Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERTE / Matam : plus de 700 hectares de riz inondés et 1000 producteurs impactés par la crue du fleuve Sénégal (SAED)

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERTE / Matam : plus de 700 hectares de riz inondés et 1000 producteurs impactés par la crue du fleuve Sénégal (SAED)

    Matam, 18 oct (APS) – Plus de 700 hectares de riz inondés ont été recensés dans la région de Matam (nord) par la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED), impactant 1000 producteurs rizicoles, a indiqué, vendredi, Moussa Mbodj, chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de cette entreprise nationale.

     »Durant la première vague, c’est-à-dire quand le fleuve était sorti de son lit, on avait plus de 400 hectares de riz qui étaient inondés. Avec les lâchers d’eau, on est actuellement à plus de 700 hectares de riz inondés », a-t-il dit au cours d’un entretien avec des journalistes.

    Le chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de la SAED prévient que ‘’la situation ne va pas s’arrêter’’, ajoutant que ‘’plus de 1000 producteurs ont été impactés suite au débordement du fleuve Sénégal’’.

    Il a également souligné que la SAED est en train d’évaluer les pertes de récolte des producteurs, grâce à des agents envoyés sur le terrain pour effectuer le recensement.

     »En dehors des cultures perdues, ce sont des centaines de millions de francs CFA qui sont partis. Les aménagements risquent aussi d’être complètement dégradés. Il va falloir encore faire des estimations sur l’ensemble des périmètres qui existent, notamment ceux qui étaient en campagne et ceux qui ne l’étaient pas encore », a expliqué M. Mbodj.

    Selon lui, il va falloir également évaluer tous les dégâts liés aux aménagements, tout en se  »projetant sur la réhabilitation et la réaffectation de plus de 2000 hectares » pour les remettre à niveau et permettre aux producteurs de reprendre leurs activités.

    Le chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de la SAED signale que parmi les producteurs, certains avaient contracté des crédits à La Banque agricole (LBA), alors que d’autres étaient allés en campagne avec leurs propres fonds.

    AT/ABB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Malick Ndiaye : ‘’Il nous faut une industrie robuste, une économie diversifiée et une éducation adaptée à nos besoins’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Malick Ndiaye : ‘’Il nous faut une industrie robuste, une économie diversifiée et une éducation adaptée à nos besoins’’

    Diamniadio, 18 oct (APS) – Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a souligné, vendredi, à Diamniadio (ouest), la nécessité pour le Sénégal de se doter d’une ‘’industrie robuste’’, d’une ‘’économie diversifiée’’ et d’un système éducatif ‘’adapté à nos besoins’’, pour disposer d’un capital humain capable de le développer.

    M. Ndiaye coprésidait, avec son collègue chargé de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, les panels des états généraux de l’industrie, du commerce et des PME.

    ‘’Je pense que le président de la République a un leadership visionnaire, que le Premier ministre a une gouvernance efficace. Donc, il nous faut une industrie robuste, une économie diversifiée et une éducation adaptée à nos besoins pour avoir le capital humain qu’il faut’’, a-t-il dit.

    ‘’Repenser notre système éducatif’’

    Malick Ndiaye estime qu’‘’on a raté plusieurs opportunités’’ en termes d’attractivité, en matière d’environnement des affaires et de simplification des procédures administratives, parce qu’‘’on n’a peut-être pas une administration efficace, des processus clairs, accessibles et simplifiés, mais aussi des infrastructures interconnectées…’’’

    ‘’Qu’est-ce qui a fait que notre tissu industriel a presque disparu ? Nous devons repenser notre modèle économique. C’est justement ce que le président de la République a essayé de faire il y a moins d’une semaine, avec l’agenda national ‘Sénégal 2050’’’, a poursuivi M. Ndiaye.

    Parlant de l’éducation, il a relevé la nécessité de créer des passerelles entre l’enseignement moyen-secondaire et l’enseignement supérieur.

    ‘’Tout le monde ne peut pas avoir une maîtrise, un doctorat. Ces pays qui se sont développés l’ont fait parce que, à un moment donné, ils ont orienté très tôt leurs enfants vers des métiers techniques’’, a poursuivi Malick Ndiaye, jugeant nécessaire de ‘’repenser notre système éducatif’’.

    ‘’Stimuler l’économie’’

    Une étude présentée avant les panels des états généraux par le cabinet A&A Strategy démontre l’inadéquation qui existe entre les offres de formation au Sénégal et les besoins du secteur industriel.

    Selon les données fournis par ce cabinet, 76 % des bacheliers au Sénégal choisissent de faire des études supérieures de lettres.

    L’étude montre aussi que les écoles de formation sont presque toutes entre Dakar, Thiès et Mbour (ouest).

    Le cabinet a donné l’exemple du fer pour montrer le handicap causé par le manque d’infrastructures et d’énergie nécessaires pour l’exploitation de certaines ressources naturelles. ‘’On a du fer, mais on n’a pas les moyens de l’exploiter parce qu’on n’a pas les infrastructures qu’il faut et l’énergie suffisante pour le faire.’’

    Malick Ndiaye ministre juge aussi nécessaire de développer la ligne ferroviaire Dakar-Tambacounda. ‘’On travaille sur des corridors qui nous permettront de relier Dakar à Niamey, et cela nous permettra de stimuler l’économie […] Cela ne peut pas se faire sans une souveraineté énergétique’’, a souligné M. Ndiaye.

    MFD/SMD/ASG/OID/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Un chef d’entreprise propose la ‘’relance’’ des lycées techniques et industriels pour former la main-d’œuvre industrielle

    SENEGAL-ECONOMIE / Un chef d’entreprise propose la ‘’relance’’ des lycées techniques et industriels pour former la main-d’œuvre industrielle

    Diamniadio, 18 oct (APS) – Le directeur général de Dangote Cement Sénégal, Ousmane Mbaye, a proposé au gouvernement, vendredi, à Diamniadio (ouest), de procéder à la ‘’relance’’ des lycées techniques et industriels, dans le but d’offrir à l’industrie sénégalaise les ressources humaines de qualité dont elle a besoin.

    ‘’On nous reproche très souvent de recruter des expatriés. C’est malgré nous que nous le faisons, devant l’impossibilité de trouver des diplômés formés dans les métiers de l’industrie’’, a déclaré M. Mbaye en évoquant les difficultés de cimentiers du Sénégal, au second jour des états généraux de l’industrie, du commerce et des PME.

    Pour fournir aux industries les ressources humaines compétentes dont elles ont besoin, ‘’le Sénégal doit relancer les lycées techniques et industriels’’, a-t-il dit.

    ‘’Un travailleur expatrié coûte beaucoup plus cher. C’est malgré nous que nous recourons à ce type de recrutement, puisque nous sommes confrontés au manque de main-d’œuvre locale qualifiée’’, a expliqué Ousmane Mbaye, également président de la Chambre des mines du Sénégal et du Syndicat professionnel des industries du Sénégal.

    Confrontée à un déficit de travailleurs compétents, l’industrie sénégalaise fait appel à des  jeunes fraîchement sortis des universités, qu’elle forme sur le tas selon ses besoins, avant de les recruter, a signalé M. Mbaye.

    ‘’Des ressources humaines de qualité créent davantage de valeur ajoutée’’, a souligné le directeur général de Dangote Cement Sénégal.

    Il signale que les industriels sont souvent confrontés à des litiges fonciers, qui retardent le démarrage de leurs projets et entraînent des coûts n’étant pas prévus dans les plans de développement des entreprises.

    Les obstacles au développement de l’industrie sont également d’ordre fiscal et douanier, a relevé Ousmane Mbaye.

    Le président de la sous-commission chargée du cadre incitatif et du financement de l’industrie, aux états généraux de l’industrie, du commerce et des PME, Cheikh Tidiane Sy, a proposé avec insistance de donner une suite à cette concertation par des mesures législatives.

    Aïssatou Thiam, chargée du secteur privé au sein de la sous-commission dédiée au cadre légal et aux normes environnementales des entreprises, a invité le gouvernement à fixer des ‘’standards et normes adaptés’’ à l’industrie locale.

    À la suite des états généraux, le ministère de l’Industrie et du Commerce tiendra un forum en décembre prochain pour trouver les financements dont le commerce, l’industrie et les PME auront besoin.

    SMD/MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 1 : le choc Jaraaf-Génération Foot, match phare pour l’ouverture de la saison

    SENEGAL-FOOTBALL / Ligue 1 : le choc Jaraaf-Génération Foot, match phare pour l’ouverture de la saison

    Dakar, 18 oct (APS) – Le championnat national de football de Ligue 1 démarre ce week-end avec le choc de l’élite qui va opposer l’ASC Jaraaf à Génération Foot et le duel des promus, Ajel de Rufisque et Wally Daan.

    Le choc entre l’ASC Jaraaf de Dakar et Génération Foot est prévu dimanche, au stade municipal de Ngor, tandis que le duel des promus entre Ajel de Rufisque etWally Daan se jouera le même jour, au stade Ngalandou Diouf de Rufisque.

    Le premier match de la ligue 1 opposera, samedi à 16h30mn, l’US Gorée à Oslo FC de Dakar, au stade Djaguily Bagayoko de Grand-Yoff.

    Deux autres matchs sont au programme le même jour. Il s’agit de Dakar Sacré Cœur-AS Pikine prévu au stade municipal de Yoff et de Teungueth FC-HLM au stade Ngalandou Diouf de Rufisque, à 16h30mn.

    A la même heure, dimanche, Guédiawaye FC et US Ouakam vont s’opposer au stade Amadou Barry. La Linguère de Saint-Louis recevra Jamono de Fatick au stade Kébémer. Le Casa Sports, qui a délocalisé provisoirement ses matchs à Dakar, jouera contre Sonacos de Diourbel, au stade municipal de Yoff.

    En Ligue 2, l’ASC Niarry Tally de Dakar affrontera, samedi à 16h 30, Amitié FC de Thiès, au stade municipal des HLM.

    A la même heure, l’ASC Camberène jouera contre RS Yoff, au stade municipal des Parcelles Assainies et Essamaye FC contre l’AS Douanes au stade municipal de Kolda.

    Dimanche, cinq matchs sont prévus à 16h30mn. Il s’agit de : ASC Saloum-l’ASEC Ndiambour au stade Massène Sène de Fatick, AS Bambey-AS Kaffrine au stade de Bambey, Thiès FC-Diambars de Dakar au stade Maniang Soumaré de Thiès, DUC-Etoile Lusitana, au stade des HLM et Stade de Mbour et CNEPS Excellence de Thiès, au stade Caroline Faye de Mbour.

    Des changements majeurs ont été apportés aux championnats de Ligue 1 et de Ligue 2.  Pour cette saison, seize équipes au lieu des quatorze habituelles, seront en lice pour chaque ligue.

    Pour cette saison, les promus de la Ligue 1 sont Wally Daan de Thiès, vainqueur de la Ligue 2 l’année dernière, Ajel de Rufisque, Oslo FC et HLM.

    L’ASC Cambèrene de Dakar, Essamaye FC de Bignona, l’ASC Saloum de Kaolack et Etoile Lusitana de Dakar ont accédé à la Ligue 2 cette saison.

    SK/MTN/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le président de la République à Kédougou pour une visite des villages inondés par la crue

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Le président de la République à Kédougou pour une visite des villages inondés par la crue

    Kédougou, 18 oct (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Kédougou (sud-est) à bord d’un avion de l’armée de l’air, vendredi à 10 heures, pour une visite des zones sinistrées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie.

    M. Faye a visité l’aérodrome de Kédougou et a rendu visite aux militaires du 34e bataillon d’infanterie du camp Fodé-Ba.

    Habillé en treillis militaire, M. Faye a été accueilli par plusieurs personnalités, dont le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, et les autorités administratives locales.

    Le chef de l’État visitera, vendredi et samedi, plusieurs zones victimes de la crue  des fleuves Sénégal et Gambie.

    Il se rendra à Saraya, dans la région de Kédougou, pour une visite des sites d’orpaillage artisanal.

    PID/ABD/MTN/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mesurent l’ampleur des inondations dans le nord et l’est

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mesurent l’ampleur des inondations dans le nord et l’est

    Dakar, 18 oct (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne traite en priorité des inondations provoquées par la crue du fleuve Sénégal, plongeant de nombreuses localités du nord et de l’est du pays dans une situation de sinistre.

    « Chaos dans le nord du pays », où des villages entiers et des périmètres agricoles ont été « submergés » par les débordements des eaux du fleuve Sénégal, rapporte le quotidien L’Observateur. Le journal fait état de « dégâts considérables » à Matam et Podor, « forçant les habitants [de certains villages] à fuir leurs maisons ».

    « Dépassés par cette catastrophe naturelle, les autorités locales lancent de pressants appels pour une aide urgente de l’Etat », écrit cette publication selon laquelle la montée des eaux « sème le chaos » dans cette partie du pays.

    « Si dans les départements de Dagana et Saint-Louis, on est encore seulement en situation d’alerte avec la menace permanente de montée des eaux, à Podor, par contre, les populations pataugent », écrit le journal Le Quotidien. A Bakel, ajoute-t-il, le fleuve a quitté son lit pour envahir les habitations, les champs et les routes.

    « D’innombrables dégâts sont causés », insiste Le Quotidien, pendant que Sud quotidien évoque des « crues exceptionnelles, jamais enregistrées depuis 70 ans », et propose à ses lecteurs une « immersion au cœur d’une tragédie ».

    Le journal signale « trois morts et des blessés suite à l’effondrement de maisons en banco » dans ces zones inondées où des élèves sont privés d’école, les salles de classe ayant été envahies par les eaux ».

    Des sinistrés « dans une situation catastrophique »

    Il pointe dans le même temps les « risques » que cette situation fait penser sur la sécurité alimentaire dans les contrées concernées. « Dans ce chaos infernal, où des infrastructures publiques ont été touchées et des routes englouties, des centaines d’hectares de périmètres agricoles ont été dévastés par les eaux », précise Sud Quotidien.

    Source A titre à ce sujet : « 200.000 âmes désemparées » entre Goudiry, Bakel, Kanel et Matam, jusque dans le Dandé Mayo où plusieurs villages ont été inondés suite au débordement du fleuve Sénégal.

    « Abandonnés à leur triste sort, les sinistrés dans une situation catastrophique », lit-on à la une du quotidien Tribune, selon lequel des familles des localités touchées dorment à la belle étoile.

    Selon Rewmi Quotidien, le président de la République, annoncé à Bakel et Matam, est  »attendu par une ‘crue’ de complaintes ». « Les populations ont sûrement hâte de recevoir le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Ce qui dissiperait leurs craintes et leurs angoisses », avance le journal.

    « Confrontées aux eaux du fleuve Sénégal », les populations sinistrées des zones nord et est du pays, se retrouvent  »entre le manteau des maladies et l’enclume de l’insécurité bien que les secours s’organisent », ajoute Rewmi Quotidien.

    Alors que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va entamer ce vendredi une visite de deux jours dans des localités situées dans la zone de la Falémé, des opposants au régime en place pointe la responsabilité de l’Etat.

    Selon Vox Populi, par exemple, le Parti socialiste et son leader, Aminata Mbengue Ndiaye, « mettent tout sur le dos des autorités qu’ils accusent d’absence de réactivité ».

    Le Quotidien ajoute que de l’avis de la secrétaire générale nationale du PS, « cette situation ‘désastreuse’ aurait pu être évitée avec une meilleure anticipation et une gestion plus rigoureuse des risques ».

    « Un nouveau cycle » avec le référentiel « Sénégal 2050 »

    Bès Bi Le Jour estime que le régime se trouve « contraint par le vote du budget et les retards dans ses projets et programmes », ce qui, selon le journal, ne devrait toutefois pas empêcher la tenue des législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « De Podor à Bakel et Kédougou, les populations vivent le supplice. Mais cela n’empêchera pas la tenue des législatives du 17 novembre puisque le régime est contraint par les délais et les états-majors préparent la campagne », écrit le journal.

    Le Soleil revient sur le nouveau référentiel des politiques publiques récemment présenté par le gouvernement, en s’appuyant sur les éclairages du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

     »C’est une rupture avec l’ancien schéma. Nous entrons dans un nouveau cycle qui, nous l’espérons, peut durer 20 ans », a-t-il dit en parlant du référentiel  »Sénégal 2050 : agenda national de transformation », un grand plan de développement élaboré par les nouvelles autorités. 

    Dans cet entretien accordé au Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a par ailleurs donné des assurances  »sur la capacité du gouvernement à redresser la situation économique malgré un contexte difficile ». 

    BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTIONS / Législatives : trois minutes de temps d’antenne pour chaque liste durant le journal de la campagne

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTIONS / Législatives : trois minutes de temps d’antenne pour chaque liste durant le journal de la campagne

    Dakar, 17 oct (APS) – Les quarante et une (41) listes de partis, coalition et entités indépendantes en lice pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont bénéficier chacune de trois minutes de temps d’antenne à la Radiotélévision sénégalaise (RTS) dans le journal de la campagne électorale qui démarre le dimanche 27 octobre prochain.

    Ce temps d’antenne a été fixé ce jeudi lors d’une rencontre entre le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA) et les représentants des partis et coalitions.

    ‘’Nous étions venus avec la proposition sur deux minutes (…) en tenant compte des contraintes auxquelles la RTS est confrontée », a déclaré le président Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CRNA), Mamadou Oumar Ndiaye, soulignant que, finalement, il y a eu ‘’un consensus sur les trois minutes’’ proposées par la majorité des mandataires.

    Il présidait une réunion pour déterminer le temps d’antenne quotidien réservé aux listes de candidats aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain en présence de la représentante de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Ndèye Rokhaya Mbodji.

    Le directeur de cabinet du président du CNRA, Matar Sall, a indiqué que les enregistrements se feront du lundi au samedi de 9 heures à minuit, soulignant que chaque liste va bénéficier de 20 diffusions durant la campagne électorale qui débutera le 27 octobre 2024 à minuit et se poursuivra jusqu’au 15 novembre à minuit.

    Il a rappelé que les émissions seront diffusées sur l’ensemble du réseau synchronisé de la RTS. L’émission du dernier jour de campagne sera diffusée en une seule tranche à partir de 22 h.

    Les mandataires ont proposé la mise en place d’un cadre permanent d’information et de communication entre le CNRA, les partis en compétition et la RTS ou un groupe WhatsApp.

    Le directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, a convié les mandataires à une rencontre lundi à 15 heures dans les locaux de la télévision nationale pour un échange sur la méthodologie de travail permettant d’avoir des  »relations fluides » durant les 21 jours de campagne.

    La RTS prévoit de mettre une équipe complète à la disposition de chaque liste de candidats et toutes les ‘’dispositions seront prises pour aller vers une campagne apaisée’’, a dit M. Niang.

    Après le consensus sur le temps d’antenne, un tirage au sort pour l’ordre de passage a été effectué.

    La coalition Farlu va ouvrir le bal tandis que la Coalition  »Sopi Sénégal » passe en dernière position pour la première diffusion à la RTS. Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, mouvance présidentielle) est à la 20 ème place.

    Voici l’ordre de passage des candidats à la RTS :
    1-Coalition Farlu

    2- Coalition Defar sa gokh

    3-Les nationalistes jel linu moom

    4-RV Naatangue

    5- Coalition Mankoo liggeeyal Senegaal (MLS)

    6- Entité Alliance nationale pour la patrie

    7- Secteur privé

    8-Union Naatall kaaw-gui (u.n.k)

    9-Coalition Dekkal Teranga

    10-Coalition Actions

    11- Parti Bes du niakk

    12-Parti Alliance jef jel

    13-Jubanti Sénégal

    14-Union citoyenne bunt-bi

    15-Union nationale pour l’intégration, le travail et l’équite (U. N. I. T. E)

    16- Coalition Xaal yoon

    17- Coalition Diam ak njarin

    18- Coalition Dundu

    19- Union des groupes patriotique

    20- Pastef

    21- Coalition Gox yu bees

    22- Coalition fédération du renouveau

    23- La marche des territoires andu-nawle

    24- Coalition Pole alternatif kiraay ak natangue 3ème voie

    25-Coalition Samm sa kaadu

    26- And doolel liguey kat yi

    27- Grand rassemblement des artisans du Sénégal

    28- And ci koolute nguir Sénégal (aks)

    29- And-suxali-production-transport-ak-commmerce-laap-fal-jikko

    30- Senegaal kese

    31- Samm sa gafaka-samm sa elleg acsif

    32- And liguey sunu rew

    33 -Parti ensemble pour le Sénégal (Peps)

    34- Parti Garap-Ads

    35 Coalition And beesal Senegal-abs

    36- Alsar

    37-Takku wallu Sénégal (TWS)

    38-Coalition Nafoore Sénégal

    39- Coalition Républicaine samm sunu rew jotali kaddu askanwi

    40- Coalition Wareef

    41- Coalition Sopi Sénégal

    FD/OID/ABB

  • SENEGAL-CRUE-IMPACT / Inondations à Bélli Diallo : les populations sinistrées en quête de refuges

    SENEGAL-CRUE-IMPACT / Inondations à Bélli Diallo : les populations sinistrées en quête de refuges

    Par Amadou Thiam

    Bélli Diallo, 17 oct (APS) – Les habitants du village de Bélli Diallo, dans la commune de Ogo (Matam), sont obligés de se réfugier sous des arbres, en attendant l’installation de tentes de fortune, après que les eaux du fleuve Sénégal les ont chassés de leurs habitations.

    Le village de Bélli Diallo est situé à trois kilomètres de la commune de Matam, sur la piste menant vers le Dandé Mayo.

    Depuis quelques jours, les maisons, littéralement envahies par les eaux de crue, se sont totalement vidées de leurs occupants. Devenus des sans-abris en l’espace de quelques heures, les habitants n’ont eu d’autre choix que de se réfugier sous des arbres, à la merci de la pluie et du vent.

    En cette fin d’après-midi, presque tout ce que le village compte d’habitants se trouve dehors. Des deux côtés de la piste, chaque famille s’attelle à installer une tente de fortune pour s’y abriter.

    Partout des valises, matelas, ustensiles de cuisine et autres bagages sont posés à même le sol.

    De loin, on aperçoit des familles portant des bagages sur la tête, marcher les unes après les autres. Ils cherchent à  trouver refuge sur un espace situé à plusieurs mètres du point de ralliement de la majeure partie des habitants de Bélli Diallo.

     »Nous sommes sortis de nos maisons en pleine nuit. L’eau a envahi nos maisons de tous les côtés. Au total, près d’une vingtaine de familles vivent dans ce village », explique Ismaïla Sy, un habitant Bélli Diallo.

    Comme beaucoup d’autres familles, Ismaïla et les siens ont passé la nuit à la belle étoile. Assis sous un arbre, à côté de leurs affaires, ils s’apprêtent à prendre le petit déjeuner en plein air.

    A l’intérieur du village, des jeunes tentent de mettre à l’abris le reste des bagages sous un bâtiment cerné par les eaux. Dans leurs manœuvres, ils assistent à l’effondrement d’un bâtiment en banco.

    Non loin de là, une dame restée dans sa demeure discute avec un autre habitant du village. Des bribes de leur conversation sont audibles à plusieurs mètres de là. Un vieux sort des eaux avec du bois et marche vers la piste pour rejoindre sa famille. Aussitôt arrivé, il s’affaire à l’installation d’une tente.

     »Nous sommes en train de nous organiser pour installer des tentes en attendant que les autorités nous viennent en aide. Quand la situation a commencé à se compliquer, des jeunes de Nawel [une localité voisine] sont venus nous aider », déclare Abou Diack.

    Il explique que les eaux ont emporté les sacs de terre installés au bord du village pour faire servir digue de protection.

    Sur la route, des passagers à bord de voitures se rendant à Matam et Ourossogui s’arrêtent pour s’enquérir de la situation des sinistrés. Certains d’entre eux se juchent sur les toits des véhicules pour filmer le décor.

    De l’autre côté de la piste, le décor est identique. Les enfants  déplacent les bagages légers, alors que les femmes s’affairent autour du petit déjeuner. Le bétail sauvé des eaux est rassemblé à l’écart des habitants.

    Selon le directeur de l’école élémentaire du village, Seydou Sow, cette situation va perturber les cours à Bélli Diallo.

     »On ne pourra pas faire cours dans cette situation. Des bagages sont gardés dans les salles de classe. En plus de cela, le toit d’une des salles est partie avec la pluie d’hier », justifie l’enseignant.

    Mais la menace se rapproche de plus en plus l’établissement scolaire. Les eaux de crue ne sont plus qu’à quelques mètres du site qui se trouve de l’autre côté de la piste et qui était jusque-là épargné.

    AT/ADL/SKS/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-UE-SECURITE-COOPERATION / Kédougou : vers la création d’une unité de police de lutte contre la grande criminalité transnationale à Saraya

    SENEGAL-UE-SECURITE-COOPERATION / Kédougou : vers la création d’une unité de police de lutte contre la grande criminalité transnationale à Saraya

    Dakar, 17 oct (APS) – Le Sénégal et l’Union européenne ont signé, jeudi, une convention portant création du Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention numéro 2 de la  Police communément appelé GARSI 2, une unité d’intervention robuste et spécialisée dans la lutte contre la grande criminalité dans la partie sud-est du pays, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Il s’agit d’un projet d’envergure qui permettra de disposer à Saraya, dans la région de Kédougou, d’une unité d’intervention robuste et spécialisée dans le cadre de la lutte contre la grande criminalité telle que le terrorisme et le banditisme transnational mais aussi pour la surveillance des frontières’’, indique la Gendarmerie nationale sur son compte X.

    L’accord de convention a été paraphé par le général de division Martin Faye, Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la Justice militaire et Jean Marc Pisani, ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.

    D’après le communiqué, la signature de la convention a également été l’occasion pour le comité de pilotage du GARSI de valider les plans d’actions mis en place pour la formation, l’équipement et l’opérationnalisation de cette unité qui pourrait très prochainement s’acquitter des missions qui lui sont dévolues dans le Sud – Est du pays.

    ‘’Fruit de la coopération bilatérale entre l’Union Européenne et le Sénégal, ce projet financé par le Fonds Fiduciaire d’Urgence de l’Union européenne, est géré par la Fundación Internacional y para Iberoamérica de Administración y Políticas Públicas plus connue sous l’acronyme FIlAPP’’, précise le texte.

    Le projet GARSI 1 a permis la mise en place d’une unité spéciale de surveillance et d’intervention de 200 gendarmes, à Kidira, ville frontalière avec le Mali.

    ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Professeur El Hadj Fary Ka plaide pour le financement de la transplantation d’organes

    SENEGAL-SANTE / Professeur El Hadj Fary Ka plaide pour le financement de la transplantation d’organes

    Thiès, 17 oct (APS) – Le président du Conseil national de don et de transplantation (Cndt), Professeur Fary Kâ, a estimé, jeudi, que le financement de la transplantation d’organes était un moyen efficace d’alléger les dépenses de santé dans le cadre de la lutte contre la maladie rénale chronique.

     »Le financement de la transplantation d’organes est un moyen efficace d’alléger les dépenses de santé dans le cadre de la lutte contre la maladie rénale chronique », a déclaré le néphrologue, le Professeur Fary Kâ.

    Il a fait cette déclaration à l’occasion de la journée mondiale du don d’organes et de tissus humains.

    Selon le président du Cndt, cette journée constitue une occasion de proposer des solutions pour rendre la transplantation rénale pérenne et accessible au plus grand nombre.

    A ce titre, il a souligné que  »l’accès équitable des malades au don, à la transplantation d’organes et de greffe de tissus humains, raison d’être du CNDT, constitue une forte demande sociale’’.

    Il a rappelé que  »le programme du don et de la transplantation d’organes et de la greffe de tissus humains s’adresse également à la greffe de cornée ».

    Grâce à la publication du décret et des arrêtés encadrant le don et la greffe de cornée et l’aménagement d’une banque de cornée logée au CNDT, les bases du démarrage effectif de la greffe de cornée au Sénégal ont été posées, a salué El Hadj Fary Ka.

    De l’avis du spécialiste, il s’agit d’un  »nouvel espoir’’ pour les personnes souffrant de déficience visuelle liée à l’atteinte de la cornée.

    Dans ce sens, il a indiqué que ‘’la révision de la loi encadrant le don, la transplantation d’organes et la greffe de tissus humains permettrait de faire en toute sécurité des greffes de cellules souches hématopoïétiques, soulageant ainsi les patients atteints de cancers du sang et d’autres affections touchant la moelle osseuse’’.

    Il a rappelé que l’inclusion de la procréation médicalement assistée permettra de donner la joie de l’enfantement aux couples légalement mariés atteints d’infertilité.

     »La transplantation d’organes à partir du donneur vivant limite le nombre de dons, ce qui devrait inciter fortement à une modification de la loi en intégrant la personne décédée », a relevé le spécialiste.

     »Nous encourageons tous les citoyens à s’informer sur le don de rein, la greffe de cornée, d’en discuter avec leurs proches et d’envisager de devenir donneur », a conclu El Hadj Fary Ka.

    NSS/SKS/OID/ASB