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  • SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Bakel : 247 millions F.CFA de crédits octroyés à 388 bénéficiaires en 2024 (responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE-COLLECTIVITES / Bakel : 247 millions F.CFA de crédits octroyés à 388 bénéficiaires en 2024 (responsable)

    Bakel, 16 fév (APS) – La mutuelle d’épargne et de crédit pour la dynamisation de la micro finance (Mec Dynamic) de Bakel (est), annonce avoir débloqué, en 2024, une enveloppe de 247 millions FCFA  au profit de 388 bénéficiaires dont des femmes et des jeunes du département de Bakel, a indiqué, samedi, sa cheffe d’antenne, Diamilatou Koité.

    « En 2024, on a déboursé 247 millions de FCFA pour 388 bénéficiaires au niveau du département. Il s’agit des hommes, des femmes et des jeunes qui s’activent dans plusieurs secteurs d’activités », a-t-elle dit.

    Elle s’exprimait lors de l’assemblée générale ordinaire de cette institution de micro finance, créée par les communautés de la base pour offrir des services financiers aux populations démunies et du secteur informel.

    Cette mutuelle qui intervient uniquement dans le Sénégal oriental est présente à Bakel depuis 2006. En plus des financements en espèces, elle octroie des crédits au secteur de l’élevage, de l’agriculture mais aussi des congélateurs et taxi-motos, a-t-on appris de ses initiateurs.

    « Pour les congélateurs, on a commencé en 2011. 544 frigos ont été distribués aux femmes. Pour les taxi-motos, 172 et 1 tricycle ont été distribués aux jeunes depuis 2015. Cette année, on veut donner 50 taxi-motos avec des assurances », a indiqué Diamilatou Koité.

    Elle s’est réjouie du taux de remboursement estimé à 90%.

    « Parmi les 544 congélateurs, de 2011 jusqu’à 2024, il y a que deux personnes qui ont n’ont pas pu rembourser », a-t-elle révélé.

    Présent à la rencontre, le coordonnateur de cette institution de micro finance, Babacar Mbaye souligne que son équipe travaille à lever les contraintes dont font face les populations pour accéder aux services financiers.

    « Nous voulons que Mec Dynamic se positionne comme le transformateur social. Nous trouvons une personne à un niveau zéro pour l’amener à un niveau un et nous l’accompagneront pour qu’il atteigne d’autres niveaux », a fait savoir M. Mbaye.

    Cette  démarche se base, selon lui, sur des offres de crédits adaptés aux besoins des communautés pour permettre à chaque membre de l’institut de mener ses activités.

    « Avec nos crédits, nous pouvons toucher des cibles qui n’ont pas les moyens d’adhérer à nos institutions. C’est une mutuelle communautaire, nous faisons tout pour retourner les bénéfices aux communautés », a déclaré Babacar Mbaye, invitant la population à travailler sur l’épargne.

    Venu représenter le préfet de Bakel, Léopold Dibocor Mbokh, directeur du Centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS), a invité les responsables de l’institution à poursuivre leurs efforts qui participent au développement de la circonscription.

    AND/ABD/ASB/SMD

  • SENEGAL-MEDIAS-HOMMAGE / Maison de la presse : des paliers baptisés de noms de figures emblématiques des médias

    SENEGAL-MEDIAS-HOMMAGE / Maison de la presse : des paliers baptisés de noms de figures emblématiques des médias

    Dakar, 15 fév (APS) – Le directeur général de la Maison de la presse Babacar-Touré a honoré, samedi, lors d’une cérémonie, dix figures emblématiques du journalisme au Sénégal, en donnant leurs noms aux paliers et à l’audotorium de cet immeuble de huit étages, a constaté l’APS.

    “En attribuant aux paliers de notre immeuble les noms de figures emblématiques des médias, nous honorons celles et ceux qui ont marqué l’histoire de cette noble profession », a déclaré Sambou Biagui, entouré de plusieurs personnalités du secteur de la presse.

    Le rez-de-chaussée de la Maison de la presse porte désormais le nom d’Eugénie Rokhaya Aw, aujourd’hui disparue, première femme directrice du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Les premier et deuxième étages sont respectivement dénommés Kader Diop, ancien chef du bureau de l’Agence France Presse et ancien président du Cred devenu Cored, et Marguerite Thiam, une ancienne de la RTS.

    Le nom de Sidy Lamine Niasse, un des pères fondateurs de la presse privée au Sénégal, est immortalisé au troisième étage au moment où une plaque portant l’effigie de Sokhna Dieng Mbacké, première femme à présenter le journal télévisé et première directrice de la télévision nationale.

    Celle de feu Abdourahmane Cissé Latgana, fondateur de ‘’Lettre fermée’’, premier journal privé trône, ancien de l’APS, ancien correspondant de plusieurs journaux étrangers en Afrique de l’Ouest, dont le New York Times, ancien directeur de l’information sous le ministère de Djibo Kâ, trône au quatrième palier.

    Le défunt cadreur à la RTS Amadou Gaston Faye et feu Alioune Fall sont respectivement les parrains du cinquième et sixième étage. Le septième palier porte le nom d’Abdourahmane Cissé, premier secrétaire général du SYNPICS, tandis que l’auditorium, où s’est déroulée la cérémonie, est baptisé du nom d’Alpha Sall.

    Le dernier et huitième étage, qui offre une belle vue sur Dakar et sa corniche ouest, est désormais dénommé Diatou Cissé.

    Par leur engagement, leur courage et leur passion, a souligné Sambou Biagui, “ces hommes et ces femmes ont contribué à forger l’identité et la crédibilité de ce métier [le journalisme], tout en servant la société avec rigueur et dévouement”.

    “En gravant leurs noms dans les murs de la Maison de la presse Babacar-Touré, nous ne nous contentons pas de leur rendre hommage. Nous transmettons également un message fort aux générations actuelles et futures de techniciens de l’information et de la communication”, a-t-il ajouté.

    “Chaque palier que nous franchissons, chaque étage que nous empruntons, est un pas de plus vers l’excellence, la vérité et la liberté de la presse”, a encore dit Sambou Biagui.

    S’exprimant lors de la cérémonie, Diatou Cissé s’est fortement réjouie de l’hommage qui leur a été rendu, elle et les neuf autres doyennes et doyens de la presse sénégalaise, dont certains ne sont plus de ce monde.

    L’ancienne secrétaire générale du SYNPICS a ainsi rendu hommage aux parrains disparus, particulièrement au regretté Alpha Sall, qui a également dirigé le syndicat des médias sénégalais.

    ‘’Tous ces parrains, aujourd’hui disparus, sont d’éminents professionnels de la communication. Parmi eux, je voudrai distinguer feu Alpha Sall qui est réellement le père de la Maison de la Presse, parce qu’il était le principal porteur de ce projet”, a-t-elle témoigné.

    Le représentant du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Amadou Kanouté, a magnifié cette initiative du directeur général de la Maison de la presse, avant de plaider pour sa pérennisation.

    “Les journalistes ne courent pas derrière les honneurs, mais c’est bien quand même de voir ce qu’il faudrait faire pour encourager ces personnes qui se donnent jour et nuit pour informer, orienter, alerter et veiller à la bonne marche de la société”, a-t-il lancé.

    Les familles des parrains, des personnalités des médias dont le directeur général du quotidien Le Soleil, Lamine Niang, le directeur de la télévision à la RTS, Pape Mady Diop, ont pris part à la cérémonie d’hommage.

    HB/ASB/SMD

  • SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Kaolack : Khady Diène Gaye lance officiellement la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida

    SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Kaolack : Khady Diène Gaye lance officiellement la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida

    Kaolack, 15 fév (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a officiellement lancé, samedi, à Kaolack (centre), la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida, qui se tient du 15 au 21 février 2025, a constaté l’APS.

    La cérémonie de lancement s’est tenue au Centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS) de Kaolack, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, de la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam, des autorités médicales et une forte mobilisation des jeunes de la région.

    ‘’Je magnifie la pertinence du thème retenu à savoir : ‘Suivons le chemin des droits’, qui est manifestement une invite pour approfondir durant une semaine, la réflexion nécessaire à une bonne appropriation des droits afférents au VHI/SIDA’’, a souligné Khady Diène Gaye.

    Elle ajoute que le sous-thème : ‘’les clubs de jeunes filles se mobilisent pour la promotion des droits…’’, va permettre de réaffirmer l’engagement des jeunes dans le cadre de la riposte, à travers des causeries, des séances de dépistage, des visites à domicile, des dialogues intergénérationnels, des sketchs didactiques et des vidéos de sensibilisation.

    ‘’Cette semaine constitue également une précieuse occasion, de se projeter dans l’avenir pour définir les voies et moyens d’éradiquer les nouvelles infections chez les jeunes à l’horizon 2030. L’édition de cette année se tient dans un contexte d’inquiétudes, malgré les efforts fournis par tous les acteurs étatiques, les partenaires qui nous accompagnent et les mouvements de jeunesse’’, a rappelé la ministre.

    Selon Khady Diène Gaye, le bilan des activités des centres et bureaux conseils pour adolescents et jeunes de l’année 2024 a permis de constater le nombre important de cas positifs recensés chez les jeunes et adolescents.

    ‘’Une telle situation nous interpelle tous et requiert de notre part une réaction rapide et concertée à l’effet d’éliminer le VIH/SIDA d’ici à l’horizon 2030’’, a-t-elle insisté.

    Elle soutient que la jeunesse a toujours apporté une ‘’contribution significative’’ dans cette lutte, à travers des actions de sensibilisation et de dépistage menées par les organisations de jeunesse, en sus des sessions de renforcement de capacités pour l’adoption de comportements responsables vis-à-vis de cette pandémie.

    ‘’Malgré tous ces efforts, la recrudescence de cas positifs chez les adolescents et jeunes demeure un défi à relever. Plusieurs facteurs ont favorisé cette situation, parmi lesquels on peut citer la pauvreté et la survenue de la COVID-19 qui a absorbé l’essentiel des ressources initialement destinées à la lutte contre cette pandémie du Sida’’, a-t-elle relevé.

    Fort heureusement, ‘’connaissant l’engagement des jeunes et leur détermination à relever les défis, je demeure convaincue que des efforts nécessaires seront consentis pour éviter de nouvelles infections’’, espère Mme Gaye.

    « Le combat de cet avenir sans Sida repose sur vos épaules »

    L’évolution de la science, la disponibilité des médicaments antirétroviraux (ARV) et l’accompagnement psycho-social constituent autant de raisons d’avoir confiance quant à l’issue de la riposte, a fait valoir Mme Gaye.

    Selon elle, l’élimination du SIDA à l’horizon 2030 est une ‘’responsabilité communément partagée’’ et exige une ‘’mobilisation exceptionnelle’’ de tous les acteurs

    ‘’Mais, il va sans dire que dans cette lutte, les jeunes porteurs d’espoirs et d’avenir d’un Sénégal que nous voulons juste et prospère, ont la responsabilité d’être des modèles de comportements et du sens du devoir. Vous avez les moyens et les solutions pour contribuer significativement à l’atteinte des objectifs sanitaires que nous nous sommes fixés pour l’éradication de cette pandémie.’’, a-t-elle lancé à l’endroit des jeunes.

    La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam a réaffirmé l’engagement du Sénégal allant dans le sens d’éliminer les nouvelles infections et à mettre fin au Sida d’ici 2030, en citant des initiatives comme le Projet de promotion des jeunes (PPJ) et les centres de conseils pour adolescents (CCA).

    « Cet objectif se concrétisera par un engagement fort de votre secteur’’, a-t-elle dit, en s’adressant à la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    Madame Thiam a aussi évoqué la nécessité d’assurer aux jeunes un ‘’accès équitable’’ à l’information, à l’éducation et aux services de santé adaptés, leur permettant de bénéficier, sans jugement, de soins médicaux, de dépistages et de conseils.

    En investissant dans la santé des jeunes, il y va l’opportunité de créer une ‘’génération informée et résiliente’’, à mesure de ‘’construire une société plus saine’’ , a fait savoir l’ancienne ministre de la Santé.

    ‘’Chers jeunes, votre contribution est déterminante dans cette lutte votre leadership, votre motivation et votre engagement sont essentiels pour mettre fin au Sida, a-t-elle martelé, ajoutant que le combat de cet avenir sans Sida repose sur les épaules des jeunes.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-MONDE-LEADERSHIP / Antonio Guterres compte sur le président Faye pour « défendre les grandes causes mondiales »

    SENEGAL-MONDE-LEADERSHIP / Antonio Guterres compte sur le président Faye pour « défendre les grandes causes mondiales »

    Dakar, 15 fév (APS) – Le secrétaire général de l’Organisation des Nation unies Antonio Guterres a réaffirmé, samedi, à Addis-Abeba, l’importance du Sénégal comme une « voix influente et respectée sur la scène internationale », ajoutant compter sur le leadership du président Bassirou Diomaye Faye pour « défendre les grandes causes mondiales ».

    Le chef de l’Etat a rencontré le patron de l’ONU en marge du 38ᵉ Sommet de l’Union africaine qui se déroule actuellement dans la capitale éthiopienne.

    Selon la présidence sénégalaise, les deux hommes ont échangé sur « les crises multiformes qui touchent l’Afrique et le monde, la situation sécuritaire dans la sous-région, le changement climatique et les défis liés au multilatéralisme ».

    Lors de cet entretien, le président Faye a réitéré son engagement en faveur de « la paix, de la justice et de la préservation des grandes institutions africaines bâties par les pères fondateurs du continent », indique la même source.

    Le président Bassirou Diomaye Faye a ensuite rencontré Moussa Faki Mahamat, président sortant de la Commission de l’Union africaine qu’il a chaleureusement félicité pour son engagement et les progrès réalisés dans l’intégration africaine, tout en rappelant les défis qui restent à relever pour l’avenir du continent.

    SMD/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Des questions économiques et sociales dominent la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Des questions économiques et sociales dominent la livraison des quotidiens

    Dakar, 15 fév (APS) – Les quotidiens parvenus ce samedi à l’Agence de presse sénégalaise continuent de commenter le dernier rapport de la Cour des comptes, tout en s’intéressant également à des questions sociales.

    Sud-Quotidien donne le ton, en titrant « le parti PASTEF (au pouvoir) exige la traduction des brigands devant les juridictions ».

    Selon le journal, en conférence de presse la veille, le bureau politique de PASTEF appelle « la justice à faire son travail après la publication du rapport de la Cour des comptes, sur la gestion des finances publiques ».

    S’exprimant dans le même journal, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique également membre du mouvement des cadres de PASTEF, Daouda Ngom note que le rapport a fait état d’un « carnage financier sans précédent dans l’histoire politique du Sénégal. Le contexte est effarant. Les faits extrêmement graves, pour ne pas dire criminels ».

    Le Soleil s’est aussi intéressé à ce sujet en faisant savoir que les cadres de PASTEF appellent à « sévir contre les brigands financiers ».

    WalfQuotidien part du prétexte du rapport pour lever le voile sur les douze ans de règne du régime sortant.

    « Ces scandales des années Macky », titre à sa Une WalfQuotidien, en citant notamment les affaires Petro-TIM, fonds force Covid, 94 milliards; cartes d’identités biométrique, la réfection du building administratif

    « A côté de son bilan matériel jugé bon, les douze ans de Macky Sall et son régime ont été marqués par des scandales », indique-t-il

    « Le rapport de la Cour des comptes, au-delà des anomalies relevées sur la gestion de l’ancien régime, met le Sénégal dans une situation inconfortable avec des risques de perte de confiance sur le marché financier, la fuite des investisseurs », croit-il savoir.

    Le même journal donne la parole à un spécialiste, Mamadou Samba Han, qui indique que « les indicateurs confirmés par la Cour des comptes montrent que le Sénégal est dans une situation économique compliquée. Les notes du Sénégal qui n’étaient pas favorables ne vont pas encore s’élever ».

    Le journal EnQuête s’est intéressé à la question de la surpopulation carcérale au Sénégal, en parlant d’une « bomme à retardement »

    Selon le journal, « plus de 14 milles détenus entassés dans des prisons conçus pour 4 milles ».

    Trois millions de Sénégalais sans données électorales

    L’EnQuête a aussi exploité le rapport spécial de l’ONU qui dénonce des « conditions indignes et inhumaines (…) un système judiciaire surchargé et des réformes pénales en attente ».

    « La surpopulation que j’ai vu dans les prisons est dramatique et inhumaine »,  a dit dans le même journal, Alice J. Edward rapporteuse spéciale des Nations unies sur la torture

    Dans le cadre de son séjour au Sénégal, cette dernière s’est aussi prononcée sur la loi d’amnistie.

    « Je demande instamment au Sénégal d’abroger la loi d’amnistie  qui accorde une immunité de poursuite aux personnes qui auraient été impliquées dans le recours à une force excessive et dans d’autres violations des droits de l’homme commises lors des manifestations entre mars 2021 et février 2024”.

    Les journaux font également écho de la dernière sortie des centrales syndicales de même que celle du directeur général des Elections qui déplore dans Sud quotidien le fait que 3 millions de citoyens seraient sans données électorales sur leurs cartes d’identités biométriques CEDEAO

    « La coalition des confédérations syndicales du Sénégal annonce un préavis de grève générale au sortir d’une assemblée générale pour dénoncer les nombreux cas de licenciements abusifs, de fermetures d’entreprises, de violations des droits des travailleurs entre autres maux », peut-on lire dans L’AS quotidien.

    Le quotidien Quotidien évoque une « Grève générale en vue ».

    Il renseigne que les syndicalistes déplorent « l’absence de dialogue avec l’Etat ».

    Le secrétaire général de la Confédération nationales des travailleurs du Sénégal (CNTS) « exige la tenue d’un dialogue entre le gouvernement et les travailleurs. Si le dialogue ne suit pas, nous allons déposer un préavis de grève générale », dit-il dans le Quotidien.

    SMD/ASB

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation marine : Daouda Ngom annonce la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Conservation marine : Daouda Ngom annonce la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027

    Dakar, 14 fév (APS) – Le Sénégal est engagé dans la conservation marine hauturière avec l’ambition de mettre en place trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027, dont une transfrontalière avec la Mauritanie, a indiqué, vendredi, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

    ‘’Notre pays est engagé dans la conservation marine hauturière avec comme objectif la mise en place de trois aires marines hauturières protégées d’ici à 2027 dont une transfrontière avec la Mauritanie’’, a dit M. Ngom.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique intervenait à l’ouverture de la première réunion en présentiel du Comité de pilotage sur les préparatifs de l’organisation du sixième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC6) prévu en 2027, à Dakar. Cette réunion en présentiel se tiendra durant trois jours (14 au 16 fév) à Dakar et à Mbour où elle sera clôturée.

    Ces rencontres marquent le point de départ opérationnel de la préparation d’IMPAC6.

    ‘’L’Afrique, a-t-il souligné, est un continent où les enjeux cruciaux en matière de conservation marine et de développement de l’économie bleue constituent une priorité pour l’avenir de millions de personnes.’’

    ‘’Le Sénégal l’ayant vite compris, a développé en quelques années un réseau appréciable de quinze aires marines protégées, cinq réserves sous influence maritime et de quatre parcs nationaux marins, portant ainsi le taux de couverture de notre zone économique exclusive à près de 6%’’, a-t-il indiqué. 

    Le Sénégal a été désigné en février 2023, lors de l’IMPAC 5 à Vancouver, au Canada, pour organiser la sixième édition prévue en 2027 à Dakar.

     ‘’L’IMPAC est un rendez-vous d’une importance capitale des gestionnaires d’AMP et de leurs partenaires scientifiques et institutionnels. Il sert en cela de cadre de partage de bonnes pratiques et de retours d’expériences à travers la Planète sur les moyens de renforcer la conservation des écosystèmes marins par une gestion effective et efficiente des AMP’’, a dit Daouda Ngom.

    MT/AB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Mamadou Ndoye rappelle comment et pourquoi il a créé le corps des volontaires de l’éducation

    SENEGAL-EDUCATION / Mamadou Ndoye rappelle comment et pourquoi il a créé le corps des volontaires de l’éducation

    Dakar, 14 fév (APS) – L’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales, Mamadou Ndoye, est revenu, avec l’APS, sur les origines et les objectifs du corps des volontaires de l’éducation qu’il a créé en 1995, une initiative qui a contribué, selon lui, à augmenter le taux de scolarisation de 2 à 3 % par an, sans altérer la qualité des enseignements.

    ‘’En 1995, on m’a demandé de prendre l’enseignement primaire. J’ai regardé son évolution et je me suis rendu compte qu’on était en train de perdre au moins 1 point de scolarisation par an. Généralement, cela n’arrive que dans des pays en conflit’’, a rappelé M. Ndoye dans une interview à paraître dans le prochain numéro de Vitrine, le mensuel de l’APS.

    ‘’Je m’étais dit que c’était inacceptable. Or, le problème venait du blocage du recrutement des enseignants. À l’époque, avec les ressources financières disponibles, nous ne pouvions recruter que 560 enseignants par an’’, a-t-il dit, se souvenant avoir été critiqué pour cette innovation.

    Trois cents des 560 enseignants dont le pays avait besoin devaient être remplacés, certains étant décédés, d’autres ayant pris leur retraite, selon l’ancien ministre. ‘’Il restait donc 260 nouveaux enseignants qui ne pouvaient pas couvrir le taux de croissance démographique de la scolarisation, lequel était de 3 % par an sur la population scolarisable. C’est à cause de cela qu’on perdait 1 point par an.’’

    ‘’J’ai donc décidé de lancer un service civique national dénommé ‘les volontaires de l’éducation’. Il s’agissait de demander aux jeunes d’aider leur pays à redresser la scolarisation, en contrepartie d’une bourse mensuelle de 50.000 francs CFA. C’est comme cela qu’on appelait cette contrepartie’’, s’est souvenu Mamadou Ndoye.

    ‘’Les gens disaient que personne n’allait accepter une telle proposition. J’avais besoin de 1.200 volontaires. J’ai lancé le premier concours. Il y avait 32.000 candidats’’, a expliqué M. Ndoye.

    Il ajoute : ‘’Il ne faut jamais recruter les gens par des méthodes obscures, il faut nécessairement un concours transparent, que nous avons organisé dans chaque département, au lieu d’un concours national. Nous avons demandé à chaque département du pays de combien d’enseignants il avait besoin. Les recrutements étaient faits en fonction du nombre.’’

    ‘’Pour le reste, a poursuivi l’ancien ministre devenu expert des questions d’éducation, il fallait élaborer un programme pédagogique pour ces enseignants en leur donnant d’abord les éléments de base : savoir planifier, mettre en œuvre et évaluer une séquence pédagogique. Savoir diriger une classe et l’organiser. En bref, les gestes de base de l’enseignement.’’

    Cela revenait à donner aux volontaires de l’éducation un crédit de formation professionnelle continue, en leur faisant faire des formations durant leurs congés, selon Mamadou Ndoye.

    MF/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    Dakar, 14 fev (APS) – Une houle dangereuse de secteur nord-ouest pouvant atteindre 3,5 mètres de hauteur va toucher la côte sénégalaise, à partir de dimanche, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Dans un bulletin transmis à l’APS, l’agence signale que cette houle dangereuse touchera la Grande Côte, Dakar et Petite Côte à partir du 16 février, à 12 heures.

    ‘’Elle s’étendra sur la Casamance dès le 19 février et se maintiendra sur les côtes sénégalaises jusqu’au 20 février 2025 à 23 heures’’, ajoute l’ANACIM.

    OID/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / La révision ordinaire des listes électorale prévue du 1er février au 31 juillet (DGE)

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / La révision ordinaire des listes électorale prévue du 1er février au 31 juillet (DGE)

    Dakar, 14 fév (APS) – La révision ordinaire des listes électorales est prévue du 1er février au 31 juillet sur toute l’étendue du territoire nationale, a annoncé, vendredi, à Dakar, le directeur général des Élections, Biram Sène.

    ‘’En application dispositions [en la matière], la révision ordinaire des listes électorales aura lieu sur toute l’étendue du territoire national du 1er février au 31 juillet 2025. Elle sera assurée par des commissions administratives à raison d’une commission au moins par commune’’, a-t-il dit.

    Le directeur général des Élections s’exprimait au cours d’une conférence de presse sur la révision ordinaire des listes électorales pour l’année en cours.

    ‘’Pour cette année, la loi nous oblige de faire une révision ordinaire parce que l’article L37 du Code électoral prévoit que la révision des listes électorales est permanente. Elle doit se faire chaque année’’, a déclaré M. Sène.

    Cette révision initiée par l’administration électorale et la direction générale des Élections est exécutée par les commissions électorales instituées par des autorités administratives, notamment les préfets et les sous-préfets.

    Pour un meilleur enrôlement des citoyens, près de 568 commissions sont actuellement implantées dans les communes ; et ‘’ce nombre de commissions peut augmenter jusqu’à 600’’ avant la fin de la révision ordinaire, a assuré le directeur général des élections.

    Biram Sène a signalé que du 1er au 10 juillet les commissions vont procéder à l’enregistrement des opérations, et la période du 11 juillet au 30 juillet sera consacrée au règlement des contentieux.

    Le directeur de Elections a également rappelé l’organisation d’une opération des demandes de modification d’adresse électorale ou de circonscription électorale, précisant que ‘’pour les opérations de modification de l’adresse électorale, la personne doit produire un acte qui prouve son appartenance à la collectivité’’.

    Il a notamment fait savoir que les militaires et paramilitaires, qui ont un statut particulier, peuvent changer de statut en produisant un document à cet effet, de même que les citoyens devenus militaires.

    Biram Sène a en outre fait état des différents cas de radiation prévue par le code électoral et les voies de recours pour une réintégration sur les listes avant la publication définitive.

    En plus de l’électeur frappé par une incapacité juridique, la radiation concerne également les personnes décédées et le citoyen qui veut changer sa nationalité sénégalaise.

    Le directeur général des Elections a appelé les Sénégalais à s’inscrire sur les listes ‘’car c’est un acte citoyen’’, a-t-il dit.

    Une caravane va sillonner les régions durant dix jours dans le cadre d’une campagne de sensibilisation visant à atteindre le plus grand nombre de citoyens.

    A croire Biram Sène, cette révision ordinaire annuelle prévue sur six mois ne doit pas être confondue avec la révision exceptionnelle qui émane d’un décret du président de la République avant chaque élection générale.

    Pape Birame Sène, chef de la Division communication et des relations publiques de la direction des Elections, Abdou Aziz Sarr, directeur des opérations électorales, ont pris part à la rencontre d’information avec les journalistes.

    FD/ABB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réaction du gouvernement et la réplique de l’APR suite au rapport sur les Comptes publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réaction du gouvernement et la réplique de l’APR suite au rapport sur les Comptes publics

    Dakar, 14 fev (APS) – La réaction du gouvernement après la publication du rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques de 2019 à mars 2024 et la réplique de l’Alliance pour la République (APR) sont au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Irrégularités dans la gestion des finances publiques, vers la traque d’anciens ministres, DG…’’, selon L’Info qui rapporte que ‘’le gouvernement a annoncé hier des poursuites judiciaires pour élucider les irrégularités constatées par la Cour des comptes dans son rapport publié avant-hier. Des poursuites qui, selon le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, seront faites dans les règles de l’art’’.

    Ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    L’As rapporte que ‘’le ministre de la Justice a annoncé hier, lors de la conférence de presse du Gouvernement, que des poursuites judiciaires seront engagées contre les auteurs, coauteurs et complices des irrégularités et manquements constatés par la Cour des comptes dans son rapport d’audit sur les finances publiques portant sur la période de gestion 2019-2024’’.

    ‘’Vers une traque des auteurs présumés’’, selon Le Quotidien, notant que ‘’suite à l’audit de la Cour des comptes sur la gestion des finances publique dans la période 2019-mars 2024, à travers lequel une kyrielle d’irrégularités a été relevée, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé que +des enquêtes exhaustives et approfondies seront diligemment menées pour retracer les finances illicites, identifier et entendre tous les auteurs, co-auteurs et complices présumés en vue d’engager des poursuites dans les juridictions compétentes, notamment la Haute cour de justice et le pool judicaire financier+’’.

    Le même journal signale que l’Alliance pour la République (APR), ancienne formation au pouvoir ‘’rejette le document et parle de +manipulation+’’.

    ‘’Le rapport de la Cour des comptes, portant sur la gestion des Finances publiques, durant la période allant de l’année 2019 à celle de 2024, fait l’objet de rejet de la part de l’Alliance pour la République (APR). Le parti de l’ex-Président Macky Sall accuse le gouvernement d’avoir fait dans la manipulation, à travers la publication dudit rapport, pour discréditer le régime précédent. Les responsables de ce parti l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse tenue hier à leur siège, à Mermoz’’, écrit Le Quotidien.

    WalfQuotidien relève que ‘’les accusations contenues dans le rapport de la Cour des comptes n’ébranlent en rien l’APR et ses responsables. Il s’agit plutôt, selon eux, d’une volonté de salir le bilan +positif+ du Président Macky Sall. C’est la conviction de Me Aïssata Tall et ses camarades qui ont animé une conférence de presse après celle du gouvernement’’.

    Dans le journal, la députée affirme que ‘’ce rapport a été fait pour jeter le gouvernement du Président Macky Sall à la vindicte populaire. On a voulu salir son bilan et nous n’allons jamais l’accepter’’.

    L’Observateur parle de ‘’guerre des chiffres’’ entre le pouvoir et l’APR. ‘’ La publication du rapport de la Cour sur la situation des finances publiques (…) continue d’alimenter les ébats. Le pouvoir et l’APR s’accusent mutuellement. En conférence de presse hier, chacune des deux parties a précisé pour sa chapelle en tentant d’analyser les chiffres de la Cour, à sa guise, augmentant ainsi la confusion. Une guerre de chiffres qui résonne au-delà des frontières et qui risque de remettre en cause la crédibilité de la signature du Sénégal auprès des bailleurs’’, d’après L’Obs.

    Face à cette situation ‘’chaotique’’ des finances publiques, Sud Quotidien annonce ‘’des remèdes de cheval’’. ‘’(…) le gouvernement s’engage à mener des réformes structurelles et ambitieuses pour renverser la tendance. L’annonce a été faite, jeudi, par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’une conférence de presse’’.

    Le Soleil met en exergue ‘’les trois axes de la rémission’’ déclinés par le gouvernement.  »Premièrement, il s’agit de renforcer le contrôle budgétaire et la gestion des investissements publics. Deuxièmement : la modernisation […] de la gestion des finances publiques. Troisièmement : les réformes structurelles à faire en vue d’une réorganisation des services impliqués dans la gestion de la dette’’, a expliqué le ministre des Finances et du Budget.

    OID/AB