Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-FOOTBALL / La FSF privilégie l’expertise locale pour la succession d’Aliou Cissé

    SENEGAL-FOOTBALL / La FSF privilégie l’expertise locale pour la succession d’Aliou Cissé

    Dakar, 9 oct (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) va privilégier l’expertise locale pour trouver un sélectionneur national en remplacement d’Aliou Cissé, a déclaré son président, Augustin Senghor, mercredi, à Dakar.

    « Nous espérons que nous n’irons pas chercher trop loin un successeur à Aliou Cissé. Aujourd’hui, j’ai fait l’éloge de l’expertise nationale. Je pense que mon intuition ne me démentira pas […] L’expertise locale a donné des résultats… », a dit M. Senghor lors d’une réunion du comité exécutif de la FSF.

    La Fédération sénégalaise de football n’écarte toutefois pas la possibilité de recourir à un technicien étranger, selon son président. « Cela ne veut pas dire que nous sommes fermés à l’expertise étrangère », a-t-il précisé.

    « Notre première option est de maintenir cette dynamique qui a fait tache d’huile en Afrique », a poursuivi Augustin Senghor en parlant du recours aux techniciens locaux pour la succession d’Aliou Cissé.

    Il rappelle que beaucoup de pays africains se sont inspirés de ce qu’a fait le Sénégal en nommant des sélectionneurs nationaux parmi leurs entraîneurs locaux.

    La FSF veut « maintenir cette dynamique » consistant à recourir à « l’expertise locale », a-t-il insisté, estimant que cette dernière a obtenu de bons résultats.

    Augustin Senghor fait surtout allusion au sacre historique du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations 2021, jouée en 2022 au Cameroun, et à la participation de l’équipe nationale aux phases finales des éditions 2018 et 2022 de la Coupe du monde de football, sous la direction de Cissé.

    « La seule urgence, c’est de gagner cette double confrontation contre le Malawi »

    « Au comité exécutif [de la FSF], nous avons pensé que l’urgence n’était pas de choisir un entraîneur tout de suite. Nous estimons que l’urgence est de remobiliser les troupes, les collaborateurs […] Ils connaissent assez bien [l’équipe] et les joueurs pour [disputer] ces deux matchs des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2025, contre le Malawi », a expliqué M. Senghor.

    Il parle ainsi du choix fait par la FSF de laisser des techniciens sénégalais assurer l’intérim d’Aliou Cissé pour les prochains matchs des Lions.

    « La seule urgence, c’est de gagner cette double confrontation pour nous qualifier [à la CAN 2025]. Après cela s’ouvrira la période de recherche d’un [sélectionneur national] », a poursuivi le président de la Fédération sénégalaise de football.

    Selon lui, le comité exécutif de la FSF, avec la collaboration du ministère des Sports, va établir « une liste retreinte » d’entraîneurs parmi lesquels sera désigné le futur sélectionneur national.

    « Nous avons des Sénégalais capables de le faire, ici, au Sénégal, et à l’étranger », a ajouté M. Senghor en parlant du poste à pourvoir.

    La Fédération sénégalaise a été « prise de court » par le non-renouvellement du contrat d’Aliou Cissé par l’État sénégalais.

    Il estime, par ailleurs, que le temps écoulé entre la notification du non-renouvellement du contrat du sélectionneur national et celui de la publication de la liste du Sénégal pour le match contre le Malawi « a été court ».

    SK/ESF/BK

  • SENEGAL-SANTE-SURVEILLANCE / Six cas de rougeole confirmés dans cinq districts du pays, aucun cas de variole du singe (officiel)

    SENEGAL-SANTE-SURVEILLANCE / Six cas de rougeole confirmés dans cinq districts du pays, aucun cas de variole du singe (officiel)

    Dakar, 9 oct (APS) – Six cas de rougeole ont été enregistrés dans cinq districts sanitaires du pays (Dakar Sud, Foundiougne, Keur Massar, Pikine et Saraya), a appris l’APS de source sanitaire, laquelle précise qu’aucun cas de mpox ou variole du singe n’a été enregistré au Sénégal.

    ‘’Six cas confirmés de rougeole ont été notifiés par cinq districts, que sont Dakar sud (1), Foundiougne (1), Keur Massar (1), Pikine (2) et Saraya (1). Les districts de Dakar Sud et Foundiougne notifient ainsi leur premier cas confirmé de l’année’’, indique la Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique et indicateurs de performances.

    Dans son bulletin épidémiologique dont copie est transmise à l’APS, cette direction fait observer que ‘’le district de Pikine qui était sorti d’une première épidémie le 8 mai dernier, vient de franchir le seuil une deuxième fois le mardi 9 octobre’’.

    ‘’Quant au district de Saraya, dans la région de Kédougou, il entre en épidémie pour la première fois’’, souligne le document.

    La Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique et indicateurs de performances a fait état ‘’d’autres épidémies qui sont en cours’’.

    ‘’Il s’agit de la fièvre hémorragique Crimée Congo confirmée par PCR dans le district de Keur Massar (01)’’, a précisé le bulletin épidémiologique.

    ‘’Concernant le chikungunya, un cas a été recensé dans le district de Kédougou. S’agissant de la dengue, onze cas ont été notifiés cette semaine, deux fois moins que l’incubation maximale dans cinq districts classés en +épidémie active+, que sont Gossas (03), Mbour (03), Dakar Sud (01), Thiès (01) et Fatick (01)’’, ajoute la même note.

    Le district de Saraya entre en épidémie pour la première fois avec trois cas notifiés dont le dernier date du 10 septembre dernier, poursuit-elle.

    La Direction de la surveillance et de la riposte aux urgences infectieuses de santé publique a par ailleurs assuré ‘’qu’aucun cas de la maladie mpox n’est confirmé au Sénégal’’.

    ‘’Un cumul de 85 cas négatifs a été prélevés à travers 39 districts, dont cinq au cours de la semaine à Salémata (02), Matam (01), Popenguine (01) et Ziguinchor (01). Aucun des cas notifiés ne correspond à la définition de cas suspect de la surveillance épidémiologique’’, a-t-elle précisé.

    NSS/MTN/ADL/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / L’État veut faire du port de Ndayane un levier de développement économique

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / L’État veut faire du port de Ndayane un levier de développement économique

    Dakar, 9 oct (APS) – Le port de Ndayane, en construction dans ce village du département de Mbour (ouest), symbolise les ambitions des pouvoirs publics sénégalais de faire de l’économie maritime un levier de développement économique du pays, a-t-on appris mercredi du secrétaire général du Port autonome de Dakar (PAD), Mactar Diallo.

    « Ndayane est vraiment une solution à beaucoup de soucis, et je suis de ceux qui pensent que l’avenir de ce pays est sur le maritime et sur le portuaire, donc Ndayane est vraiment la solution pour le développement économique de ce pays », a-t-il dit.

    Mactar Diallo prenait part au lancement effectif des grands travaux du port multifonction de Ndayane, une infrastructure située à environ 70 km au sud de Dakar.

    « Les travaux avaient démarré en mai 2023, mais les grands travaux sont lancés aujourd’hui, et concernent les infrastructures maritimes communes et le terminal à conteneurs », a précisé le secrétaire général du PAD.

    Selon Mactar Diallo, malgré sa « situation géographique enviée », Dakar a  »plus ou moins atteint ses limites ».

    « Devant la concurrence des ports de la sous-région, il fallait une solution draconienne pour faire face à la concurrence », a souligné M. Diallo.

    Le secrétaire général du PAD, Mactar Diallo

    Selon les autorités portuaires, le nouveau port de Ndayane, en construction par DP World, offre une « solution durable » pour désengorger Dakar et répondre aux besoins croissants du commerce maritime au Sénégal et dans la sous-région.

    « Le gigantisme de ce projet va faire de Dakar un hub portuaire et maritime. C’est un projet dans sa globalité, on parle d’intercommunalité », a soutenu Mactar Diallo.

    Le port de Ndayane, dans ses différentes composantes, s’étend sur trois communes, à savoir Diass, Yenne et Popenguine.

    Il annonce qu’il y aura, à terme, au cours de la phase de construction, au moins 1.600 emplois, environ 22.000 emplois pendant la phase d’exploitation de l’infrastructure.

    « En plus du développement économique, le projet de Ndayane s’accompagnera en fait d’un important volet de développement social avec la création d’infrastructures sanitaires, de nombreux projets communautaires et surtout d’un centre de formation aux métiers portuaires qui peut être une réponse à la migration irrégulière », a poursuivi M. Diallo.

    DP World prévoit également la construction d’une zone économique jouxtant le port et proche de l’aéroport international Blaise-Diagne.

    Selon DP World, le port de Ndayane et la zone économique spéciale devraient permettre de créer 2,3 millions d’emplois directs et indirects.

    Le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de DP World, Alassane Diop

    « Dans un pays en voie de développement où les jeunes bravent les mers pour aller à l’étranger, leur offrir des possibilités non seulement d’épanouissement, mais de revenus, est un élément fondamental dans notre choix », a expliqué le directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de DP World, Alassane Diop.

    L’engagement pris par DP World est de trouver des solutions au problème du chômage, selon lui.

    « On va donner priorité aux jeunes, aux femmes de cette communauté, pour qu’elles aient tous les bénéfices de ce grand projet à impact maritime qui va changer complètement la physionomie du pôle de Ndayane », a assuré M. Diop.

    Il affirme que ce projet, d’un coût global de 1,2 milliard de dollars américains, est « le plus gros investissement privé » au Sénégal depuis l’indépendance du pays en 1960.

    Une manière pour DP World de « montrer que le groupe considère Dakar comme un point phare dans son développement », selon son directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest.

    Alassane Diop affirme que les travaux doivent durer quatre ans. Mais le Premier ministre, Ousmane Sonko, a demandé d’en raccourcir la durée, « dans la mesure du possible », a dit M. Diop.

    MFD/ADL/BK/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-REGLEMENT / Le port du voile et de la croix autorisé dans les écoles (arrêté)

    SENEGAL-EDUCATION-REGLEMENT / Le port du voile et de la croix autorisé dans les écoles (arrêté)

    Dakar, 9 oct (APS) – Le ministère de l’Education nationale a pris, mardi, un arrêté relatif aux principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation du Sénégal, autorisant, entre autres, le port du voile et de la croix dans les écoles.

     »Les règlements intérieurs doivent garantir un environnement propice aux enseignements et aux apprentissages en assurant : (…) le respect des croyances religieuses », lit-on dans l’arrêté du ministère.

    Le respect de ces croyances religieuses, inclut,  »l’acceptation du port des signes religieux, tels que le voile, la croix, les perles sacrées, sans préjudice à une identification nette de l’élève dans l’enceinte de l’école, dans les classes et lors des activités pédagogiques », explique le texte.

     »Ce respect de la différence religieuse ne soustrait pas l’élève, excepté par des dispenses objectivement motivées, de la participation aux activités pédagogiques et sportives obligatoires », indique le même document.

    Il précise par ailleurs que  »toute contravention aux dispositions du présent arrêté expose son auteur aux sanctions prévues par les lois et règlements ».

    Les règlements intérieurs doivent garantir un environnement propice aux enseignements et aux apprentissages en assurant  »la sécurité et la santé dans et en dehors de la classe (…) la discipline (avec) l’établissement de règles claires concernant le port vestimentaire, l’assiduité, la ponctualité (…), l’acceptation de la mixité’’.

    Ils doivent également assurer  »l’acceptation de la mixité et le respect mutuel en vue de renforcer les valeurs du vivre ensemble : aucune entrave à la mixité dans l’utilisation de l’espace scolaire y compris les tables-bancs, les bancs publics et les terrains sportifs, excepté les toilettes et les vestiaires ; acceptation de formes de salutation autres que serrer la main ; interdiction de toute forme de violence physique et verbale ou mots de harcèlement ».

    Les règlements intérieurs sont soumis à l’approbation des Inspections d’académie, selon le ministère, soulignant que tout règlement intérieur ‘’non approuvé est non applicable’’.

    MK/OID/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Thiès : Alioune Dione salue le dynamisme et l’engagement des femmes

    SENEGAL-ECONOMIE-GENRE / Thiès : Alioune Dione salue le dynamisme et l’engagement des femmes

    Thiès, 9 oct (APS) – Le ministre de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire, Alioune Dione, a salué mardi, à Thiès (ouest), le dynamisme et l’engagement des organisations féminines du Sénégal.

    M. Dione intervenait en marge de la visite d’une exposition de produits dans le cadre d’un programme en partenariat avec la coopération italienne lors des rencontres économiques des femmes du Sénégal tenues dans la capitale du rail.

     »J’ai vu particulièrement le dynamisme, et l’engagement des femmes, leur volonté de travailler est sans égal’’, a dit M. Dione. Selon lui, ces femmes méritent beaucoup de considération et doivent être aidées.

    Il dit avoir demandé à ses services de  »recenser l’ensemble des organisations qui seront accompagnées » à différents niveaux.

    Concernant la qualité, il a pu voir lors de la visite, des produits qui sont très bien labélisés du point de vue du design.

    Le ministre a promis d’aider toutes ces organisations à produire davantage et à créer un vaste réseau de distribution. Les jeunes qui sont au chômage pourront s’intégrer dans ce réseau et trouver de l’emploi, a-t-il ajouté.

    Le ministère va connecter l’ensemble des organisations de l’économie sociale à travers un vaste réseau sous la supervision de ses différents services, a t-il promis.

    Dans cette synergie, a-t-il souligné,  »il y a la direction de la microfinance, mais également les autres fonds qui viennent en appui ».

    A l’en croire, toutes les organisations qui ont pris part à cette activité seront intégrées dans la base de données du ministère.

    BT/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-GOUVERNANCE / Le GIABA salue le leadership du président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre la corruption

    SENEGAL-AFRIQUE-GOUVERNANCE / Le GIABA salue le leadership du président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre la corruption

    Dakar, 9  oct (APS) – Le Directeur des politiques de recherche du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Mu’Azu Umaru, a salué, mardi, le leadership du président Bassirou Diomaye Faye, dont l’administration a fait de la bonne gouvernance, de la responsabilité publique et de la lutte contre la corruption,  »une priorité’’.

     »D’emblée, je tiens à saluer le leadership du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, dont l’administration a fait de la bonne gouvernance, de la responsabilité publique et de la lutte contre la corruption une priorité. Je dois également adresser mes sincères félicitations au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique et à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) pour avoir accueilli, cet atelier crucial », a-t-il déclaré.

    Mu’Azu Umaru intervenait lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier, d’une durée de quatre, consacré au renforcement des capacités de la police, de la gendarmerie, des douanes et des services de renseignements dans la lutte contre le financement du terrorisme..

    Selon lui, ces initiatives constituent ‘’le fondement d’un cadre solide de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Elles sont également essentielles au maintien de l’intégrité du secteur financier sénégalais’’.

    Il a salué ‘’les efforts déployés par le Sénégal pour remédier aux déficiences stratégiques identifiées lors de sa deuxième évaluation mutuelle’’.

    ‘’La mise en œuvre diligente de son plan d’action dans le cadre du suivi ciblé du Groupe d’examen de la coopération internationale du GAFI en dit long sur l’engagement du pays en faveur de la réforme et de l’amélioration’’, a-t-il encore souligné.

    Il dit espérer ‘’que le Sénégal sortira avec succès de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), dans les semaines à venir, ce qui lui permettra de se concentrer sur la préparation de la troisième évaluation mutuelle et sur l’amélioration de son régime de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme’’.

    Selon lui, ‘’le respect des normes internationales n’est pas une simple formalité juridique, c’est un impératif stratégique’’.

    Il a relevé en outre  qu’un  »cadre solide de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est essentiel à une croissance économique durable, à la stabilité financière et à la sécurité régionale’’. Pour lui, ‘’il s’agit en fait de l’assurance qualité de la santé financière d’une nation et d’un test décisif pour la bonne gouvernance’’.

    CS/SKS/AB/OID

  • SENEGAL-TIC / La Poste mise sur l’innovation pour surmonter un  »contexte difficile » (Directeur)

    SENEGAL-TIC / La Poste mise sur l’innovation pour surmonter un  »contexte difficile » (Directeur)

    Dakar, 9 oct (APS) – La Poste sénégalaise vit un ‘’contexte difficile’’ mais a les moyens de ‘’transformer ces obstacles en opportunités, par l’innovation’’, en proposant ‘’de nouveaux produits et services à forte valeur ajoutée, adaptés aux besoins des populations’’, assure son Directeur général.

    De par son ‘’engagement’’, La poste ‘’a les moyens de transformer ces obstacles en opportunités, par l’innovation, en proposant de nouveaux produits et services à forte valeur ajoutée, adaptés aux besoins des populations’’, a déclaré Maguette Kane, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale de la Poste célébrée ce mercredi.

    Cette journée mondiale ‘’est célébrée dans un contexte difficile où La Poste est à la croisée des chemins’’, a-t-il admis, soulignant qu’en ‘’tant qu’institution historique et infrastructure stratégique’’, l’entreprise postale ‘’est confrontée à de nombreux défis et fait face à une rude concurrence, parfois déloyale, dans tous ses domaines d’activités’’.

    Selon lui, le thème de cette année, ’’Cent cinquante ans d’engagement pour la communication et le développement des peuples à travers le monde’’, rappelle ‘’l’importance du rôle que les postes, à travers le monde, continuent de jouer en permettant de tisser des liens forts entre les nations, les peuples et les institutions et de construire des infrastructures postales solides, fondamentales dans la mise en œuvre des politiques publiques’’.

    ‘’La contribution de La Poste a été, par le passé, remarquable pour le développement économique et social de nos pays. Elle le restera dans le futur, grâce à l’étendue de son réseau et surtout à sa capacité d’adaptation aux mutations de son environnement, nonobstant le discours réducteur qui revient régulièrement dans le débat public’’, a dit le Directeur général Kane.

    Il a souligné que partout dans le monde, sous l’égide de l’Union postale universelle (UPU), les postes s’organisent pour ‘’relever les défis imposés par les technologies de l’information et de la communication, dans un contexte marqué par le phénomène de la mondialisation’’.

    M. Kane a indiqué que la ‘’transformation’’ de l’entreprise ‘’va s’appuyer sur un réseau postal dense pour assurer la mise en relation des personnes, tant physiques que morales, et favoriser in fine l’inclusion sociale et financière des populations les plus vulnérables dans la chaîne de progrès’’.

    Selon lui, ce travail qui ‘’nécessite un accompagnement soutenu des autorités étatiques et une collaboration de l’ensemble des acteurs de l’écosystème postal’’ implique également ‘’des investissements significatifs, une régulation appropriée et des réformes adaptées, ainsi qu’un renforcement des capacités de l’institution pour faire face aux enjeux contemporains, notamment ceux liés à la transformation numérique, à l’inclusion financière et à l’économie sociale et solidaire.

    Ainsi, soutient-il, ‘’La Poste pourra pleinement continuer de jouer son rôle central en s’affirmant comme partenaire privilégié de l’État pour contribuer grandement à la réalisation des objectifs visés par la stratégie nationale de développement élaborée par les nouvelles autorités étatiques’’.

    Maguette Kane estime que le réseau et l’expertise de La Poste ‘’sont des atouts réels dans la mise en œuvre de la Vision-Sénégal 2050. A cette fin, La Poste a besoin de bâtir une infrastructure moderne et résiliente, capable de mieux répondre aux besoins des sénégalais, résidants soit dans les zones urbaines ou rurales, soit dans la diaspora.

    La Poste sénégalaise, à l’instar de ses homologues du monde, va célébrer, mercredi, la journée mondiale de la Poste sur le thème : ‘’Cent cinquante ans d’engagement pour la communication et le développement des peuples à travers le monde’’, a-t-on appris auprès de la société.

    Au Sénégal, la création de la Poste remonte à 1893 sous l’ère coloniale.

    A l’indépendance, en 1960, est créée l’Office des postes et télécommunications qui deviendra en 1995 la Société nationale La Poste.

    Abdoulaye Seck Marie Parsine fut le premier directeur des postes du Sénégal et de la Mauritanie, de 1893 à 1924.

    La journée mondiale de la poste, célébrée le 9 octobre de chaque année pour marquer la date anniversaire de la fondation de l’Union postale universelle (UPU) en 1874 à Berne (Suisse), a été instituée à l’issue du Congrès de l’UPU à Tokyo en 1969.

    OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC)

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC)

    Dakar, 9 oct (APS) – La mise en place du Plan Diomaye pour la Casamance (PDC) et la décision du Comité de réglement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) de suspendre à titre provisoire l’exécution du marché public attribué pour l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Louga sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé lundi avoir décidé de mettre en place, sur instructions du président de la République, un plan national de relance de la Casamance dont l’ambition est de faire renaître l’économie des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (sud).

    Le chef du gouvernement a indiqué avoir décidé, “sur instruction du président de la République”, “de mettre en place avec les acteurs [concernés] un plan national destiné à la relance économique de la Casamance”. Il s’exprimait à l’issue d’une réunion interministérielle sur l’accompagnement des personnes déplacées qui sont de retour en Casamance, en allusion aux populations ayant quitté leur terroir pour fuir l’insécurité, au plus fort de la crise née de la rébellion casamançaise au début des années 1980.

    ‘’Reprendre une vie normale’’, affiche à la Une Le Soleil pour évoquer la mise en place du Plan pour la Casamance PDC) devant permettre le retour des personnes déplacées.

    Selon Sud Quotidien, le gouvernement annonce un budget de plus de 53 milliards pour accompagner le ‘’retour des déplacés de la Casamance’’.

    Le journal rapporte que ‘’le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu hier, mardi la réunion interministérielle pour le retour des déplacés de la Casamance’’. ‘’La situation des déplacés concerne les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda. Dans ses instructions, le chef du gouvernement demande au ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, d’assurer la mobilisation des ressources budgétaires destinées aux interventions des départements ministériels d’un montant de global de 53 629 248 187 Francs. CFA’’, note le journal.

    Le journal précise que ce ‘’budget est composé de 22,6 milliards FCFA pour 2024. Pour l’année 2025, 30,9 milliards seront mobilisés pour les régions de Ziguinchor, Sédhiou, et Kolda’’.

    Ousmane Sonko ‘’lance le Plan Diomaye pour la Casamance’’, selon Bes Bi. ‘’Le Premier ministre a annoncé, ce mardi, le Plan Diomaye pour la Casamance. 22 mesures pour accompagner le retour des populations avec un budget de 30,9 milliards pour Ziguinchor, Sédhiou et Kolda en 2025. Il s’agira de faire bénéficier aux déplacés de la crise des infrastructures sociales de base’’, écrit le journal.

     »Sonko lance le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC)’’, dit Vox Populi. ‘’Le Plan Diomaye pour la Casamance mis en branle », selon Libération.

    Les journaux ont mis également en exergue la décision du Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) de suspendre l’exécution du marché public attribué pour l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Saint-Louis et Louga .

    ‘’L’Arcop suspend le marché de l’Aser avec AEE Power Epc’’, indique Le Quotidien. ‘’Cette suspension intervient à la suite d’un recours et dénonciation de l’entreprise Aeepower Sénégal dans le cadre de ce marché public’’, explique le journal.

    Selon Source A,  »le scandale présumé se précise » dans cette affaire avec la décision de l’Arcom.

    ‘’L’Aser et AEE Power EPC avaient décidé de passer outre la décision de l’Arcop en démarrant les travaux d’électrification de certaines régions. Mais le Comité du règlement des différends, saisi par AEE Power Sénégal, a décidé de suspendre l’exécution du marché. Et la Banque Santander, qui a sollicité des éclairages de l’entreprise espagnole a annoncé la décision de l’Agence espagnole de crédit à l’exportation (Cesce) de suspendre tout financement relatif au marché’’, écrit le quotidien Bës Bi.

    AB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-IMPACT / La quatrième phase du projet de résilience agricole va impacter environ 15 000 ménages (ministre)

    SENEGAL-AGRICULTURE-IMPACT / La quatrième phase du projet de résilience agricole va impacter environ 15 000 ménages (ministre)

    Mbour, 8 oct (APS) – La quatrième phase du projet de résilience agricole, dont les régions d’intervention sont Thiès, Diourbel et Fatick, va impacter environ 15 000 ménages dont 12 880 agriculteurs, 250 éleveurs et 1 049 pêcheurs, a indiqué, mardi, à Mbour (ouest), le ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye.

    Mme Dièye procédait au lancement d’opérations de paiement dudit projet, dans le département de Mbour.

    ‘’Le lancement de cette quatrième phase qui nous réunit aujourd’hui touche environ 15 000 ménages, dont 12 880 agriculteurs, 250 éleveurs et 1 049 pêcheurs’’, a-t-elle précisé.

    Selon elle, ces paiements ont été rendus possibles grâce à un financement de la Banque mondiale (BM) à travers le Projet d’appui à la protection sociale adaptative (PAPSA).

    L’enveloppe consentie par la BM ‘’va permettre de consacrer l’effectivité des transferts de deux cent mille (200 000) francs CFA à chacun des ménages, soit un montant global de deux milliards six cent quatre-vingt-dix-huit millions quatre cent mille (2 698 400 F CFA)’’.

    Maïmouna Dièye rappelle que ‘’le changement climatique, la dégradation des sols, les incertitudes liées aux marchés mondiaux et les crises sanitaires, comme la pandémie récente, ont montré la vulnérabilité de nos systèmes agricoles’’.

    ‘’Face à ces menaces, il est crucial de mettre en place des initiatives solides pour assurer la durabilité et la résilience de notre agriculture’’, estime-t-elle.

    Elle souligne que l’objectif du projet est d’utiliser ‘’les outils et les systèmes de la protection sociale adaptative pour améliorer l’accès aux intrants pour les producteurs agricoles du Registre national unique.

    Il s’agira, a-t-elle poursuivi, de promouvoir des pratiques innovantes et durables, d’encourager la diversification des activités agricoles au sens large, et de favoriser l’accès à des technologies modernes qui améliorent la productivité tout en préservant l’environnement.

    DOB/ASG/MTN

  • SENEGAL-INONDATIONS-REPORTAGE / Dandé Mayo Nord : le quotidien des habitants perturbé par une crue abondante

    SENEGAL-INONDATIONS-REPORTAGE / Dandé Mayo Nord : le quotidien des habitants perturbé par une crue abondante

     Par Amadou Thiam

    Matam, 8 oct (APS) – Des hectares de périmètres rizicoles et des habitations sous les eaux. Depuis quelques semaines, le décor est identique dans certains villages du Dandé Mayo Nord, une partie de la région de Matam située au bord du fleuve Sénégal, qui a connu une forte crue cette année.

    Conséquence de la crue abondante, la pirogue reste la seule solution pour ceux qui veulent se rendre à Dandé Mayo.

    Pour accéder dans cette partie de la région, il faut passer par Ndouloumadji, en empruntant l’un des trois ponts du département qui relie le walo (terme désignant les terres de la vallée inondables par les eaux du fleuve) et le diéry (terres non inondables par les eaux du fleuve).

    A partir de cet ouvrage, dont le franchissement est interdit aux poids lourds, on mesure aisément la vitesse de l’onde de crue et distingue clairement le clapotis de l’eau. L’air devient plus humide.

    L’eau du fleuve, à force de monter, a envahi des périmètres agricoles et un terrain de football du village.

    A des centaines de mètres de là, le village dit Virage laisse apparaitre ses cases. Passé ce village, la piste devient impraticable. Le voyageur doit s’accrocher pour éviter de tomber. Des deux côtés de la piste, on peut mesurer l’ampleur de la crue.

    Sur la latérite, la force du courant n’a rien épargné sur son passage. Des sacs de terre et autres grosses pierres n’ont pas résisté à la force de l’eau.

    Une dizaine de kilomètres après, plusieurs véhicules sont arrêtés, peu avant Nguidjilone, sur ordre d’un groupe de gens s’attelant à réparer la piste. Tous les passagers de minibus, de véhicules particuliers et même d’une délégation de la SAED, la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal, doivent patienter avant de poursuivre leur route.

    Une odeur de poisson frais s’exhale de certaines voitures. Excédée, une des propriétaires des caisses à poisson crie toute sa colère. Elle ne supporte pas que les jeunes et adultes qui réparent la piste immobilisent les voitures pour continuer à travailler.

     »Nous devons rentrer dans nos villages pour vendre nos poissons et gagner un peu d’argent. Si vous nous empêchez de passer, vous allez nous faire perdre de l’argent, parce que les produits risquent de se détériorer’’, fulmine-t-elle.

    L’eau coule à une très grande vitesse, une force à laquelle ne résistent guère les sacs à terre faisant office de digue. Chacun essaie autant que faire se peut d’éviter de s’embourber. Des jeunes tentent d’expliquer au délégué régional de la SAED le bien-fondé de leur démarche.

    Sacs de sable, pierres et autres matériaux

     »Nous ne pouvons pas vous laisser passer et empêcher les autres, même si vous êtes en mission. Nous avons immobilisé le véhicule d’un marabout qui a accepté de s’arrêter. Nous voulons juste mettre des sacs de sable et des pierres pour rendre la route un peu praticable », crie un adulte, sans doute le chef du groupe.

    Un véhicule de couleur blanche assurant le transport des pierres et sacs de sable attend de descendre son chargement. Après une marche arrière, le chauffeur positionne son véhicule pour permettre aux habitants du village d’enlever les sacs et les pierres dont ils se servent pour remblayer la route.

    Après plusieurs minutes d’explication avec les passagers, la délégation de la SAED et d’autres voyageurs, la route est ouverte. Un chauffeur, énervé par cette situation, déplore le blocage de la piste.  »Personne ne va rien payer », lance-t-il.

    Le marabout, dont le véhicule s’était garé un peu à l’écart, reprend son chemin, escorté par un groupe de gens.

    A moins d’un kilomètre se trouve la base de la société en charge de la construction de la route du Dandé Mayo nord.

    A l’entrée de Nguidilone, maisons, écoles et mosquées sont inondées.

    De l’autre côté de la route, une zone inhabitée est aussi sous les eaux. Au loin, les périmètres agricoles sont littéralement recouvertes d’eau. Une situation qui contraste avec le reste du village, épargné par la furie du fleuve.

    Ce même décor est presque visible tout le long de la route du Dandé Mayo Nord. A Diowol, le fleuve et le bras du fleuve ne font plus qu’un, engloutissant le sable fin de Bilbassi.

    Sur le chemin latéritique et parfois cahoteux, où des dos d’âne faits de sacs de sable et de cordes ralentissent les véhicules, la vue sur le fleuve donne un aperçu des conséquences de la montée des eaux.

    A Nguidilone, c’est l’entrée du village qui est la partie la plus impactée par le débordement du fleuve Sénégal. Par contre, à Sinthiou Diam Dioro, dans la commune de Dabia, c’est tout le village qui est immergé.

    Arrivé à hauteur d’un radié, on aperçoit un bus immobilisé. Il s’est embourbé au tout début du débordement du fleuve. Ce véhicule de transport appelé ‘’horaire’’ assurait la desserte entre Dakar et le Dandé Mayo nord.

    Sinthiou Diam Dioro, localité la plus impactée

     »On peut dire que c’est presque 95% du village qui est sous les eaux. Tous les bâtiments en banco sont tombés, il ne reste que les constructions en ciment », explique Moussa Diaw, un habitant du village.

    Diaw est venu rencontrer le directeur général de la SAED en visite dans les périmètres agricoles de Sinthiou Diam Dioro qui sont épargnés par les eaux.

    Bati Sow, une habitante du village, déclare avoir eu du mal à sortir du village, à cause du débordement du fleuve, qui n’a pas épargné, selon elle, une partie des cimetières.

     »Pour se déplacer dans le village, aller à la boutique ou au marché, les gens prennent des pirogues », déclare-t-elle. Elle déplore le fait que les ministres qui étaient dans la région jeudi ne sont pas venus jusqu’à Sinthiou Diam Dioro, considéré comme la localité la plus impactée par la crue.

    Mais la situation est plus critique dans la zone du Dandé Mayo Nord située derrière Orefondé. Le pont reliant le walo au diéry est submergée, empêchant le passage des voitures.

    Même à Oréfondé, l’eau est arrivée jusqu’aux abords de certaines maisons.

    C’est ici que ceux qui se rendent dans le Dandé Mayo viennent prendre des pirogues. Ce qui était une terre ferme est devenu un lieu d’embarcation, faisant de la berge un lieu de vie. Des commerces s’y développent avec la vente de cacahuètes, d’eau fraîche et autres boissons. Le débordement du fleuve fait aussi le bonheur des charretiers.

    De la Route nationale numéro 2 (RN 2) jusqu’au point de traversée, chaque passager en partance pour le Dandé Mayo doit débourser 100 francs CFA pour emprunter une charrette.

    Sur le rivage, deux pirogues à moteur ont accosté en attendant de trouver des clients.  »Le transport peut durer une heure de temps. Arrivé à Diorbivol, le passager qui veut continuer prend un véhicule. Seuls ceux qui sont dans ce village reprennent une pirogue’’, explique un piroguier.

    AT/ASB/OID/FKS/ASG