Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces du chef de l’Etat en matière de défense

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces du chef de l’Etat en matière de défense

    Dakar, 9 nov (APS) – Les annonces du chef de l’Etat en matière de défense et de sécurité, à l’occasion de la Journée des Forces armées, et la campagne électorale sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus ce samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Le Sénégal affiche ses ambitions d’autonomie » dans le domaine de la défense, affiche à la Une Le Soleil, soulignant que lors de la journée des Forces armées, le Président de la République a réaffirmé sa volonté de voir  »se développer une industrie nationale de défense. Un protocole d’accord d’un montant de 35 milliards de francs Cfa (a été) signé entre le gouvernement et la société d’industrie Sénégal de véhicules militaires pour établir une usine d’une capacité de 1000 véhicules militaires par an à Mbacké ».

     »Dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale fixant les grandes orientations de l’architecture de notre défense, adaptées au contexte actuel sera réexaminé », a déclaré le chef de l’Etat dans des propos rapportés par L’As, qui note également que  »Diomaye annonce une industrie de défense ».

    Selon Le Quotidien,  »Diomaye veut mieux armer les Forces de défense et de sécurité ». Le journal souligne que pour renforcer l’autonomie des Forces armées, ‘’Diomaye annonce un projet de loi sur la défense et la sécurité nationales’’.

    Libération rapporte que  »le gouvernement du Sénégal et la société industrie Sénégal de véhicules militaires ont signé un protocole d’accord pour la mise en place d’une industrie de défense ».  »35 milliards de FCFA pour l’implantation d’une industrie de défense à Mbacké », selon le journal.

    La campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein dans les quotidiens.

     »Encore 07 jours de campagne électorale et les citoyens sénégalais se prononceront, lors du scrutin du 17 novembre, pour l’élection des 165 députés devant composer la quinzième législature. Après deux semaines d’une mobilisation globalement terne des populations, les 41 listes en lice entament la dernière ligne droite pour gagner la confiance des électeurs et faire siéger le maximum de candidats à la mythique place Soweto qui abrite l’Assemblée nationale du Sénégal », note Sud Quotidien.

    EnQuête met en exergue  »les enjeux de la bataille » ‘à Dakar, Pikine et Saint Louis.  »Les Législatives arrivent à grands pas. C’est le branle-bas dans les 54 circonscriptions électorales que compte le Sénégal, dont 46 sur le territoire national. Si chaque circonscription a son importance, certaines revêtent un cachet particulier, en raison notamment de leurs poids démographiques et électoraux très importants. Il en est ainsi des départements de Dakar et Pikine qui, avec Touba, ont le plus grand nombre de députés sur la liste majoritaire. Soit 7 pour Dakar et 5 pour Pikine et Touba. Sans oublier Mbour et Thiès qui comptent chacun 4 députés », écrit le journal.

    WalfQuotidien se fait écho des  »violences politiques à Diourbel’’ et fait état de ‘’guerre des plaintes’’ entre Ousmane Sonko (Pastef) et Anta Babacar Ngom (Samm sa Kaddu).

     »Une bataille judiciaire s’annonce entre Pastef et la coalition Samm Sa Kaddu. Les deux camps ont, chacun en ce qui le concerne, déposé plainte pour tirer au clair les violences survenus, le 05 novembre dernier à Diourbel, lors de l’accrochage de leurs convois », signale Walf.

    Le même journal rapporte que  »la ville de Dakar est partie pour être l’épicentre de la campagne électorale de la coalition Samm Sa Kaddu, la semaine prochaine. Dans un document de presse, l’équipe du maire de la capitale, Barthélémy Dias, informe que la tête de liste de la dite coalition fera des meetings, porte à porte, caravane, focus group, etc ».

    SKS/OID

  • SÉNÉGAL-DÉFENSE-LEGISLATION / Le chef de l’État annonce un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale pour renforcer l’autonomie des Forces armées

    SÉNÉGAL-DÉFENSE-LEGISLATION / Le chef de l’État annonce un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale pour renforcer l’autonomie des Forces armées

    Dakar, 8 nov (APS) – Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, vendredi, qu’un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale sera examiné dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, afin de fixer les grandes orientations de l’architecture de défense du pays, adaptées au contexte actuel.

    ‘’Dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale fixant les grandes orientations de notre architecture de défense adaptée au contexte actuel sera examiné », a déclaré le président Faye lors de la célébration de la Journée des Armées.

    Cette cérémonie est placée sous le thème  »Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées ».

    Elle s’est déroulée en présence de plusieurs généraux, d’officiers supérieurs, de sous-officiers, de militaires du rang, du ministre des Forces armées, de membres du corps diplomatique, entres autres invités.

    Le chef de l’État a salué l’initiative des Forces armées sénégalaises, qui ont soumis un plan pluriannuel de dépenses pour garantir un financement durable de leurs besoins.

    Il a toutefois relevé que même si le Sénégal dispose de capacités militaires satisfaisantes, celles-ci restent limitées par une forte dépendance vis-à-vis des équipements étrangers et la diversité des moyens disponibles.

    Le chef de l’Etat a souligné l’importance de renforcer l’autonomie du Sénégal en matière de défense face à un monde de plus en plus imprévisible, marqué par une militarisation croissante des chaînes d’approvisionnement.

    Il a plaidé pour une ‘’autonomisation progressive ‘’des Forces armées, afin de mieux répondre aux exigences d’un soutien logistique de plus en plus décentralisé.

    En mettant en avant la nécessité de créer une véritable industrie de défense et de sécurité nationale, le président Faye a déclaré qu’il s’agit d’un  »impératif pour garantir l’indépendance et la résilience du pays ».

    Bassirou Diomaye  Faye a exprimé sa conviction que ‘’la combinaison de l’expertise des chercheurs sénégalais et des compétences locales des ingénieurs, inventeurs et artisans pourrait conduire à une nouvelle ère de montée en puissance pour les Forces armées ».

    Le chef de l’État a également affirmé avoir donné des instructions au Premier ministre et au gouvernement pour mobiliser tous les acteurs nationaux, publics et privés, ainsi que les partenaires internationaux, en vue de réaliser cet objectif stratégique.

    Cette démarche, a-t-il souligné, s’inscrit dans une vision de long terme visant à renforcer la souveraineté du Sénégal, tout en restant ouvert aux opportunités internationales.

    La cérémonie a été marquée par une prise d’armes, un dépôt de gerbe au Mémorial du souvenir, le baptême de la 56e promotion de l’École militaire de santé (EMS) et de la 43e promotion de l’École nationale des officiers d’active (ENOA). Il  y avait également une exposition d’équipements militaires.

    La Journée des Forces armées est un événement qui commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier Régiment des tirailleurs sénégalais au premier Bataillon d’Infanterie, marquant ainsi une étape historique dans l’accession à la souveraineté internationale, le 20 août 1960.

    AN/OID/ASG

  • SÉNÉGAL-ARMÉES-CELEBRATION / Le chef de l’État rend hommage aux Forces armées

    SÉNÉGAL-ARMÉES-CELEBRATION / Le chef de l’État rend hommage aux Forces armées

    Dakar, 8 nov (APS) – Le président de la République a rendu un vibrant hommage aux soldats sénégalais pour leur engagement républicain et leur contribution à la défense de l’intégrité territoriale, dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe.

    ‘’La cérémonie d’aujourd’hui m’offre l’occasion d’un contact direct avec des femmes et des hommes d’exception, dont le Sénégal est fier pour le service rendu sous le sceau indélébile de l’engagement républicain. Je salue vos drapeaux et étendards flottantS dans cette auguste cour du Camp Dial Diop », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

    Le Chef de l’Etat présidait la célébration de la Journée des Armées, placée cette année sous le thème  »Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées », en adéquation avec la stratégie de modernisation du gouvernement.

    Plusieurs généraux, officiers supérieurs, sous-officiers, militaires du rang, le ministre des Forces armées, des membres du corps diplomatique, entre autres invités, ont assisté à cette cérémonie.

    Bassirou Diomaye Faye  a salué la mémoire des soldats tombés sur le champ du devoir et exprimé son soutien aux familles endeuillées ainsi qu’aux blessés, réaffirmant l’engagement de la Nation à leur fournir l’assistance nécessaire.

    Il a également rendu hommage aux anciens combattants et encouragé les jeunes recrues, soulignant leur rôle crucial dans la perpétuation des valeurs républicaines. ‘’Cette Journée des Armées me rappelle l’importance de notre mission commune : moderniser nos Forces armées et garantir leur préparation face aux défis internes et externes », a-t-il souligné.

    M. Faye a réitéré son engagement à poursuivre la modernisation des capacités de défense dans le cadre de la vision stratégique du plan Sénégal 2050.

    Le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de renforcer l’autonomie stratégique du pays, face à l’affaiblissement des mécanismes multilatéraux et aux menaces sécuritaires croissantes dans la région.

     »Je m’engage à intensifier nos efforts pour une armée moderne et bien équipée, capable de défendre nos valeurs et notre territoire », a affirmé le chef de l’État, renouvelant son engagement pour une Armée prête à relever les défis actuels et futurs.

    Il a exprimé son espoir de voir les jeunes recrues, issues de la 56e promotion de l’École militaire de santé (EMS) et de la 43e promotion de l’École nationale des officiers d’active (ENOA), témoigner des progrès réalisés d’ici 2050, dans la construction d’un Sénégal autonome et prospère. Le président de la République les a encouragées à perpétuer l’héritage de discipline et de patriotisme des Forces armées sénégalaises.

    M. Faye a conclu son discours avec cette  »conviction » que rien ne pourra entamer le sens du devoir de ces militaires, réitérant ainsi la devise de l’Armée  »On nous tue, on ne nous déshonore pas ».

    AN/OID/ASG

  • SENEGAL-HABITAT-MESURE / Suspension des lotissements : le gouvernement proroge de 45 jours la mesure pour finaliser l’étude des dossiers

    SENEGAL-HABITAT-MESURE / Suspension des lotissements : le gouvernement proroge de 45 jours la mesure pour finaliser l’étude des dossiers

    Dakar, 8 nov (APS) – Le gouvernement du Sénégal annonce la prorogation pour une durée de 45 jours, à partir du 31 octobre, de la mesure suspensive de plusieurs lotissements à Dakar et sa banlieue et à Thiès (est), pour finaliser l’étude des dossiers.

    ‘’La prorogation de la mesure suspensive permettra, selon la législation et la règlementation en vigueur, de finaliser l’étude des dossiers, au cas par cas, dans des conditions de transparence et d’équité’’, a fait savoir le Secrétariat du gouvernement dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Les zones en question concernent les lotissements dits  »BOA »,  »HANGARS DES PELERINS »,  »RECASEMENT 2 »,  »EOGEN 1 » et  »EOGEN 2 », des plans d’aménagement de Mbour 4 et de la nouvelle ville de Thies, des Plans d’Urbanisme de Détails (PUD) de la bande nord des filaos de Guédiawaye, de Malika et de Tivaouane Peulh.

    Dans son communiqué, le Secrétariat du gouvernement informe les personnes concernées par la prorogation des mesures suspensives des lotissements, plans d’aménagement et PUD des zones susvisées que les travaux de vérification de la légalité et de la conformité de la situation foncière sont en cours de finalisation.

    ‘’Les rapports y afférents ont été finalisés, assortis de recommandations (…) » formulées à l’issue de ces travaux, ajoute la même source.

    Selon le Secrétariat du gouvernement, ces recommandations visent à assurer la stricte application des règles relatives au processus d’élaboration de plans (urbanisme, aménagement et lotissement) et d’attribution des parcelles, en identifiant les dérives relatives à des passe-droits et des pratiques discriminatoires, sans préjudice du respect des droits des tiers acquéreurs de bonne foi.

    En juin dernier, la Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS) avait pris la mesure de suspendre ‘’toutes formes de construction, à l’exception des projets initiés par l’Etat’’ pour une durée de trois mois à compter du 29 juillet 2024.

    Les autorités compétentes promettent toutefois de lever les mesures de suspension pour les zones et les parcelles qui ne présentent pas d’anomalies particulières, au plus tard à la fin du délai de prorogation.

    ‘’Pour les autres dossiers, des propositions de révision des PUD et des plans de lotissement ainsi que de restructuration seront soumises aux autorités compétentes’’, précise le communiqué.

    Le texte annonce que ‘’des annulations d’aménagement et des multiples attributions à une seule personne physique ou morale seront également mises en œuvre’’, assurant que ‘’des dispositions seront prises pour informer toute partie prenante à la décision finale la concernant’’.

    ABB/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la vague de ralliements au Pastef et d’autres sujets

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la vague de ralliements au Pastef et d’autres sujets

    Dakar, 8 nov (APS) – La vague de ralliements d’opposants, dont des responsables de l’ancien régime, au Pastef, les questions liées à la santé et le lancement de la 15e Biennale de l’art africain contemporain sont au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’La quête d’une nouvelle majorité dans la future Assemblée nationale à l’issue des élections législatives anticipées du 17 поvembre a-telle fait perdre aux responsables du nouveau régime les valeurs d’éthique et de morale en politique toujours prônées, qui avaient trouvé un écho favorable et qui ont été pour beaucoup dans leur ascension au pouvoir?’’, s’interroge Sud Quotidien.

    Selon le journal, ‘’cette interrogation à tout son sens au regard de la vague de ralliements et de soutiens des dignitaires de l’ancien régime du Président Macky Sall au parti Pastef. En effet, depuis le démarrage du processus électoral en vue de ces premières législatives anticipées de l’histoire politique du Sénégal, pas une seule semaine pour ne pas dire, un jour qui passe sans que l’on enregistre des déclarations de ralliement ou de soutien d’anciens responsables du régime déchu de la coalition Benno bokk yakaar’’.

    Sud signale que ‘’la dernière en date est le soutien à la liste Pastef annoncé hier, jeudi 7 novembre de l’ancienne vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Adji Mergane Kanouté et de son parti l’Union pour le développement du Sénégal authentique (UDSA)’’.

    Et le journal de rappeler que Mme Kanouté, investie en 24e position sur la liste nationale de la coalition Takku Wallu (qui regroupe le Pds et l’APR), était ‘’très critique à l’égard des responsables de Pastef, elle avait défendu la motion de censure qui était brandie contre le gouvernement de Ousmane Sonko, Premier ministre que l’Assemblée nationale attendait pour faire sa Déclaration de politique générale qui était prévue le 13 septembre 2024 (….)’’.

    Selon Le Quotidien, ‘’Adji Mergane Kanouté allonge la liste des transhumants’’. ‘’Adji Mergane Kanouté va soutenir le parti Pastef pour les Législatives anticipées du 17 novembre. Depuis hier, c’est l’info la plus commentée dans le pays, avec des réactions stupéfaites de citoyens surpris par cette transhumance politique. A l’image de Déthié Fall, elle va voter contre la liste sur laquelle elle est investie 24ème sur Takku Wallu Senegaal dirigée par Macky Sall. Comment l’ex-députée de Benno justifie son soutien au parti au pouvoir ? L’investiture de M. Alla Kane, président de Maggi Pastef, qui est un +père pour elle+, et aussi sa position sur la liste de Takku (24ème). Sans doute, la deuxième explication avec une probabilité faible qu’elle soit élue à cette position? Qui l’eut cru?’’, écrit le journal.

     »Le départ de la présidente de l’Union pour le développement du Sénégal authentique (Uds/A) constitue une secousse politique. Pas pour son poids politique qui est sans aucun doute léger, notamment à Kaolack où elle milite. Mais, ses positions, lors des derniers instants, du mandat de Benno dont elle fut l’un des derniers défenseurs en pleine tempête politico-électorale’’, souligne la publication.

    La même source met également l’accent sur Ousmane Sonko, ‘’un procureur en campagne’’. ‘’Dans tous ses meetings, la tête de liste de Pastef fait des +révélations+ sur des détournements et s’en prend nommément à ses adversaires’’, note le journal.

    ‘’Moteur d’un nouveau rêve pour le pays, Ousmane Sonko traverse tout le territoire pour vendre son Projet, nouveau logiciel des politiques publiques. Depuis le début de sa campagne, il enchaîne surtout les révélations, multiplie les accusations et les menaces. Comme un procureur, la tête de liste de Pastef dont les meetings sont paradoxalement un cérémonial d’allégeance des transhumants, fait ses réquisitions devant un jury populaire qui savoure toujours une victoire électorale construite dans la violence, la répression et la résistance de ses militants et de son leader. En attendant le 17 novembre ? De Thiès à Ziguinchor, en passant par Matam et Agnam, Ousmane Sonko a mis le même carburant dans son moteur’’, écrit Le Quotidien.

    En santé, L’As met l’accent sur le diabète, une maladie qui ‘’’décime la population’’. ‘’En prélude à la journée mondiale de lutte contre le diabète qui sera célébrée le 14 novembre, l’association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad) a fait face à la presse pour parler de la pathologie et ses complications. Le thème de cette année est diabète et bien-être. On révèle que le taux de prévalence du diabète est de 7,9% chez les personnes âgées de 45 ans, c’est-à-dire plus de 1,5 million de personnes souffrent de cette affection chro- nique’’.

    WalfQuotidien se fait écho du ‘’cri de détresse des malades du diabète’’. ‘’ S’il y a des patients qui souffrent énormément au Sénégal c’est bien les diabétiques. En effet, ces malades font face à d’énormes difficultés liées, entre autres, à la cherté du traitement, au manque de moyens et l’inaccessibilité des spécialistes et des médicaments dans certaines zones du pays. D’où le cri du cœur du président de l’Association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques (Assad), Baye Oumar Guèye’’, rapporte Walf.

    Le quotidien EnQuête annonce l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain. ‘’Hier, la capitale sénégalaise s’est illuminée de créativité et de passion pour l’art contemporain, avec le lancement officiel de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain, Dak’Art. La cérémonie d’ouverture, tenue au Grand Théâtre Doudou Ndiay Coumba Rose, marque le début d’un mois consacré à l’exploration et à la célébration des talents artistiques à travers des expositions et des événements autour de l’art africain et mondial’’, écrit le journal.

    OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / La Martiniquaise Agnès Brezephin remporte le Grand Prix Léopold Sédar Senghor du Dak’art 2024

    Dakar, 7 nov (APS) – Le Grand prix du Chef de l’Etat Léopold Sédar Senghor a été décerné, jeudi, à Dakar, à l’artiste martiniquaise Agnès Brezephin pour son oeuvre ‘’Fil (s) de soi (e)’’, à l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’Art 2024), a constaté l’APS.

    ‘’Une installation, qui dès le titre, invite le spectateur à un dialogue subtil, presque à une mise en garde sur ce qu’il s’apprête à découvrir ou à ressentir’’, a expliqué le jury présidé par Michèle Magena (RDC) dans sa note de délibération.

    La lauréate 2024 a reçu son prix des mains du chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture officielle du Dak’art 2024, au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose.

    Le prix est doté d’une enveloppe de 20 millions de francs CFA, a précisé l’animatrice et journaliste Oumy Ndour.

    Agnès Brezephin, très émue par cette distinction et en larmes jusqu’à la fin de la cérémonie, a exprimé sa gratitude.

    ‘’Je suis…, c’est très compliqué…Je me suis rendue compte que c’est ici chez moi, en faisant la pièce, en l’installant, c’est incroyable ! Ça bouscule plein de choses dans ma tête, de décisions pour le futur, c’est incroyable, je ne pensais pas que j’allais avoir cette forte émotion’’, a-t-elle dit d’une voix entrecoupés de sanglots. Des sanglots de joie.

    La gorge serrée, Agnès Brezephin déclare avoir des couleurs, des fils de soie, mais ‘’pas de mot’’. ‘’Pour la première fois de ma vie, je suis très heureuse, vraiment très heureuse. Enormément d’émotions. Un prix qui m’a beaucoup touchée ’’, a-t-elle exulté en recevant les chaleureuses félicitations des autres artistes.

    Elle souligne le caractère ‘’extraordinaire’’ de la Biennale de Dakar qui, dit-elle, ‘’donne une chance incroyable lors qu’on est sélectionné. Mais rien que le fait d’exposer, c’est magique. On rentre dans du merveilleux avec ce prix’’.

    Le Grand prix Léopold Sédar Senghor a été attribué à l’artiste éthiopien Tegene Kunbi (2022), Leila Adjovi (Bénin 2018) et Youssef Limoud (Egypte, 2016). Driss Ouadahi (Algérie) et Olu Omoda (Nigéria) ont été primés en 2014 et Youness Baba Ali (Maroc) en 2012.

    Le jury a fait son choix parmi 58 artistes de 27 pays sélectionnés dans l’exposition internationale ‘’IN’’ dans laquelle figurent cinq artistes sénégalais.

    Le prix du sculpteur Ousmane Sow pour le droit de suite, remis par la Coopérative d’art contemporain, est revenu à la Jamaïcaine Sonia Barrett pour son œuvre ‘’Map-Lective’’.

    Le prix de la mairie de Dakar, d’une valeur de cinq millions, a été attribué à l’artiste sénégalais Manel Ndoye dont l’œuvre exposée dans le pavillon Sénégal réinvente le langage de la tapisserie traditionnelle sénégalaise.

    Les prix de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été attribués respectivement à l’artiste togolais Clay Apenouvon et à la plasticienne sénégalaise Dior Thiam.

    ‘’C’est incroyable, juste incroyable, c’est la première fois que je participe dans le IN, je suis très contente’’, se réjouit Dior Thiam qui vit en Allemagne.

    Le premier, avec son œuvre ‘’Grande fenêtre sur le large’’, offre une représentation radicalement abstraite et poignante sur l’immigration et ses tragédies, tandis que la seconde dont l’œuvre est intitulée ‘’Particles 1 et Particles 2’’, présente des portraits de peinture de femmes ayant participé à la résistance en Afrique.

    Ils ont reçu chacun une enveloppe de cinq millions de francs CFA.

    Le Prix du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’une valeur de dix millions, a été remis à l’artiste ougandais Ronald Odur pour ‘’The fabric of identity’’.

    Il remporte ainsi le prix de la révélation de cette 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (du 7 novembre au 7 décembre).

    FKS/MK/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-GENRE / Plaidoyer en faveur d’une bonne représentation des femmes à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-POLITIQUE-GENRE / Plaidoyer en faveur d’une bonne représentation des femmes à l’Assemblée nationale

    Dakar, 7 nov (APS) – Un atelier de sensibilisation et de plaidoyer en faveur d’une bonne représentation des femmes à l’Assemblée nationale s’est ouvert jeudi à Dakar, a constaté l’APS.

    La rencontre vise à renforcer la qualité de la participation des femmes en améliorant leurs capacités en termes de communication dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre.

    ‘’Bien que l’existence d’un cadre juridique (…) offre l’opportunité de maintenir la courbe ascendante en matière de représentation et de participation des femmes à l’hémicycle (…) il est plus qu’urgent de mener des interventions concrètes’’, a déclaré la directrice intérimaire d’ONU Femmes Sénégal, Fanta Sow Diagne à l’ouverture de l’atelier.

    Elle a notamment insisté sur l’importance de créer les conditions d’une participation qualitative des femmes candidates à travers le renforcement de capacités, la création d’un environnement favorable aux élections en tant qu’électrices et candidates et la sensibilisation des acteurs sur la nécessité de tenir des élections apaisées’’.

    La responsable d’ONU Femmes Sénégal a également rappelé que la rencontre s’inscrivait sur un plan plus large de promotion de la représentation des femmes dans les sphères de décision politique du Sénégal.

    ‘’Nous souhaitons particulièrement accroître le nombre de femmes de tout âge qui participent pleinement, dirigent et s’engagent dans les institutions et les politiques’’, a-t-elle indiqué citant les statistiques des élections législatives 31 juillet 2022 pour lesquelles  »73 des 165 députés étaient des femmes, soit un niveau de représentation correspondant à 44%, contre 56% des hommes’’.

    La fonctionnaire du système des Nations unies a tout de même salué les efforts consentis dans le cadre d’initiatives ayant permis de favoriser une participation politique égale entre les hommes et les femmes dans les processus de développement du pays.

    A l’en croire, ‘’le Sénégal occupe la quatrième place au niveau africain et la 18e sur le plan mondial concernant la représentation des femmes dans les parlements nationaux, selon le classement de l’Union inter-parlementaire’’.

    Elle a exhorté les futures députées à ‘’briller’’ à l’hémicycle à travers le vote des lois, le contrôle de l’action du gouvernement et des politiques publiques, mais également à défendre l’intérêt des femmes et des filles.

    Présidant la cérémonie d’ouverture de l’atelier, Astou Diouf Guèye, directrice de l’Equité et de l’Egalité de Genre au ministère de la Famille et des Solidarités, a estimé que les chiffres masquent les réalités sur le terrain.

    ‘’Plus de dix ans après l’application de la loi sur la parité, nous faisons encore face à des défis persistants, malgré les avancées significatives obtenues, aussi bien dans les instances électives et semi-électives’’, a-t-elle dit.

    ‘’Si on se réfère aux données de la dernière législature, qui était de 44,2% de représentation féminine, il est possible d’espérer avoir pour cette présente [législature] une parité optimale à défaut d’en avoir une parfaite’’, a-t-elle rappelé.

    Mme Guèye a plaidé pour une optimisation de la représentation des femmes dans les bureaux et commissions de l’Assemblée nationale malgré les difficultés qui freinent la parité absolue homme-femme.

    La rencontre s’est déroulée en présence du président du Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE), Babacar Gueye, du chargé de programme au  »National Democratic Institute » (NDI), Ahmadou El Bachir Seck,  du directeur de cabinet du président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Matar Sall.

    FD/AKS/ABB/ADL

  • MONDE-ETATS-UNIS-CLIMAT / Donald Trump, un climatosceptique de retour à la Maison blanche à l’approche de la COP 29

    MONDE-ETATS-UNIS-CLIMAT / Donald Trump, un climatosceptique de retour à la Maison blanche à l’approche de la COP 29

    Par Sokhna Bator Sall

    Dakar, 7 nov (APS) – L’élection de Donald Trump, mardi, face à Kamala Haris marque le retour d’un climato-sceptique à la Maison Blanche, une inquiétude pour les défenseurs du climat à l’approche de l’ouverture de la 29ème édition de la Conférence des parties sur les changements climatiques de la Convention cadre des Nations unies (CNUCC), prévue à Bakou en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre. 

    Lors de son premier mandat (2016-2020), les Etats-Unis s’étaient retirés de l’Accord de Paris sur le climat.

    En 2021, quelques heures après sa prise de fonction, son successeur, le président Joe Biden signait une série de décrets dont l’un portant sur le retour des États-Unis dans l’accord de Paris sur le climat.

    Donald Trump signe son retour sur la scène internationale au moment où des efforts se font sentir à travers des engagements internationaux relatifs à une réduction de 2 à 1,5 degrés Celsius des émissions de gaz à effet de serre (GES) mais également, des politiques d’adaptation pour les pays en développement, comme le Sénégal.

    Le 1er juin 2017, juste après la COP 22 de Marrakech, le président américain Donald Trump annonçait le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat signé par 195 pays.

    Le président français Emmanuel Macron et la chancelière d’Allemagne Angela Merkel avaient critiqué cette décision. La Chine, de son côté, réaffirmait son intention de respecter l’Accord de Paris.

    Le retour de Trump au pouvoir va planer sur les négociations à venir d’autant plus que les enjeux environnementaux ont été peu présents dans la campagne électorale des camps, démocrates et républicains.

    Les Etats-Unis sont le deuxième pays le plus gros émetteur de gaz à effet de serre (11% en 2022) derrière la Chine (22%).

    L’action climatique des États doit faire un  »bond en avant » dans les prochains mois, alerte l’ONU dans un rapport publié jeudi 24 octobre, sans quoi, l’espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 ’’sera bientôt mort’’.

    Deux semaines avant la COP 29 en Azerbaïdjan, le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) pointe l’absence de progrès significatifs depuis un an et estime le réchauffement à 3,1 °C si aucun changement radical de politique n’intervient.

    Les Etats-Unis vont-ils à nouveau se désengager du multilatéralisme climatique ou montrer peu d’intérêt pour l’action climatique? Voilà autant d’inquiétudes pour les défenseurs de l’environnement alors que le monde connait des épisodes de chaleurs de plus en plus intenses, conséquence de la dégradation du climat.

    SBS/OID/AB

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Éliminatoires CAN : Pape Thiaw publie une liste de 28 joueurs avec deux novices et le retour de Krepin Diatta

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / Éliminatoires CAN : Pape Thiaw publie une liste de 28 joueurs avec deux novices et le retour de Krepin Diatta

    Dakar, 7 nov (APS) – L’entraîneur par intérim de la sélection nationale, Pape Bouna Thiaw, a dévoilé, jeudi, une liste de 28 joueurs pour les matchs contre le Burkina Faso et le Burundi, comptant pour les cinquième et sixième journées du groupe L des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025, marquée par les premières sélections de Cheikh Sabaly et Ibrahima Seck et le retour de Krepin Diatta.

    Élu meilleur joueur du mois de septembre de la Ligue 2 française, Cheikh Sabaly de Metz est convoqué pour la première fois en équipe A.

    Sabaly a débuté la saison en cours d’une brillante manière. En huit journées, il a marqué huit buts, dont un triplé contre Martigues, lors de la sixième journée, et un doublé, face à Rodez, lors de la deuxième journée.

    L’ailier de 25 ans est titularisé depuis le début du championnat de Ligue 2.

    Ibrahima Seck, le milieu de terrain de 20 ans de l’US Gorée, est appelé lui aussi en équipe nationale A pour la première fois.

    Il est avec Cheikh Lô Ndoye, gardien de but du Jaraaf et son coéquipier Abdoul Aziz Ndiaye, les trois joueurs évoluant dans le championnat national, à figurer sur la liste.

    Absent en équipe nationale depuis la Coupe d’Afrique des nations 2023 en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février), le joueur de Monaco (France) fait son retour dans la tanière.

    Après l’élimination prématurée du Sénégal, champion d’Afrique en titre, lors de la CAN 2023, par le pays hôte, en huitième de finale, la Confédération africaine de football (CAF) avait suspendu Krepin Diatta pour quatre matchs dont deux avec sursis et une amende de 10 00 dollars US (6 millions 105 mille francs CFA), pour avoir tenu des « propos polémiques sur l’arbitrage ».

    La durée d’application de la sanction devait être d’un an.

    Diatta a manqué plusieurs matchs de l’équipe nationale : les rencontres amicales du mois de mars, au stade de la Licorne en France, contre le Gabon (3-0) et le Bénin (1-0), et les premières et deuxièmes journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 contre la République démocratique du Congo (1-1) et la Mauritanie (1-0), ainsi que les matchs des quatre journées des éliminatoires de la CAN 2025.

    Le Sénégalais a eu très peu de temps de jeu, cette saison, avec Monaco. Il a été titulaire et a joué l’intégralité d’un match, pour la première fois, vendredi dernier en championnat, lors de la défaite contre Angers (0-1).

    En manque de temps de jeu en club, Nampalys Mendy et Mory Diaw sont absents delà liste de Pape Thiaw.

    Voici la liste des joueurs convoqués :

    Gardiens : Edouard Mendy, Seny Dieng, Cheikh Lo Ndoye

    Défenseurs : Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly, Abdou Diallo, Ismail Jakobs, Moussa Niakhaté, El Hadji Malick Diouf, Seydou Sano, Formose Mendy, El Hadji Malick Diouf, Abdou Aziz Ndiaye

    Milieux de terrain : Pathé Ciss, Pape Guèye, Idrissa Gana Guèye, Pape Matar Sarr, Lamine Camara, Habib Diarra, Ibrahima Seck

    Attaquants : Iliman Ndiaye, Sadio Mané, Habib Diallo, Ismaïla Sarr, Chérif Ndiaye, Nicolas Jackson, Abdallah Sima, Boulaye Dia, Cheikh Sabaly

    TAB/SK/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Diakhar Faye au Grand théâtre pour le lancement officiel de la 15e édition du Dak’art

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Diakhar Faye au Grand théâtre pour le lancement officiel de la 15e édition du Dak’art

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son épouse Marie Khone Faye, est arrivé au Grand théâtre national, où il va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art).

    La biennale de Dakar qui va se dérouler du 7 novembre au 7 décembre prochain avait été initialement prévue en mai (16 mai au 16 juin) avant d’être reportée.

    La journaliste Oumy Ndour Aw est la maitresse de cérémonie. Des animations rythmées par des assiko et des sonorités du sud du pays des supporters de l’équipe nationale ont accueilli le président de la République.

    L’évènement se déroule en présence des membres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité à Dakar et des représentants d’institutions internationales.

    Les pays invités d’honneur les Etats-Unis et le Cap-Vert sont représentés à la cérémonie.

    La directrice artistique Salimata Diop par ailleurs commissaire et critique d’art franco-sénégalaise a choisi comme thème pour cette édition ‘’The Wake’’ décliné en français par ‘’Le sillage, l’éveil’’.

    ”Il s’agit de lier le passé et l’avenir en leur conférant une importance égale. Elle (la thématique) est partiellement inspirée de l’ouvrage +In the Wake : On Blackness and Black Being+ de la professeure Christina Sharpe qui examine la condition noire, ses représentations littéraires, visuelles et artistiques, en rapport avec les notions d’exhumation, de deuil et d’arrachement’’, avait expliqué Salimata Diop dans sa note conceptuelle.

    Le Dak’art est devenu une biennale en 1996 et depuis lors ces thèmes ont été déclinés en français notamment « L’Heure rouge » (2018), « La Cité dans le jour bleu » (2016) ou encore « Création contemporaine et dynamiques sociales » (2012).

    FKS/MK/ASB//OID