, a-t-elle signalé.

    Mme Fatou Diouf a ainsi adressé ses ‘’vibrants hommages’’ à l’ensemble des acteurs du secteur des pêches, notamment ceux de la pêche artisanale, de la pêche industrielle, de la transformation artisanale qui, ‘’grâce à leur professionnalisme, accompagnent les actions publiques pour une gestion durable des ressources halieutiques’’.

    ‘’Je puis témoigner de toute la reconnaissance de mon département et du gouvernement tout en les exhortant à plus d’efforts face aux mutations écosystémiques de plus en plus profondes observées dans toutes les pêcheries mondiales’’, a-t-elle ajouté.

    La ministre a en outre saisi l’occasion de la célébration de cette journée mondiale de la pêche pour lancer une alerte et sensibiliser les acteurs pour la promotion des bonnes pratiques en matière de pêche durable.

    ‘’Le Sénégal compte poursuivre ses efforts pour soutenir et encourager toute initiative, dans le secteur des pêches, respectueuse de l’environnement, aux fins de préserver l’avenir des océans et des générations à venir’’, a promis Dr Fatou Diouf.

    SG/ABB/SKS/OID