Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Une peine de trois mois de prison ferme requise contre Bougane Guèye Dany

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Une peine de trois mois de prison ferme requise contre Bougane Guèye Dany

    Tambacounda, 30 oct (APS) – Le procureur de la République de Tambacounda a requis, mercredi, une peine de trois mois de prison ferme et une amende de cinq cent mille francs CFA contre l’opposant Bougane Guèye Dany.

    Le maître des poursuites considère en effet que le leader de Guem Sa Bopp, poursuivi pour refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent, est coupable des faits qui lui sont reprochés.

    Bougane Guèye Dany est sous mandat de dépôt depuis le 21 octobre à la suite de son audition avec le procureur de Tambacounda.

    Il avait trois jours auparavant été placé en garde à vue  pour refus d’obtempérer, alors qu’il se rendait auprès des populations victimes de la crue du fleuve Sénégal.  

     »Ce samedi 19 octobre 2024, vers 13 heures 40 minutes, la Brigade de gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer”, avait expliqué la gendarmerie nationale dans un communiqué.

    Elle avait fait observer que c’est au poste de gendarmerie de Bondji, que cortège de l’opposant et homme d’affaires avait été arrêté par les gendarmes qui lui avaient notifié qu’il ‘’devait marquer un arrêt momentané, pour des raisons de sécurité’’. Il devait en effet ‘’laisser passer le convoi de (…) Monsieur le président de la République’’, pour pouvoir ensuite ‘’continuer sa route après le départ de l’autorité’’.

    Selon la même source, le leader de Geum Sa Bopp avait “catégoriquement refusé de se conformer aux instructions des Gendarmes’’ et ‘ » décidé de passer le barrage en force, en invitant le reste du cortège à le suivre’’.

    Elle ajoute que le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bakel avait fait intervenir un peloton de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) en renfort, pour intercepter le convoi au niveau du pont de Tourime, un village situé à 12 km de Bondji, sur la route de Bakel.

    Selon le communiqué, le commandant d’unité avait fait procéder à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer’’. ‘’Il avait été conduit aussitôt auprès de l’officier de Police judiciaire territorialement compétent, à la brigade de gendarmerie de Bakel’’.

    ABD/ASG/AKS

  • SENEGAL-FINANCE / Le Sénégal lève 181 milliards de francs CFA sur le marché financier international

    SENEGAL-FINANCE / Le Sénégal lève 181 milliards de francs CFA sur le marché financier international

    Dakar, 30 oct (APS) – L’État du Sénégal vient de lever sur le marché financier international 300 millions de dollars américains, environ 181 milliards de francs CFA, qu’il va utiliser pour l’exécution de son budget 2024, a-t-on appris mercredi du ministère des Finances et du Budget.

    ‘’Ces ressources importantes [seront destinées à] la couverture des besoins de financement élevés, ressortis de l’audit préliminaire des finances publiques devant faire l’objet d’une revue de la Cour des comptes’’, affirme un communiqué du ministère.

    Selon la même source, cette opération financière s’explique par une ‘’nécessité de consolidation’’ des finances publiques, en raison du report des décaissements initialement prévus du Fonds monétaire international (FMI), à la suite de l’audit conduit par la Cour des comptes.

    Le communiqué du ministère des Finances et du Budget annonce, par ailleurs, que le gouvernement envisage d’entamer des discussions avec le FMI, pour un nouveau programme aligné sur les objectifs d’assainissement du cadre macroéconomique et la mise en œuvre de la stratégie de développement présentée par les autorités du pays au cours de ce mois.

    Il ajoute que le ‘’succès’’ de cette levée de fonds survenue après les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale traduit ‘’la confiance renouvelée des investisseurs internationaux dans la signature du Sénégal’’.

    Selon le communiqué, cette opération démontre une ‘’adhésion’’ des institutions financières internationales aux orientations du gouvernement sénégalais en matière de gestion des finances publiques et à la vision ‘’Sénégal 2050’’, le nouveau programme de développement du pays.

    Le ministère des Finances et du Budget tient à préciser que la baisse des liquidités du marché domestique en cette fin d’année et le volume des ressources recherchées justifient le recours au marché financier international.

    Il estime qu’‘’une telle levée de fonds […] consolide le statut d’émetteur crédible [de l’État du Sénégal] auprès des investisseurs internationaux’’.

    MFD/ASB/ABB/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art 2024 : Bassirou Diomaye Faye va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art 2024 : Bassirou Diomaye Faye va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15e édition

    Dakar, 30 oct (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va présider la cérémonie officielle d’ouverture de la 15ème édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, le 7 novembre prochain, au Grand-Théâtre national de Dakar, a-t-on appris de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    « La cérémonie d’ouverture officielle se déroulera le jeudi 7 novembre 2024 au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose sous la présidence effective de […] Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République », a-t-elle dit dans un communiqué transmis mercredi à l’APS.

    L’édition 2024 du Dak’art va enregistrer la participation « massive d’artistes, de professionnels et d’amateurs d’art en provenance du monde entier », a soutenu Khady Diène Gaye.

    La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, rappelle-t-elle, est « un évènement d’envergure internationale pour la promotion des arts visuels et des artistes africains ».

    La quinzième édition, initialement prévue du 16 mai au 16 juin derniers, a été reportée pour la période allant du 7 novembre au 7 décembre, avec comme thème général « The Wake », ou « L’éveil, le sillage ».

    L’objectif de la Biennale de Dakar « est de contribuer à la promotion de la créativité des arts visuels aujourd’hui en Afrique ainsi qu’au rayonnement culturel de notre pays », a insisté la ministre de la Culture.

    Pour ce faire, le programme du Dak’art prévoit diverses manifestations réunissant des artistes africains, de la diaspora et des professionnels de l’art contemporain de tous les continents.

    Les préparatifs vont bon train à l’ancien palais de Justice et au Cap manuel, deux sites choisis pour abriter le volet exposition internationale du Dak’art, également appelé « IN » et qui devrait accueillir 58 artistes sélectionnés dont cinq sénégalais.

    Le vernissage de cette exposition se tiendra le 7 novembre, vers 17 heures, selon le communiqué du ministre de la Culture.

    Le vernissage des pavillons nationaux et de ceux des deux pays invités d’honneur, les Etats-Unis et le Cap-Vert, est prévu à partir de 12h13 au Musée des civilisations noires (MCN), selon le programme arrêté.

    Une rencontre entre pairs de haut niveau se tiendra le vendredi 8 novembre, à 15h30, au Musée des civilisations noires, avec le soutien de l’UNESCO, annonce la ministre.

    Cette rencontre va porter sur le thème  »Rééquilibrer les échanges culturels afin de créer de nouvelles opportunités pour l’employabilité des jeunes’‘.

    FKS/BK/ASB

  • SENEGAL-TRANSPARENCE-TEXTES / Vers une amélioration du cadre juridique encadrant la déclaration de patrimoine

    SENEGAL-TRANSPARENCE-TEXTES / Vers une amélioration du cadre juridique encadrant la déclaration de patrimoine

    Dakar, 30 oct (APS) – La modification de la loi portant création de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption offre une amélioration du cadre juridique encadrant la déclaration de patrimoine, a déclaré mercredi à Dakar, son président Serigne Bassirou Guèye.

    Les deux textes de loi « ont été conçus dans le but de renforcer les pouvoirs de l’OFNAC en vue d’une plus grande efficacité dans son action, mais également en vue d’améliorer le cadre juridique encadrant la déclaration de patrimoine », a-t-il notamment dit.

    Serigne Bassirou Guèye intervenait à l’ouverture d’un atelier consacré au partage et à la vulgarisation des lois n°2024-06 et 2024-07 promulgués le 9 février 2024 et modifiant, respectivement, la loi portant création de l’OFNAC et la loi relative à la déclaration de patrimoine.

    Présentant ces deux textes de loi comme « les piliers du nouveau système national d’intégrité », le président de l’OFNAC a insisté sur « l’importance de la compréhension commune des textes applicables et une lecture commune des défis et enjeux qui résultent de leur application ».

    « Cette rencontre entend susciter une bonne compréhension des nouveaux textes par les acteurs clés d’abord, et ensuite par les populations », a-t-il poursuivi.

    Selon lui, l’atelier permettra de « décrypter les différentes dispositions de ce nouveau texte de loi et d’aborder les mécanismes de prévention, les procédures de déclaration et de dénonciation ainsi que les sanctions encourues en cas de manquement ».

    Le conseiller à la présidence de la République, Moustapha Ka s’est félicité de la tenue de cet atelier de partage, notant que « sans la connaissance des textes, on ne peut pas assurer une meilleure prévention en matière de lutte contre la corruption ».

    De son point de vue, « les dispositions pertinentes qui sont consignées dans ces deux textes de loi montrent combien les pouvoirs publics attachent de l’importance à la promotion de la transparence dans toutes ses formes ».

    Le magistrat a rappelé « la volonté ferme » des nouvelles autorités du ce pays de « renforcer la gouvernance (…) la transparence de l’action publique  ».

    Le responsable du Programme d’appui au gouvernement ouvert francophone (PAGOF), Paul Dominique Correa, a rappelé le « rôle fondamental » de l’OFNAC dans la stratégie nationale de promotion de la transparence, réaffirmant, dans ce sens, le soutien de la structure qu’il représente.

    CS/SMD/ASB

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Le procès de Bougane Guèye Dany s’ouvre ce mercredi à Tambacounda

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Le procès de Bougane Guèye Dany s’ouvre ce mercredi à Tambacounda

    Tambacounda, 30 oct (APS) – Le procès du leader du mouvement “Guem Sa Bopp”, Bougane Guèye Dany, s’ouvre ce mercredi matin au tribunal des flagrants délits de Tambacounda (est).

    Bougane Guèye Dany est poursuivi pour refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent.

    Aux alentours du tribunal de Grande instance de de Tambacounda, la police a déployé un important dispositif sécuritaire.

    Plusieurs acteurs politiques sont venus à Tambacounda pour soutenir le leader de Guem Sa Bopp, candidat de la coalition  »Samm Sa Kaddu » (opposition) aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Bougane Guèye Dany a été placé sous mandat de dépôt le 21 octobre dernier après son audition par le procureur de Tambacounda.

    M. Guèye avait été placé en garde à vue, samedi 19 octobre 2024, à Bakel (est), pour refus d’obtempérer, alors qu’il se rendait auprès des populations victimes de la crue du fleuve Sénégal, selon un communiqué de la gendarmerie nationale.

    ”Ce samedi 19 octobre 2024, vers 13 heures 40 minutes, la Brigade de gendarmerie territoriale de Bakel a procédé à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer”, indique-t-elle.

    Elle explique que c’est au poste de gendarmerie de Bondji, que son cortège a été arrêté par les gendarmes qui lui ont notifié qu’il ‘’devait marquer un arrêt momentané, pour des raisons de sécurité’’. Il devait en effet ‘’laisser passer le convoi de (…) Monsieur le président de la République’’, pour pouvoir ensuite ‘’continuer sa route après le départ de l’autorité’’.

    Selon la même source, le leader de Geum Sa Bopp a « catégoriquement refusé de se conformer aux instructions des Gendarmes’’ et ‘’a décidé de passer le barrage en force, en invitant le reste du cortège à le suivre’’.

    Elle ajoute que le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bakel ‘’a fait intervenir un peloton de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) en renfort, pour intercepter le convoi au niveau du pont de Tourime, un village situé à 12 km de Bondji, sur la route de Bakel.

    Selon le communiqué, ‘’le commandant d’unité a fait procéder à l’interpellation de Monsieur Bougane Guèye Dany, pour refus d’obtempérer’’. ‘’Il a été conduit aussitôt auprès de l’officier de Police judiciaire territorialement compétent, à la brigade de gendarmerie de Bakel’’.

    ABD/ASB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le procès de Bougane Guèye Dany au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le procès de Bougane Guèye Dany au menu

    Dakar, 30 oct (APS) – Les quotidiens s’intéressent  au procès de l’opposant Bougane Guèye Danny, qui s’ouvre ce mercredi à Tambacounda (est), un sujet qui relègue au second plan les débats de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    M. Guèye, placé sous mandat de dépôt pour « refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions », va être jugé en flagrant délit au palais de justice de Tambacounda.

    Le leader de Gueum Sa Bopp avait été interpellé en compagnie d’autres leaders de l’opposition, alors qu’ils se rendaient à Bakel, pour disent-ils assister les populations de ce département touchées par la crue du fleuve Sénégal. 

    Il « va être fixé sur son sort, ce mercredi 30 octobre », écrit Sud Quotidien, selon lequel le tribunal de Tambacounda était « sous haute surveillance des forces de l’ordre depuis hier, mardi, veille du procès ».

    Vox Populi note également que ce procès va se tenir « sous haute tension politique ». « Beaucoup de leaders politiques, de responsables et militants de Gueumm Sa Bopp Les Jambars ainsi que des soutiens de Bougane [Guèye Dany] ont commencé à rallier Tamba depuis hier pour assister [à cette audience] qui risque de se dérouler sous haute tension, vu les défis que se sont lancés des responsables de Pastef et ceux de l’opposition et notamment Samm Sa Kaddu […] ». Ils sont « décidés à en découdre », selon Vox Populi.

    « Une belle tribune » pour Bougane Guèye Dany

    Différents états-majors politiques « promettent de rallier la capitale orientale pour soutenir le président du mouvement Gueum Sa Bopp. Les populations locales, elles, retiennent leur souffle quand on sait que lors du transfèrement de Bougane Guèye […], il y avait quelques frottements entre les partisans de Barthélémy Dias et des pro-Sonko dans la ville », rapporte Le Quotidien.

    Les Echos également se fait l’écho de « la mobilisation forte de militants et d’hommes politiques qui ont rallié » la ville de Tamba, où « des convois ont passé la nuit ».  « Bougane Guèye, l’attraction du jour », affiche à ce sujet le quotidien L’info.

    « Candidat aux législatives, mais privé de campagne électorale, l’opposant Bougane Guèye aura cependant une belle tribune d’expression et d’exposition aujourd’hui, avec son procès au tribunal de Tambacounda », relève la même publication.

    L’info ajoute que le procès du leader de Gueum Sa Bopp « a fini de drainer partisans, alliés et médias dans la capitale de l’est, qui sans doute va catalyser les attentions durant cette journée de campagne électorale ».

    L’As revient justement à la campagne électorale, notant que « le ton monte » entre les différents protagonistes, qui se raillent et se lancent des piques, à la mesure de certaines contradictions actuelles et passées entre différents camps.

    Dans ce contexte, plusieurs quotidiens rapportent que l’ancien président Macky Sall, tête de liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal », n’est pas prêt de revenir au bercail. « Ce n’est pas à l’ordre du jour », dit-il dans des propos relayés par le journal Le Quotidien.

    354 milliards CFA pour réduire la mortalité maternelle et infantile

    « S’il décide de fouler le sol de Dakar, il l’annoncera. C’est ce que M. Sall a dit à RFI », ajoute le même journal au sujet de l’ancien président, qui a quitté le Sénégal à la veille de la prestation de serment de son successeur Bassirou Diomaye Faye, début avril dernier.

    « Macky diffère son retour au pays », affiche Le Mandat. « Dans une interview accordée à RFI Fulfulde, peut-on lire dans les colonnes de cette publication, l’ancien président du Sénégal a différé son retour au pays pour les besoins de la campagne ».

    Sur un tout autre sujet, Libération annonce que l’axe Dakar-Ryad « se bétonne ». « Investissement, énergie, agriculture, numérique…, le partenariat entre les deux pays va viser les secteurs prioritaires », écrit le journal, en rendant compte de la visite du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, en Arabie Saoudite.

    « Dakar-Ryad, la confiance », peut-on lire à la une du quotidien 24 heures, selon lequel l’Arabie Saoudite est « prête à accompagner la vision ‘Sénégal 2050′ », le nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal.

    Le Soleil annonce que l’Etat du Sénégal est « à la recherche de 354 milliards FCFA » pour financer un plan de réduction de la mortalité maternelle et infantile. Un plan stratégique 2024-2028 a été présenté dans ce sens aux partenaires techniques et financiers, selon le journal.  

     

    BK

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le renforcement de la coopération au menu d’échanges entre Bassirou Diomaye Faye et le prince héritier d’Arabie Saoudite

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le renforcement de la coopération au menu d’échanges entre Bassirou Diomaye Faye et le prince héritier d’Arabie Saoudite

    Dakar, 29 oct (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye et le prince héritier du royaume d’Arabie Saoudite, Mohammed Bin Salman Bin Abdelaziz Al Saoud, ont exprimé mardi à Ryad, leur volonté de renforcer la coopération entre les deux pays dans les domaines de l’investissement et de l’énergie, a annoncé la présidence sénégalaise.

    Le président Faye et le prince héritier d’Arabie Saoudite ont souligné leur volonté de renforcer la coopération dans des domaines clés tels que l’investissement et l’énergie, a indiqué la présidence dans un message publié sur le réseau social X.

    Le chef de l’Etat sénégalais séjourne depuis dimanche à Ryad, la capitale de l’Arabie Saoudite où il prend part à un forum international consacré à l’investissement.

    AKS/SBS/ABB

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Une déforestation de près de 53 000 hectares enregistrée chaque année en Afrique de l’ouest (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Une déforestation de près de 53 000 hectares enregistrée chaque année en Afrique de l’ouest (officiel)

    Dakar, 29 oct (APS) – Les forêts de la sous-région font face à des niveaux élevés de déforestation, avec en moyenne une perte annuelle estimée à 52, 920 hectares entre 2010 et 2020, a déclaré mardi, le directeur général des eaux et forêts, le colonel major Babacar Dione.

     ‘’Malgré leurs inestimables richesses, les forêts de la sous-région font face à des niveaux élevés de déforestation, avec en moyenne une perte annuelle estimée à 52, 920 hectares entre 2010 et 2020, soit en l’espace de dix ans’’, a-t-il dit.

    Le colonel major Babacar Dione s’exprimait lors de la cérémonie officielle d’ouverture d’un atelier d‘échange régional sur les cadres juridiques forestiers et les tendances liées à la déforestation : enjeux transfrontaliers et approche communautaire.

    ‘’La situation n’étant toutefois pas homogène entre les pays, les principales causes de la déforestation sont l’agriculture et l’exploitation forestière à petite échelle (20.4% et 16.7% respectivement) ainsi que les incendies (14%)’’, a-t-il indiqué.

    Il a signalé que les cadres juridiques relatifs aux forêts du Ghana, du Liberia, de la Sierra Leone, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire,  de la Gambie et du Sénégal, ont été évalués en tenant compte des instruments internationaux et sous régionaux pertinents.

     »Sur cette base, a-t-il poursuivi, des recommandations ont été élaborées pour promouvoir une gestion durable de ces forêts, ainsi qu’une approche sectorielle ciblant les droits et attentes des communautés locales, tout en prenant en compte les défis transfrontaliers liés à la déforestation et la prise en compte du genre ».

    ‘’Parmi ces recommandations, a-t-il relevé, figurent la nécessaire de renforcer les cadres de coopération bilatéraux et multilatéraux afin de lutter contre l’exploitation et le commerce illégal de faune et de flore, et l’importance de  promouvoir la coopération policière et judiciaire à l’instar des mécanismes existant entre certains pays’’.

    Le directeur des eaux et forêts a souligné par ailleurs que le cadre juridique forestier du Sénégal « se porte bien ». 

     »Le cadre juridique forestier du Sénégal adopté en novembre 2018 et  son décret d’application sorti en janvier 2019, se porte bien  », a-t-il magnifié, ajoutant que ce code forestier, en vigueur, » permet de renforcer les sanctions, les peines liées aux infractions, aux trafics de bois, aux coupes et feux de brousse ».

     »Ce code permet aussi de responsabiliser davantage les communautés locales et donne beaucoup plus d’avantages également aux collectivités territoriales », a-t-il déclaré.

     »Avec ce code forestier, 40% des recettes tirées de l’exploitation des ressources forestières sont versées aux communautés, et aux collectivités territoriales », indique-t-il,  invitant à leur vulgarisation et diffusion auprès de l’ensemble des communautés.

    Cet atelier vise à améliorer la connaissance des cadres juridiques nationaux forestiers des pays de la CEDEAO et des principaux enjeux liés à la gouvernance forestière décentralisée et aux délits forestiers.

    Organisé par le Bureau sous régional de la FAO à Dakar, l’atelier vise également à partager les résultats accomplis dans le cadre de la mise en œuvre de la composante juridique (FA 2) du projet  » Transformation globale des forêts pour les peuples et le climat : un accent sur l’Afrique de l’Ouest ».

    Plusieurs représentants de pays de la CEDEAO et des partenaires ont pris part à cette rencontre.

     

    AFD/AB/AKS

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Une organisation paysanne s’oppose à une interdiction des exportations de graines d’arachide

    SENEGAL-AGRICULTURE / Une organisation paysanne s’oppose à une interdiction des exportations de graines d’arachide

    Kaolack, 29 oct (APS) – L’interdiction annoncée par le gouvernement des exportations de graines d’arachide va ‘’désarticuler et appauvrir’’ le monde rural et entraîner la ‘’non-compétitivité’’ du marché de l’arachide au profit des huiliers, a soutenu le Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide (COPEGA).

    ‘’Arrêter les exportations de graines d’arachide va désarticuler et appauvrir le monde rural et favoriser gravement une non-compétitivité du marché de l’arachide, ce qui va profiter aux huiliers’’, s’est inquiété devant la presse locale son président, Habib Thiam, lundi, à Kaolack (centre).

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé vouloir publier un arrêté interdisant les exportations d’arachide brute. ‘’Je veux que nos produits soient transformés. En ce qui concerne l’arachide par exemple, on peut en extraire de l’huile, ce qui peut créer beaucoup d’emplois. Bientôt, je sortirai un arrêté pour interdire les exportations’’, a déclaré M. Diagne dans une interview publiée mercredi 23 octobre par le quotidien Le Soleil.

    En raison des conséquences qui peuvent en découler, le COPEGA estime que cette mesure annoncée est ‘’inappropriée et inefficace’’.

    M. Thiam a rappelé qu’un accord avait été signé entre le Sénégal et la Chine, concernant la vente à l’étranger des graines d’arachide sénégalaises, ce qui permettait aux agriculteurs locaux d’‘’avoir des revenus importants’’.

    Avant d’être vendues à l’étranger, les graines font l’objet d’une transformation à laquelle travaillent quelque 30.000 personnes dans la seule région de Kaolack, a argué le président du COPEGA.

    ‘’L’arrêté ministériel mettant fin aux exportations de graines d’arachide de cette brusque manière […] ne peut pas être au-dessus d’un décret présidentiel’’, a fait valoir Habib Thiam.

    Selon lui, les exportations de graines d’arachide sont encadrées par un décret de 2010, lequel est toujours en vigueur.

    Le Collectif des producteurs et exportateurs de graines d’arachide dit craindre un ‘’désamour entre les producteurs et le gouvernement’’ à cause de l’interdiction annoncée des exportations.

    Cette mesure profite seulement aux huiliers, a dit Habib Thiam, précisant que la ‘’vocation’’ de ces derniers est de triturer les graines, pas de les vendre à l’étranger.

    ‘’Les huiliers n’ont pas la capacité de collecter toute la production d’arachide et de la transformer. Ils seront obligés de faire des exportations à notre place’’, a-t-il dénoncé.

    ADE/ESF/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens indexent la violence dans la campagne électorale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens indexent la violence dans la campagne électorale

    Dakar, 29 oct (APS) – Les actes de violence ayant émaillé le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain font le menu, mardi, des quotidiens inquiets de cette situation.

    Cette campagne lancée, dimanche, « a enregistré ses premières scènes de violence, dimanche 27 octobre, avec l’attaque du convoi d’Abbas Fall, la tête de liste à Dakar du parti au pouvoir, Pastef, et l’incendie du siège de la plateforme Taxawu Sénégal qui fait également office de quartier général de la coalition Sàmm sa Kàddu », rapporte Sud Quotidien.

    Le journal fait observer que ces scènes de violence sont pourtant survenues « après l’appel à éviter les dérives dans le discours et les actes », lancé par le président de la République Bassirou Diomaye Faye aux acteurs politiques lors d’une déclaration de presse effectuée le 25 octobre dernier ».

    Tout serait parti d’une « provocation » dont la caravane de Abbas Fall aurait fait l’objet dans la commune de Mermoz Sacré-Cœur, « plus précisément dans le quartier » de résidence du maire de Dakar, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Sàmm sa Kàddu », relate Source A.

    Informés du passage de la caravane de Abbas Fall, les partisans du maire de Dakar ont « sonné la vengeance et pris en chasse les pro-Pastef qu’ils ont violemment ‘tabassés’ », écrit le journal, notant que « quelques heures plus tard », le siège de Taxawu Sénégal a été incendié avec des cocktails Molotov « par on ne sait qui ».

    L’As souligne que ces attaques « perpétrées par un groupe de jeunes, munis de cailloux, d’armes blanches et à feu », font suite à « des menaces proférées publiquement par Abbas Fall, tête de liste départementale de Pastef ».  

    Mais Rewmi quotidien rapporte qu’après « son dérapage, Abbas Fall se confond en excuses ». « Abbas Fall fait amende honorable », affiche également L’info. Les propos de M. Fall « appelant ses partisans à se venger et à s’armer lors des déplacements durant la campagne électorale ont été très mal perçus par des Sénégalais de tous bords ».

    « Suffisant pour que Abbas Fall […] fasse amende honorable. Il a regretté ses propos, non sans interpeller le ministre de l’Intérieur », ajoute L’info, qui relaie, comme plusieurs autres quotidiens, les inquiétudes et les appels à l’apaisement de la société civile.

    Des quotidiens, comme Le Soleil, évoquent la menace de plainte brandie par l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, figure historique de Taxawu Sénégal, mais il y a surtout que les journaux semblent avoir toutes les raisons de craindre « une campagne électorale violente ».

    « C’est en tout cas ce que présage le saccage du siège de Taxawu Sénégal, précédé par des affrontements entre les partisans de Barthélémy Dias et Abbas Fall », relève Walfquotidien. « Cocktail explosif », titre à ce sujet le journal Le Quotidien.

    Le journal signale dans le même temps que le consortium « Saxxal Jamm », réunissant « plusieurs organisations de la société civile, tire sur la sonnette d’alarme », alors que le ministère de l’Intérieur « diligente une enquête pour situer les responsabilités ».

    Le garde des Sceaux, Ousmane Diagne, « annonce l’ouverture d’enquêtes » sur ces incidents, annonce Libération. Il « promet la lumière » sur cette affaire, indique L’info.

    L’Observateur, en ce qui le concerne, rapporte que le vigile et quatre gardes qui dormaient au siège de Taxawu Sénégal ont été d’ores et déjà entendus par la police de Dieuppeul qui hérite de cette affaire.

    « Ça devait être une campagne électorale sans heurts, ni violence. Mais agressivité et animosité viennent officiellement de faire leur entrée dans la période des joutes », regrette L’Observateur.

    BK/FKS/