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  • MAROC-FRANCE-VISITE / Emmanuel Macron est arrivé à Rabat pour une visite d’Etat de trois jours

    MAROC-FRANCE-VISITE / Emmanuel Macron est arrivé à Rabat pour une visite d’Etat de trois jours

    De l’envoyé spécial de l’APS, Ousmane Ibrahima Dia

    Rabat, 28 oct (APS) – Le président français Emmanuel Macron est arrivé, ce lundi, peu après 17 heures, à Rabat pour une visite d’Etat de trois jours.

    Accompagné de son épouse Brigitte, le président Macron a été accueilli à l’aéroport de Rabat-Salé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le prince héritier Moulay El Hassan, le prince Moulay Rachid et les princesses Lalla Khadija et Lalla Meryem.

    Le couple présidentiel a eu droit à tous les honneurs à la hauteur de cette visite d’Etat, le niveau plus élevé dans le rang protocolaire.

    De nombreux Marocains ont convergé cet après-midi vers le palais royal pour accueillir la délégation française.

    Le président français Emmanuel Macron entame ce lundi, au Maroc, une visite d’Etat de trois jours, le plus haut niveau sur le plan protocolaire, et une première depuis 2018.

    Dans un communiqué, le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé ‘’que sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI (…), Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, président de la République Française, et son épouse, Madame Brigitte Macron, effectueront une visite d’Etat au Royaume du Maroc, du lundi 28 au mercredi 30 octobre 2024’’.

    Selon la même source, ‘’cette visite reflète la profondeur des relations bilatérales, fondées sur un partenariat enraciné et solide, à la faveur de la volonté commune des deux Chefs d’Etat de raffermir les liens multidimensionnels unissant les deux pays”.

     

    OID/ASG

  • MAROC-FRANCE-VISITE / Emmanuel Macron entame ce lundi, au Maroc, une visite d’Etat de trois jours

    MAROC-FRANCE-VISITE / Emmanuel Macron entame ce lundi, au Maroc, une visite d’Etat de trois jours

    Ousmane Ibrahima Dia, envoyé spécial de l’APS

    Rabat, 28 oct (APS) – Le président français Emmanuel Macron entame ce lundi, au Maroc, une visite d’Etat de trois jours, le plus haut niveau sur le plan protocolaire, et une première depuis 2018.

    Dans un communiqué, le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie a annoncé ‘’que sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, président de la République Française, et son épouse, Madame Brigitte Macron, effectueront une visite d’Etat au Royaume du Maroc, du lundi 28 au mercredi 30 octobre 2024’’.

    Selon la même source, ‘’cette visite reflète la profondeur des relations bilatérales, fondées sur un partenariat enraciné et solide, à la faveur de la volonté commune des deux Chefs d’Etat de raffermir les liens multidimensionnels unissant les deux pays”.

    Le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte seront accueillis dans l’après-midi à l’Aéroport par le Roi Mohammed VI au son de 21 coups de canon, selon les médias locaux.

    Ils se rendront ensuite au Palais Royal, où est prévue une cérémonie officielle en leur honneur.

    Le chef de l’Etat français, accompagné d’une importante délégation constituée de ministres et d’hommes d’affaires, entre autres, s’entretiendra par la suite avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Palais royal.

    Les deux chefs d’Etat assisteront à une cérémonie de signature de contrats à la résidence des hôtes royaux.

    Mardi, Emmanuel Macron va rencontrer le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, avant de s’entretenir avec Rachid Talbi El Alami puis Mohamed Ould Errachi, respectivement présidents des deux chambres du Parlement (Chambre des Représentants et Chambre des Conseillers).

    Emmanuel Macron et son épouse vont se recueillir ensuite au Mausolée Mohammed V.

    Après cette séquence, le président français prononcera un discours devant les deux chambres du parlement réunies-la Chambre des Représentants et la Chambre des Conseillers.

    ‘’A l’occasion de la visite d’Etat du Président de la République française M. Emmanuel Macron au Maroc, sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les présidents de la Chambre des représentants et de la Chambre des conseillers annoncent la tenue mardi à 11h00 dans la salle des séances plénières à la Chambre des représentants, d’une séance conjointe, conformément aux dispositions de l’article 68 de la Constitution, à l’occasion du discours qui sera prononcé par le Chef d’Etat français”, indique un communiqué conjoint des deux Chambres relayé par la MAP.

    Un déjeuner avec une délégation culturelle franco-marocaine, la clôture des rencontres entrepreneuriales Marco-France secteurs stratégiques, à l’auditorium de l’université internationale de Rabat, sont au menu de la journée de mardi ponctuée également par le dîner que le Roi Mohammed VI va offrir en l’honneur du président français et de son épouse.

    Mercredi, dernier jour de la visite, Emmanuel Macron se rendra à la Fondation OCP pour un échange sur la sécurité alimentaire et l’agriculture durable en Afrique avec des étudiants marocains et africains avant de se rendre à la Résidence de France où il prononcera un discours.

    Cette visite du président français intervient dans un contexte de rapprochement entre Paris et Rabat notamment sur la question du dossier du Sahara.

    En effet, dans une lettre qu’il a adressée au roi Mohammed VI à l’occasion de l’anniversaire des 25 ans de son règne, Emmanuel Macron avait écrit que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

    Dans la foulée, le Cabinet royal marocain avait salué une « évolution importante et significative en soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara ».

    Récemment, dans un discours adressé au parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la 4ème année législative de la 11ème Législature, Sa Majesté le Roi, a exprimé, en Son ‘’nom personnel’’ et au ‘’nom du peuple marocain’’, ses ‘’plus vifs remerciements’’ et sa ‘’profonde gratitude à la France’’ et au Président Emmanuel Macron pour ‘’ce soutien franc à la Marocanité du Sahara’’.

    ‘’Voilà donc la République Française qui soutient la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire du Sahara et qui appuie l’Initiative d’autonomie dans le cadre de l’intégrité territoriale marocaine, comme seule base pour le règlement de ce conflit régional artificiel”, a affirmé Mohammed VI.

    Selon le quotidien marocain Le Matin, ‘’cette visite d’État s’inscrit dans l’ambition de refondation du partenariat d’exception qui lie Rabat et Paris’’.

    ‘’La relation bilatérale est remarquable de par sa longévité et sa proximité. Les relations diplomatiques sont anciennes. La France a été au XIVe siècle le premier pays européen à envoyer un consul au Maroc. Depuis l’Indépendance du Maroc, les deux pays ont construit un partenariat d’exception’’, souligne la publication qui se réjouit de cette visite du président français à l’instar de nombreux journaux du Royaume.

    Le Matin note que ‘’fort de sa projection régionale et continentale, d’une Histoire millénaire, adossée à un Leadership Royal qui distingue le Maroc en termes de modernité et de progrès, le Royaume se positionne comme un partenaire de choix pour l’Hexagone, attractif sur le plan des investissements, et garant de paix et de stabilité dans son environnement immédiat et sur le Continent’’.

    ‘’L’ambition des deux pays, et des deux Chefs d’État, est de consolider ce partenariat rénové, porteur de prospérité partagée en faveur des deux pays, mais aussi au niveau africain’’, écrit le journal , soulignant que ‘’le développement socio-économique est au cœur des intérêts communs de Paris et Rabat, à la faveur d’investissements croisés dans le domaine de l’industrie, des énergies renouvelables, des nouvelles technologies ou encore des services, dans l’objectif d’être en phase avec les attentes des nouvelles générations des deux pays, mais également de l’ensemble du continent africain’’.

    Le quotidien estime que ‘’si entre le Maroc et la France un long chemin a été parcouru dans le cadre d’une relation dense et protéiforme, celle-ci se fixe aujourd’hui un nouveau cap en s’inscrivant dans une logique gagnant-gagnant, avec une dimension régionale, africaine et méditerranéenne insoupçonnée et totalement assumée’’.

    Le Matin rappelle que ‘’le Maroc est le premier partenaire commercial de la France en Afrique du Nord (premier client, et premier fournisseur), et son dix-neuvième partenaire commercial dans le monde. La France est le premier partenaire commercial du Maroc dans le monde, son premier client et deuxième fournisseur’’.

    Il signale aussi que ‘’la France est le premier investisseur étranger au Maroc, le premier pourvoyeur de recettes touristiques, le premier pays d’origine des transferts de devises des Marocains résidant à l’étranger, et le Royaume du Maroc est le premier investisseur africain en France’’.

    OID/FKS/ASB

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La campagne pour les législatives anticipées au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La campagne pour les législatives anticipées au menu

    Dakar, 28 oct (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent essentiellement du démarrage, dimanche, de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « Démarrage en trombe de la campagne », constate le quotidien L’As. Les différentes listes en  lice, au nombre de 41, ont lancé leur campagne avec l’ambition de remporter cette élection « aux divers enjeux globaux, spécifiques comme individuels », souligne L’Observateur.

    Entre caravane, meeting, point de presse, « chacun y est allé de sa stratégie pour la première journée » de la campagne, rapporte Le Soleil. Il évoque, dans ce sens, « la bataille des têtes de listes », avec « Ousmane Sonko dans les Niayes et à Thiès, Amadou Bâ à Guédiawaye, Barthélémy Dias à Biscuiterie », pendant que « Macky Sall se fait désirer… », estime le journal.

    « 8 mois après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko ne peut pas se permettre une déroute électorale lors de ces législatives anticipées », avance le journal Le Quotidien, revenant sur les « enjeux d’une campagne en fanfare ».

    Il estime que l’ancien président Macky Sall, à la tête de la coalition ‘Takku Wallu Senegaal’, Macky Sall, « pour sa part, joue gros », alors que son dernier Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition « Jam ak njarin », « va connaître sa réelle force politique ».

    Le leader de la coalition  »Samm sa kaddu » et maire de Dakar , Barthélémy Dias, « lui, ne veut surtout pas être oublié », ajoute Le Quotidien, titrant sur « La guerre des 4 grands ».

    « Entre le pouvoir et l’opposition qui rêvent chacun d’une majorité, il n’y aura pas de cadeau à faire. Les enjeux sont importants pour ces élections qui doivent aboutir à la 15e législature, qui nourrit beaucoup d’espoirs en termes de ruptures. Sauf que déjà, tous les éléments sont en train de se mettre en place pour qu’elle marche sur les pas de la précédente […] », analyse L’info.

    Le journal semble redouter plus que tout « une majorité mécanique du pouvoir qui légifère les yeux fermés, où une majorité de l’opposition qui cherche tout le temps à mettre des bâtons dans les roues du pouvoir ».

    Face à de tels enjeux, la violence « commence à faire rage », rapporte le quotidien Les Echos. « Ça clash déjà », renchérit Walfquotidien, selon lequel « très peu de listes siègeront à l’Assemblée nationale », compte tenu du système de majorité simple au niveau départemental. « Il y a beaucoup de prétendants, mais il y aura peu d’élus », ajoute cette publication.

    BK

  • SENEGAL-SANTE / Médicaments : les pharmaciens privés veulent couvrir 50 % des besoins du pays d’ici à 2025

    SENEGAL-SANTE / Médicaments : les pharmaciens privés veulent couvrir 50 % des besoins du pays d’ici à 2025

    Pointe Sarène (Mbour), 27 oct (APS) – L’industrie pharmaceutique sénégalaise aspire à produire, d’ici à 2035, la moitié des médicaments dont le pays a besoin, a-t-on appris, samedi, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour (ouest), du président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, Serigne Ahmadou Bamba Ndour.

    ‘’Nous avons comme objectif majeur, d’ici à 2035, de produire 50 % de nos besoins en médicaments, ici, au Sénégal. Je pense qu’on va y arriver avec l’aide des autorités’’, a dit M. Ndour.

    Il prenait part à la quatrième édition des Journées du médicament. ‘’L’économie du médicament : le Sénégal face aux mutations du système sanitaire’’ est le thème de cette rencontre du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.

    Les médicaments coûtent au Sénégal parce 95 % de ceux qui sont commercialisés dans le pays proviennent de l’étranger, a signalé Serigne Ahmadou Bamba Ndour, assurant : ‘’Avec un bon accompagnement [du ministère] de tutelle, nous atteindrons notre objectif.’’

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a assuré les pharmaciens privés du soutien de l’État.

    Le ministère travaille à ‘’l’accès de tous les Sénégalais à des médicaments de qualité et à moindre coût’’, a ajouté M. Sy en présidant la cérémonie de clôture des Journées du médicament.

    ‘’Les médicaments [sont une] priorité pour le gouvernement, qui table sur une relance de la production pharmaceutique locale’’, a souligné le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Plus nous produirons, mieux nous réduirons nos importations. Les médicaments coûteront moins cher aussi’’, a dit Ibrahima Sy.

    DOB/ADI/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Élections législatives : ce qu’attendent les populations de Tivaouane de leurs futurs députés

    SENEGAL-POLITIQUE / Élections législatives : ce qu’attendent les populations de Tivaouane de leurs futurs députés

    Tivaouane, 27 oct (APS) – La ‘’modernisation’’ de Tivaouane (ouest), la protection des terres appartenant aux paysans et aux communes, ainsi que la dégradation de l’environnement par des industries implantées dans leur département sont les principales préoccupations de quelques habitants de cette ville auxquels l’APS a demandé ce qu’ils attendaient des députés à élire le 17 novembre prochain.

    Mademba Sall, un enseignant à la retraite, jure que ‘’Tivaouane mérite mieux que des rues sales et gorgées d’eau à la moindre pluie’’.

    ‘’Toutes les cités religieuses du monde disposent d’infrastructures permettant d’accueillir décemment les pèlerins venant de partout’’, ajoute M. Sall.

    Il fait allusion aux milliers de personnes que reçoit la ville, capitale de la tidjaniya du Sénégal, à l’occasion de sa ‘’ziarra’’ (pèlerinage) annuelle et de la célébration de la naissance du prophète Mohamed.

    L’enseignant à la retraite attend des deux futurs députés de Tivaouane qu’ils s’attèlent à la promotion du tourisme religieux. Ils doivent en faire une préoccupation et faire à l’Assemblée nationale un plaidoyer qui puisse pousser les pouvoirs publics à promouvoir cette forme de tourisme à Tivaouane, selon Mademba Sall.

    Une ‘’menace de disparition’’

    L’environnement est une préoccupation majeure pour les populations du département de Tivaouane, où opèrent diverses industries, dont des compagnies minières.

    Ibrahima Diop, un habitant de Keur Sala Mbatta, s’inquiète de la ‘’menace de disparition’’ qui pèse sur son village. ‘’Aujourd’hui, nous n’avons presque plus de champs à cultiver. Toutes nos productions maraîchères stagnent. Les manguiers ne produisent plus rien’’, se plaint-il en attribuant ces difficultés à la dégradation de l’environnement.

    M. Diop dit avoir discuté de ces problèmes avec des autorités locales, dont il déplore l’inertie.

    Les désordres environnementaux s’accroissent à tel point que l’eau des puits consommée par les habitants de Keur Sala Mbatta vire au rouge.

    ‘’Nous soupçonnons sérieusement l’usine de produits chimiques présente ici de vouloir nous chasser pour dérouler ses activités sur les champs que nous ont laissés nos ancêtres’’, se plaint Ibrahima Diop.

    Il évoque une revendication devenue monnaie courante dans le département de Tivaouane comme dans de nombreuses collectivités territoriales sénégalaises : les litiges liés à la terre.

    ‘’Nous sommes coincés’’

    M. Diop souhaite que les futurs représentants du département de Tivaouane à l’Assemblée nationale s’attèlent à la résolution des problèmes d’ordre environnemental et des litiges fonciers, à la préservation des terres des paysans également.

    Mapathé Tall, un habitant de Mboro, attend des futurs élus qu’ils aident à corriger le ‘’déséquilibre’’ noté entre les communes du département, concernant les ressources foncières. ‘’Notre commune ne peut même plus construire des écoles et des postes de santé, faute de terres. Nous sommes coincés’’, se plaint M. Tall, espérant que les députés de Tivaouane veilleront à ce que cette ‘’injustice’’ soit réparée.

    Presque tout le matériel nécessaire pour le déroulement du scrutin législatif dans le département est déjà apprêté, assure le préfet Mamadou Guèye. ‘’Il ne reste que les documents électoraux à faire venir’’, a-t-il dit à l’APS, précisant qu’il s’agit essentiellement des bulletins de vote.

    MKB/ADI/ESF

  • SENEGAL-INONDATIONS / Bakel : Cheikh Tidiane Dièye salue le retour à la normale, après la crue du fleuve

    SENEGAL-INONDATIONS / Bakel : Cheikh Tidiane Dièye salue le retour à la normale, après la crue du fleuve

    Ballou (Bakel), 27 oct (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, s’est réjoui, samedi, à Ballou, dans le département de Bakel (est), du retour à la normale, après les inondations causées par la crue du fleuve Sénégal.

    ‘’Je dois rendre grâce à Dieu. Personne ne pouvait se déplacer sans emprunter une pirogue, dans les cinq localités que j’ai visitées il y a une semaine’’, a signalé M. Dièye, ajoutant : ‘’Aujourd’hui, nous nous sommes déplacés à pied parce que les eaux se sont complètement retirées.’’

    Il a partagé ce constat à la fin d’une visite des villages de Koughany, Golmy, Yaféra, Aroundou et Ballou.

    Ce samedi, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la tournée des zones inondées par la crue du fleuve Sénégal, dans les régions de Matam (nord) et Tambacounda (est), en compagnie de Madické Cissé, le directeur de la prévention et de la gestion des inondations, de Diarra Sow, la directrice générale de l’Office des lacs et cours d’eau, et des autorités administratives locales.

    ‘’J’ai beaucoup apprécié cette combativité des populations, qui, victimes d’une catastrophe naturelle, ont tenté de se relever’’, a dit Cheikh Tidiane Dièye, assurant que les ministères concernés sont en train d’évaluer les besoins des victimes des inondations.

    Les habitants des villages envahis par les eaux du fleuve ‘’ont perdu leurs champs et leurs cultures, qui étaient presque arrivées à terme’’, a-t-il rappelé.

    M. Dièye assure que la direction chargée des inondations va identifier les endroits les plus ‘’vulnérables’’ à la crue du fleuve pour y installer des digues.

    AND/ABD/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-BEACHSOCCER / Le Sénégal remporte la CAN de beach soccer pour la huitième fois

    SENEGAL-AFRIQUE-BEACHSOCCER / Le Sénégal remporte la CAN de beach soccer pour la huitième fois

    Dakar, 26 oct (APS) – Le Sénégal a remporté la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de beach soccer, pour la huitième fois, en battant la Mauritanie en finale, 6 buts à 1, samedi, à Hurghada, en Égypte.

    L’équipe sénégalaise n’a laissé aucune chance à celle de la Mauritanie, qui l’avait battue (2-5) lors de la première journée de la phase des poules de cette CAN.

    Les joueurs de Ngalla Sylla, favoris de cette finale, en ont pris le contrôle dès les premières minutes.

    Très expérimentés, ils ont fait preuve de beaucoup de solidarité et de générosité dans le jeu, jusqu’à la dernière seconde.

    Le Sénégal devient champion d’Afrique pour la huitième fois, avec cinq titres obtenus au cours des cinq dernières éditions de la compétition continentale.

    La Mauritanie jouait sa première phase finale de la CAN de beach soccer.

    Les Lions du Sénégal ont joué 10 des 12 finales de cette Coupe d’Afrique des nations, dont la première édition s’est tenue en 2006 à Durban, en Afrique du Sud. Ils sont vainqueurs des éditions 2008, 2011, 2013, 2016,2018, 2021, 2022 et 2024.

    L’équipe nationale sénégalaise a perdu les finales de 2007 et 2015. Elle a remporté la médaille de bronze de cette compétition en 2009.

    SK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’adresse du président de la République à la nation

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’adresse du président de la République à la nation

    Dakar, 26 oct (APS) – Les quotidiens relayent l’appel à la retenue fait par le président de la République vendredi soir et relèvent son ‘’désaccord’’ avec le Premier ministre au sujet de la nomination de l’ingénieur en génie civil Samba Ndiaye au poste de président du conseil d’administration (PCA) de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN HLM).

    ‘’Bassirou Diomaye Faye appelle à la sérénité’’, titre Le Soleil, ajoutant : ‘’L’assurance est du président de la République : les élections législatives du 17 novembre prochain seront libres et transparentes.’’

    Sud Quotidien note que ‘’Bassirou Diomaye Faye appelle à la retenue’’.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a invité les Sénégalais à ‘’faire preuve de responsabilité, de retenue et de modération’’, rapporte-t-il.

    La nomination de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM a entraîné la colère de nombreux militants de Pastef, le parti politique qui a fait élire Bassirou Diomaye Faye.

    Sur la base d’un rapport de la Cour des comptes, des membres de Pastef accusent M. Ndiaye d’avoir mal administré la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN). Le nouveau PCA de la SN HLM avait été nommé directeur général de la SIRN par Macky Sall.

    ‘’À hauteur de la fonction, il refuse de se faire enchaîner’’

    Les militants de Pastef lui reprochent aussi d’avoir encouragé la répression dont les dirigeants de leur parti politique et leurs proches ont été victimes lorsque M. Sall dirigeait le pays.

    ‘’Je ne doute pas que les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite’’, a écrit le Premier ministre sur sa page Facebook pour calmer les militants de son parti politique, concernant les nouvelles fonctions de M. Ndiaye.

    Pour diriger le pays, Pastef ne va pas collaborer avec ‘’toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse […] ou ayant fait montre de zèle excessif […] contre le parti, ses leaders ou ses membres’’, a soutenu Ousmane Sonko.

    Le président de la République, s’adressant aux Sénégalais, vendredi soir, a invoqué l’‘’esprit de dépassement’’, concernant la nomination de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM. Il a laissé entendre que M. Ndiaye ne sera pas limogé en raison des faits invoqués par les militants de Pastef.

    Le Quotidien note, sur la base de la réaction du président de la République, que ‘’Bassirou Diomaye Faye assume son choix’’.

    Le même journal est d’avis qu’‘’Ousmane Sonko préfère le parti à la patrie’’ par le fait de se prononcer en faveur du limogeage de Samba Ndiaye.

    ‘’À hauteur de la fonction [présidentielle], il refuse de se faire enchaîner’’, affirme Vox Populi en parlant du chef de l’État.

    ‘’Puisque c’est Ousmane Sonko qui a annoncé des mesures correctives, il faudra l’interpeller, lui qui en a parlé […] Ce sont ses propos’’, écrit Vox Populi en relayant la réponse donnée par Bassirou Diomaye Faye aux journalistes lorsqu’il a été interrogé sur ‘’les mesures correctives idoines’’ dont a parlé le Premier ministre.

    Le chef de l’État ‘’résiste à la furie de Pastef’’

    L’As fait observer que ‘’Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne parlent pas le même langage’’.

    ‘’Interpellé sur la nomination très décriée de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM, [Bassirou Diomaye Faye] a tourné en rond sans servir une réponse tranchée, [laissant] les Sénégalais dans le doute’’, commente le même journal.

    Source A note que ‘’Bassirou Diomaye Faye les désavoue tous’’. Le chef de l’État ‘’a pris ses distances vis-à-vis de son Premier ministre et lui a montré que son pouvoir discrétionnaire est non négociable’’, ajoute le même journal.

    ‘’Bassirou Diomaye Faye dans les habits de chef’’, titre L’Observateur.

    ‘’Le contre-pied du Premier ministre dans l’affaire Samba Ndiaye, la leçon aux radicaux de Pastef et l’appel à une campagne dans la sérénité’’, résume-t-il en posant la question suivante : ‘’Premier signe de désaccord entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ?’’

    WalfQuotidien fait remarquer que le chef de l’État ‘’résiste à la furie de Pastef’’. ‘’Le tout nouveau PCA de la SN HLM est sauvé. Samba Ndiaye ne sera pas limogé’’, ajoute-t-il.

    ‘’On ne peut pas le considérer comme un transhumant’’, car il a soutenu la campagne de Pastef à l’élection présidentielle, note WalfQuotidien en reprenant l’argumentaire du chef de l’État.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-APPEL / Bassirou Diomaye Faye invite ses compatriotes à résister à la tentation de la division

    SENEGAL-POLITIQUE-APPEL / Bassirou Diomaye Faye invite ses compatriotes à résister à la tentation de la division

    Dakar, 25 oct (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exhorté vendredi ses compatriotes à résister à la tentation de la division et de la manipulation, soulignant qu’ils doivent s’unir davantage pour « relever les défis » du développement.

    « […] J’exhorte chaque Sénégalais à résister à la tentation de la division et de la manipulation. C’est dans l’unité que nous trouverons la force nécessaire pour relever les défis. Ensemble, dans la solidarité et le respect, nous sortirons plus forts », a indiqué le chef de l’État.

    Il s’exprimait lors d’une déclaration faite devant des journalistes réunis au palais de la République, à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « À l’approche de la campagne électorale pour les élections législatives, j’invite tous les Sénégalais, en particulier les acteurs politiques, à éviter les dérives dans leurs discours et leurs actes », a dit le président Faye, assurant que les élections législatives du 17 novembre prochain seront libres, démocratiques et transparentes.

    « Je souhaite à tous les Sénégalais et à tous les acteurs politiques, une campagne électorale pacifique et digne. Et je vous garantis que ces élections seront libres, démocratiques et transparentes », a-t-il déclaré.

    Il a déploré avoir entendu et observé, ces derniers jours, des propos et des comportements aux relents communautaires, de même que des menaces physiques et verbales dans l’espace public, médiatique et sur les réseaux sociaux.

    « Ce n’est pas ainsi que nous devons exprimer nos divergences. Les élections sont un moment crucial de choix démocratique, un moment de fête et non un prétexte à la discorde. J’appelle donc chaque acteur à faire preuve de responsabilité, de retenue et de modération », a ajouté le président de la République.

    Il a insisté sur la nécessité de préserver ce que le pays a de plus précieux à ses yeux, à savoir sa stabilité et sa démocratie.

    SMD/AKS/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Les états généraux des transports ont débouché sur plusieurs consensus, selon des responsables du ministère de tutelle

    SENEGAL-ECONOMIE / Les états généraux des transports ont débouché sur plusieurs consensus, selon des responsables du ministère de tutelle

    Dakar, 25 oct (APS) – Les états généraux des transports publics ont débouché sur plusieurs consensus, concernant le transport aérien et les transports terrestres notamment, a-t-on appris, vendredi, à Diamniadio (ouest), de responsables du ministère de tutelle.

    ‘’Il y a eu beaucoup de points d’accord sur la stratégie de mise en place d’un hub aérien, le soutien de l’État à Air Sénégal à travers le paiement de ses dettes’’, a signalé le directeur des transports aériens, Oumar Hassimou Dia, à la fin des assises.

    Cette concertation organisée par le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens se tenait depuis lundi 21 octobre à Diamniadio, en présence d’experts des transports, de leaders d’organisations professionnelles du secteur et de représentants d’organisations de consommateurs.

    Oumar Hassimou Dia assure que les participants sont parvenus à des ‘’consensus très forts’’, concernant plusieurs aspects des transports publics, dont ‘’la séparation des services de météorologie et de l’aviation civile’’, lesquels resteront tous ‘’sous la tutelle du ministère chargé des Transports aériens’’.

    Le directeur des transports terrestres, Valdiodio Ndiaye, dit avoir noté une adhésion massive des participants à une réglementation des services de ce sous-secteur, à leur amélioration aussi.

    ‘’L’application du permis à points est largement approuvée’’, a dit M. Ndiaye, ajoutant que les participants se sont mis d’accord pour une règlementation des autoécoles.

    Le directeur des transports ferroviaires, Mamadou Dia, affirme avoir noté une convergence de vues, en ce qui concerne la régulation administrative et juridique du sous-secteur ferroviaire, sur ‘’la structuration’’ de son patrimoine aussi.

    Une ‘’stratégie’’ de développement des chemins de fer sera élaborée à la suite des états généraux, dans le but de ‘’stimuler la productivité’’ de ce segment des transports, selon M. Dia.

    Les participants jugent nécessaire de renouveler le parc du sous-secteur ferroviaire, a-t-il ajouté.

    CS/ESF