Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’émeuvent des violences électorales

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’émeuvent des violences électorales

    Dakar, 12 nov (APS) – Les quotidiens, pointant des actes de violence commis contre des caravanes organisées par des candidats aux élections législatives du 17 novembre prochain, s’inquiètent, dans leur édition de ce mardi, du « virage dangereux » de la campagne électorale.

    « Ça dégénère », titre à ce sujet le quotidien L’As en évoquant surtout les violences survenues à Saint-Louis (nord), des incidents « entre [des agents de] sécurité de la coalition Samm Sa Kaddu […] et des jeunes de Pastef, notamment des marchands ».

    « Plusieurs militants de Pastef ont été blessés avec des machettes », rapporte L’As, soulignant que ces violences ont conduit le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a « exiger » que des fouilles soient imposées aux « cortèges suspects ».

    Jean Baptiste Tine interdit dans le même temps « les attaques contre les caravanes », selon le journal Le Quotidien. « Les violences notées dans la campagne électorale poussent le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à mettre en garde ‘les éventuels contrevenants à l’arrêté n° 026507 du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024 »’, écrit-t-il.

    « Jean Baptiste Tine informe que les forces de sécurité ont reçu pour ‘instructions fermes’ de ‘fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects »‘, ajoute Le Quotidien.

    « La découverte de toute arme, par nature ou par destination, entraînera l’application des sanctions prévues par la loi », poursuit le même journal en citant M. Tine.

    Dernier virage coïncidant avec la « bataille de la capitale »

    Libération signale que le convoi d’une coalition en lice a été « intercepté tard dans la soirée par la BIP », la Brigade d’intervention polyvalente, une unité d’élite de la Police nationale.

    « La campagne législative bat son plein […] dans un contexte tendu », qui a motivé le rappel, par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de « l’importance de préserver la paix et l’ordre public durant cette période cruciale pour le pays », note le quotidien EnQuête.

    « Dernier virage à haut risque », coïncidant avec la « bataille de la capitale », Dakar, où vont se retrouver les candidats, pour les derniers jours de la campagne électorale, souligne WalfQuotidien. « Après avoir sillonné l’intérieur du pays, relève-t-il, les têtes de listes nationales se replient sur Dakar. »

    Les candidats « vont consacrer les quatre-vingt-seize heures restantes de la campagne [à] la capitale. Des violences et des télescopages en perspective », craint WalfQuotidien.

    Vox Populi également s’inquiète du « virage dangereux d’une campagne violente et ensanglantée ».

    « Après Dakar, Koungheul, Mbacké, Diourbel, Saint-Louis dans la violence », constate la même publication, faisant état d’images « insoutenables » de personnes molestées et tailladées.

    « L’inaction de l’ONU en Palestine et au Liban »

    Sud Quotidien revient sur la fin du partenariat en matière de pêche durable entre le Sénégal et l’Union européenne, un « nouveau tournant » qui s’impose aux deux parties, selon le journal.

    Le protocole d’application de l’accord de pêche régissant les deux parties depuis sa signature, le 18 novembre 2019, « pour une durée de cinq ans, arrive à terme le 17 novembre prochain », signale le journal.

    « La mise en œuvre de cet accord a suscité beaucoup de polémiques chez les acteurs du secteur [de la pêche] qui n’ont cessé de dénoncer les mauvaises pratiques […] des navires étrangers dans les eaux territoriales sénégalaises », commente Sud Quotidien.

    Il se demande si l’État du Sénégal va rompre définitivement ce partenariat ou renégocier le contrat en protégeant les intérêts des pêcheurs sénégalais.

    Le Soleil s’est surtout intéressé au plaidoyer du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en faveur des Palestiniens.

    M. Faye a relevé « l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Palestine et au Liban », rapporte le journal.

    Le chef de l’État sénégalais, intervenant au sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique,  »estime que [cette] inertie […] risque de remettre en cause [la] crédibilité » des Nations unies.

    BK/ESF

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Le ministre de l’Intérieur en appelle au sens des responsabilité des acteurs politiques

    SENEGAL-LEGISLATIVES-CAMPAGNE / Le ministre de l’Intérieur en appelle au sens des responsabilité des acteurs politiques

    Dakar, 12 nov (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a appelé lundi au sens des responsabilités  de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité.

     »Le ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité », a indiqué le général Tine dans un communiqué rendu public à la suite du constat de regain d’actes de violence à quatre jour de la clôture officielle de la campagne électorale pour les élection législatives anticipées de dimanche.

    Il souligne qu’en dépit de toutes les dispositions prises pour permettre une campagne électorale apaisée, certains acteurs nourrissent des projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes.

    Jean Baptiste Tine met ainsi en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté portant interdiction du port d’armes de toutes catégories et de matières explosives allant de la période du 17 octobre au 17 décembre 2024.

    Il assure que des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects.  » La découverte de toute arme, par nature ou par destination, entrainera l’application des sanctions prévues par la loi », estime le ministre de l’Intérieur.

    Lundi, dans la soirée, des militants du parti au pouvoir les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) ont été blessés à Saint-Louis par des personnes présentées par des témoins comme étant des éléments de la sécurité de la liste Sam Sa Kadu (opposition), d’après plusieurs témoins.

    En réaction a ce qu’il considère comme une énième attaque contre des membres de son parti, Ousmane Sonko, a interpellé publiquement les ministres de l’Intérieur et de la Justice au sujet des violences perpétrées contre des membres de sa formation politique.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-TIC / Campagne 2.0: la bonne affaire des influenceurs et créateurs de contenus

    SENEGAL-POLITIQUE-TIC / Campagne 2.0: la bonne affaire des influenceurs et créateurs de contenus

    ++Par Ibrahima Diouf++

    Dakar, 11 nov (APS)– En plus des médias classiques de masse et d’autres supports de communication, les réseaux sociaux constituent un théâtre d’expression favori des acteurs politiques au bonheur des influenceurs et créateurs de contenus plus que jamais sollicités en période électorale. Les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain ne font pas exception.

    Pour s’attirer l’électorat en grand nombre au soir de ce scrutin législatif, les acteurs politiques sollicitent les influenceurs et créateurs de contenus digitaux, comme Amary Seck, un jeune étudiant régulièrement convoité.

    Inscrit en licence de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le jeune Seck dit être suivi par plus de 60 000 followers (suiveurs) et revendique une couverture mensuelle avoisinant trois millions de vues grâce à ses vidéos et textes d’humour. Grâce à ces productions digitales virales, il est ‘’régulièrement sollicité depuis le lancement de la campagne’’, dit-il.

    ‘’On me contacte directement pour des contrats à caractère publicitaire. Je propose un package de services cédés souvent à plus de 500 000 francs CFA. Des fois, le montant varie entre 100 000 francs CFA et 400 000 francs CFA, suivant les catégories d’influence’’, explique-t-il.

    Amary Seck fait en outre savoir qu’il lui arrive de décliner certaines propositions en raison de ses convictions. Récemment contacté par un politicien via un intermédiaire, il déclare avoir ‘’refusé une proposition alléchante pour des raisons personnelles’’.

    A l’image de beaucoup de créateurs, Amary, comme l’appellent ses connaissances, met en avant ses talents d’humoriste par des histoires simples et drôles inspirées de l’actualité qui font mouche auprès de ses followers.

    ‘’Mes contenus sont souvent axés sur l’humour, la motivation, l’actualité parfois’’, confirme-t-il, en admettant perdre souvent des abonnés à la suite de la publication de contenus ne répondant pas à leurs attentes.

    Il affirme avoir reçu des critiques de son public selon lesquelles ‘’un créateur de contenu ne doit pas prendre parti.’’  

    De son côté, Mountaga Cissé, blogueur et formateur en médias sociaux, vante les avantages que peuvent tirer les acteurs politiques en recourant aux influenceurs et créateurs de contenus.

    ‘’Le recours aux créateurs de contenus digitaux est prisé par les politiques, surtout en cette période de campagne électorale. Ils sont prêts à décaisser des sommes importantes d’argent’’, assure-t-il en faisant valoir que la visibilité des acteurs politiques sur les réseaux sociaux peut influencer le choix des électeurs.

    Il signale que les acteurs politiques ayant investi ces dernières années les réseaux sociaux ont davantage bénéficié du soutien de l’électorat.

    M. Cissé cite le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du parti PASTEF – Patriotes africains du Sénégal pour le travail l’éthique et la fraternité, très influent sur les réseaux sociaux, et qui a l’habitude de les utiliser pour s’adresser à ses militants, sympathisants et le public.

    Pour Mountaga Cissé, les Sénégalais sont très connectés et suivent tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux.

    Il fait observer à partir d’études qu’il mène depuis le début de la campagne électorale pour les législatives de dimanche que les sorties du Premier ministre sont les plus suivies. Il a en même temps relevé une montée en puissance des contenus sur Tahirou Sarr, un candidat aux idées nationalistes.

    ID/AKS/ABB/SBS

  • SENEGAL-MAURITANIE-DIPLOMATIE / Dakar et Nouackchot réaffirment leur engagement à renforcer leur coopération

    SENEGAL-MAURITANIE-DIPLOMATIE / Dakar et Nouackchot réaffirment leur engagement à renforcer leur coopération

    Dakar, 11 nov (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ont réaffirmé, lundi, à Riyad en Arabie Saoudite, leur engagement à renforcer les relations de coopération entre les deux pays.

    ‘’Ensemble, ils [Faye et El Ghazouani] ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie pour une stabilité et un développement mutuels’’, indique la présidence de la République sur le réseau social X.

    Les deux chefs d’État ont échangé en marge du sommet extraordinaire conjoint de suivi arabo-islamique, consacré à la situation en Palestine et au Liban, qui s’est ouvert ce lundi dans la capitale saoudienne.

    Ce sommet de l’Organisation de coopération islamique (OCI) ‘’vise à renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’, renseigne la présidence sénégalaise.

    FD/ABB/ASB

  • AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / La COP 29 s’est ouverte à Bakou

    AZERBAIDJAN-MONDE-CLIMAT / La COP 29 s’est ouverte à Bakou

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdoulaye Badji

    Bakou, 11 nov  (APS) – La 29e conférence des parties (COP 29) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est ouverte ce  lundi à Bakou, en Azerbaïdjan, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    L’un des buts principaux de cette présente COP consiste à mettre en place un  »objectif chiffré et ambitieux sur le financement climatique ».

    ‘’La première priorité de la présidence de la COP 29, c’est de se mettre d’accord sur un nouvel objectif mondial chiffré et ambitieux sur le financement climatique’’, a dit Mukhtar Babayev, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette édition de la 29e Conférence des parties.

    M. Babayev est le président élu de cette 29e Conférence des parties qui se tient à Bakou, en Azerbaïdjan.

    ‘’Notre objectif principal pour les négociations de cette COP, c’est d’arriver à des objectifs chiffrés sur le financement climatique. Et ce financement doit être effectif et conforme à l’urgence actuelle et à l’ampleur du problème’’, a-t-il affirmé.

    Il s’exprimait en  présence du  secrétaire exécutif du secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, et du président sortant de la COP 28 de Dubaï, Dr. Sultan Ahmed Al Jaber.

    ‘’Ce financement doit venir en solution aux problèmes des pays en développement. Nous savons que ce sont des milliards qu’il faut et l’objectif réaliste du secteur public se chiffre à des centaines de millions’’, a-t-il rappelé.

    Mukhtar Babayev a assuré que la présidence de la COP 29 a déployé tous les moyens pour rapprocher les parties. ‘’Cependant, il reste beaucoup à faire et durant 12 jours pour résoudre nos différences et s’entendre sur des contributions’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Nous comprenons les limites politiques et financières, mais ce n’est rien à côté du coût de l’inaction.  Ces investissements ont pour but de lutter contre le changement climatique. Il faut investir aujourd’hui pour préserver l’avenir’’, a-t-il lancé.

    Un peu plus tôt, il a transmis le témoin de la présidence de la COP à Mukhtar Babayev, sous les acclamations du public.

    La 29e conférence des parties, ouverte ce lundi à Bakou, se poursuivra jusqu’ au 22 novembre 2024.

    Les conférences des parties ont lieu chaque année dans l’un des 198 États membres de la CCNUCC.

    La COP est un moment de négociations politiques, et d’événements parallèles : colloques, expositions, débats, side events pour lutter contre le changement climatique.

    Les gouvernements ET des acteurs non-gouvernementaux (ONG, entreprises, villes, citoyens, collectivités territoriales, syndicalistes, militants en faveur du climat) participent aux COP afin de mieux représenter la société civile. Des médias du monde entier sont également présents.

    AB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, sujet le plus en vue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, sujet le plus en vue

    Dakar, 11 nov (APS) – Le décès de Mamadou Moustapha Ba reste le sujet dominant de l’actualité, après la décision du procureur de la République d’ordonner une autopsie visant à déterminer la cause de la mort de l’ancien ministre des Finances et du Budget.

    « Suspicions autour d’un décès », titre Le Soleil en ajoutant qu’une autopsie ordonnée par le procureur de la République a révélé « plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort [de Mamadou Moustapha Ba] n’est pas naturelle ».

    Par conséquent, la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre rappelé à Dieu le 4 novembre dernier à Paris ont été reportées.

    « La famille du défunt, mécontente, réclame la dépouille », annonce Le Soleil. « On est en train de tergiverser […] Mamadou Moustapha Ba ne mérite pas ce traitement », rapporte Vox Populi en citant l’avocat El Hadj Diouf, conseil de la famille du défunt.

    WalfQuotidien, citant également Me Diouf, se fait à son tour l’écho des préoccupations de la famille. « Ça vire en affaire d’État », fait observer le même journal.

    D’autres quotidiens, dont Tribune, annoncent que le parquet a ordonné une enquête, qui est confiée à la Division des investigations criminelles (DIC).

    Libération annonce l’envoi d’une commission rogatoire de la DIC en France. La Division des investigations criminelles et la police scientifique « ont été chargées de ‘certaines diligences’ », indique le même journal, ajoutant qu’ »on s’achemine vers l’ouverture d’une information judiciaire qui pourrait aboutir à une commission rogatoire en France, où est décédé l’ancien ministre ».

    « Une tournure inattendue »

    « Entre les rebondissements sur les causes ‘pas naturelles’ de la mort du dernier ministre des Finances et du Budget [de] Macky Sall et l’ouverture d’une enquête par le parquet de Dakar, le décès de Mamadou Moustapha Ba semble encore loin de livrer tous ses secrets », commente Sud Quotidien.

    Le Quotidien souligne que son décès « est en train de prendre une tournure inattendue », L’Observateur faisant état de « nombreuses questions » soulevées à la suite de l’autopsie ordonnée par le parquet de Dakar.

    Mamadou Moustapha Ba a été « retrouvé sans vie à Paris, après plusieurs jours de recherches », écrit L’Observateur, selon lequel l’épouse de l’ancien ministre des Finances et du Budget « sera l’une des premières personnes à faire face aux enquêteurs » de la DIC.

    « Sa convocation est sur la table du patron de la DIC. Étant parmi les premières personnes à voir le corps sans vie de son mari, les enquêteurs veulent en savoir davantage sur les fréquentations de son mari en France, le contenu de leurs dernières conversations et l’état de santé » de l’ex-ministre des Finances et du Budget, poursuit L’Observateur.

     »Mamadou Moustapha Ba ne mérite certainement pas ce qui lui arrive. Son décès brutal en France avait ému tous ceux qui le connaissaient, mais voilà que son inhumation est l’objet d’une polémique », note le journal Les Échos.

    Si ce journal estime que les zones d’ombre liées à ce décès doivent certes être éclairées, il note que « c’est une épreuve difficile infligée à la famille qui, en plus de porter son deuil prolongé, doit faire face à des suspicions sur les circonstances de cette mort ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-NECROLOGIE-JUSTICE / Décès de Mamadou Moustapha Ba : l’autopsie indique une mort pas naturelle (parquet)

    SENEGAL-NECROLOGIE-JUSTICE / Décès de Mamadou Moustapha Ba : l’autopsie indique une mort pas naturelle (parquet)

    Dakar, 10 nov (APS) – L’autopsie effectuée pour identifier la cause du décès de Mamadou Moustapha Ba révèle des éléments de nature à attester que la mort de l’ancien ministre des Finances et du Budget « n’est pas naturelle », a déclaré, dimanche, le procureur de la République.

    « Les résultats de l’autopsie ordonnée pour déterminer les causes du décès du ministre Mamadou Moustapha Ba ont révélé plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort n’est pas naturelle », a écrit le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Dakar.

    Dès lors, « les investigations [..] nécessitent des actes d’enquête complémentaires », a-t-il ajouté dans un communiqué.

    Pour cette raison, la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre sont reportées, a indiqué le procureur.

    Dans un communiqué publié samedi, il a annoncé l’ouverture d’une enquête visant à identifier les causes du décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget.

    « Les renseignements reçus sur les circonstances du décès comportent des éléments qui justifient que des diligences soient menées en vue de déterminer les causes de la mort. Conformément aux dispositions de l’article 66 du code de procédure pénale, une enquête pour rechercher les causes de la mort a été ouverte et, à cet effet, une autopsie a été ordonnée », a déclaré le procureur.

    Mamadou Moustapha Ba est décédé en France, lundi dernier, à l’âge de 59 ans.

    Il a dirigé le ministère des Finances et du Budget, de septembre 2022 à avril 2024, après avoir exercé les fonctions de directeur général du budget pendant plusieurs années.

    Selon sa famille, la levée du corps de l’ancien ministre était initialement prévue ce dimanche à 9 h 30, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar.

    ESF/OID

  • SENEGAL-ARABIE-DIPLOMATIE / Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar pour se rendre à Riyad

    SENEGAL-ARABIE-DIPLOMATIE / Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar pour se rendre à Riyad

    Dakar, 10 nov (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar, dimanche, à destination de Riyad, en Arabie Saoudite, où il prendra part, lundi, au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération islamique (OCI) consacré à la situation en Palestine et au Liban, a annoncé la présidence sénégalaise.

    ‘’Le chef de l’État @PR_Diomaye a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyad, en Arabie Saoudite. Le Président Bassirou Diomaye Faye va participer au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (#OCI) consacré à la situation en #Palestine et au #Liban’’, a indiqué la présidence sur compte X.

    Ce sommet vise à  »renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’.

    Lors du Sommet de l’OCI, au mois de mai, à Banjul, le président Bassirou Diomaye Faye avait déclaré que le Sénégal était ‘’particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza”, dénonçant ”le regard indifférent de la communauté internationale”, ”l’inertie du Conseil de Sécurité” et le ”mépris des règles humanitaires les plus élémentaires’’.

    La diplomatie sénégalaise s’est toujours affichée auprès des Palestiniens. Le pays préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien créé en novembre 1975 par les Nations unies.

    ‘’En tant que président nouvellement élu du Sénégal”, un membre fondateur de l’OCI, M. Faye avait assuré à ses pairs, de ‘’’l’ancrage continu’’ de son pays au sein de l’organisation, ‘’dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques’’.

    Il avait renouvelé ‘’le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies’’.

    Bassirou Diomaye Faye a appelé à ‘’une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région’’.

    L’Organisation de la coopération islamique (OCI) compte 57 États membres répartis sur quatre continents. Elle a été fondée en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masjdi Al Aqsa à Jérusalem.

    L’OCI vise à protéger et sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales. Ses trois principaux organes sont : le Sommet des chefs d’Etat, le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) et le Secrétariat général.

    En 2016, l’Organisation s’est dotée d’un plan d’actions décennal axé sur la paix et la sécurité, la Palestine et Al-Qods (Jérusalem), la réduction de la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, l’investissement et la finance, la sécurité alimentaire, la science et la technologie, le changement climatique et la durabilité, la modération, la culture et l’harmonie interconfessionnelle, l’autonomisation des femmes, l’action humanitaire islamique conjointe, les droits de l’homme et la bonne gouvernance, entre autres.

    OID/SKS

  • SÉNÉGAL-UMMAH-CRISE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu au Sommet extraordinaire arabo-islamique sur la Palestine et le Liban

    SÉNÉGAL-UMMAH-CRISE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu au Sommet extraordinaire arabo-islamique sur la Palestine et le Liban

    Dakar, 9 nov (APS) – Le chef de l’État sénégalais prendra part, lundi, à Riyadh, en Arabie Saoudite, au sommet extraordinaire arabo-islamique consacré à la situation en Palestine et au Liban, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye se rendra à Riyadh, en Arabie Saoudite, du 10 au 12 novembre 2024. Il participera, aux côtés de ses pairs de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), au Sommet extraordinaire arabo-islamique prévu le 11 novembre, consacré à la situation en Palestine et au Liban’’ a annoncé la présidence sénégalaise.

    Dans un communiqué, elle a indiqué que ‘’ce sommet vise à renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’.

    OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / Cancer de la prostate: au moins 1000 cas diagnostiqués chaque année (urologue)

    SENEGAL-SANTE / Cancer de la prostate: au moins 1000 cas diagnostiqués chaque année (urologue)

    Dakar, 9 nov (APS) – Le professeur Papa Ahmed Fall, chef du service d’urologie de l’hôpital Dalal Jam, a indiqué, vendredi, qu’au moins 1000 cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués chaque année au Sénégal, un nombre, selon lui,  »sous-estimé ».

    ‘’Le cancer de la prostate est le premier cancer chez l’homme. Il y a au moins 1000 cas de cancers qui sont diagnostiqués chaque année. Mais, ces données sont probablement sous-estimées », a déclaré Papa Ahmed Fall, par ailleurs président de l’Association sénégalaise d’urologie.

    Il animait une conférence de presse à l’occasion d’un enseignement post-universitaire sur la prise en charge de la prostate au Sénégal.

    L’urologue a insisté sur l’importance d’un diagnostic précoce pour une meilleure prise en charge du cancer de la prostate.

     »Lorsque le cancer est diagnostiqué tôt, la personne peut en guérir et les moyens pour traiter ces personnes existent ici au Sénégal. Par contre, lorsque le cancer est détecté beaucoup plus tard, la personne peut être prise en charge mais le traitement est extrêmement onéreux et parfois peut ne pas être disponible sur place », a expliqué le professeur Fall.

     »Le cancer de la prostate est encore aujourd’hui détecté trop tard au Sénégal parce que les chiffres qui ont été donnés tout à l’heure montrent qu’il y a à peu près 20% de cancers qui sont détectés de manière précoce et qui sont donc justiciables d’un traitement radical », a-t-il déploré.

    Un traitement  »permet de guérir la personne », a t-il dit, regrettant le fait que 80% des cas soient détectés à un stade localement avancé.  »Et à ce moment-là, les possibilités de traitement existent mais sont onéreuses et cela peut impacter un peu sur la survie du patient et même sur son bien-être », a t-il souligné.

    Selon lui,  »au début de la maladie, il y a une forme de traitement que l’on va proposer ».

     »Ce traitement va revenir en moyenne à 250 000, 300 000 tous les trois mois. Mais il peut rester efficace pendant une période, mais à un moment, il y a ce qu’on appelle un échappement induisant une inefficacité du traitement. Et là, on va avoir recours à un autre type de traitement qui est de l’ordre de 800 000 à 1 million FCFA  ou même beaucoup plus tous les mois », a expliqué l’urologue.

    Le président de l’association sénégalaise d’urologie a lancé un appel aux autorités.  »Ces cancers spécifiques aux hommes nécessitent également une prise en charge et surtout une bonne sensibilisation.  Si nous faisons appel aux autorités, c’est que pour les formes avancées de cancer, les coûts de traitement sont extrêmement élevés », a t-il déclaré.

    Sur cette même lancée, Fatma Guenoune, présidente de la ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA) a plaidé  pour une gratuité de l’hormonothérapie un traitement consistant à empêcher l’action stimulante des hormones.

     »Il faudrait que l’État s’engage à rendre gratuite cette hormonothérapie, qui est assez coûteuse pour les hommes qui sont déjà à la retraite. Je fais appel au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de mettre quelque milliards dans la prise en charge des cancers masculins », a-t-elle soutenu.

    NSS/SKS/OID