Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-CINEMA / Un documentaire retrace le parcours périlleux de candidats à l’émigration

    SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-CINEMA / Un documentaire retrace le parcours périlleux de candidats à l’émigration

    Dakar, 1er nov (APS) – Le documentaire ‘’Destin d’un migrant’’, du réalisateur sénégalais, Oumar Brams Mbaye, projeté, jeudi, au cinéma Pathé de Dakar, revient sur la lancinante question de l’émigration irrégulière en croisant le parcours de candidats dont certains ont regretté d’avoir fait ce voyage périlleux.

    Le cinéaste revient sur un sujet traité à plusieurs reprises au cinéma privilégiant la parole aux images dans ce tracé de leur parcours.

    Plusieurs jeunes sénégalais et une Congolaise de retour de l’émigration clandestine se relaient devant la caméra pour raconter leur voyage et toutes les péripéties rencontrées afin de rallier l’Europe par tous les moyens.

    Du Sénégal en Libye ou au Maroc et Tunisie en passant par le Mali, le Burkina Faso, le Niger des milliers de morts dont certains enterrés dans l’anonymat par la croix rouge tunisienne constituent le  quotidien dans le désert et dans la mer méditerranéenne.

    Les migrants racontent les rackets sur les routes de la CEDEAO, les sévices corporelles ou travaux forcés infligés aux candidats à l’émigration, l’esclavage noté en Libye, l’instinct de survie qui les pousse à boire leurs urines ou l’eau de mer, bref tout les horreurs vécus sont relatées dans le documentaire.

    L’un d’eux qui a réussi à entrer en Espagne regrette son voyage après neuf ans de vie dans ce pays, estimant avoir accusé beaucoup de retard contrairement à ses amis restés au Sénégal.

    ‘’Ici [En Europe] on est retardataire, on n’a rien construit, ni ici en Espagne, ni au Sénégal. Le voyage nous a fait perdre notre vie, notre religion’’, regrette un migrant.

    Une mère, le cœur meurtri, revient sur le départ de son fils disparu dans ce voyage dangereux.

    Le réalisateur qui a passé onze années à faire ce film de plus d’une heure, dit avoir visité 13 pays pour raconter cette histoire afin de sensibiliser sur les dangers de la migration irrégulière.

    Son engagement pour ce film dit-il, s’explique par la perte de beaucoup de ses amis en méditerranéen et dans le désert.

    ’Destin d’un migrant’’ au-delà des témoignages de migrants, recueille l’avis de spécialistes de la question et situe les responsabilités à travers la prise de parole de différents ONG qui travaillent sur la migration aussi bien en Europe qu’en Afrique.

    Certaines y dénoncent ‘’l’inaction criminelle de l’Europe’’, appelant  »en urgence des solutions collective et politique en mer méditerranéen pour cette situation qui a trop duré ».

    La société civile sénégalaise pointe du doigt l’absence d’initiative et de perspectives des dirigeants africains sur ce chaos.

    Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, salue ‘’l’actualité et la pertinence’’ du film qui retrace, selon lui, un phénomène des temps modernes et interpelle les sociétés et les dirigeants.

    Il estime que les autorités sénégalaises ont pris à bras le corps cette question de l’émigration clandestine en cherchant des solutions.

    FKS/ADL/AKS

  • SENEGAL-TURQUIE-PARTENARIAT / Dakar et Ankara veulent doubler le volume de leurs échanges commerciaux

    SENEGAL-TURQUIE-PARTENARIAT / Dakar et Ankara veulent doubler le volume de leurs échanges commerciaux

    Dakar, 1ᵉʳ nov (APS) – Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan, ont signé jeudi à Ankara un protocole d’accord ouvrant la voie à l’avènement d’un conseil stratégique de haut niveau appelé à travailler à faire porter à un milliard de dollars le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, a appris l’APS de source officielle.

    Le document a été paraphé après que le chef de l’État sénégalais en visite officielle de deux jours en Turquie a été reçu avec les honneurs par le président de la République de Turquie, a notamment indiqué la présidence sénégalaise.

     »Honoré au palais présidentiel turc, le président Bassirou Diomaye Faye a signé avec le président Recep Tayyip Erdoğan un protocole d’accord pour établir un Conseil stratégique de haut niveau qui a pour objectif de doubler les échanges entre le Sénégal et la Türkiye, les faisant passer de 500 millions à 1 milliard de dollars », a notamment indiqué la présidence du Sénégal dans un message publié sur le réseau social X.

    AKS

  • SENEGAL-LUTTE-INSTANCE / Malick Ngom nommé président du CNG pour une durée d’un an

    SENEGAL-LUTTE-INSTANCE / Malick Ngom nommé président du CNG pour une durée d’un an

    Dakar, 31 oct (APS)- L’arbitre de lutte Malick Ngom a été nommé par arrêté ministériel, président du Comité national de gestion (CNG) de la lutte, en remplacement d’Ibrahima Sène dit Bira, dont le mandat est arrivé à terme, a-t-on appris, jeudi, du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    Le président du CNG et les nouveaux membres du bureau du Comité exécutif vont exercer ‘’un mandat d’une année, assorti d’une convention d’objectifs’’, lit-on dans l’arrêté signé de la ministre Khady Dièye Gaye.

    Une évaluation de son mandat sera faite au bout d’un an, ce qui permettra au ministère de le reconduire à son poste ou de procéder à son remplacement, ajoute la même source.

    La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture avait rencontré les acteurs de la lutte le jeudi 17 octobre, pour s’entretenir avec eux des modalités de désignation des membres du bureau du CNG.

    Khady Dièye Gaye leur avait demandé au cours de cette rencontre, de lui proposer trois candidats parmi lesquels, le nouveau président du Comité national de gestion de la lutte allait être choisi.

    Plusieurs personnalités du monde de la lutte avaient fait acte de candidature dont le communicateur traditionnel Bécaye Mbaye et l’ancien lutteur Mohamed Ndao dit Tyson.

    L’Association des lutteurs en activité, dirigée par Ibrahima Dione alias Gris Bordeaux, avait exprimé son soutien à la candidature de Malick Ngom.

    D’après l’arrêté ministériel, le CNG de la lutte aura pour missions ‘’d’initier toute action de promotion et de pratique de la lutte sous toutes ses formes, au Sénégal, de coordonner et développer la pratique de ce sport sur toute l’étendue du territoire’’.

    Il aura également un rôle d’organisateur ‘’des compétitions régulières dans toutes les régions, de programmer et réaliser des actions de formation et de coopération pour le développement de la lutte au plan national et international’’.

    Le CNG devra également ‘’représenter le Sénégal au niveau des instances internationales, veiller à la protection des pratiquants et promouvoir l’insertion et la formation professionnelle des lutteurs’’.

    Il devra ‘’œuvrer à la mise sur pied d’une Fédération sénégalaise de lutte dans un délai d’un an, conformément au chronogramme signé entre le président dudit comité et le directeur des activités physiques et sportives’’.

    Le Comité directeur du CNG est composé d’un bureau exécutif, de dix commissions, des membres conseillers et des personnes ressources.

    Le bureau exécutif du Comité directeur du CNG est composé comme suit:

    Président:  Malick Ngom

    1er vice-président chargé de la lutte Olympique : Isabelle Sambou

    2ème vice-président chargé de la lutte traditionnelle avec frappe : Pape Babacar Fall

    3ème vice-président chargé de la lutte traditionnelle sans frappe : Hyacinthe Ndiaye dit Manga II

    4ème Vice-Président chargé des Finances : Abdou Aziz Gueye

    Directeur administratif :  Ndiambé Diop

    Trésorier général : Alioune Diouf

    Trésorier général adjoint : Abdoulaye Diakhaté

    SK/ABB/AB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Menaces transfrontalières: Jean Baptiste Tine appelle à une coopération sécuritaire régionale

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Menaces transfrontalières: Jean Baptiste Tine appelle à une coopération sécuritaire régionale

    Dakar, 31 oct (APS) – Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a appelé, jeudi, à une coopération sécuritaire régionale pour endiguer l’insécurité et les menaces transfrontalières, qui dépassent les capacités de contrôle des États pris individuellement. 

     »L’absence de perspective sécuritaire élargie limite l’efficacité des réponses aux menaces contemporaines telles que la criminalité transnationale, le terrorisme et la cybercriminalité qui dépassent souvent les capacités de contrôle des États pris individuellement », a-t-il déclaré.

    Selon lui, il est fondamental d’élargir le cadre de coopération inter-états, de concentration et de construction, ainsi que la mise en œuvre des mesures nécessaires pour endiguer l’insécurité.

    Jean Baptiste Tine s’exprimait ainsi lors de la cérémonie de remise de diplômes de Master 2 en Gouvernance sécuritaire, Criminologie et Géopolitique à plus d’une vingtaine d’agents de la police nationale, dont trois civils.

     »Seules des stratégies régionales cohérentes pourront répondre à l’ampleur et à la complexité des défis actuels », a-t-il soutenu.

    Le ministre a aussi mis en avant le concept de ‘’régionalisme sécuritaire’’ comme une ‘’solution incontournable’’, alors que les réponses individuelles demeurent ‘’insuffisantes et parfois désorganisées’’ pour s’attaquer aux ‘’insécurités multidimensionnelles’’.

     »Cette idée de mutualisation des efforts sécuritaires, largement soutenue par la communauté internationale, favoriserait une réactivité accrue et permettrait de faire face à des menaces qui transcendent les frontières étatiques », a-t-il indiqué.

    Évoquant la responsabilité de chaque État de garantir la sécurité de ses citoyens, Jean Baptiste Tine a estimé que les solutions classiques axées sur la force militaire sont désormais ‘’inadaptées’’.

    Il a ainsi plaidé pour une ‘’approche pédagogique enrichie, plus ouverte et multidimensionnelle’’ pour remplacer les modèles ‘’contraignants et peu concertés’’.

    Selon lui,  »seule une approche collaborative et humaniste impliquant les citoyens et intégrant des valeurs éducatives de paix et de respect, pourra durablement garantir la sécurité et prévenir les menaces ».

      »L’adoption d’une stratégie de sécurité partagée est plus qu’une option, c’est un impératif pour préserver la stabilité de la région et assurer un avenir plus serein à chaque citoyen », a réitéré le ministre de l’Intérieur devant un auditoire composé de diplomates, de hauts responsables de la Police et d’autorités académiques.

    AN/SBS/AB/ABB

  • SENGAL-EAU-INFRASTRUCTURES / Le FONSIS signe un accord avec la société Sinohydro pour construire la première ‘’autoroute de l’eau’’ au Sénégal

    SENGAL-EAU-INFRASTRUCTURES / Le FONSIS signe un accord avec la société Sinohydro pour construire la première ‘’autoroute de l’eau’’ au Sénégal

    Dakar, 31 oct (APS) – Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) du Sénégal a signé, jeudi, à Dakar, une convention de partenariat avec la société chinoise Sinohydro en vue de la construction de la ‘’première autoroute de l’eau’’ dans le pays, pour faciliter l’accès des populations de Touba (centre), Dakar, Mbour et Thiès (ouest) à ‘’une eau potable’’ vendue à ‘’des coûts abordables’’.

    Sinohydro, spécialisée dans la construction des barrages, est chargée, en vertu du contrat, de mettre en œuvre un projet de ‘’grand transfert d’eau’’, du lac de Guiers (nord) vers le triangle Mbour-Dakar-Thiès, qui concentre une grande partie de la population du pays.

    Le financement du projet sera assuré par le FONSIS, et l’ouvrage réalisé d’ici à 2028, selon la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES).

    La ‘’première autoroute de l’eau’’ attendue de ce projet va améliorer l’accès à cette denrée, aider à rendre l’agriculture sénégalaise plus productive et ‘’résiliente, dans un contexte de changement climatique’’, selon Alpha Ba, le secrétaire d’État chargé des Coopératives et de l’Encadrement paysan.

    Une fois réalisé, ce projet permettra de diversifier et de moderniser l’agriculture, de ‘’soutenir la sécurité alimentaire’’, a-t-il assuré lors de la signature de la convention de partenariat.  

    Le but de l’initiative est d’approvisionner ‘’correctement’’ en eau les populations des villes de Touba, Mbour, Dakar et Thiès, a précisé le directeur général de la SONES, Abdoul Niang.

    Il reviendra au FONSIS, selon son directeur général, Babacar Gning, d’assurer la mise en œuvre du projet en s’occupant essentiellement de son financement.

    C’est à ce titre que le Fonds souverain d’investissements stratégiques a choisi l’entreprise chinoise. ‘’Sinohydro a été sélectionnée pour avoir présenté une offre de financement compétitive’’, en plus de son ‘’engagement à assurer une exécution rapide du projet, dans les meilleurs délais, à recourir à la main-d’œuvre locale lors de sa matérialisation, si l’État du Sénégal confirme les études de faisabilité’’, a expliqué M. Gning.

    La société chinoise de construction est chargée de bâtir un ‘’pipeline de 250 kilomètres’’, selon le directeur général du FONSIS.

    Elle a été choisie sur la base d’un ‘’processus transparent’’, a soutenu le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

    ‘’C’est la seule entreprise qui répondait à l’intégralité des critères’’ définis par les autorités sénégalaises pour la réalisation de ce projet, a ajouté M. Dièye en présidant la cérémonie de signature de la convention de partenariat.

    Il a qualifié le projet d’historique.

    ‘’Le ministère des Finances et du Budget ne ménagera aucun effort pour la réalisation du projet, conformément aux recommandations du président de la République’’, a assuré Alioune Ndiaye, un conseiller technique du ministre chargé de ce département, Cheikh Diba.

    Les autorités sénégalaises ont opéré un ‘’changement de paradigme’’ en privilégiant les capitaux privés sur le financement public, pour la construction de l’‘’autoroute de l’eau’’, a signalé M. Ndiaye.

    ESF/ABB/AB

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGROINDUSTRIE / Le SIAGRO, une mine d’opportunités pour la valorisation des produits locaux ( exposants)

    SENEGAL-ECONOMIE-AGROINDUSTRIE / Le SIAGRO, une mine d’opportunités pour la valorisation des produits locaux ( exposants)

    Dakar, 31 oct (APS) – Le Salon international des industries et techniques agroalimentaires (SIAGRO), officiellement lancé mardi au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), est une mine d’opportunités, ont affirmé des exposants, sollicitant toutefois un appui des pouvoirs publics pour une meilleure valorisation des produits locaux.

    Cette rencontre constitue une belle occasion pour les professionnels du secteur agricole et agroalimentaire et aux industries de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de révéler au grand public, ainsi qu’à des investisseurs, leurs produits et services.

    ‘’Il nous arrive souvent de chercher certaines matières premières et de ne pas les avoir ou de les acheter à des prix trop chers, alors qu’il s’agit de produits locaux’’, déplore Aïssatou Diallo, responsable en qualité et amélioration continue chez ‘’Lionceau’’, une entreprise spécialisée dans l’alimentation infantile à base de produits locaux.

    Selon elle, il faut d’avantage valoriser le travail des agriculteurs locaux qui est d’’’une importance capitale’’, puisqu’ils sont les principaux fournisseurs des entreprises agroindustrielles.

    ‘’Tout ce que vous voyez sur la table est sénégalais. Des matières premières à l’emballage, tout provient d’agriculteurs et d’industriels locaux. C’est à 100% du +made in Sénégal+’’, explique Mme Diallo, montrant du doigt de petits pots en verre contenant de la nourriture pour bébés.

    Les produits ‘’phares’’, tous locaux, utilisés pour la préparation de ces aliments pour bébé sont le mil, le maïs, le niébé, l’arachide, le moringa, la mangue, entre autres.

    La représentante de l’entreprise ‘’Lionceau’’ estime qu’exposer au SIAGRO constitue une réelle opportunité, non seulement en termes de chiffre d’affaires, mais également par les rencontres B2B qui permettent de nouer des partenariats aux niveaux local et international

    Comme Aïssatou Diallo, Chérif Touré est lui aussi chef d’une entreprise qui produit du fromage, du lait caillé, du beurre et d’autres produits laitiers.

    Ancien fonctionnaire international, cet homme d’affaires fait partie des fondateurs du SIAGRO. A la tête de son entreprise ‘‘La Fromagerie du lac’’, il soutient que les affaires ‘’ne marchent pas trop bien’’, en dépit des ‘’gros investissements’’ qu’il a consentis.

    ‘’Notre activité ne marche pas bien, parce que le coût de la fabrication nous revient trop cher. Notre problème n’est pas le financement, mais le coût de fabrication, le coût des facteurs de production’’, dit-il, demandant à l’État de ‘’faire des efforts à ce niveau’’.

    Dans son stand, plusieurs variétés de fromage sont exposées, de même que de petits seaux contenant du beurre, du lait caillé, ainsi que du savon naturel fait à base de beurre obtenu par la transformation du lait de vache.

    ‘’Je fais du gouda, le fromage le plus difficile à préparer, puisqu’il faut deux à huit mois de fermentation. Je vends également du beurre à base d’huile d’origine animale contrairement au beurre que l’on commercialise ici qui est à base d’huile végétale’’, fait savoir M. Touré.

    Plus d’une centaine d’exposants sont présents à cette 14ème édition du SIAGRO qui est également rythmé par des tables rondes animées par des experts, et des ateliers interactifs.

    ‘’Depuis 2013, à chaque salon, nous participons et beaucoup de gens apprécient nos produits et deviennent des clients fidèles’’, se félicite Issa Diène, agent technico-commercial d’une entreprise qui commercialise des produits avicoles.

    Pour lui, le SIAGRO est une ‘’réelle mine d’opportunités’’ qui lui permet d’élargir son carnet d’adresses.

    Ouvert le 29 octobre, le Salon international des industries et techniques agroalimentaires prend fin ce 31 Octobre 2024.

    MFD/ABB/ASB

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye au mausolée d’Atatürk, première étape de sa visite officielle en Turquie

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye au mausolée d’Atatürk, première étape de sa visite officielle en Turquie

    Dakar, 31 oct (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye a entamé, jeudi, sa visite officielle en Turquie par un moment de recueillement au mausolée de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, a-t-on appris de source officielle.

    En provenance d’Arabie Saoudite, le président Faye est arrivé en Turquie pour une visite officielle de deux jours, sur invitation de son homologue turc, Racep Tayyib Erdogan, a indiqué la présidence sénégalaise dans un message partagé sur le réseau social X.

    Elle souligne que le déplacement du chef de l’Etat en République turque constitue une étape clé dans le renforcement de la coopération entre les deux pays.

    AKS/ABB/ASB

  • SENEGAL-ELECTIONS-ORGANISATION / Les législatives anticipées seront  »soumises aux mêmes exigences de procédures et délais’’, assure Jean-Baptiste Tine

    SENEGAL-ELECTIONS-ORGANISATION / Les législatives anticipées seront  »soumises aux mêmes exigences de procédures et délais’’, assure Jean-Baptiste Tine

    Dakar, 31 oct (APS) –  Les élections législatives anticipées du 17 novembre seront soumises aux mêmes exigences de respect de procédures et de délais dans l’organisation, a assuré Jeudi à Dakar, le ministre de la l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine.

     »Notre quotidien à nous, c’est la préparation en matériel du scrutin. Nous sommes à pied d’œuvre et nous y travaillons inlassablement. Ces élections législatives anticipées seront soumises aux mêmes exigences de respect de procédures et de délais », a-t-il dit.

    Le ministre de l’Intérieur présidait la cérémonie de lancement du projet ‘’Saxxal Jamm’’, une initiative du Consortium 3D/COSEC/GRADEC visant à renforcer l’engagement de la société civile pour des élections transparentes et inclusives.

     »Mes services, comme de tradition, ont pris les devants pour assurer à temps la formation, véhiculer le canal de communication prédéfini et mettre le matériel électoral à disposition selon un calendrier prenant en compte les impairs impératifs à toute œuvre humaine’’, a assuré Jean-Baptiste Tine.

    Le ministre estime que c’est un impératif pour les nouvelles autorités de veiller à une bonne organisation de ces élections législatives sans encombre comme à la présidentielle du 24 mars dernier.

    ‘’En considération de la réussite de l’organisation de la dernière élection présidentielle, l’administration électorale se soumet à l’exigence de maintenir le cap, de redoubler d’efforts sur certains aspects et de renforcer davantage les missions des acteurs institutionnels et non institutionnels’’, a-t-il laisser entendre.

    M. Tine dit mesurer la responsabilité d’une telle charge pour répondre favorablement à l’appel de la ‘’République pour une nette et parfaite organisation’’ des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    ‘’Les élections pour nous, appellent, comme toujours d’ailleurs, le respect dans l’exécution des opérations électorales, des délais légaux et des actes réglementaires. Ce faisant, la réussite de ces joutes électorales se fera’’ avec l’apport décisif de la société civile, a-t-il dit.

    La date du scrutin a été fixée au dimanche 17 novembre 2024 après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye en mi-septembre. 

    FD/ASB/AB

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dénouement de l’affaire Bougane Guèye Dany

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dénouement de l’affaire Bougane Guèye Dany

    Dakar, 31 oct (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite de divers sujets, dont la sortie de prison de l’opposant Bougane Guèye Dany, relaxé la veille par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda.

    L’opposant et homme d’affaires était sous mandat de dépôt depuis le 21 octobre. Il avait été placé en garde à vue trois jours auparavant pour refus d’obtempérer.

    Le leader de Gueum Sa Bopp avait été interpellé en compagnie d’autres leaders de l’opposition, pendant qu’ils se rendaient à Bakel, pour disent-ils assister les populations de ce département touchées par la crue du fleuve Sénégal.

    Jugé mercredi par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda, il a été condamné à un mois de prison avec sursis pour refus d’obtempérer, mais relaxé pour les chefs d’accusation de rébellion et outrage à agent.

    Plusieurs journaux évoquent un dénouement heureux, dont Sud Quotidien, qui rapporte que le juge a allégé le réquisitoire du procureur de la République. Ce dernier avait requis contre Bougane Guèye Dany « une peine de 3 mois ferme assortie d’une amende de 500.000 FCFA ».

    « Le juge des flagrants délits du tribunal de Tambacounda a condamné Bougane Guèye Dany à deux mois avec sursis pour refus d’obtempérer, avant de le relaxer des délits de rébellion et d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Ce verdict libère le leader de Gueum sa Bopp et rabaisse la tension politique qui était vive depuis son arrestation », lit-on dans les colonnes du journal Le Quotidien.

    Vox Populi livre « les premiers mots de Bougane après sa sortie de prison ». « Je remercie tout le monde », a-t-il notamment déclaré. « Le plus important, c’est la victoire de l’opposition, au soir du 17 novembre 2024’’, a dit l’opposant dans des propos rapportés par Vox Populi, laissant entendre qu’il serait resté en prison plus longtemps si nécessaire.

    Il précise sa pensée dans des déclarations que L’Observateur met en exergue à sa une :  »Défendre le pays vaut plus que ma liberté », dit le leader de Gueum Sa Bopp, membre de la coalition  »Samm Sa Kaddu » regroupant des figures importantes de l’opposition sénégalaise.

    « Bougane Guèye Dany triomphe » (Les Echos) et « reste éligible » (Enquête). « Les militants de Gueum sa Bopp peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Leur leader va conserver son éligibilité, malgré les lourdes charges qui étaient retenues contre lui », écrit Enquête.

    Les journaux rapportent aussi que la caravane du leader de Pastef, le parti au pouvoir, a été attaquée à Koungheul, dans le cadre de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Un garde du corps de Ousmane Sonko a été blessé, l’avant-bras de Malick Gackou, un des alliés de Pastef, a été fracturé, selon le quotidien L’As. Le Grand Parti, formation politique de M. Gackou, dénonce une « tentative d’assassinat », rapporte Vox Populi.

    Source A évoque  »une attaque spontanée ».  »Malgré le fait qu’Ousmane Sonko soit flanqué d’éléments du GIGN, souligne le journal, des assaillants ont lancé un assaut contre la caravane de Pastef ».

    « De nombreux dégâts matériels » ont été également enregistrés, relève Rewmi quotidien.  »Les assaillants poussés à la fuite après une riposte, leur véhicule saccagé », ajoute le quotidien Libération. 

    Le Journal Le Quotidien annonce un nouvel emprunt de 181 milliards de francs CFA du Sénégal.  »300 millions de dollars américains, soit environ 181 milliards de francs CFA, c’est le nouvel emprunt que l’Etat du Sénégal a levé sur le marché financier international ».

     »Des ressources destinées à « couvrir les besoins de financement dans le cadre de l’exécution budgétaire de l’année 2024 »’, indique Le Quotidien. Ce montant a été levé  »sur le marché financier au taux de 6,33% pour une maturité de sept ans », précise Le Soleil.

    Le quotidien Enquête revient sur l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui oscille « entre gloire et chaos », selon cette publication.

     »Depuis sa création, [l’Assemblée nationale] a été le théâtre de scènes politiques qui ont marqué l’histoire du pays. Du charisme des figures politiques notables telles que Lamine Guèye et Caroline Faye aux épisodes tumultueux de débats houleux et de changement de cap […] », le journal propose à ses lecteurs  »une plongée au cœur de l’institution ».

    BK

  • SENEGAL-POLITIQUE- JUSTICE / Bougane Guèye Dany condamné à un mois de prison avec sursis

    SENEGAL-POLITIQUE- JUSTICE / Bougane Guèye Dany condamné à un mois de prison avec sursis

    Tambacounda, 30 oct (APS) –  Le leader du mouvement Guemm Sa Bopp (opposition), Bougane Gueye Dany, a été condamné, mercredi, à un mois de prison avec sursis et à payer une amende de 100 mille francs CFA.

    L’opposant et homme d’affaires jugé en flagrant délit par un tribunal de Tambacounda, dans l’est du Sénégal, a notamment été reconnu coupable du délit de refus d’obtempérer. Il a par contre été relaxé pour les chefs d’accusation de rébellion et d’outrage à agent.

    Le procureur de la République de Tambacounda avait auparavant requis une peine de trois mois de prison ferme et une amende de cinq cent mille francs CFA contre le prévenu..

    Le maître des poursuites a notamment a considéré que le leader de Guem Sa Bopp, était coupable des faits qui lui étaient reprochés.

    Bougane Guèye Dany était sous mandat de dépôt depuis le 21 octobre à la suite de son audition avec le procureur de Tambacounda.

    Il avait trois jours auparavant été placé en garde à vue pour refus d’obtempérer, alors qu’il se rendait auprès des populations victimes de la crue du fleuve Sénégal.  

    ”Ce samedi 19 octobre 2024, vers 13 heures 40 minutes, la Brigade de gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer”, avait expliqué la gendarmerie nationale dans un communiqué.

    Elle avait fait observer que c’est au poste de gendarmerie de Bondji, que cortège de l’opposant et homme d’affaires avait été arrêté par les gendarmes qui lui avaient notifié qu’il ‘’devait marquer un arrêt momentané, pour des raisons de sécurité’’. Il devait en effet ‘’laisser passer le convoi de (…) Monsieur le président de la République’’, pour pouvoir ensuite ‘’continuer sa route après le départ de l’autorité’’.

    Selon la même source, le leader de Geum Sa Bopp avait “catégoriquement refusé de se conformer aux instructions des Gendarmes’’ et ‘” décidé de passer le barrage en force, en invitant le reste du cortège à le suivre’’.

    Elle ajoute que le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bakel avait fait intervenir un peloton de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) en renfort, pour intercepter le convoi au niveau du pont de Tourime, un village situé à 12 km de Bondji, sur la route de Bakel.

    Selon le communiqué, le commandant d’unité avait fait procéder à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer’’. ‘’Il avait été conduit aussitôt auprès de l’officier de Police judiciaire territorialement compétent, à la brigade de gendarmerie de Bakel’’.

    ABD/ABB/AKS