Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Violences politiques à Saint-Louis : 81 personnes seront jugées en flagrant délit le 2 décembre

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Violences politiques à Saint-Louis : 81 personnes seront jugées en flagrant délit le 2 décembre

    Saint-Louis, 14 nov (APS) – Les 81 personnes arrêtées à la suite de violences ayant émaillé le passage de la caravane d’une coalition d’opposants à Saint-Louis vont comparaitre en flagrant délit, lors d’une audience spéciale prévue 2 décembre prochain au Tribunal de grande instance de Saint-Louis, a appris l’APS de sources judiciaires.

    Ces prévenus, des préposés à la sécurité de la caravane de  »Sam Sa Kaddu », une coalition en lice pour les élections législatives de dimanche, ont été placés sous mandat de dépôt après avoir été inculpés pour vol avec violence, port d’armes sans autorisation et violation de l’arrêté du 22 octobre du ministre de l’Intérieur.

    Ils sont suspectés d’avoir attaqué des commerçants qui scandaient le nom d’Ousmane Sonko, la tête de liste du parti au pouvoir, au passage de leur caravane. Des blessures graves avaient été enregistrées dans les rangs des commerçants du marché de Sor, à Saint-Louis.

    AMD/AKS/OID

  • SENEGAL-HYDROCARBURES / Pétrole : le champ Sangomar est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de production (ministère)

    SENEGAL-HYDROCARBURES / Pétrole : le champ Sangomar est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de production (ministère)

    Dakar, 14 nov (APS) – Le champ pétrolier Sangomar (ouest), situé à une centaine de kilomètres de Dakar, a généré 2.820.000 barils de pétrole brut (1 baril = 159 litres) en octobre dernier, une quantité rassurante quant aux objectifs de production fixés pour cette année, a-t-on appris jeudi du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    ‘’Au cours du mois d’octobre 2024, le projet Sangomar a généré 2.820.000 barils de pétrole brut. Ce volume s’ajoute aux 8.170.000 barils produits entre juin et septembre, soit 10.990.000 barils’’ au total, a écrit le ministère sur sa page Facebook.

    La même source signale que 10.570.000 barils, soit 96,17 % de la production totale, ont été ‘’commercialisés à travers 11 cargaisons, au cours de ces cinq derniers mois’’.

    ‘’À ce jour, les 12 puits du champ [Sangomar] sont actifs. Les prévisions de production pour ce dernier semestre sont toujours actuelles’’, assure le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    Il précise que les objectifs de production de ce champ pétrolier exploité par la société australienne Woodside sont de 100.000 barils par jour, soit 11.700.000 barils pour tout le second semestre de l’année.

    Le champ Sangomar a produit ses premiers barils de pétrole en juin dernier, ce qui fait entrer le Sénégal dans l’industrie pétrolière, une dizaine d’années après la découverte d’importants gisements de pétrole et de gaz dans le pays.

    AN/ADL/ESF/MTN

  • AZERBAIDJAN-ONU-MONDE-CLIMAT / Catastrophes climatiques : Guterres et Babayev s’engagent à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous’’

    AZERBAIDJAN-ONU-MONDE-CLIMAT / Catastrophes climatiques : Guterres et Babayev s’engagent à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous’’

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 14 nov (APS) – Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres et le nouveau président élu de la COP 29 Mukhtar Babayev, se sont engagés mercredi à soutenir l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous d’ici 2027’’, un programme qui vise à  »garantir à chaque individu sur la terre une protection contre les phénomènes météorologiques extrêmes, hydrologiques ou climatiques dangereux ».

    ‘’Nous devons redoubler d’efforts pour soutenir l’initiative +Alertes précoces pour tous d’ici 2027+’’, a dit M. Guterres lors d’une rencontre organisée par le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes.

    Cette initiative a été lancée en 2022 par le secrétaire général de l’ONU en partenariat avec plusieurs structures en charge de son exécution.

    Pour  Antonio Guterres,  »l’initiative fait un travail formidable, sauve des vies et appuie 30 pays à la disposition de systèmes d’alerte précoce, mais nous avons beaucoup à faire encore car près de la moitié des pays du monde ne sont pas couverts par ces systèmes ».

    Le secrétaire général de l’ONU a fait état d’une  »non disponibilité de données fondamentales pour la mise en place des systèmes d’alerte efficaces dont ces pays ont besoin ».

    António Guterres a indiqué que l’urgence d’appuyer ces pays  »requiert un appui politique de haut niveau, une collaboration renforcée et un appui technologique.

    Il a par ailleurs plaidé pour le financement des partenariats publics privés et appelé à simplifier l’accès au financement des systèmes d’alerte précoce.

    Dans cette optique, il a estimé, que la COP 29 doit  »jouer un rôle important dans ce nouvel élan et contribuer à la réalisation des objectifs de financement climatique’’.

    ‘’Nous devons le faire pour protéger les personnes à travers le monde et cela est à notre portée’’, a-t-il assuré, rappelant  que le système d’alerte précoce multirisque pour tous, est une initiative qui a pour objectif de faire en sorte que chaque personne sur terre soit couverte à l’horizon 2027.

    Le nouveau président élu de la COP 29, Mukhtar Babayev, a aussi pour sa part magnifié l’initiative ‘’Alertes précoces pour tous d’ici 2027 ».

     Il a assuré que ‘’la présidence de la COP 29 va appuyer au maximum l’initiative +Alertes précoces pour tous d’ici 2027+ en vue de contribuer à protéger toutes les communautés aux quatre coins du monde’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Les systèmes d’alerte précoce, offrent aux communautés des informations précieuses pour renforcer leur capacité de préparation et de réaction face  aux phénomènes météorologiques extrêmes’’ a-t-il souligné.

    Toutefois, selon Mukhtar Babayev,  l’actuel ministre de l’Écologie et des Ressources naturelles azerbaïdjanais,  »un tiers de la planète n’a pas accès à des systèmes d’alerte précoce et des systèmes d’Informations climatiques ».

     »Nous devons donc nous assurer qu’aucune communauté ne reste loin de ces mesures qui sauvent des vies’’, a-t-il fait observer.

    Le président de la COP 29 a appelé toutes les parties (pays) à redoubler d’ambition et intégrer des systèmes d’alerte précoce dans leur plan climatique.

    Il a également invité les les partenaires au développement, les institutions financières à  »fournir un soutien à cette initiative de système d’alerte précoce’’.

    La COP29 qui se déroule du 11 au 22 novembre 2024 au stade olympique de Bakou,  est le plus grand événement organisé par l’Azerbaïdjan à ce jour et le premier du genre dans la région. L’objectif principal de cette édition est d’arriver à un nouvel accord chiffré et ambitieux sur la finance climatique.

    AB/ADL/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent un dernier hommage à Mamadou Moustapha Ba

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent un dernier hommage à Mamadou Moustapha Ba

    Dakar, 14 nov (APS) – Les quotidiens rendent, ce jeudi, un dernier hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba, qui repose désormais à Nioro (centre), sa ville natale, où il a été inhumé mercredi.

    « À Dieu, Almamy ! » titre le quotidien Le Soleil, qui a largement évoqué la levée du corps du défunt, mercredi, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar. L’enceinte de cet établissement de santé a « refusé du monde ».

    Une cérémonie funèbre marquée par une « pluie d’hommages et de témoignages, les uns plus poignants que le autres », pour saluer la mémoire du défunt, en présence de représentants du gouvernement, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et de son collègue chargé des Forces armées, le général Birame Diop.

    « A Nioro, où il repose désormais, l’émotion est à son comble », rapporte Le Soleil. « Tout le monde connaît […] Maba Diakhou Ba. Moustapha avait presque tout ce qu’avait son grand-père, qui est décédé à l’âge de 58 ans », a relevé Mamadou Ndiogou Ba, porte-parole de la famille de Maba Diakhou Ba, dont les propos sont relayés par Vox Populi.

    L’ancien ministre des Finances et du Budget est décédé le 4 novembre dernier en France, à l’âge de 59 ans.

    « Connu pour sa générosité, son professionnalisme et son esprit patriotique, Mamadou Moustapha Ba repose désormais au cimetière Nouroulaye de Nioro du Rip. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule immense », rapporte le quotidien L’As.

    Des personnalités politiques et militaires ont pris part aux obsèques de l’ancien enfant de troupe du prytanée Charles-N’Tchoréré de Saint-Louis (nord), signalent L’As et d’autres journaux.

    « Moustapha Ba retourne pour toujours à Nioro »

    Attendue dans cette ville, dimanche 10 novembre, pour son inhumation, la dépouille du ministre Mamadou Moustapha Ba est finalement arrivée à Nioro trois jours plus tard, note le quotidien EnQuête.

    Dans sa ville natale, « parents, amis, collègues et voisins ont prié pour le repos du défunt et fait de nombreux témoignages qui révèlent la dimension exceptionnelle de l’ancien ministre affectueusement appelé Bosquier », ajoute EnQuête.

    « Mamadou Moustapha Ba retourne pour toujours à Nioro », où il a été inhumé « après plusieurs péripéties », souligne Libération en rappelant l’enquête ouverte par le parquet du tribunal de grande instance de Dakar pour connaître la cause de son décès.

    Le procureur de la République, avant de prendre cette décision, avait préalablement ordonné une autopsie dont les résultats ont révélé des « éléments qui sont de nature à attester que la mort [de Mamadou Moustapha Ba] n’est pas naturelle ».

    Les quotidiens abordent en même temps les derniers rassemblements de la campagne électorale en vue des élections législatives de dimanche prochain. Ils constatent que les états-majors concentrent leurs forces sur la capitale, Dakar, avant la fin de la campagne prévue vendredi.

    « Dakar, enjeu capital », titre WalfQuotidien, selon lequel l’enjeu de ces élections législatives est « de taille » pour le Pastef, la formation politique au pouvoir, qui « cherche une majorité pour asseoir son ‘Projet’ et gagner la mairie de Dakar » aux prochaines élections municipales.

    « Depuis 2009, écrit WalfQuotidien, la capitale nargue les pouvoirs [qui se sont succédé à la tête de l’État], en succombant aux charmes de l’opposition, de Taxawu notamment », une coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar.

    Environ « 1.080 agents en situation irrégulière » au ministère de la Santé

    Sud Quotidien s’intéresse à la gouvernance du secteur de la santé et exhibe « les chiffres du mal » publiés par le nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, lors d’une rencontre avec des journalistes.

    Outre « des dépenses exécutées mais non encore justifiées de près de 800 millions de francs CFA, concernant le Programme national de lutte contre le paludisme, pour la période 2018-2020 », le ministre révèle que « 1.080 agents de santé sont en situation irrégulière, dont 480 présents dans la base de données du ministère de la Santé et de l’Action sociale et non répertoriés [par la direction] de la solde ».

    S’y ajoutent « 600 agents actifs dans le fichier de [la direction de la] solde et non répertoriés dans la base de données » du ministère de la Santé et de l’Action sociale, ajoute Sud Quotidien en citant Ibrahima Sy.

    L’Observateur, pour sa part, s’intéresse au « grand banditisme au cœur de l’État », une affaire dans laquelle des personnalités « ont monté un faux dossier pour détourner des fonds publics ».

    Le journal cite, parmi les personnes mises en cause, un célèbre homme d’affaires, un inspecteur des impôts et un gouverneur.

    BK/ESF

  • SENEGAL-FINANCES-OBSEQUES / Mamadou Moustapha Ba était un homme pieux, disponible et dévoué,  selon ses proches

    SENEGAL-FINANCES-OBSEQUES / Mamadou Moustapha Ba était un homme pieux, disponible et dévoué, selon ses proches

    Dakar, 13 nov (APS) – Le gouvernement, l’Assemblée nationale, les anciens enfants de troupe (AET) de l’école Charles-N’Tchoréré de Saint-Louis (nord) et sa famille ont évoqué, mercredi, à Dakar, la personnalité de l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba, en gardant surtout de lui le souvenir d’un homme pieux et disponible, d’un patriote et d’un fonctionnaire dévoué.

    Des ministres et directeurs généraux en exercice, d’anciens membres du gouvernement et députés, ainsi que des agents de l’administration financière faisaient partie des centaines de personnes ayant tenu à prendre part à la levée du corps.

    Des représentants d’institutions partenaires de l’État du Sénégal, dont le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, étaient également présents à la cérémonie, aux côtés des amis et proches du défunt, dans l’enceinte de l’hôpital militaire de Ouakam.

    Saër Maty Ba intervient à la levée du corps, au nom de la famille du défunt. 

    L’ancien journaliste Saër Maty Ba a témoigné au nom de la famille du défunt, dont il a loué la ‘’piété’’ et la ‘’sérénité’’, en même temps qu’il a rendu hommage à sa veuve pour sa ‘’dignité’’.

    Dans la discrétion, Mamadou Moustapha Ba a fait construire ou aidé à construire des mosquées, en plus d’aider les ‘’daara’’ (écoles coraniques) et les nécessiteux, a-t-il dit.

    Saër Maty Ba a adressé de vifs remerciements à l’actuel ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, à l’ex-président de la République, Macky Sall, et à l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

    El Hadji Abdou Kébé, s’exprimant au nom de la belle-famille du défunt, a rendu hommage à ce dernier pour sa ‘’discrétion’’, son ‘’patriotisme’’, sa ‘’disponibilité envers ses compatriotes et l’État du Sénégal’’. Il a tenu à rendre hommage à ‘’un travailleur acharné, qui a donné de son temps et de son savoir à son pays’’.

    L’ancien député Seydou Diouf

    Le colonel Ibrahima Camara a prononcé une ‘’oraison funèbre’’ au nom de l’Association des anciens enfants de troupe de l’école Charles-N’Tchoréré, de la promotion entrée en 1977 dans cette école d’excellence surtout, dont fait partie Mamadou Moustapha Ba.

    Il a égrené les témoignages faits par de nombreux AET à l’annonce du décès de l’ancien ministre, ceux du chef d’état-major général des armées sénégalaises, le général Mbaye Cissé, ou du colonel Abdoulaye Aziz Ndao par exemple : ‘’un homme noble’’, ‘’un homme d’honneur’’, un monsieur ‘’compétent, engagé, dévoué, rigoureux, généreux’’, ‘’un distributeur automatique de joie’’, un citoyen d’une ‘’exquise courtoisie’’, ‘’un homme multidimensionnel’’, un ‘’travailleur infatigable et rigoureux’’, etc.

    ‘’Nous vous demandons de vous armer de beaucoup de courage’’, a lancé Ibrahima Camara, s’adressant à la veuve de Mamadou Moustapha Ba à la fin de l’hommage rendu à Bosquier, le surnom donné à l’enfant de troupe par ses camarades en souvenir d’un ancien international français de football.

    ‘’Le footballeur talentueux qu’il a été nous a dribblés tous !’’ a-t-il lancé en citant un membre de l’Association des anciens enfants de troupe.

    Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba

    L’ancien député Seydou Diouf, intervenant au nom de l’Assemblée nationale, a rendu un vibrant et éloquent hommage au défunt. Ses brillantes interventions devant les députés, lors des sessions parlementaires consacrées au budget notamment, ont valu à Mamadou Moustapha Ba d’être surnommé ‘’Le 166e député’’, a rappelé M. Diouf.

    Il a évoqué le souvenir d’‘’un cadre brillant’’, ‘’infiniment humain, parfaitement sérieux et exemplaire’’, reconnu pour sa maîtrise des finances publiques.

    L’ancien ministre était également d’une ‘’grande courtoisie’’, d’une ‘’grande urbanité’’, ‘’infiniment généreux et loyal envers l’État’’, a témoigné Seydou Diouf, estimant qu’il fait partie du ‘’panthéon de ceux qui ont servi le Sénégal avec dignité’’.

    ‘’Un grand homme est parti, un homme qui cultivait l’apaisement. Yacine et les enfants, vous pouvez être fiers de Moustapha’’, a-t-il dit à l’attention de sa veuve.

    ‘’Nous avons tous été surpris et foudroyés par la disparition brusque et brutale de Mamadou Moustapha Ba […] Nous ne pouvons que confesser notre indicible douleur’’, a dit Cheikh Diba, l’actuel ministre des Finances et du Budget, ancien collaborateur du défunt.

    L’imam Aliou Ba, lors de la levée du corps de Mamadou Moustapha Ba

    ‘’Lors de notre passation de service, je me disais que, avec cette nouvelle page de sa vie, il va pouvoir être auprès de sa famille et se ménager’’, a ajouté son successeur au ministère des Finances et Budget.

    De même a-t-il loué ‘’ses excellentes qualités humaines et professionnelles’’. Cheikh Diba a rappelé qu’il avait ‘’une parfaite maîtrise des dossiers’’ budgétaires et ‘’menait de bonnes actions au quotidien, en toute discrétion’’.

    ‘’Mamadou Moustapha Ba était un homme bon, généreux et affable’’, a ajouté M. Diba en s’exprimant au nom du président de la République, du Premier ministre et des autres membres du gouvernement.

    La levée du corps s’est terminée par une longue évocation coranique de l’imam Aliou Ba. ‘’Il était Mamadou Moustapha Ba pour tout le monde’’, a-t-il dit en invoquant la diversité du public et les témoignages.

    Le représentant du FMI au Sénégal, Majdi Debbich, s’est souvenu d’‘’une figure éminente du secteur public sénégalais’’.

    ‘’En sa qualité de ministre, sa vision et son leadership ont inspiré de nombreux acteurs de la sphère économique. Il fut un interlocuteur respecté, reconnu pour son professionnalisme et son sens du dialogue’’, a écrit M. Debbich dans un message de condoléances.

    ‘’Son dévouement au service public et son engagement envers le Sénégal ont marqué de nombreux échanges, laissant le souvenir d’un homme apprécié pour sa disponibilité et sa courtoisie’’, a-t-il ajouté.

    L’ancien ministre sera inhumé ce mercredi à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), selon un communiqué de sa famille.

    La mort de Mamadou Moustapha Ba ‘’n’est pas naturelle’’, a déclaré le procureur de la République, dimanche 10 novembre, en se basant sur l’autopsie effectuée pour identifier la cause du décès de l’ancien ministre.

    ‘’Les résultats de l’autopsie ordonnée pour déterminer les causes du décès du ministre Mamadou Moustapha Ba ont révélé plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle’’, a écrit le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar.

    Dans un communiqué publié samedi 9 novembre, il avait annoncé l’ouverture d’une enquête visant à identifier la cause de son décès.

    ‘’Les renseignements reçus sur les circonstances du décès comportent des éléments qui justifient que des diligences soient menées en vue de déterminer les causes de la mort’’, a écrit le procureur de la République.

    Mamadou Moustapha Ba est décédé lundi 4 novembre, en France, à l’âge de 59 ans. Il a dirigé le ministère des Finances et du Budget, de septembre 2022 à avril 2024, après avoir exercé les fonctions de directeur général du budget pendant plusieurs années.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-REGULATION / La liste officielle des médias reconnus par la loi publiée « au plus tard le 30 novembre » (ministre)

    SENEGAL-SOCIETE-REGULATION / La liste officielle des médias reconnus par la loi publiée « au plus tard le 30 novembre » (ministre)

    Dakar, 13 nov (APS) – La liste officielle des médias conformes aux régimes juridiques les concernant sera publiée « au plus tard le 30 novembre », dans le cadre des actions engagées pour la transparence et la restructuration du secteur, a-t-on appris mercredi du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

    « En six mois, des actes forts ont été posés en faveur de la transparence et de la restructuration dans le secteur des médias. Suite à la première réunion de la commission de validation des déclarations des médias, la liste officielle des médias conformes aux régimes juridiques qui les concernent sera publiée au plus tard le 30 novembre », annonce le ministère de tutelle dans un communiqué transmis à l’APS.

    Cette annonce fait suite à la première réunion de la commission de validation des déclarations des médias, dans le cadre des « efforts visant à renforcer la transparence et la restructuration du secteur ».

    Le ministère de la Communication a prévenu que cette publication sera « immédiatement suivie de la mise en demeure des médias non conformes à la réglementation ».

    « Ces derniers risquent une suspension s’ils continuent d’ignorer la législation en vigueur et s’exposeront à des sanctions légales en cas de persistance dans l’illégalité », a mis en garde la tutelle.

    Le ministère de la Communication précise que si la régulation et l’autorégulation ne sont pas de son ressort, il se veut par contre « pleinement investi dans le processus de restructuration et d’assainissement du secteur des médias ».

    Concernant la restructuration du fonds d’appui et de développement de la presse, le ministère de la Communication estime que la répartition doit se faire « sur une base transparente ».

    « Ce fonds ne se limite pas simplement à donner des appuis financiers, mais il doit devenir réellement un levier pour permettre d’impulser la montée en puissance économique du secteur des médias », estime le ministère de tutelle.

    AN/MTN/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Législatives anticipées: des acteurs sensibilisés sur les méfaits de la désinformation

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Législatives anticipées: des acteurs sensibilisés sur les méfaits de la désinformation

    Dakar, 12 nov (APS) – Des parties prenantes au processus électoral et des acteurs des médias participent à un atelier de sensibilisation sur la désinformation en période électorale, ouvert mardi, à Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’La publication récurrente, volontaire ou involontaire d’informations erronées est devenue un phénomène qu’il faut combattre, surtout en période électorale qui, par essence, est une période sensible’’, a déclaré le directeur de cabinet du président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mactar Sall.

    Il présidait l’ouverture de la rencontre organisée par le National Democratic Institute (NDI) dans le cadre de la mise en œuvre de son programme sur le Sénégal consacré à l’atténuation de la désinformation.

    ‘’La désinformation en période électorale est un facteur de violences. Les fléaux que constituent la désinformation et la manipulation n’ont jamais autant occupé une place de choix dans la presse, sur la toile, notamment avec la profusion des sites d’informations en ligne’’, a-t-il relevé.

    Mactar Sall a ainsi alerté sur les ‘’conséquences incommensurables’’ qui peuvent découler de la diffusion de fausses nouvelles et d’informations erronées.

    Il a rappelé que l’une des ‘’missions fondamentales [de lutte contre la désinformation] est de protéger la société dans les contenus médiatiques, notamment la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence, couches vulnérables les plus exposées à la désinformation’’.

    Le président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), Babacar Guèye, a de son côté considéré que la presse doit véhiculer des informations crédibles, capables d’éclairer les citoyens dans leur choix, notamment en période électorale.

    Les élections législatives anticipées de dimanche prochain, ‘’en plus de représenter un exercice fondamental de la démocratie, s’inscrivent dans un contexte mondial où la désinformation, telle une ombre menaçante, plane sur les piliers de l’information crédible’’, a-t-il observé.

    A l’en croire, la floraison des plateformes numériques et les réseaux sociaux est à l’origine de cette diffusion de fausses informations.

    Le président du COSCE n’a pas manqué de rappeler que les rumeurs et la manipulation de l’information peuvent ‘’saper la confiance du public, influencer négativement le processus électoral et compromettre la stabilité’’.

    Pour sa part, le directeur Afrique du National Democratic Institute (NDI), Christopher Fomunyoh, a estimé que la tenue de l’atelier de sensibilisation sur la désinformation en période électorale permet d’aller vers un scrutin paisible.

    ‘’Il nous revient de faire le maximum de ce que nous pouvons pour rendre l’exercice paisible, transparent et plein de vérité. Parce qu’effectivement, c’est à travers cet exercice que les électeurs sénégalais sauront faire le bon choix’’, a-t-il estimé.

    M. Fomunyoh est d’avis que la crédibilité des élections législatives va permettre d’aboutir à des résultats acceptés par tous les acteurs du processus électoral pour que le Sénégal continue de jouer son rôle de leadership en matière de démocratie et de bonne gouvernance.

    Le directeur-résident NDI-Sénégal, Alain Ayadokoun, quant à lui, trouve que la désinformation est un fléau mondial qui ‘’fragilise les processus électoraux, déstabilise les institutions et sape la cohésion du tissu social’’.

    ‘’La lutte contre la désinformation en période électorale est une entreprise de longue haleine qu’il faut sans cesse renouveler à travers une mobilisation et un engagement de tous les acteurs’’, a-t-il souligné.

    Il a ainsi plaidé pour l’implication nécessaire de tous les citoyens, des professionnels des médias, de l’État, des organismes de gestion des élections, des partis politiques, des organisations de la société civile, des femmes et des jeunesses politiques, des activistes, des influenceurs et des acteurs culturels.

    Eli Groener, représentant de la mission USAID, Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, Mamadou Amath Niasse, conseiller en communication de la CENA, les journalistes Mamadou Thior, président du CORED, et Abdoulaye Fofana Seck, ont pris part à la rencontre.

    FD/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Pêche : l’Union européenne a décidé de ne pas renouveler le protocole signé avec le Sénégal

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Pêche : l’Union européenne a décidé de ne pas renouveler le protocole signé avec le Sénégal

    Dakar, 12 nov (APS) – L’Union européenne (UE) n’envisage pas de renouveler le protocole de pêche signé en 2019 avec le Sénégal, en raison de « défaillances » constatées dans la lutte menée par les services de pêche sénégalais contre la pêche INN, c’est-à-dire la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, a déclaré, mardi, à Dakar, son représentant dans le pays, Jean-Marc Pisani.

    Le protocole de pêche en question, d’une durée de cinq ans et comprenant « 14 accords » touchant notamment à l’économie et à l’environnement, va expirer le 17 novembre prochain à minuit.

    « En raison des défaillances constatées dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, l’UE ne peut envisager le renouvellement du protocole tant qu’il n’y a pas de progrès suffisants du Sénégal dans ce domaine », a soutenu son ambassadeur au Sénégal.

    « Le Sénégal ne recevra plus de contribution financière… »

    Le 27 mai dernier, l’Union européenne a identifié le Sénégal comme un « pays non coopératif » en matière de lutte contre la pêche INN, a rappelé M. Pisani.

    Il ajoute que la Commission européenne, par « souci de cohérence politique, a adopté pour principe de surseoir à tout renouvellement d’un protocole […] de pêche avec un État côtier » présentant des « défaillances » dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    Selon son ambassadeur au Sénégal, l’UE a une politique de « tolérance zéro » vis-à-vis des États où il est possible de pratiquer la pêche INN.

    Jean-Marc Pisani signale toutefois qu’ »un dialogue formel entre les autorités sénégalaises et européennes sur les questions de pêche INN s’est ouvert, avec l’objectif de résoudre les problèmes identifiés ». « Il faut que le Sénégal et l’UE fassent le bilan de ce protocole. »

    En raison de la décision de l’UE, « les bateaux [des pays membres de l’Union européenne] ne pourront plus pêcher dans la zone économique exclusive du Sénégal, à partir du 17 novembre prochain à minuit », a-t-il précisé.

    « La priorité, à partir du 17 novembre à minuit, ce ne sera plus le protocole de pêche mais l’accompagnement de l’Union européenne en faveur du Sénégal… » a expliqué M. Pisani.

    Il déclare que « le Sénégal ne recevra plus de contribution financière » en vertu du protocole de pêche.

    Selon la délégation de l’Union européenne au Sénégal, l’UE et l’État sénégalais entretiennent une coopération en matière de pêche depuis le début des années 1980.

    Mais l’absence d’un protocole ne serait pas une première à partir du 17 novembre, s’il n’est pas renouvelé, car cette coopération avait été rompue entre 2006 et 2014 par le Sénégal, a-t-elle rappelé.

    Cette rupture du protocole avait permis aux deux parties de le « renégocier », selon la délégation de l’UE au Sénégal.

    Elle signale qu’une réunion de représentants des deux parties a eu lieu les 5 et 6 novembre 2024 à Bruxelles, ce qui leur a permis d’ »avoir des échanges constructifs ».

    « Remédier aux faiblesses du système de contrôle des produits de la pêche »

    « La Commission européenne prend note des engagements du nouveau gouvernement sénégalais à remédier aux faiblesses du système de contrôle et de traçabilité des produits de la pêche et reste à sa disposition pour l’accompagner et l’assister dans ces efforts », affirme la délégation de l’Union européenne, sur la base de la rencontre de Bruxelles.

    L’UE déclare avoir fourni au Sénégal une contribution de 8,5 millions d’euros, soit plus de 5,5 milliards de francs CFA, de 2019 à 2024, sur la base du protocole de pêche.

    S’y ajoutent les redevances versées par les armateurs européens, qui sont espagnols et français pour la plupart, signale l’Union européenne.

    Elle ajoute avoir financé des projets de développement de la pêche au Sénégal, à hauteur de 590 millions de francs CFA, dont la construction des quais de pêche de Ndangane Sambou, dans la région de Fatick (centre), et de Hann, à Dakar.

    Au cours de l’exécution du protocole devant expirer le 17 novembre, les captures des armateurs européens dans les eaux sénégalaises représentaient moins de 1 % des captures totales déclarées au Sénégal, selon l’UE.

    ESF/BK

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Violences électorales : 81 individus interpellés à Saint-Louis (gouverneur)

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Violences électorales : 81 individus interpellés à Saint-Louis (gouverneur)

    Saint-Louis, 12 nov (APS) – La police a interpellé 81 individus suspectés d’avoir pris part aux incidents ayant éclaté lundi, dans la commune de Saint-Louis (nord), entre des préposés à la sécurité d’une caravane politique et des marchands ambulants, indique le gouverneur de cette région, Al Hassan Sall.

    ‘’Le lundi 11 novembre 2024, dans le cadre de la campagne électorale en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, des incidents ont été enregistrés dans la commune de Saint-Louis entre des préposés à la sécurité d’une caravane politique et des marchands ambulants à hauteur du marché Sor’’, déclare-t-il dans un communiqué transmis à l’APS.

    Ces incidents ont malheureusement entrainé des blessés par arme blanche, et des vols à l’arraché, signale le texte.

    Compte tenu de ces faits, une enquête a été ouverte par la police afin que les personnes impliquées soient identifiées et présentées aux autorités judiciaires.

    Le communiqué informe que la police a déjà procédé à l’interpellation de 81 individus suspectés d’avoir pris part aux incidents.

    Il signale que ‘’le gouverneur de la région de Saint-Louis appelle les populations en général et les acteurs politiques en particulier, à bannir la violence et à dérouler leurs activités dans la paix, la sérénité et le respect des lois et règlements’’.

    Le chef de l’exécutif régional demande à la police et la gendarmerie de veiller davantage sur la sécurité des personnes et des biens au passage des caravanes politiques sur toute l’étendue de la région.

    Il leur demande aussi de s’opposer systématiquement à la rencontre de caravanes politiques rivales.

    De même les invite-il à redoubler de vigilance et de rigueur pour le respect strict de la mesure d’interdiction de port d’armes, arrêtée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en procédant à des fouilles sur tout véhicule suspecté d’en transporter ou toute personne soupçonnée d’en détenir, le cas échéant.

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a mis en garde, lundi, contre tout acte de violence et de sabotage durant la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, le général Jean-Baptiste Tine signale avoir été informé de ‘’projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes’’.

    Aussi, met-il en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté (…) du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024.

    ‘’Des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects’’, a averti le ministre chargé de la sécurité publique.

    CGD/AMD/ASG/MTN

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Le ministre de l’Intérieur met en garde contre tout acte de violence et de sabotage

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Le ministre de l’Intérieur met en garde contre tout acte de violence et de sabotage

    Dakar, 12 nov (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a mis en garde, lundi, contre tout acte de violence et de sabotage durant la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, le général Jean-Baptiste Tine signale avoir été informé de ‘’projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes’’.

    Aussi, met-il en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté (…) du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024.

    ‘’Des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects’’, a averti le ministre chargé de la sécurité publique.

    Il ajoute que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entraînera l’application des sanctions prévues par la loi.

    Des incidents, occasionnant des blessés et des destructions, ont été notés durant cette campagne qui prend fin vendredi à minuit.

    ‘’Le ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité’’, lit-on dans le communiqué.

    ABB/ADL/MTN