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  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 23 octobre 2024

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 23 octobre 2024

    Dakar, 23 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 Octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations des régions de Kédougou et de Tambacounda pour l’accueil chaleureux qu’elles lui ont réservé à l’occasion de sa visite de travail de 48 heures. Il a félicité les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Energie, du Pétrole et des Mines, de l’Environnement et de la Transition écologique, les Gouverneurs, Préfets et Sous-préfets, les Présidents de Conseil départemental, les Maires et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour la bonne préparation et le déroulement satisfaisant de la tournée. Il a salué les efforts déployés pour assurer la sécurisation des personnes et des biens, mais également l’application effective sur le terrain de la nouvelle réglementation portant suspension des activités minières à 500 mètres des berges de la Falémé. Par ailleurs, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de mettre en œuvre un programme d’urgence de préservation et de restauration des écosystèmes de la Falémé. Pour clore ce chapitre, il a indiqué l’urgence d’un renforcement de la région de Kédougou en infrastructures administratives, économiques, sociales et culturelles de base afin de mieux valoriser le potentiel exceptionnel de cette localité.

    Dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées par les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier Ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées.

    Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.

    Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues.

    Abordant les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions en vue de l’accomplissement par tous les ministères et autres secteurs concernés des diligences attendues de la partie sénégalaise en terme de réalisation d’infrastructures sportives, routières, ferroviaires, touristiques et logistiques de qualité.

    Le Président de la République a rappelé au Gouvernement la nécessité d’une bonne maitrise du budget de l’organisation et d’un suivi permanent de l’agenda de réception des infrastructures découlant du cahier de charges validé avec le CIO. Il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’engager avec le CNOSS, un programme national et international de sensibilisation des jeunes et acteurs sportifs et culturels tout en veillant à la préparation adéquate de nos jeunes compétiteurs et à la relance du sport scolaire et universitaire. Il a aussi souligné l’impératif d’améliorer le cadre de vie dans les communes et sites d’accueil des compétitions des JOJ.

    Le Chef de l’Etat est revenu sur l’organisation des Etats généraux de l’industrie, du commerce et des PME/PMI et des Etats généraux des transports publics sous la supervision du Premier Ministre, après le lancement réussi de la « Vision Sénégal 2050 ». Il a félicité le Premier Ministre, les Ministres de l’Industrie et du Commerce, des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires pour l’approche consensuelle et le succès notable de ces assises inclusives de concertation sur les problématiques et l’avenir des secteurs indiqués. Il a demandé au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et aux autres Ministres concernés de veiller à la traduction rapide des recommandations validées des Etats généraux organisés.

    Le Chef de l’Etat s’est félicité du rapatriement de nos compatriotes qui vivaient au Liban. Il a salué le rôle déterminant du Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et de ses collaborateurs dans cette opération.

    Enfin, au chapitre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, du 27 au 30 octobre 2024 en Arabie saoudite, au « Forum Future Investment Initiative 2024 » avant d’effectuer, du 31 octobre au 1er novembre 2024, une visite officielle en Türkiye.

    Dans sa communication, le Premier Ministre s’est appesanti sur le dispositif de suivi de l’exécution rigoureuse des mesures d’urgence relatives à la riposte et à l’assistance des populations impactées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie, prises à l’issue de la réunion interministérielle consacrée à cette question. Il a rappelé que la coordination de l’exécution des plans d’action sectoriels des différents départements ministériels impliqués a été confiée au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. À cet égard, il a relevé l’impérieuse nécessité de prendre en charge les préoccupations exprimées par les populations et de lui faire la situation quotidienne en vue de la prise de mesures correctives ou complémentaires le cas échéant.

    Le Premier Ministre a ensuite porté à la connaissance du Conseil l’état d’avancement satisfaisant des travaux du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944, présidé par le Professeur Mamadou Diouf. Les travaux de recherche par l’exploitation des sources primaires et secondaires des archives existantes sont bien avancés pour rétablir la vérité historique sur ce tragique événement. Ils seront complétés par une prochaine mission en France pour approfondir la collecte documentaire. Concernant le programme de commémoration, une démarche inclusive a été adoptée avec l’implication active des collectivités et des acteurs culturels nationaux ainsi que des autres pays africains d’origine des tirailleurs.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

     Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale ;

     Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication relative aux inondations suite au débordement des eaux des fleuves Sénégal et Gambie ;

     Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point de la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

     Présidence de la République :

    Monsieur Abdoulaye TINE, Avocat, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE.

     Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

    Monsieur Samba NDIAYE, Ingénieur en génie Civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SN-HLM), en remplacement de Monsieur Moustapha FALL ;

    Monsieur Ousseynou FAYE, Architecte urbaniste, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP)-SA, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;

    Monsieur Ibrahima THIOYE, Administrateur civil principal est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU SA), en remplacement de Monsieur Maissa Mahécor DIOUF ;

     Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :

    Madame Mané THIAM, Expert-comptable, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale La Poste (SN-LA POSTE) en remplacement de Monsieur Lansana SANO ;

    Monsieur Oumar WATT est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA), en remplacement de Monsieur Diégane SÈNE ;

    Monsieur Sadikh TOP est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS), en remplacement de Monsieur Moustapha SAMB ;

     Ministère des Finances et du Budget (MFB) :

    Monsieur Boubacar SOLLY, Docteur en géographie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP – SA), en remplacement de Monsieur Meissa Ndao WADE ;

    Madame Ndèye Fatou FALL, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Pape DIOUF ;

    Monsieur Moustapha Camara, titulaire d’un master 2 en ingénierie des systèmes d’information, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Ciré DIA ;

    Monsieur Sidy FALL, Opérateur économique, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie automobile (FGA), en remplacement de Monsieur Mor Dia THIAM ;

    Monsieur Momath CISSE, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur général Adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), poste vacant ;

    Monsieur Oumar REMY, Expert en Commerce international, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), en remplacement de Monsieur Oumar NDOYE ;

     Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :

    Monsieur Laurent SINA, Consultant en système de management qualité, est nommé Président du Conseil d’Administration du Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics (LNR-BTP) (ex CEREEQ-SA), en remplacement de Monsieur Dame DIOP ;

    Monsieur Youssoupha CISS, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Les Autoroutes du Sénégal (SN-LAS), en remplacement de Madame Ndèye Saly Diop DIENG ;

     Ministère de la Santé et de l’Action sociale :

    Monsieur Mamadou SANE, titulaire d’un doctorat en Pharmacie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA), en remplacement de Madame Aïssatou Mbéne Lo NGOM ;

     Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :

    Monsieur Famara MANÉ, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société d’Aménagement agricole des Grandes Vallées rizicoles (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Cherif SABALY.

     Ministère de la Famille et des Solidarités :

    Madame Mame Mbissine NDIAYE, Technicienne Supérieure en commerce international, est nommée Président du Conseil d’Administration de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Abdou Aziz NDIAYE.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-RELIGION / Keur Madiabel : ‘’le Khilaafa soufi au Sénégal’’, thème central du gamou de Médina Niassène

    SENEGAL-RELIGION / Keur Madiabel : ‘’le Khilaafa soufi au Sénégal’’, thème central du gamou de Médina Niassène

    Dakar, 23 oct (APS) – La 77e édition du gamou annuel de Médina Niassène, dans la commune de Keur Madiabel (Kaolack, centre), se tiendra le samedi 4 janvier 2025, sur le thème ‘’Le Khilaafa soufi au Sénégal’’, a appris l’APS des organisateurs, mercredi.

    ‘’Le gamou de Médina Niassène, qui en est à sa 77è édition, puise son historique dans l’historique de la Fayda tidinaniyya, parce qu’il a été instauré pour la première fois en 1949 par Cheikh Ibrahima Baye Niass pour le compte de son frère Cheikh Serigne Mbaye Niass à qui il avait donné l’ordre de venir s’installer à Médina Niassène Keur Madiabel’’, a précisé dans un entretien avec l’APS Serigne Aliou Barham Niass.

    M. Niass est le président du Rassemblement de la Hadarat al barkriyat pour la coordination des événements religieux de Médina Niassène Keur Madiabel (RAHABCE).

    Il conduisait une délégation venue prendre contact avec l’APS en perspective de ce gamou qui sera célébré sous l’égide du khalife Serigne Mahi Baye Mbaye Niass.

    CheikhIbrahima Niass (1900-1975), le fondateur de la Faydatou Tidjania, était venu lui-même diriger ce gamou, organisé dans le cadre du ‘’Gamouwaat de Médina Baye, un évènement commémorant chaque année, à Médina Baye (Kaolack, centre), le baptême du prophète Mouhamed (PSL a-t-il expliqué.

    ‘’Le Gamouwaat de Médina Baye a été déplacé trois fois à Keur Madiabel, en 1949, 1950 et 1952. Cheikh Ibrahima Niass s’est déplacé avec toutes ses équipes pour faire la même chose que ce qu’il faisait à Médina Baye’’, a rappelé Serigne Aliou Barham Niass, également représentant officiel du khalife de Médina Niassène Keur Madiabel, auprès de l’Etat et des institutions.

    Revenant sur le thème de la 77e édition, il explique que ‘’dans toute corporation humaine, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas de problèmes’’.

    ‘’Vu la nature des Khilaafa religieux, appelés les foyers religieux au Sénégal, il y a des choses sur lesquelles on pourrait discuter et échanger pour viser une amélioration plus importante par rapport à l’attente des disciples’’, s’est-il empressé d’ajouter.

    Les organisateurs du gamou de Médina Niassène Keur Madiabel ont l’habitude de dégager un thème central pour chaque édition de leur gamou.

    ‘’Nous avons noté parfois des choses qui pourraient être améliorées. A titre d’exemple, quand on est khalife général, (..) on fait tout à son nom. Ce que nous demandons, nous le mettons au nom du khalife’’, a-t-il relevé.

    ‘’Est-ce normal qu’à la fin de la vie d’un khalife, que tout ce qui a été demandé et obtenu au nom de la communauté qu’il dirigeait, revienne à ses propres enfants ou reste un bien de la communauté ?’’, s’est-interrogé.

    D’après lui, ‘’ceci est un exemple parmi tant d’autres qui expliquent l’urgence et la nécessité d’échanger sur ces pratiques qui n’ont rien de l’islam’’.

    Il a rappelé que l’islam n’a que deux sources : le Coran et la Sunna du Prophète Mouhamad (PSL). Parmi les fondateurs des foyers religieux au Sénégal, aucun ne se réclamait d’une quelconque source à part le Coran et la Sunna du Prophète de l’islam, a-t-il insisté.

    A l’endroit de l’Etat qui a déjà organisé à travers l’administration décentralisé des rencontres sur les préparatifs du gamou de Médina Niassène, il sollicite notamment la tenue d’un comité régional de développement (CRD) pour prendre en compte certaines préoccupations.

    Il appelle également les disciples à se conformer aux recommandations du Khalife général Serigne Mahi Baye Mbaye Niass, ‘’un homme de paix, de dialogue, très ouvert et également très respectueux des institutions du pays’’.

    ‘’La Faydatou Tidjania : méthodes et comportements’’ et ‘’La sincérité, pilier du soufisme au Sénégal’’ sont respectivement les thèmes des deux précédentes éditions, a rappelé le président du RAHABCE.

    ASB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les questions agricoles et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les questions agricoles et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 23 oct (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de sujets se rapportant à l’agriculture avec notamment la filière arachidière et le Domaine agricole de Sangalkam, à la politique avec l’idée d’un débat public entre Ousmane Sonko et Amadou Ba.

    La filière arachidière ‘’en quête d’un second souffle’’, titre Sud Quotidien. Le journal souligne qu’ ‘’avec le désengagement de l’Etat à partir de 2000, la filière traverse une crise profonde caractérisée par une anarchie dans la commercialisation des graines’’.

    ‘’L’ouverture du marché aux exportateurs étrangers notamment les chinois a contribué à ce désordre. Conséquences : les unités locales de transformation peinent à collecter suffisamment de graines. Ce qui les plonge dans d’énormes difficultés’’, écrit Sud.

    Le Soleil ouvre ses colonnes au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Mabouba Diagne.

    ‘’Mabouba Diagne défriche le terrain’’, met en une le journal, relevant que  ‘’l’homme parle agriculture, respire élevage et rêve de  souveraineté alimentaire. Le ministre en charge de grands portefeuilles a une idée de sa feuille de route pour relever peut être son dernier challenge +avant de mourir+ selon ses termes’’.

    ‘’Notre objectif est créer des coopératives agricoles dans les 557 communes du pays (…). Le Sénégal dépense 1070 milliards de FCFA pour importer des produits alimentaires. On s’attend à des productions record cette année en arachide »,  affirme le ministre.

    EnQuête s’intéresse au Domaine agricole de Sangalkam et parle de  »crime foncier sur les terres de l’Isra ».  »519 ha dépecés sans autorisation et 45 ha mystérieusement disparus. Des agents des Impôts et Domaines, des magistrats, des autorités religieuses dont un grand dignitaire lébou etc, parmi les bénéficiaires. Les locaux de la direction générale de  l’ISRA cambriolés. Le dossier est entre les mains des nouvelles autorités’’, indique la publication.

    Le Quotidien se fait écho de la réponse de l’ancien Premier ministre Amadou Ba à l’invitation d’Ousmane Sonko à un débat public sur la  situation économique du pays. ‘’Moins de vingt-quatre heures après la proposition faite à lui par le Premier ministre et chef du parti Pastef, pour un débat, Amadou Ba a dit oui à Ousmane Sonko et lui laisse la latitude de fixer la date et le lieu’’, note le journal.

     »Amadou Ba accepte le défi de Sonko’’, affiche Vox Populi. ‘’Amadou Ba relancé par Sonko’’, dit L’As, expliquant que ‘’l’invitation à un débat public faite par Ousmane Sonko à l’ancien Premier ministre a naturellement remis celui-ci au cœur du jeu politique’’ alors que ‘’le retour de Macky Sall, comme tête de liste de la coalition Takku-Wallu, avait relégué au second plan, le candidat déchu à la présidentielle de mars 2024’’.

    L’Observateur signale que le CNRA  »s’oppose » à ce face à face et s’interroge :  »le duel entre les candidats aux élections législatives, Ousmane Sonko de Pastef, et Amadou Ba de la coalition +Jamm ak Njarin+ aura-t-il lieu ? ».  »Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel met son véto sur le principe »,  rappelant que ‘’l’un des principes cardinaux de la loi,  c’est l’égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit’’, rapporte L’Obs.

    D’autres quotidiens ont mis l’accent sur la deuxième audition de l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) par la section de recherches.

    Source A  indique que Cheikh Dieng a été auditionné ce mardi par la section de recherches comme annoncé.  »L’interrogatoire entre toujours dans le cadre de la plainte déposée contre lui par l’ONAS concernant l’affaire du véhicule muté à son nom. Mais la lancinante question est de savoir à quand les marchés de l’ONAS, objet de la brouille entre l’ex-directeur et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, seront scrutés par les enquêteurs », s’interroge le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-ENERGIE-ENVIRONNEMENT / Le Sénégal veut se doter de réacteurs nucléaires à des fins de recherche-développement (directrice)

    SENEGAL-ENERGIE-ENVIRONNEMENT / Le Sénégal veut se doter de réacteurs nucléaires à des fins de recherche-développement (directrice)

    Dakar, 22 oct (APS) – Le Sénégal travaille sur un projet de mise en place de réacteurs nucléaires à des fins d’enseignement, de recherche-développement et de formation, a révélé, mardi, la directrice générale de l’Autorité sénégalaise de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires (ARSN), Pr Ndèye Arame Boye Faye.

    ‘’Ces réacteurs nucléaires de recherche vont assurer des enseignements, une formation théorique et pratique d’ingénieurs aptes à utiliser demain cette technologie au profit du Sénégal’’, a-t-elle dit à l’APS, en marge d’un cours national de formation sur les mesures de prévention et de protection contre les menaces internes, animé par des experts. 

    Elle précise que ces types de réacteurs  »fonctionnent en utilisant des matières nucléaires’’.

    Elle a indiqué qu’à côté de l’enseignement, ces réacteurs peuvent produire des  »radio-pharmaceutiques », c’est-à-dire des médicaments radioactifs utilisés dans le traitement de la médecine nucléaire pour traiter les cellules cancéreuses.

    Pr Ndèye Arame Boye Faye signale qu’au Sénégal, cette technologie est utilisée à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff où ‘’il y a un service de médecine nucléaire fonctionnel’’. ‘’On peut faire, au niveau de cette structure hospitalière, la détection de certaines maladies cancérigènes’’, a-t-elle souligné.    

    Concernant les réacteurs nucléaires de puissance pour la production de l’électricité, elle a signalé qu’il n’est pas exclu que le Sénégal aille vers cette technologie de décarbonatation en se dotant de centrales nucléaires. ‘’Mais, c’est un projet qui se prépare sur le long terme’’, a-t-elle précisé.

     Actuellement,  »il y a beaucoup de pays africains qui commencent à exprimer le souhait de disposer de cette technologie de centrales nucléaires qui produisent de l’électricité’’, a-t-elle signalé.

    Elle a expliqué que ces pays veulent développer leur mix-énergétique, en introduisant le solaire et le nucléaire, une énergie à faible émission de carbone. ‘’Cette énergie permet de lutter contre la pollution et le réchauffement climatique’’, a-t-elle  vanté.

    Dans le domaine de l’agriculture, a poursuivi la directrice de l’ARSN, la possibilité d’utiliser des machines irradiateurs pour ralentir le processus de pourrissement et augmenter la durée de conservation des aliments et fruits est également à l’étude au Sénégal.  

    Les irradiateurs, a-t-elle expliqué, sont des machines qui vont irradier les aliments ou les fruits pour ralentir leur processus de pourrissement et augmenter leur durée de conservation. 

    C’est une technologie pratiquée pour conserver plus longtemps les fruits, a-t-elle précisé. ‘’Donc, avec les quantités de fruits qui pourrissent chaque année au Sénégal, cette technologie peut aider à mieux conserver les fruits’’, a-t-elle affirmé.

    La directrice générale de l’Autorité sénégalaise de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires (ARSN) précise que ces différentes technologies fonctionnement avec des sources radioactives de catégorie 1, extrêmement dangereuses. C’est ce qui justifie selon elle la nécessité de mettre en place toutes les mesures pour protéger les travailleurs des structures concernées et éviter des accidents ou sabotages des installations.

    ‘’Le Sénégal est en train d’utiliser des sources radioactives dans beaucoup de secteurs de développement, mais il faut mettre en place les mesures sécuritaires nécessaires’’, a-t-elle insisté. 

    Les réacteurs de recherche sont des réacteurs nucléaires qui produisent des neutrons destinés notamment à l’industrie, à la médecine, à l’agriculture et à la médecine légale, indique un document consulté par l’APS.

    Ouvert lundi à Dakar, le cours national de formation sur les mesures de prévention et de protection contre les menaces internes, organisé à l’intention des utilisateurs de sources radioactives au Sénégal, prend fin vendredi.  

    AB/SKS/OID/ASG

  • SENGAL-INONDATIONS-IMPACT / Matam : la pirogue, seul lien avec l’extérieur à Diamel

    SENGAL-INONDATIONS-IMPACT / Matam : la pirogue, seul lien avec l’extérieur à Diamel

    Diamel, 22 oct (APS) – La piste menant au village de Diamel, dans la commune de Matam, a été engloutie par les eaux du fleuve Sénégal, devenant impraticable pour ses nombreux usagers. En conséquence, la pirogue reste l’unique moyen de transport permettant aux habitants de cette localité de se déplacer. 

    A quelques encablures du chantier de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Matam, sur une petite étendue encore épargnée par les eaux, a pris place un groupe de personnes en partance pour Diamel.

    Elles attendent toutes l’arrivée de l’une des deux pirogues qui assurent la navette entre Matam et le village. En temps normal, il fallait juste franchir un pont pour accéder à Diamel.

    Sur place, des femmes âgées, assises à même le sol, des élèves de retour de l’école et des commerçants guettent l’arrivée des deux embarcations.

    D’habitude, les villageois effectuaient le trajet à bord de charrettes, de motos ou encore de véhicules.

     »Nous habitons Diamel. Depuis ce matin, nous sommes confrontés à cette situation. En allant à l’école comme en revenant, nous sommes obligés de prendre la pirogue », explique Aïssatou Dia, élève au lycée Fadel Kane de Matam.

    Accoudée à une moto, Aïssatou dit vivre une ‘’situation inédite ».

    Au loin, au milieu des eaux se détache la silhouette d’un jeune à califourchon sur le dos d’un cheval.

    Derrière lui, une pirogue artisanale remplie de passagers avance vers le lieu d’embarcation. Presque entièrement cernée par les eaux, les passagers avancent eux aussi pour ne pas rater ce voyage, au risque d’attendre encore plusieurs minutes.

    Avant même que la pirogue ne s’immobilise, certains parmi les passagers qui étaient à bord descendent.

    Sur la dizaine de personnes ayant pris place dans ce moyen de locomotion, seul le conducteur porte un gilet.

     »C’est vrai que c’est dangereux, mais on n’y peut rien. C’est la seule solution. Pour le moment, nous sommes obligés de nous adapter », explique un enseignant en marchant vers la terre ferme. Marchant pieds nus, l’homme tient ses chausses à la main et se dirige vers une charrette. Il se rend à Matam en compagnie d’un groupe de collègues.

    Avant de prendre le départ, le piroguier prend la précaution d’encaisser son argent, chaque passager devant s’acquitter de 200 francs CFA.

    Pendant ce temps, d’autres passagers arrivent et prennent place à bord de l’embarcation.

    Le nombre de personnes autorisées ayant été atteint, le piroguier lève l’encre, pour une traversée qui va durer une vingtaine de minutes.

    Faute de place, certains n’ont d’autre choix que d’attendre l’arrivée d’une nouvelle pirogue. Des élèves font la traversée gratuitement.

     »On doit attendre que ceux qui paient montent d’abord. Là il n’y a plus de places disponibles, on attend encore », explique, dépitée, une lycéenne.

    Assane Sarr, un des passagers, évoque une situation inédite, avec tous les risques encourus, dont les noyades. Mais par devoir, il doit se rendre à Diamel pour ‘’s’enquérir de la situation d’amis restés dans ce village ».

    En plus du fleuve Sénégal qui le borde, Diamel est aussi traversé par le bras du fleuve du même nom.

    Selon un bulletin quotidien, le niveau d’eau à la station de Matam affichait ce lundi matin 8,91 mètres, dépassant largement la cote d’alerte, qui est de 8 mètres.

    AT/ASG/OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les états généraux des transports publics et la sortie de Amadou Ba

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les états généraux des transports publics et la sortie de Amadou Ba

    Dakar, 22 oct (APS) –  Les états généraux des transports publics et la sortie médiatique de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition  »Jamm ak Njarin » pour les législatives du 17 novembre 2024 sont les sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Soleil rapporte que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a présidé hier à Diamniadio, la cérémonie d’ouverture des états généraux des transports publics.  »Outre les défis qui plombent ce secteur, il a appelé à une introspection et à plus de responsabilité’’, écrit le journal qui évoque  »un secteur en quête de réinvention’’.

     »Urgence de repenser le modèle’’, dit Sud Quotidien. Selon le journal,  »le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est revenu sur l’urgence de reconfigurer le modèle de transport afin de mieux lutter contre les phénomènes tels que l’insécurité routière (…) ».

    Le lancement des états généraux des transports publics est  »l’acte 1 vers la transformation rapide et intégrale du secteur’’, note Libération.

    A l’ouverture de cette rencontre, l’Info souligne que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a insisté  »sur la nécessité de combattre l’insécurité routière qui a un lourd impact social et économique mais aussi l’urgence de réguler le transport public’’.

    Les journaux se sont également intéressés à la conférence de presse de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition  »Jamm ak Njarin » pour les législatives du 17 novembre prochain.

    En réponse aux  »attaques du camp du pouvoir », Amadou Ba a affirmé ‘’qu’aucune écriture ne peut lui être imputée dans quelque gestion frauduleuse ou malversation que ce soit’’, rapporte Les Echos.

     »Je n’ai jamais falsifié les statistiques budgétaires a lancé le leader de la coalition Jamm ak Njarin pour rétablir la vérité après les accusations du gouvernement. Mieux Amadou Ba révèle n’avoir jamais bénéficié depuis son arrivée aux affaires de terrain, appartement ou  villa’’, ajoute le journal.

    Selon Le Quotidien,  »Amadou Ba monte sur le ring’’. ‘’L’ancien candidat à la présidentielle  a fait face à la presse. Une occasion pour le leader du parti Nouvelle responsabilité d’apporter des éclairages sur plusieurs sujets d’actualité », écrit le journal.

    AB/OID

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le patrimoine des sociétés ferroviaires est ‘’sauvagement pillé’’, selon une employée des chemins de fer

    SENEGAL-ECONOMIE / Le patrimoine des sociétés ferroviaires est ‘’sauvagement pillé’’, selon une employée des chemins de fer

    Diamniadio, 21 oct (APS) – Le patrimoine des chemins de fer est ‘’sauvagement agressé et pillé’’ au Sénégal, a dénoncé la porte-parole du secteur ferroviaire aux états généraux des transports publics, Mbène Sène, lundi, à Diamniadio (ouest), en demandant par ailleurs au président de la République de doter le pays d’‘’un grand centre de formation aux métiers ferroviaires’’.

    ‘’Notre patrimoine est sauvagement agressé et pillé’’, a soutenu Mme Sène à l’ouverture de cette concertation.

    S’exprimant en présence du chef de l’État, elle lui a demandé de veiller à ce que des ‘’mesures conservatoires’’ soient prises pour la sauvegarde du patrimoine appartenant aux entreprises du sous-secteur ferroviaire.

    Mbène Sène a réclamé, en présence du président de la République, la création au Sénégal, par l’État, d’‘’un grand centre de formation aux métiers ferroviaires’’.

    ‘’Les chemins de fer stimulent l’économie et créent des emplois’’, a-t-elle dit en déplorant, par ailleurs, le ‘’lourd passif social’’ des sociétés de chemin de fer.

    Mme Sène déclare que ‘’certains travailleurs [du sous-secteur ferroviaire] à la retraite peinent à percevoir leur pension de retraite’’.

    Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, a suggéré aux autorités sénégalaises d’élaborer ‘’une feuille de route concertée et robuste […] des transports publics’’.

    ‘’Il faut avoir une vraie stratégie logistique et des réformes courageuses. Il faut aller vers la professionnalisation des transports’’, leur a recommandé M. Koné en prenant part à la cérémonie d’ouverture de la concertation sur les transports publics.

    De même faut-il éviter la ‘’débrouillardise’’ et entreprendre une démarche d’‘’efficacité’’, a-t-il ajouté, soutenant que les transports sont un secteur pourvoyeur de nombreux emplois.

    ‘’Prions Dieu que le secteur des transports soit beaucoup plus fort au Sénégal, après ces états généraux’’, a souhaité Amadou Koné.

    Ces assises de cinq jours sont organisées par le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.

    Des experts des transports, des leaders d’organisations professionnelles du secteur et des représentants d’organisations de consommateurs y participent.

    Selon le ministère, ces états généraux devant se poursuivre jusqu’à vendredi sont censés apporter des solutions aux problèmes liés à la gouvernance, au financement et à l’exploitation des transports.

    Un rapport contenant les propositions et recommandations faites au cours de cette concertation sera remis au président de la République et au Premier ministre en novembre prochain, selon Serigne Bamba Sy, le secrétaire général du ministère

    ESF/SMD/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Bourses des étudiants : l’intégralité du paiement se fera progressivement (ministre)

    SENEGAL-UNIVERSITES / Bourses des étudiants : l’intégralité du paiement se fera progressivement (ministre)

    Saly, 21 oct (APS) – Les bourses des étudiants seront progressivement payées d’ici deux à trois semaines, a assuré, lundi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.

    ‘’Nous avons commencé à payer la première vague la semaine dernière et la deuxième vague sera payée cette semaine. (…). L’intégralité du paiement se fera progressivement d’ici deux ou trois semaines’’, a-t-il promis.

    S’exprimant lors de l’ouverture d’un atelier portant sur l’évaluation du système LMD (licence, master, doctorat), il a signalé que ses services ont ‘’travaillé avec la banque [chargée d’assurer le paiement] sur ce point’’. Il dit espérer qu’’’il n’y aura pas de rupture’’ dans le paiement de l’intégralité des bourses.

    ‘’En fin septembre, début octobre, là où nous payions en moyenne pour les bourses 6, 8 milliards, nous payons 15 milliards en un mois’’, a-t-il avancé, pour justifier les retards de paiement des bourses des étudiants.

    Abdourahmane Diouf explique que ‘’la somme de 15 milliards n’étant pas disponible pour payer d’un coup toutes les bourses’’, son département avait deux options : ‘’soit attendre la totalité de l’argent, soit démarrer avec le montant disponible et payer les bourses’’. Il a précisé que son ministère a ‘’choisi la deuxième option’’.

    Il a assuré qu’à la date du 19 septembre,  »86% des nouveaux bacheliers ont été orientés ».

    ‘’Pour le reste, nous leur avions donné le délai du 15 octobre. Et nous sommes en train de faire les évaluations avec les membres de l’équipe Campusen et on va essayer de voir comment récupérer le maximum d’étudiants qui n’ont pas pu payer les frais d’inscription à temps’’, a souligné l’officiel.

    DOB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Transports publics : l’État jouera sa partition ‘’avec toute la rigueur nécessaire’’, assure Malick Ndiaye

    SENEGAL-ECONOMIE / Transports publics : l’État jouera sa partition ‘’avec toute la rigueur nécessaire’’, assure Malick Ndiaye

    Diamniadio, 21 oct (APS) – Les conclusions des états généraux des transports publics mettront les acteurs de ce secteur devant leurs responsabilités, a déclaré, lundi, à Diamniadio (ouest), le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, assurant que ‘’l’État jouera sa partition avec toute la rigueur nécessaire’’.

    ‘’Au sortir de ces états généraux, nous allons mettre tout un chacun devant ses responsabilités. L’État jouera sa partition avec toute la rigueur nécessaire’’, a soutenu M. Ndiaye au début de ces assises devant se poursuivre jusqu’à vendredi.

    Cette rencontre de cinq jours se tient à l’initiative du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.

    Des experts des transports, des leaders d’organisations professionnelles du secteur et des représentants d’organisations de consommateurs y participent.

    Les assises doivent favoriser, entre autres résultats, un ‘’renforcement des infrastructures ferroviaires, qui doivent constituer une alternative’’, a souligné Malick Ndiaye en présence de directeurs généraux de sociétés nationales relevant de son ministère, dont Dakar Dem Dikk.

    ‘’Les infrastructures ferroviaires permettent de réduire les coûts logistiques et de production, pour faire des transports un levier important du développement économique et social’’ du pays, a-t-il poursuivi en parlant des résultats attendus des états généraux.

    ‘’Nous sommes tous mis d’accord sur quelque chose : le secteur des transports est confronté à d’innombrables problèmes et mérite d’être repensé et restructuré’’, a souligné le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.

    En parlant des accidents de la route, Malick Ndiaye estime que ‘’le plus grand pourcentage de leurs causes’’ est attribué aux ‘’facteurs humains’’. ‘’Les solutions, nous allons les trouver ensemble’’, a poursuivi M. Ndiaye, souhaitant que des ‘’solutions durables et structurelles’’ soient apportées aux accidents de la route.

    Il estime que les états généraux des transports publics ‘’matérialisent une directive présidentielle exprimée lors du premier Conseil des ministres’’ de l’actuel gouvernement.

    ‘’Des ateliers et des séminaires ont réuni des techniciens du ministère et des partenaires sociaux, qui ont planché sur 55 points majeurs, dont 12 seulement ont fait l’objet de désaccords et d’absence de consensus’’, a signalé Malick Ndiaye.

    Il dit espérer que ‘’des résolutions fortes’’ vont découler des états généraux des transports publics, ce qui permettra de ‘’transformer de manière […] radicale’’ ce secteur. 

    ‘’Nous sommes sur la bonne, avec la digitalisation intégrale’’, a poursuivi M. Ndiaye en parlant des efforts fournis pour réglementer la circulation des deux-roues, le projet d’instauration du permis à points, la carte professionnelle du chauffeur, le renouvellement du parc automobile et le renforcement du contrôle routier à l’aide de la technologie.

    ‘’Le déficit d’infrastructures modernes […] est un défi majeur’’ pour le Sénégal et d’autres pays, dont la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau.

    Les ministres Amadou Koné et Marciano Silva Barbeiro, chargés du secteur des transports dans ces deux pays, ont pris part à l’ouverture des assises des transports publics.

    Un rapport contenant les propositions et recommandations faites lors des états généraux sera remis au président de la République et au Premier ministre en novembre prochain, selon Serigne Bamba Sy, le secrétaire général dudit ministère.

    SMD/ESF/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Les accidents de la route ne sont pas une fatalité’’

    SENEGAL-TRANSPORTS / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Les accidents de la route ne sont pas une fatalité’’

    Diamniadio, 21 oct (APS) – Les accidents de la route à l’origine de la mort de centaines de personnes par an au Sénégal ne sont pas une fatalité, a soutenu le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lundi, à Diamniadio (ouest), en exhortant les usagers des transports à faire preuve d’‘’une introspection sincère’’ pour les éviter.

    ‘’L’observation des faits nous permet d’affirmer avec force que les accidents de la route ne sont pas une fatalité’’, a affirmé M. Faye en présidant la cérémonie d’ouverture des états généraux des transports publics.

    Cette rencontre de cinq jours se tient à l’initiative du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.

    Des experts des transports, des leaders d’organisations professionnelles du secteur et des représentants d’organisations de consommateurs y participent.

    ‘’Non, ce n’est pas une fatalité ! Si bien sûr, nous acceptons de faire notre introspection’’, a ajouté le chef de l’État.

    Bassirou Diomaye Faye estime que ‘’ce qui se produit sur nos routes n’est pas une conséquence inéluctable’’. ‘’Ces drames sont souvent le résultat de comportements humains inadéquats et de manquements à des règles de sécurité élémentaires’’, a-t-il dit en parlant des nombreux décès et blessures causés chaque année par les accidents de la route.

    Pour les éviter, ‘’il est impératif que chacun, en particulier les acteurs socioprofessionnels du transport public routier, s’engage dans une introspection sincère et une prise de conscience de ses responsabilités’’, a recommandé le président de la République.

    ‘’Non, ce n’est pas une fatalité ! Si seulement nous comprenons l’importance de l’adaptation et de l’anticipation dans nos stratégies de développement des transports publics routiers, en intégrant des dispositifs d’alerte et de mitigation des risques, à l’instar de ce qui se fait dans les secteurs aussi normés que l’aviation et le maritime’’, a-t-il poursuivi.

    Pour avoir des transports publics de qualité et ‘’bâtir […] un avenir durable pour notre système de transport, nous ne devons plus faire les choses comme avant’’, a-t-il poursuivi.

    Le chef de l’État pense que ‘’les infrastructures [de transport] constituent le poumon du développement’’ et ‘’le socle sur lequel repose l’activité économique en assurant la mobilité indispensable à la croissance et à l’intégration des marchés’’.

    ‘’Or, a-t-il signalé, notre déficit en infrastructures physiques et numériques reste très élevé, nonobstant les progrès réalisés.’’

    Un ‘’plan d’urgence de prévention et de sécurité routière’’

    ‘’Il est impératif d’accélérer la mise en œuvre de projets transfrontaliers ambitieux, notamment dans le domaine du transport routier et ferroviaire, qui reste encore un défi majeur pour nombre de nos pays. Au Sénégal, la mobilité des personnes en toute sécurité et sûreté demeure un défi permanent. Malgré l’amélioration de la qualité de nos infrastructures routières, les accidents continuent de faire des victimes’’, a relevé Bassirou Diomaye Faye.

    De même fait-il remarquer que ‘’les embouteillages chroniques, particulièrement à Dakar, occasionnent des pertes de temps considérables, malgré les efforts déployés dans la construction de routes et de ponts, ainsi que la réalisation de projets de transport urbain de masse’’.

    Il assure que ‘’l’insécurité routière et la question cruciale de la régulation du transport public sont des priorités de premier ordre pour [le] gouvernement’’.

    M. Faye rappelle avoir demandé aux ministères et services concernés de lui ‘’proposer un plan d’urgence de prévention et de sécurité routière’’, lequel sera ‘’exécuté avec la plus grande rigueur’’.

    Selon le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, les assises sont censées apporter des solutions aux problèmes liés à la gouvernance, au financement et à l’exploitation des transports publics.

    Un rapport contenant les propositions et recommandations faites lors des états généraux sera remis au président de la République et au Premier ministre en novembre prochain, selon Serigne Bamba Sy, le secrétaire général dudit ministère.

    ESF/SMD/ASG